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 On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]

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Dimitri Anzu
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MessageSujet: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyLun 4 Fév 2013 - 22:21

Ne me demandez pas comment je suis arrivé ici. Je n’en ai aucune « criss » d’idée. En gros, j’essayais de me rendre à la piscine, mais il faut croire que j’ai mal suivi les indications. Je dois vraiment suivre des cours de rattrapage en japonais pour m’adapter.

Je suis présentement captif de la toilette pour femmes. J’essaie de ne pas respirer trop fort. Si l’une d’entre elles me repérait, je passerais pour un gros pervers. Bon, je suis petit et mignon. Cela jouerait sûrement en ma faveur.

Lorsque je suis arrivé devant la porte de salle de bain, j’ai cru que c’était celle du vestiaire. Un gars en est sorti. Maintenant, je sais qu’il s’agissait probablement d’un « garçon manqué ». Elle aurait pu m’avertir tout de même! Je me suis bien fait avoir. C’est avec fausse assurance que j’ai dépassé cette fille androgyne faisant deux fois ma taille et que je me suis introduit.

J’ai visité les lieux et ai remarqué, bien trop tard, la fraicheur ainsi que la grande propreté de l’endroit. /Premier indice/ Étrangement, je ne trouvais pas d’urinoirs, mais c’était peut-être comme cela au  Japon. / Deuxième indice/

Tout allait bien quand même bien jusqu’à ce que je croise une fille dans la douche publique.  Elle ne pouvait pas en prendre une individuelle? Mes yeux gris, purs et innocents de puceau sont devenus ronds comme des balles de tennis en apercevant son corps dénudé sous les jets puissants de la douche. Je ne pus m’empêcher de penser, en contemplant la tuyauterie plus que la demoiselle, que cette académie avait du budget. /Ça promet pour le matériel de chimie. /Mon visage s’est enflammé. Ma peau était si chaude qu’on aurait pu croire que je faisais quarante de fièvre.  

Je me mis à courir en direction d’une toilette espérant qu’elle ne m’avait pas remarqué. Je croisai mon reflet dans une glace. Je criai peu virilement croyant foncer vers une inconnue châtaine qui aurait abusé de l’eau chaude. Lorsque je compris qu’il s’agissait de moi, je ris nerveusement. Je voulus me cacher, mais toutes les cabines étaient occupées. J’entendais au loin les rires de plusieurs jeunes filles. Je n’eus pas le choix. Je me faufilai dans une cabine où il était inscrit : défectueuse.  Je me mis à quatre pattes salissant mes jeans noirs pour ramper sous la porte.

Bref, ne me demandez pas comment j’ai fait pour me rendre ici. Je tente présentement d’oublier les courbes voluptueuses de la fille de la douche. J’attends, caché sur la cuvette, les pieds repliés contre mon chandail beige, qu’il n’y est plus de bruit pour sortir. Les cours commenceront et je pourrai m’enfuir loin d’ici.  

J’ai vraiment envie de pleurer, mais ce ne serait pas discret. J’attire les problèmes depuis mon arrivée. Je croyais m’être fait ami avec Shun, mais je crois qu’il est parti de l’école. Je ne l’ai pas revu au dortoir. Il y a eu ma drôle de rencontre avec Zakuro aussi, mais je ne l’ai pas croisé. Je me réconforte dans l’idée que ça fera des histoires à raconter à Nick quand je reviendrais au Québec. Il ne s’agit que d’études. Je dois me concentrer là-dessus.

Pour passer le temps, j’écoute les discussions. Bon, je sais que c’est impoli, mais je n’ai rien d’autre à faire. Plusieurs demoiselles se plaignent de leurs cheveux. Une fille pleure au téléphone, car elle n’a pas ses menstruations. Lorsque je n’écoutais plus, mon attention fut attirée de nouveau par des chuchoteries.

« — Cette année, il y a plein de nouveaux!
— Tant que ce ne sont pas des Québécois, ça me va. On assez du bizarre.
— Qu’est-ce qui te dit qu’il est Québecois?
— Le garçon dans notre cours? C’est un Canadien qui me l’a dit. Tu sais Julien?
— Ah oui, il a sûrement raison. De toute façon, moi je préfère les Français avec leur petit accent. C’est séduisant. Tu ne trouves pas? »


C’est là que les choses se compliquent. Je suis un garçon curieux, trop curieux. Voulant connaître l’identité de mon confrère, je suis descendu du trône. Je me suis approché pour regarder dans la fente et je suis tombé.

C’est avec grâce que je me suis cogné front en tombant par terre. Heureusement, les filles ont eu peur de mon petit cri et sont sorties des toilettes. Je me suis relevé et j’ai aperçu du sang sur mes vêtements. J’entrouvris la porte. Il n’y avait plus personne. Du moins, il semblait n’y avoir plus personne.

Je me suis dirigé vers un miroir. J’ai essuyé mon visage avec ma manche de chandail. Je vis une blessure plus ou moins profonde. Je crois que je me suis fendu le front.

« Merde, je n’ai vraiment pas de chance! »


Dernière édition par Dimitri Anzu le Ven 28 Mar 2014 - 15:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyLun 4 Fév 2013 - 23:54

On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] Rp2_bm10

Il devait être entre six et sept heures du matin et comme chaque matin à ce même moment de la journée, j’entreprends de me laver (en un temps record), de me vêtir (en un temps record) avant de me coiffer et me maquiller (tout en essayant de mettre moins de quinze minutes). Chaque matin je me sens comme le Lapin Blanc dans « Alice au pays des merveilles », contrainte de courir et de me dépêcher, non pas parce que je suis en retard à un quelconque rendez-vous mais simplement pour ne pas être dérangée par les autres filles qui elles, se rendent à la salle de bain aux alentours de sept heures et certaines pour ne pas en sortir avant huit ou neuves heures. J’étais donc au calme, seule, dans la salle de bain déserte et silencieuse. J’y fis ma toilette en paix et me préparai aussi vite que je le pouvais.

Clac Clac Calc….

Splendides onomatopées si je puis me permettre…

Clac Clac Clac…

Je l’ai déjà dis ? Et alors ? Je suis le narrateur c’est moi qui décide !...où en étais-je avant votre interruption ? Ah oui ! Ces bruits de pas (désormais vous savez qu’il s’agissait de bruits de pas) qui se faisaient de plus en plus proches et de plus de plus nombreux, suivies de ses voix insupportables : oh non ! Il s’agissait des filles !!! Quelles filles ? On s’en moque, de malfaisantes filles, des pom-pom girls en plastique tout à fait niaises et débiles, des populaires accros à la mode et à la « chasse aux garçons », des gamines qui se plaignent de leurs physiques ! (Un coup c’est je suis trop grosse, un coup c’est mes cheveu sont gras…), des filles méprisantes ! Des filles méprisables ! Viiiiiteee !!!!!!! Je devais me mettre hors de leur vue !!! Je courus en direction d’un WC afin de m’y cacher en attendant qu’elles s’en aillent.

