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 Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)

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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
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MessageSujet: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyDim 4 Déc 2011 - 15:52

Il était une fois l'histoire d'un petit garçon brun qui s'ennuyait ferme, par un beau jour chaud, et qui avait décidé de s'amuser. Pour cela, en dépit des loisirs réduits qui s'offrait à lui, ce petit garçon eut soudain la merveilleuse idée de s'entrainer aux armes. Excellente idée que voilà Surtout venant de Zakuro, c'était absolument ....renversant d'originalité!

Bref!

J'avais donc réussi à réquisitionner un éventail d'armes filantes. Amusé comme un gosse, j'avais déambulé à travers l'académie, trimbalant sur mon dos un sac résonnant de "cling cling cling", faisant se retourner vers moi des regards devenant encore plus suspicieux quand à mon sourire sadique. C'est ainsi que j'étais remonté jusqu'à ma chambre, après un quart d'heure de fantasme prodigué par les claquements tranchants des shurikens cachés dans les profondeurs matelassées du sac.
Ouvrant la porte de ma chambre, je jetais un rapide regard, mais comme à leur habitude, ni Lindsey ni Gabriel n'étaient présent dans ce qui au départ était une chambre collective. Soupirant, je jetais mon sac sur mon lit, qui amortit l'impact dans un bruit étouffé. Ôtant ma veste, par commodité, je cherchais ainsi une plus grande liberté de mouvement. En deux foulées, j'avais de nouveau récupéré mon sac. L'ouvrant, j'en tirais, les yeux plein d'étoiles, les armes bien connues des Shinobi. Légères entre mes doigts, les formes les plus variées des Shurikens s'alignaient dans un panel de diversité. J'en levais une, de fer ouvragé, et me dirigeant vers la fenêtre, je l'ouvrais. Glissant mes jambes par dessus bord, je cherchais du regard un arbre bien distancé à l'académie. L'ayant repéré, je levais le bras, et ajustant mon tir, détendais avec vitesse mon bras. L'étoile fila d'entre mes doigts et plongea dans l'espace, vrillante, comme une petite fusée. Elle alla se planter directement dans l'écorce de l'arbre. Victorieux, un petit cri de joie s'échappa de mes lèvres, et pris par un déséquilibre, je me fis plus prudent, retournant dans la pièce.
Pendant plusieurs minutes, je m'amusais à lancer des shuriken, veillant attentivement à ce qu'aucun rappel à l'ordre me fasse perdre ma propriété, du genre ; "ZAKURO FEA! LES ATTENTATS AUX ARBRES SONT FORTEMENT INTERDITS DANS L'ENCEINTE DE L'ETABLISSEMENT!!"

Sauf qu'aujourd'hui, j'étais décidément pas chanceux. Plongé dans la concentration de la parabole effectuée lors de mon dernier tir, je ne vis pas, sous ma fenêtre, quelques trentaines de mètres plus bas, un membre du personnel surveillant me hurler dessus. Je ne saisis pas tout de suite que c'était à moi que l'on parlait quand le mot "armes" me fit baisser le regard. MEs yeux bleus chutèrent sur un homme au visage rouge de fureur, qui sans perdre son temps, se rua à l'intérieur du bâtiment. Je compris que ma survie ne tenait qu'à ma vitesse. Refermant ma fenêtre avec précipitation, je sautais sur mon sac, glissais mon portable dans ma poche, et me ruais hors de ma chambre.

(...)

C'est ainsi que ma course s'acheva dans la laverie. Sans trop savoir comment, le souffle coupé, plié en deux, je m'adossais à la porte, et reprenant lentement mon souffle, essayais de calmer le rythme de mon coeur. Panique et course ne font pas bon ménage, j'aurais du le savoir. Je relevais lentement mon regard et fouillais du regard la laverie. Elle était vide, mais trois des énormes machines à laver qui s'y trouvaient tournaient à plein fond. Je m'approchais lentement, et soudainement hypnotisé, restais immobile devant la rotation des tambours. Combien de temps restais-je là à admirer les "vrrrrrroooooooom" des engins? Je dirais cinq minutes... quand soudain, la vitre me renvoya le reflet d'une silhouette pénétrant derrière moi. Un hurlement strident s'échappa de mes lèvres, et voulant me retourner trop précipitamment, je me pris les pieds dans une bassine posée devant moi.
Je m'écroulais à terre dans un grand "crac".

- Oh, just my fucking Lord....

C'est bon, je crois que j'étais mort. Affalé de tout mon long sur le sol, aux pieds du nouvel arrivant, je glissais mes doigts sur mon visage, furibond contre moi même.




Dernière édition par Zakuro Fea le Ven 9 Déc 2011 - 1:05, édité 2 fois
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Ethel Dawkins
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyDim 4 Déc 2011 - 16:17

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


Le moment du choix des vêtements était toujours une période de grande hésitation pour Ethel. La jeune fille avait tellement d'habit qu'elle pourrait habiller un village japonais en entier, et pour plusieurs jours. Cela était du au fait qu'elle achetait à peu près tout ce qu'elle voyait et qui lui plaisait de près ou de loin. Que ce soit un tissu pour une jupe ou un débardeur, elle craquait toujours. Certains dépensaient leur argent en cigarette ou en bonbons, Ethel dépensait en cigarette, bonbons et vêtements. Heureusement que sa grand-mère, à la tête d'une immense fortune, comprenait son désespoir vestimentaire et lui envoyait des sommes d'argent colossale, voulant gâter son unique petite fille. Mise à part ses quelques caprices vestimentaires, Ethel ne dépensait pratiquement rien, et n'avait jamais fait de crise étant petite pour un jouet ou un quelconque objet.

Elle décida d'inaugurer un jeu amusant : Elle fermait les yeux et piochait au hasard une jupe et un débardeur. Le rendu fut assez étrange : Une jupe bariolée, faite avec des chutes de tissus de toutes origines, et un débardeur vert foncé, déchiré en bas. Agrémentant cette tenue d'un collant marron et de docs vert pomme, elle se regarda dans le miroir, fière d'elle. Certes, la jeune fille ressemblait plus à une gitane qui aurait perdu sa caravane, mais au moins elle savait qu'elle possédait un style unique, et les gens souriaient toujours en la voyant passer, que ça soit moqueur ou non. Il ne lui restait plus qu'à attacher ses cheveux, ce fut vite fait : Deux nattes négligées, un coup ébouriffante sur le crâne, et le tour était joué !

Que pouvait-elle faire maintenant ? Dessiner ? Elle fut freinée dans son élan lorsqu'elle se rendit compte que son matériel de dessin était enfoui sous une pile de linge sale. L'ordre n'était pas le fort de la jeune fille, mais ses camarades de chambre allaient finir par râler si elle ne faisait pas un peu de rangement. Prenant la grande panière bleu qui trainait dans un coin, elle mit pèle mêle toutes les fringues qui trainait et sortit de sa chambre, direction la laverie. En chemin, elle croisa un surveillant rouge de colère, qui semblait chercher quelqu'un avec insistance, et surement pas pour lui donner une sucette.

Lui décochant un grand sourire, Ethel continua son chemin, imaginant la bêtise que la personne recherchait avait pu faire pour mettre le surveillant dans un tel état. Lancer des bombes à eau ? Non, c'était un peu trop commun maintenant, et ça n'amusait personne. Elle se souvenait que dans son collège, un groupe avait jeté un Lavabo par la fenêtre, c'était quand même autrement plus original ! Ou alors il avait cueillit les fleurs du jardin, et dans ce cas elle pouvait se promettre de le chercher dans tous les coins pour lui mettre une raclée. On ne touche pas aux fleurs !

