₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM

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MessageSujet: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyJeu 25 Fév 2010 - 23:18

    [Oneshot]

    [Ou comment justifier rp-ment parlant l'absence d'Elyott au bal ♥
    Lyo : tout ça parce que t'avais la flemme d'y aller
    Bah oui ^_^
    Lyo : c'pas comme si t'avais genre 6 rps à faire
    Bah si ^_^...]


    Le blondinet prit appui sur son bras, s’en aida pour se redresser sur le flanc, pencha la tête et…vomit dans la bassine au pied de son lit.
    Chaque haut le cœur, chaque spasme semblait lui ôter toute forme d’énergie, il retombait irrémédiablement avec mollesse sur son matelas. De petites larmes perlaient au coin de ses yeux suite aux contractions violentes de son estomac.

    Voilà la raison pour laquelle Elyott Lloyden n’était pas au bal de la St Valentin ce soir là : parce qu’il était malade.
    Et comment savait-il qu’il serait malade AVANT le bal, de sorte qu’il ne s’y était pas inscrit, me direz vous. Pour la bonne et simple raison que Lyo est un malade volontaire.

    Remontant quelques jours en arrière.
    Début février. Février ? Date butoir de la « relation » Elyott/Lun. Date où Elyott devait rendre son jugement, aussi, accessoirement
    .
    Dans la tête d’Elyott –tête avec la facheuse tendance de tout simplifier- cette « période d’essai » était tout ce qu’il y avait de plus génial et arrangeant, et rendre un verdict en février n’était pas un problème en soi. C’était ainsi qu’il avait pensé, du moins, en octobre. De un, parce que février, ça lui paraissait très loin, et qu’Elyott ne savait raisonner que sur le court terme. Lyot avait dû être un poisson rouge dans une autre vie.
    Et de deux, parce que de toute façon, il le savait, en février, il serait fixé : soit il serait fou amoureux de Lun, soit il ne le serait pas. C’était on ne peut plus basique, simple. Enfantin.

    Ou pas.

    Le petit ennui qui était survenu entre-temps (c'est-à-dire, pile le 1er février), c’était qu’Elyott n’était pas fixé DU TOUT. Enfin si. Là, présentement, il était fixé au lit parce que dés qu’il se levait il vomissait… Mais concernant Lun, c’était le black out.
    D’un côté, Elyott n’étant jamais tombé amoureux de sa vie, il ne pouvait pas vraiment savoir s’il était amoureux ou non… Mais c’était trop demander à la pomme que de raisonner ainsi. Tout ce qu’il savait, c’était qu’un jour ou l’autre, Lun lui demanderait de clarifier la situation, et que lui, non seulement il n’en avait pas la moindre envie, mais en plus il était incapable de le faire.

    Ce qui expliquait d’ailleurs pourquoi il avait évité son colocataire –et accessoirement, copain- pendant 14 jours. On serait en droit de se demander comment, dans une Académie ma foi…pas grande. En fait, c’était plutôt facile. Lun était sans cesse occupé, sans cesse entouré –un populaire par définition en fait- et en général, c’était Elyott qui devait manœuvrer pour se retrouver seul –ou pas seul- avec lui. Il lui avait donc suffi… de ne pas manœuvrer. De mener sa vie comme si de rien n’était –tout en étant hanté par le dilemme qui lui monopolisait la cervelle, certes.

    De la sorte, après 2 semaines d’efforts intenses d’esquive –pour une fois qu’Elyott réussissait à faire quelque chose- il était juste HORS DE QUESTION qu’il tombe malencontreusement sur Lun à la fête –même si en théorie une fête n’était pas le meilleur endroit pour des éclaircissements de situation. Qu’importe, Elyott se savait capable de tout –même d’inventer des bateaux- lorsqu’il avait un peu bu, alors c’était non. Ce n’était que repousser l’échéance, bien sur, mais Elyott était un couard, alors ça lui convenait très bien pour le moment.

    Le plan ne s’arrêtait, en vérité, pas tout à fait là. Dans son idée, il se disait que Lun allant au bal –car il y allait, c’était certain, même sans l’avoir consulté Lyo pouvait le deviner- peut être qu’il tomberait fou amoureux de sa cavalière, ou de quelqu’un d’autre au bal d’ailleurs -c’était bien ça la magie de la St Valentin, non ?-, et qu’il l’enverrait donc bouler lui-même. Pas qu’Elyott ait envie spécialement que Lun l’envoie bouler –s’il savait ce qu’il voulait, ça serait trop simple voyons- mais il ne voulait pas avoir à tirer les choses au clair lui-même. Lâche, nous l’avions bien dit. Ou à défaut, peut être qu’il s’adonnerait à ses mauvaises habitudes –de s’envoyer en l’air avec n’importe qui, se demanderait du coup ce qu’il pouvait bien foutre avec Elyott –quoique ça il ne devait pas avoir attendu la contribution de la pomme pour le faire- et –même final- prendrait les choses en main.

    Bref, Elyott ne pouvait pas avoir à réfléchir. Il avait déjà tenté, ça n’avait rien donné. Il avait joué au jeu des questions/réponses. Un genre de test mental qui est sensé vous révéler ce que vous ne savez pas sur vous. Ca n’avait pas été très concluant à vrai dire.

