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 Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3]

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MessageSujet: Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3]   Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3] EmptyJeu 7 Jan 2010 - 22:17

    Dehors damoiseau. Et plus vite que cela. Non mais ! Le temps, c’est de l’argent. Aussi monsieur le chauffeur de taxi n’avait pas de temps à perdre avec un gamin, un peu trop souriant à son goût. On était arrivé à destination, et maintenant qu’il était payé, il devait se chercher d’autres clients. Et pitié, qu’on le débarrasse de ce morveux, là, sur la banquette arrière. Le p’tit bout avait passé la quasi-totalité du trajet à le regarder à travers le rétro intérieur, d’un sourire idiot et infatigable, à balancer ses jambes contre le dossier du siège. Tap. Tap. Tap. Il lui avait pourtant bien demandé plusieurs fois, et poliment, d’arrêter, mais le gosse n’en avait fait qu’à sa tête, se contentant d’élargir un peu plus ses lèvres à chaque fois. Non pas que Yasu aimait particulièrement embêter les autres, mais plutôt qu’il n’avait rien entendu si ce n’est la musique un brin casse-pied qui lui sonnait les oreilles. Les écouteurs là où ils devaient être, et le volume poussait au maximum. Il n’avait pas réagi à la demande de son chauffeur, et s’était contenté de sourire comme un abruti –parce que reconnaissons-le, c’est ce qu’il faisait le mieux. Enfin, n’ayant pas non plus remarqué qu’il était arrivé à Keimoo, il resta dix longues minutes de plus dans la voiture, à continuer son petit manège.
    Comprenez donc le désespoir du pauvre monsieur, à l’avant, dans son taxi. Il ne supportait pas les « tap tap » incessants des chaussures du gamin contre le siège. Ca l’agaçait. Au plus au point. Si bien qu’il se résolut lui-même à se débarrasser du morveux. Se retournant, un peu crispé, il ouvrit simplement la portière, avant d’arracher à son passager les écouteurs qu’il avait dans les oreilles et désignant d’un doigt la sortie, il s’écria.

    -Zou, zou, zou !

    C’est ainsi que Yasu fut tiré de sa rêverie, mettant un pied dehors, puis l’autre, la tête emplie de zou. Zou par ci, et zou par là. Le monsieur du taxi s’exprimait d’une bien drôle de manière, aussi cela le fit-il sourire un peu plus –si toute fois c’était encore possible au vu du rictus qu’il affichait déjà. Et fermant la porte, il eut juste le temps d’entendre un petit « Pénible celle-là ! » avant de voir la voiture démarrait au quart de tour, sans vraiment comprendre, il leva au final sa main pour faire coucou au taxi qui s’éloignait. Sympathique monsieur, il ferait très certainement appel à lui pour qu’on vienne le rechercher ce soir. Pauvre monsieur, il n’avait pas fini de les entendre les « tap tap ».
    Enfin, tout ceci n’avait guère d’importance, maintenant qu’il était arrivé, il lui restait quelque chose à faire avant de pouvoir visiter les lieux. Oui, c’était d’une importance capitale. Une question de vie ou de mort. Appeler maman. Il devait absolument lui raconter les vingt minutes qu’il avait passé dans le taxi. Non pas qu’il y avait vécu les meilleurs instants de sa vie, mais presque. Aussi leva-t-il un bref instant le chapeau haut de forme qui siégeait sur sa tête, pour mieux attraper le petit téléphone rose qui tenait en équilibre dessous. Composant en toute hâte le numéro de la maison, il porta la chose à l’oreille, écoutant ainsi avec le plus grand des intérêts le moment où sa douce maman viendrait lui répondre. Hélas ! Ce fut Papa qui se trouva être au bout du fil. Merde, comme on dit.

    -Zou, zou, zou !