Poussant la porte de la Laverie, la jeune fille entendit un gros bruit qui la fit sursauter, et un corps chuta maladroitement à ses pieds, poussant un juron. Écarquillant ses grands yeux, Ethel baissa la tête, voyant à la morphologie qui s'agissait d'un jeune homme. C'était une manière de saluer, se jeter aux pieds des gens ? Il avait tout de même l'air bien surpris de l'arrivée de la rouquine, et cela eu pour conséquence de la faire rire. Elle éclata de rire, le regardant giser à quelques centimètres de ses pieds vert pomme. Posant sa bassine contre la porte, la jeune fille s'accroupit face au jeune homme, et lui demanda sur un petit ton moqueur :
- Hééé, ça va ? Tu ne t'es pas fait mal au moins ?

Après ces mots, elle lui tendit sa main pour l'aider à se relever, son grand sourire ne quittant pas ses lèvres. C'était peut-être lui que le surveillant cherchait ? Si c'était ça, elle pourrait s'amuser un peu en lui faisant peur, mais il n'était actuellement pas vraiment en mesure de parler.


Dernière édition par Ethel Dawkins le Sam 7 Jan 2012 - 16:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyLun 5 Déc 2011 - 2:58

Je rouvris mes yeux, nez à nez avec l'unique chose pouvant me rendre particulièrement heureux après cette déchéance cataclysmique particulièrement éprouvante. Des Docs Martens. Verte pomme, qui plus est. Je restais une seconde ainsi; allongé sur le doigts, les doigts écartés sur cette vision divine, un sourire distrait m'échappant. Les Docs étaient la preuve de l'intervention de Dieu sur Terre en ces temps de progrès et de technologie. On avait réussi à fabriquer la perfection adaptée aux pieds humains!

"Elles sont particulièrement belles. Il faudrait que je cire mes Pascal, moi." Lançais-je à voix haute, relevant mes yeux sur la jeune fille.

"La collection Pascal, tu connais? Achetées sur Internet, je ne sais pas si on les trouve en magasin. Noires, à semelles rouges, elles sont vendues avec des lacets rouges. Mais faut faire attention, ça a une connotation fasciste, les lacets rouges."

Entrée en matière spectaculaire, de Zack. Un point pour moi. Me redressant souplement, j'étirais un peu trop vivement mon dos qui lança un message electrique, irradiant ma peau tendue dans la douleur musculaire. Je glissais mes doigts sous les plis du tissus, cherchant une quelconque tuméfaction. Putain, j'arrêtais pas de me casser de partout, ces derniers temps. Le genou, le bras, si possible, j'aimerai éviter le dos, c'était nettement plus dangereux. J'imaginais une seconde finir dans un fauteuil parce que j'avais dérapé sur une savonnette. Mes lèvres se tordirent en un rictus horrifié.

"Noooooooooooooon... je préfère mouriiiiir..."

Imaginer passer sa vie paraplégique m'execrait au plus haut point. Ne plus pouvoir faire de sabre, imaginez vous quelle horreur ce serait pour moi? Ne plus ressentir cette liberté assouvissant souvent à une fatigue, plongeant les muscles dans une lucidité douloureuse, et l'esprit noyé dans un surplus d'adrénaline. Ne plus ressentir le heurt des lames sur la peau, l'épiderme se déchirant, -juste assez pour faire s'exploser les vaisseaux sanguins-, la douleur faisant tourner la tête, et surtout... la finalité du combat.
Victoire ou défaite? Non, la victoire n'était pas préférable.
PErdre, c'était mieux. On terminait, jeté à genoux, la pointe de la lame adverse posée sur la gorge, le souffle coupé par la puissance dominatrice de l'autre. Puissance sexuée, ou bien plus que cela? L'hypnose de la vie, rejetée comme une particule de poussière posée sur l'extrême pointe de la lame. Il suffirait d'une pensée pour que la lame avance, de quelques centimètres de trop, et ne perce la chair jusqu'à un point interdit. Celui de la vie. C'était parce qu'on savait la pensée humaine fragile qu'on aimait cela. Que j'aimais cela. Combien de fois L'avais-je senti vibrer, Sa lame posée contre ma gorge, quelque soient les positions, tendu, oscillant entre le choix de continuer ou bien de s'arrêter et de conserver ma gorge. Accessoirement ma vie. Je revoyais, ressentais encore ses mains prendre mes épaules et me relever sèchement, avant de ne se mettre à soupirer quand à ma faiblesse. J'aimais perdre pour ressentir encore sa paternité. Sa violence, qui se déchainait dans ses yeux, sa douceur, collée à sa peau.

" Zack, enchanté."


Dernière édition par Zakuro Fea le Ven 9 Déc 2011 - 1:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyLun 5 Déc 2011 - 18:43

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»



Toujours au sol, l'inconnu semblait intéressé par une unique chose : Les chaussures de la jeune femme. Surprise, elle recroquevilla ses orteils, chose qui ne pouvait se voir de l'extérieur. La plupart des gens grimaçaient en voyant ses docs, surtout pour les vertes pommes. Car elle en possédait 7 paires, de toutes couleurs, certaines à motifs. Ses vertes demeuraient de loin ses préférées, son trésor. La moindre rayure sur la surface brillante lui provoquait une crise de nerf, comme si on venait de faire un attentat à sa pudeur. Surprise, elle reposa son regard sur le jeune homme :

" Euh.. Oui je connais, j'en ai une paire.. Mais je ne savait pas que les lacets avaient une connotation fasciste, c'est toujours bien de le savoir."

Le jeune homme se redressa vivement, et sembla se faire mal en s'étirant. Le regardant se palper tout du long, elle en profita pour se pencher et aller mettre sa bassine un peu plus loin, ne perdant pas de vue qu'elle était là initialement pour laver son tas immense de linge. En entendant le jeune homme hurler dans un rictus assez horrible, elle revint vers lui et lui lança un petit regard qui voulait dire "Euh.. T'es sur que ça va bien ?". Il avait l'air un peu dérange tout de même, le genre qui parle plus pour lui-même que pour les autres. Ethel avait déja passé plus d'une heure à observer à son insu un de ses amis, qui parlait tout seul en dessinant. Elle avait apprit que la peluche du jeune homme était un éléphant nommé Braah, et qu'il détestait le porridge (ce qu'elle pouvait comprendre).

" Zack, enchanté."


Lui décochant un grand sourire, Ethel lui répondit

"Ethel, Enchantée aussi."

Zack... Ce n'était pas très nippon comme prénom ! Peut être un surnom, ou alors pas du tout. Elle avait déja vu des japonais appeler leurs enfants François ou Aaron, et ça n'avait non plus aucune consonance japonaise. Si c'était un surnom, il avait de la chance, car il était plutôt classe. Le surnom d'Ethel ? Rien d'autre que Tétélle, par ses parents ou ses amis proches. Autant dire qu'elle détestait, et c'est bien pour ça que la moitié de ses amis l’appelait ainsi. On ressent toujours une petite pointe de satisfaction en voyant la personne qu'on embête vous jeter un regard meurtrier. Elle se présentait donc toujours comme Ethel, et c'était parfait ainsi.