Clac

Non, cela n’était pas un bruit de pas mais plutôt la porte des toilettes qui se refermait derrière moi…mais bon, ça aurait pu donc je ne vous en veux pas. Je me mis, malgré moi, à écouter ce qu’il se disait dehors.

« — Cette année, il y a plein de nouveaux!
— Tant que ce ne sont pas des Québécois, ça me va. On assez du bizarre.
— Qu’est-ce qui te dit qu’il est Québecois?
— Le garçon dans notre cours? C’est un Canadien qui me l’a dit. Tu sais Julien?
— Ah oui, il a sûrement raison. De toute façon, moi je préfère les Français avec leur petit accent. C’est séduisant. Tu ne trouves pas? »


Euh…veuillez m’excuser ? Il est où le problème là ? Surtout ne me répondez pas tous en même temps ! On s’en contre fiche qu’il y ait des Canadiens, des Français, des Marocains ou des Russes dans notre classe ! En quoi un Québécois serait-il plus bizarre qu’un Français, il s’agissait là d’une question dont je n’arrivait pas à trouver la réponse sans doute parce qu’elle n’existait pas, mais si l’un d’entre vous aurait une hypothèse à me proposer…ah mon Dieu pourquoi diable est-ce que ces gens sont-ils tous aussi fermés d’esprit ? Mais attendez le meilleur reste à venir :

« J’ai entendu dire que le petit ami d’Utau l’avait quitté…vos croyez qu’il est libre maintenant ? »

« Cela m’étonnerait, avec toutes ces filles prêtes à tout pour le conquérir… »

« Ce n’est pas grave, dans ce cas, il reste toujours Thomas… »

Euh…on m’explique ? Non ce n’est pas la peine, je n’ai pas envie de comprendre après tout...*soupir agacé* que de gens étranges et immoraux…Je commençais à en avoir marre d’être enfermée dans mes toilettes. Je ne savais même pas combien de temps y étais-je restée mais je me disais que l’essentiel était que la salle de bain se vide afin que je puisse m’évader. Ce ne fut qu’au bout d’un très long moment la majorité des filles sortirent les unes après les autres en poussant des rires abominables que m’en donnèrent presque des nausées, les autres s’enfuirent en hurlant après avoir entendu un bruit (qui n’était pas clac clac clac mais que je n’arriverai pas à vous décrire).

Je sortis de ma cachette, regarda à droite, puis à gauche : personne en vue. Je partis en direction des miroirs et y aperçus quelqu’un. Il s’agissait d’un jeune homme fort plaisant à regarder, qui avait un joli visage pale et de beaux cheveux clairs…eh mais attendez une minute !! Il y avait un garçon ?!? Dans les toilettes des filles ?!? Mais cela est indécent, c’est très mal, c’est, c’est pas bien du tout ! C’est incorrect, je dirais même plus qu’il s’agit d’une chose tout à fait blâmable ! A cet instant je n’avais qu’une envie : le chasser en lui criant dessus, lui crier une chose u genre « Maudit voyeur ! Obsédé ! Hors de là ! » mais je ne le pouvais, tout d’abord parce que ce pauvre garçon semblait déboussolé et perdu, secondement parce qu’il avait l’air tout gentil et troisièmement parce qu’il s’était blessé et saignait. Je m’approchai de lui il semblait apeuré, ou peut être ne s’agissait-il que d’une impression…

« N’ai pas peur, je ne voulais pas te surprendre…tu t’es perdu ? »

Je m’approchais d’avantage et jeta un coup d’œil à sa plaie, je faillis m’évanouir à la vue du sang mais fis de mon possible pour ne pas y songer. Je pris une serviette en papier destinée à s’essuyer les mains et je la passai sous l’eau avant de la poser doucement sur la blessure.

« ça risque d’être froid mais il faut laver ta blessure, ensuite tu serrera un mouchoir sec dessus pour que le sang arrête de couler. »

Une fois que mes conseils furent donnés je levai mes yeux en direction des siens avant de lui demander :

« Dis moi, comment as-tu fais pour te retrouver ici ? Tu es venu ici parce tu t’étais fait mal ? Est-ce toi qu a fait fuir toutes les filles ? »

Je trouvais cela vraiment étrange qu’un jeune homme se retrouve dans la salle de bain des demoiselles mais pourtant je ne lui fis aucune reproche, si il était venu en ce lieu avec de mauvaises intentions il fut puni par cette vilaine blessure…
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Dimitri Anzu
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyMar 5 Fév 2013 - 19:28

Alors que j’étudiais l’étendue des dégâts, je vis dans le miroir quelqu’un derrière moi. C’était une jolie fille, même si j’avoue avoir un peu peur d’elle avec sa chevelure noire et ses vêtements gotiques. Elle ne réagit pas en me m’apercevant. Son expression faciale était neutre. Nous nous fixâmes un instant. Je crois que nous étions tous les deux surpris de mon attendrissante, non de ma maladroite/beaucoup mieux/présence dans ces lieux. J’espérai qu’elle crut qu’elle s’était trompée de toilette. Lorsque je vis les muscles de son visage commencer à se contracter de colère, ce fut un signe d’alarme. Je me retournai sur moi-même comme dans les films au ralenti avec les bras en x devant mon visage afin d’éviter les coups d’un sac main trop remplis.

« — N’ai pas peur, je ne voulais pas te surprendre… tu t’es perdu? »

Je pris un instant pour analyser le sens de ses paroles haineuses. Bon, elles n’étaient pas haineuses, mais avec le stress je croyais que j’allais en manger toute une!

Puisque je ne sentais pas la rencontre entre mon visage et un objet quel compte, j’ouvris les yeux. Eh, oui j’avais les yeux fermés. Je suis vraiment un être faible…

Je baissai mes bras. Elle s’était éloignée pour prendre du papier. J’observai la porte de sortie et me demandai si j’avais le temps de m’échapper. Je vis qu’il y avait de l’eau sur le sol et me dit que si je tombais et que je perdais connaissance, ce serait la fin de ma vie sociale dans cette maudite académie. De toute manière, mon analyse fût trop longue et la demoiselle était déjà de retour. Elle avança le papier vers mon visage. Je reculai d’un pas. Mon corps se heurta au bord du comptoir. J’étais maintenant prisonnier.

Pendant qu’elle me prodiguait des soins, j’observai ses yeux verts./Verts/ C’est étrange dans le miroir j’aurais parié qu’ils étaient jaunes. Ah, la peur! Ça nous fait voir toujours le pire.