    Et le garçon raccrocha au nez de son père, rangeant machinalement son portable à son endroit initial. Tant pis, il appellerait plus tard. Le jeune homme se dirigea donc de bon cœur vers les portes de l’académie. Que dis-je, le jeune homme… Malgré ce qu’il avait sous la jupe, il avait tout d’une gente demoiselle. La chic petite robe noire, un brin formelle pour le coup, et sa longue et soyeuse chevelure auburn pour trancher un peu. Souriant de toutes ses dents, il pénétra à l’intérieur du bâtiment. Mais ce que ça pouvait être énervant, pourquoi maman n’avait-elle pas décroché ? C’est qu’il avait vraiment besoin de lui parler, s’ajoutait en plus des vingt minutes précédentes les quelques pas qu’il venait d’effectuer dans le hall. Et quoi ? Tout méritait d’être rapporté aux oreilles de sa mère. De plus, il était plus que certain que ça l’intéresserait : les premiers pas de sa petite fille dans une école. L’oisillon prenait son envol, et il lui fallait bien quelques encouragements pour survivre dans la jungle, maintenant qu’il était seul et abandonné de tous. Vraiment seul ? Non, pas vraiment. Il y avait bien une fille, là, devant. Une fille. La première fille qu’il rencontrait dans une école. C’était sa première fois. Il y avait de quoi être ému. Tellement ému, que le garçon retira presque immédiatement le chapeau haut de forme de sa tête. Il tenta de se cacher derrière, ramenant la chose devant son visage, et ne faisant guère attention au portable qui venait d’éclater en morceaux. Bah, maman lui en achèterait un autre. Et un mieux, même. Quoi qu’il en soit, il se mit à genoux, laissant un bout de sa tête dépassait sur le côté, pour mieux observer la jeune fille. Yasu avait assurément un bon comportement face à la première personne qu’il rencontrait dans une école. Il passerait, à n’en pas douter, inaperçu. Bien assez pour épier l’autre, en face.

    Et comme si ce n’était pas suffisant, il trouva tout de même le loisir d'avancer, petits bonds par petits bonds. Encore et encore. Toujours plus. Le lapin se rapprochait dangereusement de sa proie. Il distinguait mieux les traits de son visage maintenant. Et les bonds continuèrent. Il voyait la couleur de ses yeux, maintenant. Il voyait… Il voyait… Poom ! Le joli bruit qui vint retentir ici et là, tandis qu’il venait de se cogner contre les genoux de la demoiselle. Ha ? Il était si proche que ça ? Il n’y avait pas fait gaffe. Papillotant des yeux un bref moment, il se redressa soudainement, sautant sur place devant sa nouvelle interlocutrice, écartant les bras comme s’il s’agissait là d’une arrivée théâtrale qu’il fallait applaudir. Ho, non, non. N’applaudissez pas, il ne le méritait décidément pas, après ce qu’il s’apprêtait à faire. Le vilain garçon. Il rapprocha lentement, très lentement, son doigt du visage de la Japonaise avant d’appuyer par trois fois sur le bout de nez qui se présentait devant lui, et rieur, il répéta gentiment.

    -Zou, zou, zou !

    Ha oui, la tête pleine de zou. Zou, zou, zou. Et zou encore.


Dernière édition par Yasu Koizumi le Mer 17 Fév 2010 - 12:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3]   Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3] EmptyDim 10 Jan 2010 - 22:44

______________________________________________
.•°♥●♥°•.
    Tenma était étonnement ponctuelle. Sauf lorsqu’il s’agissait d’emmerder le monde comme, par exemple, poser volontairement un lapin à son Allan chéri, au beau milieu de l’hiver, lorsque le point de rendez-vous est en extérieur et qu’il à neigé par couche de quinze centimètres. Ah oui, ça, elle le faisait. Bien sûr, le grand, le magnifique, que dis-je ? Le sublime blondinet qui lui servait encore de petit-ami à l’époque comprenait parfaitement le pourquoi du comment, et, c’est le cœur empli d’amour débordant qu’il lui envoyait un message, adorable cela va sans dire, avec pour unique mot « salope ». Et elle répondait, touchée par tant d’affection, « Moi aussi je t’aime ♥ ». C’est beau l’amour. Bien sûr, elle pourrait sortir une excuse bidon genre, « Désolée, j’ai complètement oublié ». Sauf que, et d’une, mentir, c’est pas bien –ha ha-, et de deux, avec une mémoire comme celle de la cadette Aoki, oublier un rendez-vous avec son bien-aimé, c’était terriblement tiré par les cheveux. Quoiqu’il en soit, elle était ponctuelle. Par exemple, elle n’arrivait jamais à Keimoo à la bourre. Le plus étonnant étant qu’elle n’avait aucun regret quant à sécher la moitié de ses cours. Mais soit, elle n’aimait pas être en retard lorsqu’elle ne le voulait pas.