Revenant vers sa bassine, elle ouvrit la dernière machine de libre et commença à enfourner à l'intérieur tous ses vêtements, sans même trier par couleur. Elle ne le faisait jamais, n'achetant pas de ces vêtements ou tissus synthétiques qui perdait toute leur couleur après trois lavages. Les teintes restait sur le tissu, et ne partait pas se mélanger entre elle pour faire des mélanges assez atroces. Et puis au point où elle en était, Ethel trouverait surement drole de porter un vêtement totalement délavé ou ayant changé mystérieusement de couleur.

Lançant le lavage, elle appuya sur quelques boutons et se redressa, s’asseyant sur le bord de l'énorme engin. Souriant à Zack.

" Tu es en quelle classe alors ? "

En fait, la question qu'elle mourrait d'envie de poser, c'était "Est-ce que c'est toi que le surveillant recherche ?". Mais elle ne pouvait pas lui demander directement, il fallait être un minimum polie ! Et puis elle pouvait délicieusement faire durer le suspens un peu plus, pour pouvoir se délecter de la réponse du jeune homme, et enfin savoir, si c'était lui, ce qu'il avait bien pu faire. La Laverie était une bonne cachette, elle était continuellement déserte. Les machines mettant des heures entières à finir leur processus, la plupart des élèves laissaient le linge toute une journée, et venait le chercher le lendemain. Certains oubliaient même carrément, et ne s'en rappelait que trois jours après. Ethel faisait toujours cette erreur, oubliant même pendant des semaines et ne se rappelant qu'elle avait du linge dans la machine que lorsqu'elle venait en apporter à nouveau. Du coup, elle restait toujours jusqu'à la fin, trouvant reposant le bruit incessant des machines, et le mouvement continuel des vêtements dans les battants.


Dernière édition par Ethel Dawkins le Sam 7 Jan 2012 - 16:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyJeu 8 Déc 2011 - 14:55

"Ethel, enchantée aussi."

Ethel? Mm, ça ne faisait pas très japonais. Bon, Zack non plus, tu me diras. Nonobstant, Zack était un diminutif, et en dehors de mes yeux bleus, j'avais un profil bien plus commun à n'importe quel asiatique comparé à la demoiselle que je dévisageais maintenant, soucieux de voir quelle genre de personne miraculeusement arrivée jusqu'à moi portait des Docs Martens. Rousse, petite, avec de grands yeux verts. Entendu. J'avais affaire à tout sauf à une japonaise. Enfin, peut être pas à tout, songeais-je en avisant ses effets on ne pouvait plus décalés d'une norme sociétale.

Wesh, tout ça pour dire qu'elle avait la classe qui déchirait la race de sa mère.

Posant mes mains sur mes hanches, sérieusement amusé, j'analysais une seconde fois sa tenue, pour le fun. Une jupe bariolée, fortement tape à l'oeil, savant mélange de juxtaposition de tissus, surmontée par un haut déchiré en bas. De plus, ses fines jambes étaient recouvertes par un de ces trucs immettables pour un mec; un collant. Ambrant les courbes de ses jambes, ses pieds se retrouvaient au final camouflés dans les Docs. Je souris. Moi j'étais beaucoup plus simple: jean noir, T-shirt noir, et j'avais oublié ma chemise en haut. Tant pis. Ah, et étrange concours de circonstance; je ne portais pas mes Docs, aujourd'hui, mais une simple paire de tennis tous aussi sombre que le reste de mes vêtements. Bref, nous n'étions pas là pour parler de nos effets personnels. N'est-ce pas? ....Pourquoi me mettais-je à douter? J'eus un bref soupir. Bref.

M'écartant légèrement pour la laisser passer, je la regardais glisser ses vêtements dans le tambour vorace, dans des mouvements calmes, puis son doigts se tordre sur le bouton marche, et le moteur de la machine à laver se mit à ronronner d'un bruyant vrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Se retournant vers moi, j'affrontais ses yeux verts aux éclats ambrés, ayant la soudaine impression de me retrouver face à ces... comment ça s'appellait, déjà? ... Korrigan. Une Korrigan. Huhuhu. ♥ [ wesh! alt+3 du clavier numérique!]

" Tu es en quelle classe alors ? "

Hem...
...
Merde, je sais plus.



...

- Ah! Désolé, je cherchais... je crois que je suis en 2A, c'est bien ça?

Non, en fait, je voyais ce chiffre apparaitre ce chiffre dans ma tête, mais je doutais que ce soit la bonne chose. Je passais bien mes journées en cours, mais le plus souvent, je dormais les yeux ouverts, rêvant d'Anjirü. Surtout que ces derniers temps, mes études étaient vraiment le cadet de mes soucis, et Dieu sait si l'école n'occupait pas les journées de n'importe quel individu lycéen. Je crois que je cherchais à fuir la réalité ~....

A ce moment là, tout allait très bien. Je discutais simplement, elle avait mis en marche l'énorme chat électrique, et son ronron résonnait dans la grande salle. Lorsque soudain, je remarquais une espèce de tube de fer dépassant de la charnière loquée de la machine en marche à laquelle j'étais accoudé. Par reflexe, je tirais dessus, d'un coup sec. Violent.
La porte de la machine explosa entre mes doigts, et dans un bruit d'enfer, le hublot rendit l'âme, s'éclatant au sol, à mes pieds. Et l'eau avec.
Trempé comme une soupe, je restais là, horrifié, à regarder le morceau de fer que je tenais dans la main, et l'eau, inexorablement, s'étaler sur le sol.

- Oh mon dieu. Je suis maudit.


Dernière édition par Zakuro Fea le Ven 9 Déc 2011 - 1:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyJeu 8 Déc 2011 - 17:53

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


Pourtant simple, la question d'Ethel eu l'air d'embêter le jeune homme. Pas parce que la réponse était gênante, ou qu'elle nécessitait de dévoiler une partie de soi. Non, les yeux de Zack étaient soudainement devenu un grand trou noir d'ignorance, comme si accéder à la réponse dans son esprit était insurmontable.

- Ah! Désolé, je cherchais... je crois que je suis en 2A, c'est bien ça?

Ouvrant grand les yeux et le fixant d'un air interloqué, Ethel finit par éclater de rire, tombant à moitié du tambour de la machine à laver. Le vrombissement de la machine commençant à devenir un peu trop important, elle descendit en sautant légèrement au sol, maudissant sa petite taille qui rendait le sol beaucoup plus lointain. Certes, elle complexait moins en se comparant à certaines nippones, dont elle faisait à peu près la même taille. Mais pour une occidentale, elle était qualifiée de "petite", et se parents, deux vrais géants, plaisantaient souvent en se demandant de qui elle tenait cette taille.
La rouquine reporta son attention sur Zack, les yeux pétillants.

- Eh bien, tu as l'air drôlement bien renseigné !

S'accroupissant face à sa machine, Ethel regarda un instant les vêtements tourner et retourner dans la gueule béante de l'engin monstrueux. Un petit sourire béat aux lèvres, dû au roulis psychotrope de la machine à laver, la jeune fille se laissa happer un instant, tournant les yeux au rythme du roulis. Elle baissa alors la tête, et se rendit compte avec une surprise astronomique que ses pieds commençaient à se faire grignoter par une eau mousseuse. le "Oh mon dieu. Je suis maudit." de Zack suffit à la faire se redresser comme si l'enfer tout entier la possédait. Lançant au jeune homme un regard plein de candeur outrée, la rouquine s'exclama :

- What the Hell ? Y'a de l'eau partout !

