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 Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]

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Andrea Stormfield
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Andrea Stormfield


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MessageSujet: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma] EmptyLun 15 Mar 2010 - 0:43

Tenue de combat ?
Check.
Armement ?
Check.
Partenaire ?
Andy se tourna vers Tenma, posté à deux pas de lui. Check.
Ils étaient sur le pieds de guerre.

Et là, la grande question est : mais que diable se passait-il ? Qu'Andrea se rebelle, ça paraissait logique, en soi. Mais qu'il se soit allié à une Pom-pom girl universitaire paraissait déjà plus étonnant. Et pas qu'à une Pom-pom girl, en plus. Bon, okay, des explications s'imposent. Then.

Deux jours plus tôt. Le bal. Les élections, supposées être le moment fort de la soirée - ce qu'elle furent assurément, mais pas de la manière dont on l'avait escompté. C'est vrai, le bal avait un rien tourné en champ de bataille. C'est vrai, les élèves n'avaient guère fait honneur au prestige de l'académie. Seulement voilà, aucun d'entre ne s'était attendu à l'apparition des forces de l'ordre. Et encore moins, le lendemain matin, au plus grand bouleversement de toute leur scolarité. Andrea, planté comme un piquet devant le panneau d'affichage, cilla une fois. Puis deux. Puis trois, incrédule, réalisant avec difficulté ce qu'il avait sous les yeux. Un règlement intérieur. Un règlement. Non mais franchement. A quoi il pensait, le nouveau dirlo ? Il avait entendu parler des rebelles, des racailles, des punks et même des populaires ? Il ne s'attendait tout de même à ce que tout ce beau monde respecte les règles quasi-tyranique qu'il tentait de leur imposer ! Andy secoua imperceptiblement la tête, comme pour se persuader qu'il ne rêvait pas. Ce qui n'était malheureusement pas le cas. Et, pour couronner le tout, son existence même violait le bon quart dudit règlement. Premièrement, il avait les cheveux longs - et blonds, avec ça. Deuxièmement, il avait une légère tendance à s'habiller de façon extravagante - les chemises, très peu pour lui ! Troisièmement... Eh bien, il était bi. Et il ne se gênait généralement pas pour le montrer. Fuck off. Et il était sensé accepter gentiment son sort ? Avouez que c'était légèrement contre-nature.

Aussi sa présence en salle de colle ce soir-là n'avait-elle rien d'étonnant. Motif ? Insolence envers le personnel, insubordination, appelez ça comme vous voulez - toujours est-il qu'Andy avait une nouvelle fois montré une preuve de son irrespect total des règlements et de son rejet compulsif de l'autorité. Rien de bien inhabituel, en soi. En revanche, le nombre de collés ce jour-là l'était déjà plus. Cinq personne en tout, répartis sur au moins trois années. Et parmi eux...

" Kaan ? " s'étonna Andrea.

Bingo. Voilà qui allait rendre ses heures de colles bien plus intéressantes que prévu. Pourquoi, me direz vous ? Eh bien, eh bien, n'oublions pas qu'Akane - puisque c'était bien elle - avait été la partenaire de bal d'Andy. Autrement dit, leur rancune envers ce nouveau règlement était très certainement équivalente. Quand aux autres...
Brieg Le'Floch, un autre rebelle qu'il avait déjà dû rencontrer... En colle, justement. Un mec efféminé aux longs cheveux blancs (inutile de se demander comment il avait atterrit là, d'ailleurs) qu'il identifia comme une racaille du nom de Jin Ikeda. Et une fille aux cheveux blonds et à l'air passablement négligé.
Et, tandis que les critiques allaient de bon train, l'Idée germa. Elle vint presque naturellement. Comme si ces heures de colles providentielles avaient été orchestrées par quelque puissance supérieure pour voler au secours des élèves opprimés.
Quant à savoir d'où leur vint d'idée d'un tel nom, allez savoir. C'est vrai, pour une rébellion, le Front de Libération des Petites Culottes Blanches, c'était pas courant. Andrea s'en foutait pas mal, anyway.

Le principe même de leur petite opération fut décidé à la sortie de la salle de colle, après le départ de l'infortuné surveillant qui avait dû s'occuper de cette joyeuse bande de révolutionnaires de tous poils. C'est l'arrivée d'une sixième personne - une étudiante haute en couleur du nom de Tenma Aoki, qui, visiblement, connaissait Jude, l'autre fille, qui leur donna l'idée. Trois groupes de deux. Trois lieux, des plus fréquentés de l'académie. Trois actions-guérilla. Et, avec ça, le grand final. Ce serait beau.

Oh, bien sûr, ils risquaient gros. Andrea se doutait qu'avec le tyran qui leur servait à présent de directeur, le renvoi leur pendait au nez - mais il n'en avait cure. Après tout, un renvoi n'empêche pas de soulever les élèves depuis l'extérieur. Mais passons - après tout, ils n'en étaient pas encore là.

Tenma, sa partenaire, et lui, avaient passé un certain temps à discuter, mettant au point leur intervention du lendemain. Coup de chance, Aizume avait découché ce soir là (à noter qu'il risquait lui aussi d'avoir des ennuis, s'il se faisait prendre), et ils ne risquaient pas de se trahir. D'un commun accord, il avait été décidé qu'Andrea accueille la jeune fille dans sa chambre pour la nuit - étant à l'université, ils ne logeaient pas au même endroit, et ç'aurait été un réel problème si un quelconque retard était survenu. Car, à 6 heures tapantes, ils devaient être prêts.

5 h, le lendemain. Un réveil sonna. D'un geste vif - ou pas - Andrea abattit sa main sur l'objet, lui coupant admirablement le sifflet, avant de replonger machinalement sous sa couette. 'Pas une heure pour s'lever, ça. Seulement voilà, une certaine personne ne l'entendait pas de cette oreille.

Un bref instant, Andy eu le souffle coupé, tandis que quelque chose atterrissait à toute allure sur son estomac.

" Oumph ! What the f... ?! "

Il cilla. Ah. Oui.

" Tenma-chan. " lâcha-t-il bêtement.

Ladite Tenma le fixait intensément, confortablement installée sur son ventre et résolument réveillée.

" C'est l'heure ! " assena-t-elle, comme une évidence.

Il tenta de se redresser avec toute les difficultés du monde, tandis que le jeune fille s'accrochait à son cou telle une moule à son rocher.

" T'as bien tout préparé, hein ? " demanda-t-elle en fronçant les sourcils, d'un ton inquisiteur.

" Of course ! " réussit enfin à répondre Andy, toujours à moitié perdu dans les bras de Morphée.

" Bien ! "

Un air hautement satisfait sur le visage, Tenma entreprit de lui rouler une pelle magistrale, histoire d'achever de le réveiller. Ce qui fonctionna remarquablement bien, d'ailleurs. Heureusement qu'il avait l'habitude - Aizume le réveillait de cette manière assez régulièrement - sans quoi il aurait été passablement ébahit. Enfin, encore plus qu'il ne l'était en ce moment même, s'entend. Il se ressaisit cependant bien vite, tandis que l'idée de leurs actions prochaines s'insinuait dans son esprit tortueux. Et, pour ainsi dire, il jubilait. Il sauta dans ses vêtements - du noir, du métal, des déchirures et du motif tartan, histoire de faire plus rebelle que jamais - avant de s'emparer de son matériel, qu'il accrocha dans son dos. Hum ? Vous voudriez savoir de quoi il s'agit ? Patience, mes amis, patience ! Vous le saurez bien assez tôt !

Toujours est-il qu'à présent, il était 5 heures 45, et il se tenait là, posté à l'entrée de leur lieu d'attaque. A l'intérieur retentissaient les voix des élèves, à présent forcé de se lever tôt en raison de cette stupide idée d'hymne national. Des odeurs de pain chaud et de toute sorte de nourriture leur parvenait, mais ils devraient résister à l'appelle du ventre pour cette fois-ci.

Andrea se tourna vers Tenma, le sourire aux lèvres, les yeux plus brillants que jamais.

" Let's go ! " lui intima-t-il.

Et il posa la main sur la poignée d'un des battants de la porte du réfectoire.
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma] EmptyLun 15 Mar 2010 - 22:37

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.•°♥●♥°•.
    Il fallait savoir que Tenma n’était pas interne. Et il fallait donc comprendre que pour mener à bien sa divine mission, elle ne pouvait pas rester chez elle, puisque le règlement indiquait que les portes ouvraient vers six heures. Alors qui lui reprochera de partager la même chambre qu’un garçon, sachant ô combien leur complot était génial et nécessaire ? Personne. Et que l’on ose. Malheureusement, l’heure n’était pas aux « batifolages », comme ils le décrivent si bien dans ce nouveau règlement. Oh, Tenma n’était pas comme les petits lycéens enragés par leur espace vital menacé. Déjà, parce qu’elle avait largement plus de liberté, et en plus, parce qu’en bonne japonaise, que l’Académie adopte enfin des lois du pays ne la dérangeais pas tant que cela. Mais voilà. Elle avait adhéré au mouvement pour deux raisons. Ou trois. Premièrement, la jolie blonde de la bibliothèque avait attiré son œil. Deuxièmement, le beau blond aussi, car nous savons tous que les blonds sont les plus beaux, les plus merveilleux, et encore plus lorsqu’ils ont les yeux verts. Bien évidemment, inutile de préciser que son Allan avait les yeux verts. Alors forcément, c’est tout de suite mieux que tout le reste. Et enfin, troisièmement, cette loi interdisant aux élèves de s’approcher à plus de vingt centimètres l’un de l’autre, les empêchant vilement de se faire des câlins et des p’tits bisous, et plus si affinités dans le charmant placard à balai du couloir menant à la salle du cours de cuisine. Oui, cette loi était absolument inacceptable. Cette stupide règle ne l’empêcherais pas de s’exprimer. Certes. Mais tout de même.

    D’ailleurs, il y a plutôt quatre raisons. J’allais oublier la plus importante, celle qui aura décidé de tout : ça avait l’air putainement fun, leur histoire. Et lorsque l’amusement flotte dans l’air Tenma Aoki réponds présent. Sinon, pourquoi aurait-elle accepté une alliance ? Travailler en groupe était bien loin d’être sa tasse de thé. Si ce n’était pas drôle, jamais elle n’aurait intégré le petit groupe de rebelles. Elle ne se sentait pas plus amie avec eux qu’avec d’autres, ni liée, mais une chose les différenciait de la masse : ils osent, et affichent une originalité qui lui plait. Des guerriers sans peur, prêts à braver tous les dangers, et assumer les conséquences de leurs actes. Bref, une bande de joyeux abrutis insatisfaits, qui avaient le mérite de divertir sa Majesté. Non, Tenma n’était pas égocentrique. Mais eux étaient vraiment amusants, et ne manquaient pas de suite dans les idées. A ce compte, on pouvait dire que l’étudiante les appréciait. Comment cela finirait-il ?
    Quoi de plus plaisant que l’interminable jeu des causes et des conséquences.

    ~

    Ainsi, Tenma avait atterri là, dans la chambre d’Andrea Stormfield pour son plus grand bonheur. Et bien, il était beau, il était grand, et c’était tout à fait le genre qu’elle boufferait cru avec un peu de chantilly. Mais voyons, il faut savoir fixer les priorités, et violer ce pauvre jeune homme n’était pas la mieux placée. Cependant, l’un n’empêcha pas l’autre. Et la demoiselle, réveillée de bonne heure et rapidement préparée, ne put s’empêcher d’observer la scène : voilà qu’il voulait se rendormir. Mais pas d’inquiétude, Tata est là. Aussi, elle ne se gêna pas pour lui sauter dessus violemment, le questionner, et finir de le réveiller avec un magnifique coup de langue. Ah, c’est sûr que ce n’est pas le café Grand-Mère qui vous proposera des réveils d’aussi bonne qualité. Rien de mieux qu’un bisou. Ah, s’ils savaient ce qu’ils faisaient, là-haut, en les interdisant. Pour sa part, Tenma était déjà prête. Son vieux costume de Pompom Girl, lorsqu’elle gigotait encore en épelant des mots rouge et blanc, lui allait encore à ravir. Les couleurs de Keimoo. N’était-ce pas provoquant, que de massacrer les règles d’une Académie dont on porte les couleurs ? Les pompoms bien accrochés à sa jupette qui ne servait, pour ainsi dire, pas à grand-chose. Son bidouse était, lui, généreusement exposé grâce au petit t-shirt moulant à décolleté qui faisait la moitié de l’uniforme. Cousu en gros sur la poitrine de la demoiselle : The Crooks, le nom de l’équipe de football américain de son lycée, lorsqu’elle vivait aux U.S.

    C’était ainsi vêtu, de la manière la plus incorrecte qui soit, que la petite Tenma, armée jusqu’au dent, pris la direction du réféctoire avec son acolyte, son frangin de guerre. Oui, la guerre. Soyons sérieux. La guerre, ce n’est pas un sujet de rigolade. La guerre apporte le malheur sur les familles des soldats mobilisés, la guerre c’est moche, la guerre ça tue. Difficile d’y croire, avec un Métaleux et une Pompom Girl. Prêts à l’assauts, nos deux héros avisèrent la porte un instant. La petite Aoki l’affligea de gestes concis, discrets, mais absolument incompréhensibles, censés ressembler à ceux des militaires en mission commando. Elle en avait fait des belles, dans sa carrière. Et pourtant, cette fois était d’autant plus excitante. Elle le soutenait, encore et toujours, plus on sera de pervers, meilleur sera la partouze. Quel proverbe, mes amis !
    La demoiselle acquiesça, largement prête. Il lui semblait avoir attendu cela toute sa vie. Un petit fond anarchiste refoulé ? Peut-être bien. Renverser le despote : un but commun. Peu importaient les résultats, elle ne regrettait pas.

    Elle laissa Andrea ouvrir la porte, avant d’inspirer un bon coup, et de se permettre un premier passage. Il était temps de commencer la contre-attaque qu’ils avaient prévue depuis tant de temps déjà. Son sourire de sale peste habituel vint à s’étirer. Si amusant, si amusant. Elle proposa au beau blond de la suivre, au milieu de la pièce devenue subitement… assez silencieuse. Les gens fixaient volontiers leurs tenues. Et surtout, plus que tout le reste, ils paniquaient doucement à la vue des dangereux accessoires portés par nos compères. Tenma pris la parole. Il fallait bien mettre en place. Nous ne sommes pas des barbares, n’est-ce pas ? Anarchie, oui, mais civilisée, je vous prie.

    - Attention, mesdames et messieurs. Dans un instant, ça va commencer. Un, deux, trois.

    Et elle pressa la gâchette. Enorme pistolet, pour énorme jet d’eau, tiré au hasard. Bien évidemment, son compatriote n’y réchappait pas. Quittes à arroser, n’est-ce pas ? Une véritable tuerie. Que dis-je ? Une boucherie de cheveux qui frisent, et de chemisiers transparents. L’eau traversait la salle, les attaquants se déplaçaient vers leurs cibles abondamment aspergées. Ils durent parfois se protéger de quelques rebelles, mais on ne calme pas la mutinerie avec juste de la volonté. C’est là que l’on voit l’utilité d’un gros fusil à eau. Avantage vient au Front de Libération des Petites Culottes Blanches. Le combat dura quelques minutes, jusqu’à ce que nos deux soldats soient à cours de munition. Ce fut un beau combat. Je dirais même, un exemple pour tous les engagés. Les gens fuyaient l’eau trop froide en criant pour certains, alors que d’autres cherchaient à stopper le massacre. Quelques racailles mécontentes semblaient ne pas apprécier la petite douche, mais Tenma évitait les bombardements ennemis avec une éblouissante vélocité. Il fallait savoir que la guerre était sans merci. Mais il fallait savoir que la Rébellion également, était sans merci.



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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma] EmptyMer 17 Mar 2010 - 0:14

" Attention, mesdames et messieurs. Dans un instant, ça va commencer. Un, deux, trois. "

La porte s'était ouverte à la volée, révélant aux yeux des élèves ébahis l'étonnant duo formé par Andrea et Tenma. Ils n'eurent cependant guère le temps de s'étonner davantage, car cette dernière avait visiblement décidé de ne pas perdre une minute de plus, et avait lancé l'offensive.

Et oui. Des pistolets à eau. Mais attention, pas des modèles pour gamin ! Non, des vrais, des beaux. De ceux avec assez de flotte pour vous remplir une piscine. De ceux qui vous provoquent un tsunami dans un jardin. Largement de quoi semer la pagaille au petit déjeuner, donc. Et la pagaille, inutile de préciser qu'elle était déjà bien présente. En même temps, Tenma avait entreprit d'arroser consciencieusement tous ceux qui passaient à sa portée - et Dieu sait que cette portée, avec de telles armes, était relativement grande. D'ailleurs, Andy lui-même n'y échappa pas. En même temps, quitte à violer le règlement, autant s'amuser un peu, non ?

C'est donc sur ces sages pensées qu'Andrea se lança dans la bataille. Et lui, il avait deux pistolets. Bondissant entre les tables, il imprimait à ses armes de large mouvement circulaire, afin de couvrir un maximum de surface, ne manquant pas de faire subir à l'uniforme de Tenma le même sort qu'avaient connu ses propres fringues - Oeil pour oeil, dent pour dent, comme on le dit si bien. La surprise des premiers instant passé, les élèves commencèrent peu à peu à réagir, et les cris des filles se mirent à retentir autour des deux assaillants. Si certains se contentaient de rouspéter, d'autres en revanche se montrèrent plus belliqueux, et Andy dû à plusieurs reprises opérer une retraite stratégique à l'autre bout de la salle pour éviter quelque croissant ou pain au chocolat volant servant de projectile improvisé. Sauf que voilà, qui dit projectiles, dit... Fight ! Eh oui. Car, si une partie des élèves leur en voulait pour un tel début de journée, d'autres, en revanche, semblaient apprécier pleinement leur initiative. Et ceux-là ne se gênaient donc pas pour ajouter encore à la confusion de la situation, et ce, avec les moyens du bord... A savoir, ce qu'ils avaient dans leur assiette. CQFD.

Pendant ce temps, Andy avait jugé bon de rejoindre Tenma, et ils faisaient à présent front, dos à dos, debout sur une table désertée, faisant des ravages dans les rangs adverses. Et en plus, ils avaient la classe. Bah oui, imaginez deux secondes : Tenma et Andrea, en mode soldat, la première en tenue de pom-pom girl aux couleurs de l'académie - ironie quand tu nous tiens - et le second dans des fringues qui tenaient plus du punk que du rebelle. Et en train d'arroser consciencieusement tout ce qu'ils voyaient - y compris le personnel de cuisine qui qui venait de débarquer. Euh. Oups.

Devant eux se dressait, furax, le chef cuisinier, encadré par deux cantinières à l'air revêches. Et tout ce beau monde n'était visiblement pas là pour les applaudir. Crap.

Bon, à la guerre comme à la guerre, alors ! Sautant à bas de son perchoir improvisé d'un geste souple, un sourire ravageur accroché au visage et les yeux brillants, Andrea pointa ses deux pistolets droit sur eux.

" Merci d'être venu "
lâcha-t-il, profondément ironique.

Et, il appuya sur les gâchettes. Un concert de cris s'éleva du petit groupe, et notre blondinet national - ou pas - profita de l'effet de surprise pour faire demi-tour, attrapant Tenma par la main, avant de se diriger vers l'autre bout de la salle. Instinctivement, les élèves les laissèrent passer, se disant sans doute qu'à présent, le combat se faisaient entre les rebelles et le personnel. Grossière erreur. Car oui, l'opération était loin d'être terminée.

Avisant les étudiants autour de lui, Andrea repéra tout d'abord les plus proches, puis suivit du regard le chemin qu'il comptait emprunter par la suite pour sortir de la salle tout en faisant un maximum de victimes. Victimes parmi lesquelles devaient impérativement compter le cuisto et ses acolytes, of course. Et, il se tourna vers Tenma.

" Phase deux enclenchée ! "
lui intima-t-il, sans se départir de son sourire.

Lâchant une de ses armes - liberté de mouvement oblige - il attrapa par le col l'élève le plus proche de lui, pour se rapprocher brusquement. Eh oui, vous avez deviné, hein ?
Là, sous les yeux des étudiants et du personnel ébahis, il roula au dit élève une pelle magistrale. Il s'en souviendrait toute sa vie, de celle-là. Enfin, Andrea aussi, sûrement, parce que sans s'en rendre compte, il venait d'embrasser... une racaille. Oops. Retraite stratégique ! Lâchant la malheureuse chemise du non moins malheureux jeune homme, il fit volte face, fonçant droit sur sa prochaine cible. Et priant pour que la racaille, à savoir un certain Aoshi, s'il se rappelait bien, ne lui court pas après. C'est qu'il avait une rébellion à mener à bien, que diable !
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma] EmptyDim 21 Mar 2010 - 12:13

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.•°♠▲♠°•.
    Asperger généreusement, inonder charitablement, réveiller un peu plus ces petits lycéens, c’était un jeu n’en finirait plus. Avec la capacité de son fusil qui, niveau munitions était plus comme une mitraillette. Ou bien, plus comme les pistolets par défaut de Lara Croft, soit avec des munitions infinies. La Pompom, confortablement posée dans son uniforme, n’avait aucun problème quant à éviter les croissants et les tartines de confitures susceptibles de salir ses beaux habits déjà trempés son camarade de guerre. Il fallait être fin, et particulièrement vif. Aussi, je vote pour que Tenma reçoive une médaille, en héros de guerre qu’elle était. Une recrue aussi talentueuse ne pouvait être laissée sans décoration. J’exige une promotion.
    Quelle stratégie, mes amis, quelle initiative. Monter sur une table, afin d’y trouver un meilleur panorama, et une meilleure portée de tir. N’était-ce pas juste génial ? Si, ça l’était. Tant et si bien que le beau blond n’avait eu d’autres choix que de la rejoindre dans son machiavélique plan de combat.

    Un plan, peut-être pas si ingénieux. Mais soit, cela lui vaudra plus de respect qu’elle n’en méritait déjà. Car, un imprévu se pointa. Après tout, il n’y a pas bataille sans blessés. Et Tenma eu cet immense courage, une grâce que nul autre ne pourrait avoir. Son acte était si bon, estimable. Alors qu’un ennemi, terrible, laid et cornu, eu la vile idée de lancer sur nos compagnons du Front de Libération des Petites Culottes Blanches, un bol de riz entier, la demoiselle s’interposa entre le projectile et Andrea, et le protégea, au péril de sa vie, en accusant le coup à sa place.
    N’est-ce pas merveilleux, l’écriture ? Tant d’adjectifs, juste pour ne pas dire que Aoki c’était lamentablement mangé des grains de riz par le nez, parce qu’elle n’avait pas vu la catastrophe arriver. Voui, voui, c’est ainsi que cela c’était véritablement passé. Elle tourne la tête et svlan ! Et à peine avait-elle eu le temps de se remettre de ses émotions, qu’elle sentait l’arrêt prématuré du rebelle. Elle fit volte-face, continuant d’arroser à l’aveuglette, en regardant les cuisiniers par-dessus l’épaule du blondinet.

    Et puis tout s’enchaîna, sans que Tenma ne puisse réagir. Il la prenait par la main. Heureusement qu’elle n’était pas la petite japonaise de base, sinon, elle aurait commencé à se sentir embarrassée. Ce qui lui rappelait vaguement une loi du nouveau règlement. Mais bref. Elle aurait pu commencé à se faire des films, genre, il pouvait la prendre, là, tout de suite, dans le réfectoire devant tout le monde. Sachant que elle, ça ne l’aurait largement pas dérangée. Mais étant donné qu’elle s’était déjà fait ce genre de films-là quasiment toute la nuit, cette phase-là de la rencontre lui était passée. Tout du moins, pour le temps que cela durerait.

    Puis la « deuxième phase » commença. Il en avait donné l’ordre, et elle, automatiquement, eu un genre de salut militaire. Roger ! C’était la meilleure partie du commando, selon elle. Oui, oui. Rouler des pelles à qui ne veut pas en avoir, c’était ce que l’on trouvait de mieux. Dans une académie japonaise, en public, c’était déjà à la limite de l’obscène. Outrant à outrance, c’était ce qu’il y avait de mieux pour attiser la colère du personnel. D’autant que deux bisexuels pouvaient passer de fille à garçon en toute logique. Et vous savez ce qu’il y a de plus révoltant qu’un baiser public ? Un baiser public homosexuel. Tenma, à l’image de son camarade, chopa la première fille qui lui tomba sous le nez. Bien évidemment, une fouineuse de sa trempe connaissait pas mal de monde, ne serait que de visage et de nom. Cette fille, elle la reconnaissait. Pas japonaise. Ana Suarez, si elle se souvenait bien de sa tête. Ce devait être ça. La petite japonaise s’esquiva rapidement, pour passer à quelqu’un d’autre. C’était tout un art, que de s’enfuir à deux pas pour rapidement mélanger sa langue à celle d’un pauvre innocent qui ne demandait rien. Tenma en profita pour embrasser un max de populaires. Le premier qui lui tomba sous le nez n’était peut-être pas le mieux, Tetsushi Hiroaki. Un paquet de monde y sera passé. Elle avait l’habitude des bisous imprévus, pour en avoir déjà fait beaucoup. Un beau jour arrivera, où l’on pourra dire que Tenma Aoki avait roulé une pelle au moins une fois à chaque élève de Keimoo.

    Elle regarda également les nouvelles conquêtes de beau blond, et l’avait éventuellement vu avec Elio Carolis. Elle se rappelait de ce punk parce qu’il faisait parti du Comité des Elèves. Alors cela l’avait marqué. Puis, la Pompom remarqua qu’ils avaient un léger retard sur leur horaire. Il serait bientôt six heures, et il fallait laisser en paix ces pauvres gens, ne serait-ce que quelques secondes. Sinon, qui assistera à l’hymne ? Il fallait donc conclure par le plus beau. La divine pelle. Elle courra vers son camarade, avant de se hisser jusqu’à son oreille, et d’y glisser quelques mots mielleux.

    - Occupes-toi du cuisinier, je m’occupe de ses compagnes.

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Tenma dépassa le jeune rebelle, et fonça droit vers la première cantinière, une grosse aux petits bras. Elle méritait une double médaille, parce que ce n’était franchement pas ragoûtant. Puis la deuxième, tout l’inverse : une vielle peau, maigre, voire décharné. Et enfin, bien que ce soit plus par un inéluctable besoin, elle ajouta à la provocation, une autre provocation. Elle cracha sur le sol la salive que les mégères avaient partagée avec elle.
    C’était fini. Fini ? Pas encore. Il y avait encore autre chose. Et parce qu’il fallait bien embêter son nouveau copain, un peu, elle attendit qu’il eut fini son œuvre pour lui sauter sur le dos, poursuivie par les trois cuisiniers coléreux. Elle s’accrocha à son cou, et enserra sa taille avec ses gambettes.

    - Allez, mon beau ! Go !

    Elle pointa la sortie du doigt, ne lâchant pas le cou du compère, bien installée. Il n’avait pas le choix. Sinon, ils seraient en retard, et ils se feraient chopés. Souriante, elle le laissa démarrer. Hu, dada ! Hu !



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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma]   Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Tenma] EmptyDim 21 Mar 2010 - 15:55

    A demi-couché sur une table du réfectoire, Elio maugréait tout seul. Il y avait pas idée de se lever à une heure pareille. Pourquoi Elio était à l’Académie alors qu’il n’était pas pensionnaire ? Parce qu’il a eu la malheureuse idée d’oublier le règlement… Ce qui fait qu’il a complètement zappé le fait que les portes se fermaient à 18 heures pour les lycéens… Donc, il est resté coincé dans l’Académie. Bien sûre, le comble du malheur, personne n’a voulu l’héberger pendant la nuit ! Il s’est donc retrouvé à dormir à la salle commune.

