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 Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]

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Miya Chanteclair
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MessageSujet: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyLun 21 Mai 2012 - 11:28

Ce matin-là, Miya avait ouvert des yeux brillants d'excitation. Fébrile, elle s'était préparée plus rapidement que d'habitude (en une heure au lieu de deux, incroyable, non ?), avait embrassé Andrew sur la joue en coup de vent et avait précautionneusement saisi son appareil photo pour le placer dans sa pochette, et était partie, presque en courant. Aujourd'hui, c'était devoir de photographie ! Souriante, elle monta sagement dans la voiture qui la conduirait directement au parc du Quartier Hiryuu. Elle aurait aimé y aller à pied pour photographier tout ce qu'elle trouverait beau sur la route, mais elle n'en avait pas le temps. Elle arriverait en retard, et Dieu savait qu'elle aimait la ponctualité. Assise dans sa voiture, elle soupira, et lissa son ensemble. Vu la beauté de la journée, elle avait opté pour une jolie jupe d'un chocolat tendre, lui arrivant mi-mollet, avec des volants et de la dentelle courant sur son bas, un T-shirt manche courtes d'un orange pèche  aux broderies complexes et aux manches en tulle lui tombant sur les coudes en dégradé progressif. Son décolleté, léger, était parcouru de légers filaments dorés faisant ressortir l'éclat de sa peau, où étaient entrelacées quelques perles d'un orange plus foncé. Elle n'avait pas mis de ceinture, mais avait enfilé une jolie veste manches courtes, tricotée dans une laine couleur blanc cassé aux boutons dorés. Exceptionnellement, elle avait choisi de lâcher ses cheveux et de les boucler, et de ne pas porter de chapeau. Le Soleil s'annonçait particulièrement présent, mais un couvre-chef ferait de l'ombre devant elle, ce qui gâcherait la luminosité de ses clichés. Ce qu'elle ne voulait pas, évidemment ! Puisqu'il il lui fallait protéger son regard, elle avait attrapé l'une de ses innombrables paires de lunettes de soleil pour la poser sur son nez. Pour compléter le tout, une jolie paire de talons compensés ouverts, également couleur beige, avec de longues ficelles courant tout le long de son mollet pour se terminer juste en-dessous du genou. Elle ne s'était presque pas maquillée. Un léger mascara, un peu de fard à paupière vert très clair mélangé à du blanc, et petit trait d'eye liner, et son éternel rouge à lèvre, mais cette fois-ci d'un rose pâle.

Ôtant ses lunettes, elle baissa légèrement la vitre arrière pour pouvoir observer un peu mieux la ville qu'elle traversait, sans que son regard ne soit déformé par sa couleur teintée. Elle serait bientôt arrivée au parc, prendrait de magnifiques clichés, se ferait peut-être une amie, puisque la jeune fille qu'elle devait rencontrer était également passionnée de photographie. Une certaine Satsuki Hayashi. Lycéenne. Tsu Rozen l'avait contactée pour cette fois-ci. Il lui avait annoncé, au téléphone, avec un certain sourire dans la voix, qu'elle était également française. Gentil, ce Tsu. Mais tant qu'elle pouvait prendre des photos, cela lui conviendrait... Le paysage défilait à trop vive allure à son goût. Elle remonta la fenêtre, afin d'éviter de se faire décoiffer. Après tout, elle voulait être impeccable, comme les fleurs et paysages qu'elle prendrait en photo... Ses pensées retournèrent vers Andrew. Un beau jeune homme, de 27 ans. Qui veillait sur elle depuis quelques années, déjà. Il faudrait qu'elle lui fasse un cadeau, pour le remercier de ses services. Et aussi pour se faire pardonner de ne pas avoir passé de temps avec lui, ce matin. Normalement, ils prenaient toujours leur petit-déjeuner ensemble, mais ce jour était spécial. Il comprendrait. Il comprenait toujours, de toute manière. C'était un peu un grand-frère, bien qu'elle se doutait que le regard qu'il posait parfois sur elle brûlait plus d'amour que de fraternité. Un jour, il faudrait qu'elle essaie de l'embrasser, juste pour observer sa réaction. Car il rougirait et bégayerait, elle en était certaine. Et puis il reculerait, s'inclinerait respectueusement et s'en irait, afin de lui signifier qu'ils n'auraient pas dû. Et, de ce jour-là, elle hanterait ses nuits en plus de ses journées... Ce n'était peut-être pas à faire, après tout. Si ses parents le trouvaient trop empressé auprès d'elle, ils pourraient décider de le renvoyer. Et Miya aimait trop son Andrew pour ça.

Sortant de ses pensées, elle prit sa pochette sur ses genoux, et en sortit avec soin son appareil, pour le garder dans ses mains. Elle se remémora tous les souvenirs vécus avec ce Nikon, et soupira doucement. Bientôt, elle le placerait dans sa vitrine, où il resterait figé pour une éternité, et achèterait un nouvel appareil, plus performant. Car ce brave compagnon se faisait vieux. Cet après-midi, il prendrait ses derniers clichés en sa compagnie, puis, comme un vieil ami, elle le glisserait dans son cercueil de verre, afin de l'immortaliser à jamais, et, du coin de l’œil, pourrait vaquer à une douche mélancolie en se rappelant leur parcours commun... Elle avait déjà acheté son nouvel appareil, à dire vrai. Qui se trouvait également sur la banquette arrière, un peu plus à sa droite. Dans une nouvelle pochette, flambant neuf. En les comparant tous deux, on aurait pu voir une jeune poussin sorti tout droit de l’œuf pour fanfaronner tel un jeune coq, et un vieux coq déjà cent fois grand-père, assis au coin d'un feu pour raconter ses exploits à ses petits enfants. Miya rit toute seule. Elle avait trop d'imagination. Mais elle aimait ses appareils photos. Et le premier qu'elle avait reçu, encore plus. Il était son premier amour, celui qu'elle aimerait toujours. Il était de ceux qu'on garde toujours dans son cœur, dans un coin, et qui nous rappelle des sentiments d'enfants qu'on ne ressent plus jamais. Celui qu'on chérit à jamais, et à qui on repense toute sa vie, et plus spécialement durant ses vieilles années, dans une chaise à balances, un plaid sur les genoux, à tricoter près de l'âtre, en écoutant une douce valse viennoise. Celui dont on a soigneusement gardé un portrait, et à qui on sourit en le regardant, comme s'il nous répondait au travers de ce vieux morceau de papier, jauni par les âges. Celui à qui on parle, on raconte sa journée, comme s'il se trouvait à nos côtés pour nous répondre et nous écouter, pour nous chérir et nous aimer.

Vous êtes arrivée, Miya-sama. Souhaitez-vous que je vous attende, ou dois-je venir vous récupérer ?

Le chauffeur la sortit brusquement de sa rêverie. Il dû d'ailleurs s'en apercevoir, car, en croisant son regard, elle le sentit gêné, et aperçut même une légère rougeur au niveau de ses joues. Elle lui sourit gentiment, passant une main dans ses cheveux.

Merci, Ren, mais je me débrouillerai. J'aimerais profiter de la journée pour rentrer à pied et prendre quelques clichés supplémentaires. Mais s'il se met à pleuvoir, promis, je vous appelerai.

Il hocha la tête en signe d'acceptation, apparemment satisfait. Avant qu'elle n'ait le temps de le faire elle-même, il était sorti de la voiture, avait ouvert sa portière et lui tendait une main gantée pour l'aider à sortir. Elle lui sourit à nouveau, prit sa main, saisit ses deux appareils photos et s'extirpa de la voiture avec grâce, époussetant quelque peu sa jupe, pour éviter de la froisser. Ce Ren aussi était mignon. Il serait amoureux que ça ne l'étonnerait pas non plus. Avant d'enfiler à nouveau ses lunettes sur son nez, elle lâcha sa main et ajouta à l'attention de son chauffeur :

Soyez gentil et dites à Andrew que je serai rentrée pour l'heure du thé. J'aimerais le prendre en sa compagnie, s'il n'est pas trop occupé...

Une fois de plus, il hocha la tête et, rapidement, referma la portière, se glissa à nouveau de la voiture, démarra et fit demi-tour pour retourner au domicile de la jeune demoiselle. Miya leva le regard au ciel. Il était bleu,dégagé. Un temps parfait pour une journée à photographier. Miya entra dans le parc. Elle fut éblouie de ce merveilleux paysage. Une roserais, dès l'entrée ! Sans se précipiter, elle s'y dirigea, et huma leur doux parfum, enivrée. Exquis. Le Soleil n'étant pas encore à son zénith, quelques perles de rosée ornaient les majestueux pétales, s'étalant de tout leur long, arrogants et gracieux tout à la fois. Miya sortit son appareil photo, fixa son objectif, et commença à mitrailler sous différents angles, zoomant, plongeant et contre plongeant, jouant sur les contrastes et la luminosité. Oh oui, une très bonne journée s'annonçait...


