Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Une longue journée m’attend aujourd’hui, je le sais en ouvrant les yeux ce matin. Ma domestique est à côté de moi, c’est elle qui m’a réveillée à l’instant. Je déteste être réveillée le matin et je lui fais une remarque d’une voix enrouillée par le sommeil, remarque que ma servante préfère ignorer. Je soupire et soulève la couette déposée sur mes jambes en m’asseyant dans mon lit. Je n’ai pas besoin de faire d’efforts ce matin, si ma domestique est là, c’est pour m’aider. Qu’elle fasse donc son travail, elle n’est bonne qu’à ça. Elle prend mes deux jambes et les sort du lit pour que je me retrouve assise sur le bord de celui-ci. Je ne lui parle pas, je la laisse faire. Elle me prend en dessous des bras et me soulève pour me déposer sur le fauteuil roulant à côté de mon lit. Je reste silencieuse, je suis de très mauvaise humeur quand on me réveille et je ne préfère pas engager la conversation avec ma bonniche. Elle pousse le fauteuil jusqu’à la salle de bains. Là, elle me déshabille après avoir fait couler l’eau de mon bain pour ensuite me porter dans celui-ci. Je m’installe le plus confortablement possible dans la sorte de chaise qui me sert de baignoire. J’ordonne à ma domestique d’aller préparer le déjeuner ainsi que mes vêtements de la journée. Elle quitte la pièce, me laisser seule et tranquille pour que je me lave. Je soupire, longue et mauvaise journée qui se présente devant moi. Allez Leïla, ne te laisse pas abattre ! J’attrape une éponge que j’enduis de savon avant de me laver minutieusement le corps avec celle-ci. Ceci fait, je prends mon shampooing après m’être mouillé les cheveux et masse délicatement le produit dessus pour leur rendre un éclat vermeil magnifique.
Quand je finis de me laver, j’appelle la jeune femme à mes soins pour qu’elle me sorte du bain et s’occupe de me sécher et de m’habiller. Elle rentre une nouvelle fois dans la salle et me sort doucement du bain pour m’asseoir sur un tabouret tout près. Elle a beaucoup de force pour savoir me porter, c’est un coup de chance que la domestique de mon enfance soit aussi forte. Je la regarde m’essuyer sans esquisser un geste pour l’aider. C’est comme ça depuis que je suis ici et je ne compte pas commencer à l’aider, c’est son travail pas le mien. Elle est payée pour ça, moi pas. Après m’avoir attentivement essuyé le corps, elle prend les vêtements que je lui ai demandé de m’apporter. Je vais porter une nouvelle création aujourd’hui. Une petite robe à motif un peu militaire accompagnée d’une veste brun clair et d’un serre-tête du même motif que la robe. Ma servante m’enfile tout ça puis me laisse une dernière fois seule pour que je me coiffe et m’habille. Je coiffe mes cheveux comme tous les jours, je les sépare en deux et les arrange pour qu’ils tombent gracieusement sur le dessus de mes épaules. Je me maquille ensuite, comme d’habitude, légèrement mais tout de même classe. Je termine de mettre mon rouge à lèvres quand je me rends compte que j’ai oublié de mettre mes lentilles mauves. Je les mets depuis presque toujours, il m’arrive souvent de m’endormir avec. Je regarde le résultat final, magnifique tout comme moi ! J’ajoute un dernier accessoire, une montre verte, tout doit être parfait et aucun détail ne doit être négligé.
Je sors de ma salle de bains en appuyant sur la petite manette de mon siège, c’est pratique, je n’ai pas besoin d’être continuellement poussée. J’arrive dans la cuisine où m’attends mon déjeuner. Je m’installe devant mon assiette et mange silencieusement mon toast tartiné de confiture alors que la domestique fait la vaisselle. Je bois ensuite lentement mon café un peu trop chaud, j’en fais immédiatement la remarque à la femme près de moi qui me répond par son éternel sourire. Ca m’énerve, quoi que je fasse et quoi que je dise, elle ne réagit jamais. Elle sait à quel point je peux être insupportable et à mon avis, elle a l’habitude, c’est très vexant. Je termine mon petit déjeuner sans ajouter d’autres remarques cinglantes. Je prends mon sac qu’elle a préparé sur une chaise près de moi. Je l’entends me souhaiter une bonne journée, ce n’est pas la peine, ce sera une mauvaise journée de toute façon. Je quitte mon appartement sans lui répondre et prends l’ascenseur pour quitter l’immeuble. Je hais les ascenseurs, j’ai plusieurs fois demandé qu’on installe un moyen d’ascension pour les personnes comme moi mais n’ai jamais reçu de réponse. Je sors du bâtiment et une brise légère m’accueille avec mon chauffeur. Il me porte pour m’asseoir dans ma voiture de luxe et replie mon fauteuil pourpre pour le ranger dans le coffre. Il rentre ensuite dans la voiture qu’il démarre en silence, lui aussi est habitué à mon refus de parler et mes piques froids et désagréable. Je pousse un long soupire ennuyé, vivement que cette journée se termine, je sens qu’elle va être encore plus longue que ce que j’imagine…
La voiture se gare devant l’immeuble scolaire. Mon chauffeur s’occupe d’abord de déplier mon siège avant de me sortir du véhicule et de me replacer sur mon trône. Je ne lui fais même pas un signe de la main pour le remercier et m’éloigne pour entrer dans l’enceinte de l’université. Je croise mes amies, ma mine boudeuse déjà remplacée par un grand sourire accueillant. Nous parlons un peu en nous dirigeant vers nos classes respectives, nous finissons par nous séparer –enfin- et je rentre dans l’amphithéâtre où mes premiers cours vont se dérouler.
La journée passe lentement, comme je l’avais prévu. Je regarde les heures passer à un rythme insoutenable. Je me demande ce que je fais ici, même mes cours particuliers étaient moins ennuyants. Je me rappelle à quel point je déteste l’école, mon sourire toujours plaqué sur mon visage. Tout le monde me connait comme une fille plutôt accueillante et souriante et je tiens à ce que ça ne change pas ! La journée se termine enfin, plus tard pour moi à cause de mon club de musique. Je reste même plus longtemps pour jouer du piano, seule dans la salle de musique. Quand je sors du bâtiment, je remarque que la cour est vide, du moins je ne vois personne et je ne cherche pas vraiment. J’avance un peu dans la cour, je dois envoyer un message à mon chauffeur pour qu’il revienne me chercher. Je sors mon téléphone dernier cri de mon sac mais dans un geste maladroit, il me glisse des mains et tombe. Je fronce les sourcils, un peu énervée par la situation. Je tends la main et me penche en avant. Je ne pense pas à avancer mon fauteuil pour être plus proche de l’objet et j’essaye en me penchant le plus possible d’attraper mon téléphone. Je perds l’équilibre et m’étale sur le sol la tête en avant. Je me redresse un peu, les bras égratignés, je dois sûrement avoir une blessure bénigne aux genoux mais je ne le sens pas, tant mieux. Je prends mon téléphone désormais proche et regarde derrière moi pour pouvoir retourner sur ma chaise… Désormais à plusieurs mètres derrière moi. J’essaye tant bien que mal de m’asseoir mais j’arrive juste à me mettre sur les coudes, mes jambes sont trop mal placées pour que je puisse m’asseoir. Je me rends compte qu’en tombant en avant mon siège a dû être propulsé en arrière et rouler quelques mètres plus loin. Je soupire, je ne sais pas comment je vais pouvoir retourner sur mon fauteuil et rester par terre plus longtemps ne me semble pas être une bonne solution. Je retiens un cri de frustration, je ne vais tout de même pas ramper jusqu’à mon siège !? Ca risque d’abord de m’épuiser, puis d’abîmer ma robe et ensuite, ce n’est pas quelque chose qu’une fille comme moi est censée faire ! Je vaux mieux que ça non ? Je pince mes lèvres rouges, décidée à trouver une autre solution.
