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 A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]

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MessageSujet: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyMer 21 Sep 2011 - 1:50

Est-ce qu’on se demande parfois ce que ressentent les fleurs d’été lorsque l’automne approche et que le vent s’engouffre tendrement dans leurs pétales les faisant lentement tomber sur un sol jauni ; avant qu’un coup de pied enfantin ne les fasse à nouveau s’envoler, les comblant dans une danse paradoxale à la mort qui les touche ? Puis s’abandonnant avec la finesse des muses dans les cheveux en bataille, bruns et bouclés, d’une jeune fille.
Tomohiko repoussa d’un geste doux les pétales de fleurs venant se perdre dans sa chevelure. Ses yeux rieurs ne pouvant s’empêcher d’être heureuse alors que la voix de Sushi résonnait dans son téléphone portable. Les voies de l’amour sont étranges : Alors qu’elle riait, son cœur se serrait dans sa poitrine. Une larme perla, aussi idiote que la jeune fille qui cessa de danser. Et d’une voix, où sans doute nulle tristesse ne transparaissait, elle demanda timidement : « et quelle serait la personne idéale à tes yeux ? »
Tout en sachant que la personne idéale ne pourrait jamais être elle. Pourquoi se faire du mal ? Alors ? Dans sa robe blanche, son blouson de cuir et ses bottines noirs ? Pourquoi se détruire puisque l’autre ne comprendrait jamais les rêves qui la transperçaient de toute part.

« Je dois te laisser, je vais travailler. » Un mensonge de plus, un mensonge de moins. Au fond, qu’est-ce que c’était ? Elle savait qu’elle se trompait dans ses choix, mais il était déjà trop tard pour faire demi-tour. Comme un funambule, elle découvrait le vide en même temps qu’elle découvrait l’Amour.


Si je n’avais qu’une envie,
Au fond, ce serait l’envie de cesser de rêver
De toi.

Est-ce qu’on se demande parfois, en passant dans les parcs, ce que ressentent les jeunes filles petites et brunes qui fument des cigarettes en rangeant un téléphone portable dans un sac à main ; alors que le vent de l’automne naissant s’engouffre dans leurs cheveux fous posant et retirant des pétales de fleurs mourants ?
Timidement, les pétales de fleurs s’envolèrent à nouveau pour rejoindre sur un banc, une jeune fille aux boucles rousses ondulantes comme la brise du matin, aux lèvres roses, et à la peau blanche.
A sa naissance, les fées du soleil levant, des roses et de la neige avaient du se pencher sur son berceau. La première avait dit : « comme tes cheveux qui seront ceux des rayons d’un soleil levant, en te voyant, les cœurs seront attendris. Le plus criminel des monstres sentira son cœur se réchauffer. »
La seconde avait dit, à son tour : « tes lèvres comme les roses seront douces et désirées. Jamais nulle autre peau ne pourra être aussi douce et lorsque tu combleras d’un baiser ton doux prince, alors un doux parfum d’extase le comblera. »
Enfin, la troisième avait répondu aux deux autres : « Comme la neige, ta peau sera blanche. Comme la neige, ton cœur sera froid. Comme elle, tu auras le cœur pur, mais brûlant pour celui qui le touchera sans précaution. Comme elle, tu ne pourras fondre que face à un soleil rayonnant, un été chatoyant, un être exceptionnel. »
Sakura – qui se fichait bien des fées de sa naissance – dessinait dans le parc, avec d’autres de ses amis. Elle repoussa agacée les pétales de fleurs venant se poser sur son croquis. Elle se mit à rire, sans remarquer la présence de Tomohiko.
Par un effet de hasard, Tomohiko ne le remarqua pas non plus. C’était mieux, car Sakura et Tomohiko s’étaient croisées dans une autre vie. Mais Tomohiko, telle Antigone, était fille de la lune et non du soleil. Ses yeux de forêts, trop rouillés par la vie, n’auraient pu réchauffer la neige glaçante du cœur de Sakura. Et alors, que découvrant l’Amour se réveillant après la nuit, tel un levé de soleil, alors que ses lèvres touchaient la douceur d’une rose, ses yeux s’étaient glacés d’un lac hivernal dans l’hiver du cœur de Sakura.


Si je n’avais qu’une vie,
Au fond, ce serait une vie que tu me dessinerais,
Pour moi.

Est-ce qu’on se demande parfois ce que ressentent les jeunes dessinatrices, qui semblent indifférentes à tout, mais dont le cœur a déjà été brisé plusieurs fois ? Qui rient de tout, pour ne pas pleurer de rien ? Dont, les amis les plus proches sont les pierres d’un château qu’elle protégerait au péril de sa vie et qu’elle gardera jusqu’à la fin de celle-ci ? Qui repoussent, agacées, les pétales de fleurs ?
Les mêmes pétales de fleurs qui s’envolent joyeusement, dansant, pour aller se glisser dans la guitare abîmée d’une étudiante aux cheveux courts et aux yeux clairs ? Une étudiante, aux lunettes trop grandes, lui donnant un charme doux. Qui, pour cacher sa gène de jouer ainsi devant ses amis, souriait de toutes ses dents en recoiffant – ou décoiffant ses courts cheveux ?
Sushi s’excusa auprès de ses amis, encore une fois, alors que son téléphone sonnait. Elle regarda le prénom de Tomohiko s’afficher et espéra que ce n’était pas un faux appel (Car Tomohiko était une habituée pour ne pas verrouiller son clavier.)
- …

Tomohiko savait que Sushi ne parlait jamais avant qu’elle ne parle. Elle entendait du bruit derrière elle. Elle compris qu’elle était avec des amis.
« Excuse-moi de te déranger …
- Non, non. Pas de souci.
- Juste que.
- Juste que ?
- Tu sais, je me demande ce que ressentent les pétales de fleurs avec l’automne.
- Je ne sais pas si c’est un style que tu essayes de te donner, Shin, mais t’es vraiment spéciale. Tu m’appelles juste pour ça ?
- Oui. A plus. » Répondit Tomohiko, tout en se demandant ce que pouvait bien ressentir les guitaristes aux cheveux courts et aux yeux clairs, capable de faire naître des ouragans et des tempêtes en quelques mots, et de ramener en quelques secondes le ciel bleu ? Les girouettes, aux temps changeant, trop souvent trahies, trop souvent rejetées. Que ressentait Sushi actuellement ? Elle était comme les pétales de fleurs, aux yeux de Tomohiko, arrivant et disparaissant de sa tête sans explication autre que le vent changeant.

Ainsi, commence cette histoire. Trois cœurs, battants. Trois cœurs riants. Au détour d’un parc, d’une vie, d’un chemin. Qui s’étaient amenés à se croiser, qui s’étaient séparés. Trois cœurs, et un arbre perdant ses pétales.
Et ainsi se termine-t-elle, chacun reprenant sa vie.

Si je n’avais qu’un souci,
Au fond, ce serait l’envie d’être aimé …
..De toi.
Pour moi.