Dernière édition par Miya Chanteclair le Jeu 20 Juin 2013 - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyMar 22 Mai 2012 - 16:11

Ce matin-là Satsuki ne resta pas dans son lit à lire des romans et à rêvasser, aujourd'hui elle devait se lever. Elle sortit de son lit encore imprégnée de doux rêves, alla ouvrit ses rideaux et se tourna pour regarder son appareil photo. Son visage devint alors triste, c'est vrai il n'était plus de ce monde. Quelques jours plutôt elle avait rencontré, ou plutôt il lui était tombé dessus sans raison, un jeune homme au gymnase. Sans comprendre ce qu'il s'était passé, avait brisé son appareil photo en milles morceaux. Il n’éprouvait aucun remord, aucune culpabilité, ce Shun Noriaki si elle le croise un autre jour promis elle change d'endroit. Elle se laissa tomber sur son lit, passive, une petite larme se mit à ruisseler sur sa joue. A quoi bon se lever si son seul but de la journée n'existait plus. Elle prit son oreiller le mit sur son ventre et se roula en boule, laissant les doux rayons du soleil venir parcourir ses jambes nues. Elle rumina à propos du président du club de photographie, elle était parti lui raconter son histoire en s'excusant de ne pas pouvoir participer au club, et lui pour seul réponse lui a dit de venir aujourd'hui dans le parc d'Hiryuu, pour un devoir. Mais il ne comprenait pas quoi dans le fait qu'elle n'avait plus d'appareil photo? Elle ne pouvait pas demander de but en blanc de l'argent à sa mère et son beau-père pour lui acheter quelques choses qu’ils n’approuvent pas. En plus elle devait passer la journée avec une fille de l'université, elle est plus âgée, surement très jolie vu le regard qu'il avait en parlant d'elle. Satsuki n'osait pas se montrer avec un tel état d'esprit elle allait gâcher la beauté de cette journée.

C'est à ce moment qu'elle entendit sa mère monter dans sa chambre, elle frappa à la porte puis entra. Apparemment elle fut surprise de trouver sa fille encore allongée dans son lit sachant la journée qui l'attendait. Elle s'assit prêt d'elle pour essayer de savoir ce qui n'allait pas.

- Satsu, pourquoi n'es-tu pas habillée ? Le temps est magnifique pour prendre des photos, tu as bien devoir aujourd'hui ?

- Je n'y vais pas ! J'ai cassé mon appareil photo alors à quoi bon sortir pour rester avec cette fille que je ne connais même pas la regarder prendre du plaisir alors que moi je n'aurais envie que d'une seule chose pleurer!

Sa mère s'étonna d'entendre d'une quelle avait cassé son appareil photo et de deux qu'elle laissait tomber une jeune fille pour un devoir qu'elles devaient apparemment faire à deux. La mère de Satsuki était une femme très à cheval sur les principes, il était hors de question que sa fille n'aille pas à se devoir et encore plus qu'elle mette en difficulté une autre personne. Elle se leva du lit, prit le coussin des mains de sa fille et le regarda droit dans les yeux avec ce regard que Satsuki détestait tant, elle savait qu'elle allait se faire remonter les bretelles.

- Je ne t'ai pas élevée comme ça. Tu vas te lever, assumer tes bêtises et aller aider le plus possible cette jeune fille qui n'a pas eu de chance de faire équipe avec toi ! Vu l'heure je reste pour te déposer avant de partir alors tu as intérêt à être prête à l'heure.

Elle quitta la chambre en claquant légèrement la porte. Satsuki souffla, mais en même temps était tout à fait d'accord avec les propos de sa mère. Il est vrai que Miya Chanteclair n'avait pas de chance de faire équipe avec une fille comme elle. Mais bon autant être présente et puis à part ça Satsuki n'avait rien de prévue pour sa journée. Elle se leva pour se diriger vers son armoire et choisit une jolie robe couleur saumon, elle avait des bretelles en dentelle de la même couleur, elle était cintrée à la taille puis plus évasée sur les hanches, elle faisait penser aux robes des années 50. Elle avait mit une petite ceinture en cuir marron assorti à ses chaussures compensée de 4 petit centimètre, de ses chaussures on pouvait voir un de ses petits orteils dépasser qu'elle avait vernis d'un rose pâle. Elle chercha un chapeau pour l'assortit à sa tenue. Elle opta pour quelques chose de simple un petit chapeau de paille avec une grosse fleur de la couleur de la robe cousu dessus. Elle se maquilla que très légèrement comme à son habitude, elle mit un peu de poudre pour unifier son visage, un peu de mascara pour faire ressortir ses yeux et la voilà fin prête. Elle descendit au salon sa mère l'attendait avec deux tartines, elle les prit et suivit sa mère dans la voiture, elle les mangera sur la route.

- N'en met pas sur ta robe !

Satsuki ne répondit pas, elle en avait un peu marre que sa mère lui dise tout le temps ne fais pas si ou ne fais pas ça. Il est vrai qu'elle était maladroite mais elle n'aimait pas qu'on lui rappel tout les jours. Sa mère avait le don de rendre Satsuki triste à force de ne jamais croire en elle. Elle mangea prudemment ses tartines en regardant le paysage, elle aimait son quartier, les gens étaient adorable, les paysages magnifiques, surtout à cette saison. Elle eu enfin un sourire, même si elle ne pouvait pas prendre de photos aujourd'hui elle pouvait au moins profiter de ce beaux temps et se balader dans le parc, qui sait cette Miya est peut être quelqu'un de très charmant. C'est alors qu'elle venait de se rendre compte qu'elle ne savait absolument pas à quoi Miya ressemblait. Comment allait-elle faire pour la reconnaître parmi toutes ces personnes. Elle réfléchit un moment puis se dit qu'une jeune fille avec un appareil photo, il ne devait pas en avoir cent. le temps de réfléchir à tout ça elle était déjà arrivée au parc. Sa mère s'arrêta juste devant, embrassa sa fille pour lui souhaiter une bonne journée, lui annonça qu'elle rentrera tard, mais ça Satsuki avait l'habitude et lui essuya le reste de confiture qu'elle avait au coin de la bouche. Elle sortit de la voiture regardant direction le parc, salua sa mère de la main et traversa. Le parc sentait bon le printemps, il avait déjà des enfants qui jouaient, des gens qui se promenaient, Satsuki aimait tous ces petits moments du quotidien, elle aimait les photographier mais hélas aujourd'hui elle se contentera seulement de regarder.

Elle se fixa des objectifs pour la journée et le premier était de retrouver Miya. Le président lui avait simplement dit " tu l'as reconnaitras facilement " ... ça laissait Satsuki plutôt dubitative. Elle avança prudemment dans le parc à l'affut de la moindre personne entrain de mitrailler tout le monde avec son appareil. Elle regarda l'heure sur son portable, il était pile l'heure à laquelle elles devaient se retrouver. Elle continuait à avancer, renvoyant un ballon à un groupe d'enfant, saluant les mamies qu'elle croisait souvent quand elle venait se reposer dans ce parc, mais toujours pas de Miya. C'est alors qu'elle vit une très belle jeune femme prêt de la roserait, elle photographiait les fleurs, son appareil avait l'air d'être celui d'une personne qui s'y connaissait, en plus elle était bien placé, la luminosité était parfaite, ça devait être elle. Elle s'avança timidement, lui tapota doucement l'épaule pour qu'elle se retourne.

- Excuse moi, est-ce que tu t'appel Miya Chanteclair ?

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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyMar 22 Mai 2012 - 21:32

Rose, rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur...

Il lui arrivait parfois de chantonner lorsqu'elle photographiait des fleurs. Miya était au comble du bonheur, dans ce genre de cas. Elle avait l'impression de devenir fleur. De ne faire qu'un avec la fleur. Elle soupira, souriant tout de même. Dieu, qu'elle aurait aimé être une fleur. Vivre constamment au Soleil, étaler avec arrogance ses merveilleux pétales rutilants de couleur, enivrer les passants de son exquise odeur, et apprécier l'eau ruisselant sur elle les jours de pluie, pour apparaître encore plus belle dès que le Soleil reviendrait pour faire scintiller les gouttes de pluie s'étant perdues en son sein. Un peu comme les superbes roses qu'elle photographiait à l'instant. Elle aimait les roses. Elle se sentait rose. Ah, si seulement elle pouvait être aussi belle qu'une rose...