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Sam 21 Mai 2016 - 1:01
Ennui. C'est la seule chose que j'ai l'impression de ressentir depuis que j'ai mis un pied dans cet amphithéâtre. La salle est blindé, ras a craqué d'asiatiques, de bruns, la pour la même raison que moi, pour apprendre. Mais contrairement a beaucoup d'entre eux, je m'ennuie a mourir. J'ai presque l'impression d'étre revenu au lycée a tel point que l'envie de partir en courant me tenaille la poitrine. Dix minutes. C'est le temps qu'il me reste avant de mourir. J'en suis quasiment persuadé. Mais c'est aussi le temps exact qu'il reste avant que l'intervenant déclare la fin de son cours. Le droit est un matière intéressante, de mon point de vu. Mais c'est exactement pour ça qu'ici c'est ennuyeux a mourir. Aucune vie, aucune âme. Juste des choses a apprendre par cœur, encore et encore. Je n'écris aucun des cours donnés. Je prend toute les annotations de livres, et leurs noms, afin de les lires et de les étudier moi même. Je ris en me disant que je suis un surdoué, puisque leurs cours ne m'atteignent pas. En vérité c'est juste que je dois être étrange, et ne pas bien comprendre ce qu'ils disent. J’apprends plus facilement quand je lis les livres moi meme, en imaginant les affaires qu'elles décrivent, les raisons de l'existence des lois, ce genre de chose. Mon imagination donne une vie qu'aucun professeur ne m'a jamais offert dans un cours.
En attendant, pensé a ça a passé le temps, plus vite que je l'aurais pensé. Je ne suis pas mort finalement. Il est enfin l'heure d'aller s’entraîner, j'ai cru que cela n'arriverais jamais. Je me hâte de ranger mes affaires. C'est enfin la fin de la journée, l'heure des clubs. La plupart des élèves continuent de noter des choses et compléter leurs notes. Je me dépêche de sauter dans l'escalier et de le remonter, plutôt de le contourner, pour atteindre la sortie la plus proche de moi. Le bâtiment est immense. Des dizaines, non, des centaines d’élèves sortent de leurs cours en même temps que moi. Je me fraye un chemin dans la cohue. Finalement la ou je suis le plus a l'aise avec les gens, c'est quand il y en a trop pour que je sois remarqué. Bien que ma blondeur déteigne dans cette foule, personne n'y prête attention. Bavardage, mouvement rapide, il y a de tout, mais j'ai pris le plis de cette école gigantesque, l'habitude de braver la marée humaine pour atteindre enfin la sortie.
Enfin dehors, je me dirige d'un pas rapide vers le gymnase, et ainsi, vers le dojo. Il y a de nombreux sports différente qui se joue ici. En vérité, je crois même qu'il y a des clubs de quasiment tout. Normalement ce soir je devrais être au club de cérémonie du thé. Mais je n'en ai que faire. C'est une supercherie a mon sens. Un club qui apprend encore et encore et encore la même chose pendant un an. Je ne vois pas quel est l’intérêt de ne rien faire et de boire du thé en suivant un rite quasi sectaire. Non, je préfère rejoindre l'autre club qui a lieu, malheur de l’emploi du temps, se déroule en même temps un soir de la semaine. L'autre séance programmé est décalé, mais pour celle ci, j'ai le choix. Il faudrait sans doute que j'échange une semaine sur deux, mais je n'ai pas l'impression que quelqu'un me tiendra rigueur du fait de rater l'un des deux tous les sept jours. Ce n'est pas comme si je rentrais me mettre au lit.
J'arrive enfin au gymnase. Shinji est déjà la, comme d'habitude le capitaine est motivé. Les autres aussi. Mais nous sommes déjà environ moitié moins qu'au début de l'année. J'ai l'impression que l’entraînement était trop dur a suivre pour certain. Je ne le trouve pas particulièrement difficile, sans doute même trop simple a mon goût, mais pas pour lui qui ne voulait sans doute pas perdre trop de monde. Mais quand on a pas la motivation, le plus simple des exercices peux se révéler difficile. J'ai un peu honte mais c'est sans doute aussi ma faute. Je ne suis quasiment jamais les exercices des autres, ce qui, pour quelqu'un de pas motivé, peux rendre jaloux. Enfin, peu importe les raisons, nous sommes beaucoup moins nombreux, mais en contrepartie, les réflexions a mon encore ont disparut. La plupart de ceux qui sont partit étaient ceux qui passaient plus de temps a me critiquer que a s’entraîner, finalement c'est sans doute un mal pour un bien.
Je commence mon entraînement d'une façon plutôt habituelle. Après avoir vêtu mon Nan Quan, le vêtement traditionnel de mon art martial, par dessus mon ginjotan, une ceinture de poids servant également a mon entraînement, et pesant dix kilogrammes. Les autres avaient de la course a pied, mais je n'en avais pas besoin, faisant déjà un footing bien plus long que plusieurs des leurs réunis, tous les matins au réveil. Je me met en tailleur et les yeux fermés, médite pendant une trentaine de minutes, puis l'heure suivante, je me consacre a l’entraînement sur un mannequin. Contrairement au rondin de bois, le mannequin a les points vitaux parfaitement visible, si bien que je frappe comme si je m'attaquais a un être vivant. La salle se vide peu a peu, et comme a mon habitude, il ne reste plus que moi, qui devra ensuite rendre les clés. Les clubs viennent de finir, et je décide que pour une fois, je ne vais pas déranger le concierge de mon immeuble. Sans me changer, gardant ma tenue noir surmonté de ses lacets oranges ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) je récupère mon sac et referme les portes du dojo derrière moi. Il ne fait pas encore nuit, mais la luminosité a largement baissé.
Je me dirige tranquillement dans les allées du campus en respirant l'air frais, tandis que ma pression et mon adrénaline reviennent a la normale après mon entraînement. J'ai déjà marché quasiment cinq minutes, quand j'aperçois un peu plus loin devant moi, un siège de métal facilement identifiable comme étant un fauteuil roulant. Étonné, je regarde la fille aux cheveux rouge qui est assise sur l'objet tenter désespérément d'attraper un objet sur le sol que je ne parviens pas a identifier a cette distance. Ne voulant pas la déranger, je me décale un peu sur la gauche pour passer derrière elle sans qu'elle me voit plus que de raison. Mais alors qu'elle semble être de plus en plus au bord de son siège, elle finit par basculer en avant la tête la première. Perdant toute mes notions de discrétion, je me précipite afin de franchir les quelques mètres qui nous sépares, et sans réfléchir une seule seconde, arrivant a coté d'elle, je passe un bras sous ses genoux, un autre dans son dos, et la soulève du sol comme une plume. D'un ton inquiète je lâche :
- Tu...vous...ca va ? Rien de cassé ? Désolé je vous ai vu vous pencher en avant...si j'avais etais plus rapide j'aurais pu vous évitez cette chute.
Alors qu'elle se trouve dans mes bras, je rougis légèrement en pestant contre le problème que je rencontre tout les jours. Kohai ? Sempai ? Dans le doute, je vouvoie, c'est la façon la plus sécurisé de ne pas etre impoli.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Sam 21 Mai 2016 - 13:26
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Mes joues sont rougies par la frustration, je n’arrive pas à croire que moi, je suis dans cette position et qu’en plus, je n’arrive pas à m’en sortir ! Je secoue la tête, il ne faut pas que je sois défaitiste, je vais bien trouver une solution ! J’entends des bruits de pas derrière moi et sans que j’aille le temps de regarder qui s’approche, je sens un bras se glisser dans mon dos. Je me rends compte qu’un autre bras se trouve sous mes genoux quand je suis soulevée dans les airs. Je quitte le sol hostile sur lequel j’ai atterri il y a un instant pour me retrouver dans les bras de quelqu’un. Non pas de quelqu’un, d’un garçon. Je tourne la tête pour regarder celui qui vient de me sortir de l’embarras dans lequel je me trouvais. Je lui lance d’abord un regard froid et m’apprête à lui dire d’un ton cinglant que j’aurais très bien pu m’en sortir toute seule quand je me rends compte que ce n’est pas simplement un garçon, mais probablement un élève ! Quelle gourde ai-je failli faire, n’oublie pas Leïla, tu es populaire ! Je dois faire attention à garder ma réputation.