Alors qu’elle s’apprêtait à quitter le parc, Tomohiko Shine (surnommée Shin), se rendit compte qu’elle avait oublié un petit carnet gris sur le banc où elle s’était assise pour rêvasser et écrire dedans. Changeant de direction, elle s’aventura à nouveau à l’intérieur de ce lieu de repos, de jeux, de rencontre et d’isolement. Elle dépassa un groupe de mères aux familles ramenant leurs enfants après les derniers jeux du soir, passa au-dessus d’un pont de bois, à proximité d'un grand arbre perdant ses fleurs, et arriva sur le banc.
Le petit carnet gris n’y était plus.

Soupirant, Tomohiko glissa ses doigts dans ses cheveux emmêlés. C’était bien sa vaine ! Elle perdait toujours ses affaires. Égarer ses effets ne la dérangeait pas, quand ce n’était pas important. Hors, elle notait toutes sortes de choses et dessinait beaucoup d’idées au travers de ses carnets de notes.

Une voix la réveilla de sa torpeur. Une voix masculine.
Tomohiko se retourna pour voir, un des gardiens du parc, s’approcher d’elle. Joyeusement, il la salua et Tomohiko lui répondit. Le cérémonial dura quelques secondes avant que la semi japonaise ne demande poliment :
« Oh. Fuyuhira’san, vous me cherchiez ?
- Mademoiselle Shin, vous n’auriez pas oublié ceci, à tout hasard ? »

Les yeux de Tomohiko s’illuminèrent alors qu’elle récupéra le carnet gris que lui tendait l’employé du parc. Bien que ce dernier souriait, il semblait de mauvaise humeur. Agé d’une trentaine d’année, brun, légèrement bedonnant, c’était un japonais rieur, dragueur et serviable que Tomohiko avait rencontré lors de ses nombreuses promenades dans le parc.
« Vous semblez contrarié, Fuyuhira’san.
- Ne m’en parlez pas. Tout à l’heure, j’entends des étudiants en train de jouer de la guitare. Je m’en vais pour les regarder. Vous savez que j’aime écouter la musique des étudiantes.
- Et vous aimez tout autant les étudiantes, monsieur Fuyuhira. » Répondit taquine la jeune fille en se mettant à rire.
« Riez, riez. Mais c’est humain. » Protesta l’homme. « Je m’approche d’elles et je commence à discuter à l’une d’elle quand la guitariste se redresse brutalement et m’apostrophe !
- Elle vous apostrophe ? »
- Parfaitement ! Et elle me dit : vous n’avez pas mieux à regarder ? Et tout en disant cela, elle serre les poings et semble prête à me sauter à la gorge. »

Tomohiko sourit tendrement, se penchant en avant. « Que regardiez-vous, Fuyuhira-san ?
- Oh. Le décolleté de son amie … »
Tomohiko se remit à rire joyeusement, suivit finalement de l’homme pas si mauvais joueur. Toutefois, il reprit rapidement son discours : « Je m’énerve, et finalement les filles quittent le square en tirant leur guitariste cinglé. Et, pour me détendre, je me rends vers la serre. En chemin, je croisse des artistes dessinant des croquis …
- Vraiment ?
- Oui. Oui. Des gamines, quoi. Alors, je m’approche et je vois qu’ils sont en train de fumer de la marijuana …
- de la beuh. » Remarqua Tomohiko en souriant toujours autant.
« Riez, riez, mademoiselle Shine, mais c’est interdit. » Protesta l’homme. « Je m’approche d’elle pour leur signaler l’interdiction. Et figurez-vous que l’une d’entre elles me dit : je fume une roulée.
- Hm ?
- Y croyez-vous, mademoiselle Shine ? Me prendre ainsi pour un idiot. Alors, je lui dis que je ne suis pas né de la dernière pluie et qu’elle doit jeter son joint ou quitter le parc. Et savez-ce qu’elle a fait ?
- Non, non. Qu’a-t-elle fait ?
- Elle s’est levée, a levé son poing en disant : « à bas la dictature ! » Puis elle a quitté le parc. »

Tomohiko se remit à rire, alors que le gardien souriait de la voir ainsi. « Vraiment, il n’y a pas de jeunesse. » Commenta-t-il, avant de commencer à partir. « Vous avez bien du travail, ma pauvre femme. Je ne sais pas comment vous faîtes. D'ailleurs que faisiez-vous là, seule ?
- Je me demandais à quoi pensent les pétales de fleurs. »

Interloqué, l'employé eu un grand sourire. «Vous êtes bien étrange, tout de même, mademoiselle. Bien des étranges. Ah ! Ces jeunes, je vous jure ! Regardez là-bas ! Ils sont en train de ruiner mes fleurs ... » Tomohiko ne compris pas le reste. L’homme était reparti en bredouillant et râlant sur les jeunes. La Conseillère Principale d’Orientation ne pouvait s’empêcher de le trouver attendrissant. A force de draguer toutes les étudiantes, toutefois, et d’être aussi rigide sur le règlement, il finirait pas s’attirer des problèmes.
Alors que quinze minutes plus tôt, elle se préparait à sortir du parc, la jeune femme se rassit sur le banc qu’elle avait quitté plus tôt dans l’après-midi.

Sa tête pencha en avant, et des boucles brunes tombèrent autour de son visage, venant l’encadrer. En regardant devant elle, la jeune femme réalisa que le petit chemin de gravier et de terre, les arbres verts, et le rosier blanc qu’elle voyait lui faisait penser au tableau de Claude Monet : « femmes aux jardins. » Elle essaya de se souvenir des trois femmes et de l’homme du tableau.
L’une des femmes, assise sous une ombrelle, portait un bouquet de fleurs à la main. La seconde, près de l’homme, attendait le sien qu’il avait à la main.
La troisième, de Dos, quittait le chemin. Tomohiko s’imaginait souvent qu’elle n’était pas tentée par les bouquets de fleurs, les préférant vivantes et sauvages dans la nature, plutôt que coupées et décoratives dans un vase. Avec sa robe blanche aux pois bleus, son chignon roux, et ses gants blancs, c’était le personnage du tableau que Tomohiko préférait. Le bras élancé vers l’avant lui donnait l’impression que la femme, qui cueillait en fait une fleur, rêvait d’une danse secrète. Elle s’imaginer arriver par le bosquet, et lui prendre la main. Tomohiko, se disait, qu’elle l’aurait attiré vers elle. Elle lui aurait enlacé la taille, tout en posant son index sur les lèvres. La femme à la robe blanche aux pois bleus aurait dit : « vous êtes en retard … » et …

Le téléphone portable de Tomohiko vibra. La japonaise fronça des sourcils, pour lire le message qu'on venait de lui envoyer.

A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] Scaled.php?server=40&filename=portablel
18h03
De : Sushi
Me téléphone pas pour rien.
Sérieux.
C'est quoi cette histoire de pétales ?



Tomohiko secoua son visage. Assez rêvassé, pensa-t-elle. Faisant disparaître de son esprit l’homme et les trois femmes, la jeune femme rangea son carnet gris dans son sac à main. Puis, elle alluma une clope, à l’aide d’un briquet violet, et elle se mit à observer les passants du parc. Tâchant sa robe blanche de cendres sans y prendre garde.