Spoiler:

Miya s'arrêta un instant de photographier, et abaissa son appareil, pour rester pensive, debout, dans la légère brise caressant sa joue et faisant doucement virevolter ses cheveux et sa jupe. Depuis combien de temps aimait-elle autant les fleurs ? Et les roses, plus particulièrement. Cela remontait à loin... Oh oui, à loin. Miya était fille unique. Elle aurait aimé une sœur. Ou même un frère, tant qu'elle aurait pu le photographier. Car son frère ou sa sœur auraient été beaux. C'était forcé. Elle avait demandé à avoir un frère ou une sœur à son père, une fois. Il l'avait longuement dévisagée, et puis avait souri. Il avait posé sa main sur sa tête, et l'avait longuement caressé, avant de lui répondre, pensif : Je ne crois pas que ta maman et moi allons pouvoir te donner ce que tu demandes, chérie. Nous avons tous les deux beaucoup de travail, et déjà peu de temps à t'accorder. Et puis, avait-il ajouté dans un sourire, nous avons déjà la perfection en t'ayant toi. Que demander de plus ? Sur le coup, Miya lui avait souri, avait déposé un baiser sur sa joue, puis était allée pleurer dans sa chambre. Elle n'aurait ni frère, ni sœur. Elle resterait seule. Car elle savait que Marie et Dominique n'étaient pas ses frères et sœurs. Et elle, elle voulait quelqu'un rien qu'à elle. Qu'elle pourrait gâter en jouant à la maman avec, ou à la maitresse. Qu'elle pourrait couvrir de bisous et de câlins. Quelqu'un avec qui elle pourrait tout le temps jouer, et surtout, qu'elle pourrait photographier. Elle aurait montré les photos à sa mère, puis à son père lorsqu'il serait revenu d'un énième voyage d'affaires. Et ils auraient été fiers d'elle, et de son petit frère, ou de sa petite sœur. Ils les auraient pris dans leurs bras pour les câliner. Ils auraient été une famille on ne peut plus normale...

Une larme perla sur sa joue. Elle se sentait seule. Terriblement seule. Même la photographie ne pouvait remplir le vide laissé par l'absence d'une sœur ou d'un frère. Elle avait passé des jours prostrée dans sa chambre. Même sa mère, ayant alterné caresses, promesses et menaces, n'avait rien pu en tirer. Marie et Dominique pouvaient entrer dans sa chambre, mais ils n'arrivaient pas à la faire rire, ni même sourire. Son cœur s'était transformé en glace, et son visage était aussi lisse et inexpressif que celui d'une poupée de porcelaine. Quelque chose en elle s'était brisé, et n'avait jamais été recollé. Et puis, un beau jour, son fidèle Dominique lui avait apporté un magnifique bouquets de roses orangées, et les lui avait tendues, comme un amoureux offrirait des roses à sa belle. Il avait une telle innocence et une telle sincérité, à cette époque... Miya sourit doucement en se rappelant ce moment. Elle l'avait dévisagé, avait observé son sourire, son visage rose, et avait saisi les roses pour les sentir. Pour la première fois, après de nombreux jours, elle semblait recouvrer un cœur, des sentiments autres que le désespoir sans fond. Elle lui avait aussi souri, d'un sourire un peu tremblant, et avait fixé son regard sur les roses pendant de nombreuses minutes. Elles étaient tout bonnement parfaites. Et elle était tombée amoureuse des fleurs, et de ces roses. Elle n'oublierait jamais ce bouquet. Il était pour elle un symbole, un rappel à l'ordre. Elle ne pouvait pas vivre dans le regret d'une chose à laquelle elle n'aurait jamais droit. Essuyant l'unique larme ayant coulé le long de son visage pour ne laisser qu'une petite trace sur sa joue avant de tomber par terre, Miya se ressaisit, et recommença à prendre des clichés. Les roses seraient ses sœurs. Elles étaient belles comme le jour, mystérieuses, fières. Cela lui convenait.

Un léger tapotement sur son épaule la rappela à l'ordre. Elle se retourna lentement, pour découvrir une merveilleuse fleur. Sous forme humaine. Son cœur rata un battement, tant elle eut le souffle coupé. De petites étoiles dansaient dans son cerveau. C'est elle, c'est elle, c'est elle ! La petite sœur parfaite se trouvait sous ses yeux, la dévisageant timidement. Et, apparemment, il s'agissait de sa camarade photographe. Le Ciel avait enfin entendu sa prière. Miya avait beau ne pas s'attacher facilement aux gens, pour une fois, son cœur en avait décidé autrement. Lui offrant un sourire resplendissant, elle passa son appareil en bandoulière pour lui tendre une main franche et amicale.

Bonjour, Satsuki. Je suis bien Miya, ravie de te rencontrer ! (en français dans le texte)

Elle avait subitement eu envie de faire impression. Si la jeune fille était bien la bonne, elle la comprendrait à coup sûr. Elle la détailla rapidement. Aussi grande qu'elle à peu près. Très jolie. Un visage admirable, et de longs cheveux magnifiques. De jolis yeux d'un beau marron, et de longs cils ouvrant son regard. Une tenue mignonne et bien appropriée. Apparemment, Miya avait toutes les chances de bien s'entendre avec elle, surtout s'il s'agissait d'une passionnée de photographie... ! Immédiatement, Miya songea à la prendre en photo. Dans un parc pareil, en plus, ce serait parfait. Elle voulut l'associer à une fleur, le lys s'imposa à elle en peu de temps. Oh oui. Un beau lys blanc contrastant avec la couleur de ses cheveux. Elle serait magnifique avec un lys dans les cheveux, ou même avec un bouquet de lys, ou encore allongée dans l'eau, avec, tout autour d'elle, des lys l'entourant comme une merveilleuse valse viennoise dont elle serait le centre. Miya se reprit rapidement. Elle rêvait trop de photographies et de fleurs, comme à son habitude. Elle continua de détailler sa jeune camarade, cherchant désespérément du regard un appareil photo en bandoulière, ou une pochette. N’importe quoi pouvant s’y assimiler. Mais non, rien. Rien du tout. Elle pointa du doigt la hanche de la jeune fille.

Je ne vois pas d’appareil photo. Ne me dis pas que tu es venue faire un devoir de photographie sans appareil… Ce serait gros, quand même.

Oublier son appareil photo. Sacrilège. L'appareil de Miya était un trésor dont elle ne pouvait absolument jamais se séparer. Même en allant en cours, elle l'avait forcément quelque part. Depuis qu'elle avait reçu son 1er appareil photo, elle n'avait jamais pu se défaire de son amant de toujours, afin d'être prête à photographier quelque chose lui plaisant à tout instant. Et des clichés, elle en avait accumulé. Une sacrée quantité, d'ailleurs. Elle aurait pu tapisser tous les murs de sa villa avec, et même faire une terrasse et une allée au milieu de l'herbe. Et elle ne comptait pas s'arrêter là. Des photos, elle comptait encore en prendre, des millions. Rien que pour son propre plaisir. Bien sûr, une partie irait au club de photographie, à qui elle donnerait des copies, pour ses devoirs ou simplement pour le plaisir d'offrir une contribution spontanée. Et elle pourrait prouver à ses parents qu'elle avait ce talent inné de photographie, dont elle ne pourrait jamais se passer. Elle en ferait son métier, et serait à coup sûr la meilleure de tous. Et elle deviendrait célèbre pour ses clichés, et pourrait en vivre, à tel point que la villa dans laquelle elle vivait actuellement ne serait qu'un euphémisme de son futur chez-elle. Ce rêve, elle le ferait devenir réalité. Elle pourrait recommencer à fumer, de temps en temps. Elle se prendrait en photo, parfois, en train de fumer sur sa terrasse, dans une jolie tenue. Une photographie en noir et blanc, pour cacher les éventuelles impuretés, et donner un air classe. Il n'y avait qu'en noir et blanc que la cigarette pouvait paraître être un beau geste.

Mais pour l'instant, elle avait un devoir à rendre. Et sa partenaire n'avait pas d'appareil photo. Son rêve paraissait donc, sur le coup, légèrement atrophié. Ce qui ne lui plaisait pas du tout... Tsu aurait-il décidé de la mettre à l'épreuve, pour le coup ? Il savait pourtant qu'elle n'aimait pas ce genre de défis. Surtout lorsqu'il s'agissait de photographie. Elle prenait la chose très au sérieux, et savait d’avance qu’elle serait pénalisée si elle rendait seule ses clichés. Un devoir à deux, une appréciation à deux. Et actuellement, elle n’était qu’un et demi…
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyMar 29 Mai 2012 - 18:00

Satsuki resta figée sur la jeune femme. Elle était magnifique, on aurait dit un top modèle, elle avait de l'allure, de la prestance. Elle faisait penser aux jeunes filles de bonnes familles que Sasuki adorait regarder dans ses animes. Elle aimait s'imaginer dans une soirée mondaine, les hommes accourant pour l'inviter à danser. Elle danserait avec classe et délicatesse et repartirait laissant tous ces hommes derrière elle. Oui oui Satsuki était encore dans ses rêves de princesses, mais bon qui n'a jamais rêvé d'une telle situation, même si depuis la rencontre avec Shun elle était retombée de son nuage. La jeune femme avait l'air toute excitée de rencontrer enfin Satsuki. Elle était la rose au milieux des roses et les hommes du parc l'avaient déjà remarqué. Elle ne semblait pas porter d'intérêt aux regards extérieurs, elle était concentrée à regarder la jeune fille de haut en bas.