    Est-ce qu’il aimait bien être avec Lun ? Oui, mais pas besoin d’être amoureux pour ça
    Est-ce qu’il tenait à Lun ? Bien évidemment, mais on tient aussi à ses amis.
    Est-ce qu’il n’aimerait pas le voir coucher avec quelqu’un d’autre ? Bien sur, mais ça c’était du bon sens logique : ça n’était pas bon pour lui de se comporter ainsi –en gigolo. Enfin, du point de vue de la pomme, ça s’entendait.
    Est-ce qu’il voulait que leur jeu de rôle à la gomme s’arrête ? Non. Mais ça c’était parce que…. Parce que quoi d’ailleurs ? Parce qu’il sentait que si ça s’arrêtait il y aurait peut être un froid. Si ça se trouve, Lun l’éviterait. Malgré lui ou non.

    Bref.

    Restait le principal : la stratégie d’Elyott. Le garçon s’était dit qu’être malade le dispenserait d’aller à ce fameux bal –qui veut d’un porteur de microbes pour cavalier ? Personne, assurément. Après avoir échoué à passer 1 semaine en minishort, trempé, à se promener la nuit pour attraper la mort, il avait opté pour la traditionnelle mais efficace indigestion, et s’était donc enfilé deux paquets de bonbons à s’en donner une appendicite –sauf qu’il l’avait déjà eu une fois celle là. Le jour-même, il avait eu des crampes d’estomac innommables (on avait du le porter dans la chambre), suivies d’une charmante série de vomissements. On lui avait conseillé de se reposer, et de voir plus tard s’il pourrait s’inscrire au bal.

    Quelques jours plus tards, 1 jour et demi avant le bal, Elyott avait croisé des amis à lui qui, tout sourire, lui avaient fait remarquer que « il avait meilleur mine, qu’il se portait même comme un charme et qu’il pourrait probablement demander à s’inscrire au bal à la dernière minute ». DAMNED. Son plan tombait à l’eau. Désespéré, le garçon s’était procuré in extremis deux autres boites de bonbons, bien décidé à définitivement s’achever. Lorsque, 2 heures plus tard, les deux garçons le recroisèrent, mi blanc comme un cachet d’aspirine, mi vert comme un fromage moisi, ils lui conseillèrent de retourner se coucher, et tant pis pour le bal, il y en aurait d’autres. Mission accomplie.

    Allongé sur le lit, Lyo cligna plusieurs fois des yeux, faisant le deuil de son déchet de corps. Il jeta un œil au portable dans sa main. Unique message de la journée : Chomei. Ca n’avait rien d’étonnant venant de son meilleur ami –et ex-copain accessoirement. Il lui souhaitait une bonne St Valentin et lui énonçait le programme de la sienne. Chanceux, va, songea Elyott, baillant pour ôter la sensation pâteuse dans sa bouche.
    Il chercha des yeux la bouteille d’eau sensée venir lui ôter cet HORRIBLE goût dans sa bouche. Elle était là ! Hop, petit surélèvement, allongement de bras pour attraper l’objet. Mauvaise idée, un violent haut le cœur le plaqua sur le lit alors qu’il contractait tous ses muscles pour calmer la nausée.

    Elyott retomba sur le dos, les bras écartés en croix, inspirant lentement et bruyamment. Il se concentrait pour forcer son ventre à ne pas se soulever. Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer.
    Il tendit son bras pour attraper son portable sur la table de nuit et le placer en face de ses yeux. Il appuya avec l’index sur un bouton pour que l’écran s’allume et diffuse l’heure. A cette heure-ci, la plupart des âmes vivantes de Keimoo devaient être au bal à danser, boire, manger, s’embrasser et le reste, à part peut êtres les misanthropes, les agoraphobes….et lui.

    Long soupir. Relâchement de diaphragme.

    « Joyeuse St Valentin El…. »

    Trop tard. Son estomac fit un bond du fin fond de ses entrailles jusqu’au bord de ses lèvres, obligeant le pauvre garçon à plonger sur le côté pour se déverser dans la fameuse bassine.

    Alors que son ventre se vidait de sa bile –puisqu’il n’y avait rien d’autre à déverser-, le garçon fronça les sourcils d’énervement, se traitant de toutes les insultes qui lui passaient par la tête, en anglais, puis en japonais.

    Aujourd’hui, jour de la St Valentin, je suis cloué au lit à cracher mes tripes pendant que mes amis font la fête. VDM


Dernière édition par Elyott Lloyden le Sam 19 Juin 2010 - 20:44, édité 1 fois
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Keio Dupreil

Keio Dupreil


Cancer Chien Age : 29
Adresse : Faire plaisir aux autres
Compteur 75
Multicompte(s) : A supprimer en Septembre 2015 sans retour de sa part

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyDim 7 Mar 2010 - 19:27

Keio au pays des merveilles…

Spoiler:
Tiens, c’était étrange ça. Il y avait comme des petites traces au sol, toutes petites. Bizarre, quand on pense que Keio se trouvait dans une école. Elle s’arrêta et se mit accroupi pour observer les empreintes de plus près. Hmmm, oui, ça ressemblait pas mal aux traces que laissaient les lapins. Habituellement, on pouvait suivre des traces qu’à l’extérieur, dans l’habitat naturel de ces petits rongeurs, mais ce soir, la jeune femme les voyait bel et bien sur le plancher, parfois sur les murs. Bah oui, ça saute un lapin, avec leurs grandes pattes arrières. Il devait être pressé le petit pour être passé par ici. Soit ça, ou le fait d’être frustré de ne pas avoir été invité au bal. Faut le comprendre, le pauvre, lui aussi a envie de se déguiser et aller danser. C’est pas à tous les jours qu’un lapin a l’occasion de se costumer pour aller à un bal.
-‘’En Apothicaire pourquoi pas?’’
Et elle se mit à rigoler toute seule, comme une dingue en imaginant le lapin porter ce costume, sans oublier les lunettes sur le bout du nez, bien rondes, avec une petite chaîne pour ne pas qu’il les perde. Bon, assez rigolé, où se trouvaient les dortoirs des garçons déjà?! Facile, juste à suivre les traces. Si ces dernières ne menaient pas à la chambre de Lun, ou cela mènerait-elle la femme en rouge?? Haussant les épaules, Keio décida tout de même de suivre les traces, ayant déjà quitté le bâtiment où se trouvait la fête. Seul vestige de son passage là, elle avait laissé tomber son masque, à la demande du gentil lapin, sur la dernière marche avant de passer les grandes portes.