Dernière édition par Tomohiko Shine le Ven 2 Déc 2011 - 15:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyJeu 10 Nov 2011 - 3:44

Naoko venait de descendre du train, et elle respirait enfin l’air de Tokyo. Bon.. A peine quelques secondes après l’avoir inspiré, elle toussota. L’air n’était pas aussi pur, et était quasi irrespirable.. Mais il fallait bien s’y habituer car c’était ici qu’elle allait vivre désormais. Ici qu’il était depuis tout ce temps. Elle allait le retrouver, ça ne fait pas de doute. N’est-ce pas?

-Pousses-toi petite!!
-Dégage le chemin!

Elle avança d’une dizaine de pas, emporté par la foule qui avait envahit le quai.


*Petite?! Espèce de..*

Elle chercha les hommes du regard, mais ils s’étaient déjà fondus dans la masse, et elle ne comptait pas y plonger pour les y retrouver. Elle était très bien là où elle était. Près des distributeurs sur le quai! Le voyage l’avait épuisé et elle mourrait de faim, sa réserve de sucreries avait disparu pendant la nuit. Sa mère l’avait prévenu que les prix de la nourriture dans le train la ruinerait, elle ne s’était donc pas hasardé au « restaurant ». Sa mère n’avait cependant pas mentionné la nourriture dans les distributeurs. Elle fouilla alors dans ses poches à la recherche d’une pièce, mais.. Rien.
Tant pis? Elle devait retrouver la maison de son père, il avait forcément de la nourriture. Gourmande? Et alors?

Elle commença à marcher hors de la gare, faisant bien attention à caler son sac sur son épaule. Elle avait un sac à dos noir sur lequel il y avait un porte clé de chat. Un maneki neko avec un petit grelot rouge. Un porte bonheur que sa mère lui avait accroché à son insu. Elle ne s’en était rendu compte que dans le train lorsque son sac lui était tombé sur la tête. Oui car il était sensé être en haut. Sensé. Il avait rapidement fait une chute, et dans celle-ci l’avait sonné pour une dizaine de minute. Heureusement qu’il ne contenait rien de bien lourd. Un bloc de feuille, quelques croquis, des vêtements..Et un cadavre de paquet de gâteau.
Elle portait un gros gilet blanc qui l’étouffait, un jean noir ainsi que des tennis blanches. Elle avait opté pour des vêtements simples qui lui permettrait de ne pas être gênée lors du trajet. Il s’était plutôt bien passé.. Bien qu’elle avait eu peur à la nuit tombée de voir des ombres passées sur le sol. Les lumières de la ville l’avait cependant éblouit et excitée à l’idée de devenir une petite citadine.

Plongeant la main dans sa poche, elle en sorti un plan. Le plan qui devait mener de la gare à chez son père. Bien, elle n’avait plus qu’à le suivre.
Ça aurait pu être rapidement réglé.. Si elle avait le moindre sens de l’orientation, ce dont elle était dépourvus.. Elle se retrouva dans ce qui semblait être un parc.. Génial.

A peine arriva-t-elle s’aventurant dans le parc qui semblait, contrairement aux autres lieux, émettre de l’oxygène -d’après ses cours hein.. Rien de prouver dans une ville surpeuplée..- que de nombreux pétales de fleurs vinrent s’abattre et se poser sur ses cheveux au gré du vent. Sa chevelure les accueillit et même, comme si c’était un complot.. Leur permettaient de s’incruster d’avantage. Elle s’éloigna de cette endroit et s’enfonça encore plus dans le parc, se décidant à entrer pour de bon. Elle mit sa tête vers le bas et tenta de faire partie les pétales avec ses mains. Elle aurait une coupe magnifique après..

Elle s’était bel et bien perdue. Il n’y avait pas de parc indiqué sur le plan. Encore quelque chose à écrire sur son livre des records, suivre un plan et rencontrer quelque chose qui n’y est pas.
La blonde entendit de la musique et voulu aller voir, il fallait qu’elle demande de l’aide à quelqu’un. A peine arrivé, la musique s’estompa, elle vit un homme d’une trentaine d’année et la guitariste en train de se chamailler?? Elle n’avait aucune idée de ce qui se passait, mais elle avait besoin de renseignement.. Le brun repartit ronchonnant, la guitariste en herbe était toujours sur les nerfs, et se faisait tiré par ses amies hors du square.

Elle se décida à suivre l’homme; qui se dirigeant vers une .. Serre? Où était réunies des personnes avec des blocs similaires aux siens. L’odeur qui lui parvint était insupportable et elle ne pu avancer plus. Avant qu’elle ne comprenne, une fille se leva et parti après avoir levé le poing vers l’homme. Ils sont tous comme ça ici?!
C’est cet homme qui était pas net?

Net ou pas, il n’empestait pas la…cigarette? Elle courut 1 mètre pour revenir à sa hauteur, mais il rencontra encore quelqu’un!
Une femme plutôt jeune, et contrairement à ses attentes, celle-ci ne lui brandit pas le poing mais lui souriait tendrement et l’écoutait. Quelle était leur relation??

Naoko les suivit, aux aguets de la moindre occasion pour se manifester et demander son chemin. Elle avait fait le tour du parc en jouant les stalkeuse.. Mais elle en avait marre, son ventre commençait à lui faire mal, elle était habituée à manger constamment, et ce jeun ne lui allait pas..

Elle entendit quelques mots de leur conversation.

-…D'ailleurs que faisiez-vous là, seule ?
- Je me demandais à quoi pensent les pétales de fleurs.

Naoko s’arrêta net. Qu’est-ce que ça pourrait bien lui apporter de savoir les pensées d’une fleur? Les fleurs pensent?
Elle leva les yeux vers l’arbre qui laissaient encore tomber les pétales des fleurs qui l’habitaient.

L’homme était partit sans qu’elle s’en rende compte, et la jeune femme s’était assise, le portable à la main. Elle avait l’air contrariée. Le téléphone.. C’est inutile. Personne ne s’en sert lorsque c’est important. On a l’impression d’être proche, et donc on reste éloigné. Il suffit qu’il n’y ai pas de réseau, pour qu’une personne ne reçoive rien, et s’imagine le pire.. Pas de nouvelles, bonne nouvelle.

Une brune aux cheveux sauvages, élegante, d’une vingtaine d’année? Elle était métisse? En tout cas.. Son style vestimentaire était vraiment classe, d’après Naoko. Un blouson en cuir et des bottines noires avec une robe blanche.. Un robe que la jeune femme venait de tacher de cendre en allumant sa cigarette. Sans le vouloir, Naoko s’avança vers elle et prit la parole.


-Attention.. votre robe!

Elle était soucieuse des vêtements, et si elle se brulait où elle se tachait? Oui.. Elle a tellement peu de vêtements qu’elle en prend soin elle, mais elle n’avait aucune autorité sur ceux des autres! Pourquoi diable avait elle ouvert sa bouche?!
Elle se gratta la tête et se mordit la lèvre inferieur d’un air gêné. Elle avait surement interrompu la jeune femme dans ses pensées..?


-Excusez moi.. Dit-elle en un murmure.