Elle s'arrêta alors au niveau de la taille de la jeune fille, et son expression se changea. Satsuki savait bien de quoi il s'agissait, elle voulait se faire toute petite. Elle aurait du insister auprès de sa mère pour ne pas venir, elle aurait pu dire qu'elle était malade, Miya aurait compris. Comme ça, elle aurait eu le temps d'en racheter un et surtout de plaider sa cause auprès de sa mère. Elle était mal mais en même temps très en colère auprès de Shun, elle voulait le retrouver le prendre par le cou et le secouer jusqu'à ce qui lui repaye un autre appareil. Mais bien sur, une fois de plus elle rêvait. Jamais elle n'aurait pu faire ça, il était trop fort et Satsuki pas assez courageuse pour lui tenir tête.

Elle baissa sa tête, regarda ses pieds qu'elle tapotait dans le sol. Elle était visiblement gênée et sentait les larmes lui venir aux yeux. Elle n'aimait pas faire du tord aux autres et savait qu'elle était plus un fardeau pour Miya qui avait surement posé beaucoup d'espoir sur Satsuki. Elle s'en voulait terriblement, elle repensait à son appareil photo qu'elle avait tant aimé et qui avait disparu en un quart de seconde. Elle repensait au regard malicieux de Shun. La vieille elle avait réussis à faire développer la pellicule et avait pleuré en regardant les photo, pathétique ... surement mais pour Satsuki c'était comme si elle avait perdu une partie de sa vie.

- Je ne vois pas d’appareil photo. Ne me dis pas que tu es venue faire un devoir de photographie sans appareil… Ce serait gros, quand même.

- Désolé ( En français dans le texte ) elle sanglota puis essaya de se calmer pour expliquer la situation. Il est cassé, ou plutôt on me la cassé. Je voulais photographier une amie pendant son entrainement de boxe pour lui offrir et qu'elle ai des souvenirs agréable, quand un garçon m'est arrivé dessus et avec un bâton à brisé en milles morceaux mon appareils en disant qu'il n'aimait pas les paparazzis!!

Satsuki leva la tête vers la jeune fille, elle avait les yeux embués et les joues rouges, on sentait monter en elle une vague de colère.

- Mais je ne suis pas un paparazzi !! Je suis photographe, j'aime photographier les instant simple de la vie pour ensuite le partager avec tout le monde, la photo c'est ma passion ...

Sa voix se faisait plus basse et de plus en plus fluette, elle faisait un effort incroyable pour ne pas fondre en larme. Elle ne voulait pas raconter sa vie, ou être prise en pitié mais fallait qu'elle fasse comprendre à Miya qu'elle prenait très au sérieux la photographie, et qu'elle n'était pas venue sans appareil par négligence. Elle recula d'un pas de la jeune femme et s'inclina, son dos bien droit, ses mains le long de ses cuisses. Elle s'excusa à nouveau mais en japonais cette fois, elle resta la tête en bas fixé sur le sol. Peut importe du regard des passant elle voulait vraiment s'excuser auprès de sa partenaire de la pénaliser dans cette évaluation. Elle n'était bien entendu pas fautive mais se sentait tellement coupable qu'elle devait s'en excuser. Elle resterait comme ça jusqu'à ce que ces excuses parviennent à la jeune femme.

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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptySam 2 Juin 2012 - 11:39

Miya resta totalement interloquée devant l'explication de Satsuki. Cassé ? Quelqu'un avait OSE casser son appareil ?! Sacrilège ! Blasphème ! Infâmie ! Pour le coup, la colère lui monta droit au visage pour empourprer ses pommettes après leur avoir premièrement volé toutes leurs couleurs et la laisser aussi blanche qu'un drap de soie dont tous les lits de mariés étaient recouverts en France, lors de la nuit de noces. Abasourdie, complètement sonnée, Miya serra la lannière retenant son appareil à son cou. Comment pouvait-on être aussi cruel ? L'appareil photo d'un photographe équivalait à son âme, à sa moitié. Une partie de sa vie. Le briser, c'était briser la personne. Beaucoup pouvaient trouver stupide de s'attacher à un appareil photo, mais seuls les passionnés & amoureux de la photographie pouvaient comprendre et plussoyer. Une larme coula sur la délicate joue de Miya, perle de rosée sur la peau veloutée d'une rose rouge s'étant subitement refermée après avoir commencé à s'épanouir. Et Satsuki qui était là, penchée en avant, sanglotant apparemment, implorant les excuses de la blonde haut perchée. Comme si c'était sa faute. Oh, elle était incroyablement passionnée, elle aussi, pour pleurer la mort de son appareil et présenter des excuses alors qu'elle avait apparemment tout fait pour le sauver.

Un pauvre sourire de compassion étira les lèvres de Miya, qui s'avança vers Satsuki pour la redresser, sécher les larmes perlant du côté extérieur de ses yeux, et la serrer dans ses bras, spontanément. Elle avait habituellement horreur du contact physique, surtout aussi intime. Mais là n'était pas la question. Une jeune fille souffrait de la perte d'un être cher que Miya tenait également en grande estime et affection. Comment ne pas vouloir la consoler ? Ce serait se montrer particulièrement insensible et cruel de son point de vue. Elle ne sut pas dire combien de temps elle resta serrée contre sa cadette, le cœur étreint d'émotion. Leur détresse mutuelle était poignante, si bien que quelques personnes s'arrêtèrent pour les dévisager, émus. Si un photographe était passé par là, il aurait pu prendre un beau tableau en photo. L'ainée serrant la cadette dans ses bras, cheveux au vent, émotion poignante peinte sur leurs visages respectifs, une trace de larme séchée, et en arrière-plan, une roserais épanouie, fleurie et à l'odeur enivrante. Miya finit par relâcher l'étreinte, et, sortant un mouchoir de soie de sa pochette, le tendit à la jeune fille.

Je te crois sur parole. Tu m'as l'air bien trop passionnée et émue par la perte de ton appareil pour être une paparazzi. Seulement, il va falloir arranger ce petit souci bien vite... Un photographe sans appareil ressemble à un de ses majestueux oiseaux marchant piteusement au sol parce qu'on leur a coupé leurs ailes colorées... Et je ne veux plus voir couler de larmes sur ce joli visage, c'est bien clair ?

Sans transition, elle sortit son appareil neuf de sa pochette, y inséra une batterie neuve déjà pleine, et glissa la bandoulière autour du cou de Satsuki. Effectuant quelques réglages pour qu'il ne lui blesse pas le dos à cause de son poids, elle passa quelques minutes tout près de la jeune femme, l'air concentré, à s'assurer qu'il tiendrait bien, en manipulant avec dextérité les petites ficelles et autres composants pour lui offrir un bon maintien. Se reculant de quelques pas pour observer le résultat, elle eut un franc sourire, satisfaite.

Eh bien ma foi, il semblerait qu'il t'ait déjà adoptée. C'est parfait. Je croirais presque qu'il n'attendait que toi ! Je suis jalouse. Sitôt acheté qu'il me fait déjà faux bond ! Enfin, je lui pardonne, il a une bien jolie partenaire, à présent... Il te convient ?

Dans la tête de la jolie blonde, il était évident que l'appareil photo appartenait désormais à Satsuki. Elle se contenterait de son dernier amour en date, et retournerait le soir même en acheter un neuf. Au fond, cela l'arrangeait. Elle en avait repéré un bien beau, avec un très bel objectif, et était certaine qu'après essayage, elle pourrait en tomber éperdument amoureuse sans risquer d'être infidèle au petit dernier, puisqu'il avait désormais un nouvel amour. C'était parfait ! Ravie, Miya sortit son propre appareil, le régla rapidement, puis le pointa en direction d'une Satsuki apparemment encore sous le choc pour la photographier. L'éclairage était idéal, et on voyait très bien le visage de la jolie demoiselle, dont la couleur rosée s'accordait très bien à ses cheveux.

Si tu me faisais un sourire ? Immortaliser une première rencontre, c'est important !

