Never Forget [PV ayame]

Un an sans nouvelle , un an de crise, de désespoir, de stress et de violence. Voila a quoi se résumait la dernière année de John. Le jeune homme était plus noir, plus mauvais et plus violent qu'avant. Peu de personne ne comprenaient, hormis peut être son oncle et sa tante. Mais comme toujours ils ne pouvaient pas vraiment intervenir pour régler ce conflit intérieur. De toute façon John aurait refusé. Il était encore plus borné qu'avant. Sa scolarité universitaire n'avait pas été aussi facile non plus. vu qu'il devait voyager sans cesse a l'étranger pour maintenant a flot sa nouvelle fortune mais aussi pour gérer des problèmes plus personnel, comme LE retrouver. Chose qu'il n'avait pas réussi a faire depuis un moment et cela commencé a lui porter sur le cœur.

La journée était plutôt bien avancé maintenant. Le jeune homme avait déjà eut pas mal de cours, mais il en avait encore. C'est pour cela qu'il était sur la passerelle. Plus d'une fois il avait voulu passer par dessus, mais plus d'une fois il y avait renoncé quand cette image lui avait traversé l'esprit. Il ruminait ses pensées sans voir ce qu'il se passait a coté ou écouter les gloussements des demoiselles qu'il croisait. Il fallait dire que le jeune homme avait beaucoup changé, il était devenu plus séduisant, plus soigné et surtout il avait encore grandi. Donc il attiré les regards, mais si son air renfrogné la plus part du temps en faisait reculé plus d'un ou plus d'une. Mais ce jour là il avait un visage plutôt ailleurs donc pour certain et certaine il était plutôt beau et on avait envie de l’accoster. Soudain son portable (dernière génération évidement on peut se le permettre quand on a de l'argent) vibra dans sa poche. D'un air distrait il l'attrapa et regarda le numéro. Il fronça les sourcils et décrocha.

"Allo"

Il écouta alors ce qu'on lui disait au téléphone. Il s’arrêta et posa son dos contre la balustrade. Il posa son sac a terre et commença a fouiller. Il en sorti un carnet de couleur noir et un stylo de la même couleur. Il écoutait et prenait des notes.

"Je n'en ai rien à faire....Vous avez des ordres précis pour cette commande.....NON"

John était de nouveau passablement énervé. En plus de gérer ses affaires au Japon il devait gérer celle en Angleterre et en France. Et bien entendu comme le siège de la compagnie était dans son pays d'origine il avair deux fois plus de travail. Il avait parfois l'impression qu'il était entouré d'incapable. Ce qui devait parfois être vrai. Vu que la plus part n'arrivaient pas a passer des commandes ou à les livrer sans fautes. Enfin pas tous non plus. Dans un sens il avait bien fait de faire un peu de ménage quand il avait repris la tête du groupe. Au moins il avait un peu réussi a mettre de l'ordre.

"J'ai pourtant était clair la dernière fois. Si nous ne recevez pas exactement ce qui j'ai demandé vous renvoyé le tout et vous ne payé pas....NON....peu m'importe, quand j’exige quelque chose je veux qu'on l'ai...."

John serra les dents. Il avait de plus en plus de mal a supporter son interlocuteur. Il fallait qu'il fasse quelque chose mais a cette distance c'était plutôt dur. Il savait qu'il aurait encore du travail en rentrant. Mais il savait déjà comment faire pour s'assurer que tout serait fait en temps et en heure. Du moins s'il s'y prenait maintenant. Il jeta un coup d’œil discret a sa montre. Il lui restait largement le temps de faire tout ce qu'il avait à faire avant son prochain cours. Qu'il ne voulait rater sons aucun prétexte. Un cours de management ça aide toujours dans ce genre de situation. Il écouta encore son interlocuteur et soupira avant de raccrocher. Il attendit que le groupe de filles prés de lui soit passé. Il en avait un peu assez de tout ce monde, mais dans un sens entre les cours c"était un peu normal en fait. Ce début d'année l'agacé déja, heureusement qu'il avait des cours qui pour une fois l'intéressé quand même. Après quelques secondes il n'y avait plus que quelques étudiant par ci par là. Il composa alors un nouveau numéro.

"Oui Serge.....oui c'est moi.....J'ai un problème a régler au siège social....Ah vous vous en doutiez......Débrouillez vous mais je veux que ça soit fait avant la fin de journée.....Envoyé le dans une succursale et se sera parfait.....Oui vous savez que j'aime le travail bien fait....."

John écouta attentivement, heureusement qu'il avait des hommes de mains de confiance qui pourrait au moins régler ce petit contre temps comme il fallait. Il raccrocha ensuite et se tourna vers la fenêtre. Il faisait si beau, même si son ciel a lui était sombre. Il soupira doucement. Un coup d’œil a droite, un a gauche, personne. Il sorti un magnifique montre a gousset et l"ouvrit, il contempla alors la dernière photo qu'il avait de LUI. C'était si dur, il ne l'avait pas revu depuis tout ce temps. Ses derniers mails étaient resté sans réponse. Il avait ensuite appris que tout comme lui il était revenu au Japon, mais il ne savait pas où et celui lui faisait atrocement mal. Il n'avait qu'une envie c'était de le revoir, voir ce qu'il ressentait, voir s'il l'aimait encore, il ne savait pas quoi faire ni comment il allait réagir mais il espérait pouvoir se dominer quand il le verrait. Il entendit alors des personnes passait. Il tiqua, il y avait dans le lot une voix qu'il semblait connaitre, mais il n'en était vraiment pas sur. Il secoua la tête. Ce n'était pas possible. Il laissa la groupe passer dans son dos. la voix se fit plus proche. Il se retourna alors et vit plusieurs jeunes hommes et une silhouette familière malgré les cheveux cours

"Aya ? "

[rouge : en anglais]

« Alors ? » fit la voix au bout du fil. « Pas trop dur, le retour à la réalité ? Tu dois t’emmerder pas mal après un an dans une classe d’excentriques comme la nôtre. »

Je ne pris pas la peine de relever le fait que Cameron était probablement le plus excentrique d’entre nous – et de loin – et laissai échapper un rire.