- Tu...vous...ca va ? Rien de cassé ? Désolé je vous ai vu vous pencher en avant...si j'avais été plus rapide j'aurais pu vous évitez cette chute.
Mon regard froid ne reste qu’une seule seconde, j’espère qu’il ne l’a pas remarqué. J’écarte mes lèvres en un doux sourire, pour ne pas changer, bien que ses paroles ne me soient guère plaisantes. S’il m’avait vue, il aurait tout de même pu venir m’aider ! C’est bien d’être gentil mais il faut savoir l’être au bon moment ! Ca m’aurait évité de me retrouver dans une position indigne de moi. Je garde évidemment ses pensées bien au chaud dans mon petit esprit, je les rapporterais évidemment à ma domestique quand je serais rentrée chez moi. En attendant, il faut que moi aussi, je sois gentille. Au moins, il a eu la politesse de me porter comme une princesse, c’est déjà ça de gagner.
-Ce n’est pas grave, je vais bien ! Je me suis juste un peu égratigné les genoux et les coudes, ce n’est rien de grave !
Mon sourire s’agrandit, c’est un peu vrai, de toute manière, je ne sens pas mes genoux alors pour le peu que ça me fait… Mais concentrons-nous un instant sur mon « sauveur ». Je l’observe un instant, il a les cheveux blonds, je peux donc déduire qu’il a d’autres origines, ses yeux sont légèrement bridés, un peu comme les miens. Ses joues sont légèrement rouges et je ne crois pas que ce soit naturellement ce qui m’amuse. Je baisse les yeux sur sa tenue, parce que la tenue fait le moine c’est bien connu ! Je suis plutôt étonnée par ce que je découvre. Pourquoi porte-t-il une tenue d’art martial ? Peut-être qu’il sort de son club, qui sait. En tout cas, ce vêtement laisse voir ses bras musclés qui me portent en ce moment, il doit avoir beaucoup de force ! Je ne me rappelle pas l’avoir déjà croisé auparavant, ou alors je n’avais juste jamais fait attention à lui ce qui est plus probable. Lui doit sûrement m'avoir déjà vue. Après tout, je suis l’une des filles les plus populaires de l’école ! Tout le monde me connait mais je ne peux pas connaître tout le monde (du moins je n’ai pas envie de connaître les moins intéressants).
-Merci de m’avoir aidé, c’est vraiment gentil de ta part !
Je lui souris tendrement, ancrant mes yeux mauves dans les siens, je me demande quel âge il a. Oui, ce garçon m’intéresse, je ne le connais pas et il m’a tout de même aidé ! Il ne doit pas être très populaire pour que je ne le connaisse pas mais ça peut s’arranger. Je pourrais le remercier en sortant avec lui, il deviendra populaire très rapidement et de toute manière, je le quitterais après maximum une semaine. On verra, je n’ai pas non plus envie de sortir avec tous les garçons de l’université, ils ne me méritent pas !
-Comment tu t’appelles ?
Et hop ! Une connaissance en plus, bientôt, toute l’université me connaîtra, puis tout le lycée, puis toute la ville, puis le monde ! Et mon père pourra enfin être vraiment fier de moi…
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Dim 22 Mai 2016 - 0:24
Je ne peux m’empêcher de rougir d'avantage devant son regard austère qu'elle me lance de prime abord. J'aurais sans doute du y réfléchir a deux fois avant de passer mes mains pour la porter. Ce n'est généralement pas le genre de chose que l'on fait a une jeune femme. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher, quand je l'ai vu tomber sur le sol, j'ai eu un instant de flottement qui m'a fait oublier les règles de bienséance. Enfin, si son fauteuil est la pour une bonne raison, je doute qu'elle aurait pu s'en remettre toute seule, mais évitons de penser ça. Elle me sourit alors, et je retrouve de l'aplomb, elle était sans doute surprise, rien de plus. Je doute que je puisse être plus proche d'elle un jour que je le suis en ce moment même. Je remarque avec étonnement la couleur de ses yeux. Violet. C'est plutôt déroutant. En effet mon réflexe est toujours d'observer le regard de la personne avec qui je suis. Mais la je suis plutôt étonné. C'est sans doute des lentilles, c'est assez populaire je crois maintenant. Mais il n'en reste que cela me gène un peu, je préfère souvent avoir une vision direct avec les yeux de mon homologue. Cette barrière me met mal a l'aise pendant un instant, mais je fini par en faire abstraction. Je remarque que ce n'est pas le seul artifice qu'elle porte. Du rouge, tout d'abord qui surmonte les petites lèvres qui centralise son visage. Je remonte au niveau de ses yeux. Mon regard attiré par l'éclat de ses lèvres n'a pas remarqué le noir qui surmonte ses paupières. Hum, c'est ce genre de fille donc. Je suis sur qu'elle serait tout aussi belle au naturel, peut être même plus.
-Ce n’est pas grave, je vais bien ! Je me suis juste un peu égratigné les genoux et les coudes, ce n’est rien de grave !
Je perd ma rougeur tandis que mon regard est attiré par ces paroles au niveau de ses genoux apparents. En effet ils sont égratignés, la chute a était plutôt rude a première vue. Ses coudes sont recouverts par une veste plutôt courte, dont les manches ne me permettent pas de visualiser le niveau de la blessure de la fille qui a, maintenant que je m'en rend compte, les cheveux vraiment rouge. Elle n'est pas rousse. Aslinn est rousse. Cette fille, elle, est cramoisie. On pourrait presque croire que ses cheveux sont passés sous un sceau de peinture. C'est peut être le cas, cela doit être un couleur. Je regarde de nouveau ses genoux d'un air désolé. Oui j'aurais vraiment du intervenir. Je ne ferais plus la même erreur. Mes yeux se perdent plus largement sur toute l'étendu de ses jambes. Je me demande si c'est une maladie, ou un accident. En tout cas il est clair qu'elle ne peux pas les bouger, et que son handicap est bel est bien a ce niveau. Si ca ce trouve, elle ne sent même pas la douleur de cette égratignure. Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle reprend a nouveau la parole :
-Merci de m’avoir aidé, c’est vraiment gentil de ta part !
Je la regarde un instant. Vu comme ça elle a l'air vraiment fragile, douce et gentille. Je ne sais pas mais j'ai l'impression de porter une poupée. Je fais attention ou sont mes bras pour que sa posture dans mes bras soit la plus confortable possible, et je commence a me diriger vers son fauteuil un peu plus loin. J'hésite un peu a la façon dont je devrais réagir, mais je ne peux m’empêcher de lui sourire sincèrement en m'éclaircissant la gorge avant de répondre d'une voix un peu moins balbutiante que précédemment :
- Ne me remerciez pas, c'est la moindre des choses, j'aurais voulu pouvoir faire d'avantage pour vous aider.
Et c'est vrai. J'enrage de ne pas avoir eu ce réflexe pourtant simple d'aller lui ramasser cet objet. J'ai hésité parce que je sais que souvent, les personnes ayant un handicap détestent qu'on les aides pour des choses banales, voulant être considéré normalement, comme n'importe qui. Je ne voulais pas l’embarrasser avec une chose de la sorte. Non, en fait, je me mens a moi même encore une fois. Je ne voulais tout simplement pas lui parler, par timidité sans doute. De peur de dire quelque chose d'étrange qui me fasse paraître pour un idiot. Comme a mon habitude, j'ai préféré rester loin des gens pour rester seul, en sécurité dans ma bulle. Et je le regrette a présent. Il faut que je me débarrasse de cette habitude. C’était ce que je voulais avoir comme résolution en venant ici. Certaine rencontre m'ont fait changer, mais ce n'est toujours pas assez, j'ai encore du travail. C'est encore sa voix qui me sort de mes pensées, lorsqu'elle me demande mon prénom. Ah, une question gentille, simple. Je peux lui répondre. Je reprend mon sourire que j'avais pour lui répondre précédemment en disant :
- Oh désolé, je ne me suis même pas présenté avec tout ça, je suis Satoshi. Sakutaro Satoshi. Ravi de faire votre connaissance.