En guise d'écho, Miya sourit elle-même, et régla légèrement son objectif pour rendre la vue nette. Il valait mieux pour elle ne pas trop zoomer, sans quoi l'on ne verrait pas bien Satsuki ET l'appareil photo. D'autant que les roses en arrière-plan rendraient très mal. Miya se sentait bien, présentement. Le problème de l'appareil était résolu, le temps au beau fixe, et elle prenait des photos en compagnie d'une jeune fille dont la première impression, quoique triste au vu des circonstances, avait été très agréable. Bien sûr, elle gardait dans un coin de sa tête cette histoire, et ne manquerait pas d'en toucher quelques mots à ses connaissances pour retrouver le petit saloupiot galopin qui avait osé s'en prendre à un être de qualité supérieure tel qu'un appareil photo. Et puis, ça lui ferait des choses à raconter à Andrew, en rentrant. Ils prendraient le thé ensemble, sur la terrasse, et pendant qu'elle parlerait, il la fixerait gentiment, sans piper mot. Jusqu'à ce qu'il décide de la charrier un peu, pour la faire rougir, et ils finiraient par en rire ensemble.

Miya appuya sur le déclencheur, à moitié présente. Il faudrait qu'elle rappelle Ren, finalement. Déjà pour qu'il ramène Satsuki chez elle, et ensuite, pour qu'il l'emmène jusqu'à la boutique. Elle ne passerait pas la nuit avec son vieil amant sur le point de rendre son dernier souffle, et tenait à accueillir son futur amour le soir même, pour pouvoir convoler en juste noces dès le lendemain. Un petit rire lui échappa. Sourire en coin, elle se traita mentalement d'enfant. Elle aimait trop ses appareils. A ce rythme, ses parents ne lui trouveraient jamais de fiancé convenable, et elle finirait par réellement épouser ses appareils photos. Vieille fille jusqu'à la fin de ses jours ! Au fond, ça lui convenait. Elle ne comptait pas se marier de suite, et encore moins avec une personne incapable de comprendre sa passion. Pire encore, qui pourrait tenter de la brider.
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyMer 6 Juin 2012 - 23:08

Satsuki restait la tête en bas regardant fixement le sol, la jeune femme ne parlait plus, surement était elle entrain de réfléchir à, comment annoncer à Satsuki qu'elle était qu'une incompétente. Comment pouvait-elle se présenter devant Miya, prétendre être photographe et ne même pas avoir son appareil en main. La situation pouvait être risible vue de l'extérieur mais Satsuki n'avait pas le cœur à rire. Elle avait le cœur lourd, les sanglots comprimés sa gorge, elle essayait de les retenir le plus possible. C'était une tache difficile et une petite larme perla sur le coin de son œil déjà très humide. Elle attendait ici même sa sentence. Quand à son plus grand étonnement la jeune femme releva doucement la tête de Satsuki. Elle avait un regard troublant, elle semblait compatir avec le malheur de celle-ci, comment cela pouvait-il être possible ? Elle n'avait jamais rencontré une personne qui partageait le même amour qu'elle avait pour la photographie. Mais qui était cette jeune femme ? Elle intriguait tellement Satsuki et en même temps elle avait cette drôle de sensation au fond d'elle, cette sensation d'avoir envie de lui ressembler plus tard, de la prendre comme modèle.

Miya essuya la larme qui se formait prêt de l’œil de Satsuki et sans plus attendre l'attira vers elle pour la serrer fortement dans ses bras. Elle n'avait jamais était prise dans les bras par quelqu'un d'autre que ses parents. C'était agréable mais à la fois étrange, elle était si proche de Miya que la gêne commençait à monter. Elle ne voulait pourtant pas que cela cesse, elle aimait être protégé et là elle se sentait pleinement en sécurité. Satsuki avait l'impression d'être prit dans les bras par sa grande sœur, ou plutôt par cette grande sœur qu'elle avait toujours imaginée au plus profond de ses rêves. La jeune femme arrêta doucement cette étreinte, pour regarder fixement Satsuki et lui faire comprendre qu'elle n'était pour rien dans tout ça. Elle lui fit également comprendre qu'un "photographe sans appareil ressemble à un de ses majestueux oiseaux marchant piteusement au sol parce qu'on leur a coupé leurs ailes colorées" ce qu'elle comprenait. Mais hélas elle ne pouvait pas en acheter un de suite, non pas qu'elle n'avait pas l'argent mais surtout qu'elle ne savait pas comment demander à sa mère de lui avancer une somme pareil. Déjà qu'elle ne comprenait pas cette passion "inutile" elle n'allait pas en plus lui en racheter un deuxième. Satsuki était face à une impasse, mais ça Miya ne pouvait pas le savoir. Elle hocha donc la tête pour acquiescer ce qu'elle venait de lui dire et lui fit un magnifique sourire qui lui était des plus sincère.

Satsuki était déjà entrain de réfléchir à comment faire pour l'aider au mieux sans appareil quand Miya, d'un air très décidé, sortit de sa sacoche un magnifique appareil photo. Satsuki était comme émerveillée par un tel appareil, il était bien plus sophistiqué que le sien. Elle regarda Miya le préparer, elle allait surement s'en servir pour prendre des photos aujourd'hui, il semblait neuf elle voulait surement profiter de l'évènement pour l’inaugurer. Mais c'est à ce moment qu'elle passa la sangle autour du coup de Satsuki et commença à faire les réglage pour qu'il lui tombe parfaitement devant elle. Satsuki ne bougeait pas, ne comprenait surtout pas ce qui lui arrivait. Qu'était-elle entrain de faire ? Elle recula, eu un large sourire et s'étonna qu'il aille aussi bien à Satsuki. " M'aller aussi bien ? Comment ça ? Que ... que veut-elle dire ?" Satsuki avait les yeux écarquillés comme un merlan frit.

- Mais ... mais il est pour moi ?! Je ne peux pas accepter ...

Miya n'écoutait pas vraiment, elle semblait être partie dans ses pensées, heureuse de la bonne action qu'elle venait de faire. Elle ne répondit pas à la jeune fille et fit deux pas en arrière, brandit son appareil photo sur Satsuki. Elle voulait immortaliser le moment. Alors c'était vrai ? Cet appareil appartenait désormais à Satsuki? Elle n'en revenait pas, elle voulait sauter au cou de la jeune femme pour la remercier mais savait que ça ne serait jamais assez pour lui montrer toute sa gratitude. Elle lui serait redevable à vie, elle serait là quand elle en aura besoin. Satsuki eu une petite larme, mais celle-ci était de bonheur. Premièrement elle allait faire de son mieux pour que les photos d'aujourd'hui soient le plus réussi possible et cette série de photo commencera par celle de Satsuki avec son nouveau confident. Elle fit son plus beau sourire, prit son appareil dans les mains pour qu'il soit bien visible sur la photo. Une telle joie émanée de la jeune fille que son bonheur se rependait autour d'elle. Elle avait cette sensation que les fleurs étaient devenues plus belles et plus parfumées, que le ciel était plus bleu et même que les gens étaient plus heureux.

Après quelques clichés pour s'amuser et chauffer les pellicules, les deux jeunes filles s'élancèrent dans le parc à la recherche de l'instant magique à immortaliser. Satsuki aimait plus photographier les gens, les moments du quotidien, bien sur c'était quelque chose de plus délicat car elle devait demander la permission aux gens s'ils acceptaient, mais pour dire vrai elle ne le demandait pas à chaque fois. En même temps de nos jours le droit à l'image n'était plus vraiment valable avec toutes ces caméras dans la rue, dans les magasins, qui peut encore prétendre ne jamais avoir était photographié par une de ces caméras? A part un ermite je ne vois pas. Miya elle aimait plus photographier tout ce qui se rapproché de la nature et plus particulièrement les fleurs. A elle deux elle trouveront peut être de beaux moments qu'elles pourront peut être photographier à temps. Satsuki s'arrêta un moment regarda Miya qui la regardait perplexe.

- Je ne sais vraiment pas comment te remercier mais j'espère pouvoir faire encore pleins de nouvelles photos avec toi, Miya-onee-sama !
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyJeu 7 Juin 2012 - 12:09