Ethel était très observatrice, oui oui.
Avec un air effaré, elle regarda l'eau se renverser doucement mais surement sur le sol en pierre. Un peu comme Alice au Pays des merveilles lorsque ses larmes forment un océan. Sauf qu'il n'y avait là ni bouteille ni parapluie pour naviguer, et que malheureusement le monde n'était pas assez beau et onirique pour former un grand lac sur lequel ils pourraient voguer en chantant des chansons. Pourtant la jeune fille aurait adoré jouer le role d'Alice, même si elle était à peu près aussi blonde que la reine d'Espagne. Elle se savait assez curieuse pour suivre un Lapin blanc avec une montre à gousset gigantesque.

Soudain, ce fut la stupeur. SES DOCS ! Elles allaient être abimées par une eau pleine de savon bon marché, de calcaire et de crasses de vêtements sales, et c'était juste totalement intolérable. Sautant sur le premier perchoir venu, Zack en l'occurence, elle s'accrocha au jeune homme en pleurnichant " Mes chaussures, elles vont êtes abiméééées !".
Puis regardant le fauteur de trouble avec un regard terrible et sombre, elle lui dit comme un ordre :

- Tu te dois te tout arranger, avant que mes chères et tendres chaussures ne souffrent.

Plus elle lui tira la langue tout en restant accrochée à lui, se fichant pas mal de le faire choir dans l'eau si il perdait l'équilibre à cause d'elle. En calculant bien son coup, Ethel aurait le temps de sauter sur la machine à laver et de la regarder s'étaler dans la flotte, ce qui serait bien fait pour lui ! Pour UNE FOIS que la rouquine faisait attention à sa tenue ! Ah non, ça c'était habituel. Mais ce n'était en aucun cas une raison pour lui faire risquer la crise cardiaque et le salissage de ses vêtements ! Elle ne portait cette magnifique jupe que depuis une heure, c'était bien trop tôt pour la voir rendre l'âme et se détremper d'une eau colorée et visqueuse.


Dernière édition par Ethel Dawkins le Sam 7 Jan 2012 - 16:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyVen 9 Déc 2011 - 1:00

What the Hell ? Y'a de l'eau partout !

Excellent. Je rejetais mes cheveux en arrière, dans un sifflement de chat en colère. Une déduction formidable méritant pleinement ma plussoyance. Balayant la catastrophe imminente, je cherchais du regard quelque objet pouvant servir à l'épongement de toute cette eau savonneuse. Furieux contre moi même, je regardais mon pantalon trempé. Mama, c'était titanesque. Le vacarme n'avait pourtant attiré personne. Que faire? Devais-je chercher à fuir? Fuir avec Ethel? Quoi qu'il en soit, hors de question que je la laisse là, seule. De un, parce que ce n'était pas très galant, de deux, parce que d'un point de vue stratégique, tomber nez-à-nez avec le surveillant était toujours mieux perçu lorsqu'on venait de sauver une jeune fille en détresse d'une apocalypse diluvienne. J'eus un bref soupir, quand tout d'un coup, quelque chose me heurta de plein fouet. Concentré sur les données que j'analysais à toute vitesse, je ne m'étais pas concentré sur Ethel, et cette dernière, sans aucun gêne, m'avait sauté dans les bras. Légèrement interdit, mon équilibre partit en queue de boudin, et je heurtais de nouveau la machine, avec pour seules explications à mes atroces martyres;

" Mes chaussures, elles vont êtes abiméééées !"

... Okaaaaaaaaaay. Bon. Refermant prudemment mes doigts sur le corps frêle de la jeune fille, j'évitais de me piquer un fard, ses jambes fines se balançant dans le vide. Evidemment. Si c'était pour la survie de Doc Martens, cela se comprenait pleinement. Comment pouvait-on souffrir la vision de Docs agonisant dans trois centimètres cube d'eau?! Tout de même, je considérais cela comme inadmissible. Où étaient passées les règles sur la survie de la bienséance et toutes ces fioritures à la noix, assurant repos et bien être à l'esthétique de l'être? Stupide gosse. Je soupirais. Mais des yeux au regard furibond plongèrent sur moi, m'arrachant un frisson de surprise. Quoi?!

- Tu te dois te tout arranger, avant que mes chères et tendres chaussures ne souffrent.
- Je me dois?! C'est la meilleure! T'as raison, je vais tout éponger. Et si t'es pas contente, j'éponge avec ta jupe!

Visage froid, je soulevais la demoiselle en question, traversais la salle avec l'impression de patauger à la mer, tenant une poupée dans les bras. Bon, un peu plus lourde, et demandant un peu plus de force dans les bras, nonobstant. Tendant mes bras, je la déposais le plus haut que je pus, soit sur le cube blanc et gigantesque étant un sèche linge. Je levais mon visage vers elle.

- Je vais tenter de ramasser un tant soit peu les dégats. Tu n'aurais pas vu un surveillant, en venant ici? Je crois qu'il me chercher, et j'aimerais éviter d'autre embrouilles.

Je soupirais, plaquant ma main contre ma joue, avant de chercher du regard une serpillère.


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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyVen 9 Déc 2011 - 17:26

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


Bien qu’apparemment mécontent, Zack accepta de tout éponger, ce qui était une bonne chose. Parce que même si la jeune fille allait l'aider dans quelques instants, elle aimait que les hommes perdent leur machisme ancestral et se plient aux tâches ingrates, comme réparer leurs erreurs par exemple. Beaucoup d'hommes trouvent normal que la femme réparent leurs propres erreurs, et elle trouvait ça scandaleux ! Même si pour le coup, elle était plus flemmarde que féministe, et préférait se faire poser sur une machine à laver plutôt que de patauger et éponger tout.

En même temps, regarder cette eau en contre bas se mouvoir doucement avait quelque chose de fascinant. Elle était transportée dans une autre dimension, ou la réalité s'était évaporée. L'eau recouvrait tout le sol, et c'était une chose bien incongrue, surtout dans un lycée où les choses sont sensées être carrées et strictes. Zack avait donc cassé les règles du lycée, introduit quelque chose de formellement interdit. Ce mec était génial.

- Je vais tenter de ramasser un tant soit peu les dégats. Tu n'aurais pas vu un surveillant, en venant ici? Je crois qu'il me chercher, et j'aimerais éviter d'autre embrouilles.


C'était forcément une blague, c'était forcément une blague.
Non, il avait l'air sérieux. Alors c'était lui qui avait mit le surveillant dans cet état ? Impossible de se retenir, Ethel explosa de rire, le pointant du doigt tout en étant secouée par des spasmes incontrôlables. Elle réussit à se mesurer, et le regarda avec un sérieux totalement faux :
- C'était donc toi, celui qui l'a mit dans cet état. On peut dire qu'il n'était pas content ! Qu'est-ce que tu as pu faire pour l'énerver à ce point ? ... Bon attends, je vais t'aider.

Posant ses deux pieds sur la machine, Ethel enleva religieusement ses chaussures, les posant sur un coin de l'énorme engin. Elle enleva également son collant, le posant en boule un peu plus loin. Sautant ensuite à pied joint dans la petite marée qui s'était formée, elle pataugea agilement (oui, on peut patauger agilement) jusqu'à une grande armoire, où elle sortit quelques serviettes blanches. En posant une dizaine sur un des engins, elle s'accroupit en coinçant sa jupe pour ne pas la mouiller et commença à éponger le sol, se rendant vite compte que cette technique allait lui prendre des heures. Jetant un regard désemparé au jeune homme, elle attendait de voir si il aurait une meilleure idée.

Sinon, ils pouvaient s'asseoir et regarder la mousse flotter sur l'eau crasseuse, en attendant que quelqu'un débarque, fasse une crise cardiaque et tombe dans l'eau, rajoutant à cette marée de fortune un coté catastrophe. Mais Zack aurait des ennuis, et des gros. La machine à laver était peut être fichue, et ce monstre énorme à la gueule béante devait couter une petite fortune ! Autant tout éponger vite fait, et se barrer le plus vite possible en espérant ne croiser personne. Pour ce qui est d'Ethel, personne ne pourrait se douter qu'elle ai quelque chose à voir dans cette affaire, son sourire angélique marchait bien trop bien. Mais c'était surement une autre histoire pour le jeune homme en face d'elle !



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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyMar 13 Déc 2011 - 10:57

Tu veux me faire pleurer, hein, c'est ça? T-T

La serpillère, animal épeuré, et caché dans l'obscurité des interstices d'une machine, se retrouva dans ma main. Au contact de mes doigts se refermant sur l'objet, je retins une sidérante envie d'exulter de joie. Le créateur de cette serpillère était un génie; la prise en main était en tout point semblable à celle d'un sabre. Une seconde, mon bras, prolongé par l'arme, vibrait par la necessité motrice de découper, de frapper, ou de simplement lacérer. Une nécessité, lancé par des synapses excitée, à la même manière qu'un stimulus nicotinique. La comparaison m'arracha un sourire, et pointant l'arme, la plongeait dans la petite marée d'eau.

Long entrelacs embrassés sur eux même, je me mis à sautiller entre les piles de vêtements, colosses aux pieds de cotons et de polyester, dans des bruits d'eaux agaçants, je combattais contre un adversaire mouvant et difficile à traquer. Ahaa, sérieusement, vaincre l'eau était plus difficile que d'essayer de tuer un costaud, les yeux fermés. Je gardais mon attention apposée sur la petite demoiselle rousse, postée sur son lieu de garde, comme une sentinelle à l'affût. Soudain, un éclat de rire.

Surpris, je relevais vers elle mes yeux bleus, presque intimidé. Qu'avait-elle? Pourquoi? Qu'avais-je dit ou fait qui puisse la mettre dans un état d'hilarité telle? Refermant mes doigts en une lente et progressive pression, je secouais mes cheveux, alarmé par l'idée qu'elle soit (devenue) folle. Un cas à craindre, non? Grand sourire mental.

- C'était donc toi, celui qui l'a mit dans cet état. On peut dire qu'il n'était pas content ! Qu'est-ce que tu as pu faire pour l'énerver à ce point ? ... Bon attends, je vais t'aider.

- J'ai abimé des arbres en lançant des shurikens. Et j'ai manqué de vigilance.

Pourquoi faire de tout cela quelqu'un chose d'aussi peu exhaustif? Mon acte avait été formidable. J'avais battu le record du monde de descente de dortoir jusqu'à la laverie en un temps records, et puis j'avais réussi à m'esquiver tout ce temps. Je regardais Ethel me rejoindre dans une continuité de "plouc plouc plouc" provoqué par ses pas aériens dans l'eau. Amusant, comme terme. Je me mis à rire tout seul.

- Il faudrait d'ailleurs que j'aille les récupérer. Je crois qu'ils sont toujours bloqués dans l'arbre.

Pas forcément très cool. Je posais la serpillère contre un mur, et pris d'une soudaine inspiration, je me mis à sautiller dans l'eau, frénétiquement; hilare.

- J'veux pas dormir! J'veux pas dormir! J'veux pas aller en cours! Je veux être un bateau.

Oh mon Dieu, des fois tu devrais dormir la nuit, maugeéa mon esprit un tant soit peu raisonnable. J'attrapais dans la main un monticule de mousse savoneuse, et bondissant près d'Ethel, en luisit ses cheveux formidablement roux.
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyJeu 15 Déc 2011 - 22:03

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


Alors qu’elle s’appliquait à patauger dans ce semblant de marée boueux, Ethel regarda autour d’elle. Finalement, dans tous les livres ou les films qui se passaient dans une laverie, la scène se finissait par une inondation. Sauf que dans les films, c’était drôle, et les personnages partaient en courant sans rien réparer. Là, il incombait aux deux adolescents de faire face à l’erreur d’un seul, et de tout réparer avant qu’un monstre à la face rutilante surgisse et punisse Zack pour…

- J'ai abimé des arbres en lançant des shurikens. Et j'ai manqué de vigilance.

Pour avoir détruit des arbres du merveilleux jardin de l’Académie. La rouquine décida de ne pas réagir, ignorant même royalement Zack. Elle n’aimait pas qu’on touche aux arbres, ils étaient merveilles de cette terre, la beauté du monde à son paroxysme. Fracturer leur écorce à l’aide d’instruments barbares était une pure abomination, mais la jeune fille décida de ne rien laisser paraître, et s’agenouilla pour éponger un peu le sol, histoire de se donner bonne conscience. Le jeune homme en rajouta une couche, prétendant que les armes étaient surement encore plantées dans les arbres. Au final, ça pouvait être drôle, un arbre hérisson. Si on enlevait suffisamment rapidement les Shurikens, l’arbre ne sentirait pas grand-chose, ils avaient dû être lancés avec précision, et se ficher dans l’écorce sans même que l’arbre ne le remarque.

Alors qu’elle tournait toujours le dos au jeune homme, elle entendit des bruits dans l’eau, comme si on… Dansait, ou au moins courait en tous sens dans la pièce. Il dansait en effet à moitié Zack, criant des phrases sans aucun sens, un peu comme la voisine de classe disait à la rouquine d’un air entendu « Je suis une mouche à miel. » Tous fous dans cette académie, et elle aimait particulièrement ça. Être un bateau… Ethel réfléchit un instant et décida que c’était plutôt cool comme envie, elle flip flopa donc jusqu’au jeune homme et dansa avec lui, si on pouvait appeler les petits sauts du jeune homme une danse.

Zack prit un peu de mousse et enduisit copieusement les cheveux de feu de la jeune fille. Levant la tête d’un air candide, elle aperçut les petites bulles savonneuses qui explosaient au-dessus de sa tête, ce qui eut comme effet de la faire sauter sur place de joie. Après quoi elle se ressaisit, regardant le jeune homme d’un air entendu. Toute femme mérite vengeance, même quand l’affront consiste à tracer une auréole sur la tête de la jeune fille.

Après tout, quelle meilleure manière d’éponger que de rouler un corps dans l’eau ? Zack serait le parfait cobaye. Se jetant sur lui, elle essaya de le faire basculer, s’accrochant au dos du jeune homme en un éclat de rire. Si elle parvint à faire chuter le jeune homme, Ethel avait oublié un détail : Dans une telle position, elle était la première à l’eau. Tombant dans la mousse et le savon qui imprégnait le sol, la rouquine servit de parfait amortisseur à Zack. Comme unique réaction, elle éclata de rire.

- Je crois que je suis un peu mouillée maintenant !

Quel sens de l’orientation phénoménale. En effet, la mousse dans laquelle elle venait de plonger la tête lui avait créé un petit bonnet rond, et sa jupe dégoulinait. Tant pis, de toute façon elle aurait dû la laver un jour ou l’autre !



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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyVen 16 Déc 2011 - 16:28

J'avais toujours adoré les arbres. Enfant, j'avais considéré dès le départ qu'ils étaient vivants, au même titre que mon père ou que ma mère. Ou que mes chats. Ils étaient des êtres qu'on se devait de respecter, et il était légitime de pleurer lorsque l'un de ces seigneurs de la terre se faisait abîmer par l'intervention humaine.
Et pourtant...
Grandissant, j'avais perdu peu à peu, mais sans qu'elle ne disparaisse totalement, cette passion pour ces énormes végétaux pointés vers le ciel. Je m'en étais fait des obstacles ; m'entrainant ainsi à les escalader, les voyant plus comme des objets inertes mais nécessaires à l'élévation de mon niveau physique : en effet, je considérais qu'il était important de savoir bien grimper aux arbres. Puis, après, les écorces cassantes et molles de nombreux conifères s'était vu exploser en des myriades d'échardes, tandis que je frappais, jour après jours, avec des bâtons, m'entrainant au sabre. Puis les batons avaient été remplacés par des lames en fer, et le sang ambré des arbres avait souvent coulé entre mes doigts, que j'agitais, poisseux.
Mais pourtant, je gardais un respect considérable pour les arbres. Plus vieux, plus ancestraux que tout, ils étaient des témoins vivants, pour certains, du règnes de Samouraï ou de Yamabushis. Et pour cela, je les voyais comme habités par des kamis. Des divinités, affrontant jour et nuit le temps, sans s'en manifester pour autant.
Aussi, le silence d'Ethel m'arracha un sourire. Je ne comprenais on ne peut mieux. Si la demoiselle n'avait en aucun cas l'apparence d'une japonaise lambda, ses yeux et son comportement soudainement retiré de la conversation me laissait clairement voir qu'elle avait une pensée très tranchée sur les arbres. Quelqu'un d'autre se serait peut être esclaffé à l'anecdote, et loin de se soucier des arbres, aurait questionné sur quel genre d'arme j'utilisais. Du moins, je le supposais. Elle avait une belle mentalité, et ainsi, remonta encore plus dans mon estime. On avait une âme japonaise ou on ne l'avait pas, et c'était formidable de l'avoir. Niahaha, je me faisais formidablement chauvin, ces derniers temps, songeais-je, en écoutant les bruits de nos mouvements communs faire exploser à nos jambes l'eau. Pourquoi s'inquiéter ? Je savais que j'allais encore me faire punir, mais que de toute façon, mes parents n'en sauraient rien, privilège de la distance entre l'Angleterre et le Japon. Désintéressement, mais je savais tout de même qu'ils m'aimaient. Je crois que ma vie était trop facile ; je n'avais jamais à craindre les sanctions, et de ce fait, pouvais me permettre toutes libertés. C'était vraiment dégueulasse, en fait, en comparaison à certains étudiants avec leurs parents sur le dos. De plus, dans un an, je serais considéré comme majeur. J'eus un doute. Une seconde. En Angleterre, et en Europe, oui.. mais au Japon ?

« Ethel, dis moi, est-ce que l'âge de majorité au Japon c'est bien 18 ans ? »

J'avais à peine formulé ceci, mes doigts encore englués de mousse légère et croustillante, après en avoir bien appliqué une large couche sur ses cheveux, qu'elle se retournait vers moi. M'attendant à une réponse de sa part, je ne me méfiais pas, persuadé qu'elle était douce et fragile. Evidemment. À la regarder, elle avait l'air tellement candide. Comme une gosse, à la vue des scintillement de la mousse étalée sur ses cheveux, telle une auréole de polystirène, elle se mit à trépigner, une minauderie à la fois hilarante et angélique prenant possession de son petit être de chérubin. Haha, grosse erreur de machisme, avouons le. Pendant une seconde, elle me heurta avec une certaine violence, et parvint ainsi à me déséquilibrer. La stupéfaction me fit ouvrir de grands yeux, mon regard bleu s'éclairant d'incompréhension, et battant des bras, je me sentis chuter en arrière. Réceptif, je vis Ethel chuter avec moi. Hahahaha ! Elle était bonne celle-là ; elle s'était accroché à moi. Niahahaha, pas cool. Refermant mes bras autour de ses épaules, je ne fus pas assez rapide, en grand chevalier que j'étais, pour lui éviter de tomber. Le « plouf » gigantesque qui résulta de notre effondrement consécutif me laissa pantois, et cherchant mes repères, je m'ébrouais soudainement.

« Je crois que je suis un peu mouillée, maintenant ! »

Me mettant à genoux dans l'eau, qui m'arrivait maintenant à la taille, je regardais mon reflet. Le souvenir des heures passées à m'entrainer avec Angeal à bien savoir se déplacer dans l'eau défila, comme un reflet directement projeté sur les ondes. Du bout des doigts, je caressais le visage immatériel de mon maitre, projetant dans l'eau mousseuse des sillons agités par le faible remous de nos mouvements. Je relevais les yeux sur Ethel, et un énorme sourire barra mes lèvres. Trempée, elle avait cet air angélique, ses grands verts dévorés d'une interrogations silencieuse, tandis que ses cheveux roux s'assombrissaient maintenant quant à la masse de l'eau sur ses nuances capillaire, encadrant ainsi son visage d'entrelacs noueux et mordorés. Et en effet, elle était bien mouillée. Moi aussi. Rien qu'en ouvrant le hublot « par erreur », quelques instants auparavant, je m'étais trempé, tomber directement dans l'eau ne m'arrangeait pas dans ma tenue classe et mondaine. En tout cas, je reportais mes yeux sur ces vêtements étrangement accordés, lui donnant un peu l'air d'être une fille, tombée d'on ne sait où, ayant mal calculé son attérissage.

« Juste un peu, alors. »

Je remontais mes bras, ramenant avec les deux mains mes cheveux en arrière. Mes vêtements, noirs, de la tête au pied, était imbibé d'eau. Je n'osais même plus songer à une fuite ; le surveillant me retrouverait à la trace comme un chasseur pistant une proie déjà ensanglantée. Je portais un regard amusé et typiquement masculin sur la jeune fille, adjuvante en chef de mes conneries.

« Heureusement que tu n'étais pas habillé en blanc, heh ? »

Un gloussement hilare s'échappa d'entre mes lèvres, vengeance assurée pour ma chute dans l'eau, et je plaquais mes mèches dans une coupe très... crâneuse. Les cheveux en arrière. Il ne restais plus qu'à laisser pousser mes cheveux, entretenir les pointes de ma longueur et laisser une unique mèche rebelle devant. Mais bien sûr ♥.
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyVen 16 Déc 2011 - 19:08

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


« Ethel, dis-moi, est-ce que l'âge de majorité au Japon c'est bien 18 ans ? »

C’était une très bonne question, que la jeune fille ne s’était pas posé une seule fois en plusieurs années de vie au Japon. Le court normal des choses lui ferait répondre 18 ans, mais il lui mettait un doute, d’un coup. Et la jeune fille détestait ne pas avoir la réponse à quelque chose. C’était comme avoir le droit de manger un carreau de chocolat, mais ne pas avoir de bras pour l’attraper. Sans bras, pas de chocolat.. Eh bien là c’était à peu près la même chose, sauf que c’est son esprit qui refusait l’accès à une information qu’il n’avait pas, et c’était légèrement frustrant pour la jeune fille. Aussi bien, elle ne répondit pas, se contentant de lui lancer un regard plein d’ignorance.