En plein centre-ville, les gens étaient habitués de voir passer des gens étranges, mais celle-là, elle retenait l’attention.
-‘’Hey, où tu crois aller la belle? ‘’
-‘’Elle a l’air tellement perdue, laisse tomber Mike!’’ *petit rire*
-Mais elle est canon, t’as vu son dos?!? Imagine le reste…
Grand sourire tandis que le brun se décolle du mur où il était adossé, pour suivre la pauvre égarée qui ne se rend compte de rien. Trop perdue dans son délire. C'était très facile de suivre une proie de nos jours. Un peu trop facile. Lorsque l'académie se fit voir, il décida se la relâcher un peu. Elle finirait bien par revenir, et là il serait là, à l'attendre bien au chaud...

-----------------------------------
Arrivée aux portes de l’académie, Keio escalada facilement la clôture. Difficile me direz-vous avec une telle robe de soirée. Pas quand on était débrouillarde et qu’il suffisait de déchirer le bas pour être plus à l’aise. Et puis, le lapin était passé par le trou sous la grille, fallait bien y passer aussi. Nu pied, tiens une autre qui se promenait sans chaussures. Ouais parce qu’avec des talons haut, elle n’aurait pas pu aller bien loin… même si elle les avait abandonné il y a longtemps derrière elle. Pour courir après un lapinet, parfois il fallait courir et ça allait mieux sans soulier. Bon, l'animal avait pris la direction des dortoirs, comme par magie. Un mince sourire aux lèvres, Keio le suivit, jusqu'à ralentir en arrivant dans l'aile des garçons. Si Lun dormait, fallait faire attention pour ne pas le réveiller quand même. La rouquine s'accroupit et mit son index devant ses lèvres fixant un point blanc poilu devant elle.
-Shhhhh, doucement...
Un rire cristallin se répercuta sur les murs, venant contredire ce qu'elle venait de murmurer, et elle se redressa pour continuer, sur la pointe des pieds, comme si c'était vraiment utile...
Un son étrange attira son attention et d'ailleurs ce fût un bon moment car monsieur lapin venait de disparaître mystérieusement, comme il était apparu. Quelques pas de plus, et la voilà qui jette un oeil dans la chambre, certaine d'y retrouver un prince-au-bois-dormant dans le lit. Même pas. En fait il y avait quelqu'un, aux cheveux un peu plus pâle que Lun, qui semblait vraiment pas aller.

-Lun?

Sa lèvre se fit mordre violemment, assez pour laisser une perle de sang perler, lorsqu'elle immergea dans la pièce, craintive. Le lapin lui avait fait mention un peu plus tôt qu'ils devaient prendre toutes les précautions possible pour ne pas tomber sur le grand méchant loup. OHHH, peut-être que c'était lui!! Qu'il était malade car il venait d'avaler Lun tout rond et qu'il faisait maintenant une indigestion?!! Du Lun, ça devait pas être trop facile à digérer...

-''...Q..qu'es-ce que vous lui avez fait?!?''
crié dans un français parfait, que le loup risquait de ne pas comprendre, mais tant pis, elle gardait ses distances avec lui.

Pauvre Elyott, ce qu'il voyait devant lui n'avait rien de rassurant non plus. Une pauvre rouquine les cheveux emmêlés (dans sa course), avec une robe rouge aux couleurs des flammes, nu pied, ses yeux dorés braqués avec peur sur lui. Si Keio s'était avancé, il aurait pu voir que les pupilles de la populaire étaient dilatées, ce qui aurait pu expliqué certaines choses, mais elle restait sur le pas de la porte, en proie à son délire.
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MessageSujet: Re: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyLun 8 Mar 2010 - 2:08



[...]

Message avant l'intervention de Keio Dupreil.
Je n’ai rien contre la demoiselle.
J’avais fait un joli morceau de mots.
Mais manque de pot.
J’ai du tout recommencer.
Pour l’adapter.
Je l'avais écrit en même temps qu'elle.
Je me permets, ce battement d'aile.
Dans votre belle histoire.

L'histoire.
Sans grand H.
Il faut faire la différence.
Entre l'histoire et l'Histoire.
L'histoire de Maeki. L'Histoire du Japon.
L'histoire de Maeki commence au Japon.
Maeki est trop insignifiant pour y mettre un grand H.
L'histoire commence au Japon.
Pour passer en Afrique,
En Angleterre,
Au Japon.

Maeki s’engouffre dans le couloir du dortoir des lycéens. Il est habillé de son costume de bal, rien de bien flagrant. Rouge et noir dans un couloir sombre. Il n’est pas voyant. Du bruit, des rires. De l’alcool. Des portes qui se claquent. Des surveillants qui ne savent plus où en donner de la tête. Des hommes qui n’ont rien à faire là. Une odeur de parfum de femme.
Est-ce que mon feu follet est passé par ici ? Est-ce qu’il passera par là ? Je voudrais le voir. Je veux le voir. Je veux savoir. Ce bal. Une danse avec un feu. Un feu qui me consume. L’amour, la mort. La haine. La répulsion. Ce monde d’illusion.
Un personnage corbeau.
Pour transpirer de mot.
La cruauté comme bataille. Un personnage pour faire du mal. Dans la vie, on se passerait bien des monstres. Dans les histoires, aussi. Ils sont là. Ceux qui vous épient sous le lit. Dans vos armoires. Vous remplissez d’idées noires.
Vos désespoirs.
Vous écrivez vos cauchemars sur des mots,
Que vous brûlez dans un flambeau.