Son cœur, battant contre celui de Miya. Ses bras la tenant mollement contre elle, se laissant peu à peu apaiser, semblant même chercher sa présence, pour la retenir, lui quémander encore un peu de chaleur. Cette douceur, émanant de la jeune femme, sa tête posée sur son épaule, ayant accepté de se faire doucement bercer par la jolie blonde. Ses longs cheveux roses, caressant doucement sa joue et le reste de son corps, grâce au vent balayant sa chevelure à son gré, la faisant virevolter tout contre la populaire, les enlaçant toutes deux, comme pour appuyer leur étreinte, les protéger, les choyer. Le sourire qu'elle sentait poindre sur ses lèvres et qu'elle devinait sur celles de Satsuki. Tout, tout lui restait en mémoire, comme une douce brûlure ayant à jamais marqué son cœur au fer blanc. Ce sentiment de plénitude, qui ne la quittait plus, qui ne la quitterait jamais plus. Ce ressenti de joie béate, de bonheur. Ses ailes invisibles se déployant doucement, pour que, dans un doux battement et de froissement de plumes, elles viennent lui caresser le visage et l'emmener voler au-dessus du monde entier, la laisser planer sur un nuage moelleux et cotonneux, s'affaissant sous elle pour se mouler aux formes de son corps. Tout n'était plus subitement que merveille. Les roses, heureuses, brillaient d'un nouvel éclat pour saluer le sentiment de Miya, ayant explosé dans sa poitrine pour emplir tout son être et laisser s'insinuer dans ses veines cette expansion de joie, caressante et aimante. Tout son être vibrait d'un même son, d'un même sens : l'amour. Cet amour fraternel, qu'elle avait recherché et refoulé toute sa vie, qui l'avait torturée et comblée lors de ses instants de folie où elle avait fantasmé sur sa petite sœur chérie qui ne serait jamais autre chose qu'un pauvre rêve avec pour seule sustentation l'imagination épanouie de la jolie blonde. Et voilà qu'elle était là, ayant accepté son étreinte, l'adorable angelot aux cheveux roses, lui souriant sereinement, transfigurée par le présent qu'elle venait de lui faire, auréolée de bonheur, laissant le Soleil s'imprégner d'elle pour la faire briller de mille feux, son bonheur simple et pourtant si grand renforçant son rayonnement naturel. De la pauvre petite éploré ayant perdu son appareil photo, il ne restait rien. Se tenait à présent face à elle une fée, une créature d'un autre temps, dont le sourire ne venait pas de ce monde, qui, pour un peu, lui aurait presque tendu les bras pour l'attirer à elle et l'emmener visiter sa contrée fantastique.

Miya haussa un sourcil en entendant Satsuki bredouiller quelques mots confus semblant signifier qu'elle ne pouvait pas accepter pareil présent, rompant le charme tenant la populaire dans un était proche de la béatitude sensée la rapprocher de Dieu.

C'est que tu n'as pas le choix, Sat-chan.

Le diminutif était sorti de lui-même, avec spontanéité et sincérité. C'était comme si elle venait de tisser un lien indéfectible la reliant à la jeune femme, lui donnant l'impression de l'avoir toujours connue. Oui, elle était la petite sœur dont elle avait toujours rêvé, à la seule différence que celle-ci n'avait ni le visage sur lequel elle avait fantasmé des années, et qu'elle était faite de chair et d'os, réelle. Miya lui offrit un sourire tendre, dans lequel se reflétait tout l'amour qu'elle lui portait soudainement. Il n'était pas nécessaire d'en dire plus, elle le savait. Satsuki comprendrait très bien où la blondinette voulait en venir. Elles étaient intimement liées par leur amour de la photographie, par cette passion fulgurant et dévorante, et, depuis peu, par cet amour fraternel que Miya venait d'offrir inconditionnellement à une presque inconnue au sourire doux comme le miel et aux cheveux couleur de fleur de Sakura l'auréolant de cette bonté qui semblait émaner naturellement d'elle. Après avoir enfin pris quelques clichés de la petite poupée en porcelaine se dressant devant elle, heureuse d'avoir en sa possession un nouveau compagnon d'aventure, elle se laissa doucement entrainer par la jeune fille qui souhaitait immédiatement débuter son devoir de photographie. Elle avait saisi son poignet, puis avait descendu sa main dans celle de Miya pour la tenir doucement et fermement tout à la fois, laissant sa chaleur naturelle emplir la populaire pour combler le vide ayant vécu en elle depuis trop longtemps. Miya se sentit légèrement rougir. Jamais encore elle n'avait laissé qui que ce soit être aussi proche d'elle. Même Andrew n'avait jamais pu la toucher ainsi, elle ne le lui en avait jamais donné le droit. Et voilà que, subitement, elle laissait une cadette la prendre avec elle aussi facilement. C'était pourtant tellement naturel que Miya n'eut pas le cœur de refuser. Elle se sentait trop bien, ainsi. Jamais cet instant n'aurait le droit de s'arrêter. Elle remuerait ciel et terre et dépenserait son argent sans compter pour le figer, l'immortaliser. Vivre à jamais dans ce moment de bonheur et de douceur infinie.

Et sans crier gare, Satsuki s'arrêta, fixant Miya d'un air perplexe. Sa jolie voix s'éleva pour prononcer des mots qu'elle croyait ne jamais entendre de sa vie, la faisant subitement fondre, tandis que son cœur se serrait de joie dans sa poitrine.

- Je ne sais vraiment pas comment te remercier mais j'espère pouvoir faire encore pleins de nouvelles photos avec toi, Miya-onee-sama !

Miya-onee-sama. Elle l'avait appelée grande soeur. Satsuki avait dit ces quelques mots avec un naturel désarmant, sans pour autant comprendre à quel point elle venait de toucher Miya au coeur, qui restait suspendue dans le temps, une moue émue tirant les traits de son visage, les bras ballants et sa main tremblant légèrement dans celle de la jolie jeune fille aux cheveux roses. Même au Japon, utiliser ces termes pour une personne n'étant pas réellement une sœur était un signe de profond respect et d'attachement. Ainsi, elle l'aimait donc un peu... Miya lui offrit un sourire bouleversé par l'émotion, et, la voix étranglée par tant de joie, lui répondit doucement :

En m'acceptant comme amie, Satsuki. Tu ne pourrais pas m'offrir de plus grand bonheur. (en français dans le texte)

S'exprimer dans sa langue maternelle était, pour la jolie blonde, un moyen comme un autre de montrer à quel point elle était touchée. Rares étaient ceux qui l'entendaient s'exprimer dans la belle langue occidentale. Même Andrew n'avait droit, la plupart du temps, qu'à quelques mots tendres en japonais. Pas en français. Et en prime, Satsuki voulait faire de la photographie avec elle. C'était comme un rêve devenant réalité. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Une presque inconnue ne pouvait pas débarquer subitement dans sa vie, la chambouler à ce point simplement par sa façon d'être et son sourire, par sa douceur et la pression de sa main contre la sienne, chaleureuse et fraternelle. Comme il était doux, ce moment, cette idylle merveilleuse qui finirait par s'estomper un jour, pour la laisser pantelante et ruisselante de larmes de douleur ! Pour l'heure, elle voulait juste savourer l'instant que lui offrait Mère Nature, et ne penser à rien d'autre qu'à photographier son angelot au milieu d'un parterre de fleurs, faisant toutes deux vibrer la beauté fraiche de l'autre. Miya lui sourit de plus belle, de ces doux sourires reflétant un sentiment profond, presque mélancolique.

Dans ce cas, photographions, Sat-chan, ne faisons que ça. Prenons les plus belles photos qui soient, et offrons-les à Tsu. Il sera ravi, il ne pourra être que ravi. Et tu seras le modèle le plus étincelant qui puisse être en ce monde. Viens, allons récupérer les fleurs fraichement coupées. J'ai une idée !

Cette fois, ce fut elle qui passa devant, serrant sa main dans celle de sa jeune amie au sourire si apaisant. Elle couvrirait Satsuki de fleurs, et la prendrait en photo sous toutes ses coutures. Elle serait la nouvelle déesse de la nature, l'icône de la beauté et de la douceur des fleurs. Ensemble, elles combineraient leur amour de la photographie, l'une des hommes, l'autre des fleurs, pour former une merveilleuse alchimie, une harmonie parfaite de leur passion. Un grand amour était sur le point de naitre. Un grand amour était né.
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyDim 17 Juin 2012 - 19:16

Spoiler:

Satsuki ne savait pas pourquoi elle avait utilisé un surnom pareil, elle commençait à se sentir gênée. Elle n'avait jamais eu de sœur, peut être qu'intérieurement, au plus profond d'elle elle avait ce manque qui s'exprimait comme ça d'un coup. Elle n'osait pas regarder Miya dans les yeux, elle était gênée mais en mêm temps curieuse de la réaction qu'elle pourrait avoir. Allait-elle rougir ? Être choquée ? Heureuse ? C'était trop dur, elle se retourna vers la magnifique jeune femme pour regarder son visage. Satsuki n'arrivait pas à savoir ses sentiments, elle semblait à la fois surprise et émue. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle était émue, elle aussi au plus profond de son être rêvée d'avoir une petite soeur, trouvait-elle Satsuki assez bien pour tenir ce rôle? Elle sentait la main de la jeune femme frémir dans la sienne, elle la regardait ne comprenant pas vraiment ce qu'elle venait de provoquer, elle était juste heureuse de ne pas avoir était rejetée.

En m'acceptant comme amie, Satsuki. Tu ne pourrais pas m'offrir de plus grand bonheur.

Elle venait de dire cette phrase dans la langue natale de Satsu, elle en eu un frisson, cette langue éveillait beaucoup de souvenir pour celle-ci. Elle se mit alors en un bref instant a penser à son père et ce petit village qu'elle avait en tête depuis longtemps sans réussir à déterminer s'il sortait d'un rêve ou de lointain souvenir. Miya lui sourit à nouveau, ce sourire eu le même effet qu'un électrochoc, elle fut bouleversée par tant de beauté. Elle se sentait tellement inférieur à côté d'elle, elle la respectait, l'admirait même. Elle aimait la photographie, était habillé comme les jeunes femmes que Satsuki admirait dans ses films.