    Pour tout dire, Elio n’était vraiment, mais alors vraiment, pas de bonne humeur ce matin. Il en voulait à ce foutu règlement, à ce foutu directeur et à tous ses foutus gens qui l’avaient laissé dormir sur un canapé mal rembourré ! Evidemment, il n’avait pas voulu s’asseoir avec ses misérables « amis » donc il s’était posé à une table emplie de populaires. Ça va, la plupart il les connaissaient et ça passait… De toute façon, il était en bout de table.

    Elio n’était pas ce que l’on peut appeler un enfant sage… C’est pourquoi qu’il était tout naturellement habillé comme tous les jours, sans tenir compte du nouveau règlement : t-shirt vert improbable, jean slim noir avec des chaînes… Sans oublier le crayon noir sous les yeux et sa coupe de cheveux du moment : cheveux rouges en pétard et mèches noires par-ci par-là. Il faut avouer que le Punk faisait vraiment tâche au milieu de tous les mecs en chemise et tout et tout. Mais il s’en fichait royalement ! Ce règlement était abusif, merde !

    Mais expliquez-moi comment rattraper ses heures de sommeil alors que tout le monde autour de vous cause… Tiens… C’était quoi ses cris ? La tête endormie d’Elio émergea lentement de ses bras croisées. Hein ?! Ils foutaient quoi ces deux-là ?! Putain ! Ils étaient cinglés ! Et les cinglés, ça plaisait fortement à Elio Carolis ! Surtout quand ceux-ci étaient contre le nouveau règlement !

    Elio se redressa et se mit debout sur le banc. C’était une véritable pagaille dans le réfectoire. Toute mauvaise humeur envolée, il souriait de toutes ses dents. Merde, ils en avaient dans l’pantalon ces fous ! S’attaquer comme ça à tout un réfectoire, c’était du délire ! Le Punk commença à leur crier des encouragements, faisant attirer quelques regards stupéfiés des enfants sages se trouvant dans les parages. Il riait aux éclats lorsque tout à coup, il se reçut une magnifique gerbe d’eau. Ah ! Du coup, c’était beaucoup moins drôle… Il était fin trempe et son maquillage devait certainement couler le long de ses joues… sans compter ses cheveux aplaties contre son visage. Putain, ils étaient cons ou quoi ?! Il était avec eux !

    En les observant quelques instants, Elio comprit bien vite que les Deux Fous ne faisaient aucune distinction. Bon, si c’était ce qu’ils voulaient, autant qu’ils s’amusent ! Aucun élève du réfectoire semblait avoir échapper à la folie « mouillée » de cinglés. Cela plaisait au plus au point au Punk. Le comportement tout à fait incorrect vis à vis du nouveau règlement était jouissif ! C’était certainement pas ce genre de truc qu’il pouvait attendre du Comité des Elèves, malheureusement ! Encore heureux qu’il y avait ces Deux Fous !

    Hein ? C’était quoi cette phase deux ? Ils avaient encore prévu quelque chose ? Elio ouvrit grands les yeux, impatient de découvrir de quoi il en retournait. Mais il ne s’attendait vraiment pas à ça… Son rire reprit de plus belle. Décidément, ils étaient fous… Il demanda, mort de rire, à un gars à côté de lui comment s’appelaient les Deux Cinglés, car c’était certain, Elio allait parler d’eux au Comité ! Tenma Aoki et Andrea Stormfield… Le premier nom lui disait vaguement quelque chose mais le deuxième, rien.

    Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte du danger qui s’approchait de lui… Et paf ! Un truc collé à ses lèvres ! Cela, il ne l’avait pas vu venir ! Un patin magistral qu’il s’était pris le petit Elio ! C’était son premier baiser avec un MEC ! Même s’il avait toujours prôner sa bisexualité, par principe d’égalité, bla bla bla… Elio n’avait rien fait avec un mec. Maintenant c’était chose faite…

    Bon dieu, Andrea Stormfield allait entendre parler de lui, foi d’Elio Carolis !


[et voilà ma toute petite contribution >.< ]
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