₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. Empty
MessageSujet: Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.   Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. EmptyLun 6 Mai 2013 - 20:24

Tandis que mon cœur ne cesse de battre et que l'alcool fait danser mon foie, je ris. Un rire bête et idiot sort de mes entrailles. Mes mains tiennent mon ventre, je suis si morte de rire. La jeune fille en face de moi rit aussi. Il y'a une odeur putride de cigarette et d'alcool. La cigarette ça doit être moi et pour l'alcool sa doit être nous deux. Elle tient un sac en plastique, dedans des cannettes de bières, deux bouteilles de whisky et un sac de tacos. Il fait sombre, en dirait les sous-sols de l'académie. Nous nous arrêtons de rire. Je m'assois sur le sol froid et dur. Je prends une bouteille de whisky. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais pas ce que j'ai fais. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas. L'alcool me brouille les idées et je ne sais pas réellement quoi faire, lui poser des questions ou attendre et ne rien faire ? J'ouvre la bouteille, j'entend le bruit du bouchon qui coulisse pour finalement sentir l'odeur du whisky.

Je bois, une seule gorgée. J'essaye de me rememorer, pourtant je n'arrive pas. Peut-être est-ce parce que je ne veux pas me rappeller ? Peut-être voudrais-je oublier comment je suis arrivé là ? C'est étrange, très étrange. Je ne regrette rarement les choses que je fait habituellement. Par exemple je ne regrette pas l’événement à la buanderie. Il n y'a qu'une chose que je regrette, une seule chose, une chose horrible. Je ne dois pas y penser, je me suis promis. Je me suis promis d'aller mieux, je me suis promis d'oublier. Je suis devenue sociable, je n'ai plus peur de l'inconnue et des autres. Je suis devenue normale tout ça parce que je l'ai oublié. Je n'ai pas le droit de retomber dans cette spirale, dans ces abysses. Je n'ai absolument pas le droit. J'ai travaillé si fort à essayer de devenir normale. Il est vrai que parfois j'ai besoin de m'isoler.
Une deuxième gorgée. L'alcool me brûle la gorge. J'ai si mal. Tout fait mal dans ce monde cruel. Quoiqu'on fasse on souffre. Le pouvoir fait souffrir, l'autorité fait souffrir, l'amour fait souffrir et le bonheur aussi. Tout fait mal, tout fais si mal. Une douleur lancinante dans la tête. Je me rappelle, J'étais assez seule ce jour là, j'essayais habituellement de paraître normale seulement ce jour là l'envie n'était plus là. Je n'avais pas envie de faire semblant, pas envie de jouer à l'actrice. J'étais seule et j'aimais bien être ainsi ce jour-là. Pas de soucis à se faire. Elle était là, elle voulait me parler. Elle a essayé de sympathiser, j'ai essayé de faire comme elle. Je lui ai répondu, on a encore discuté, on a l’Avènement ainsi à parler. J'ai essayé d'être gentille, de ne pas lui dire que je ne voulais pas particulièrement parler à quelqu'un.
Une troisième gorgée, la bouteille est pratiquement rempli à moitié. Je suis contagieuse aux dernières nouvelles. On a continué à discuter tout au long de la journée. Son sourire disparaissait au fur et à me sure de la journée, tout comme sa sympathie et son rire. Elle devait me rejoindre dans le côté sombre de la force. On a passé la journée ensemble et le soir venue, j'ai fumé une cigarette pendant qu'elle me demandait si j'avais de l'alcool pour se remonter les idées. Je lui ais dis que non mais je pouvais toujours en avoir. Je suis allé à la superette, j'ai acheté des canettes de bière, du whisky et des tacos. Le gars du supermarché a rien dit, sûrement un gars habitué à fermer les yeux sur la détresse des étudiants de Keimoo. Sûrement un bon gars. On s'est assis sur un perron, puis on a discuté. Une discutions de gens bourré donc pas besoin d'en stipuler les sujets. On a manger les tacos, j'ai fumé mon paquet de cigarettes, on a vide quelques canettes de bière. Je ne pouvais pas m'empêchais de rire sans arrêt. On était soûle et il n'y avait personne pour nous arrêter, On s'est diriger vers l'académie puis les sous-sols et enfin je suis là, assise sur le béton dur et froid à boire du whisky. J'ai un don pour faire des choses étranges. Quatrième gorgée, la bouteille est bel et bien à moitié.

