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 L'arrivé du Majordome [Pv Lucy]

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MessageSujet: L'arrivé du Majordome [Pv Lucy]   L'arrivé du Majordome [Pv Lucy] EmptyMar 27 Juil 2010 - 18:53

"- Oui, tout cela est fort bien désagréable, d'autant plus que ma fille sur un coup de colère à chassé son major d'homme attitré. une dispute de plus et encore un souci à régler... Les White deviennent de vrais tyrans à croire ce que l'on raconte."

Tsss, 00h07 j'viens enfin de finir ma plonge et j'entends dicuter. Je penche distraitement la tête pour tenter d'apercevoir les deux personnes qui dialoguent. Le boss, en compagnie d'un homme plutôt sur de ses moyens, un manteau taillé dans un cuir rare et de haute qualité. Des chaussures signées Mephisto, un patanlon digne d'un homme de haut rang, tenant dans la main droite une canne particulièrement bien taillée et adaptée à sa corpulence. Pas tout à fait fin, mais pas énorme non plus, bien bâtis, quelque peu grisonnant, la cinquantaine tout au plus. Bah, aprés tout, ce resto est réputé, pas étonnant que des personnes de la bourgeoisie viennent s'y repaitre. De ce fait, mon patron connaissait un bon nombre de personnes réputées et ses connaissances pouvait dépasser les frontières.

J'écoute leur conversation avec attention, et le fait que ce Monsieur cherche un major d'homme est une oportunité qui ne se présentera pas deux fois. J'aimerais tenter ma chance, mais là, je me sens comme coincé dans la cuisine. Je tourne les talons, pour finir d'essuyer les plats. Le tintement qu'ils font une fois accroché sur leur portant se tait. Mais le silence n'est pas encore au rendez-vous. Les voix continues, les deux interlocuteurs semblent bien occupés. Je pointe mon heure de sorite à 00h12 et rejoins les deux narrateurs. Je salue l'invité de façon élégante, sans forcément chercher à me faire bien voir et en fait de même pour mon supérieur. Ne voulant les déranger plus dans leur conversation, je m'éclipse au vestiaire pour aller prendre ma veste. La voix grave de la hiérarchie s'élève pour énoncer de façon peu charmante:

"- De toute façon, pour ce qui me concerne, je ne vais pas tarder à devoir licencier du personnel. Les affaires marchent bien entendu, mais j'ai besoin de personnes expérimentées et efficaces..."

Blablabla... Expérimentées et efficaces? Tsss, si j'ai bien compris, le bleu que je suis va pas tarder à sauter sans parachute. La bonne affaire! Dire que je ne me suis installé ici que récemment. Je me saisit de mon manteau, et je sors par l'arrière boutique en claquant la porte. Me voilà dans la panade. Dire que je me suis laissé embobiner par les paroles mielleuses d'un patron hypocrite qui n'ose pas se projeter devant ses employés. Je déteste ce genre de gars. Je m'équipe, commence à marcher, faisant le tour du bâtiment de restauration de luxe, fixant le sol, tentant de cogiter pour trouver une alternative à ce qui m'attend. La phrase du bonhomme habillé classe me revient en tête. Major d'homme? Et pourquoi pas?! Aprés tout, je ne suis peut-être pas expérimentés pour ça, mais leurs tâches, je les pratiques depuis pas mal d'années.

C'est décidé, je me lance. Marche arrière, j'attends que Monsieur White, selon son annonce au restaurant, se pointe pour pouvoir l'aborder en bonne et dûe forme. Les lumières s'éteingnent, deux hommes sortent par la porte principal, un bonsoir, et la séparation me laisse l'occasion de pouvoir parlementer avec mon futur employeur... ou non. Qui ne tente rien à rien. Je le suis, empruntant la rue qui menait d'aprés le panneau au quartier Hebi. Je le rattrape, forçant la marche et l'interpelle d'une façon que moi même je trouve assez grossière:

"- Monsieur, attendez s'il vous plait, Monsieur White?