« — Ça risque d’être froid, mais il faut laver ta blessure, ensuite tu serreras un mouchoir sec dessus pour que le sang arrête de couler. »

Je devais vraiment avoir l’air stupide. Je ne rougissais même pas comme j’ai la fâcheuse habitude de le faire. J’étais trop occupé à décortiquer ce qu’elle me disait. Je dois vraiment suivre des cours de rattrapage en japonais.

Je crus qu’elle me parlait de ma blessure. L’important c’est qu’elle était restée calme.

« — Dis-moi, comment as-tu fait pour te retrouver ici? Tu es venu ici parce tu t’étais fait mal? Est-ce toi qui as fait fuir toutes les filles? »

Trop de questions vraiment trop de questions. Je pris une grande inspiration et me lançai.

« — Je ne sais pas vraiment en fait. Je veux dire, ni comment je suis arrivé et ni pour les filles. Il y en a eu beaucoup.»


Je me mis à rougir. Il me semblait aussi que mon visage ne pouvait pas passer plus de cinq minutes sans devenir une jolie petite tomate. C’est le sujet numéro 1 des railleries fait à mon sujet. Je suis l’aboutissement d’une relation sexuelle entre une tomate trop saoule et un abricot-nain.
Parlant de nain, cette fille est plus grande que moi non de dieu!

« — Excuse-moi, mais est-ce que tu fais plus d’un mètre soixante-deux par hasard? »

Non, mais quel con! Je n’aurais pas dût lui demander ça. C’est impoli. J’essayai de me reprendre et de lui donner une raison plus satisfaisante.

« — Pardonne-moi. Je suis un peu stressé. Je voulais me rendre au vestiaire des garçons. Je me suis trompé. Je ne voulais pas qu’on me prenne pour un pervers, alors je me suis caché. C’est en voulant sortir de la cabine que je me suis frappé le front. »


J’hésitai à lui dire mon vrai nom, mais elle avait été gentille avec moi. Je suis peut-être gaffeur, mais je suis civilisé.

« — Moi, c’est Dimitri. »

J’attendis qu’elle se présente à son tour. Je la regardai mieux. Elle me faisait penser à une jolie poupée avec sa peau de porcelaine et ses belles boucles sombres. Les poupées sont toujours un peu potelées, mais elle était vraiment mince. C’était un peu perturbant.

Alors que j’allais ouvrir la bouche pour la remercier, j’entendis la porte s’ouvrir. Une voix grave et masculine fit son entrée suivie de petit bruit de roulette.

« — Merci Mademoiselle! Oui, oui je vais la réparer cette toilette. Ne vous inquiétez pas, elle sera prête tout à l’heure avant la pause du dîner! »

Je me tournai vers la lolita avec mon regard apeuré et suppliant, le même regard que me jettent mes dégus lorsque je leur montre une friandise. Si ce concierge me voit. Je suis mort.
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyMar 5 Fév 2013 - 21:47

On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] PikachuOn dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] PikachuOn dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] Pikachu

Le garçon devait vraiment être intimidé, cela n’arrangea pas la chose étant donné que j’étais (et suis toujours) l’une des filles les plus timides de Keimoo, pourtant je ne pouvais pas faire autrement que soigner du mieux que je pouvais sa blessure toute ensanglantée. Je sentais qu’il était anxieux, je crois qu’il avait peur que je m’énerve et que je le frappe mais ce n’était pas de mon intention, je voulais seulement lui venir en aide. Il baissa les yeux timidement et rougissait comme une tomate, je trouvais cela tellement attendrissant que je me sentis rougir à mon tour tout en soignant sa blessure et en l’assommant de diverses questions auxquelles il répondit :

« — Je ne sais pas vraiment en fait. Je veux dire, ni comment je suis arrivé et ni pour les filles. Il y en a eu beaucoup.»

Je souris. Si ce jeune homme avait eu peur de toutes ces filles e le comprends très bien, les deux tiers d’entre elles s’ont terrifiantes et très intimidantes, en tout cas de mon point de vus, était-ce le même pour lui ? Je pense plutôt que ce qui l’avait le plus effrayé était de se retrouver dans une salle de bains remplies de femmes alors qu’il était persuader d’y trouver des garçons.

« — Excuse-moi, mais est-ce que tu fais plus d’un mètre soixante-deux par hasard? »

Je me répétai cette question dans ma tête : m’avait-il bien demandé ma taille ? Mais pour quelle raison cela était bien étrange ! Je souris et me mis à rire, c’était bien la première fois que l’on me posait cette question. Je baissai mes yeux en directions de mes chaussures, leurs talons faisait au moins cinq bons centimètres.

« En retirant mes chaussures je…je devrai mesurer aux alentours d’un mètre soixante-quatre…je sais, les…les filles sont des tricheuses ! *rires nerveux* »

Je m’étais remise à trembler à bégayer comme à mon habitude, je me disais « Nan ! Ce n’est pas possible ! Tout avait si bien commencé ! Pourquoi est-ce que je recommence à m’angoisser ? » Cela faisait près d’une semaine que je croyais avoir arrêté de tremble et de bafouiller en m’exprimant mais à cet instant j’aperçus que je m’étais bien trompée. Il n’y avait pas un élève, pas un professeur, personne à qui je pouvais m’adresser sans trembler, j’avais tellement peur, de quoi ? Je n’en savais rien moi-même, ce jeune homme présent à cet instant en face de moi semblait être quelqu’un de vraiment adorable, pourtant j’avais un peu peur de m’adresser à lui. J’avais très peur de dire quelque chose de blessant ou de maladroit sans m’en rendre compte. Par exemple, je craignais qu’il ne se sente complexé à cause de sa taille et j’avais peur de dire quelque chose qu’il aurait pu mal prendre ou quelque chose comme ça, e tout cas je ne le trouvais pas trop petit, il devait, du moins à vue d’œil, mesurer la même taille que mois si j’ôtais mes bottines.

« — Pardonne-moi. Je suis un peu stressé. Je voulais me rendre au vestiaire des garçons. Je me suis trompé. Je ne voulais pas qu’on me prenne pour un pervers, alors je me suis caché. C’est en voulant sortir de la cabine que je me suis frappé le front. »

Quelle mésaventure ! J’espérais tout de même qu’il ne se soit pas fait trop mal en se frappant le front :

« J’espère que…que tu n’as pas trop mal…enfin…j’espère que ça va mieux… »

J’ai des fois l’impression de me répéter…étrange non ?