« Tssk, ça te ferait trop plaisir ! » lançai-je, un sourire dans la voix. « Enfin, je te rassure, y’a au moins une chose que je ne regrette pas.

- Les cours de Hampford ? »

Un blanc.

« Oui, aussi. Mais je pensais surtout au climat londonien, là. »

Je n’eus pas besoin de le voir pour deviner la grimasse de dépit de mon ex-coloc. Il était en effet aisé de l’imaginer, coincé à l’intérieur par les sempiternelles pluies londoniennes, alors qu’ici, au Japon, je bénéficiais du temps clément de ce mois de mai.

J’enchaînai en poussant de l’épaule la porte cochère de l’Académie :

« Enfin, en attendant, l’année se présente plutôt bien. Il n’y a qu’une seule classe d’Art Appliqués, du coup je m’retrouve avec les mêmes personnes qu’en première année – ça n’est pas comme si j’étais perdu, tu vois !

- Mouais, » lâcha-t-il – et je devinai une grimace teintée d’amertume. « Tâche de n’pas nous oublier trop vite, tout d’même ! »

Je laisse échapper un léger rire.

« Aucun risque ! Si tu savais ; même pas un mois que je suis rentré, et la coloc’ avec toi me manque déjà.

- Laisse-moi deviner : maintenant que je n’suis plus là pour te réveiller le matin, t’es tout l’temps en retard ? »

J’éclatai de rire en même temps que lui.

« Exactement ! »

Je m’engouffrai dans un couloir sur ma gauche, et repérai une fille de ma classe à quelques mètres de là.

« J’vais te laisser, Cameron, j’ai cours dans, genre, dix minutes, à l’autre bout du campus. Je te skype ce soir ?

- T’as intérêt ! lança Cameron. A plus tard mon grand, et tâche de n’pas zapper, d’accord ?

- Oui chef ! See you later. »

Je raccrochai, et rejoignis ma camarade de classe, qui discutait à présent avec d’autres élèves d’Art Appliqués.

Cinq minutes plus tard, nous marchions à grands pas vers la passerelle qui reliait la partie Lycée de l’Académie à la partie Université, au son de conversations animées.

« Question idiote, mais on a quoi, comme cours, là ? » lança un des garçons – un certain Tatsui.

Je partis d’un grand éclat de rire, ravi de voir que je n’étais pas le seul à être à côté de la plaque.

« Webdesign », répondit Natsuki – la fille que j’avais rejointe en premier lieu – tandis que je m’étranglais dans un hoquet offusqué.

« Dammit. Commencer le lundi matin avec le pire cours de la semaine, ça devrait être interdit. » lançai-je d’un air bougon, arrachant des rires à mes camarades.

Absorbés que nous étions par notre conversation, aucun de nous ne fit vraiment attention à l’étudiant à côté duquel nous passâmes à mi-chemin de la passerelle, jusqu’à ce qu’une voix s’élève alors que nous arrivions à son niveau.

« Aya ? »

Je m’arrêtai net.
Je dus blêmir, parce que Natsuki me lança un regard inquiet. Mon cœur battait la chamade, mais je pris une grande inspiration, avant de me tourner vers elle.

« Nastuki-san, tu pourras dire au prof que je serai un peu en retard ? »

Elle hocha la tête, visiblement toujours un peu inquiète, puis le groupe continua son chemin tandis que je me tournai lentement, comme pour savourer l’instant. Le doute me saisit cependant, et une boule se forma dans ma gorge. Comment allait-il réagir ? Après tout, je n’avais guère été le petit ami exemplaire durant l’année écoulée, et il n’avait pas été difficile de déceler les reproches sous-jacents dans ses derniers messages. Je ne pouvais que lui donner raison : un de mes plus gros défauts avait toujours été de ne jamais donner assez de nouvelles à mes proches, lorsque j’étais loin d’eux ; ma mère me l’avait d’ailleurs reproché un nombre incalculable de fois.
Je n’espérais qu’une chose : qu’il me pardonne, et comprenne que ce manque de nouvelles ne signifiait en rien que je l’avais oublié. Il m’avait horriblement manqué au cours de l’année écoulée, et mon cœur était à deux doigts d’exploser tant l’idée de l’avoir à nouveau près de moi me réjouissait.

Je fis un pas vers lui, incertain de la conduite à adopter. Je mourrais d’envie de l’embrasser, mais redoutais sa réaction.

Optant pour un compromis, je m’approchai davantage, et posai une main sur son torse, espérant l’apaiser par ce geste.

« John ! J’espérais te croiser aujourd’hui, mais je ne pensais pas y arriver dès la première heure. » lâchai-je, d’une voix hélas moins assurée que je n’aurais pu l’espérer.

Je plongeai mes yeux dans les siens, me mordillant la lèvre par inquiétude, tandis que j’y décelai une colère sourde, et quelque chose qui ressemblait fort à de la déception.

« Je… Je n’ai pas été réglo, hein ? » fis-je avec un air contrit. « J’aurais dû donner plus de nouvelles… Tu m’as terriblement manqué, tu sais ? »

» I will never forget. I will never regret. ~ feat Hisoka.
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