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 « L'amant qui n'est pas tout n'est rien. »

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MessageSujet: « L'amant qui n'est pas tout n'est rien. »   « L'amant qui n'est pas tout n'est rien. » EmptyMer 25 Sep 2013 - 19:28

S'il y avait bien une chose qui me manquait depuis que j'étais ici, c'était bien le contact que je pouvais avoir avec mes collègues de boulot. J'étais ici depuis peu, mais déjà, cela me pesait : personne n'avait le temps de vraiment se connaitre, sauf surement sur le long terme, à cause des horaires de chacun, peu évident lorsque l'on est au lycée et à la fac. Alors forcément, je n'étais pas des plus à l'aise quand je pointais le bout de mon nez en salle des profs. Soit il n'y avait personne, soit ils étaient tous le nez fourrés dans leur copie...C'est vrai que moi, je n'avais rien de tout ça grâce à ma matière, je n'avais donc pas cette contrainte que de corriger des devoirs, juste à me préoccuper des évaluations : d'ailleurs, la seule fois ou j'avais vraiment parlé avec mes collègues était le jour de mon arrivée, puis lors de deux réunions consécutives. Il fallait donc que je prenne les devant moi-même.

Et mon choix se portait sur le médecin scolaire. Pourquoi ? Parce que à force de lui amener quelques élèves entre les entorses, les malaises et toutes autres sortes de choc pendant mon cours, je connaissais à connaitre un peu son visage, qui était loin de m'être désagréable. Parce que oui, ici, les élèves étaient tous des chochottes, qui tombaient comme des mouches à chaque cours de sport : soit j'étais maudits, soit les élèves ; et principalement la gente féminine ; adorait me faire tourner en bourrique. C'est donc ce vendredi matin même, que j'avais proposé à monsieur Terrada d'aller boire un verre en ville après le boulot, histoire de sympathiser. Et c'est donc maintenant, après une douche et après avoir enfilé les premiers vêtements qui me tombaient sous la main : tee-shirt noir, pantalon ample mais correctement taillé, que je me bougeais en ville, là ou nous nous étions donné rendez-vous.

Le centre commercial ! Enfin tout du moins, à coté. En effet, il y avait un café/bar avec une ambiance plutôt agréable, ce pourquoi Ichibei avait fait ce choix, ne connaissant pas non plus spécialement les goûts du médecin scolaire. Prenant donc une table en intérieur, le temps se couvrant, restant cependant coté fenêtre, c'est ainsi que notre professeur attendait la venue de Ryoji. Mine de rien, le médecin l'intriguait un peu, juste par sa couleur de cheveux déjà...le roux, c'est pas vraiment passe-partout !

Lorsque je le vis alors entrer dans les lieux, je lui fis un petit signe pour lui signaler ma présence. Comme un élève, je devais avouer que ça me faisait bizarre de le voir sans sa blouse : d'ailleurs en y repensant, mes élèves, elles ne  faisaient pas exprès de se rendre malade pour aller le voir ? Il était jeune mine de rien, et franchement, j'aurais bien parié le retrait de mes tatouages qu'elles fantasmaient dessus. Quoi, j'avais pas l'droit de mater moi non plus ?!


Dernière édition par Ichibei Rokkaku le Sam 14 Déc 2013 - 22:05, édité 1 fois
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Ryoji Terrada

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MessageSujet: Re: « L'amant qui n'est pas tout n'est rien. »   « L'amant qui n'est pas tout n'est rien. » EmptyLun 21 Oct 2013 - 0:30

Un doigt, deux, puis tous vinrent se glisser dans ma chevelure pour tenter, pour la énième fois, de la ramener en arrière. En vain. Les mèches qui encadraient mon visage en tombant plus ou moins devant mes yeux et venant jouer au chassé-croisé avec ma paire de lunettes avaient décidé de ne pas bouger de leur lieu de prédilection, et c'était bien la seule « chose » que je ne puisse pas faire plier. Un soupir m'échappa, je laissai ma main glisser sur mon visage pour venir masser, délicatement, mes yeux au-travers de mes paupières fermées. Main qui finit par retomber le long de mon corps, avant qu'un léger sursaut la fasse remonter, d'un pli de coude, pour la glisser dans ma poche de jean craquelé. Pour une fois, j'avais décidé de faire dans le 'soft'. J'aurais l'occasion de voir, progressivement, les émotions & réactions de ce cher collègue m'ayant invité à sortir boire un verre en sa compagnie.