Son regard se perdit vers le rosier blanc qui n’était pas loin.
Au loin, l’homme se querellait à nouveau avec des jeunes filles qui cueillaient des fleurs?
Elle finit par s’asseoir sur le banc, près de la brune, lassée de courir à droite et à gauche. Un pétale vint s’abattre de plein fouet sur son visage. Elle le garda entre son index et son pouce.
A quoi peuvent bien penser les fleurs? …


Spoiler:


Dernière édition par Naoko Tsuki le Dim 18 Déc 2011 - 2:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyVen 2 Déc 2011 - 15:08

Il arrive bien souvent dans les lieux publics qu’on vienne nous porter une intention et qu’on nous aborde. Parfois, ce sont des étrangers – perdus - qui cherchent leurs chemins ; d’autres, des personnes pratiquant la drague et la demande de numéro de téléphone en loisir ou en compétition ; parfois, c’était des personnes âgées cherchant à occuper leurs temps ou des personnes quémandant une pièce. Nombreuses auraient pu être les raisons d’approcher quelqu’un mais, le plus souvent, c’était les mêmes.
Shine, se souvenait d'un jour, où elle était à la gare avec sa meilleure amie Ringa. Alors qu'elles discutaient calmement, une femme assez grande, maigre, aux cheveux longs et noirs et portant des vêtements usés et troués était venue leur demander une pièce. Sympathiquement, Ringa et Shine lui avaient donné des pièces. La quémandeuse leur avait alors parlé de sa vie et de son parcours professionnel pendant une trentaine de minutes.
Un mois plus tard, Ringa et Shine étaient de nouveau à la gare. La même femme était venue les voir en les reconnaissant. Elle leurs avait parlé de ses problèmes, puis elle était partie sans demander de pièces.
Shine - perdue dans ses pensées - manqua de sursauter lorsqu’une jeune voix lui vint à l’oreille. Elle baissa les yeux, sur une apparition fantomatique, dû sans doute à la douceur pale d’un visage clair et à la présence des saisons dans celle-ci. L’intonation de la voix l’obligea à prêter attention à cette personne qui lui était parfaitement inconnue. Au-delà de la prudence, c’était la peur qui empêchait Shine d’avoir des contacts sociaux. Toutefois, elle l’était : sociable. Tant que les échanges s’apparentaient à des banalités.


Avant, c’était facile.
Quand on était sans cesse à déclarer des guerres.
L’ennemi, c’était l’Autre. Celui qui nous attaquait.
On est solidaire. Puisqu'on est tout.


Chaque vêtement de Tomohiko avait une histoire. La robe blanche, elle l’avait acheté quelques yens pour un rendez-vous avec Sakura où elles avaient passé la soirée à boire et à parler de l’Amour de la vie de Sakura. Shine ne se souvenait pas totalement de cette soirée, mais lorsqu’elle y repensait, une chaleur douce envahissait sa poitrine et une tristesse également. C'était douloureux, car savoir qu'on lui parlait d'une autre et savoir que cet autre ne serait jamais elle l'emplissait d'une mélancolie sans fin. Pourtant, le souvenir de Sakura, comme celui de Ringa, n'était en rien cruel. Se souvenir de ses amis était comme un feu de cheminé à l’intérieur d’un corps froid et rempli de courant d’air. A quoi bon penser à tout cela ? ''Lorsque les fleurs disparaissent, repense-t-on encore à elles avec regret ?'' se demanda la jeune femme.
Shine fut légèrement déconfite par les propos de l’inconnue pendant une brève petite seconde avant de se mettre à l’observer, laissant enfin apparaître un sourire sur ses lèvres. Pas le genre de sourire séducteur, charmant ou même agréable. Un simple sourire timide, un peu gêné, presque maladroit. Comme un enfant qui aurait fait tombé le vase préféré de sa mère et qu'elle consolerait en lui disant que ce n'est pas grave, alors que cela l'est et qu'il le sait.

Le temps et les saisons avaient joué un subtil mélange sur la jeune interlocutrice de Shine. L’été, en premier, s’était offert ses rayons de soleil au zénith, les laissant retomber jusqu’à la naissance des épaules. Puis, l’automne et sa pluie étaient venus se loger dans deux pupilles intrusives. L’hiver avait poudré l’ensemble de sa neige rendant un visage plus blanc qu’à la coutume. Alors que le printemps, plus coquet, avait subtilement laissé naître deux fines lèvres sur cet ensemble des quatre saisons réussies.
Elle était belle. Différente des japonaises auquel Shine était habituée. Toutefois, l’esprit était ailleurs. Concentrée sur les fleurs volant autour d’elles. Les enveloppant d’un esprit magique.


Maintenant, c’est compliqué.
Puisqu’on est sans cesse en guerre non déclarée.
L’ennemi, c’est Nous. Ceux qui nous entourent.
On est solitaire. Puisqu’on n’est plus rien.

Shine sourit doucement, avec une timidité presque enfantine, ses boucles brunes laissant mouvoir un visage qui sans en devenir laid n’était pas spécialement beau. Elle était la maladresse même et la remarque de l’apparition ne pouvait que la faire sourire car, il ne faisait aucun doute que même lorsqu’elle ne le souhaitait pas : elle se faisait aisément remarquer. C’était sa spécialité de se tâcher et de s’abîmer les vêtements.
La semaine dernière, encore, alors qu’elle était vêtue de la même robe blanche, et qu’elle se rendait à son rendez-vous avec Sakura, elle s’était disputée avec un individu qui l’avait violemment tiré, la faisant ainsi tombé sur les genoux qui s’étaient écorchés. Elle était tombée comme une enfant, sur les genoux et sur ses mains. Les piliers de bar, d’abord inquiets de la chute, l’avaient aidé à se relever. La voyant en train de rire de sa propre chute, ils s’étaient mis à leur tour à rire, commentant la chute par un : Ce n’est pas l’heure de faire la prière, ma petite demoiselle. Et par un : et bien voilà, quand on est trop jolie, on sait plus où marcher.
Le trop joli - même s’il n’avait pas été dit avec une sincérité identifiable mais par moquerie douce - avait touché Shine. Elle avait sourit en elle-même, par la suite. Elle se rendait à un rendez-vous, hors quelqu’un venait de la trouver jolie : son rendez-vous la trouverait peut-être jolie. Ce ne fut, pourtant, pas le cas. A trop rêver …

Quatre Saisons - Oui, Shine avait décidé de nommer ainsi l’inconnue dans son esprit pragmatique et dont les pensées s’entrechoquaient à la vitesse d’un dernier niveau de tétris. Difficilement gagnable – semblait être petite de taille. Shine jugea qu’elle devait l’être, un peu plus que Sakura, mais un peu moins que Sacha, la fille vendeuse de fleurs originales dans le centre ville qui avait les longs cheveux noirs soyeux japonais et des yeux magnifiques.
Shine se demanda comment de Quatre Saisons, elle en était venue à Sacha. Cependant les cinq secondes de délai réglementaires autorisées à penser en se taisant étaient passées : il fallait répondre.

- Vous sauvez ma robe et vous vous excusez ? Ne serais-ce pas plutôt à moi de vous remercier ?