J'hésite a lui demander son nom, mais finalement je ne le fais pas. Elle me le dira si elle le veux, je n'aime pas trop poser ce genre de question. A la place, alors que nous arrivons a proximité de son siège, je dis en rougissant de nouveau :
- Si vous voulez...je peux regarder ces égratignures, je dois avoir de quoi désinfecter dans mon sac. Après tout le sol n'est pas très propre, il vaux mieux y regarder rapidement.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Dim 22 Mai 2016 - 12:34
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Je réponds à sa question et il tourne son regard vers mes genoux. Je les regarde aussi, ils sont égratignés mais je ne sens rien, rien du tout. N’empêche que c’est gênant, ce n’est pas du tout esthétique, ça défigure mes jambes déjà si inutiles… Je fais une moue, je suppose que ça va guérir rapidement, ça a intérêt en tout cas ! Je le remercie ensuite, son aide m’a tout de même évité de ramper comme une idiote pour rejoindre mon siège ! Il me sourit et s’éclaircit la voix pour me répondre.
- Ne me remerciez pas, c'est la moindre des choses, j'aurais voulu pouvoir faire d'avantage pour vous aider.
Je penche la tête, qu’est-ce qu’il aurait pu faire de plus ? S’il était venu ramasser mon téléphone, je ne pense pas que je l’aurais remercié… J’aurais probablement pensé que j’allais réussir à le ramasser toute seule et que ce n’est pas parce que je suis « handicapée » que je ne sais pas me débrouiller. Mais bon, ma chute prouve bien le contraire et je sais que j’ai parfois besoin d’aide, encore plus pour les petites choses quotidiennes. De plus, je me suis blessée et ça gâche mes jolies jambes et mes coudes. J’aurais finalement préféré éviter cette chute. Je ne réponds donc pas à cette remarque pourtant juste sur le fait qu’il aurait dû faire plus pour m’aider. Je lui demande son prénom, je pense que c’est la moindre des choses, c’est une question basique.
- Oh désolé, je ne me suis même pas présenté avec tout ça, je suis Satoshi. Sakutaro Satoshi. Ravi de faire votre connaissance.
Il s’excuse, je ne comprendrais jamais les gens qui s’excusent quand on leur demande leur identité après un événement quelconque. Il ne me retourne pas la question, je fronce légèrement les sourcils, c’est étrange… Je hausse les épaules, s’il ne le demande pas, c’est que ça ne l’intéresse pas plus que ça. Je ne pense pas que ça sert à l’informer de mon identité dans ce cas. Je suis tout de même un peu vexée qu’il n’est pas plus intéressé que ça, je trouve ça légèrement malpoli mais tant pis. Je reste donc silencieuse et, alors que nous arrivons près de mon fauteuil, il reprend la parole.
- Si vous voulez...je peux regarder ces égratignures, je dois avoir de quoi désinfecter dans mon sac. Après tout le sol n'est pas très propre, il vaut mieux y regarder rapidement.
Je suis un peu étonnée par sa proposition, je ne m’attends pas à ce que quelques petites égratignures puissent s’infecter. Je lui souris poliment, me réjouissant qu’il me redépose sur mon siège.
-Ce serait vraiment sympa de ta part ! Note, si ça s’infecte, ce ne serait pas très grave, je ne sais déjà plus utiliser mes jambes…
Je pince les lèvres, baissant mes yeux sur mes jambes. Ca m’énerve vraiment d’être dans cet état, même si ça fait déjà un petit temps que je suis comme ça, je n’arrive toujours pas à me faire à cette idée. Je ne pourrais plus jamais marcher.
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Lun 23 Mai 2016 - 2:17
Je ne peux détourner mon regard de son visage. Étrangement je suis comme fasciné. Elle a un charme plutôt élevé au final. Je ne l'avais pas remarqué au premier abord, mais sincèrement, je pense qu'elle fait partit de la catégorie des filles que je trouve attirante. A la base, je n'ai que rarement ce genre d'avis. Pour que je trouve une fille attirante, il faut qu'elle se distingue du reste des gens, comme Aslinn qui est extrêmement drôle, plutôt jolie, gentille....enfin je lui trouve trop de qualité pour pouvoir les cités toute sans mettre plusieurs minutes. Mais ce n'est pas la question, oui, je la trouve attirante, et je me sens idiot quand je reprend mes esprits, en rougissant de nouveau. Je devrais lui demander son nom finalement. De toute façon mon but premier depuis que je suis arrivé, c’était de me faire des amis et connaissances, et il semble qu'actuellement ce soit un moment plutôt approprié. Elle me répond alors a ma dernière proposition.
-Ce serait vraiment sympa de ta part ! Note, si ça s’infecte, ce ne serait pas très grave, je ne sais déjà plus utiliser mes jambes…
Mon visage se crispe lentement, inconsciemment même. Mes yeux prennent un air un peu triste, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je suis un idiot. Elle dit ça avec un sourire, mais c'est impossible que cela soit agréable. Je n'aurais pas du en parler. Enfin, je n'en ai pas parlé moi même, mais cette histoire de blessure a amené le sujet sur la table. Je ne sais pas ce que ça fait d’être dépossédé d'un droit naturel comme ça, mais je sais ce que c'est que de vivre des moments difficiles. Et en cela, je suis triste pour elle. Ma prise de parole était vraiment maladroite, il faut que je me rattrape.
- Désolé...c’était maladroit.
Nous sommes arrivés au niveau de son fauteuil renversé. Je ne peux pas la poser par terre, cela serait inconcevable. Aussi je n'ai d'autre choix que de la redresser dans mes bras tout en décalant mon bras droit sous ses fesses, tout en faisant en sorte qu'elle puisse s'accrocher a mon cou. Alors que la première position pouvait rappeler la façon de faire d'un prince pour une princesse, c’était plus comme une enfant que je la portais a présent. Ainsi, je libère ma main gauche et avec elle, je me penche pour redresser et remettre droit son fauteuil. J'ai encore une fois rougis lorsque mon bras a frôler le dessous de son bassin, la ou il se trouve a présent pour la maintenir dans mes bras, mais j'essaye de ne pas trop le montrer, après tout de base ce n'est pas un endroit qu'un garçon doit toucher chez une jeune fille, mais ce n'est pas comme si j'avais eu le choix, j’espère qu'elle ne va pas s'en offusquer.
Une fois fait, je me penche en avant pour la déposer délicatement sur siège en lui souriant. Je fais quand même un effort pour ne pas toucher d'autre partie de son corps qu'elle ne voudrait sans doute pas vraiment partager, puis une fois qu'elle est parfaitement assise, je sors rapidement de son champ de vision pour attraper mon sac un peu plus loin. Cinq secondes et me revoilà devant elle :
- Je m'occupe de tes bras si tu veux bien.
Je fouille dans mon sac, sortant tour a tour ma ceinture de poids que je met pour mon entraînement, mon pull, une serviette, et enfin je trouve ce que je recherche. Des pansements basiques blancs, ainsi qu'un tube de crème cicatrisante qui ne quitte jamais mon sac de sport. C'est une base pour tout sportif, surtout moi qui passe mon temps a frapper contre du bois, fragilisant ma peau et l’abîmant fréquemment. Pendant que je fouillais dans mon contenant, je fais d'une voix légère :
- Je ne vous ai pas demandé votre prénom, mademoiselle.