La chambre de Lun Marv.
Partagé par Elyott Llyoden.
Ma main gantée de blanc s’est posée sur la poignée.
Je manque un battement de cœur.
Si.
Si Lun est derrière.
Qu’est-ce que je compte faire ?
J’ai passé un été d’enfer,
Et tout cet hiver.
Je veux le kidnapper.
L’emprisonner.

Je ne veux plus que des hommes lui fassent du mal. Ce professeur. Cette amie. Cet ami. Je ne veux plus qu’on y touche. Je suis son mal. Les autres n’ont pas à lui rendre ce que je dois. Je ne veux plus qu’il se rende à son ordinateur pour envoyer des emails à la Carotte des Racailles. Je ne veux plus qu’il demande à la racaille Gothique de garder ses enfants. Je ne veux pas qu’il reste ami avec le borgne aveugle d’un œil. La mannequin qui ressemble à son ex.
Je ne veux pas qu’ils lui fassent de mal. Il n’y a que moi.
Que moi, qui ai le droit.

C’est difficile à croire.
Moi, le poison, je lui fais moins mal que ceux qui l’aiment avec passion.
Ils sont son désespoir.
Prêt à mourir, pour eux.
Un pour tous, tous pour un.
Et l’un contre l’autre,
Je ne suis pas des votre.
Il est mien.
Mon bien.

''Lun ?''

J’ouvre la porte. En même temps que je parle.
Erreur sur la personne.
Un sourire cruel.
Oh, quelle est belle.
La pomme. Paumée.
La pomme. Plantée.
Pas au bal avec le fiancé ?
Pas au bal. Abandonnée.

Le sourire se perd.

''Llyoden-san ?''

Maeki s’approche. A pas de loup, à pas de fou.
Sa main passe sur la chevelure blonde.
Il cesse sa ronde.
Passe et glisse. Sans méchanceté.
Sans cruauté. Le corbeau se frayant un chemin.

''Eh, gamin ?''

Une bassine. De la bile.
Une odeur détestable.
Ce gamin s’est intoxiqué au sucre.
Une crise d’alcoolisme, Ou de drogue,
Aurait été préférable.

Le gant est abandonné à la ceinture. Je passe ma main froide sur le dos du jeune homme.
Ma main passe sur son front.
Avant d’aller au lit de Lun.
Sous le lit.
Boîte à pharmacie.
Evidemment.
Lun est Lun.
Ouvrir la boite.
Chercher.
Intoxication.
Parfait.

Ma main passe entre les lèvres du garçon,
L’obligeant à avaler le cacher.

''Il t’a trompé.
Il te trompera.
Il faut ouvrir les yeux.
Il te prend pour un dieu.
Tu n’es qu’humain,
C’est malsain.


Dis-lui.
Que tu as un corps qui peut être touché.
Que tu as un coeur qui peut être blessé.
Que tu bois,
Que tu peux te droguer.
Montre-lui que tu n'es pas blanc,
Qu'il n'est pas noir.
Ange et Démon ?
Juste deux humains.''

Je soupire, venant chercher les lèvres d’Elyott.
Ma main se pose sur son corps.
Je le tourne.
Sur son cœur.
Je ne comprends.
Pourquoi toi ?
Toi, tu lui fais plus mal que moi.
Pourquoi toi, tu es plus important que moi ?

''Tu aurais été à la place de ton père,
Ou de ton frère,
Cela aurait été préférable.
Tu n'aurais pas à te droguer,

Pour fuir une réalité.
Hais-tu tant Keimoo,
Pour en être réduit à ça ?''

Mais, Tu es là.
A faire n’importe quoi.
Au lieu d’être avec lui,
A jouer au petit ami.

Ce baiser frelaté à la bile, Appréciable.
Embrasser un cadavre doit être plus agréable.

J’ai posé près du garçon,
Une peluche en forme de pomme.
Simple hasard. Je tenais à l’offrir à Lun.
Elle peut bien aller à ce garçon.

Un remord. Un doute.
J’ai peut-être tort.
M’en prendre à ce garçon.
Peut-être, que ma raison ?
S’il ne faisait pas de mal à Lun.
Pas autant que je lui en fais.

Ma main caresse le ventre du jeune garçon,
Dodelinant de la tête.
Je voudrais le briser.
Lui tordre le cou.
Ma main passe entre ses jambes.
L’envoyer par la fenêtre.
On ne brise pas le cou d’un lapin.
C’est si facile.
Trop facile. Lun fait ça bien.
De mon aide, il n’a nul besoin.

''Je comptais le briser,
Finalement, vas-tu me rassasier ?''

Je me penche, pour l’embrasser,
Caressant son entrejambe.
Fasciné par l’idée que l’ange décrit par Lun est un cadavre drogué au bonbon.
Un ange avec lequel il ne peut pas coucher ?
Juste un étudiant déboussolé.
Quand je sursaute.
Quelqu’un approche ?
Lun.

Je m’engouffre dans la nuit de la chambre.
Une robe rouge.
Sang.
Pas lui.
Elle.
Keio.
La fille du professeur Dupreil.

