Douceur d'un jour. [PV Sloth.]

Douceur. Que peut bien vous évoquez ce doux mot ? Quel sentiment ? Quelle pensée ? Quelle image s'impose à votre esprit ? Quelle musique ? Quelle sensation ? Quel goût sur vos lèvres ? Quelle parfum ? Savez vous pourquoi le mot douceur est un nom féminin ? La douceur est-elle un attribut féminin ? Savez vous quelle est la définition du mot douceur ? Dans un certains sens, cela peut signifier une chose lente. Mais pourquoi pas quelque chose d'agréable, ou même la qualité de quelqu'un de bienveillant. On l'utilise aussi lorsque l'on parle de friandise. Lorsque l'on regarde les synonymes, une foule de mot s'ensuive, redonnant d'autres sensations et d'autres visions. Calme, clémence, Caresse. Tendresse, tiédeur, tranquillité. Gentillesse, Gourmandise, grâce. Que de mots agréable. Que de vision mystique et apaisante. Mais connaissez vous des expressions de douceur ? Avez vous déjà entendus une parole sur ce doux mot ? On ferme les yeux des morts avec douceur ; c'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants de Jean Cocteau. N'est-il pas amusant, effrayant, ou peut être même choquant de voir s'affronter ces deux termes, l'un désignant le vivant, puisque la tendresse ne peut être donné que par les vivants, et l'autre la mort ? N'est-il pas étonnant d'assembler ces deux mots et de comprendre le lien qui les unis ? La mort, c'est la dernière étape de la douceur. La mort, c'est la douceur absolue. C'est le calme, le repos. c'est l'absence de mouvement et la paix de Jacques Poulin. La mort n'a que douceur pour une âme de Corneille. C'est si difficile de vivre quelquefois, la mort nous semble d'une douceur infinie, un grand repos, une douce quiétude, le vide, le néant et puis plus rien de Gisèle Bujold. Pourtant, la douceur semble plutôt appartenir au monde du vivant, non ? Comme le dit Lao-Tseu, la rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie. Alors, pourquoi ce lien si fort avec la mort ? Pourquoi alors Akane, elle, ne se surprend pas un seul instant avec de la douceur dans le cœur quand la mort elle même la salué ?

Elle se demande sans doute depuis bien longtemps pourquoi tant de personnes lui attribut ce mot sur visage. C'est vrai qu'elle est une personne assez douce. Elle ne parle pas trop, pas trop fort, pas avec hystérie. Elle marche lentement, ses yeux sont une caresse et ses sentiments sont bons. Mais pourtant, elle n'a rien de ce que peut être la douceur. Son cœur cri à la mort, ses yeux jettent des éclairs, son cerveau tourne, fume, s'impatiente, ses mains tremblent, son front se pli, son corps flanche et la voilà partie dans un monde de souffrance où la douceur n'a pas sa place, n'a plus sa place.

Et elle cri. Elle cri un cri inaudible mais même un sourd aurait pu l'entendre. Elle cri un cri invisible mais même un aveugle aurait pu le voir, elle cri un cri intouchable, elle cri un cri inodore, elle cri avec son cœur. Et jamais, jamais elle ne s'arrête. Et jamais jamais elle ne pourrait s'arrêter. Et jamais jamais elle ne se le pardonnerait.

Le visage tendu vers le ciel, Akane tente désespérément de voir de l'autre côté des nuages. Elle cherche des yeux verts, des cheveux bruns court et décoiffé, une mine froide et dure, un sourire juste pour elle. Elle recherche une partie d'elle même, son double, elle se recherche. Elle recherche Kaoru, son frère. Et même après avoir cherché depuis tant d'année, elle ne l'a jamais retrouvé. Les seuls moment où elle revoit son cher jumeau, c'est lorsqu'elle se regarde, elle-même, dans un miroir. Les mêmes traits, le même regard, le même corps. La seule façon de ne jamais être séparé de lui, c'est d'être lui. Et d'oublier ce qu'elle fût autrefois. Car il n'avait pas le droit de mourir, il n'en avait pas le droit, et n'avait pas le besoins non plus. C'était le seul qu'elle n'aurait jamais voulut voir mourir, mais c'était le seul qui était partit. Et elle se haïssait de ne pas être morte à sa place. Ses longs cheveux avait renoué le contact avec lui, s'étendant sur le sol de la salle de bain. Elle se souvenait encore. Son sang sur le carrelage avait fait rester son frère dans son corps et maintenant, il voyait avec ses yeux à elle. Il vivait en elle comme elle était morte avec lui. Et ses parents n'auraient pas été si triste si c'était bien elle qui était morte, effondré sur le sol, du sang autours de son corps. Non. Et elle était morte pour laisser son frère avec sa famille.

Mais ils n'avaient pas compris. Personne ne comprenait vraiment. Personne n'avait compris son geste, et on l'avait crut folle. Longtemps, trop longtemps, on avait voulut lui faire comprendre qu'elle avait tort. On l'avait envoyé loin, comme si son propre visage rendait triste ses parents. Elle les ennuyait. Elle avait été balloté de lycée en lycée, crachant toujours avec tant de mépris sur ceux qui ne la comprenait pas. Et puis, elle s'était un peu assagis. Elle avait commencé la musique, et elle ne l'avait jamais quitté. Elle n'en avait quasiment jamais parlé avec son frère. La musique, ils l'aiment bien, tout les deux, mais ils n'en avaient pas parlé. Étrangement, c'était maintenant la seule chose qu'elle aimait vraiment. C'était ainsi qu'elle avait la connaissance de Kyo, son ex. Mais c'était d'abord un de ces grands amis. Ou plutôt ex-ami. Et puis, c'était aussi la musique qui l'avait sauvé. Elle était partie. Partie loin de son groupe, exclue par son comportement violent. Elle avait atterris ici, et lasse, elle s'était tue. Et puis, elle avait compris que sa nature n'était pas de rester à ne rien faire de toute la journée. Elle avait besoins d'action, de solitude, et de temps. Et Elio avait était là pour lui faire comprendre, que parfois, il était bien mieux d'avoir un compagnon avec soi. Un ami avec qui parler de tout et de rien, et parfois de chose bien plus profonde que d'autres. Et puis... Elle avait comprit qu'elle avait besoins de douceur aussi. Et la première chose qui avait percé son esprit, c'était le parfum des fleurs. Il n'y avait pas d'autres choses. Elle avait simplement besoins de la caresse du soleil sur sa joue et du parfum des fleurs.

Alors, elle était sortit et, oubliant un instant les préparatifs pour l'évènement de Noël, elle avait parcourut le jardin en laissant le parfum suave et pénétrant des fleurs embaumer son esprit. Alors, elle s'était laissé choir sur un banc et sa voix douce de femme s'était élancée sur le chemin lumineux de la paix...

[Voilà. C'est un peu compliqué et fouillis, comme post. Bon, j'espère que ça te plait. J'ai était plus inspiré que prévu. xD]