Le dénommé "White" se retourne aprés ma brusquerie. Je vois son regard se poser sur moi, et m'examiner de la tête au pied. Une fois son inspection faite, il me dévisage avant de me répondre de façon soupçonneuse. Evidemment, je comprends son comportement. Je lui répond d'une voix neutre, que je chercher à en savoir plus sur la place de major d'homme qu'il avait évoqué tout à l'heure. Sujet à tendance fâcheuse dirait-on à le voir soupirer. Il m'explique donc que ce n'est pas la première fois que cette situation pointe le bout de son nez et que de se retrouver au dépourvu n'est pas forcément agréable. Il m'avoue également que sa fille, responsable de ces actes, est assez capricieuse et exigente. Voilà pourquoi des gens d'âge supérieur au mien sont plus appropriés pour exercer ce style de responsabilités.

Il est vrai que je ne suis peut-être pas qualifié pour ce boulot, et que la fougue de ma jeunesse ne me permettra pas de rester aussi longtemps que mes prédécesseurs. Qui ne tente rien à rien. Aprés avoir pris en compte toutes les informations, je place mon regard dans le sien, le fixant avec détermination et lui demande d'une voix claire et forte si je peux tenter ma chance. Il équarquille des yeux ronds de surprise. Première impression? c'est mort, il va surement rire et trouver une excuse et me dire de continuer dans une autre voie. Impression qui se révèle fausse lorsque celui-ci, aprés être sortit de sa réflexion, me demande de me présenter et de lui annoncer mes motivations. Je regrette de n'avoir mes CV et autres papiers sur moi. Présentation, motivations, je lui balance tout ce qui peut jouer en ma faveur.

Aprés mon monologue, je laisse mes bras retomber le long du corps,et laisse mon juge déterminer si mon discours vaut la peine d'une suite favorable ou d'un refus. Une main dans la poche intérieur de son manteau, il en retire un papier et un stylo, griffonant quelque chose, et me le tends. C'est une adresse. Je relève la tête et sans rien dire, je l'écoute:

"- Soyez présent à 9h30 tapante, je vous attendrais. Une seule minute de retard et vous resterez derrière vos cuisines. Sur ce, bien le bonsoir jeune homme."

Planté sur le béton, j'observe Monsieur White s'éloigner et disparaitre dans la pénombre. Message reçu! Je me précipite à mon domicile (dans un état pitoyable je dois l'admettre, je ne suis jamais organisé quand j'emménage ). Réveil mis à l'heure, la tenue propre au style d'un major d'homme anglais sortie sur le bureau, et je m'effondre sous ma couette. Le lendemain matin, une fois habillé, je sors, fermant la porte de mon chez moi, laissant les clefs tomber dans mon veston. 9h27 je me retrouve en face d'un portial impressionnant de couleur blanche. Mes doigts cheminent vers l'interphone et appuient sur le bouton. Je m'annonce, attendant que l'on vienne me réceptionner. L'imense porte de ferraille s'ouvre et une jeune femme vient me diriger vers la demeure qui surplombe l'endroit sud du quartier.

Arrivé dans le hall, la porte se ferme, l'horloge sonne un coup, je relève la tête, un homme d'âge moyen m'attend au centre de la pièce. Un coup d'oeil à sa montre, un sourire enjoué, je suis donc à l'heure. Il s'approche de moi d'un pas souple. Je m'incline devant mon nouveau percepteur tandis que sa voix résonne:

"- Mon jeune Aishiteru Anata, je suis bien content de vous voir ici. Vous êtes bien ponctuel, c'est une qualité que j'apprécie grandement. Je vais vous annoncer à Lucy, ainsi vous pourrez découvrir le visage de votre nouvelle garante."