La jeune femme était comme gonflée à bloc, elle n'avait qu'une envie faire de magnifique photo avec sa nouvelle petite soeur, au plus grand plaisir de celle-ci. Mais ce qu'elle n'avait pas prévue c'est d'être le modèle de Miya-onee-sama. Elle aimait les photos certes, mais ne c'était retrouvée que très rarement derrière l'objectif et surtout pas devant autant de personnes. Oui, Miya et Satsuki commençait à attirer le regard des gens, intrigué par ces deux jeunes femmes rayonnante et courant partout dans le parc. On les aurait cru sortie d'un tableau, deux jeunes soeurs courant inconsciente dans un parc de la ville aux milieux de fleurs qui semblait éclore particulièrement pour elle. On aurait pu croire à un titre de magazine people, j'avoue le titre est un peu long mais l'idée est là.

De toute façon cette fois-ci c'est Miya qui ne laissa pas le temps à la jeune fille de dire quoi que ce soit, elle la prit par la main et l'emmena au milieu des parterres de fleurs. La jeune fille ne se sentait absolument pas prête de jouer les Eve dans le jardin d'Eden mais elle ne voulait pas décevoir Miya. Elle venait de regagner l'estime de celle-ci, elle venait de lui faire don d'un magnifique appareil photo et le plus beau des cadeaux elle lui avait offert son amitié. Elle ne pouvait tout simplement pas refuser, elle allait donc se prêter au jeu et essayer de faire de beaux clichés pour que Tsu soit fière de nous.

Satsuki posa son appareil photo ainsi que son sac sur le bord de l'herbe et enjamba très doucement les fleurs pour les pas les écraser. La voilà maintenant encerclée de centaines de fleurs aux teints copie conforme à sa couleur de cheveux, on aurait dit une fleur parmi les fleur, en moins gracieuse quand même! Elle essayait de tourner sur elle même pour voir la place qu'elle pouvait utiliser, sa robe se gonflée en même temps qu'elle virevolté sur elle même. Elle se retourna vers Miya pour savoir quoi faire. Elle était douée dans la photographie mais de l'autre côté de l'objectif elle ne se sentait pas à l'aise. Elle regarda derrière Miya et vit quelques personnes arrêté regardant dans la direction des deux jeunes filles, elle les voyaient discutait entre eux mais ne pouvait entendre. Elle se sentait épiée ce qui n'arrangeait pas son malaise.

- Dis Miya-onee-sama je fais quoi maintenant ... ?
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyJeu 21 Juin 2012 - 20:19

Une lumière venait de s'allumer dans le regard de Satsuki, et cette même flamme brûlait dans les prunelles de Miya. L'amour de la photographiait flamboyait avec intensité en elles deux, semblant les envelopper d'une aura surnaturelle, pour magnifier leur beauté et leur grâce. Et de tout ça, Satsuki en avait à foison, ne semblant même pas en avoir conscience, faisant d'elle une jeune femme resplendissante, à l'aube de tout le charme dont elle serait bientôt capable. Un doux sourire vint étirer ses lèvres. Beaucoup d'idées se bousculaient dans sa tête, lui faisant dédaigner le regard amusé et intéressé de nombreux badauds commençant à s'accumuler. Satsuki était là, au milieu des nombreuses fleurs venant à peine d'éclore, gorgées d'eau et de rosée, déversant toute la sensualité dont elles étaient capables. Un monde enchanteur se développait sous leurs yeux, lui faisant écarquiller ses prunelles claires de plaisir et d'orgueil. Elle avait su dénicher le bon endroit, et être là à la bonne heure. L'éclairage était idéal et le décor sublime. Quant à son modèle, il était tout bonnement parfait, quoique un peu mal à l'aise... L'anxiété se lisait sur le visage de la jolie française, tandis qu'elle tortillait nerveusement une mèche de cheveux. Une moue désapprobatrice vint étirer les traits de Miya, tandis qu'elle s'approcha de Satsuki pour poser une main sur son visage et lui tapoter gentiment la joue.

Maintenant, tu te détends et tu me laisses faire, d'accord ?

Bien que la phrase soit accompagnée d'un sourire, elle n'admettait aucune réplique. Déposant précautionneusement son appareil dans sa pochette, puis dans un coin d'herbe pas trop mouillé et bien plat, elle attira le visage de Satsuki en empoignant doucement son menton entre son pouce et son index, afin de l'observer de plus près. Ses traits étaient fins et réguliers, encore un peu enfantins. Ils exprimeraient facilement la joie de vivre que Miya aimerait faire apparaitre sur une partie de ses photos. Se penchant pour mieux observer la couleur des yeux de la jeune femmes, ainsi que celle de ses cheveux, elle lui sourit.

Exceptionnellement, je vais te servir de coiffeuse et de maquilleuse, d'accord ? Ce sera sommaire, mais ça devrait suffire.

Ses gestes accompagnèrent ses paroles, et elle récupéra sa sacoche après avoir lâché le menton de Satsuki pour en sortir un kit de semi-professionnel polyvalent : une brosse à cheveux, un peigne, de la laque, des élastiques, pinces, broches, bijoux capillaires, ainsi que différents fards à paupières, mascaras, rouge à lèvres, fond de teint, eyeliner, blush, pinceaux, pince à épiler, recourbeurs de cils, gloss, paillettes et crayons noir pour dessiner des arabesques sur la peau. L'attirail parfait de la petite populaire. Miya rules, apparence x 1000 ! Pour une fois, son trousseau rempli en prime de pommades à appliquer avant et après le maquillage allait lui être pleinement utile. Si elle avait été chez elle avec Satsuki, elle aurait même pu lui boucler les cheveux, ou encore demander à son coiffeur à domicile de s'en occuper pour elle. Mais aujourd'hui l'enjeu était trop important et personnel. Elle transformerait de ses mains se bourgeon pour en faire une rose éblouissante d'éclat. Déployant une grande couverture de laine grossière sur l'herbe à côté de toutes les fleurs, elle y fit s'asseoir Satsuki, lui donna un gros coup de peigne pour rassembler sa tignasse en chignon d'amateur et le ficher sur le haut de sa tête afin de dégager son visage. Le travail de maquillage allait commencer. Fixant Satsuki d'un oeil discret tandis qu'elle saisissait un flacon pour en verser ses mains afin d'étaler l'onguent sur la totalité de la peau recouvrant le visage de la jeune femme, elle lui murmura dans un sourire :

Oublie les autres, ferme les yeux et abandonne-toi aux mains câlines de Miya-onee-sama. Ne t'inquiète pas, tu seras démaquillée avant de rentrer chez toi. Si tes parents te sermonnent, préviens-moi, je leur téléphonerai.

La pommade douce et fraiche glissa sur la peau de la jeune artiste pour imprégner sa peau avec lenteur. Miya entama un massage progressif afin de faire pénétrer le semi-liquide bienfaisant devant repulper la peau et permettre une meilleure tenue du maquillage. Une fois la chose faite, elle s'essuya rapidement les mains dans son mouchoir de soie frais et repassé du matin, et s'empara de cinq pots différents de fond de teint. Satsuki avait la peau assez pâle. Elle devait être blonde d'origine, comme elle. Mieux valait éviter les fonds de teint trop foncé qui lui auraient donné un air de jeune fille voulant se la jouer grande mais sans aucun crédit. Miya reposa deux pots. Restait à savoir lequel mettre... Oscillant particulièrement entre deux, elle finit par arrêter son choix sur un fond de teint couleur peau avec une pointe de rosé. Il donnerait des couleurs au visage de Satsuki et diminuerait la nécessité de blush. Sa main droite se déploya vers l'arrière, gracieusement, pour tâtonner la couverture et finir par saisir le pinceau à gros poils qu'elle introduisit sans plus de cérémonie dans le peau sitôt ouvert. Pas de pitié, au travail. Dans un léger mouvement de rotation, elle laissa la fine poudre se déposer sur le visage de la petite française, accrochant ses pigments à sa peau douce et soyeuse. Le travail fut vite achevé, car Miya avait horreur de la surcharge. Du bout de son pouce gauche, elle étala rapidement les traces de poudre rebelles ayant refusé de s'uniformiser à l'ensemble. Il fallait désormais s'attaquer aux yeux, et éventuellement arracher quelques poils de sourcil récalcitrants. Par chance, Satsuki semblait déjà s'entretenir un minimum malgré son âge. Tant mieux, au fond, son travail en serait allégé. Tout en commençant à préparer son pinceau et ses fards à paupière, Miya donna quelques rapides explications à Satsuki, le visage sérieux et concentré.