Je ne sais toujours pas si c'est un Kohai ou un sempai, alors dans le doute, je préfère ne pas arrêter de la vouvoyer.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Ven 27 Mai 2016 - 21:36
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Mon regard se tourne vers mes jambes si inutiles suite à ma dernière réplique, je souris tout de même. Je vais devoir m’habituer de toute façon, je n’ai pas le choix. C’est de ma faute même si je ne l’avouerais jamais, je préfère mettre la faute sur le dos des autres membres de mon ancien groupe. Je n’aurais jamais dû faire ce saut, il m’a privé de ce que j’avais de plus cher… Je retiens un soupire et tourne de nouveau mon regard vers mon « sauveur ». Je remarque que son regard est triste et mes lèvres se pincent une nouvelle fois, je ne veux pas de la pitié des autres.
- Désolé...c’était maladroit.
Je secoue la tête et me contente de murmurer un petit « c’est pas grave ». Après tout, c’est moi qui ai fait une remarque sur mes jambes alors je ne trouve pas ça grave du tout. De plus, se vexer pour ça ici ne serait pas très correct pour une fille comme moi, surtout dans mon école ! Nous arrivons près de mon siège, il faut qu’il me dépose. Je me demande comment il va s’y prendre, c’est un peu délicat tout de même. Il me redresse doucement et son bras droit descend le long de mes jambes. Le rouge me monte aux joues quand il atteint le dessous de mon bassin. Je m’accroche à son cou quand je me rends compte que c’est nécessaire si je ne veux pas tomber. Je baisse la tête, mes mains autour de son cou, pour l’empêcher de voir mes joues rougies. Je ne dis rien et je le laisse simplement faire. Il me dépose sur le siège et je m’assieds tranquillement dessus et réponds au sourire qu’il me fait. Il s’éloigne quelques secondes, je me demande s’il s’en va définitivement mais il revient avec un sac.
- Je m'occupe de tes bras si tu veux bien.
Je hoche un peu la tête et le regarde fouiller son sac pendant quelques instants, sortant différents objets comme un pull et une serviette. Il sort un tube de crème et des pansements, c’est probablement ce qu’il cherchait. Je me demande pourquoi il se balade avec cela mais je me rends compte que ça sort de son sac de sport et que c’est plutôt logique. Tandis qu’il fait ses fouilles, il m’adresse une nouvelle fois la parole.
- Je ne vous ai pas demandé votre prénom, mademoiselle.
Je ne m’attends pas à ce qu’il me retourne enfin ma question et je lui fais un petit sourire satisfait. Je monte ma main droite jusqu’à mes cheveux et enroule une mèche autour de mon index à plusieurs reprises en lui répondant.
-Je m’appelle Leïla Hyuga ! J’ai 19 ans, je pense que tu peux me tutoyer !
Je lui fais un joli sourire, il me vouvoie depuis qu’il est venu m’aider et je pense qu’il peut arrêter. Je passe mes mains sur mes genoux pour enlever les pierrailles qui y sont attachées. Je suis bien contente de ne pas sentir mes jambes à ce moment-là parce que je pense que j’aurais bien mal si ce n’était pas le cas !
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Ven 27 Mai 2016 - 22:25
J'ai vu une fraction de seconde ses joues rougir, au moins autant que les miennes, avant qu'elle ne cache sa tête dans mon cou. C'est compréhensible, c’était sans doute un peu osé de faire ça. Mais au moins ça a eu le mérite de pouvoir l'aider sans lui faire mal ou quoi que ce soit. Je me demande en la déposant lentement sur son fauteuil, comment elle a pu s'infliger une blessure pareil. Au contact de son bassin, de ses jambes, j'ai pu facilement me rendre compte qu'elles étaient normalement musclés, peut être un peu plus fragile que la moyenne mais sans plus. Elles ont eu un développement normal. Ce n'est donc sans doute pas une maladie infantile ou quoi que ce soit. C'est sans doute même quelque chose de récent. Je me demande vraiment comment je serais si ce genre de chose m'arrivait. Si j'étais à sa place. Cela serait sans doute affreux. Ne plus pouvoir courir, ne plus pouvoir s’entraîner. Ne plus pouvoir ressentir les blessures, les courbatures, le développement. Les os, les muscles, tout cela disparaît, au profit d'une infirmité totale et absolue.
Je frisonne lentement. Non, ce n'est pas possible, c'est inconcevable que quelque chose comme ça m'arrive. Mais je ne dois pas faire comme si cela n’était pas quelque chose qu'il pouvait m'arriver dans la vie. Je dois être prudent. Pendant toute la durée de cette pensée, j'ai cherché de quoi désinfecter ses bras. Et j'ai trouvé, et j'ai en même temps demandé son nom. Je me demande si elle s'attendait à ce genre de question. D'ordinaire on demande le prénom en premier, ou alors on ne le fait jamais. Mais comme je suis maladroit, je fais forcément tout a l'envers. Enfin au moins je le fais, c'est mieux que rien. Je me met a genoux a ses cotés, histoire d’être a sa hauteur. Grâce a ma tenue, et donc au fait que je n'ai pas de manches, mes mouvements sont plus libres, et je peux l'aider sans etre obstruer par le tissu. Je devrais songer a mettre des choses sans manche plus souvent...non, mauvaise idée, je préfère me cacher, c'est moins visible, plus discret, mieux dans tous les aspects. Je l'entend répondre a ma question, me tirant de mes pensées.
-Je m’appelle Leïla Hyuga ! J’ai 19 ans, je pense que tu peux me tutoyer !
Je la regarde lentement enrouler sa mèche de cheveux autour de son doigt. J'ai l'impression que la situation l'amuse un peu. Enfin peux être pas en fait, c'est juste une impression. Mais cette façon d'utiliser son doigt, j'ai l'impression qu'elle le fait avec un objectif bien précis. Je tire un peu sur mon col en rougissant de nouveau. Que je hais rougir, c'est tellement....stupide. Elle me dit que je peux la tutoyer. Elle a donc dix neuf ans. Comme moi, ce n'est donc ni un sempai, ni un kohai. Au moins ça règle pas mal les soucis lié a ça. Mais l'information la plus importante que j'ai tiré de cet échange, c'est son nom et son prénom. Leïla Hyuga. Hyuga, c'est marrant, ça me rappel une ancienne famille Japonaise plutôt célèbre. Mais je ne parviens pas a mettre le doigt sur de plus amples informations. C'est peut être une descendante d'une grande famille, ou pas, de toute façon cela ne change strictement rien a la situation actuelle. Je tente de faire disparaître le sang de mes joues sans grand succès en lui souriant de nouveau et en répondant:
- Et bien, enchanté de te rencontrer alors, Leïla-chan.
Quand j'y pense, il me semble que ce suffixe ne se dit pas a quelqu'un que l'on connaît a peine, mais je le rajoute souvent sans même y penser. C'est plutôt flatteur après tout, je doute qu'elle m'en tienne rigueur. Suite a sa réponse, je passe délicatement la main sous son bras, longeant la peau depuis son poignet jusqu'au coude, le dépassant en faisant bien attention a ne pas passer ma main sur sa blessure, histoire de ne pas lui faire d'avantage mal. Puis je soulève légèrement afin de bien voir la zone en question.
- Je suis désolé ça va peux être être un peu froid.
De mon autre main, je prend un peu de crème dans le pot que j'ai ouverts préalablement, puis avec douceur et plutôt une bonne expertise, après tout j'ai l'habitude des massages et de l'utilisation de crèmes et pansements en tout genre, je pose lentement la mixture a l'endroit ou son bras et rouge légèrement cramoisi par le sang a peine sortant. Je laisse ma main contre sa peau ainsi sans bouger pendant une vingtaine de secondes, histoire qu'elle s’accoutume a la différence de température entre sa peau et la crème. Suite a cette attente, je passe lentement la crème sur et autour de la blessure pendant plusieurs dizaines de secondes, tout en m'excusant intérieurement pour la douleur provoqué. Une fois fait, je prend un pansement que j'applique avec délicatesse sur son coude, et enfin, j'ai fini son premier bras.