    Et lorsque la demoiselle ne contrôle pas certaines choses, et que son réveil décide de faire des siennes et de tomber en panne au beau milieu de la nuit, elle n’aime pas. Pourtant, son horloge interne l’avait bien prévenue. Tenma, c’est l’heure, il faut se réveiller. Ta sonnerie t’a lâchée, la vile, tu ne peux compter que sur toi-même. Tenma. Ouhouh, Tenma ! Ecoutes-moi, réveilles-toi. Allez ! Oh et puis flûte, hein ! Tu m’écoutes jamais, et ben tant pis pour toi. Moi, j’vais en vacances. J’te jure, quelle ingratitude. C’est pas un boulot, d’être horloge interne. J’aurais dû écouter ma mère. En plus, ça tombe bien, y’a une promo sur les billets pour Tahiti. Tchao !
    Et l’horloge interne était sortie en claquant la porte. Enfin, disons que y’avais une porte. Par où ça peut bien sortir, une horloge interne ? H-hum. Bref. L’ingrate propriétaire, abandonnée par son bon sens lors de quelques malheureuses secondes de réveil, finit donc par se lever trop en retard. Elle avait difficilement ouvert ses paupières, pour trouver son portable à tâtons. Et là, c’est le drame. Neuf heures. Neuf belles heures bien polies, biens rondes. Elle ouvrit de grands yeux, avant de sauter de son lit. Ok, ce n’était pas qu’elle avait cours dans dix minutes, mais presque. Ce n’était pas qu’elle avait raté son bus, mais presque. Le remarquable fut la vitesse à laquelle elle se prépara : la douche, elle en avait pris une, la veille au soir, on passe. Le p’tit dèj’ aussi. Les fringues… H-hum. Elle fit l’incroyable effort de rester en pyjama. Elle prit deux élastiques pour s’attacher les cheveux vitesse exprès, enfila des baskets, oublia volontairement son sac, et elle sortit à la course dehors. Grosso modo, elle se sera attaché les cheveux. Mon rêve. Tu te lèves, et tu vas à l’école en état.

    Bien sûr, en dix minutes, elle ne faisait pas le trajet à pattes. Les dix minutes, il les fallait en bus. Et pourtant, elle avait honnêtement emprunté le vélo du voisin sans demander, mais même. A toute vitesse sur le trottoir, évitant avec une incroyable agilité les passants, il lui avait fallu onze minutes. C’est que, mine de rien, elle était athlétique. Certes, son activité favorite restait le sport de chambre, mais que voulez-vous ? Tenma était loin d’être dernière en sport. C’est peut-être con, une Pompom, mais il ne faut pas croire que ce n’est pas du boulot, les pirouettes. Bon, ok. Elle ne faisait pas partie de l’équipe, mais pas grave. Etre Pompom, c’est un état d’esprit. Comme les gothiques, c’est pas qu’des fringues. Pour en revenir à sa course folle, elle avait atterri finalement devant le portail, avait vaguement jeté la pauvre bicyclette dans le parking, et était rentrée dans le hall, pour mieux voir que l’horloge lui pointait non pas une minutes de retard, comme elle l’avait calculé, mais deux. Peste de retard.