La voix de Shine était aigüe, sans en devenir insupportable, légèrement enfantine et rapide. Parfois, il était même difficile de comprendre toutes ses phrases et on la faisait répéter. Ça agaçait parfois ses camarades qui lui disaient de ralentir un peu.
Et, comme quelques secondes plus tôt, Shine se demanda à quoi pouvait penser les pétales de fleurs. Plus précisément, à quoi pouvait penser la fleur Quatre Saisons à cet instant précisément. L’acte salvateur étant accompli disparaîtrait-elle comme elle était venue, d’un coup de vent ?


Demain, c’est incertain.
Puisqu’on est sans cesse en guerre avec nous-même.
L’ennemie, c’est Moi. L’être que je connais le moins.
On est solide et air. Puisqu’on n’est qu’apparence.


Posant ses yeux sur Fuyuhira, un peu plus loin, qui se fâchait visiblement à nouveau sur des étudiantes, la jeune femme s’en amusa. On ne change sans doute pas le caractère des personnes. Toutefois, au plus profond d’elle-même, Shine savait que les gens râleurs, boudeurs, avec un mauvais caractère, étaient souvent ceux qui avaient meilleur fond. Elle les aimait car ils étaient quelqu’un. Hors depuis toujours, elle avait toujours été ce qu’il fallait, sans jamais se demander ce qu’elle, elle aimait.
Au même instant, Quatre Saisons s’installa à coté d’elle sur le banc. Sans doute était-elle apparue sur terre, dans ce parc, à cet instant précis et face à elle, pour une raison précise et ne repartirait-elle pas sans avoir atteint son but.

C'est la destinée qu'on choisi. Quatre Saison avait fait le choix de venir à sa rencontre.

Laissant son imagination fertile s’amuser avec les incohérences de la situation, Shine fixa Quatre Saisons. Avant de tendre la main pour lui retirer un pétale de fleurs qui s’était posé sur son épaule droite. Elle laissa retomber la pétale entre elles deux, cette dernière s’envola, et retomba à leurs pieds. Abandonnée ainsi lâchement.

Dans ce laps de temps, Shine avait tiré à de nombreuses reprises sur sa cigarette de telle sorte que cette dernière était maintenant terminée. Le mégot s'éteignit dans sa main. Aussi, après l’avoir jeté à terre, faisant fit des un an de dégradation et de l’environnement, elle pu s’occuper à essayer de nettoyer sa robe blanche.
Roulant des yeux, elle abandonna cette tâche ingrate pour sourire à Quatre Saison, toujours installée près d’elle. La suivant parfois du regard, en le plongeant dans le sien et d’autres fois attirée par les quelques passants du parc, sa végétation ou les allées et venues du gardien.

Le regard sage et fixe de Tomohiko ne quittait pas la jolie blonde. Elle cherchait les raisons de sa présence dans le parc municipal de Keimoo. Dans un quart de seconde, elle isola des paramètres lui permettant de faire des hypothèses. Trois principales lui vinrent à l’esprit. Dans la première, la blonde était une adolescente rejoignant un jeune homme (dont elle était amoureuse.) Ils s’aimaient donc. Elle l’aimait. (Car il fallait que ce soit réciproque.) Il était en retard. La blonde l’attendait sans peur, car elle savait qu’il viendrait. Il devait venir, puisqu‘ils s’aimaient. C’était une évidence.
Dans la seconde hypothèse. La blonde était comme bien des gens. Elle venait dans le parc par habitude, toujours à la même heure. Sans la moindre raison précise. Toutefois, ce jour-là, une raison l'y avait poussé sans qu’elle ne sache que c’était différent des autres jours car … car ..
Dans la troisième hypothèse, pensée en même temps que les autres, la blonde était une étrangère venant d’un pays mystique où les femmes ont la couleur des fleurs et les cheveux jaune d’œuf. Et cette femme venait au Japon pour la première fois, car elle cherchait une solution à une énigme ….

Les trois pensées romantiques s’entrechoquaient dans son esprit se mélangeaient et donnaient une aquarelle artistique. Shine eu trois questions plus tristes. Et s’il ne venait pas ? S’il ne l’aimait plus ou qu’il avait eu eu un accident ? Et si, elle vivant encore la même journée et que rien ne se passait ? Que la monotonie de la vie l’empêchait de vivre ? Et si elle fuyait un pays en guerre, un être dangereux, qui la pourchassait jusqu’ici.

Prise d’un élan de solidarité, plus due à un égoïsme curieux qu’une réelle pensée altruisme, Shine laissa échappé un filet de voix craintif et doux. « Puis-je vous aider ? »

Cherchant alors à justifier cette offre par une raison terre à terre, ne voulant pas mettre en péril ses rêves d’aventures et d'évasions, sa peur de la réalité et ne souhaitant pas paraître encore plus étrange, elle expliqua :
« Pour avoir sauvé ma robe. »
Ce qui lui semblait être une raison suffisante pour aider une inconnue. Tout en le disant, Shine réalisa que la raison n’était pas pas des meilleures. Mais trop tard, c’était dit.
Au même instant, le portable de la jeune fille vibra. Shine le sorti de sa poche, appuya sur afficher, et regarda le texte :
A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] Scaled.php?server=40&filename=portablel
18h32
De : Lihde
On se voit samedi 10 =)
Bah ça va, la je fete mon anniv.
Ca va toi ?
La plupart des messages qu'on reçoit ne sont vraiment pas importants, réalisa Shine. Et ce sont souvent des personnes auxquelles on accorde moins d'importance.


Un jour, j'aurais une certitude.
Puisque j'aurais fait la paix avec moi-même.
Puisque je t'aurais toi. L’être que j'aime le plus.
On est un sceau lié à la terre. Puisqu’on est nous.


Ce n'était qu'une question banale, au fond. Elle ne faisait pas vraiment avancée l'histoire. Toutefois, la question principale n'était pas posée. Celle qui dérangeait vraiment Tomohiko, se se penchant légèrement sur le coté gauche, puis sur le coté droit, un peu mal à l'aise, la jeune femme demanda :

« Sériez-vous, par hasard, à quoi pensent les pétales fleurs ? »

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MessageSujet: Re: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyDim 18 Déc 2011 - 3:54

Les sourires timides que lui avaient envoyés l’inconnue l’avait malgré elle,-?- fait s’asseoir sur ce banc dans l'espoir de prolonger leur conversation, de changer cette échange en rencontre.

- Vous sauvez ma robe et vous vous excusez ? Ne serais-ce pas plutôt à moi de vous remercier ?

Une voix aigue comparable à celle d’un enfant, agréable à l’écoute, si l’on arrivait à suivre. Elle avait parlé tellement vite qu’il lui semblait inutile de répondre. A quoi bon répondre à une question rhétorique? Elle ne voulait pas s’immiscer dans sa vie en lui avouant qu’elle s’excusait de l’avoir sortie de ses pensées.. Et puis d’abord..
Pourquoi s’intéressait-t-elle à la brune et à ses réflexions en tout premier lieu? Pourquoi avait-elle suivit ces deux personnes pour finir assise sur ce banc? Pourquoi avait-elle quitter son foyer seule?

Les pétales qui volaient autour d’elles les plongeaient dans une ambiance magique et parfumé, le vent les faisaient danser, retombées pour finalement continuer leur route ou rester immobile en attendant que l’on vienne les faire prendre de nouveau leur envol. Un spectacle amusant, qui émerveilla Nao qui ouvrit de grands yeux.
Il reflétait sa vie. Attendre indéfiniment que le temps passe, se faisant emporter par les événements, attendre que quelque chose arrive, n‘importe quoi. Entrant dans un cycle interminable et répétitif. Elle était arrivée dans cette ville. Et maintenant? Elle allait attendre qu’il lui apparaisse par magie? Dans ce parc peut-être? Est-ce qu’il est déjà venu dans ce parc? S’était-il déjà assis sur ce banc? Avait-il pensé à elle en voyant ces mêmes pétales? Avait-il ne serait-ce qu’une fois durant son absence, penser à elle?
Que de questions sans réponses.. Elle secoua la tête comme pour chasser ses idées qui fusaient pour se confrontées les unes au autres et s’affronter dans un combat perdu d’avance. Elle n’avait pas de réponses qui se révéleraient à ses yeux comme par miracle. Pour qu’il y ai un miracle il aurait fallu qu’il y ai un Dieu, et elle avait cessé d’y croire depuis un assez bon moment, après avoir compris que si celui-ci existait, il devait bien se moquer des êtres qu’il abandonnait à leur sort.

Un léger mouvement délicat de la brune, tel une caresse, vint la sortir de sa rêverie. Un pétale qui avait trouvé une place sur son épaule fut retiré puis replacé au milieu d’elles. Une barrière invisible. Barrière qui fut balayée d’un coup de vent pour retomber sur le sol.

Une rencontre silencieuse peut-vous en apprendre plus que vous ne pouvez le croire. La brune jeta au sol son mégot qui avait été consumé jusqu’au bout pour rejoindre sur le sol ses nombreux paires.
Elle tenta e nettoyer sa robe, sans y parvenir. Elle abandonna cette tâche en gardant un sourire et un regard fixe qui avait le don de la rendre mal à l’aise. De grands yeux d’onyx d’une profondeur exquise éclairé de reflets émeraudes qui ravivait ce regard et le rendait troublant.
Ses joues se teintèrent de rouges. Elle n’avait pas l’habitude de se faire ainsi observer, et l’impression qu’elle pouvait lire en elle ne la quitta pas, et Nao tenta de contourner sa gène en détournant le regard après avoir affronté ce regard noir.
Le silence qui s’était alors installé devenait difficilement supportable..
Heureusement que celui-ci se brisa par le doux calibre de la voix de la jeune femme qui lui proposa son aide.


-En..Prononça-t-elle dans le vide.

La brune avait reporté son attention sur son téléphone portable, pour finalement revenir comme si de rien n’était. Le message ne devait pas être si important, car elle ne prit pas la peine d’y répondre et que son geste avait duré quelques secondes. Penchant sa tête à gauche et à droite, en posant la question que Naoko redoutait en même temps qu’espérait, pour réellement tenter d’y répondre... Comme s’il fallait que celle-ci soit dite à haute voix par quelqu’un d’autre, et à son intention, pour que la réponse apparaisse évidente.

Les pétales de fleurs..

Un sourire vint éclairer le visage de la blonde et chassa la gène qu’elle avait pu éprouver quelques instant plus tôt, heureuse que cette personne eu l’envie de connaître son avis, alors qu’elle ne l’avait jamais rencontré. Sa première rencontre à Tokyo.. Ce n’était pas si banal!
Elle commença à énumérer ses nombreuses hypothèses sur ses doigts;


-A la petite vie de ceux qui passent devant leur champs de vision et leur accorde une attention?

Eliminant des hypothèses en ramenant ses doigts vers sa paume, consciente que ses hypothèses étaient probablement stupide.. Et pourtant elle se laissa aller à l’imagination.

-Peut-être.. murmura-t-elle à elle même,

Son regard perdu vers des pétales qui venaient de suivre une nouvelle route et s’éloignaient jusqu’à disparaître.


-L’attente d’un être cher…Qui leur est possible d’aller retrouver lorsque le temps est venue de se détacher de leur foyer principale.. Tout en sachant qu’il sera dur de le retrouver.. Se laissant porter par le vent.. Une recherche perpétuelle, un cycle qui chaque année joue la même scène sans se lasser..

Sa voix s’éteignait de plus en plus.

-Pensant à chaque instant à celui ou celle qu’ils doivent retrouver. Ne pensant qu’à une seule personne.. A celle qui leur aura fait comprendre pourquoi s’acharne-t-ils à orner chaque année, et les aura compris…

Elle inspira profondément avant de terminer par dire;

-C’est pratique de ne pas pouvoir vérifier..

Le temps de comprendre qu’elle s’était elle-même identifiée aux fleurs, elle se reprit en lui retournant la question;

-Et vous?.. A quoi croyez vous qu’ils pensent?.. Les pétales de fleur?

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MessageSujet: Re: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyDim 15 Jan 2012 - 1:20

Citations d’Antigone de Jean Anouilh

« A la petite vie de ceux qui passent devant leur champs de vision et leur accorde une attention ? »

La vie, c’était un étrange don qu’on nous offrait à la naissance. Tomohiko avait conscience de sa chance d’être vivante mais elle n’avait rien demandé à personne. Elle ne comprenait pas les êtres humains l’entourant et les trouvait facilement manipulables et ancrés dans leurs principes. Elle les regardait sans les voir. Parfois, accordant un peu de temps dans une relation qu’elle savait conduite à l’échec. Elle était tête brûlée, incapable de se sociabiliser. Préférant traîner avec des groupes étranges plutôt que de s’insérer. Sa mère en était désespérée. Il semblait à Tomohiko qu’elles ne s’entendraient jamais.
Il fallait dire que la mère de Tomohiko avait toujours eu de grandes ambitions pour sa fille. Malheureusement, celle-ci préférait flâner et se ruiner en de futiles préoccupations plutôt que de s’investir sur le plan professionnel et personnel. Elles s’étaient rendues compte très vite qu’elles ne s’entendraient pas. Elles ne faisaient même plus semblant. A quoi bon ? Tomohiko n’était pas hypocrite. Elle respectait ses parents, mais à quoi bon attendre d’eux ce qu’ils n’auraient jamais ? Un amour sain et protecteur.

La vie, c’est un cadeau empoisonné lorsqu’on n’aime rien et qu’on aime tout à la fois. Rien ne semblait avoir de l’importance aux yeux de cette femme. C’était en tout cas ce que pensait ces potes, les plus anciens. Ils l’aimaient, sans doute, mais ils ne la comprenaient pas. Lorsqu’ils allaient à la mer, ils voyaient un espace de jeu. Elle voyait un espace scientifique et un espace de rêve. Elle voyait dans la mer toutes ses créatures la peuplant, elle aimait entendre le bruit des vagues, imaginer une histoire de pirates. Elle rêvait. Et elle restait à rêver. Comme dans une chanson de Michel Berger : la groupie du pianiste. Elle passait sa vie à ne rien faire, à gâcher son bel avenir.