Un sourire.
Cruel.
Suis-je bête.
Le Elyott a une infirmière,
Et pas des moindres.
La meilleure amie trompant Lun,
Avec celui qu’il aime.
Ironie.

Elle est camée.
Il est camé.
Pensais-je avec sérieux qu’il pourrait être le bien,
Contre mon mal ?
Je voudrais mieux qu’eux.
Je passe près d'elle,
Effleure son cou.

''Il a tué Lun.''


Quand je disais qu’ils faisaient plus de mal que moi.
Je laisse tomber le badge en forme de guitare,
A l’intérieur de la chambre,
Et je disparais par la porte ouverte.

Je dois trouver Lun.
Je dois le trouver.
L’informer.
L’emprisonner.
Avant qu’il ne soit brisé,
Et jeté.

[...]
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MessageSujet: Re: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyDim 28 Mar 2010 - 13:55

    Lorsqu’une ombre aussi sombre que malfaisante se glissa dans la chambre du malade, ce dernier avait réussi à trouver un semblant de sommeil. De somnolence, plutôt. Cet état léthargique où l’on ouvre les yeux sans bien savoir où l’on se trouve, quelle heure il est, et ce qui s’est passé la veille. Les paupières tellement lourdes qu’elles retombent avant même d’avoir prévenu. Les oreilles entendent sans écouter. En fait il n’est même pas certain qu’elles entendent. Elles captent des bruits étouffés ou déformés.

    Elyott n’entend pas le premier « lun », ni même la porte qui s’ouvre. Allongé sur le ventre, il est immobile, presque inerte. La tête est tournée sur le côté, pour ne pas s’étouffer sur l’oreiller, ou bien simplement tournée vers la bassine qu’elle risque de remplir à tout moment. Instinct de survie d’une pomme.

    Pas plus de réaction à l’appel de son nom de famille. La pomme se contente de grogner et de remuer, faiblement.
    La main qui passe dans ses cheveux le réveille à peine, l’endort presque d’avantage.

    Ce n’est que lorsque la main, glaciale par rapport à la peau brûlante, se pose sur son front, qu’il sort de sa torpeur. S’éveille brusquement, comme d’un mauvais rêve, les yeux grands ouverts, comme ceux d’un animal effrayé. Haut le cœur retenu de peu par contraction de la gorge et de l’estomac.

    La silhouette qu’il a à peine eut le temps de distinguer s’éloigne. Ce n’est qu’un rêve songe Elyott en refermant paresseusement les yeux.
    Il sent alors quelque chose contre ses lèvres et ouvre la bouche pour protester, laissant libre voie au cachet qui tombe directement dans sa gorge. Mauvais chemin, il se dirige vers l’œsophage, et la pomme tousse et tousse pour le remettre dans le droit chemin. C’est donc après une bonne quinte de toux et un nouveau haut le cœur que le médicament a fait sa route.

    Elyott est trop somnolent pour se demander ce que c’est. Et il s’en fiche : c’est un rêve, rien ne peut lui arriver.
    Sauf que le rêve se met à parler. Parle-t-on en rêve ? Elyott n’en sait rien, il ne retient pas ses rêves. Le garçon rouvre les yeux, fixe l’être onirique en fronçant les sourcils. Fut-ce à cause de la fièvre, de son état somnolent ou de sa débilité naturelle, mais il ne comprenait presque rien aux déblatérations de ce sombre personnage.

    Ca ressemblait presque à un poème. Non, à une morale. Mais bien sur ! Sa conscience était venue lui rendre visite en rêve. Idée idiote, d’ailleurs : Elyott n’avait pas besoin d’une visite officielle de sa conscience pour en avoir une mauvaise, de conscience. Il savait pertinemment qu’il se comportait comme un imbécile immature, mais enfin…

    Elyott secoue les mains dans le vide, pour faire disparaître la conscience onirique comme s’il s’agissait d’une vape. Il la manque et sent qu’on le retourne sur le dos un peu trop franchement. Il veut se relever pour se pencher sur sa bassine, mais une main au niveau de son cœur l’en empêche, et le blondinet est trop faible en cet instant pour faire autre chose que retomber sur le matelas. Fichue concience : est-ce qu’elle voulait l’empêcher de vomir peinard pour le punir ?

    La conscience continue de parler, mais Elyott n’écoute plus, obnubilé par une chose : l’état critique de son ventre. Lui donner un comprimé, c’était une chose, mais la conscience, omnisciente très certainement, aurait du songer qu’un cachet dans le ventre d’un malade finit bien souvent par faire marche arrière. Restait les suppositoires mais ça, c’est une autre histoire.

    La petite pomme se débat plus ou moins à l’aveuglette, remuant des jambes et des pieds pour se débarrasser de cette conscience encombrante, voire perverse. Est-ce donc la rançon pour avoir menti, triché et trompé ? Eh bien Elyott n’en veut pas. La fièvre, c’est bien assez.
    Finalement ses coups à l’aveuglette semblent avoir raison de la silhouette qui s’éloigne. Ni une ni deux, Lyo en profite pour plonger vers sa bassine et relâcher le tout. Il essuie les larmes au coin de ses yeux et apperçoit le cachet flottant dans une mer de bile malodorante. Carramba, encore raté.

    Dans tout ça, il ne voit pas que sa conscience croise une autre curieuse créature, toute de rouge vêtue.
    C’est son cri qui attira l’attention de la pomme. Un cri… qu’il ne comprenait même pas. On aurait pu lui crier « Ta ma ju fu tri ka to » que ça aurait eu le même effet.
    A vrai dire, Elyott avait quelques notions de français. Mais seulement quelques. Et surtout, dans cet état, allez lui demander de faire la traduction !