    Oh non, Tenma n’aimait pas ça. C’était une catastrophe ! Elle, en retard ? Oh la honte ! Rouge d’embarras, voire de colère, elle pesta contre elle-même, contre son réveil, contre l’horloge, et contre tout Keimoo. Et pourquoi pas, soyons ambitieux, contre tout le système éducatif japonais qui avait stupidement déclaré que les cours ne commençait pas, en ce jour précis, deux minutes en retard. Ce que j’aime, chez ma fifille, c’est qu’elle est honnête envers et contre tout. C’est de la faute des autres, mais aussi de la sienne. Non, non. Elle ne rejette la faute sur personne : elle ne nie pas sa grande part de culpabilité. Quoiqu’il en soit, elle était énervée. Et bien oui, ce n’est pas son genre, de siffler, de hérisser les poils, de jurer : en bref, de perdre ses moyens. La pauvre ne comprenait pas qu’avoir un contrôle parfait de soi-même était, pour ainsi dire, impossible. Et vous savez ce qui l’énervait encore plus ? C’était qu’elle n’arrivait pas à contenir sa colère. Cercle vicieux. Enfin, il fallait bien qu’elle pète son câble une fois de temps en temps. C’est du boulot, d’avoir le sang froid.

    Mais restons zen, car quelque chose laissait la porte se refermer derrière. Mais qu’était donc cette chose ? Quelqu’un sur qui relâcher ses nerfs. Un truc à embêter ? Qui veut bien laisser une japonaise lui pourrir la vie ? Tenma se retourna, afin de trouver une hypothétique victime susceptible de pouvoir la supporter. Et ce fut… Un drôle d’oiseau qui pointa le bout de son nez. Elle observa la bête, d’à peu près sa taille, en jupette, cachée derrière un chapeau haut-de-forme, abandonnant sa babiole électronique. Pauvre chose, condamnée à rester gisante seule sur le sol. Tant pis pour elle. Pour le moment, notre petite demoiselle observait sa bécasse qui avançait sur ses genoux. Surprise, Aoki ne bougea pas d’un pouce. C’était… risible. Elle était mignonne, cette petite. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? C’est pas ici, l’école primaire. L’étudiante continua d’observer avec un sourire les gestes de la gosse qui lui fonçait dans les jambes, encore, encore, jusqu’à l’inévitable crash. Inévitable crash. Ça me dit un truc, ça. Ma p’tite Yasu adorée -Allelujah, je n’ai pas dis « ma grande »-, il faudra que tu me dises si, éventuellement, tu as déjà vu ça dans l’un de mes RPs. H-hum. Je disais donc. Inévitable crash. Et… Tadaaa ! Les bras -j’aimerais qu’on me dise pourquoi, ô pourquoi, à chaque fois que j’écris « bras », j’me trompe et j’écris « bars » ? Ok, j’arrête de parler et je laisse la place à Tenma- montés vers le ciel, telle une star qui vient de ramener son royal popotin sur scène, ou tout simplement comme une gamine qui faisait une entrée spectaculaire devant une parfaite inconnue, avec un grand sourire adorable, et une petite bouille… Une petite bouille toute mignonne. On en mangerait presque. Et Tenma, qui s’en sentait toute remuée, même pas foutue d’avoir une quelconque idée perverse.
    Et puis : pouêt, pouêt, pouêt ; zou, zou, zou. La Pompom bouillait presque. Sa colère était partie, et cette gamine était trop adorable. Elle avait envie de lui faire des gouzis gouzas. Tellement envie. Contrôle, contrôle. Et puis finalement, le contrôle décida de rejoindre l’horloge interne à Tahiti, et Tenma sauta sur la petite inconnue, pour la serrer dans ses bras, avec un grand sourire, complètement attendrie, et définitivement charmée.

    - Trop mignoooonne !

    Elle répéta cette phrase une bonne dizaine de fois, étouffant gentiment la petite nouvelle, avant de se décaler, sans pour autant la lâcher. Ses mains sur les épaules, elle bombarda sa collègue –son collègue, m’enfin- Pompom, avant de la bombarder de question.

    - Tu t’appelles ? Tu as quel âge ? Tu t’es perdue ? Tu habites où ? Tu n’es pas à l’école ? Je peux t’aider ?

    Ça faisait presque peur.