Le jeune homme leva les yeux et choisit cet instant pour se présenter :

« — Moi, c’est Dimitri. »

Dimitri…il s’agissait là d’un magnifique prénom qui me plaisait beaucoup. Je souris niaisement (une fois de plus) avant de répondre :

« Dimitri…c’est un merveilleux prénom, je m’appelle Saki, et…je suis très enchantée de faire ta connaissance… »

Il s’apprêta à répondre quand une voix retentit à quelques mètres de nous :

« — Merci Mademoiselle! Oui, oui je vais la réparer cette toilette. Ne vous inquiétez pas, elle sera prête tout à l’heure avant la pause du dîner! »

Malheur, enfers et damnation !!! Un concierge ! Il fallait cacher Dimitri au plus vite ! Je l’agrippai donc par le bras (sans pour autant le brutaliser) et le dirigeai vers un WC.

« Cache toi ! Vite ! Dès que la voie sera libre, on s’en ira en courant ! » Lui chuchotai-je avant qu’il aille se cacher.

Dès qu’il eu disparu, je ma cachai à mon tours dans un autre WC, j’eus l’impression de jouer à cache-cache édition spécial WC, j’avoue que c’était la première fois que cela m’arrivait. Le concierge était en train de réparer son WC, pendant ce temps, nous décidâmes qu’il était grand temps de s’échapper. Comme prévu nous partîmes en courant et…glissâmes sur une flaque d’eau, je me cogna a un mur et Dimitri me tomba dessus, je fus toute étourdis, je ne comprenais plus ce qu’il se passait durant une fraction de seconde. Je me relevai et partis en direction de la sortie. Le concierge nous avait sans doute entendu mais pas reconnu.

Dès que nous nous fumes assez éloignés je ne pus m’empêcher de rire avant de me tourner vers Dimitri :

« J’espère que tu te t’es pas fait trop mal en tombant, je suis désolée, ce plan était stupide… »

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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyMer 6 Fév 2013 - 17:42

Saki comprit tout de suite mon regard. La preuve est qu’il y a maintenant cinq petits bleus sur la peau de mon avant-bras. Elle l’avait serré entre ses doigts et m’avait entrainé dans un WC.

/Note à moi-même : Je dois prendre du poids. Si une fille peut me traîner sans problème, je pourrais être agressé dans une ruelle de Tokyo et revendu dans un bordel./

Elle est débrouillarde, mais son idée de me cacher dans la toilette juste à côté de celle qui devait être réparée l’était un peu moins. Il aurait attendre que je sorte pour effectuer son travail et j’aurai eu d’énormes problèmes. Bon, je ne vais pas me plaindre, car au final nous avons réussi à nous enfuir sans être vus.

« — Cache-toi! Vite! Dès que la voie sera libre, on s’en ira en courant! »

C’est donc que j’ai fait. J’avais barré la porte et mettais assis sur le trône. J’attendis patiemment d’entendre les petites roulettes près de la ranger de toilettes. Je penchai le dos pour regarder sous ma cabine. Lorsque j’aperçus les pieds du concierge, je pris la fuite. Je pris mon élan moins vite que ma camarade, car je ne voulais pas me blesser de nouveau.

Elle se retourna et vît que moi, intelligente personne qui se rappelle des événements d’il y a cinq minutes, ne courrait pas, mais marchait vite en contournant les flaques. Elle devait être stressée de se faire prendre, car elle m’agrippa et me tira pour courir plus vite.

Résultat? Elle glissa sur le sol et se heurta au mur. Ai-je oublié de préciser qu’elle me tenait la main? Vous connaissez la suite. Je l’ai suivi dans sa chute. Mon visage se crispa anticipant la future douleur. Heureusement, je n’ai rien senti, car je suis tombé sur elle.

« — Ça va? Tu t’es fait mal?»

Elle me regarda étrangement. Elle devait être trop étourdie pour comprendre. Quand je croyais qu’on allait se faire griller, elle s’est relevée et est sortie en courant. Je la suivis de loin. Je fus étonné de voir cette fille si maigre avec autant d’énergie. J’avoue avoir eu de la difficulté à la suivre. Il n’y a pas que mes dégus qui devront être au régime finalement.

Lorsqu’elle s’est arrêtée au milieu du corridor, j’ai accéléré le pas pour la rejoindre. Je me suis arrêté en face d’elle. Je me repliai sur moi-même les mains sur mes genoux haletants. Je dois retourner m’entraîner à la piscine ça n’a pas de sens!

« — J’espère que tu te t’es pas fait trop mal en tombant, je suis désolée, ce plan était stupide… »

*Ne t’inquiète pas ma chérie, j’en ai vu des pires! « L’abricot a failli se faire bouffer par les cochons!» comme disant Nick. Ligne de piquetage devant le cégep contre la police antiémeute de Montréal et moi qui tremble. Mon meilleur ami qui me dit que tout va bien aller! C’est ça, oui!

« — Ça va tout va bien. Je suis juste un peu essoufflé. Toi, tu ne t’es pas blessée? »

Je l’écoutai en gardant mon visage vers sol. Ça m’aida à reprendre mon souffle. Je ne voulais pas faire une crise d’hyperventilation comme au centre commercial. Je me relevai les yeux vers elle et vis que quelques filles nous regardaient à présent. Je ne sais pas si c’était pour commenter l’étrange duo que nous formions ou le fait qu’on était arrivé en courant en plein milieu du corridor.

Je me léchai la lèvre inférieure et j’y goûtai la délicieuse et trop fréquente saveur du sang. Je passai mes doigts fins sur ma joue. Finalement, c’est la vue de mon sang qui les attirait toutes. L’école est pleine de vautours. D’une culture à l’autre, c’est une chose qui ne change pas.

«—Eh bien moi, je crois qu’en tombant, j’ai du rouvrir la gale. Tu crois qu’on peut aller ailleurs? »

L’une des adolescentes s’écria morte de peur :

« — Il y a du sang!
— Elle a essayé de le tuer pour tes rites sataniques! »


Je regardai ma lolita désespéré et dégouté. Je lui fis signe de passer par le corridor le moins occupé, mais lorsque je vins pour y aller moi aussi, je vis au loin le concierge de salle de bain. Il avait son chariot et les petites roulettes qui devenaient franchement agressantes. Ça me faisait penser à la musique dans les films d’horreur ou celle des « final boss». Les roulettes venaient interrompre notre histoire pour nous annoncer le pire.

Le méchant boss concierge et son chariot de la mort étaient accompagnés d’une dame. Elle était grande et très belle. Le problème était son habillement, son visage dur et sa démarche sévère. Il ne manquait plus que la cravache.