Je la regarde, je regarde son visage frais et jeune. Elle est svelte, fine. Je lui souris et lui tend l'autre bouteille de whisky. Il est vrai qu'en lui tendant ainsi je n'ai aucune bonne pensée. Je veux juste ne pas être la seule à avoir la gueule de bois, je veux juste qu'elle aussi coule avec moi. Je veux qu'elle oublie tout un seul instant, qu'elle commette un pêche capitaux. Je voudrais juste ne pas être seule. Je la supporte si bien habituellement mais … Boire seule revient à s'exposer à de grands dangers tel que la nostalgie, l'amour et la reflexion. Chose idiote que j'ai abandonner il n y a pas longtemps. Tous ces choses avaient causé l’événement de la buanderie. Tous ces choses ont fait de moi ce que je suis. Alors buvons ensemble. Je voudrais juste que tu …

«  Bois mon amie.  »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. Empty
MessageSujet: Re: Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.   Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. EmptyLun 3 Juin 2013 - 20:53

Les yeux légèrement dans le vague, Sara laissait son esprit vagabonder dans les méandres de l'alcool et l'insouciance qui commençaient à l'envahir. Dans un léger sursaut, la sportive se tourna vers la jeune femme assise à son côté, cette dernière lui tendait une bouteille dont il n'y avait nul besoin de lire l'étiquette pour en savoir son contenu puisqu'une haleine chargée de vapeurs de whisky s'échappa des lèvres de la vis-à-vis de Sara quand elle lui proposa de boire.
Sans même y réfléchir un tiers de seconde, la métisse s'empara de la bouteille et en porta le goulot à ses lèvres. Alors que le liquide coulait dans sa gorge, chauffant sa trachée, la basketteuse tâcha de revenir un peu en arrière.
Comment s'était-elle mise dans cet état ?
En soi, rien d'étonnant, Sara n'était pas de ce genre de personne qui ne touchaient jamais une goutte d'alcool... mais était assez éloignée de l'alcoolisme. En effet, la jeune femme aimait boire une fois de temps en temps - avec des amis,en soirée, pour s'amuser... Mais se saouler juste pour le principe, assise sur le sol froid, avec une étudiante de son académie qui était encore inconnue au matin... non, c'était moins courant, ça.

Le matin même, Sara commençait une journée comme à son habitude, elle venait de faire son sport et sortait juste se promener... et elle avait croisé celle qui lui tenait compagnie de sa beuverie, maintenant. Une chose en entraînant une autre, les deux jeunes femmes avaient discuté et, contrairement à ce que la basketteuse l'aurait souhaité, la tristesse de sa vis-à-vis fut plus contagieuse que le sourire de la métisse et rapidement, le masque souriant de Sara était devenu trop lourd à porter.
Finalement, elles avaient été acheter de la bière, du whisky et des tacos. N'ayant que peu mangé, Sara avait d'abord - avec sa nouvelle camarade - vidé les bières avant de s'attaquer à l'alcool plus fort.
Le cerveau baignant déjà dans une petite mare liquoreuse, la lycéenne porta à nouveau la bouteille à ses lèvres - pour la combientième fois, au juste ? Chaque gorgée la faisait légèrement grimacer - le whisky n'était guère son alcool préféré mais n'importe quoi faisait l'affaire ce soir - et c'est un regard bleu complètement vague qu'elle tourna les yeux vers son amie de ce soir. Secouée d'un rire qui laissait totalement deviner son taux d'alcoolémie, la métisse demanda :

"Toi aussi, tout te rattrape, à mesure que tu bois ?"

Après s'être interrompue afin de reprendre une gorgée de ce nectar enivrant, la sportive reprit :

"Normalement, je souris et tout va bien... mais ce soir, tout m'étouffe."

Tout, mais totalement tout lui faisait voûter son dos et rabattre ses épaules à mesure qu'elle y pensait. Tout ce à quoi elle pensait quand elle était seule dans sa chambre, le soir, avant de dormir... Sara détestait le moment où il fallait se mettre au lit... ce léger instant juste avant le sommeil, où l'on ne pouvait que penser...
C'était pareil. Tout devenait trop lourd à porter. Alors elle buvait, encore et encore... Espérant que ce qui l'avait mise dans cet état l'aiderait à oublier. Quelle naïveté.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. Empty
MessageSujet: Re: Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.   Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. EmptySam 8 Juin 2013 - 21:45

Je riais. Mes gestes étaient absurdes, lourds, maladroits et pâteux. Je me relevais de manière théâtrale, mes bras s'agitant dans le vide. Tout d'abord ma bouche s'agitait mais rien ne sortait, mes bras continuaient à brasser le vide. Je riais aux éclats. Je balbutiais des mots sans même articuler, incompréhensible. Ma vue était embrumé par l'alcool, mes pensées aussi. Il est si drôle de toucher ainsi le fond. Il est si drôle d'ainsi paraître idiot. Je suis idiote. Toute personne qui boit est idiote. Je bois ce qui reste de whisky. Ma gorge brûle, je souffre mais pourtant je fais semblant de feindre l'indifférence. Je feins la réalité car si je ne le faisais pas que ferais je ? Je ne ferais rien, je ne serais rien. Je me lamenterais sur mon sort et j'espèrerais mourir lentement. Alors que là .... Je suis heureuse. C'est la solution ultime, la fuite, l'alcool, les rires bêtes et les paroles en l'air. Mon cœur ne cesse de battre vite, je ris, je ris. Elle étouffe ? Elle est drôle. Nous étouffons tous ! TOUS ! Nous sommes noyés sous l'océan de la solitude. Qui arrive donc à rester à la surface longtemps ? Personne ? Oui. Tout le monde fini par couler, tout le monde fini par se fatiguer. Cela ne sert à rien de le cacher.

