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 Let me burn [Lewis]

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Mikhail Yukov
♣ Université - 1ère année
Mikhail Yukov


Scorpion Cheval Age : 33
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KMO
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MessageSujet: Let me burn [Lewis]   Let me burn [Lewis] EmptyMer 25 Juin 2014 - 23:26

Long début pour cadrer les choses, à la suite mes posts seront plus courts :p

La cloche sonne et le cours se termine à peine que je range déjà mes affaires et me rue en dehors de la classe avant qu'elle ne puisse m'intercepter. Goddammit  ! C'est exactement la raison pour laquelle j'évite de baiser avec mes camarades de classe. Certes, c'est pratique, pas besoin de chercher loin, je n'ai qu'à jouer de mes charmes et tendre ma main - ou la glisser dans la culotte de l'une d'elles - mais sérieusement, ça n'en vaut pas la peine, croyez-moi ! La façon dont son regard m'a fusillé durant tout le cours me donne encore des frissons dans le dos. Je sentais presque son aura meurtrière me lécher la nuque pendant que le professeur de statistiques déblatérait sa déjection mathématique. Brrrrrr. J'en ai encore les poils qui se dressent.

Je suis dans le couloir, un coup d'oeil rapide derrière moi m'informe qu'elle n'est pas encore sortie de la classe mais elle ne doit pas être loin. Je remercie mentalement mon père de m'avoir fait mâle. Un bic, mon bloc de feuille, c'est tout ce que j'utilise pour aller en cours. Les filles, c'est autre chose. Une trousse contenant une multitude de bics de couleurs, l'indispensable bouteille d'eau d'un litre et demi, un classeur ou une farde, un bloc de feuille - quoique de plus en plus remplacé par un ordinateur portable -, la sacoche toujours trop remplie où il est difficile de ranger tout ça... Autant de minutes perdues à rassembler ses affaires qui me sont gagnées pour faciliter ma fuite.

Quelle idée de l'avoir baisée, franchement ! Je me maudirais presque. À ma décharge, je ne savais pas qui elle était lorsque je l'ai prise en chasse. Comment pourrais-je reconnaître le visage de chacune des filles que je croise chaque jour en cours, sérieusement ? Je ne passe pas mon temps à mater durant mes heures de cours, je suis un élève modèle moi, oui oui ! (Faites juste semblant d'y croire, merci). Enfin bref, hier soir j'ai eu la bêtise de jeter mon dévolu sur l'une des filles avec qui je partage mon cours de stat, et j'ai eu... disons la mauvaise habitude de la laisser après ma besogne. Pas ma faute si elle dormait, je ne voulais pas la réveiller, en parfait gentleman que je suis. Du coup, je pensais ne jamais la revoir... Bah c'était raté. Savait-elle qui j'étais lorsque je l'ai séduite ? (ma tâche n'avait pas été difficile faut dire) Sans doute. Je ne dois pas passer inaperçu, il faut reconnaître que je suis assez unique en mon genre.

Et mon égo se porte bien, merci de penser à lui.

Je tourne au coin d'un carrefour de couloirs quand je l'entends soudain crier derrière moi.

- Mikaïru !

Moi qui trouvait ça mignon la façon dont les Japonais massacrent mon prénom, aujourd'hui je ne peux plus le supporter. J'accélère le rythme, me perds dans les couloirs, descends des escaliers, en remonte d'autres. Où est la sortie s'il-vous-plaît ? Je tourne à droite, à gauche, encore à gauche et je vois de la lumière ! Une grande baie vitrée, pleine de la clarté du soleil de dehors, serais-je donc sauvé ?

Les pas de la femelle en furie derrière moi se rapprochent dangereusement.

- Mikaïru ! Quand cesseras-tu de fuir devant moi ? Espèce de lâche !

Je m'arrête. Elle m'a traité de lâche, la garce. Mon honneur doit être lavé, du coup je me retourne. Elle n'est qu'à quelques mètres, je ne dois même pas élever la voix, j'ai juste à baisser mes yeux et je la regarde vraiment pour la première fois de la journée. Il faut avouer qu'elle est plutôt canon, dans le genre bitch qui sait ce qu'elle vaut. Retrouver le lit vide à ses côtés ce matin a dû lui mettre un sacré coup dans son orgueil. Qu'est-ce que j'en ai à foutre ?

- Quand tu cesseras de me poursuivre, je dirais. Je sais que tu as passé une nuit inoubliable mais personnellement, je préfèrerais l'oublier alors si tu pouvais t'en aller pour me laisser respirer un peu, je t'en serais reconnaissant.

Je ne prend même pas la peine d'essayer de masquer mon abominable accent russe. Le sang lui monte à la tête, elle devient rouge comme une pivoine et se met à crier trop vite pour que je saisisse ce qu'elle raconte. Bah, j'ai compris l'essentiel : elle est furieuse, me traite de tous les noms mais n'a pas l'air de vouloir me lâcher la grappe. Je soupire bruyamment et contemple le public qui s'est lentement formé autour de nous. Je repère une tête qui me plait quand soudain, je dois reculer brusquement pour éviter de me prendre un coup de sacoche meurtrier. C'est qu'elle a de la fougue elle, oui oui, je m'en souviens. La nuit d'hier était plutôt agitée, j'ai même dû lui laisser quelques marques histoire qu'elle se souvienne de notre rencontre sous la couette. Mmmmh...

Mmmmh aussi la nouvelle tête que j'ai repérée. Chevelure incandescente - tiens, ça me rappelle quelqu'un - et longue, incroyablement longue... le genre de tignasse qui doit demander pas mal de soin mais tellement agréable au toucher. Ça me donne envie d'y plonger mes doigts, d'agripper les cheveux à la base de la nuque, de tirer la tête en arrière, brusquement, tandis que je plonge ma tête dans le cou ainsi exposé pour lui lécher cette chair tendre avant d'y planter mes dents fermement.

Mmmmmh... Je ne fais plus attention à la fille, j'ai trouvé une nouvelle proie. Ma conquête de la veille a d'ailleurs dû remarquer que je ne m'occupe plus d'elle parce qu'elle a arrêté de crier. Ah ! un peu de calme, ça fait du bien ! Je m'éloigne d'elle en planant presque, déconnecté de la réalité, les yeux focalisés sur ma cible. Arrivé à sa hauteur, je plonge une main dans cette chevelure tant désirée.

- Salut beau gosse.

Je souris. J'ai rendossé mon costume de dragueur, séducteur, sûr de lui et en chasse. Un bref éclair de lucidité me fait tourner la tête vers la fille de la veille qui observe la scène avec un regard mi-incrédule, mi-outré, mi-furieux et mi-scandalisé (ouais quatre moitiés parce qu'elle a deux yeux, hé j'sais calculer, je prends pas des cours de stats pour rien !).

- Désolé la belle, mais j'ai trouvé mieux, va falloir t'y faire.
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