« — Tu crois que c’est une… »

*Hors RP : Il y a eu une grève étudiante au Québec en 2012 et plusieurs manifestations.
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyMer 6 Fév 2013 - 21:19

On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] Rp2_2_12



Dimitri était essoufflé, j’étais navrée de l’avoir fait courir aussi longtemps mais n’avais plus assez de souffle pour m’excuser. Dès que j’eus la possibilité de prononcer une phrase, je demandai à Dimitri si il ne s’était pas fait mal (car j’avoue m’être inquiétée pour lui). Il me répondit :

« — Ça va tout va bien. Je suis juste un peu essoufflé. Toi, tu ne t’es pas blessée? »

Je fis non de la tête, j’avais tellement honte, il s’était épuisé par ma faute, je n’aurais jamais du courir aussi vite. Il regardait le sol et moi, m’approchant de lui, lui murmurai :

« Pardonne-moi Dimitri… »

Je n’arrivais plus à le regarder en face je m’en voulais tellement. Je vis soudainement une foule nous entourer, il y avait trop de gens, j’avais peur, très peur, les gens me terrorisent. Je me mis à trembler comme une feuille avant de poser mes yeux sur le jeune homme qui saignait abondement.

«—Eh bien moi, je crois qu’en tombant, j’ai du rouvrir la gale. Tu crois qu’on peut aller ailleurs? »

J’étais catastrophée ! Mon pauvre Dimitri ! Il devait s’être fait très mal ! J’étais paniquée au fond de moi et la vue de tout ce liquide rouge me fit devenir encore plus pale que je ne m’étais d’accoutumée. Je voulais disparaître, m’évaporer, j’avais blessé ce pauvre Dimitri et attiré une foule gargantuesque autour de nous.

« — Il y a du sang!
— Elle a essayé de le tuer pour tes rites sataniques! »


Ce cri retentis, suivies de menaces venant de cette fille ainsi que de ses copines, je n’en connaissais aucune, à vrai dire je ne connaissais personne à Keimoo. Ces menaces et ces injures lancées à mon égard me firent l’effet d’une massue s’abattant sur ma tête, je sentis mon cœur se serer et mes yeux se remplir de larmes, je sentis sur mes joues couler des dizaines de ces perles liquides. Je pris la main de Dimitri, la serra en faisait de mon mieux pour ne pas arracher ses doigts et lui dis dans un sanglot :

« Allons nous en, …je ne veux pas rester là avec tous ces gens… »

Nous nous apprêtâmes à partir quand nous entendîmes des bruits de roulettes plus ou moins inquiétants. Je me retournai et aperçus le concierge et d’une dame d’environ quarante ans, une dame effrayante au visage sévère, était-ce une enseignante ? Je n’en savais rien mais elle semblait très irritée. Une adolescente marchait à coté d’elle, il s’agissait de l’une de ces nunuches stéréotypées "blondasses américaines ", aux allures de péripatéticienne, en bref, le genre de fille que je détestais par-dessus tout. Elle se mit à pleurnicher devant la dame :

« C’est lui !!! C’est lui le garçon qui m’a espionné pendant que je prenais ma douche !!! Il était dans la salle de bain des filles alors elle *elle me montra du doigt* a voulu le tuer en lui éclatant le visage contre un mur en mettant du sang partout ! Elle est folle et dangereuse, elle pourrait mettre des vies en dangers et lui ! C’est un vrai obsédé ! Nous ne pourrons plus jamais faire notre toilette en paix ! »

J’eus à cet instant des envies de commettre un meurtre, un vrai. Je n’avais jamais été aussi en colère de toute ma vie. Je serrai la main de Dimitri encore plus fort pour me retenir de lui arracher les cheveux et de lui offrir généreusement toutes les gifles qu’elle méritait. Je pris ma respiration pour me calmer, je ne pus retenir mes larmes et pleura de plus belle, je ne voulais tuer personne, je voulais seulement l’aider.

Ça m’apprendra, me dis-je, à aider les gens comme ça, j’aurais du laisser ce garçon se débrouiller seul, comme un grand. Je me tournai vers lui et mes yeux croisèrent son beau regard gris, bien qu’inquiet, il avait l’air tellement gentil et adorable que je ne regrettai plus de lui avoir prêté mon aide, mais à la place, je me sentais coupable de l’avoir mis dans de telles situations, je craignais qu’il ne veuille plus jamais me parler.

« Je tiens à avoir une petite discutions avec vous, Satô Saki et Anzu Dimitri…dans mon bureau, tout de suite. » exigea t-elle d’un ton sec et glacé…

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Dimitri Anzu
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptySam 9 Fév 2013 - 21:07

« — C’est lui!!! C’est lui le garçon qui m’a espionné pendant que je prenais ma douche!!! Il était dans la salle de bain des filles alors elle *elle me montra du doigt* a voulu le tuer en lui éclatant le visage contre un mur en mettant du sang partout ! Elle est folle et dangereuse, elle pourrait mettre des vies en danger et lui! C’est un vrai obsédé! Nous ne pourrons plus jamais faire notre toilette en paix! »

Je crus que j'allais perdre connaissance. Comment cette fille m'avait-elle aperçu? Pourquoi ne m'avait-elle pas crié après? Peut-être que je ne m'en étais simplement pas rendu compte. Le stress, ça vous donne une vision tunnel* et ça fait bourdonner vos oreilles.

Ma gorge commença à enfler. Elle devait aussi se teinter de rouge. Je sentis mon souffle, à chaque inspiration, foncer et frapper douloureusement mon pharynx. Je reconnus cette sensation et cette perte lente, mais sûre, de ma vision. Bientôt, le monde tournerait au ralenti et tout deviendrait noir.

Je ne voulais pas perdre conscience devant tous ces gens. Ce serait la honte. Je voulus me cacher, mais quelque chose d'autre que mes jambes molles me retenait. Je regardai mon bras. Saki tenait ma main de toutes ses forces.

Je me rappelai de cette manifestation où j'avais perdu connaissance dans les bras de Nick qui me tenait la main. Il aurait pu s'enfuir si ce n'avait pas été de moi, mais il ne m'aurait jamais laissé tout seul au milieu de militant nu qui aurait pu me piétiner. Finalement, on nous avait amenés à l'hôpital sans se rendre au poste de police.

Se souvenir ne me calma pas. Je me mordis la lèvre pour essayer de me contrôler, mais la voix de la dame me fit sombrer.

«— Je tiens à avoir une petite discussion avec vous, Satô Saki et Anzu Dimitri…dans mon bureau, tout de suite. »

Au dernier instant, j'aperçus le regard attentionné et luisant de ma camarade. J'espère qu'elle aura eu la bonne idée de lâcher ma main.

***

Je me réveillai dans l'infirmerie. Quelqu'un s’était occupé de moi et avait mis des points de suture. Ça me prit quelques minutes pour me rappeler des événements. La honte me submergea. Je crus que j'allais encore m'évanouir, mais une jolie voix m'interpella. C'était l'infirmière vêtue tout de blanc. Elle était très belle. On aurait dit un ange.

Bon j'exagère un peu, mais disons que je préférais penser à ça plutôt qu'au fait que j'étais devenu un pervers et un faible ringard.