Non. La vie n’était pas petite. Elle était simplement trop courte pour la gâcher en des lubies et des rêves. Cependant, c’était le choix de Tomohiko. Puisqu’elle n’avait pas été capable de mourir d’elle-même, elle voulait vivre sa vie en la jetant dans l’oublie. Antigone dans l’âme.

C’est très jolie la vie, mais cela a un inconvénient :
C’est qui faut la vivre.

C’était sans doute la mort qu’elle s’était trouvée. Elle ne changerait pas d’avis, pas cette fois. Pas sans Tomoyo. La vie n’avait de sens que lorsqu’on le lui en donnait un. Tomohiko avait abandonné cette idée depuis longtemps. Oui, la vie était trop courte : mais à elle, elle lui semblait trop longue. Lorsqu’elle pensait à sa grande sœur, Tamahika, qui était un peu comme elle. En plus belle, en plus courageuse, en plus parfaite.
Lorsqu’elle pensait à Marcel. Elle ne souvenait plus très bien de son visage figé sur des photographies qu’elle gardait cyniquement. Le premier amour de votre vie doit vous marquer. Elle l’avait aimé, c’était vrai. Mais elle ne l’avait pas aimé de ce sentiment qu’on nomme l’amour.
Elle, elle avait toujours été curieuse de l’amour. Lisant des romans, rêvant à ce jour, où elle aurait un coup de foudre. Elle s’imaginait aimer et être aimé. Elle imaginait le fruit d’un baiser désiré, l’étreinte de deux amants, le désir de se retrouver. Même les disputes, qu’elle voyait de loin, entre ses couples d’amis ou qu’elle lisait dans ses romans, lui semblaient attrayantes.
Beaucoup de petites filles rêvent à l’amour. Tomohiko avait longuement pensé que ce sentiment, non rationnel, lui serait interdit. Elle pensait être trop sage, sérieuse et travailleuse pour sa famille pour accorder une attention particulière à une autre personne. Ses amis étaient des contrats à durée déterminée, auquel elle n’accordait de l’importance que dans une courte période de temps donné.

Un jour, cela changea.

La vie c'est un livre qu'on aime,
c'est un enfant qui joue à vos pieds,
un outil qu'on tient bien dans sa main,
un banc pour se reposer le soir devant sa maison.

Tomohiko aimait parler et écouter. En cela, elle était sociable. Elle se forçait rarement toutefois à le faire, et n’était pas patiente envers ceux qu’elle n’aimait pas. Heureusement, ils étaient assez rares : et l’Inconnue aux Quatre Saisons n’en faisait pas parti. La jeune fille semblait accueillante et gentille. Il n’en fallait guère plus à Tomohiko pour lui accorder une importance soulignée par un sourire des plus sincères.

-L’attente d’un être cher […] même scène sans se lasser..

La jeune femme brune détourna le regard pour fixer le ciel. Elle ne cilla pas, attendant que ses yeux se mettent à la brûler. Pendant une année, elle avait aimé. C’était la première fois qu’elle ressentait des sentiments aussi forts pour un être qui n’était pas de sa famille. Cela l’avait éloigné de beaucoup de personnes malsaines qui lui rodaient alors autour. Tomohiko avait aimé, et c’est une bien étrange chose l’amour. Alors que certains le souhaitent, l’évitent, le cherchent, le trouvent, le perdent. Tomohiko, elle, en était juste curieuse. En tombant amoureuse, elle éprouva une curiosité nouvelle pour des bouleversements. Pourquoi fallait-il qu’une lettre, qu’une odeur, qu’une musique lui fasse écho à un seul être ? Comment pouvait-elle penser et être songeuse à cause de cet être-là ? Et pourquoi un seul mot pouvait la conduire des rires aux larmes. La jalousie, l’orgueil, la fierté.
Sakura disait que Tomohiko n’avait aucune fierté. Ce n’était pas vrai. Tomohiko était une personne très fière. Toutefois, l’amour qu’elle portait envers ceux qu’elle aimait était plus fort que toutes les fiertés. Et elle avait aimé Sakura. Certains diront qu’elle l’aimait encore. En réalité, c’était assez flou pour Tomohiko qui savait qu’il valait mieux se mentir à soi-même qu’avouer un sentiment qui ruinerait l’amitié la liant à Sakura. Elle l’avait fait, l’amitié avait été brisée.

-Pensant à […] compris…

Tomohiko ferma les yeux. Elle inspira, se racla la gorge puis ouvrit les paupières pour recommencer à fixer la jeune interlocutrice. Elle avait été curieuse de l’amour, elle avait été amoureuse. Et puis, un jour, elle avait perdu sa meilleure amie. C’est bien triste de perdre un être qu’on aime, mais il parait que c’est la vie. Certains disent qu’on ne s’en remet jamais. Mais, Tomohiko s’en était remise et cela pour une seule raison :
Tomoyo disait toujours qu’il fallait croire en l’amour. Que si Tomohiko aimait Sakura, alors qu’elle devait rester sur cet amour. Car elles étaient âmes sœurs et que c’était le destin qui les avait réuni. Tomoyo était l’Espoir. En mourrant, l’espoir était mort. Et avec lui, Tomohiko avait jeté son cœur. Jamais. Jamais plus, elle ne tomberait amoureuse. Et jamais elle n’avouerait avoir des sentiments. Même, si c’était Sakura elle-même qui en tombait amoureuse. Car, Tomoyo était morte à cause de Tomohiko. C’était ce que Tomohiko pensait et ce n’était sans doute pas loin de la vérité. Naturellement, elle était froide et distance avec les gens. Sauf avec Sakura, elle attendait ses messages, lui faisait promettre des réponses et se mettait en colère lorsqu’elle n’en avait pas : lassée d’avoir attendu toute la journée. Tomoyo avait sans doute été blessé, croyant être moins aimé. Ce n’était pas cela. Amour, Amitié, c’est aussi important. C’était juste une histoire de confiance. De méfiance. C’était une histoire d’odeur et d’oublie. Tomohiko aurait aimé les oublier tous.

C’est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir.

Pourtant, Tomohiko aimait les pensées de la jeune fille. Car c’était de belle pensée. Aussi, lorsqu’elle lui retourna la question, la jeune femme se mit à réfléchir. Soudainement, son visage s’éclaira d’un sourire.

« Je ne sais pas, c’est pourquoi je me pose la question. Lorsque je vois des pétales de fleur, je les regarde. Ils semblent dominer le monde du haut des arbres, ils semblent si fragiles à nos pieds, si subtiles dans l’eau. Ils peuvent se trouver partout, dans la forêt, la ville, le désert et même sur les monts glacés. Nous accompagnant et peuplant le monde de couleurs.
Moi, je pense que les pétales de fleurs se demandent pourquoi les hommes se prennent pour des fourmis. Ils vont, ils viennent. Suivant un parcours facile. Suivant une route tracée. Ils ne s’arrêtent jamais pour se demander si le choix de leurs vies est le bon. Ils ne prennent plus beaucoup le temps de regarder l’homme à coté d’eux. Et parfois, ils se réveillent le matin et ne souviennent plus du prénom de la femme ou de l’homme à leur coté.
Ils se s’unissent car ils se ressemblent, sans jamais chercher ailleurs : la différence, se compléter, se comprendre et apprendre de l l‘autre. Fourmis Rouges et Fourmis Rouges. Fourmis Noires et Fourmis Noires. »

Tomohiko inspira doucement. Remettant une mèche de ses cheveux bouclés et désordonnés derrière son oreille.