Je me redresse une fois qu'il monte les escaliers. Les mains dans le dos, j'attends patiemment, penchant la tête vers le premier étage, d'apercevoir celle qui sera ma maîtresse pendant les jours à venir...
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MessageSujet: Re: L'arrivé du Majordome [Pv Lucy]   L'arrivé du Majordome [Pv Lucy] EmptyMar 3 Aoû 2010 - 14:59

C’était la première fois que cela arrivait chez les White. Du moins en ce qui concernait Lucy. La jeune chanteuse avait eu pour major d’homme un homme assez âgé. Il était bien rangé et très sympathique. Mais dès qu’il avait remarqué que Lucy lui accordait sa confiance et appréciait sa compagnie, alors il commença à la harceler pour en savoir plus sur son métier de chanteuse et bassiste. Il prétendait avoir une fille qui l’adorait et désirait avoir un autographe et au mieux, si possible, devenir amie avec elle. Au début, les questions ne la dérangeaient pas. Au bout d’un certain moment, elle n’en pouvait plus. Elle avait alors appelé son père afin que celui-ci vînt dès qu’il en avait le temps pour licencier ce major d’homme et en trouver un autre. Son père avait du temps libre pour une fois dans son emploi du temps et il fit directement le déplacement. Lucy avait expliqué à son père que ce n’était vraiment pas par caprice mais qu’elle n’en pouvait plus. Il la comprit et convoqua le major d’homme pour le renvoyer immédiatement. Depuis, il manquait un major d’homme dans la maison. Ce dernier était celui qui amenait Lucy à Keimoo en limousine et la ramenait presque chaque jour, sauf quand elle demandait que cela ne fût pas nécessaire. Pendant le temps où ils étaient à la recherche d’un nouvel employé, c’était le deuxième major d’homme qui devait s’en occuper, ce qui lui rajoutait du travail. Il était bien embêté lui aussi et il lui tardait que les White trouvent un nouveau major d’homme. Mais cette fois-ci, Lucy était devenue très exigeante car elle ne souhaitait pas qu’une telle situation se reproduisît. Seulement quelques jours plus tard, juste avant le départ de James White, celui-ci invita un nouveau major d’homme à rencontrer sa fille. Il n’avait pas pu assister à leur rencontre puisqu’il avait prit l’avion très tôt le matin pour se rendre en Russie.

Lucy s’attendait à voir un homme âgé avec de l’expérience. Quand elle descendit de sa chambre après qu’une dame vînt la chercher, elle aperçut un jeune homme qui se tenait juste à l’entrée du hall. Il avait la tête tourné vers sa direction. Elle crut tout de suite qu’elle allait éclater d’un fou rire. Non, ce n’était pas possible. Son père n’avait pas pu accepter un jeune homme comme lui. Il devait être un tout petit peu plus âgé que Lucy. Il ne devait pas avoir beaucoup d’expérience. Mais elle se retint de rire. Pourtant, elle resta sur les marches sans descendre tout en bas et le fixa sans mot dire. D’ailleurs, elle ne savait pas quoi dire. Elle réfléchissait à la raison pour laquelle son père l’avait engagé. Peut être que lui le savait-il ? Elle voulait lui poser la question, mais elle ne fit rien. En fait, elle se rendit compte qu’elle n’en avait pas grand-chose à faire. Elle regarda l’autre major d’homme, qui souriait. Elle le savait heureux de cette situation. Cela le déchargeait d’un travail.

- Harry ! s’exclama-t-elle soudainement et l’homme tourna la tête vers Lucy. Je veux que tu lui montres la maison et l’inities à son travail pour qu’il sache quoi faire.

Lucy semblait soupirer à chaque mot. Comme si elle regrettait ses paroles. Comme si elle était lasse de cette situation.

- Le nouveau ! Vous conduisez ? C’est quoi votre prénom ?