Dans ce monde cruel certains paraissent normaux mais ne sont-ils pas étouffés sous l'océan ? Oui, ils le sont tous. Ils sont en train de se noyer mais vous ne le voyez pas. Vous êtes vous même noyés et vous cherchez vous même à remonter à la surface. Seulement vous n'y arriverez pas. Nous sommes faibles. L'humanité est si faible ... Je suis faible de dire cela. Je fais partie de cette humanité, je ne suis pas censé la remettre en question, je suis censé faire comme mes camarades. Nous sommes dans la même misère n'est ce pas ? Seulement il ne l'assume pas tous. Alors je ne peux que critiquer comme l'homme l'a toujours fait. Il critique, il est toujours insatisfait de sa situation. Toujours mieux, toujours plus fou, toujours plus superficiel. Si drôle, si drôle. Nous sommes si drôles. Nous vivons dans une société de consommation. Nous sommes dirigés par le pouvoir d'achat, par la bourse et la dernière mode. Nous sommes tous guidés par le grand dieu de l'Achat ! Tsss .... Nous sommes vraiment superficiel à vouloir tellement le matériel. Le matériel, ennemi du néant. Nous sommes si confortablement installé dans le néant. Pourquoi vouloir tant de chose matériel pour nous entourer ? On pourrait bien se passer d'une voiture, du dernier téléphone et avoir juste un vélo ou encore l'ancien Nokia incassable.
Le plus drôle c'est que moi même j'éprouve une telle envie, une telle attirance et un tel désirance pour les objets matériel. Moi qui suis pourtant si inévitablement attiré par le néant. J'essaye pourtant toujours de m'en sortir, de sortir de cet océan, de sortir de ce néant. Je voudrais tant respirer enfin de l'air frais. Seulement je critique encore et encore, je désire et je m'attriste. J'aimerais être heureuse mais en faisant cela je suis restreinte. Je suis restreinte à rester seule , à rester à part. Je fais tellement d'effort mais peut-être est-ce ma nature ? J'attire peut-être inévitablement les gens vers le néant ? Je les attire dans cet endroit si douillet, accueillant et confortable. Je les incite à devenir un être sans aucune émotion, je les incité à devenir comme moi. Le pire dans tout ça c'est que j'essaye de changer, j'essaye de devenir comme eux mais ils deviennent tous comme moi. Alors je reste ainsi ... Peut-être devrais-je faire plus d'effort ? Arrêter l'alcool, la cigarette ? Je ne sais pas. Je ne m'en sens pas capable, je n'ai aucune confiance et aucune espérance en moi alors où pourrais-je en trouver la force ? Tout ceci est un cercle vicieux qui me ramène inévitablement à ma petite condition humaine. Je suis incapable de changer.

Je finis par la regarder. Le coin de mes lèvre s'étirent, un sourire vicieux se dessine sur mon visage. Mon regard étincelle, je ne ris plus. Je m'apprête à parler, à faire les longs discours dont j'ai l'habitude seulement je ne sais pas si j'en ai la force. Ais-je encore la force de la remettre à sa place comme je le fais habituellement ? Je ne sais pas. L'alcool a pompé tout mes désirs et toute mon énergie pendant un moment. Je ne sais plus quoi faire. Alors j'essaye, vainement de reprendre du poil de la bête. J'essaye de feindre le fait que je sois intéressé. Je ne peux pas la laisser là à s'étouffer. Peut-être en l'aidant retrouverais-je un peu de cette humanité ? Peut-être sortirais-je enfin du néant ou encore de cet océan de solitude ? Même si nous sommes tous seul, même si nous sommes tous perdus nous pouvons tous s'en sortir ? Peut-être que ce cercle vicieux peut prendre fin ? Tant d'interrogation sans réponse. Je ne sais pas quoi répondre. Ce sont sûrement ces questions qui résolveront le grand problème de l'humanité car l'humanité a un grand problème. Il y a tant d'inégalité, tant d'injustice et de pauvre. Seulement ce n'est pas mon rôle de rétablir la justice, je ne suis pas là pour cela. Je suis juste là pour rabattre le caquet des gens. Là est le plus drôle de l'histoire.

«  On s'étouffe tous. Tu sais la mémoire nous revient avec l'alcool. La débauche mène à la raison qui mène au souvenir. Si tu es là en ce moment, englouti par tes mésaventures c'est de ma faute. J'en assume l'entière responsabilité. Tu t'es noyé avec moi. J'incite à la débauche et au néant tandis que tu devrais m'attirer vers la lumière. N'importe quel ange peut se faire corrompre.  »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. Empty
MessageSujet: Re: Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.   Mon foie joue la samba avec son ami le whisky. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mon foie joue la samba avec son ami le whisky.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un verre de Whisky...heu nan d'Aguardiente[Pv Myra]
» Dix-heures et demi, l'heure du whisky ?
» Une odeur de whisky dans les sous sols ?
» Et il était juste venu boire un whisky... [Eden]
» L'humeur joue parfois de drôles de tours [PV Jun S.]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2013-
Sauter vers: