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 Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]

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Brieg LeFloc'h

Brieg LeFloc'h


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MessageSujet: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyDim 14 Mar 2010 - 22:53

Le bal de la Saint-Valentin avait finit de façon… musclée. Brieg en avait encore des bleus et malheureusement le lendemain en plus de la gueule de bois, un nouveau règlement venait d’être pondu… Keimoo était devenu une véritable dictature scolaire pour une simple soirée étudiante… Bon pour une soirée étudiante qui avait virée à l’orgie mais pas de quoi en faire tout un pataquès. La journée avait été un enfer et après seulement deux heures en classe, Brieg finit en heure de colle. Le motif ? Irrespect envers un membre de l’administration. Le breton avait refusé de s’attacher les cheveux et après quelques secondes d’argumentation avait commencé à insulter l’adulte.

Durant sa colle, Brieg retrouva quelques uns de ses camarades de la salle de colle et tout les cinq, ils avaient fomenté les prémisses d’un mouvement de rébellion contre la nouvelle administration. Cette dictature ne fera pas long feu, foi de breton. Et puis c’était quoi ce délire de chanter l’hymne japonais à six heures du matin ?! Inacceptable, absolument inacceptable. Et le respect du rythme de sommeil des élèves ? Et que dire de l’hymne ? Il y avait plus d’étrangers que de japonais dans cette académie. Le Japon est certes une terre d’accueil mais de là à chanter l’hymne national… En plus Brieg ne le connaissait pas cet hymne. Enfin bref, pour toutes ces raisons et par principes Brieg s’était engagé dans la rébellion.

Toute la journée avec son créditeur/débiteur dénommé Jin, ils avaient réfléchit à un moyen de commencer cette révolte de la plus digne des façons. Or quoi de mieux que de commencer cette nouvelle ère avec une bénédiction ? Les deux compères se donnèrent rendez-vous le soir dans la chambre de Brieg pour un atelier couture. Armés de vieux draps, les deux jeunes hommes se confectionnèrent deux toges de prêtres, des heures s’écoulèrent avant qu’ils n’arrivent enfin à obtenir les habits voulu. Heureusement, Brieg avait pensé à tout et les deux jeunes gens réussirent à vaincre la fatigue grâce à une cafetière pleine d’irish coffee, le rhum était réservé pour le lendemain matin.

Allez savoir pourquoi mais Jin et Brieg avaient choisi de se prendre pour des prêtres catholiques. Pas maoïstes, shintoïstes ou taoïstes mais catholique. Sans doute parce que c’était l’une des seules religions qu’ils connaissaient qui vous offrait une gorgée de vin, bon ils ont pris quelques libertés quant au rituel. Plus de vin mais du rhum, plus de gorgée mais un verre. D’ailleurs la quantité de rhum offerte fit débat pendant une bonne partie de la nuit, Brieg étant partisan de la pinte plutôt que du verre, il n’eut pas gain de cause.

Toujours est-il que l’heure H approcha, les deux lycéens se connaissant, n’avaient pas céder aux appels de Morphée. Premièrement parce que n’étant pas des individus matinaux, s’endormir signifiait se réveiller trop tard pour lancer l’opération, deuxièmement, l’alcool aidant, Brieg s’était mis en tête de voler un baiser à son Jin-tonic, malheureusement pour lui, ce fut un échec, la racaille ne voulant pas s’endormir. Tant pis, il se rattrapera sur les pauvres pêcheurs qu’ils remettront dans le droit chemin d’ici quelques heures… Non quelques minutes.

- Jin-tonic ! Branle-bas de combat ! Tout le monde à son poste ! Enfile ton costume, nous avons des pêcheurs à ramener vers la Sainte Lumière ! Et le Saint Liquide accessoirement.

Aussi rapide que l’éclair, Brieg renversa la cafetière et mit sa belle toge toute blan… tâchée. Armé d’une bouteille de rhum et d’un calice, enfin un gobelet en plastique, il se précipita dans le couloir de l’internat. 5h03, l’opération pouvait commencée.


Dernière édition par Brieg LeFloc'h le Sam 20 Mar 2010 - 19:25, édité 1 fois
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Jin Ikeda
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyLun 15 Mar 2010 - 0:11

[Voici le lien vers les événements se passant dans le même cadre : Ici et ]



Vous vous demandez ce que peut bien faire Jin dans la chambre de Brieg LeFloch à une heure pareille ? La question se pose, effectivement.
Cependant, il n’est pas bien difficile de trouver la réponse. Pour cela, il suffit de remonter très légèrement le cours du temps…
Jin avait bien entendu parlé du fameux bal de Saint-Valentin, et avait bien évidemment choisit de ne pas y aller. Chose logique. Si les événements s’étaient déroulés comme prévu, il n’aurait même jamais dû avoir quoi que ce soit à voir avec cette histoire.
Seulement voilà, c’était un bal illégal.
Seulement voilà, le nouveau directeur était au courant.
Seulement voilà, les forces de l’ordre étaient intervenues.
Seulement voilà, il y avait un nouveau règlement.
Pour vous donner un aperçu, on y trouvait des trucs du genre :
Citation :
1.3. Les retard ne sont pas tolérés et provoquent le renvoi du cours de l'élève.
1.5. Aucun lycéen n'aura le droit de sortir de l'académie après 18h00
3.1 Cheveux longs attachés.
3.2. Cheveux fantaisie non autorisés.
5. Violences et grossièretés sont interdites et entraînent une punition
6. La détérioration ou la non-utilisation conforme des matériaux et mobiliers entraînent une sanction.
Entre autres.
Bref, vous comprendrez que cela posait un certain nombre de problèmes à notre ami Jinou. Pas qu’il ait l’intention de changer quoi que ce soit à son comportement, loin de là. Juste que maintenant, il aurait deux fois plus d’ennuis avec le personnel. Soit.
En un sens, l’histoire aurait dû en rester là. C’était sans compter une certaine heure de colle.
Je m’explique : mettez Andrea Stormfield, Akane Hirogami, Tenma Aoki, Jude Davis, Brieg LeFloc’h et Jin dans une salle, vous n’obtiendrez rien de bon. Rien de bon pour le directeur, en tous cas. Jin ne se souvenait pas vraiment de qui avait émit l’idée en premier. Toujours est-il que cela c’était fait. L’idée était implantée dans leurs esprits : REBELLION.
Le principe ? Par équipe de deux, mettre le maximum de bordel dans l’établissement, puis porter un coup majeur tous ensemble. Oui, je suppose que ça vous semble étrange… Jin, participer à une action commune ? N’oubliez pas la présence de Brieg. Jin considère qu’il a une dette envers lui, et cette occasion semblait se prêter au remboursement de celle-ci.
Bref, il s’était laissé convaincre, d’où sa présence dans cette chambre, en cet instant.
Il est à savoir qu’il y avait passé la nuit, afin que tous deux – qui faisaient évidemment équipe – puisse se réveiller de manière synchronisée. Oh, cessez donc de vous imaginer des choses !
Mais revenons à nos moutons.
Après donc une nuit couture-café (ainsi qu’une guerre sans merci contre Brieg qui voulait l’embrasser), il étaient fins prêts, dans leurs toges blanches (ou presque) et armés de verres de Rhum.
Essayez donc d’imaginer, et vous conviendrez que la scène avait quelque chose d’hilarant.
5h04, il se tenaient tous deux devant la première porte, tentant de garder leur sérieux. Ce que, contre toute attente, il réussirent, à leur grand soulagement. Exploser de rire à l’ouverture aurait rendu tout cela nettement moins crédible, c’est certain.
Fort heureusement pour eux, cette chambre faisait office de test : c’était celle d’Akane. Oui, ils avaient commencé par le dortoir des filles. Mais passons.
Jin laissa Brieg frapper à la porte, et quand celle ci s’ouvrit, il leva un verre plein en direction de leur acolyte :
« Pauvres pêcheurs nous venons vous laver de vos fautes » lâcha la racaille d’un air impassible.
« Buvez ceci » ajouta-t-il en lui tendant le verre.
Puis, une fois qu’elle eut vider ledit verre, il glissa une main sous le menton de la jeune fille et – sans le moindre avertissement – déposa ses lèvres sur les siennes.

Le prochain arrêt fut celui de la chambre de Jude (au moins, ils étaient sûrs qu’elle serait réveillée à temps). Pas trop d’encombre à cette étape, d’où ils repartirent avec l’approbation de la rebelle quant à leur idée, et ils purent ainsi se diriger vers une chambre suivante…
Il alternèrent les chambres, et s’amusaient tout particulièrement des réactions que pouvaient avoir leurs camarades endormis… Ils faillirent même recevoir quelques coups, mais bien souvent, un regard noir de Jin faisaient taire les protestations… D’autant plus qu’ils ne restaient jamais bien longtemps au même endroit. Ils agissaient avec efficacité et rapidité. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils avaient réveillé plus de la moitié du dortoir des filles, qui raisonnait maintenant du brouhaha caractéristiques des réveils chaotiques.
Et ça n’allait pas s’arrêter de sitôt.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyLun 15 Mar 2010 - 22:23

L’avantage de faire équipe avec Jin c’était qu’un regard suffisait pour refroidir les plus hargneux. Or nombreuses furent les demoiselles qui eurent une soudaine envie d’écraser leur main dans le visage de ces deux drôles de prêtres. Enfin, drôle… Il n’y avait sans doute que Jin et Brieg pour trouver leur tournée matinale, drôle… L’irish coffee aidant, cela va sans dire. Car oui, sans ce divin breuvage (encore un autre) nos deux compères n’auraient pas été là devant la porte d’une des dernières chambres du dortoir des filles mais dans leur lit ou celui d’un/une autre. Les voilà donc frappant bruyamment à la porte, tout en gardant le plus de sérieux possible, une demoiselle montra finalement son joli minois.

- Pauvres pécheurr… resses, nous venons vous laver de vos fautes.

N’oublions pas qu’ils sont pour l’instant dans le dortoir des filles et que se tient devant eux, une fille. Normal. Encore que. Enfin bref, cette fille n’était pas n’importe quelle fille, Brieg la connaissait, il en était sûr. Une aussi jolie fille ne pouvait lui avoir échappée. Mais gardons notre sérieux, le breton laissa une seconde s’écouler, histoire de rester dans son rôle, puis reprit le rituel.

- Buvez ceci.

La jeune fille, pas vraiment réveillée, prit le verre et but. A son visage, il était clair qu’elle ne s’attendait pas à boire du rhum… Surtout à 5h du matin. Mais elle n’était au bout de ses surprises. Et… Ah Ca y est ! Brieg avait retrouvé le nom de la demoiselle, Keio ! Sa cavalière, sa Vénus de flamme... Son esprit embrumé par l’alcool et le manque de sommeil avait mit un peu de temps avant de se souvenir et encore pas de la totalité... Mais revenons à notre rituel car il manquait une dernière chose à faire avant de poursuivre leur quête. Délicatement mais sans laisser de chance à la jeune fille de s’esquiver, il s’approcha du visage de celle-ci pour finir par l’embrasser, un poil trop longtemps pour n’être qu’un simple baiser.

Dernière chambre et dernières pécheresses à sauver avant de s’attaquer aux garçons. 5h23. C’est de nouveau Brieg qui s’y colle, tout comme sa toge d’ailleurs… la dernière pécheresse qu’il a sauvé, avait renversé sur lui le verre qu’il lui tendait. Jin-tonic vint à son secours et après un magnifique regard, bien que des plus effrayants, la donzelle rentra dans le droit chemin. Mais ce n’était pas parce que la racaille lui avait sauvé la mise qu’il lui laisserait les lèvres de celle-ci… Le français aurait sans doute mieux fait de s’en abstenir… Il boitait encore légèrement quand ils arrivèrent à la dernière chambre. Il souffla un bon coup puis toqua à la porte, prêt à toutes les éventualités… sauf de tomber nez à nez avec une punk… Jolie qui plus est. Si Morphée ressemblait à cette demoiselle, le rebelle accepterait de dormir dans les bras de celle-ci à n’importe quelle heure. Mais n’oublions pas la mission !

Après quelques secondes à scotcher devant la demoiselle, Brieg retrouva son sérieux et chassa un moment des pensées indignes d’un prêtre. Ce qu’il ne sera, heureusement, plus dans une grosse demi-heure.


- Pauvres pécheresses, nous venons vous laver de vos fautes.

Bien que le ton fût sérieux, ses yeux pétillants dévoraient la demoiselle… Enfin passons. Les bars tenus vers celle-ci, il offrit le verre du breuvage sacré.

- Buvez ceci.

Et elle but. A peine lui avait-elle rendu le verre, que le rebelle l’embrassa. Et les deux prêtres prirent la direction du dortoir des garçons. Il fallait qu’ils se dépêchent, une demi-heure s’était déjà écoulée, or le rassemblement était à six heures, ce qui impliquait que certains pécheurs pouvaient déjà être debout. Rapide comme l’éclair (ou presque), les deux garçons quittèrent le bruyant dortoir des demoiselles pour celui des damoiseaux. Même pas le temps de se désaltérer un peu… Une chose était sûre, après la chute du Tyran, Jin et Brieg se devaient de recevoir une médaille… Pour les sacrifices qu’ils firent afin de servir la Cause.

Dernière étape avant le chant de l’hymne et première chambrée masculine. De nouveau, les prêtres retrouvèrent un semblant de sérieux avant qu’un des occupants se décident enfin à ouvrir. D’ailleurs le jeune homme qui ouvrit faillit se prendre un coup, Brieg n’ayant pas remarqué de suite que la porte s’était ouverte. Et heureusement pour le français, son poing ne toucha pas le visage du pécheur, un pécheur dormeur qui ne semblait guère apprécier que l’on vienne sauver son âme de si bon matin. Mais qu’à cela ne tienne, il devait être sauvé, d'ailleurs il disait quelque chose à Brieg... Sora ou un nom du genre.


- Pauvres pécheurs, nous venons vous laver de vos fautes.

Le tout dit de façon solennelle mais cela aurait eu plus d’effets sans les tâches de café sur la toge et l’odeur de rhum qui s’en dégageait. En parlant de rhum…

- Buvez ceci.

Une ou deux seconde après que le pécheur est bu la boisson sacrée, Brieg prit son visage à deux mains et lui roula une pelle enflammée… Flambée même ! Avec tout ce rhum, hein… Voilà une nouvelle âme égarée qui avait retrouver le droit chemin grâce à nos prêtres de choc.
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Jin Ikeda
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyMar 16 Mar 2010 - 1:03

Passage dans le dortoir des filles : terminé.
Excellent timing, soit dit en passant. En moins d’une demi-heure, ils avaient réussit à « purifier » l’ensemble de ses occupantes. Bon, ils avaient plus d’une fois manqué de se faire étriper, mais au final, ils s’en étaient sortis à peu près intacts. A peu près.
Mais bref.
Ils étaient donc passés au dortoir des garçons. Étape encore plus difficile, si cela était possible. Allez expliquer, vous, que c’est pour la bonne cause !
La plupart du temps, une fois leur devoir accompli, la tactique employée était la fuite. Et cela s’avéra bien souvent être le seul moyen de rester en vie. Si, si, je vous assure.
Exemple : une porte au hasard. Trois coups frappés sur le battant.
La porte qui s’ouvre.

« Pauvres pêcheurs nous venons vous laver de vos fautes »

Mais bien sûr. On y croit. A force, il réussissait de mieux en mieux à mettre le ton à cette monumentale réplique, et il était particulièrement fier de ce dernier essai.

« Huh ? »

C’est tellement drôle, quand ils sont encore à moitié endormis… ! Bon, d’accord, à leur place, Jin aurait très, très mal réagit. Mais passons. Comme nous l‘avons déjà dit, c’est pour la bonne cause. Et puis, à sa décharge, il pouvait avancer l’argument du « C’était pas mon idée ». Ben oui, c’était celle de… De qui, déjà ? Jude ? Andy ? Bah ! Quelle importance ?
Il enchaîna :

« Veuillez boire ceci, s’il vous plaît… »

Une pause.

« Et même s’il ne vous plaît pas, en fait »

Une fois ceci fait – et le choc de l’alcool au petit matin quand on n’est pas réveillé et qu’on n’a pas l’habitude – la seconde étape pouvait être réalisée. Pas la peine de vous faire un dessin ; il le chopa par le col et fit ce que nos deux hurluberlus avaient fait à toutes leurs victimes jusqu’à maintenant. Kiss !
Un début de protestation vite étouffé par la porte fermée à la va-vite.
Et ils s’enfuirent sans demander leur reste.
Chambre suivante… Oh !
Tenma qui leur ouvre la porte !
Une fille dans le dortoir des garçons ? Oui, ne posez pas de questions.
C’est-parfaitement-normal.
Bien sûr, sinon, comment une universitaire aurait pu se joindre à eux à temps, si elle passait la nuit en dehors du dortoir ? Mission impossible, vous en conviendrez. Donc, elle logeait chez Andrea. Lequel devait probablement roupiller paisiblement – mais pas pour longtemps – derrière elle dans la pièce. Pas pour longtemps, parce que si Tenma était réveillée, elle allait très certainement le réveiller incessamment sous peu.
D’ailleurs, alors qu’ils s’éloignaient après avoir refermé la porte, un " Oumph ! What the f... ?! " retentit, suivit d’un " C'est l'heure ! " retentissant. Bon, une bonne chose de faite, ces deux là allaient pouvoir commencer leur action.
Et nos deux protagonistes pouvaient continuer la leur l’esprit tranquille.

Pour la première fois depuis longtemps, Jin s’amusait. Il s’éclatait même. Quoi de plus jouissif en effet de violer allègrement le règlement sous le nez de l’autorité de l’Académie ?
En cet instant précis, où l’adrénaline guidait leurs pas et effaçait jusqu’à la crainte pourtant bien réelle de l’exclusion. Encore une fois, quelle importance ?
Quand on a une bonne occasion de semer la pagaille, mieux vaut ne pas la laisser filer, ce serait dommage. Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais.
Bon au vu du nombre d’ennemis qu’ils avaient très certainement réussit à se faire au cours de la dernière demi-heure, ils allaient – peut-être – le regretter un peu.
Mais ce problème serait étudié plus tard. Pour le moment, ils avaient une rébellion à mener à bien. Pour le bien du Front de Libération des Petites Culottes Blanches. Et pour le bien de l’Académie.
Et, avant tout, pour le bien de Jin.

Mais revenons en au déroulement des opérations. Ayant commencé par le bout du dortoir, ils arrivaient maintenant au « top 5 » des chambres. La chambre 1 servant de stockage des draps, oreillers, et autres, et les chambres 4 et 5 ayant déjà été visitée, ne leur restaient que les chambres 2 et 3.
Côté droit du couloir : chambre 2.
Jin jeta un coup d’œil à sa montre. Il ne leur restait plus beaucoup de temps avant de devoir prendre leurs jambes à leur cou pour arriver dans la cour. A se stade, ils avaient rencontré de plus en plus de chambres vides, leurs occupants étant déjà en route pour aller subir l’hymne. Urg. En y réfléchissant bien, leur sort était bien pire que celui des étudiants ayant croisé la route des deux simulacres de prêtres. En parlant de prêtre, je tiens à emmètre une remarque au sujet du costume : selon l’avis d’expert de Jin, un drap, même taillé pour, c’est vraiment, vraiment pas pratique pour courir. Mais bref. Parenthèse refermée.
Dernière porte, ou la porte 3.
Il y porta quelques coups sans grande conviction, presque certain de la trouver vide, quand – oh, miracle ! – elle s’ouvrit ! Et sur un visage qu'il lui semblait avoir déjà vu quelque part... Un nom court, et prononcé sur le ton de la crainte... Gin, ou quelque chose comme ça.
Quelque peu déstabilisé, il se repris néanmoins superbement et lâcha sa réplique d’un ton assuré :

« Pauvres pêcheurs nous venons vous laver de vos fautes… Veuillez boire ceci, je vous prie. »

Et sans laisser de temps de réaction – rappelons-le, ça reste simple si l’on considère que son interlocuteur n’était pour ainsi dire pas réveillé – il entrepris de lui faire boire de breuvage, avant de l’attraper par le col et de déposer un baiser sur ses lèvres.
Une fois ceci fait, il se tourna vers son coéquipier et, sur un « Go ! » déterminé (il avait l'étrange impression qu'il valait mieux ne pas s'attarder devant cette porte), l’attrapa par la manche et piqua un sprint en direction de la cour.
Ni vu, ni connu, il n’aurait qu’à se débarrasser de sa toge en cours de route et personne ne les attraperait avant que la suite du programme ne commence.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptySam 20 Mar 2010 - 18:20

Il était temps de quitter le dortoir sans-dessus sans-dessous, premièrement car le temps pressait et deuxièmement que rester en ces lieux une seconde de plus pouvait se révéler fatal pour nos deux prêtres et surtout pour la suite de rébellion. Imaginez si Luke était mort avant même de devenir jedi et d’entrer dans la résistance ! L’Empire serait encore maître de la galaxie et la Rébellion ne serait plus qu’un lointain souvenir ! Eh bien ici c’était là même chose, nos deux padawans se devaient de rester en vie pour détruire l’Empire et éliminer le Seigneur Sith à la tête de l’Académie.

Les deux lurons couraient comme des dératés dans les couloirs du dortoir, comme pourchassés par une meute de chiens enragés… Encore que cela pouvait être le cas… Avec ce qu’ils venaient de faire dans les dortoirs, ils n’allaient pas avoir que des amis… Malgré l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de leur tête, Brieg courait avec un sourire jusqu’aux oreilles, tout ça était si amusant. Le brouhaha des dortoirs commençait à diminuer au fur et à mesure qu’ils avançaient, pourtant des pas se faisaient entendre derrière eux. Etait-ce le son de leurs propres pas ou quelqu’un les suivait ?

Sans presque changer de rythme, Brieg prit le bras de son acolyte et rentra précipitamment dans des toilettes. D’un geste vif il retira sa toge, non sans plaisir, respirer encore une minute l’odeur de rhum allait finir par le faire vomir. Jin fit de même et après un rapide coup d’œil dans le couloir, ils reprirent leur course effrénée. Sans toge pour gêner leurs mouvements, les deux jeunes hommes accélèrent, c’était une course contre la montre, plus que cinq minutes avant le rassemblement. Arrivés à l’entrée du pensionnat iles ralentirent, puis finirent par marcher, l’air de rien, autour d’eux les élèves parlaient de deux guignols habillés bizarrement qui avaient mis le bordel dans les dortoirs.

Leur farce fut pendant un moment le sujet de discussion des élèves autour de Jin et Brieg. Si certains ou certaines avaient trouvé cela amusant et même agréable, d’autres hurlaient au scandale ou encore juraient de les démembrer. Se faisant tout petit, les deux compères laissèrent là les élèves pour rejoindre les autres membres de la Rébellion. Sur leur trajet, si ils écoutaient attentivement ils purent avoir un aperçu de ce que les autres avaient fait, au niveau du hall, deux folles avaient pleurées leurs araignées avant de dessiner sur les murs. Au niveau du réfectoire, un couple était rentré armer de pistolets à eau et sans sommation avait ouvert le feu (enfin l’eau) sur les gens présents puis ce fut avec difficulté que certains élèves réussirent à échapper à un roulage de pelle par ce même couple.

Brieg ne put s’empêcher de se demander quel binôme se fera le plus entendre ? Car bien que pleinement conscient des risques qu’ils couraient à se révolter, ce qui occupait ses pensées était la répercussion de leur action sur les élèves. Tout ça était amusant mais au fond de lui Brieg prenait leur révolte avec un très grand sérieux, un chevalier ne revient jamais sur sa parole, or il s’était juré de continuer la lutte jusqu’à la démission du dirlo’. Tout ceci n’était que le début du début, la véritable action, celle qui allait servir de sujet de conversation pendant un long moment, allait commencée dans quelques minutes pas plus.

Keimoo était réputé pour son niveau d’enseignement mais aussi pour la débauche de ses élèves. A partir d’aujourd’hui, en plus d’avoir la réputation d’être débauchés, les élèves de Keimoo auront celle d’être indiscipliné et rebelle. Car Brieg en était sûr, ils feront parler d’eux et à six ils créeront un mouvement irrésistible qui ébranlera l’administration. Reste à savoir ce que la direction fera en guise de riposte, nos jeunes gens devront être vigilants et prendre garde à toutes les sirènes qui croiseront leur chemin. Enfin l’heure n’était pas aux représailles mais à la deuxième partie de leur plan, Jin et Brieg arrièrent enfin sur le lieu du rassemblement et, l’air de rien, rejoignirent leurs camarades, le regard malicieux.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptySam 20 Mar 2010 - 19:23

[Et voilà ! Notre participation à ce topic s'arrête ici !
J'éditerai ce message quand la seconde étape aura démarré afin d'y mettre le lien n_n

Et en attendant... A vos réactions !
Avec une priorité à nos invités : Keio, Morphée, Sora et Gin ♥
Dans l'ordre que vous voulez =)
Pour ceux qui se sentent une âme rebelle, n'hésitez pas à nous suivre dans la suite de nos aventures, quand le prochain topic aura été ouvert ! Précisions par MP pour ceux qui veulent ♥]
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Sora Kumori

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyDim 21 Mar 2010 - 1:53

Un nouveau règlement, c’est un peu comme un nouveau sandwich au MacDo ; au début on se dit « Pourquoi pas » et puis au final, on revient à ses petites habitudes, à toujours prendre le même menu maxi best of 280 avec frites et fanta. Comprenez par-là que les nouvelles mesures directives avaient l’effet d’une goutte d’eau dans l’océan ; en bref, ce n’était pas pour ça que Sora allait changer son mode de vie. Il serait juste un peu plus hors-la-loi qu’auparavant, ce qui, entre nous, ne changeait pas grand-chose au final puisqu’il l’a toujours été.
Enfin ça, c’est ce qui aurait dû être. Parce que figurez-vous qu’il y avait dans ces dix nouveaux commandements –qui, au passage, étaient bien plus que dix- deux légers petits détails qui posaient véritablement problème à l’adolescent. Bon, en réalité il y en avait un peu plus de deux qui s’attaquaient directement à sa petite personne ; il y en avait même qui allaient jusqu’à rendre son existence même illégale. Tiens, par exemple le paragraphe sur les cheveux "fantaisie". Ahah, la bonne blague. Allez expliquer à un con de pion que le roux est votre couleur naturelle, tiens, qu’on rigole ! Et puis, comment ça, pas de bousculade ? Comment voulez-vous circuler dans le trafic des couloirs autrement ? Inconcevable. A croire que toutes ces règles à la mords-moi-le-noeud avaient spécialement été inventées pour lui pourrir la vie.

Mais venons-en au fait : ce ramassis d’ignominies dictatoriales touchait surtout au deux choses les plus sacrées de cette terre. Quand bien même So’ ignorait totalement l’identité du tyran hérétique, il n’en avait pas moins rendu son jugement divin : le bûcher. Personne en ce bas monde n’avait le droit de blasphémer le Skate et les Chupa Chups. Personne. Ce nouveau traité marquait le début d’une deuxième guerre Sainte et ces écrits impies seront recouverts de sang jusqu’à ce qu’on ne puisse plus en lire ne serait-ce qu’une seule petite lettre.
Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est grasse mat’. Si chez les chrétiens, le jour du Seigneur est le dimanche, chez les soristes, ça tombe quand on veut. Et pour votre information, on peut parfaitement être protestant et soriste à la fois ; la preuve, Sora le faisait bien, lui. Et pour protester, il protestait, le bougre ! Mais pour une fois, il avait une raison valable de le faire. Effectivement, il faut avouer que voir ses plans capoter à cause de deux illuminatis un peu trop illuminés n’était jamais très agréable. Surtout à cinq heures du matin.

Tout part à vau l’eau, dans cette académie, ma parole ! Si on ne peut même plus roupiller tranquille, notre rouquin n’allait pas tarder à demander l’asile politique. Enfin ! Bougon, mal réveillé et de mauvais poil malgré un état comateux fortement prononcé, Sora du faire preuve de toute la volonté du monde pour parvenir à se lever, ne pouvant tout simplement pas supporter une seconde de plus ce tambourinage incessant. Qui diable était l’imbécile heureux qui osait troubler son sommeil en martyrisant sauvagement une pauvre petite porte innocente ? Si c’était Lun, il lui ferait manger ses dents. Si c’était Tsumi, il éparpillerait ses tripes façon puzzle. Mais réflexion faite, Lun n’aurait pas pris la peine de frapper avant d’entrer, et Tsumi n’avait aucune raison de pointer le bout de son nez. Pourquoi penser à eux deux particulièrement, alors ? Probablement parce qu’il n’arrêtait pas de voir l’un et que ce dernier lui parlait sans cesse de l’autre.

Bref, peu importe. Qui que ce soit, ce rustre anonyme ne perdait rien pour attendre. Même si en l’état actuel des choses, le pauvre Sora n’avait pas plus de réactivité qu’un mollusque atrophié de la coquille. Il eut tout de même la présence d’esprit d’attraper le premier pantalon qui lui tomba sous la main avant d’ouvrir la porte, n’étant vêtu que d’un caleçon tout ce qu’il y a de plus banal (Et non, même pas de petits cœurs imprimés dessus !). Seulement, s’il avait eu la brillante idée de l’enfiler avant d'ouvrir la porte, c’eut été préférable. Enfin, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la fille du crémier, après tout. On avait réussi à avoir le beurre, c’était déjà un bon début.
C’est donc avec la tête dans le cul le gaz et un jean dans la main que notre racaille tomba finalement nez à nez avec ses empêcheurs de dormir en rond, marmonnant un « Who the hell are you ? » à la limite du compréhensible. Touuup, touuup. Bien le bonjour à tous nos auditeurs, il est actuellement 5h34, la température est d’approximativement 12°C et le soleil ne va pas tarder à pointer le bout de son nez sur notre archipel Nippon ! Ceci était un message du comité des Xénophobes qui en ont marre de tous ces crétins d’étrangers qui oublient fréquemment qu’ils se trouvent au Japon et qu’on y parle Japonais. Merci de votre attention.
Effectivement et comme probablement beaucoup de gens, Sora avait souvent du mal à s’exprimer dans une langue autre que sa langue maternelle, de si bon matin. Complètement abruti, il se passa une main sur le visage –comme si ca pouvait changer quoi que ce soit- avant d’entreprendre d’enfiler son futal, tentant désespérément de mettre un nom sur ces visages. Enfin pour ça, il faudrait déjà qu’il se souvienne s’il les avait déjà vu ou non, ce qui n’était pas gagné vu l’heure qu’il était. Pour couronner le tout, on ne lui laissa même pas le temps de s’habiller convenablement, ni même de trouver réponse à ses questions ; l’un des deux Ku kux claneux lui avait collé un gobelet sous le nez et, dans un réflexe idiot, Sora en avait bu une gorgée. Gorgée qu’il avait tôt fait de recracher au nez de l’illuminé, tant par surprise que par dégoût ; n’ayant jamais été très porté sur l’alcool, ça l’était encore moins au saut du lit. Qu’est-ce que c’était que ces deux olibrius qui s’amusaient à réveiller les honnêtes gens pour les souler dès la première heure, bon dieu ? Ca n’allait pas se passer comme ça, foi de Sora !

Seulement, il n’eut pas le temps de protester ; à peine avait-il entamé un « What the f… » que le chevelu lui coupa net la parole en lui roulant un palot à en faire baver Don Juan. Ca, c’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il en avait plus qu’assez, le pauvre Sora, de tous ces chevelus qui s’amusaient à l’embrasser sans crier gare. Comme s’il n’avait pas déjà suffisamment à faire ! La moutarde lui monta au nez comme la raison lui revint soudainement. Enfin, pour peu qu’on admette qu’il en ait jamais été doté. Cela dit, pour obéir à l’ordre « Pète-leur la gueule, à ces deux triso’ consanguins » il n’avait pas nécessairement besoin de toutes ses facultés mentales, fort heureusement. Mais à son grand dam, un ultime obstacle se dressait devant lui, et les deux compères en profitèrent pour lui fausser compagnie. Quel obstacle, vous demandez vous ? Hé bien, son jean, qui, ayant été relâché prématurément sous le coup de la surprise, obstruait horriblement sa mobilité ; essayez de courir avec votre pantalon sur les genoux, vous, pour voir !

L’honneur était sauf, cependant ; il n’avait pas chuté lors de ses premiers pas, oubliant alors qu’il se trouvait ligoté par son propre fut’. Captif de ses propres vêtements, si ce n’est pas révoltant, ça, par exemple ! Autant que le nouveau règlement, d’ailleurs. Mais dès lors que ces deux gusses avaient troublé son divin sommeil, la sanctification de l’académie passait au second plan. Il fallait avoir des priorités dans la vie, et celle de démembrer ces deux inconscients avec une cuillère à pamplemousse passait avant toutes les autres. Même s'il n'avait pas de cuillère à pamplemousse sous la main -d'un autre côté, qui serait assez fou pour se trimballer pareil ustensile alors qu'il venait juste de sortir du plumard ? Pas Sora, en tout cas.
C’est donc déterminé à remplir sa mission que le soldat Kumori partit en guerre, armé de son seul courage et d’un jean mutin qui a fait son temps. Dans le feu de l’action, le brave guerrier en avait évidemment oublié qu’il était pieds nus et qu’il ne portait pas de tee-shirt. Tout comme il avait oublié qu’à partir d’aujourd’hui, les élèves étaient censés chanter l’Hymne National. Remarquez, s'il s'en était souvenu, il en voudrait probablement moins à ces deux perturbateurs puisqu'en théorie il aurait du se lever sensiblement à la même heure. Enfin. Banzaï !
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyDim 21 Mar 2010 - 19:05

Un nouveau règlement ? Ah… Parce que… Il y avait eu un ANCIEN règlement ? Morphée fixait le bout de papier devant elle rempli inutilement d’encre et pesait le pour et le contre : lire ou ne pas lire, telle est la question ! Parce qu’ils allaient se fourrer le doigt dans l’œil et jusqu’au fond s’ils s’imaginaient que la russe allait faire l’étudiante modèle en suivant leurs règles. Elle avait un règlement à elle seule qu’elle savait déjà très bien respecter : suivre son instinct sans se poser trop de questions. Tu veux frapper les dix abrutis qui essayent de te racketter ? Frappe-les. Ils sont trop forts pour toi ? Frappe-les quand même. Tu veux fumer mais tu es en cours ? Fume. Le prof hurle parce que la fumée le dérange ? Casse-toi de cours pour aller fumer tranquillement ta cigarette autre part ou ignore-le, on ne va pas aller te chercher des poux simplement parce que tu fumes UNE malheureuse cigarette en cours, non ? Donc voilà le beau règlement que suivait Morphée : une seule règle, c’était déjà bien assez ! Et là, ils venaient lui dire de ne pas s’approcher des garçons, de ne pas avoir des cheveux fantaisies, de ne pas manger de sucreries en plus de l’ancien, qui apparemment, ne tolérait pas que l’on frappe les autres (alors que certains le mériteraient) ou qu’on fume. Et… Dans ce nouveau règlement, on avait le droit de respirer ou bientôt ils viendraient contrôler le nombre d’inspirations par minutes !? Non mais n’importe quoi, où est-ce que ses parents l’avaient envoyée ? Déjà que le Japon était connu pour son attitude stricte, ses élèves studieux et ses nombreux suicides alors c’était vicieux de leur part de l’avoir inscrite dans cet établissement alors en plus si celui-ci décidait de devenir plus stricte que stricte… Fallait pas pousser mémé dans les orties, non plus, hein !
Et pourquoi l’avaient-ils envoyée ici ? Oh tout simplement parce qu’elle se droguait un peu, n’était plus vierge, qu’elle buvait un peu, qu’elle savait faire la fête et à cause de sa coiffure. Non mais n’importe quoi, il ne fallait pas abuser non plus, Morphée se comportait comme une jeune femme tout à fait normale… Ou presque. A quelques différences, près, quoi ! Elle se maquillait comme tout le monde, aimait la musique, la nature, les animaux (kof…kof…kof…) et elle adorait dessiner. Comme toutes les filles ! Elle était juste UN TOUT PETIT PEU différente mais c’était normal, non ? Tout le monde veut être unique. Morphée se demanda alors vaguement quelles têtes feraient les autres étudiants en lisant ce nouveau règlement. Est-ce qu’ils s’écraseraient comme font la plupart des japonais ou créeraient-ils une énorme vague de rébellion ? Bon… Il fallait se rendre à l’évidence, vu le genre d’étudiants qu’elle avait vu jusqu’ici, dans cet établissement, ils agiteraient tous gentiment la queue en se pliant au nouveau règlement.


. . .


Il était cinq heures et des poussières et Morphée était dans les bras de…Euh…Morphée. Oui, la jeune fille n’était pas insomniaque pour autant et c’était tout à fait normal qu’elle dorme. Surtout à cette heure-là, non ?
Elle n’avait pas mit de réveil et avait décidé qu’elle n’en mettrait pas. Ils allaient se le foutre là où elle pensait leur règlement stupide, elle n’irait pas se lever à six heures du mat’ pour chanter un truc dont elle ne connaissait même pas les paroles. Déjà qu’elle parlait à peine japonais alors en plus si on allait l’enquiquiner en la forçant à chanter… Ça allait mal finir, très mal finir, même.
Donc elle dormait profondément et était rentré dans une phase de rêves où elle observait des lapins chamallows et des radiateurs ailés en plein match de catch. Elle se transforma soudainement en cactus pour que plusieurs personnes qu’elle connaissait viennent lui raconter leur vie puis elle se retrouva à danser du tango avec une autruche bleu électrique en plein milieu du couloir de l’académie de Keimoo. Elle allait s’incliner sous les applaudissements de tous les lapins chamallows, des radiateurs ailés et de plusieurs pokémons lorsqu’elle comprit que les applaudissements n’en étaient pas, c’était plutôt des coups sourds… Plutôt étrange mais après tout, ce n’était qu’un rêve !
La jeune femme comprit finalement que les bruits ne venaient pas de son rêve farfelu mais plutôt de la réalité et elle se réveilla en sursaut avec une sensation d’angoisse. Elle resta donc en position assise pendant quelques minutes tandis qu’elle essayait de se repérer : où était-elle ? Qu’est-ce qu’elle faisait ici et qu’est-ce que c’était que ce bruit ? Lorsque tout fut en ordre dans sa tête, elle se leva, enfila le premier bout de tissu sans se demander ce que c’était, dans quel sens ça se mettait et si elle l’avait tout simplement mit pour ouvrir la porte de sa chambre dans un état second.
Ce fut donc une charmante punkette, peut-être, mais une punkette simplement habillée d’un tee-shirt, avec les cheveux complètement ébouriffés, les yeux fermés et un air complètement blasé qui annonça, en Russe, bien évidemment parce qu’il ne fallait pas trop lui en demander le matin :


« Я не командовал пиццей... Это - заговор ... Кража радиаторов… » (phonétique : ia nié komanedoval pitseï… Ette zagovor… Kraja radiiarorov, traduction : Je n’ai pas commandé de pizza… C’est la conspiration… Les radiateurs volent… )

Voilà pourquoi il valait mieux éviter de réveiller la russe en plein sommeil, elle sortait n’importe quoi, devenait beaucoup plus bavarde qu’à l’ordinaire et ça en devenait totalement pathétique. Elle commençait à se rendormir lorsqu’elle entendit vaguement une phrase en japonais mais elle ne voulu même pas essayer de comprendre ce qu’on lui racontait : elle s’en fichait royalement. On lui tendit un verre qu’elle prit sans se poser de question et elle en avala le contenu d’un trait avant de reconnaître le goût du rhum. Surprise, elle toussa et voulu protester qu’on lui agresse ainsi la bouche sans aucune raison apparente mais des lèvres vinrent se coller aux siennes.
Alors là, c’était le comble ! Ouvrant pour de bon de grands yeux à la fois étonnés et furieux, elle fixa droit devant elle pour voir deux abrutis en toge s’enfuir. Mais qu’est-ce que…
Une illumination la prit soudain : soit elle rêvait, soit elle venait de voir la résistance. Eh bah ça, alors ! Elle n’aurait jamais cru les étudiants de Keimoo doués de virilité, c’est que ça en devenait intéressant !

Cette fois-ci parfaitement réveillée, elle fixa l’endroit où venaient de disparaître les deux garçons, un peu plus tôt, avec un petit sourire amusé puis rentra dans sa chambre afin de se préparer : elle irait au rassemblement mais non pas par respect du règlement, plutôt, parce que les choses risqueraient de devenir intéressantes d’ici peu à Keimoo.
La Russe prit donc une rapide douche, elle s’habilla sans faire aucunement attention au règlement, elle s’habilla même de manière à être complètement hors-la-loi : « je n’ai pas le droit de porter des vêtements courts ? Eh bah tiens ! ». Elle fit son habituelle coiffure pour passer au maquillage. Là, ce fut pire que d’habitude, elle décida de créer une œuvre d’art complète histoire de fêter la rébellion puis, elle sortit gentiment pour rejoindre les autres au rassemblement. Elle entendit vaguement parler des deux hurluberlus qui étaient venus réveiller tout le monde avec un verre de rhum et un baiser à la clé. Mais quelle idée aussi… Du rhum ? Pourquoi pas de la vodka ? C’est beaucoup plus efficace et c’est meilleur ! On voyait bien que c’était des amateurs et Morphée secoua la tête avec un air désespéré avant d’écouter l’histoire des filles qui s'étaient mises à frapper un mur en pleurant et d’autres qui attaquaient tout le monde avec des pistolets à eau. Un sourire franchement amusé fit découvrir les dents blanches de la jeune femme tandis qu’elle écoutait avec délectation ces histoires, cherchant désespérément à reconnaître les deux pseudo-prêtres de ce matin. Elle avait envie de les revoir, elle avait une grande envie de connaître leurs plans et de les aider.
Et si elle se faisait virer ? Eh bien… Tant pis ! Si elle pouvait causer quelques ennuis en plus à ses parents, elle était preneuse, elle comptait bien leur faire regretter leur choix et peu importe la manière utilisée alors autant s’amuser un peu !
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Keio Dupreil

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyDim 28 Mar 2010 - 5:31

----Rêve

-Mademoiselle, vous voulez quelque chose à boire?

Keio se retourne vers l’hôtesse de l’air et secoue la tête, la remerciant d’un sourire avant de se tourner vers le hublot. Dehors, tout est bleu, ou presque. Il arrive quelquefois de voir passer des nuages, taches blanches sur fond cyan. Un rire cristallin lui fait tourner la tête vers sa petite sœur qui babille dans les bras de sa mère. Blanche est un bon bébé, un sourire toujours accroché aux lèvres. Les deux filles se ressemblent un peu sur ce point.
Le regard de la rouquine est attiré à nouveau vers l’extérieur, et se pose sur le dessous de l’aile. Une fumée noire s’échappe du moteur, ce qui semble un peu anormal. Ne paniquons pas…

------Fin du rêve

Enfin, c'est ce qui arrive lorsque quelqu'un cogne à notre porte fortement et nous réveille du même fait.
Le rêve avait été certes court, mais c'était beaucoup mieux comme ça, croyez-moi.
Posant un pied par terre, puis l’autre, Keio alla très lentement vers la porte, refermant son kimono vert pomme sur elle. C’était quoi l’idée de venir frapper à sa porte quand le soleil s’était même pas encore levé…
Il ou elle allait voir de quel bois Keio se chauffait quand elle n’avait pas dormi assez longtemps. La porte s’ouvrit sur un drôle d’individu en toge blanche tacheté de brun…couleur café. Sûrement qu’il s’était habillé à la hâte et avait pris son café à la course pour être prêt pour…pour…pour quoi déjà?!?
Elle allait lui poser la question, lorsque celui-ci la coupe court en prenant la parole.

La laver de ses fautes?!?! C’était quoi ça, un procès?!? Fronçant ses sourcils dorés, Keio se mit à détailler le jeune homme qui lui faisait face. Pourquoi avait-elle un étrange sentiment de déjà-vu qui venait tout juste de l’envahir??? Ce faux prêtre lui rappelait certains évènements qui s’étaient passés il y a peu. Le bal de la St-valentin?
Un gobelet lui fut offert et, haussant les épaules, Keio le prit, pensant simplement qu’on avait eu la gentillesse de lui donner du café pour être certain de bien la réveiller.
La première gorgée, qui se révéla être du rhum, fut crachée au visage du colporteur.

-NAH MAIS CA VA PAS LA TÊTE ?!?!?


Elle en avait oublié son japonais…et s’était exprimé dans un français parfait. Par chance que le jeune homme devant elle pouvait la comprendre. Bon d’accord, même s’il n’avait pas parlé la même langue qu’elle, il aurait compris que la rouquine n’était pas du tout contente de s’être fait réveillé pour une raison totalement absurde. Keio allait lui dire sa façon de penser, mais un sourire du rebelle la fit tiquer. C’était lui…le valentin avec qui elle avait passer la soirée du bal de la nouvelle année. Celui qui avait mis le costume de V pour l’occasion.

-Bri ??…
Oo’’

Brieg, car oui c’était lui cela ne faisait plus aucun doute, venait de coller ses lèvres aux siennes pour un baiser. Baiser qui avait le goût du rhum, oui, mais aussi celle de la liberté. Liberté de la soirée qu’ils avaient passés ensemble tous les deux. Keio, même encore endormie, avait enfin reconnu l'individu et un sourire se dessina enfin sur ses lèvres.
Mais pas le temps pour des retrouvailles dignes de ce nom que le breton se recula et continua son pélerinage comme si de rien n'était.

Après être restée quelques secondes pour voir ce qu'il en était, la populaire referma la porte de sa chambre. Elle avait une douche à prendre pour se remettre de ce réveil forcé, puis devait se dépêcher si elle ne voulait rien manquer. Si son père savait qu'elle allait participer à cette petite rébellion, il l'aurait renié sur-le-champ, mais il devait être soit à la maison, ou en train de préparer ses notes pour son prochain cours. Keio prit un pantalon qui pouvait faire aussi bien à un garçon qu'à une fille, puis l'enfila. Pour le haut, elle se choisit une vieille camisole bleue ciel et par-dessus elle mit une simple veste. Toujours pieds nus, c'est un signe de liberté non?,elle sortit enfin de la chambre, pour suivre la ribambelle d'élèves qui se joignaient aux deux hurluberlus. La journée allait sûrement en être une qui passerait à l'histoire de Keimoo.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyMar 30 Mar 2010 - 14:08

La veille au soir, Gin avait un peu trop forcé sur l’alcool. Il avait appris non sans surprise qu’il venait d’être élu Président du Conseil des élèves et si sur le coup, il avait été heureux de ce post au « sommet » - qui d’autre mieux que lui aurait pu remplir ce rôle ? Ce poste flattait son orgueil déjà surdimensionné et son caractère de leader né se voyait une fois de plus confirmé – mais le regard fixe des élèves sur les membres du Conseil et les attentes que l’on pouvait lire dans leurs yeux mettaient Gin quelque peu mal à l’aise… Même s’il ne l’aurait jamais avoué. Les responsabilités qui découlaient du post de président ne lui étaient pas familières et il n’était pas certain d’apprécier cet aspect son nouveau rôle. Être président signifiait être garant des autres membres, être responsable de leurs bêtises, de leurs actes… alors que Gin lui-même n’avait jamais dû assumer ses propres agissements : son père, chef d’un énorme réseau de Yakuzas, se chargeait toujours d’une manière ou d’une autre d’effacer toutes les preuves de ses conneries, surtout les plus sanglantes. Il avait ainsi toujours pu vivre à sa guise sans penser aux retombées de ses actes. De ce fait, la racaille n’avait pas pour habitude d’agir en fonction des autres. Il avait toujours vécu libre de faire ce qu’il avait envie quand il en avait envie sans penser aux conséquences ni à l’opinion des gens autour de lui. Tellement libre qu’il n’avait vécu jusqu’alors que pour combler ses propres désirs, écrasant parfois la liberté des autres… ou plutôt trop souvent. Ce post de président lui faisait l’effet d’un poids lourd accroché à son pied qu’il devrait trainer jusqu’à la fin des études… à moins de démissionner… Pour que quelqu’un d’autre prenne sa place ? Jamais ! Cette option était à exclure complètement.

Plongé dans des réflexions profondes sur sa personnalité, ses agissements passés et ses possibilités d’avenir, il avait bu plus que de raison et avait fini par retourner dans sa chambre et s’affaler sur son lit complètement bourré. Avant de s’effondrer dans un sommeil profond et semi-comateux, il eut une dernière pensée lucide : puisque les assumer ses actes n’avaient jamais été sa tasse de thé, il décida de continuer à rejeter toute responsabilité et il utiliserait alors le Conseil des élèves pour ses propres fins, c’est-à-dire faire encore plus de conneries sous le couvert d’une « noble » cause.

Le lendemain matin, Gin fut réveillé par de petits coups frappés à la porte de sa chambre. Sortant d’un brumeux état de léthargie, il se prit la tête entre les mains. L’abus d’alcool en soirée était à déconseillé si l’on ne voulait pas en subir les conséquences au petit matin. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure de la journée ? Il jeta un œil au lit du dessous et remarqua une fois de plus l’absence de son compagnon de chambre. Était-ce justement lui qui frappait à la porte ? Non, sans doute pas. Il n’aurait pas pris la peine de frapper, après tout, cette chambre était aussi chez lui… même s’il n’y passait pas même le dixième de son temps.

Maugréant des paroles incompréhensibles, Gin se redressa sur son lit superposé et descendit l’échelle sans grande motivation. Si l’individu qui avait osé frapper à sa porte n’avait pas une bonne raison de le faire, il s’en prendrait plein les dents, c’était certain.

Vêtu d’un caleçon américain rouge et noir ainsi que d’un large t-shirt kaki (ses couleurs favorites), il ouvrit la porte en fixant d’un air bestial le crétin qui l’avait réveillé. La tête de l’imbécile suicidaire lui disait quelque chose, un élève légèrement plus jeune que lui, qu’il avait déjà croisé dans les couloirs sans jamais lui avoir prêté une quelconque attention. Gin ouvrit la bouche pour affubler cet idiot d’une bonne centaine de jurons lorsque l’idiot en question le devança :

« Pauvres pêcheurs nous venons vous laver de vos fautes… Veuillez boire ceci, je vous prie. »

L’intrus porta un verre d’alcool fort aux lèvres de Gin qui, ne s’y attendant pas, manqua de s’étrangler lorsque le liquide ambré lui coula au fond de la gorge. Sans attendre, l’individu posa ensuite ses lèvres sur celles de Gin avant de lâcher un rapide « Go ! » et de détaler en emmenant avec lui son coéquipier.

Les deux adolescents étaient déjà loin lorsque Gin reprit ses esprits (rappelons-le, le blond venait de se réveiller) et voulut se mettre à leur poursuite.

En refermant la porte de sa chambre d’un claquement brusque, Gin se jura que s’il retrouvait cet adolescent (et il le retrouverait !), il lui ferait payer très cher le prix de ses actes.

La racaille prit une douche rapide pour se réveiller, avala deux cachets contre le mal de tête et s’habilla en quelques secondes avant de sortir de sa chambre, fin prêt…

La chasse était ouverte.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [ouvert à tous. Prio' aux invités] EmptyJeu 1 Avr 2010 - 19:34

Eh bien, eh bien...
Tous nos invités officiels ont posté ! ♥
Mais bien évidement, ce topic est toujours ouvert à qui voudra faire réagir son personnage ! n_n
Et pour ceux qui le souhaitent, un topic de plus grande envergure est ouvert dans la cour, n'hésitez pas non plus à vous y incruster !

Sur ce, au revoir !

Jin & Brieg, vos fauteurs de trouble favoris ♥
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