Un petit rictus étira les commissures de mes lèvres, je rouvris le regard pour ciller plusieurs fois et jeter un dernier coup d'oeil au miroir renvoyant une image fidèle de mon visage. Mes lentilles étaient correctement mises. Bien. Je n'avais donc plus qu'à partir. Nonchalamment, j'attrapai une chemise à manches courtes pour la boutonner à demi, dévoilant une bonne partie de mon torse. D'un mouvement d'épaules, j'enfilai ma veste en cuir, m'assurai d'un tapotement du plat de la main que mes cigarettes et mes clefs de moto étaient dans ma poche, affichai une mine contentée, et finis par claquer la porte de mon appartement sur mon casque, que je bringuebalai à bout de bras.
Quatre à quatre, je descendis les marches de mon immeuble, glissant, sur la fin, mon postérieur sur la rambarde. Une légère grimace vint froncer mon nez, marquant mon amusement. J'avais beau avoir passé la trentaine, j'aimais continuer de jouer comme un gamin, et ce petit plaisir était l'un de mes passe-temps favoris. Le but du jeu ? Eviter de se faire choper par la congierge... Tout en lui laissant des indices flous. C'était le plus drôle. Surtout lorsque je lui souriais d'un air séducteur pour la faire toussoter de gêne et tourner les talons en rougissant comme une jouvencelle. Oui, vraiment, je m'amusais. Mais, peut-être allais-je m'amuser encore plus, ce soir ?

Enfourchant ma bécane, je glissai précautionneusement les clefs dans la serrure correspondante, et retins mon souffle en la tournant, comme si je craignais de la blesser. J'avais plus d'états d'âme pour les clefs de ma moto que pour déflorer une jeune vierge; ironie. J'enfilai mes gants, démarrai en trombe en aimant faire ronfler le moteur. Dans 10 minutes, je serais arrivé au centre commercial, en zigzagant entre les voitures bloquées, jouant à quelle file avancerait le plus vite pour se déporter tantôt sur la gauche, tantôt sur la droite, dans l'espoir illusoire de pouvoir grapiller quelques places et rentrer chez eux en 2 heures et 53 minutes au lieu de 57. Hinhin. Je ricanai, créant un peu de buée sur mon masque.

(...)

Descente de la moto, parking. M'accroupissant, je verrouillai mon casque avec mon énorme antivol, après avoir, en prime, bloqué le guidon de mon véhicule. Mes mains trouvèrent naturellement le chemin de la cigarette et du briquet, tressaillant d'avance du plaisir qui allait m'envahir en voyant cette curieuse petite flamme brûler l'extrémité de ma drogue pour m'offrir la joie inégalable d'exhaler nicotine et béton. Adossé au mur, je jetai un oeil vague au ciel, finissant mon petit plaisir. Un sourire se dessina sur mon visage lorsque je lâchai finalement un soupir de bien-être. Here we go. Voilà longtemps que je n'étais pas sorti « correctement ».
Pénétrant dans le centre commercial, je me dirigeai mécaniquement vers le café/bar qu'il m'avait indiqué. On était loin du bar/boite de nuit habituel... M'enfin. J'entrai, déclenchant un affreux 'glinggiling' de sonnette préhistorique, et fronçai le nez. Ca commençait déjà. Eurk. Pivotant ma tête de gauche à droite, je finis par repérer le brun. Ma bonne humeur revint. Mes pieds se tournèrent seuls pour emprunter la bonne direction, et me retrouver face à lui, un sourire narquois ourlant mes lèvres et faisant briller mon regard, tandis que je frémissais d'aise devant ce bel homme.

« Yo, collègue. Ou tu préfères Ichi-san ? »

Nouveau ricanement. Je m'assis face à lui, croisai les jambes, hélai un serveur pour commander une bière tout en ne décrochant pas mon regard du sien. Que la fête commence.
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