De toute façon, elle plongeait dans l’eau quelques secondes après, ne se souciant plus de majorité ou d’âge décadent. Ses pieds nus flottaient à quelques centimètres de la surface, et sa jupe faisait de même, complètement détrempée. Au moins, Zack était dans le même état, ce qui eut pour effet de faire éclater de rire la jeune fille. Ils étaient beaux, avec leurs cheveux mouillés, leurs vêtements collants et leurs airs de gamins en vacances. Si quelqu’un entrait à ce moment-là, il se croirait surement dans une autre dimension, et non pas dans une laverie miteuse de l’Académie d’une petite ville. Le temps les avaient projetés dans un autre endroit, qui ressemblait en tout point aux précédents mais où la bonne humeur était de rigueur, et devait s’accompagner de rire.

« Heureusement que tu n'étais pas habillé en blanc, heh ? »

Elle regarda ses vêtements avec un petit air de chien battu, il avait bien raison. Seulement, c’est terriblement lourd une jupe, quand elle est pleine d’eau. Essayant de se relever, elle se rendit compte que sa jupe n’avait aucune envie de venir avec elle. Le bout de tissu glissa le long de ses cuisses, ce qui eut pour effet de la rendre à moitié hystérique. Criant sur le pauvre patchwork qui lui servait de vêtements, elle tenta de le faire tenir sur ses hanches maigres, lançant un regard de détresse autour d’elle, et regardant Zack comme si un malheur immense venait de s’abattre sur elle.

« Je crois que ma Jupe ne m’aime plus… »

C’était terrible, affreux… Jamais un vêtement n’avait à ce jour refusé d’obéir à Ethel. Même le tissu pouvait refuser un ordre ? Pas une seconde elle ne l’aurait pensé, ils avaient l’air si innocent, sage comme des images… Il fallait donc s’y résoudre, même les vêtements désobéissent. Qu’à cela ne tienne, il subirait une punition à la hauteur de sa faute.

Se levant, et regardant sa jupe tomber le long de ses hanches, elle se rendit compte de son erreur. La ceinture qu’elle mettait habituellement avec ce vêtement était restée en haut, dans sa chambre. C’était même assez étrange qu’elle est tenu jusque-là, Ethel cousant toujours ses vêtements un peu plus large au cas où elle prenne du poids. Au final, elle avait presque eu de la chance. Sauf qu’il y avait actuellement un homme à quelques mètres d’elle, et la jeune fille était en culotte.

Tant pis, ils étaient dans un monde parallèle, et Ethel portait une culotte rose à fleurs. Rien ne pouvait lui arriver dans ces circonstances, puis au pire elle crierait où l’assommerait avec la serpillère. Ça pouvait même être divertissant ! Plantant ses yeux émeraude dans ceux de Zack, elle lui fit un grand sourire, comme si cette situation l’indifférait, et sauta sur le jeune homme agenouillé pour le remettre à l’eau une nouvelle fois.


Dernière édition par Ethel Dawkins le Sam 7 Jan 2012 - 16:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyMer 28 Déc 2011 - 11:45

Je n'obtins aucune réponse quand à mon questionnement, -je trouvais cependant ce dernier très fondé et digne de recherches intellectuelles fabuleuses, certes-, car les deux mains de Ethel me replongèrent avec force. Quelle lubie étrange ! Retenant un éclat de rire, de peur d'en crever les bulles de savon voletant, je retombais dans l'eau, faisant s'effondrer des piles de serviettes. Quelle idée que de mettre du linge au sol ! Me débattant dans l'eau, je parvins à attraper la taille de la jeune fille, et la plongeais à mon tour dans l'eau. -A moins qu'elle n'y tombait tout simplement, sans que je l'y aide ? Impossible à dire-. Cependant, fier de mon exploit à la galanterie démultipliée, je me rassis, reprenant mon équilibre, et chevaleresque, la cherchais des yeux, pour m'assurer qu'elle ne se soit pas noyée dans ces … trois centimètres cube d'eau. Elle était bien là, petit korrigan perdu dans une laverie japonaise, trempée comme une soupe. Oh mon dieu, comment faisais-je pour ne pas rire ? Mon visage s'était composé dans une impassibilité calme et polie, tandis qu'elle se relevait, amorçant des mouvements de danseuse, pour rétablir ses repères. Je la regardais secouer ses longs cheveux roux, quand une chose fantastique arriva. Glissant avec une irrévocable vérité, l'assemblage de tissus bariolés, cousus en une jupe incertaine vint se nicher en un petit tas informe, jusqu'à ses cheville. Devant mes yeux écarquillés par la surprise, les deux jambes fines de la demoiselles étaient maintenant dénudées de toutes protection matérielle. Et ce, parlant de sa culotte aussi, évidemment. Jusque là, avec une vigueur certaine, et mon mental assez résistant, j'aurai pu supporter, et ne pas craquer, si Ethel n'avait pas eu l'idée de sortir une réplique aussi cocasse qu'imprévisible.

« Je crois que ma jupe m'aime plus. »

Cherchant à me relever pour fuir ce cataclysme vivant, les joues pourpres, j'étais plié en deux, secoué par un fou rire monstrueux.

« Oh...my … »

Incapable de prononcer plus de deux syllabes, le souffle court, une vague de raison me poussait à me calmer, à essayer d'éteindre le feu de mes joues, tandis que des larmes d'hilarité venait noyer mon regard ; ce dernier submergé par l'euphorie faisant scintiller mes prunelles. Une jupe qui n'aimait plus ses hanches, voyez-vous ça ? Toutes les images, à la fois dépravée et plus lyriques de jupes s'envolant, disparaissant et autres situations défilaient dans mon esprit dans un joyeux concerto, orchestré par un « sacre du printemps », de Stravinski. Je commençais à délirer ? Devant mes yeux, la dernière image, celle de la très connue Marylin Monroe au dessus d'une bouche du métro m'anéantirent mes efforts pour me calmer, et la partie raisonnable de mon cerveau abandonna. Mon dieu, il ne fallait pas être sujet à la paranoïa, avec loi, au risque de craindre pour mon intégrité mentale.

« Ouh, huuu... Nan mais sérieux, Ethel.... perdre ta jupe.... quelle classe ! »

Je mordais ma joue, et prenant mon courage à deux mains, relevais mes yeux sur elle. La morsure dans la chair buccale se teinta de sang, et je me détournais, forcé, pour cesser de rire, en proie à une asphyxie. Je m'appuyais à la porte, et par erreur, l'ouvrait ; en m'appuyant sur la poignée. Un hurlement coupa court à mon hilarité.