« Ils sont curieux. Un peu. Qu’on ne puisse pas comprendre qu’un pétale de fleur, seul, n’est qu’un pétale de fleur. Et que lorsqu’ils se mettent entre eux, ensemble, ils deviennent un paysage féerique. Une tornade magique. Une saison merveilleuse et douce. »

Soupirant, car elle réalisa qu’elle parlait trop, la conseillère principale d’Orientation précisa :

« Je crois que les pétales de fleur rêvent simplement d’être aimé. Alors, ils tombent amoureux. Ils prient pour rejoindre l’être aimé. Alors dieu leur laisse une chance. Une unique chance : ils doivent quitter leur famille, rejoindre l’être aimé et se poser dessus. Si l’être se rend compte de l’importance de ce pétale de fleur, alors le pétale se transforme. Sinon, il meurt, tombe à nos pieds et devient une larme des dieux.
Qui pourrait aimer un pétale de fleur ? Alors, l’être aimé le rejette agacé. Ou qu’il ne le remarque même pas, et qu’il le laisse tomber en recoiffant ses cheveux. »

Tomohiko se mit à rire.

« C’est idiot, n’est-ce pas ? Un pétale de fleur ne pense pas. Il faudrait admettre qu’une pierre, qu’une chaise, qu’un collier pense. Il n’y a que moi pour penser ce genre de chose. Vous savez, la différence entre un pétale de fleur et moi, c’est que le pétale de fleur ne se demande pas à quoi je pense. »

Et, regardant la jeune fille droit dans les yeux, elle rajouta :

« Ca vous dit, un thé ? Je vous l’offre. N’aillez pas peur, hein. Je ne mange jamais personne avant minuit. »


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MessageSujet: Re: A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert]   A quoi pensent les pétales de fleurs ? [ouvert] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 7:30

La brune l’avait attentivement écouté, c’est étrange les rencontres que l’on peut faire.. Elle l’écoutait, vraiment, et cela se sentait à son doux sourire. Pas comme les adultes qu'elle avait l'habitude de cotoyer, ce changement lui était bénéfique.
Combien de fois dans notre vie avons-nous adressé la parole à une parfaite inconnue pour finalement que cela débouche sur une discussion aussi profonde?
Cette femme, c’était une rencontre qu’elle ne risquerait pas d’oublier.
Des rencontres aussi enrichissantes, c’était aussi l’un de ses buts en arrivant dans cette grande ville, et Nao n’était pas déçue. Elle attendait la réponse de la brune, qui fermi les yeux et se racla la gorge. Avant de reposer son regard sur elle, ce regard tellement pénétrant qu'elle ne pouvait plus quitter.
Elle réfléchissait sérieusement à sa réponse, et la blonde se demandait pourquoi cela comptait tellement pour elle? Qu’y voyait-elle réellement?

Elle ouvrit de grands yeux lorsque la réponse lui parvint, accompagné d’un sourire, une réponse qu’elle n’aurait jamais été capable de fournir.
Elle restait en admiration devant cette réflexion. Aller jusqu'à comparer les Hommes à des fourmis? Evoquer une route comme métaphore de notre passage sur terre, de nos actions?
.. Suivait-elle une route? Oui... Celle de son frère.. Elle ne voyait pas plus loin que lui, il faisait partie de la même « espèce » de fourmis si l'on suivait sa théorie. Elle n’était pas si différente de la description des hommes que la brune se faisait en passant par les pétales.
Se sentant gêner, le rose vint pourprer ses joues, et elle se fit la promesse de tout faire pour ne pas correspondre à cette définition de l’homme. S'en dévier le plus possible.. Même si elle savait qu'en déviant, elle suivrait la route de ceux qui comme elle ont décidés de ne pas se conformer.. Et donc, elle demeurerait tout de même une fourmi.. Une minuscule fourmi dans ce vaste monde aux milles couleurs..
Pour le coup du réveil aux côtés d’un inconnu, elle pouvait l’éviter aisément, mais pour sa route.. Il fallait qu’elle trouve sa propre voie. Ne pas suivre bonnement celle d’un autre. Une boucle brune se logea derrière son oreille d’un geste et une flopée de mot s’ajoutèrent une fois qu‘un soupir fut poussé, comme si elle tentait de venir au bout de la conversation au plus vite. Pourquoi? Peut-être qu'elle pensait qu'il était inutile de s'étendre là dessus avec la blonde..? Dans tout les cas, à la fin de cette discussion plus que passionnante, elle eu une sorte de révélation. Elle attendit le denouement de l'explication de son point de vue pour lui répondre son impression face à celle-ci;


-Les pétales de fleurs suivraient le même parcours que les hommes.. murmura-t-elle.

Cette phrase sonna comme une conclusion à ses oreilles, mais elle ne s’attarda pas là-dessus et lui souris simplement lorsqu’elle l’invita a prendre un thé. Elle reprit plus fort;


-C'est peut être idiot.. Mais dans les faits nous ne pourront jamais savoir si ça l'était vraiment. Je veux bien vous croire lorsque vous dites qu'il n'y a que vous pour vous poser ce genre de question, et c'est ce qui fait la différence entre vous et de nombreux hommes.. Je pense que c'est important d'envisager d'autres points de vue, et de ne pas s'occuper que de sa petite personne.. Ainsi un jour les fourmis ne seront que des fourmis, sans distinctions.. et comme elles, les hommes seront égaux et ne porteront pas d'étiquettes..

Elle se mit à rire doucement, elle devait avoir l'air encore plus ridicule que d'habitude, mais maintenant que c'était fait, elle ne pouvait plus retourner en arrière.

-Vous venez de m’enseigner une bonne leçon.. Et maintenant vous me proposer à boire.. J’accepte avec plaisir mais je tiens à vous inviter la prochaine fois alors..

*si elle a lieu*


Ainsi, elles seraient amenées à se revoir? Naoko l’appréciait déjà et tenait à mieux la connaître, à commencer par son nom.
Elle se leva du banc et plaça ses mains derrière son dos, faisant tinter le grelot de son porte clé rattaché à son sac. Elle pencha la tête sur le côté avant de répliquer à sa plaisanterie;


-Avant de penser à manger quelqu’un, il est plus aisé de connaitre son nom? Appelez moi Naoko.. Ou même Nao..

Elle avait décidément fait une merveilleuse rencontre.. Même si elle demeurait un peu nerveuse, face à une femme d'esprit telle qu'elle, elle était une petite campagnarde qui disait ce qui lui passait par la tête.
Elle se redressa et attendit que la jeune femme la guide, étant donné qu’elle ne connaissait pas le coin.. Et qui sait, peut-être tomberait-elle devant l’immeuble de son père en y allant? La bouclé lui aurait alors rendue de nouveau service, et elle lui en serait encore redevable, bien qu'elle ne le sache pas..


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