    Le blond fronce les sourcils… Le retour de sa conscience sous une autre forme pour tromper sa vigilance, sans nul doute ! Mais tout de même… la conscience pourrait parler sa langue. Là, c’était pas franchement pratique pour lui faire la morale et pour communiquer.

    Le blondinet se redressa sur son lit, les jambes croisées en tailleurs, le dos courbé, l’air apathique. Il n’avait pas franchement l’air plus fin que Keio. Et il l’observa, interdit. Il ne savait pas quoi faire si même sa propre conscience ne parlait pas la même langue. Etait-ce une métaphore pour lui faire comprendre qu’il avait fait des choses tellement mauvaises que même sa conscience lui était étrangère ? Ou bien allait-il simplement chercher trop loin ? Dur à dire.

    « Ce…C’est vrai ! Je me suis rendu malade pour ne pas avoir à mettre les choses au clair avec lui et c’est lâche ! »

    Eh oui, Elyott avait opté pour les aveux. C’était peut-être tout simplement ce que sa conscience attendait de lui, non ? En esperant que la forme évoluée de sa conscience comprenne tout de même le japonais, sinon, il n’était pas sorti de l’auberge…

    Au moins, maintenant, ils étaient deux à délirer totalement, sauf que l’une avait, au moins, l’excuse de la drogue.

    Une coïncidence heureuse voulait que, sans même se comprendre, les deux parlaient de la même personne : Lun. Coup de chance, étant donné que Lyo n’avait pas compris un traitre mot du français de Keio –et même s’il avait compris, elle ne nommait pas expressément Lun. A croire que ce dernier était vraiment le centre de l’attention de tous. C’était ça,au fond, d’être populaire, non ?

    Pauvre Elyott. Malade comme un chien, et seulement 2 visites ce soir : 2 groupies de Lun à la recherche du populaire, qui, en le cherchant, étaient tombés sur une pomme pourrie. Après avoir trié les lettres de Lun, Lyo devait accueillir ses groupies. Une vraie secrétaire. Idée déplaisante.

    Le blond croisa ses bras sur sa poitrine, fronçant les sourcils.

    « Je ne suis pas sa secrétaire » grogna-t-il, un peu morose.

    Certes non, car s’il était sa secrétaire, il se ferait culbuté sur ou sous le bureau, et ce n’était pas son cas.
    Elyott brandit un doigt déterminé vers Keio.

    « D’ailleurs, je ne trierai plus jamais ses lettres ! » déclara-t-il, comme s’ils ‘agissait là de la résolution de l’année.

    En vérité, Elyott ne les avait jamais triées, ça ne changeait donc pas grand-chose. Elyott était trop bordélique pour trier quoique ce soit, même de la paperasse. Il ferait donc une très mauvaise secrétaire, de surcroit.

    Le garçon voulut se lever, mais ce fut un échec cuisant : il posa ses pieds par terre, amorça un mouvement pour se dresser sur ses jambes, mais il vacilla, tomba en arrière, sur son lit, se cognant l’épaule et la tête contre le mur dans un « aïe » étouffé. Mauvaise idée. Qu’importe. Il posa ses yeux sur Keio, les plissant comme s’il cherchait à voir à travers elle.

    « Qui es-tu ? Encore ma conscience ? Tu fais moins peur qu’avant »

    Et ça n’était pas franchement difficile, après le passage de Maeki. Une conscience plus féminine, aussi, même si une conscience était asexuée, à la base. Enfin Elyott le supposait, il n’avait jamais fait de thèse sur les consciences. Il avait d’ailleurs très peu à faire à la sienne, puisque d’ordinaire, Lyo était le garçon bien sous tout rapport. Il culpabilisait parfois, mais pour des broutilles. Rien à voir avec la situation actuelle. En fait, s’il était moins malade, il se serait déjà rendu au bal pour s’excuser auprès de Lun.

    L’ennui, c’était…. Ça. Ca étant Elyott, qui venait, à l’instant, de se pencher en avant à la dernière minute pour ne pas redécorer son lit. Agile et rapide –pour une fois-, la pomme parvint de justesse à viser la bassine. Qu’il allait bientôt falloir vider…
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Keio Dupreil

Keio Dupreil


Cancer Chien Age : 29
Adresse : Faire plaisir aux autres
Compteur 75
Multicompte(s) : A supprimer en Septembre 2015 sans retour de sa part

KMO
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MessageSujet: Re: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyLun 10 Mai 2010 - 16:20

Es-ce possible que le chapelier fou soit passé près de notre Alice? L'heure du thé est-elle arrivée? Avait-on le temps de chanter un dernier ''Joyeux non-anniversaire'' avant de repartir? Oui, Keio a bel et bien senti le frôlement de Maeki dans son cou et un frisson lui a parcouru l'échine. Il faut dire qu'en petite robe avec rien aux pieds, les courants d'air se ressentaient un peu plus. Bon, on s'égare encore. Tout comme l'esprit embrumé de la rouquine. Le chapelier lui murmure quelques mots qui la clouent sur place.....

''Il a tué Lun.''
Spoiler:
Puis, après avoir craché son venin, il disparaît comme par magie.

Je suis en retard, en retard!!
dit le lapin en sautant sur le lit. C'est alors que l'attention de la jeune populaire est centré à nouveau sur le loup. Le fautif qui a fait effacé toute trace de son meilleur ami. Qui l'a tué? Non, ce n'est pas un loup à bien y regarder, mais plutôt un chat. Un gros chat aux yeux globuleux.