La femme m'aida à me relever et m'expliqua que je devrais passer à l'infirmerie dans quelques jours pour vérifier que ma plaie ne s'infectait pas. Maintenant, j'étais dans l'obligation de me présenter au bureau de la femme sévère et de son acolyte le concierge damné du mal.

Évidemment, je ne savais pas comment me rendre. L'infirmière m'y conduit et chantonnant une chanson japonaise qui ne m'était pas familière. Une fois debout et à ses côté, je ne puis m'empêcher de soupirer. Une autre de plus grande que moi.

« — Ça ne va pas mon grand? »

Je roulai des yeux. Mon grand...

« — Oui, oui madame! »

Lorsque nous marchâmes dans les corridors, quelques personnes se retournèrent pour m'observer. Inutile de préciser que je rougissais. Et dire que je croyais m'être amélioré depuis le secondaire 1. En fait, pas du tout...

Je reconnus la chevelure noire de Saki à travers la vitre de l'imposante porte du bureau. La lolita était assise dos à moi dans une chaise. Son corps semblait replié vers l'avant. Elle devait être gênée de se retrouver en face de notre futur bourreau. À côté d'elle, il y avait la fille des douches. Au moment où la porte s'ouvrit, elle se retourna. Elle m'envoya un regard noir que seules les femmes savent envoyer! Elle se dit outrée de la décision de la dame et sortie en me contournant. Elle me cria des insultes que je ne compris pas et claqua la porte.

Je me demandai ce qui s’est passé durant que j'étais pas là. Peut-être que ma salvatrice avait réussi à convaincre la sorcière que j'étais qu'un enfant perdu. Un pauvre petit martyr qui n'espérait plus rien de la vie après avoir vu le corps dénuder de cette fille.

Bon, je vous l'accorde je dis n'importe quoi! C'est que je ne voulais vraiment pas avoir d'ennuis. Si ma famille venait à apprendre ce qui s’était passé, je serais puni. Probablement que je serais forcé de vivre à l'académie la fin de semaine aussi.

« — Vous pouvez prendre place jeune homme.»

Je m'assis sur la chaise sans oser croiser le regard de Saki. Elle devait être furieuse contre moi et je n'osais attirer les foudres de la gotique.

« — Puisque vous êtes à l'académie depuis peu et que les explications de mademoiselle A. Satô m'ont sembler plus que sincère, j'ai quelque chose à vous proposer. Je ne crois pas qu'une mesure disciplinaire ne soit approprier. Vous n'êtes là que depuis quelques jours, M. Anzu. Toutefois, je vous aurai à l'œil soyez en bien sûr! »

La dame nous regarda à tour de rôle avec ses yeux de corbeau.

« — J'ai regardé vos dossiers durant que nous vous attendions. J'ai décidé de vous proposer de vous investir dans le club de littérature. Vous verrez le local est beaucoup moins difficile à trouver que la piscine, M. Anzu! »

Elle se mit à rire. Finalement, je crois que je l'ai amusée plus que choqué cette vielle folle.


* La vision du tunnel (ou vision tunnelisée) est la perte de vision périphérique avec rétention de la vision centrale, résultant en une vision circonscrite et circulaire du champ de vision1.
Peut être causé par : Peur extrême ou détresse, plus souvent dans le contexte de la peur panique.
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptySam 9 Fév 2013 - 22:24

On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] Rp2_3_10


Dimitri tomba par terre, les yeux fermés, j’étais paniquée, je ne voulais pas qu’il meure, surtout pas d’une façon aussi stupide ! Je me baissai vers lui, anxieuse, portant toute mon attention sur son beau visage d’enfant endormi, j’en oubliais presque ma crainte, je le trouvais si beau que j’aurais presque voulu ne jamais le voir se réveiller…euh… ? Je raconte quoi là en fait ? Notre vie était en danger et moi je pensais à le voir mourir ? Dit comme ça c’est encore plus bizarre…mais ne nous attardons pas sur ce détail…

« Que quelqu’un l’emmène à l’infirmerie, Mlle Satô suivez moi… »

Je refusai de le laisser seul ici, je voulais tellement rester avec lui mais je n’avais pas d’autre choix que d’obéir. Je suivis donc cette dame, me retournai certaines fois pour revoir Dimitri, comment en étions-nous arrivé là ? Je ne voulais même plus y songer. J’essayai de reprendre mes esprits de mon mieux avant de m’asseoir sur une chaise face à la femme assise à son bureau (nous y étions bien arrivés). Le concierge et la « fille de la douche » y étaient aussi. Elle me lança un sourie sarcastique qui me fit serrer les dents.

« Mademoiselle, si vous êtes ici c’est à cause de violences commises à l’un de vos camarade dans le but de le tuer, je me trompe ? »

Des violences commises à Dimitri ? J’avais tellement du mal à m’imaginer capable d’un tel acte, à vrai dire je n’arrivai même pas à l’imaginer, je songeai à cet instant que j’aurais préféré mourir que de tuer qui que ce soit et surtout lui, dont la timidité et la maladresse était si attendrissante que même un monstre aurait eut de la peine à l’égratigner. Je m’apprêtai à protester quand la jeune fille, cette abominable garce me coupa la parole :

« Il a même succombé à ses blessures, je pense même qu’il est dans le comas. »

Était-ce possible ? J’en avais tellement peur que je me remise à pleurer. Je me sentais tellement coupable que je crus même durant un instant que j’étais la responsable de ses blessures. « Ne t’en fais pas Saki… » me dis-je à moi-même « …tu as seulement voulu l’aider et le soigner ».

« Je voulus seulement l’aider il *sanglots*…il s’était blessé et était allé dans les toilettes es filles pour nettoyer sa plaie,…*sanglots*…il croyait que c’était les toilettes des garçons…*sanglots*…mais il s’est trompé et…*sanglots* en sortant il a glissé et s’est cogné la tête… »

Nous allons dire que c’était ce qu’il s’était à peu près passé, d’accord ? La jeune femme se mit à chercher des papiers et se mit à lire une feuille. Elle la lut donc avant d’affirmer :

« En effet ce jeune homme est nouveau à l’académie, il se pourrait qu’il se soit donc trompé… »

Elle se tourna vers la peste de fille et lui affirma qu’elle pouvait s’en aller. A cet instant Dimitri entra, mon visage s’illumina dès que je le vis entrer dans la salle. La [restons polis] de fille sortit en l’insultant, je crus vraiment que j’allais la tuer ! (contradiction avec ce que j’avais dit plus haut). Le jeune homme ne voulait pas croiser mon regard, était-il fâché ? Rien que cette pensée me fit très mal au cœur mais le savoir en pleine forme (ou disons à peu près) me satisfaisait amplement.