Vu la couleur de tes yeux et de tes cheveux, je vais pouvoir me permettre quelques nuances. Je pense notamment jouer sur un mélange entre orange pêche et blanc, avec une légère pointe de rose clair pour soutenir tes iris. Ensuite je passerai mascara après m'être servi du recourbe-cils. Pour ça, ça devrait être expédié, car tes cils sont déjà bien fournis, donc pas besoin d'en rajouter des tonnes pour agrandir ton regard ! Je m'occuperai ensuite de tes lèvres, de manière simple, et j'attaquerai finalement les arabesques. Je ne pense pas t'en faire trop, ça surchargerait ton visage. Il est déjà bien comme ça !

Miya avait déjà commencé son travail, et menait ses pinceaux à la baguette comme un chef d'orchestre une répétition générale avant un concert. Avec elle, on ne discutait pas, surtout lorsqu'elle s'occupait de tout. Si un outil se montrait un peu trop résistant à son goût, elle en changeait sans tergiverser plus longtemps. Si on ne change pas une équipe qui gagne, une équipe perdante, par contre, on lui ravale la facade fissa ! Et pendant qu'elle se laissait aller à ses pensées quelque peu étranges, ses mains continuaient de s'activer. Un peu de rose par là, une pointe de blanc pour fondre dans la masse, de l'orange pour rehausser. Un peu de mascara, une pointe de crayon en bout de paupières pour peaufiner le trait, du rouge à lèvres d'un rouge un peu foncé sans être trop osé, du brillant sur les tempes, de minuscules arabesques sur le haut de la joue droite. Le tour était joué. Se reculant pour admirer son travail, Miya hocha la tête d'un air satisfait, avant de se lever pour mieux se mettre à genoux derrière Satsuki, et détacher ses cheveux.

Je comptais te faire deux petits chignons sur les côtés à la chinoise d'où s'échapperaient de nombreuses mèches de cheveux bouclées. Je devrais faire ça avec un bambou et de la laque, mais c'est faisable. Tu es d'accord ?

Elle avait bien senti l'angoisse de sa cadette. Son visage s'était crispé plusieurs fois pendant qu'elle la maquillait, au point de devoir lui tirer un peu la joue sur le ton de la plaisanterie, histoire de la décrisper. Miya s'amusa à jouer des peignes et des élastiques pendant plusieurs minutes. Les cheveux de la petite française était tellement longs qu'elle aurait presque pu les enrouler autour d'une baguette pour les manger comme des pâtes à la bolognaise. Il lui fallut plus de 30 minutes pour arriver à un résultat convenable, à coup de laques, de brosses, de pinces pour chignon de danse. Elle finit par ajouter une petite perle en forme de goutte au chignon, taillée dans de l'aigue-marine, brillant de contraste avec les cheveux de Satsuki. Ravie, elle lui tendit un miroir.

Ca te convient ? J'aimerais y ficher quelques roses et lys d'un rose foncé pour les dernières et d'un rouge pourpre pour les premières. Le préposé aux fleurs en a apporté il y a peu, elles sont encore belles et t'iront à ravir !
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MessageSujet: Re: Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki]   Rose, jolie rose, raconte-moi la vie d'une fleur... [Satsuki] EmptyDim 16 Sep 2012 - 22:10

-Maintenant, tu te détends et tu me laisses faire, d'accord ?

C'est à ces mots que Satsuki comprit que Miya allait prendre les choses en main. Elle était tellement nerveuse du fait que tout le monde la regarde qu'elle ne savait pas quoi faire. Elle en avait pourtant vu des tonnes des magazines où les mannequins s'amusaient à prendre différentes poses, Satsuki s'était même entraînée chez elle mais là devant les tous ces gens qui s'arrêtaient pour les regarder c'était autre chose. Miya approcha alors ses mains du visage de la jeune femme. Qu'avait-elle bien l'intension de faire ? Satsuki avait de grand yeux interrogateurs braqués sur sa collègue de photographies. Elle annonça alors à celle-ci qu'elle allait la coiffer et la maquiller. Elle se sentit alors très gênée, elle espérait que Miya ne se sente pas obligée de faire une telle chose. Elle pouvait le faire elle même s'il le fallait, elle voulu répondre à cette annonce.

- Miya tu n'es pas obligée de faire ...


Elle ne put terminer sa phrase que la jeune femme avait déjà sortit le parfait attirail de la "jeune fille modèle". Elle fut émerveillé de voir autant d'outils pour maquiller et coiffer. Satsuki n'avait chez elle qu'un peu de fond de teint, un mascara, un crayon et une petite boite de fard à paupière offert par sa mère le jour de ses 15 ans. Elle ne pensait pas qu'une femme pouvait être aussi bien équipée! Une autre question lui trottait dans la tête, se promenait-elle toujours avec sa trousse de maquillage ? Alors c'était ça être une "vraie" femme, une femme féminine et toujours parfaitement apprêtée. Satsuki avait envie de ressembler à ce genre de femme et se laissa faire. Miya commença par s'attaquer à sa chevelure, Satsuki avait beaucoup de volume mais des cheveux très fin ce qui les rendaient difficile à coiffer. Voilà une des plus grandes raison pour lesquelles elle porte quasi quotidiennement un chapeau. Au fil du temps elle s'y est habituée et maintenant ne s'imagine pas sortir sans, de plus ça évite d'avoir les cheveux dans tout les sens au moindre coup de vent.

La jeune femme faisait ça comme une pro, elle demanda à Satsuki de se détendre et d'oublier les regards des passants. Chose plus facile à dire qu'à faire mais elle ne voulait pas décevoir Miya-onee-sama et se concentra sur sa tache. Elle ferma les yeux, inspira doucement et ne se concentra plus que sur la voix de son aînée ainsi que le champ des oiseaux et du vent dans les branches des arbres. Elle commençait enfin à se sentir détendu, elle trouvait même l'instant agréable. Tout en se laissant faire elle répondait aux questions de la jeune femme avec beaucoup de calme.

- Tu n'es pas obligée de me démaquiller pour une fois que je serais bien maquillée je veux le rester le plus possible. Miya-onee-sama tu seras celle qui me feras devenir femme !


Satsuki n'avait pas l'habitude d'être maquillée par quelqu'un d'autre qu'elle et grimaçait à chaque fois qu'elle approchait son pinceau. Ne parlons pas des yeux ! Une vraie épreuve, la pauvre Miya elle est vraiment courageuse de ne pas abandonner et de continuer tant bien que mal à rendre la jeune femme présentable. De temps en temps elle lui pinçait la joues pour lui faire comprendre de se calmer, sinon elle n'arriverait pas à faire quelque chose de convenable. Elle essaya de ne pas pleurer quand elle lui mit du mascara, elle ne pensait pas que se faire maquiller était une telle épreuve. Bon le maquillage était fin prêt ne manquait plus que la coiffure. Miya proposa des chignon sur le côté en laissant dépasser quelques mèches surement pour rendre la coiffure moins stricte. Une coiffure légère et un peu fofolle irait mieux avec la personnalité de Satsuki. La jeune femme acquiesça de la tête et la laissa faire. Elle la voyait se débattre avec sa chevelure gigantesque. Satsuki n'avait jamais coupé ses cheveux, la seule fois c'était quand elle était petite et qu'un garçon de sa classe s'était amusé à coller un chewing-gum.

La coiffure fini ainsi que le maquillage Miya tendit un miroir pour que la jeune femme puisse admirer le résultat, elle n'en revenait pas. C'était vraiment elle ? Ce maquillage faisait ressortir les traits de son visage avec beaucoup de classe et de légèreté et cette coiffure lui donnait des airs de déesse de l'antiquité. Satsuki avait le sourire jusqu'aux lèvres et ne pouvait s'empêcher de s'admirer. Je penses que cette réaction est la plus belle réponse de satisfaction que Miya pouvait avoir. Elle proposa de rajouter des fleurs dans les cheveux de celle-ci pour habiller sa coiffure. Satsuki avait envie de participer et alla ramasser les plus belles roses qu'elle avait trouvé en faisant attention de ne pas se faire piquer par les épines. Maintenant le regard des gens sur elle la rendait heureuse car elle se trouvait belle. Elle avait même envie de voir comment Miya-onee-sama l'avait rendue à tout le monde. En rentrant elle venterait les mérite de cette sortie photo au tout le mondes en expliquant que sans Miya elle n'auraient rien faite de bien. Satsuki plaça avec l'aide de la jeune femme les fleurs dans les cheveux. Une fois la chose de faite, elle se plaça au milieu du parterre de fleurs et se mit à poser comme les divas dans les magazines. Elle ne put s'empêcher de rigoler, elle se sentait revivre et surtout énormément s'amuser en compagnie de Miya.

- Dit moi quo faire et je ferait tout ce qu'il faut, grâce à toi je me sens prête à affronter n'importe quel défis !!

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