Spoiler:
L'ennemi prend enfin la parole, mais pour dire quelque chose de complètement incompréhensible aux oreilles de la pauvre jeune fille perdue dans un monde qu'elle ne reconnaît plus. Le japonais était enfoui très loin dans l'esprit de Keio. Comme deuxième option, elle entra complètement dans la chambre, claquant la porte derrière elle, en criant en anglais.

-''Il est où?!? T'as foutu son corps où sale monstre?''

On est reparti dans les délires du pays des merveilles encore une fois. Keio n'avais pas compris un traître mot prononcé par Elyott auparavant et elle en profitait pour le relancer par rapport à Lun. Encore et toujours ce blondinet aux yeux de biche qui revenait dans le sujet. Quand il n'était pas à poster un peu partout, il se retrouvait, bien malgré lui, plongé dans les Rp des autres. Bref, cette fois Keio s'était adressé à son interlocuteur en anglais, une langue qu'elle maîtrisait parfaitement. Pas qu'elle ait fait exprès de choisir cette langue, mais son esprit de déduction avait déclenché l'engrenage tout seul. Malade ou non, un malheureux concours de circonstance avait voulu que l'artiste paie pour s'être absenté du bal. Les deux étudiants ignoraient pourtant que la cause de leur soucis se trouvait bel et bien à la soirée de la st-valentin, mais dans un état pas trop présentable. Tout vêtu de rouge lui aussi, déguisé en geïsha, en train de fumer tranquillement de l'opium dans son coin. perdu dans un monde bien à lui, écarté des autres par la musique crachant dans ses oreilles. Ignorant tout de la scène qui était en train de se dérouler dans sa chambre, avec sa meilleure ami et le garçon qu'il aimait. C'était sûrement mieux pour lui...ou pas.

Keio, une groupie de Lun?!? Si Lyott lui avait dit ça dans un état où elle aurait été en mesure de comprendre, la rouquine lui aurait sûrement rit en plein visage. Elle était loin de suivre l'anglais à la trace. Aucune photo de Lun torse-nu ou à poil ne tapissaient les murs de sa chambre et elle ne lui avait jamais arraché son linge en hurlant son nom comme une démente. Keio Dupreil était seulement l'amie du jeune homme, sa meilleure même. C'était normal après tout que si on lui voulait du mal, qu'elle en veuille au méchant. Même si Elyott n'avait vraiment pas le profil de l'emploi. Ils avaient un point en commun ces deux-là. Bisounours jusqu'au bout des doigts...mais peut-être pas ce soir.
Allez, on ouvre la porte du garde-robe et on y jette un oeil rapide, avant de mettre un genou par terre pour regarder sous le lit. Il faut regarder bien comme il faut. Les monstres ont tendance à se cacher sous le lit pour faire peur aux enfants le soir. Pourquoi ne serais-ce pas le meilleur endroit pour cacher un corps?
Bredouille, elle se redressa et sauta sur le lit pour rejoindre le blondinet, et le joli lapin qui était toujours là. Keio était furibonde en voyant le doigt accusateur du garçon pointé sur elle. Il venait de la menacer non?!? Peut-être voulait-il la livrer à la vilaine Reine de coeur.
Pas question de le laisser faire.

-''Tu m'auras pas comme tu l'as eu!!''


Pour éviter de répondre, Cheshire venait de vomir son poison dans un récipient. Une odeur aigre s'en échappa aussitôt et Keio plissa le nez en tirant la langue de dégoût. S'était-il servi de cette ''arme'' redoutable pour emprisonner Lun on ne savait où? Oui, je sais, on est très loin dans les délires là, mais que voulez-vous...si ça amuse l'auteur....

La nouvelle Alice saisit le chat par le collet pour le faire retomber sur le lit et embarqua ensuite à cheval sur lui, sans la moindre gêne. Ceux connaissant la jeune et timide Keio savaient qu'elle n'aurait jamais, au grand jamais, fait ce genre de chose.
Ses yeux dorés, qui commençaient drôlement à piquer soit dit en passant, étaient fixés dans ceux d'Elyott et elle tentait d'avoir un air menaçant. Tenter, car, avec la stature de Keio...bon voila quoi.
Quelqu'un entrant dans la pièce, aurait pu avoir l'étrange impression que le gentil Lyott allait se faire violer...
ou pas.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM   "Aujourd'hui, c'est le soir du bal de la Saint Valen....BWEURG. VDM EmptyDim 13 Juin 2010 - 23:59

    « Calme toi ! » hurla-t-il une première fois

    Essayant, en vain, de faire revenir à la raison cette petite sauvageonne. Mais c’était inutile. Elle était totalement partie dans son délire. C’était comme dans les films : Monsieur Lloyden, tout ce de que vous direz pourra etre retenu contre vous. Et bien c’était la meme chose : peu importe ce qu’il disait, ça lui retombait dessus, ça aggravait son cas. Ce qui était TOTALEMENT injuste, puisque Keio ne l’avait jamais prévenu qu’il ferait mieux de se taire !

    « Calme toi », répéta-t-il, sur une voix plus geignante cette fois ci.

    Il commençait à paniquer, tout simplement, constatant que tous ses efforts ne faisaient qu’empirer la situation. Que pouvait-il faire ? Pas grand-chose de toute évidence…

    Elle lui fait peur. Certes, elle n’a pas beaucoup de forces, mais elle en a toujours plus que lui, puisque tous ses muscles sont tétanisés à force de trop se contracter. Ses abdos, plus que le reste, sont en bouillie. Ses bras ne sont pas franchement en meilleur état. Alors oui elle lui fait peur. Parce qu’elle est totalement défoncée et donc capable d’un grand nombre de choses. Parce qu’il est tout seul et que meme s’il crie personne ne viendra, puisque tout le monde est au bal.