Lorsqu’il lui répondit poliment et sur le champ, elle n’en revint pas. Bien. Mais était-ce pour se donner une image ? Pour se garantir la confiance de Lucy ? Peut être. Alors elle préférait s’en méfier. C’était d’un côté pour cette raison pour laquelle elle ne parlait pas avec une voix très aimable. Aishiteru ? Est-ce que cela ne voulait pas dire « je t’aime » en japonais, par hasard ? Elle rit intérieurement, encore une fois. Peu lui importait au final. Alors elle dit qu’elle montait dans sa chambre pour réfléchir et qu’elle serait de retour dans une petite demi-heure. A ce moment là, elle parlerait avec les deux hommes pour discuter des tâches que chacun auraient à faire dès lors.

Quand Lucy ferma sa porte, elle soupira. Pourquoi ? Ce jeune homme, elle le sentait bien, avait été engagé dans un but précis. Elle connaissait assez son père pour savoir qu’il ne l’avait pas pris au hasard. Il désirait quelque chose. Puis, elle tourna la tête vers le poster de son groupe où elle était en premier plan dans ses vêtements bleus de scène, avec un autographe. Sa signature. Elle signait toujours les posters, même ceux qu’elle possédait dans sa chambre. Elle le fixa pendant plusieurs instants. Elle eut alors le temps de penser à Lily et leur relation. Alors elle crut comprendre. L’explication était pourtant très simple. Lucy sourit immédiatement. Elle semblait comme illuminée. Elle savait les tâches qu’elle donnerait à ce nouveau major d’homme. D’ailleurs, elle se comporterait avec lui comme elle ne s’était jamais encore comportée. La situation s’annonçait drôle. Oui, drôle. Lucy prenait tout cela comme un jeu. Elle se plierait aux « exigences » de son père et lui fera croire qu’elle avait mordu l’hameçon. Pendant ce temps, elle s’amuserait et peu lui importait si cela n’amusait pas le major d’homme. Il était là pour travailler pas pour s’amuser. Elle rit. C’était une Lucy que peu de personnes connaissaient. Même pas Elio. Elle ne lui avait jamais révélé ce petit côté. De toute façon, elle se souvint alors du moment où elle lui avait donné un coup dans les parties génitales quand celui-ci lui avait déclaré sa flamme et souhaitait sortir avec elle. Plus tard, elle avait regretté, estimant que si elle avait accepté, il ne serait jamais parti. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Mais trêve de souvenir. Lucy concoctait un plan machiavélique qui la faisait énormément rire. Heureusement que personne dans la maison pouvait l’entendre.

Elle descendit comme prévu, une demi-heure plus tard. Les deux hommes se trouvaient dans la cuisine et discutaient. De cet endroit, elle n’entendait pas ce qu’il se disait. Mais la porte coulissante était ouverte. Lucy resta un instant sans bouger pour capter leurs paroles, mais en vain. Elle se décida enfin de les rejoindre. Ils tournèrent la tête en même temps. Elle souriait. Et elle ressentit une sensation étrange la traversait toute entière. En fait, elle la connaissait. Et elle l’aimait. Donc elle sut immédiatement que la suite serait parfaitement amusante. Mais cela, aucun des deux hommes ne le savaient. Ils ne pouvaient pas lire ses pensées. Et le nouveau ne connaissait pas Lucy ainsi que ses expressions. Il ne devait donc se douter de rien. Tant mieux. En plus, elle l’observa davantage et estima que c’était parfait. Qu’il était idéal. Elle s’empêcha de rire encore une fois. Elle demanda aux deux hommes de passer dans le salon quand elle vit une dame s’accroupir pour ouvrir la porte coulissante donnant sur le salon, attendre que les deux hommes soient sortis de la cuisine puis refermer celle de la cuisine et se relever pour partir à de nouvelles tâches. Lucy s’assit le canapé.
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MessageSujet: Re: L'arrivé du Majordome [Pv Lucy]   L'arrivé du Majordome [Pv Lucy] EmptyMar 3 Aoû 2010 - 19:20