« — Vous pouvez prendre place jeune homme. Puisque vous êtes à l'académie depuis peu et que les explications de mademoiselle Satô m'ont sembler plus que sincère, j'ai quelque chose à vous proposer. Je ne crois pas qu'une mesure disciplinaire ne soit appropriée. Vous n'êtes là que depuis quelques jours, M. Anzu. Toutefois, je vous aurai à l'œil soyez en bien sûr! »

Je ne pus m’empêcher de sourire. Elle nous regarda à tour de rôle avant d’annoncer :

« — J'ai regardé vos dossiers durant que nous vous attendions. J'ai décidé de vous proposer de vous investir dans le club de littérature. Vous verrez le local est beaucoup moins difficile à trouver que la piscine, M. Anzu! »

Le club de littérature ?!?! Non je recommence, c’était mal fait….LE CLUB DE LITTERATURE ?!?!?!??! J’étais aux anges, j’en perdis presque ma respiration. Nous allions participer à un club littérature ! Les livres étant l’une de mes passions principales et rêvant de devenir une grande poète (ou musicienne je ne sais pas…) je n’aurais pu rêver mieux. Je remerciai de tout cœur. La dame nous donna l’autorisation de quitter son bureau. Dès que nos sortîmes le couloir était vide, moi j’étais heureuse. Je me tournai vers Dimitri, j’avais envie de me jeter dans ses bras mais rien que cette idée me fit rougir et baisser les yeux un instant. De plus je ne savais pas si il était fâché…la meilleure chose qu’il me restait à faire était de m’excuser.

« Je suis sincèrement navrée pour tout ce qui est arrivé…*soupire angoissé* sache pourtant que je ferai n’importe quoi pour que tu me pardonnes… »

Je ne savais pas moi-même ce que j’avais fait, mais ce n’était pas bien important, je voulais simplement m’assurer qu’il ne m’en voulait pas.

« Je serais très heureuse de participer au club de littérature avec toi…tu aimes lire et écrire ? » demandais-je timidement.

Moi qui m’attendais à recevoir une punition, j’étais très heureuse d’être aussi bien récompensée, récompensée pour quoi faire ? Il y a des questions auxquelles il ne vaudrait mieux ne pas chercher de réponses…

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Dimitri Anzu
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptyVen 15 Fév 2013 - 19:41

Nous sortîmes du bureau. J'étais apaisé. L'académie ne contacterait pas mes parents. Je pensai à Nick. Il aurait été fier de moi, si j'avais osé me rendre dans les toilettes de filles par exprès. Il m'aurait donné une tape sur l'épaule. Il aurait ri de mon visage boursouflé par une gêne extrême.

Vraiment, je devrais arrêter de penser à lui. On ne se verra plus de toute façon. Je soupirai en réalisant qu'il se trouverait de nouveaux amis plus intéressants et "down" à son cégep de Montréal.

Heureusement, Saki était toujours là et ses paroles douces me firent sortir de mon état nostalgique. Elle s'excusa de la situation. Je voulus lui répondre et que ce n'était pas de sa faute, mais elle continua sa lancée.

« — Sache pourtant que je ferai n’importe quoi pour que tu me pardonnes... »

Je n'aimerais pas voir l'expression faciale qui est apparue sur mon visage lorsqu'elle a prononcé ces mots. Je sentais mon visage crispé de rage. Ma voix se fit plus expressive et rude.

« — Ne dis pas ça! Voyons! Imagine les mauvaises intentions que certaines personnes pourraient avoir! Faut que tu sois plus forte que ça!»

Je portai ma main droite à mon visage et pris une grande inspiration. Je ne voulais pas lui crier après. Un peu plus calme, j'essayai de lui expliquer plus gentiment. Je m'approchai d'elle pour qu'elle m'entende. Ma petite crise avait attiré le regard d'un professeur et quelques élèves.

«—Excuse-moi, je ne voulais pas crier. Ce que je veux dire, c'est que tu ne dois paraître faible. Je ne t'en veux pas, mais même si je t'en voulais, tu ne devrais pas m'offrir de faire n'importe quoi. Bon, je ne fais pas vraiment peur comme garçon, mais si j'étais un manipulateur sans scrupule, j'aurais pu faire semblant que j'allais très mal et te forcer à faire mes devoirs ou encore autres choses...»

Mais qu'est-ce que je raconte là. C'était moi la mauviette. Je baissais la tête et offrait mes services aux moindres regards de travers. Sans Nick pour me montrer à relever les épaules et regarder droit devant moi, je serais probablement dans une toilette en ce moment. Plusieurs garçons s'efforcerait de faire entrer ma petite touffe châtaine dans une cuvette en se moquant. Nick m'a aidé quand je me faisais taxer au secondaire. Si j'ai une meilleure estime de moi, c'est bien grâce à lui.

Je suppose que c'est mon devoir d'avertir cette fille. Elle ne doit pas être une victime, mais une femme forte avec de la confiance. Je la regardai un peu. Pour porter ces vêtements, il fallait être inconsciente ou bien être une personne qui s'estime. La différence n'est pas très bien vu et si on ne s'assume pas...c'est difficile... J'espérai, pour elle qu'elle, n'eut pas de problèmes avec ses camarades de classe.

« — Bon, relève la tête, fais-moi un beau sourire et parlons de ce club de littérature!»

Je lui envoyai mon plus beau sourire à mon tour pour lui montrer que je n'étais pas fâché.

« — Je serais très heureuse de participer au club de littérature avec toi… tu aimes lire et écrire? »

Était-elle vraiment en train de me demander si j'aimais écrire. J'entrouvris les lèvres, figé. Je n'avais pas écrit depuis mon arrivée. Cette réalisation me fit l'effet d'un couteau dans le cœur. Écrire, c'est ma vie. Je marmonnai quelques mots en français. J'étais confus à l'idée de ne pas avoir lu non plus.Je me forçai à rendre mes phrases plus compréhensibles, car la lolita ne semblait pas comprendre mon jargon. En réalisant que je ne parlais pas dans la bonne langue, je répondis à sa question, pour une deuxième fois, en japonnais.

« — Je...»

Je me répétai de respirer et de rester calme.

« — J'aime beau-beaucoup écrire...je veux devenir écrivain...en fait...et...et toi?»

J'espérai qu'elle eu saisie le sens de ma phrase. Je rougis. Cela me gênait de parler de ma passion à des inconnus, car quand il apprenait que j'étais dyslexique, ils avaient tous la même réaction. Ils m'encourageaient, certes, mais j'avais l'impression d'être un paraplégique à qui on promettait de pouvoir remarcher un jour. Je voyais la pitié dans leurs yeux et leur faut sourire ravi pour moi.

J'omis donc de parler de mon problème. De toute manière, elle serait vite au courant. Je ne pourrais pas cacher la présence de mon ordinateur portable dans le local de littérature.