- Voila désolé c’était sans doute un peu douloureux, tu veux que je fasse l'autre bras ?
Je regarde autour de nous, il n'y a plus personne maintenant, je pense même que l'heure de fermeture approche. Je vais encore me prendre un savon par le concierge.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Sam 28 Mai 2016 - 17:35
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Je me présente suite à sa question, enroulant par la même occasion une mèche autour de mon index. C’est un tic, quelque soit mon humeur, je le fais. Je suis de nouveau assise sur mon fauteuil, je suis plus à l’aise dessus et je suis soulagée d’avoir quitté la position embarrassante dans laquelle je me trouvais un peu plus tôt. Il rougit et tire un peu sur son col, je me demande s’il est mal à l’aise, je ne vois pas trop pourquoi il le serait mais bon.
Je passe mes mains sur mes genoux, arrêtant de jouer avec ma mèche de cheveux. Je retire donc les pierrailles légèrement incrustées dans mes jambes sans que cela me fasse ne serait-ce qu’une légère douleur. Mes coudes au contraire me lancent un peu et je retiens difficilement une grimace. Je regarde mes jambes tandis qu’il trouve ce qu’il cherchait. Inutiles, ce n’est pas la première fois que je le pense et ce n’est pas non plus la dernière, je le pense souvent, tout le temps même. J’ai de nombreuses fois essayé de les faire bouger sans avoir à les toucher. Je me suis concentrée, tentant de faire sur mes jambes ce que je sais faire sur mes bras. Ca a été un échec, plus cuisant à chaque essai. Ca peut paraître stupide de s’acharner comme ça sur quelque chose qui est de toute façon impossible mais vous n’êtes pas à ma place. Vous ne pouvez pas comprendre. Je suis privée de ce qui me permettait de danser, marcher, courir, j’aurais limite préféré naître sans pouvoir faire tout ça. Maintenant, je sais quel sentiment c’est de pouvoir faire cela et à quel point c’est dur d’en être privé.
- Et bien, enchanté de te rencontrer alors, Leïla-chan.
Je lui souris, il m’appelle déjà Leïla-chan, j’utilise tout le temps ce suffixe même avec les personnes que je ne connais pas bien, elles me connaissent de toute façon donc j’ai le droit. C’est comme ça quand on est populaire ! Je suis un peu étonnée qu’il utilise ce suffixe avec moi, moi qui avais l’impression qu’il était mal à l’aise il y a un instant, peut-être me suis-je trompée ?
-C’est un plaisir de faire ta connaissance Satoshi-kun ! Et encore merci pour ton aide !
Je m’incline un peu en avant en prononçant cette dernière phrase, qu’est-ce que je déteste remercier les gens ! Je lui fais cependant un petit sourire plein de gratitude, j’ai appris à jouer un rôle, je le joue tellement bien qu’on pourrait le croire vrai. J’ai à peine répondu qu’il passe une main le long de mon bras, prenant le soin de ne pas frôler ma blessure. Il le soulève ensuite, histoire de mieux voir celle-ci, je le laisse faire, appréhendant déjà la douleur à venir.
- Je suis désolé ça va peut-être être un peu froid.
Je lui souris, reconnaissante qu’il me prévienne, et mordille légèrement ma lèvre inférieure en le regardant prendre un peu de crème avec sa main libre. Il pose ensuite la pommade sur ma blessure, c’est froid et ça pique. Mes coudes saignaient un peu et ça augmente la douleur. Je garde mes yeux fixés sur sa main collée contre mon coude, les secondes semblent s’éterniser et je ne sais pas ce qu’il attend pour retirer sa main, la douleur n’est pas insoutenable donc ça va. La crème paraît déjà moins froide et il bouge un peu sa main. Je m’attends à ce qu’il la retire totalement mais ce n’est pas ce qu’il fait. Il commence à masser ma blessure et la douleur est plus fulgurante. Je détourne mon regard en tournant la tête pour ne plus le voir. Je mordille ma lèvre plus fort et m’arrête juste avant de me blesser un autre endroit. Je ferme mes yeux et essaye d’oublier la douleur. Il retire sa main après plusieurs secondes qui s’apparentaient à des heures et je sens quelque chose se coller contre ma blessure. J’ouvre les yeux et jette un coup d’œil au pansement qui est maintenant placé sur ma peau. J’ai un peu moins mal qu’il y a un instant mais il reste le deuxième bras…
- Voila désolé c’était sans doute un peu douloureux, tu veux que je fasse l'autre bras ?
Un peu douloureux, h-hum… Juste à peine ! Je retiens un soupire et lui fais un petit sourire légèrement désespéré avant de lui tendre mon deuxième bras.
-Puisqu’il le faut… Je suppose que c’est mieux de toute façon…
Je lui souris, appréhendant la douleur que je vais devoir subir une deuxième fois, je jette un coup d’œil à mes genoux. J’ai retiré une pierre un peu trop vite toute à l’heure et je vois une goutte de sang faire son apparition sur mon genou droit. Je le regarde rapidement, je suppose qu’il n’a pas vu, en tout cas j’espère. Je ne suis pas vraiment inquiète de l’infection que ça pourrait causer mais plutôt de la cicatrice affreuse qui pourrait défigurer mes jambes plus qu’elles ne le sont déjà. J’aimerais croiser mes jambes pour qu’il ne voit pas cette petite blessure mais c’est impossible… Mon bras tendu vers lui, j’attends qu’il me soigne sans être plus pressée que ça.
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Dim 29 Mai 2016 - 10:53
Elle me dit que c'est un plaisir de faire ma connaissance. Rien que cela déjà je n'en suis pas vraiment convaincu. Après tout, notre rencontre tient sur le fait qu'elle se soit cassé la figure contre le sol, violemment et sans prévenir, sans aucune chance de pouvoir l'éviter, s'égratignant douloureusement les bras et les jambes. Non, vraiment, j'ai des doutes quand au plaisir de faire ma connaissance. Bon je lui ai permis de se remettre sur sa chaise sans plus de difficulté, et je soigne même sa blessure. C'est plutôt pas mal en fait. Bon après, vu ce que j'ai touché, par sur qu'elle m'ait a la bonne. Toucher les fesses d'une fille lors d'une première rencontre, n'est souvent pas la meilleure chose à faire pour qu'elle vous apprécie. Enfin peux être qu'il y en a qui aime, cette façon d’être stimulé, mais dans ce cas précis, j'en doute. Je suppose qu'elle aurait préféré jamais me rencontrer, jamais tomber, rentrer chez elle sans d'avantage de problèmes, au lieu que je lui accentue la douleur de ses coudes.
C'est dans sa façon de s'incliner devant moi, et surtout de me remercier qui me donne cette impression de manière forcé. Elle le fait par politesse, pas par envie, et je ne peux pas lui reprocher, bien que cela me peine un peu qu'elle se sente obligé de faire ça avec moi. Je ne suis pas vraiment du genre a faire des manières. Hum, si peux être, j'ai l'habitude d'avoir des principes que je pense rationnels et qui gouverne ma vie. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai le besoin d’être remercié pour avoir fait une action que je défini comme normal. Une jeune fille a besoin d'aide, qui plus est handicapé, ça serait la pire des hontes que de la laisser dans ses tracas. Je secoue la main devant mon visage d'une façon plutôt évasive, pour montrer que cela n'est pas nécessaire :
- Tu n'as vraiment pas besoin de me remercier, c'est normal de s'entraider dans la vie non ?