Je me souviens, quelques minutes auparavent, avoir croisée une plaque dorée sur le mur devant le portail, tatouée 7 Quartier Hebi.Je contemplais donc avec admiration ma nouvelle demeure, avant d'entrer dans celle-ci. Ponctuel, je déteste être en retard. Voilà la raison qui fait que, je ne le suis pas. De plus, tout en sachant que mon futur emploi en dépendait, il vallait mieux être à l'heure. J'ai le droit à un chaleureux accueil de la part des gens de la maison. On se hâte de passer marche par marche le rez-de-chausser pour monter à l'étage par des escalier brodés de rouges à la rampe nacrée. Se presser à me présenter celle que je vais servir est-il vraiment utile? Certes, mon impatience est au rendez-vous j'en conviens, mais tout de même n'est-ce pas là un comportement quelque peu déplacé?

Je laisse la robe flotter avant de s'enfoncer dans la pénombre d'un couloir. Le dame s'occupe donc d'amener la personne susceptible de me faire obéir à la baguette.... 'Fin plus ou moins, je suis majordome, pas larbin. Je soupir, repensant à la jeunesse que j'abrite en moi. La plupart de mes...homonymes sont bien plus agés et expérimentés. Je ne suis qu'un bleu dans le domaine où certains d'entre eux excellent. Je déglutis, refermant mes poings. Je fronce momentannément les sourcils et ferme les paupières. Je souffle une fois, deux fois... Mes yeux retrouvent la vue. Je sais bien que je n'ai pas longtemps à attendre, néanmoins, les quelques minutes qui séparent la chambre de Mademoiselle White et le Hall d'entrée sont bien longue. Les secondes passent, coulent, les minutes défilent et s'écoules au son du "Tic-Tac" que prodigue l'horloge devant moi.

Je déplace mes iris sur celle-ci, l'analysant d'un air enjoué. Une vieille horloge de grand mère comme j'en ai vu maintes et maintes fois. Un passé à la fois proche et lointain qui ressurgit. Mon regard se loge à différent endroits, quittant l'antiquité pour se poser sur de multiples tableaux, des vases, divers mobiliers, la tapisserie, le personnel... D'ailleurs je dois avouer que je suis surpris du nombre de personnes présentent ici. Même dans l'une de mes anciennes activités de "garçon à tout faire", je n'avais vu pareille "foule". Mes yeux s'élevèrent, clignant sur le lustre et ses reflets. Un magnifique lustre cristallin que l'ont voient souvent dans les films. Emerveillé, je m'abandonne à sa contemplation durant un temps trés cours car une voix s'élèva en l'air pour me défaire de l'enchantement. Mes yeux se baissent et je découvre: Lucy White.

La maison des White comporte bien des joyaux. Qu'ils soient inanimés ou non. Là encore, j'aurais souhaité poser mon regard dans les yeux de ma nouvelle maîtresse, la détailler, accorder un jugement à chaque parcelle de ses tissus, de sa peau. Mais les paroles précipitées de la jeune fille ne me le permettent pas... Etrange pourtant, pour une capricieuse, je m'attendais à tomber sur une gamines. Je suis étonné de voir qu'en réalité il s'agit bel et bien d'une jeune femme. Je me laisse donc embarquer par l'homme en veston noir à queue de pie. Interrompu par une autre question, je me retourne, faisant face à mon interlocutrice. Déterminé, entre quatre yeux, je m'incline doucement et lui répond directement d'une voix calme:

"- Je me nomme Aishiteru Anata, pour vous servir Miss White. En effet, je suis apte à la conduite depuis quelques peties années."