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MessageSujet: Re: Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3]   Zou, zou, zou ! [PV Tenma<3] EmptyDim 17 Jan 2010 - 16:21

    Yasu eut un léger rire en sentant la masse corporelle de la demoiselle se blottir contre la sienne. Il faut dire qu’il s’était attendu à tout, sauf à ça. En même temps, les personnes qui lui sautaient au cou après seulement deux ou trois bruits échangés… C’était assez rare –pour ne pas dire que ça n’existait pas. Voilà qui était étonnant. Les gens fonctionnaient donc tous ainsi, dans cette école ? Une petite pousse sur le nez, accompagnée par un tout mignon « Zou, zou, zou » et le tour était joué et on obtenait un câlin ? C’était cool. Il était si simple aujourd’hui de se faire des amis. Pour la peine, il irait faire des « zou, zou, zou » à tout le monde. C’était la quête de la tendresse et de l’amour. Imaginez-le, pauvre fou, en train d'appuyer sur le bout du nez de chaque individu croisant son chemin. Et son sourire, un brin grotesque, s’étira pour dévoiler une rangée de dents blanches. Il se voyait déjà, entouré par une centaine de personnes, toutes en train de se pousser les unes les autres juste pour l’enlacer, et lui dire « Trop mignoooonne ! ». Le jeune homme était plus que content. Tellement qu’il passa à son tour ses mains autour de la demoiselle qui l’enserrait. Si ça ce n’était pas de l’affection…
    Et, énergique, il sauta sur place, frottant sa joue contre celle de sa nouvelle amie. Voyez, sa sociabilité n’était plus à remettre en question. Tout le monde ne pouvait pas recevoir une embrassade de cette façon. Qui-plus-est, il avait réussi en moins de cinq secondes à attendrir la fameuse Pompom, j’ai nommé Tenma Aoki. Vous qui la connaissez bien, ce n’est pas une mince affaire, n’est-ce pas ? Quand je vous disais que Yasu avait un don. Et quoi ? C’est qu’il l’aimait déjà de tout son être la jolie japonaise.

    Bientôt, il la présenterait même à Poilu. Le fier et courageux poisson, qui très franchement, n’en avait rien à cirer des personnes qui squattaient devant son bocal. Du moment qu’on lui donnait à manger et qu’on lui changeait l’eau… Il était heureux. Ce qui n’expliquait pas vraiment pourquoi Yasu le pensait jaloux. C’est qu’il fallait bien lui donner quelques traits de caractère à ce poisson. Après tout, on en donne bien aux sims et… Non, je m’égare. Bref, Poilu était censé être jaloux et hargneux comme un poux, il détesterait donc certainement cette nouvelle rencontre. Ha, mais maintenant que le damoiseau y pensait, il était également fort probable que Poilu boude. Déjà qu’il n’était pas très bavard à l’accoutumé... Hum. Quelle était donc la meilleure chose à faire alors ? Yasu avait très envie de présenter son amie au poisson, mais d’un autre côté, il ne désirait pas que ce dernier lui fasse la tête. Se disputer avec Poilu, c’était bien la dernière chose sur Terre qu’il voulait faire.

    Et là, vous vous dîtes que ce type ne va pas très bien dans sa tête. Quelle idée d’aller réfléchir à ce genre de choses. Un vrai casse-tête je vous jure. Un dilemme que le pauvre Yasu avait bien du mal à résoudre. Mais soit, il y penserait plus tard, car déjà, l’autre lâchait son étreinte, ne le tenant plus que par les épaules. Dommage, il était de nature affectueuse, et il serait bien resté un peu plus longtemps dans les bras de la demoiselle. C’est que c’était chaleureux, rassurant, relaxant. Et puis, elle avait une bonne poitrine à vue d’œil, ça lui donnait bien envie de s’y blottir. Quelque part, ça lui rappelait sa maman. En plus, elle était en pyjama. Pyjama qui ne lui était pas inconnu, puisque effectivement, il venait de la collection de sa mère. Yasu en était plus que certain pour en avoir déjà fait la promotion quelques semaines auparavant. Il était aux anges de voir qu’on aimait assez les créations de sa chère maman pour les porter en public, et à l’école qui-plus-est. Mais qui sait… Il était sans doute tout à fait normal à Keimoo de se promener en pyjama. Comme il était heureux de le savoir ! Pas qu’il commençait à se sentir chez lui, mais presque. Il n’était pas étonnant de voir qu’il aimait à ce point la jeune fille. D’ailleurs, il avait pleins de pyjamas chez lui, tous plus mignons les uns que les autres. Alors si sa nouvelle amie aimait autant ce genre de vêtements, il serait ravi de lui en prêter quelques uns. Même, si elle le désirait, il lui présenterait sa mère qui pourrait lui signer des autographes et… Ho, il rêvait depuis sa plus tendre enfance de faire ce genre de choses. On pouvait donc dire que la demoiselle tombait plus que bien. Pour preuve, il lui sauta à son tour dessus, ne manquant pas d'appuyer sa tête contre la chaleureuse poitrine qui lui faisait face.