J'allais dire qu'elle ferait sans doute la même chose pour moi, mais maintenant que je réfléchis deux secondes, je suppose que non, elle ne me portera pas pour me faire m’asseoir dans une chaise roulante. En y pensant, je souris, en me disant que j'aurais pu augmenter ma gêne si j'avais ouvert la bouche pour dire quelque chose de ce genre la. Le style de phrase bien stupide qui glace des situations. Le genre de mots qui te donnent envie de rentrer six pieds sous terre. Avec le tissu de mon tee shirt que je portais dans la journée, qui se trouve dans mon sac, j’essuie la légère trace sanguinolente qui strie le bras dont je viens de m'occuper. Je fais bien attention de ne pas relancer la douleur, histoire de ne pas en rajouter. C'est le genre de blessure petite et bénigne, qui te pique de longues minutes histoire de te rappeler que tu n'es qu'un simple être humain, et que la voulu la nature, la plus petite des égratignures peux vous faire souffrir. Je lui parle donc de son second bras, et elle me dit qu'elle est d'accord pour que je m'en charge de la même façon. Je passe cette fois mon tee-shirt en premier histoire de ne pas laisser de sang séché sous le pansement qui va arriver ensuite. Mon vêtement est maintenant bariolé de sang, moi qui voulait ne pas salir trop vite mes vêtements, c'est raté. Mais c'est pour la bonne cause. Je ne le regrette pas le moins du monde.
- N'hésite pas a me dire si tu as mal, vraiment.
Une fois la blessure nettoyé sommairement, il faudra sans doute qu'elle les passes à l'eau pour finir de désinfecter, je passe la même pommade que précédemment, de la même manière, d'une façon encore plus douce que précédemment, histoire de lui infliger le moins de tourment possible. Je masse son coude une bonne minute cette fois, et pas que quelques secondes comme précédemment, histoire de la soulager. Puis je prend de nouveau un pansement et que j'applique sur sa chair meurtrit. Une fois fait, je redresse mon regard pour le planter dans le sien, en souriant toujours :
- Et voilà, c'est fini, j’espère que ce n’était pas trop douloureux, et si c'est le cas, je m'en excuse.
Je ne pouvais pas vraiment faire mieux a cet instant précis. Je pense même que quelqu'un d'autre de non habitué l'aurait vraiment fait souffrir d'avantage. Mais je ne suis pas en position de me vanter, rester humble est toujours la meilleure approche, en tout circonstance. Je range rapidement tout ce que j'ai sortis de mon sac, finissant par mon tee shirt bariolé de sang maintenant séché. Puis je me relève en m’étirant avant de faire :
- Je peux t'aider pour autre chose ? Avec tes bras endolorit tu auras sans doute mal en te déplaçant, je peux t'emmener quelque part a la place si tu le souhaites.
Je ne dis rien d'autre, mais mon visage exprime la sincérité dans ce que je propose. Je ne fais pas ça forcé, je le fais parce que cela me fait plaisir. J'aime bien sa compagnie après tout, je la trouve plutôt gentille.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Lun 27 Juin 2016 - 12:45
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Je le remercie, un peu contre mon gré mais la politesse est quelque chose qui compte beaucoup pour moi et il m’a quand même aidée… Je lui souris un peu en m’inclinant légèrement en signe de remerciement. Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive, je suis déjà tombée de mon fauteuil à plusieurs reprises et pas toujours dans une cour déserte. La dernière fois que cela m’était arrivée, j’étais dans une rue commerçante en compagnie de deux imbéciles qui n’ont réussi qu’à me traîner lamentablement jusqu’à mon trône. J’aurais donc pu tomber sur pire aujourd’hui, ce jeune homme aurait pu se moquer de moi ou ne pas venir m’aider, à part le fait qu’il a touché une partie intime de mon corps, il n’a rien fait de mal.
Il passe sa main devant son visage en disant que c’est normal de s’entraider dans la vie, je souris et hoche la tête. Il ne se moque pas de moi, ça m’étonne un peu parce que même mes amies avaient ris quand j’étais tombée… Après tout, je suis lamentable, même pas capable de rester assise correctement ! J’aurais limite pu comprendre qu’il rit de moi mais il ne l’a pas fait. Je le regarde longuement avec mes grands yeux violets et je le regarde commencer à soigner mon premier bras. Une grimace de douleur traverse mes traits et je détourne le regard. J’ai parlé un peu trop vite en pensant qu’il n’a rien fait de mal, je sais que c’est pour mon bien mais qu’est-ce que c’est douloureux tout de même ! Je lui tends ensuite mon deuxième bras, appréhendant un peu la douleur à venir. Il me dit que je peux le prévenir si j’ai trop mal, je ne le ferais pas, je n’aime pas vraiment me plaindre, j’ai trop de fierté pour cela. Je le regarde recommencer ce qu’il a fait à mon autre bras mais un peu plus doucement, ça pique… J’ai la vague impression qu’il prend plus de temps, c’est du sadisme ! Je serre les dents et regarde droit devant moi, essayant de me concentrer sur autre chose pour faire disparaître la douleur. Il prend un autre pansement et je détache mon regard de l’horizon pour le regarder à nouveau, il applique doucement le pansement sur mou coude et relève la tête pour me regarder et me sourire. Je secoue la tête et lui souris d’un air rassurant.
-Ca a un peu piqué mais j’ai moins mal maintenant ! Ne t’excuse pas, c’est gentil de m’avoir aidée
J’aurais préféré lui dire que j’ai vraiment eu mal mais ma réputation en dépend alors je dois rester forte. C’est parfois insupportable de devoir rester derrière une couverture de fille parfaite, j’ai des défauts comme tout le monde mais je n’ai pas le droit de les montrer. Ce n’est pas facile tous les jours, je me plaindrais à la seule personne qui me connait réellement : ma servante. Je connais beaucoup de monde mais personne ne me connait vraiment, c’est la dure réalité de la popularité… Arrête de te plaindre Leïla ! Je secoue un peu la tête et le regarde terminer de ranger ses affaires dans son sac, dont un vêtement tâché de sang. C’est de ma faute s’il a sali ses affaires, je me sens un peu coupable, il a un t-shirt avec mon sang dessus, c’est gênant. Je l’observe se redresser et s’étirer un peu, je lui souris et alors que je m’apprête à le remercier une nouvelle fois, il reprend la parole, me devançant. Je le dévisage un peu suite à sa proposition, ça me dérange un peu de me faire pousser par quelqu’un, j’ai toujours préféré être indépendante. Sa proposition n’est pourtant pas de mauvaise intention, je vois de la sincérité dans ses yeux. C’est une excellente occasion de faire plus ample connaissance… Juste pour agrandir mon cercle d’amis bien sûr ! Je lui fais un joli sourire, continuant de tourner une mèche de cheveux autour de mon index.
-Oh et bien… Je devais rentrer chez moi mais si tu veux, on peut aller boire quelque chose, il y a un café juste à côté de l’école !
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Sam 2 Juil 2016 - 2:52
J'ai eu de nombreux moment de gêne depuis ma naissance. Mais également de moquerie, de passage fatiguant ou l'on se moquait de moi pour une ânerie, a cause de mes cheveux, le plus souvent. J'avais d'ailleurs pensé a me faire une couleur un jour, histoire d’arrêter d’être le vilain petit canard au milieu de la horde de nouveaux nés Japonais, aussi bruns qu'identiques, tous. Mais ce que j'avais fais, aujourd'hui, était sans doute dans le top dix des moments les plus gênant de ma vie. Mais c'est une gêne agréable. Le genre de moment qui vous font dire que vous n’êtes pas si méchant. Que vous êtes capable de faire des bonnes actions, d’être quelqu'un de bon, de généreux, d'utile pour la société.
Aider une personne a mobilité réduite était sans doute loin de l'idée que je me faisais de ma journée, mais j'avais finis la, a porter cette jeune fille jusqu'à son outil de locomotion, toujours certaine partie de son corps que je me serais bien gardé d'imaginer en me levant ce matin. Mais c'est comme ça. De toute façon, je n'aurais jamais pu la laisser tomber, assise dans la poussière, en pleine nuit, seule. J'aurais culpabilisé toute la soirée. Sans doute même plusieurs jours. Je n'ai pas était élevé comme ça voyons.