« TOI !!! … MAIS QU'EST-CE QUE TU AS FAIT ? »

Ohmondieuilm'avaitretrouvé ! Le bras reposant sur la poignée, j'avais ouvert la porte, suffisamment pour que le surveillant, attiré par le bruit, se précipite vers la laverie. Toute trace d'amusement ayant déserté mes yeux, je le vis foncer vers nous. Deux mètres nous séparaient. Je claquais la porte. Un énorme « bong » résonna. Mon sang en fut glacé.
Quelques secondes passèrent. Un silence de mort régnait dans la pièce, et derrière la porte. Jetant un bref coup d’œil vers Ethel, je refermais doucement mes doigts sur la poignée de la porte de la laverie, et ouvrais avec une délicatesse infinie. Je vis le surveillant, affalé contre la porte, comme s'il cherchait à épouser la forme du linteau de bois. Un gémissement d'horreur s'échappa de mes lèvres, et j'ouvrais un peu plus la porte ; le corps du type suivit, comme une étrange chenille reposant sur une feuille d'arbre. La comparaison était seulement poétique, car à la vue du visage rubicond de l'homme, et de l'énorme trace violacée sur son crâne, il devait être tout sauf aux pays des chenilles. Facepalm, comme aurait dit Alix. Je me retournais lentement vers Ethel.

« Qu'est-ce qui est le plus judicieux ? Le tuer, et éviter une punition d'un demi-siècle, ou bien attendre qu'il se réveille ? »

Je n'attendais pas de réponse particulière, mais jetant un coup d’œil dehors, vérifiais qu'il n'y avait personne aux alentours pour prendre le corps de l'homme, et le soulevant par les aisselles, le conduisait vers l'intérieur de la Laverie. Je le déposais au milieu d'une gigantesque bassine, -suffisamment grande pour accueillir un corps humain-, et me relevais, pris d'une étrange vague de calme.

« … Et voici l'histoire de Moïse... l'enfant sauvé des eaux... »

Je plaquais ma main contre mon visage, consterné, tandis que la chaussure droite de l'homme pendait misérablement de son pied, à l'extérieur de la bassine. Comment faisais-je pour avoir aussi peu de chance, aujourd'hui ? Et pourtant, je ne me sentais pas démotivé ; mes fous rire s'alignaient au fil des heures, en dépit du danger, cependant momentanément écarté, que représentait le surveillant. Arrachant une mèche de devant mes yeux, pour la plaquer derrière mon oreille, je fixais Hell, un vague sourire flottant sur mes lèvres.

« Je propose qu'on change de bord, mon caporal. Ça te dit qu'on se sépare, comme ça, si je me fais choper, bah au pire, voilà, mais au moins, toi tu ne seras pas punie. De un, c'est juste une proposition hyper galante de ma part... et... et au mieux, on ne nous retrouvera vraiment pas. »



Dernière édition par Zakuro Fea le Mar 19 Juin 2012 - 17:32, édité 1 fois
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Ethel Dawkins
♦ Civil - Œnologue
Ethel Dawkins


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MessageSujet: Re: Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel)   Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau... (pv Ethel) EmptyVen 30 Déc 2011 - 12:56

Maman les p'tits bateaux
« Zack & Ethel»


A peine Ethel n’avait réussi à se remettre de ses émotions, sa jupe flottant toujours comme noyée dans un verre d’eau, le surveillant arriva dans la Laverie. Le loup entrait donc dans la bergerie, où les moutons hilares ne pensaient plus à mal. Cet endroit idyllique n’était plus, il fallait fuir pour se garder sa laine, et ses viscères au passage. Heureusement, le loup était sonné un instant, et oui, entrer dans ce paradis coute forcément un prix, pour qui n’aurait point le cœur pur.

« Qu'est-ce qui est le plus judicieux ? Le tuer, et éviter une punition d'un demi-siècle, ou bien attendre qu'il se réveille ? »


Non violente dans l’âme, Ethel n’était bien sûr pas pour le tuer et le laisser là, les intestins pendant dans cette mélasse de linge sale. Mais la punition qui se profilait à l’horizon pour Zack, et pour le complice de circonstance qui s’avérait être la rouquine, allait être colossale. Le genre à faire pleurer un ange du haut de son nuage. Attendre qu’il se réveille bien sagement, le souvenir aux lèvres en attendant le châtiment, était parfaitement idiot. Il devait exister une autre solution. Le déposant dans une bassine, le jeune homme fit une comparaison avec Moïse, qui sembla au final assez justifié. Ainsi placé, le surveillant aurait presque semblé inoffensif, si son visage convulsé ne représentait pas même dans l’inconscience son état de colère profonde.

Il fallait partir, c’était au final la seule solution. Avec un peu de chance, le coup sur la tête de l’homme lui abimerait la mémoire et il ne se souviendrait pas de ces dernières minutes. Ça valait mieux pour tout le monde, non ? Pour les deux adolescents, surtout Zack, qui éviteraient une jolie punition. Et pour le surveillant, qui éviterait une jolie crise de colère qui lui boufferait les intestins.

« Je propose qu'on change de bord, mon caporal. Ça te dit qu'on se sépare, comme ça, si je me fais choper, bah au pire, voilà, mais au moins, toi tu ne seras pas punie. De un, c'est juste une proposition hyper galante de ma part... et... et au mieux, on ne nous retrouvera vraiment pas. »

S'en aller semblait en effet une bonne idée, dans l'état actuel des choses ! Si chacun rentrait sagement chez soi, le surveillant ne pourrait les retrouver en se réveillant. Impossible de se douter qu'ils soient sagement rentrés chacun dans leur coin, alors que des petits diables seraient allés continuer leurs méfaits en piaillant. Monsieur, nous sommes des anges ! Mais aussi belle que soit sa culotte, Ethel ne pouvait décemment pas sortir ainsi vêtue, même si ça l’aurait légèrement amusée. Levant son doigt pour signifier au jeune homme de l’attendre une seconde, elle chercha autour d’elle un vêtement sec. Ça n’aurait pas dû être la chose la plus dure à trouver dans une laverie, non ? Le problème, c’est que le remue-ménage causé par la petite bataille d’eau avait fait tomber pas mal des vêtements suspendus. Heureusement, il restait une vieille salopette en jean au fond…

S’approchant, la rouquine tendit le tissu. On pouvait facilement en mettre quatre comme elle à l’intérieur ! Elle voyait bien un vieux plombier bedonnant, à la moustache de Mario, se promener avec ça, réparant les tuyaux. Dommage que l’habit ne fasse pas le moine, elle aurait bidouillé la machine en deux temps trois mouvements, stoppant l’hémorragie mécanique. Enfilant la salopette, elle ria en s’apercevant qu’elle avait ainsi plus de place de mouvement que si elle s’était fourrée dans un sac de patate. Remettant ses docs vertes dans le seul endroit sec de la Laverie, elle leva les bras en faisant un sourire aussi large que son tour de taille actuel.

« Rompons les rangs mon Capitaine. En espérant que tu t'en sortes, hé !


Elle pouvait toujours revenir dans sa chambre au moins. Cette aventure l'avait inspirée, et elle avait envie de peindre ! Après tout... Les artistes ne sont que des indolents qui aiment trainer, la tête fichée dans l’oreiller, ou rêver le cœur sous leurs draps. Certains empilent du linge sale, qui les oblige à sortir de temps en temps de leur tête pour aller mettre ça dans des machines à la gueule béante. La preuve était que l’idée était mauvaise, puisque ça conduisait à une inondation, et l’abandon des troupes par une jupe masochiste et lâche. Mais peindre tranquillement dans sa chambre était ce qu'elle pouvait faire de plus sage à ce jour, et il était mieux de se faire un peu oublier, là...





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