    - Moi je m’appelle Yasu Koizumi ! Et je suis une fille ! Haaaa, haaaaa ! J’habite pas très loin d’ici, et je ne suis pas encore perdue… Mais je crois que je vais l’être ! Parce que, c’est la première fois que je mets les pieds ici, alors comme je suis nulle en orientation, je vais forcément me perdre ! Fin’ je croiiiis. Heu… Ha ! Si tu veux tu peux être mon amie ! S’il te plaiiiiiit, dit ouiiiii ! Et heuuuuu… Je me souviens plus des autres questions ! Hahaha ! Et tu sais quoi ? Je t’aiiiiime beaucouuuup !

    Un vrai gamin sous les traits d’une gamine. Charmant, n’est-ce pas ? Il avait mâché la moitié des mots, en prime de les prononcer à vive allure, comme les gosses. Les vrais de vrais. Mais c’était devenu naturel de parler de cette manière, il ne se posait plus la question de savoir si c’était compréhensible ou non. Il se contentait seulement de fixer son interlocutrice, avec des yeux de biches. Le regard de petit chien battu… Mine de rien, il l’avait dans la peau. Si bien qu’il ne se rendait pas compte qu’il était justement en train de l’utiliser. Mais il le faisait si bien, avec tellement de naturel, de charme… La pire des racailles ne pourrait certainement pas résister. C’est que ces grands yeux brillants étaient à croquer. Avec le mode Facebook On en prime ? Osez donc répondre négativement au « Tu veux être mon amie ? ». Et qui ne serait pas touché par sa déclaration ? Le « je t’aime beaucoup » qui sortait si facilement, et pourtant si sincèrement. Non, non, il était évident que Yasu ne se moquait pas de la demoiselle, il pensait réellement ce qu’il disait, parce qu’il n’était que Paix et Amour, et qu’il était donc tout à fait normal d’adorer une personne à peine rencontrée. Et il était d’autant plus naturel de répondre à son excès d’affection par un second excès d’affection, n’est-ce pas ? Yasu.Trop chou. Phonétiquement, ça rime.

    Un instant. Après mûre réflexion, il venait de songer à quelque chose de très intéressant : Il ne connaissait pas cette fille. Mais c’était incroyablement pertinent comme raisonnement ! Il était tout à fait vrai qu’il ne l’avait jamais rencontré de sa vie, qu’il ne lui avait jamais parlé non plus. Et cette personne dont il ne connaissait absolument rien se révélait être sa meilleure amie ? Oui, parce que ça ne pouvait pas juste être une amie, puisqu’ils venaient de s’enlacer… C’était comme si l’on venait de sauter une étape, non ? Et puis, cela s’était fait tellement rapidement que Yasu en avait conclu que leur affection l’un pour l’autre ainsi exprimée, était la même que celui de deux meilleurs amis. Alors, cette fille dont il ne connaissait pas encore le nom, était devenue en l’espace d’un instant de réflexion intense, sa meilleure amie. Celle qui s’élevait avec tant de grâce au même rang que le fameux Poilu. Mais c’était merveilleux ! Il venait d’acquérir une personne si chère en aussi peu de temps ! Ha, il était bien fier de lui et se sentait toute chose. Aussi resserra-t-il son étreinte sur la demoiselle, avant de songer à appeler sa mère. C’est qu’il fallait lui faire part de ses sentiments, et lui présentait sa nouvelle meilleure amie. Ha, mais avant, il y avait plus important à faire.

    - Comment tu fais pour avoir des seins aussi gros ? Les miens, ils sont tous petits...
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