L'avantage c'est qu'elle semble plutôt contente que je sois la. Dans un sens c'est compréhensible, cela ne devait pas être une situation très agréable, et recevoir du soutient est sans doute une bonne chose, mais en même temps, je n'ai peut etre pas tout fait comme j'aurais du, surtout en présence d'une jeune fille. Je n'allais pas perdre du temps a lui demander si elle m'autorisait a l'aider, mais de l'énervement de sa part aurait presque était compréhensible .
J'avais entendu quelque part que les personnes dans la même situation qu'elle n'aimaient pas être aidés, qu'ils voulaient être considéré comme n'importe qui, normaux. C'est tout a leur honneur, et je les respecte pour cela, mais il en reste qu'ils ne peuvent pas faire la même chose que tout le monde, ce n'est pas une honte d’être aidé.
Elle me remercie même de l'avoir aidé. C'est rien du tout, je l'ai juste porté sur une dizaine de mètres et je l'ai aidé a soigner ses bras. Cela ne m'a prit que quelques instants, ça n'a en rien modifié ma vie, et je suis aussi content de l'avoir fait. Mais ses paroles me réchauffent légèrement le cœur. Elle ne m'en veux pas du tout, au contraire. Je me sens soulagé. Elle ajoute néanmoins que cela lui a était légèrement douloureux. Je ne comprend pas tout de suite si elle parle de la chute ou du produit pour désinfecter. Mais bien sur qu'elle parle de ce dernier, idiot, réveil toi. Je me passe la main derrière la tête d'un air gêné en répondant :
- Je suis vraiment désolé que cela t'ai étais douloureux, vraiment. Et ne me remercie pas, c'est normal, je l'ai fais avec plaisir.
J'incline la tête devant elle afin d'appuyer mes paroles, avant de me retourner vers mon sac pour ranger toute les affaires que j'ai sortis plus tôt, aussi bien pour la soigner que ce qui se trouvait par dessus, éparpillé un peu partout sur le sol, désormais. Une fois que j'ai tous remisé dans le contenant en cuir, je me retourne vers elle, me redressant. Je suis un peu gêne de la regarder de cette hauteur, d'une façon aussi impérieuse. J'ai le sentiment d’être trop au déçu d'elle, rendant encore plus gênante la situation. Je fais donc un pas en arrière, m’apprêtant a ouvrir la bouche pour reprendre la parole.
Mais elle me prend de vitesse, toujours en tournant son doigt autour d'une mèche de cheveux d'un air songeur, m’hypnotisant presque. J'allais lui demander si elle devait rentrer, et si je pouvais l'y aider, bien qu'en y pensant, ça serait peut être déplacer. Mais elle me confirme le besoin qu'elle avait de rentrer chez elle, balayé par son envie d'aller boire un verre. Proposition intéressante, je n'ai de toute façon rien a faire, et n'étant pas vraiment habitué a sortir a cette heure tardive, je me dis que ça pourrait être l'occasion de découvrir de nouvelles choses.
- Et bien, oui ca peux etre sympathique, si tu es sur de toi, je ne veux pas m'imposer, loin de la. Laisses moi juste une seconde néanmoins.
J'attrape mon sac que j'ouvre. Je n'ai pas de vêtements de rechange, je suis toujours dans ma tenue de combat. Mais je peux au moins de me décharger de mes poids. Les dix kilogrammes commencent a être pesant au niveau de mon bassin. J'attrape celle de cinq kilo qui se trouve dans mon sac, et je recule un peu pour être a peine plus camouflé par l'obscurité. Pas sur que cela ne change quoi que ce soit mais je ne peux de toute façon pas faire autrement.
Je détache le lacet qui retient mon haut contre ma peau, le laissant tomber, dévoilant mon torse, caressé par le vent frais, me faisant frissonner. Je détache la ceinture autour de mon bassin, pour la remplacer par la nouvelle. Je revis a demi, allégé par la moitié du poids qui m’alourdissait. Puis je rattache mon haut, avant de me rapprocher de la jeune fille et de mon sac. Je range la ceinture, puis je tire sur la fermeture éclair avant de me redresser et de dire :
- Je suis prêt, tu veux aller quelque part en particulier ?
Je lui souris. Il m'aurait juste fallu me mettre derrière elle pour ne pas qu'elle me voit, et je rougis en pensant a ma stupidité. Mais il est trop tard pour y penser.
Leïla Hyuga ♣ Université - 1ère année
Age : 28 Adresse : Appartement 05 aux Golden Floors du quartier Hebi 48
Sujet: Re: Need some help [Pv Sakutaro Satoshi] Lun 11 Juil 2016 - 22:09
Our greatest glory is not in never falling, but in rising every time we fall.
Je regarde le jeune homme un long moment, je suis assez étonnée : pourquoi ne se moque-t-il pas de moi ? C’est le premier qui ne rit pas, le premier qui a l’air de m’aider sincèrement, le premier qui s’inquiète de la douleur que je ressens… Hum, je suppose qu’il y a des gens comme ça mais que c’est juste très rare, j’ai de la chance d’être tombée sur quelqu’un comme lui aujourd’hui. On dit que les gens comme moi n’aiment pas être aidé, ce n’est pas tout à fait faux… Il y a des moments où je veux réussir à faire des choses normales seul mais quand je tombe, une aide n’est jamais de refus. En réalité, ce serait très impoli de rouspéter alors que quelqu’un m’offre son aide même si c’est en se moquant un peu.
Je me détends un peu, j’ai tendance à être toujours sur les nerfs en compagnie d’autres élèves de peur qu’ils découvrent qui je suis vraiment. Je lui réponds que je n’ai pas eu trop mal, juste un peu, alors que la douleur avait été fulgurante pendant de longues minutes. Je le remercie à nouveau et ça réponse ne m’étonne pas du tout, il reste gentil et s’excuse même de m’avoir soigné, je souris un peu amusée. Il se retourne et range son sac qu’il a presque vidé pour me soigner. J’en profite pour regarder mes coudes, les pansements cachent parfaitement les plaies et j’ai moins mal qu’avant même si j’ai dû passer par la douloureuse pommade. Je me penche légèrement en avant et regarde mes genoux toujours rougis. Je passe mes mains dessus pour faire partir les dernières petites pierres incrustées dedans. Il se redresse et me fait de nouveau face, j’ai l’impression qu’il est beaucoup plus grand que quand j’étais dans ses bras ou qu’il était accroupis. Il fait un pas en arrière comme s’il ne voulait pas être trop près de moi et ça me remet un peu mal à l’aise, je me suis peut-être mal comportée à un moment. J’ai une idée qui me vient d’un coup et je la lui propose en ayant l’impression de le devancer. Il accepte ma proposition plutôt poliment mais me demande d’attendre un peu.
J’hoche la tête, je suis plutôt contente qu’il ait accepté mon invitation, ça fait longtemps que je ne suis pas sortie avant de rentrer chez moi ! J’ai déjà une petite de l’endroit où nous pourrions aller même si je ne sais pas trop s’il plaira au jeune homme qui m’a aidé… Il recule un peu et je me demande ce qu’il fait et je lève les yeux pour le regarder sans comprendre. J’écarquille les yeux quand je vois qu’il se déshabille et détourne rapidement le regard. Je ne vois pas pourquoi il reste devant, il pourrait simplement se placer derrière moi pour que je ne le vois pas. Il a beau s’être éloigné, je le vois encore assez bien. J’essaye de regarder le moins possible, mes joues se teintant de rouge, il change quelque chose avant de remettre son haut. Du peu que j’ai pu voir (j’ai vite détourné le regard), il a un beau torse… Je rougis à ce que je viens de penser et secoue un peu la tête avant de lui sourire quand il se tourne vers moi.
-Hum, je connais une sorte de café plutôt pas mal près d’ici, on peut aller là-bas si tu veux bien !
Je sens que mes joues sont chaudes donc sûrement encore rouges et je joue nerveusement avec ma mèche de cheveux, je ne m’attendais pas à cela, d’où ma réaction. Je range mon portable dans mon sac puis relève la tête vers lui, souriante.