Parlant de ce cher Hubert, mon ordinateur, je l'avais laissé à la maison dans ce foutu Cartier Hebi de riche! Je devrais aller me procurer un coffre avec un cadenas que j'installerai dans ma chambre pour le ranger en toute sécurité.
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MessageSujet: Re: On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô]   On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] EmptySam 16 Fév 2013 - 15:49

On dit un ou une abricot? [Dimitri Anzu~Saki A. Satô] Rp2_4_10



Le visage de Dimitri se crispa de rage suite à mes excuses, je me sentis très vite honteuse, baissa la tête et rougis, je tremblais également, je voulais disparaître.

« — Ne dis pas ça! Voyons! Imagine les mauvaises intentions que certaines personnes pourraient avoir! Faut que tu sois plus forte que ça !»

Il me cria dessus, j’eus si peur que je dus me retenir de pleurer, je ne voulais pas qu’il se fâche après moi. Forte ? Moi ? Je n’étais pas de ces gens là, mais je n'étais pas pour autant quelqu'un de faible. Non, cela était impossible. Mais était-ce de la faiblesse que de lui demander pardon ? Était-ce de la faiblesse que d’être prête à tout pour me faire pardonner… ? Je ne crois pas, je crois surtout qu’il aurait fallu être dans ma tête pour me comprendre concernant cet événement et tout le reste, personne n’a jamais été capable de deviner ce que je ressentais, lorsque je suis triste on me dit dépressive, lorsque je m’isole pour réfléchir ou vider mon esprit sur des lignes vides on m’associe à de cas particulier à mettre « à part » par notre chère société et là, pour m’être attachée à un être de qui il m’aurait été un supplice d’être impardonnée pour une quelconque faute on me dit faible…

« Je suis désolée…je ne voulais pas te mettre en colère… » me contentai-je de répondre.

Des gens s’étaient arrêtés dans leurs occupations et se mirent à nous regarder, je trouvais cela plus qu’insupportable. Dimitri pris sa respiration, s’approcha et me parla plus calmement :

«—Excuse-moi, je ne voulais pas crier. Ce que je veux dire, c'est que tu ne dois paraître faible. Je ne t'en veux pas, mais même si je t'en voulais, tu ne devrais pas m'offrir de faire n'importe quoi. Bon, je ne fais pas vraiment peur comme garçon, mais si j'étais un manipulateur sans scrupule, j'aurais pu faire semblant que j'allais très mal et te forcer à faire mes devoirs ou encore autres choses...»

Je me souvenais des dernières années que j’avais laissées derrière moi et que je tentais d’oublier. Toutes ces garces de filles trop maquillées à qui je devais faire les devoirs pour qu’elle me laissent en paix, ces nunuches à qui je devais souvent prêter mon argent et qui oubliaient volontairement de me le rendre, je me faisais exploiter, insultée, je recevais des moqueries diverses, je me souviens même une fois m’être battue contre l’une d’entre elles alors que j’avais treize ans. Depuis je n’adresse plus la parole à personne, je reste dans mon coin, refusant presque la compagnie des autres, j’étais devenue méfiante, toujours un peu naïve encore, mais plus au point de me sacrifier pour être accepter par qui que se soit. Je n’étais pas (ou disons plus) une personne faible, mais comment le faire comprendre au jeune homme ? Allais-je lui répondre que j’avais perdue la raison ? Que j’étais malgré moi en train de tomber amoureuse de sa timidité et de sa maladresse ? Que je ne voulais pas être détestée par la seule personne, à part Reiko, avec qui je pouvais encore tisser des liens d’amitié ? J’ouvris la bouche pour parler mais rien ne sortit, cela donnait cet effet :

« … »

En effet je n’avais jamais sortis une phrase aussi longue *ironie* mais étant donné que je venais d’ouvrir la bouche pour parler je fis de mon mieux pour dire quelque chose quand même :

« Je te promet de faire de mon mieux… »

Voilà, je sous-entendais moi-même être quelqu’un de faible alors que je viens de vous dire que je ne l’étais pas, cela simplement pour admettre qu’il avait raison, chose qui n’étais pas tout à fait le cas…en conclusion nous pouvons admettre qu’il avait raison et que j’étais bien quelqu’une de faible, vous avez suivi ? Relisez cette phrase jusqu’à comprendre puis, enfin, vous pourrez continuer votre lecture.

« — Bon, relève la tête, fais-moi un beau sourire et parlons de ce club de littérature ! »

Je sentis mon regard s’illuminer et un beau sourire s’afficher sur mes lèvres. Je levai ma tête et repensa à ce club de littérature et songeai à Reiko qui aurait adoré y participe elle aussi. Je demandai à Dimitri si il aimait lire et écrire (comme il l’a été mentionné un peu plus tôt), Il marmonna quelques mots en français, cela me fit l’effet d’un choc ! Il parlait donc la langue de Baudelaire, ma propre langue ! J’étais contente, je n’étais plus la seule.

« — Je...»

Niveau longueur de phrase, je crois qu’il a essayé de faire concurrence avec moi mais qu’il n’y est parvenu : on ne rivalise pas avec les trois petits points de dialogue, jamais ! *rires* Reprenons notre sérieux, il continua après avoir repris sa respiration :

« — J'aime beau-beaucoup écrire...je veux devenir écrivain...en fait...et...et toi?»

Il voulait devenir écrivain ! C’est très bien, j’estime beaucoup les écrivains…je me mis à mon tour à évoquer mon rêve :

« Je ne sais pas, j’aimerai continuer dans la musique, je sais jouer de différents claviers et chanter, mais je crains ne pas en être capable, il ne faut pas être aussi timide que moi pour monter sur scène, à part ça, j’écris des poèmes et rêverais de publier un recueil en espèrent qu’il existera des gens capable de ressentir ce que je ressens en lisant mes lignes…je voudrais vivre en tant qu’artiste, je ne suis ni faite pour travailler dans un bureau ni pour avoir de grandes responsabilités, je suis une trop grande rêveuse pour ce genre de choses… »

Ce fut la première fois que je me confiai autant à quelqu’un de toute ma vie, je ne savais pas si je devais avoir honte ou être soulagée d’avoir partagé un aussi grand secret. Je ne laissa pas à Dimitri le temps de répondre quoi que ce soit,, de peur qu’il me trouve encore plus niaise et stupide, allez savoir pourquoi. Je levai les yeux et lui annonça :

« Je suis désolée mais je dois te laisser, je n’ai pas envie de prendre de ton temps, tu as du retard à ton cours de natation…En tout cas je tiens à te dire que ce fut un plaisir de te rencontrer et j’espère que l’on se reverra très vite… »

Je regardai l’horloge pendue à quelques mètres de nous :

« Vas y vite, tu as beaucoup de retard, surtout ne te trompe pas de vestiaires ! »


The End !!! ☺
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