    Et pour ne rien arranger : la fièvre. La fièvre le mettait dans un état d’anxiété supérieur à la normale. Il tremblait, à moitié de froid, à moitié d’angoisse. Pour un peu, on l’aurait vu fondre en larme. De toute façon, le peu de dignité qu’il avait, il l’avait sans doute déjà vomie dans sa bassine. Ca n’était qu’un juste retour des choses, au fond. Qu’il fallait etre con pour se rendre volontairement malade pour éviter quelqu’un. On ne pouvait pas dire qu’il ne méritait pas son état. Mais l’espèce de furie à califourchon sur lui, ça, NON, il ne le méritait pas.

    « Dé… »

    Instinct de survie sans doute, dans un geste désespéré –accompagné d’un couinement…Assez lamentable- il tenta de se relever pour repousser Keio.

    « …GAAAAAAGE »

    La force du désespoir eut raison de la force de la drogue, Keio culbuta en arrière, se retrouvant assise sur le lit, dos au mur, et Elyott, libre de tout mouvement. Il eut un sourire triomphal qui dura environ un millième de seconde. L’instant d’après, le sourire laissait place à un air maladif. Il aurait pourtant du apprendre la leçon : mouvement brusque = l’empire contre-attaque. Et l’empire, c’est son estomac, et son armée, la bile.

    Un coup d’œil du coté de la bassine et Elyott constata qu’une nouvelle invasion et c’était l’inondation de la chambre (ce rp devient gustativement de plus en plus poétique x)…).
    Alors il n’hésita pas deux secondes, bondit sur ses pattes –enfin, du mieux qu’il put, les pattes étant bancales- et il courut jusqu’à la petite salle de bain qui accompagnait chaque chambre. Et vlan, l’évier s’en prit plein la figure –ce qui serait supposer qu’un évier a une figure, naturellement.

    Profitant de cet effort surhumain –ou plutot, surhumainmalade- , il laissa couler un peu d’eau dans le lavabo et passa sa tete en dessous. Bon dieu ce que l’eau froid pouvait lui faire du bien. Il ignorait pour combien de temps, cependant.
    Un œil rapide du coté de l’armoire à pharmacie… un médicament ? Inutile. Il vomissait tout ce qu’il avalait –et meme ce qu’il n’avalait pas. Il restait bien sur le traditionnel suppositoire…mais non. De toute façon, cela supposerait AU MOINS qu’il n’y ait personne dans sa chambre, ce qui était loin d’etre le cas. D’ailleurs, il était très étonnant que la furie n’ait pas encore rappliqué pour le noyer dans l’évier.

    Cette idée glaça le sang –enfin le…jus ?- de notre pauvre petit pomme. C’était sans doute une serial killer psychologiquement atteinte.
    Il balaya la pièce du regard, à la recherche d’une arme pour se défendre. Rien de bien offensif. Normal, dans une salle de bain.

    5 bonnes minutes s’écoulèrent avant qu’Elyott ne fasse irruption à nouveau dans la chambre, brandissant comme outil défensif…. Un shampoing !
    Ouh… le vilain shampoing.
    Si, comme la plupart des gens bien-pensant, vous ne voyez pas encore l’utilité défensive et/ou offensive du diabolique nettoyant capillaire, nous allons vous montrer en quoi un shampoing peut vous sauver la vie un de ces quatre matins.

    « Sors de ma chambre ! »

    D’abord, faites comme Elyott : approchez vous avec prudence, le monstre peut vous bondir dessus, griffes et crocs en avant. Avancez donc lentement, avec des gestes calmes qui n’alertent pas l’animal. Une fois à bonne proximité, agissez rapidement, le bete va probablement contre-attaquez. Comme vous aviez tout prévu, naturellement, le shampoing est déjà débouché. Vous n’avez donc plus qu’à tendre la main, en verser une bonne rasade dans votre paume, bondir vers la furie, lui plaquer votre main pleine de shampoing dans les yeux, et étaler le tout consciencieusement.

    Pour éviter toutes représailles, reculez vous immédiatement. Admirez quelques secondes votre travail. Savourez ce shampoing qui, prétendument, ne pique pas les yeux, et qui vous a fait pleurer toutes les larmes de votre corps pendant d’innombrables douches, et qui enfin, ENFIN, prouve son utilité de publicité mensongère.
    Ne savourez pas votre victoire trop longtemps, cependant. Pensez à la suite des évènements.

    Elyott profita donc du détournement d’attention pour s’emparer de la jeune fille par ses bras, et la tirer comme il put jusqu’à la porte pour l’éjecter de sa chambre. Ca n’était pas chose aisée, car naturellement, la rouquine gigotait dans les sens, balançant ses mains un peu partout où ça n’arrangeait pas Elyott. Elyott qui n’avait pas beaucoup de temps, puisque d’une minute à l’autre son estomac allait jouer les trouble-fetes. Et l’odeur du shampoing –écoeurante à force- n’arrangeait pas franchement ses affaires.

    « Va-t-en ! Va-t-en ! Laisse moi tranquille ! »

    Mais Elyott tint bbon, l'instinct de survie l'emportant sur...l'instinct de vomi. Faisant proce d'une force inhabituelle de sa part -surtout pour un soit-disant non-violent- il parvint finalement à jeter -littéralement- la jeune fille hors de sa chambre. Et avant qu'elle n'ait la bonne idée de revenir à la charge, il bloqua la porte avec le loquet. Ouf. Sau-vé.

    Et pour fêter ça, un petit tour du côté de la bassine...


    [Rp Clos]
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