Je n'obtiens que pour seule réponse aucune directive. Seulement un souhait de sa part qu'elle adressait plus à mon tuteur qu'à moi. Quoi de plus légitime aprés tout? Un dernier regard du coin de l'oeil pour la voir disparaitre. Je suis donc mon aîné à travers de nombreuses salles. Le salon tout d'abord, puis vint la salle à manger. De rapides explications, néanmoins trés précises. Je fais tout naturellement confiance à ma bonne mémoire pour enregistrer un maximum d'informations. Nous passons à la bibliothèque, c'est un véritable labyrinthe... Les bras m'en tombent! Leur réserve de connaissances, de récits, et d'écrits en tout genre me pétrifie. J'aimerais m'y plonger, passer ma vie si il le faut, mais au moins avoir le temps de d'apprendre quelques secrets soulevés par les livres qui se présentent sur ses multiples étagères.

Cette fois-ci, j'ai du mal à retenir toutes les informations, mais je pense que l'essentiel est imprimé. L'homme m'amméne ensuite aux cuisines. Je ris, et il remarque mon air amusé. Il me questionne à ce sujet. Je lui répond que mon dernier métier exercé en date, m'avait placé derière les fourneaux. Il souleva un sourcil interrogateur. De toute évidence, il semblait tout aussi surpris que la dame par mon physique qui peine à cacher mon jeune âge. Une discussion s'ensuit, le rôle d'un jeune marmiton m'est une fois de plus dévoilé. Je prend connaissance également des outils, mais par dessus-tout, des goûts de Mademoiselle White. Cette fois, c'est à mon tour de le questionner, sans doute un peu gêné. Il me dévoile ainsi bien des choses à son sujet. Parfait, avec ça, je vais pouvoir la cerner de façon subjective.

En réalité, ce n'est pas ce que je souhaite. Quitte à se forger une opinion sur une personne, il faut tout d'abord la comprendre avant de juger et apprendre à la connaitre. Je l'écoute déblattérer les différentes histoires de Lucy, quand, celle-ci fait son apparition. Quelques échanges rapides, et la voie vers le salon nous est ouverte. Je marche silencieusement, n'ayant que pour seule vu, le dos de ma maîtresse. Elle s'asseoit sur lae grand canapé placé au milieu de la piéce sans rien ajouter. Je me place donc devant elle, à trois mètres d'écart, les mains derrière le dos. Le silence est pesant, et ça me rend antipathique. Je décide de le rompre, m'adressant directement à la jeune femme:

"- Je m'excuse de brusquer le dialogue, mais je veux que vous sachiez que j'ai été engagé par votre père, un homme bon, et que je me mets à présent, à votre service sous son entière responsabilité. Je suis donc à présent, votre nouveau majordome. C'est moi qui dorénavant exécutera vos décisions... En espérant ne pas vous décevoir bien entendu."

Je m'incline à nouveau. Sans tenter de croiser son regard. La détermination qui me colle au corps n'est plus trés stable... Bon sang, me voilà angoissé maintenant. Il manquait plus que ça...
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MessageSujet: Re: L'arrivé du Majordome [Pv Lucy]   L'arrivé du Majordome [Pv Lucy] EmptyLun 23 Aoû 2010 - 17:04

Bien sûr, la tradition japonaise voulait que tout le monde fût poli. La politesse ne manquait pas dans ce pays. Non pas que Lucy fût surprise de la soudaine politesse du nouvel major d’homme. Elle aimait les personnes qui parlaient un langage correct. Certes, elle utilisait parfois des mots grossiers. Mais comme tout le monde, elle restait polie lorsqu’il le fallait. Et elle n’oubliait jamais de bien se comporter lorsque le temps venait de rester calme. La culture japonaise la surprenait tous les jours. Elle le savait. Elle ne l’avait pas oublié. Mais elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il parlât. Et qu’il lui dît de telles paroles. Elle reconnut vraiment la manière de parler japonaise. Toujours à expliquer tous les détails. Lucy savait bien sûr tout. Elle était au courant. Un instant, l’envie de le couper méchamment en lui disant qu’elle savait, la prit. Mais elle ne le fit car elle se rendit compte que cela n’était pas correct. Elle respecta alors le dialogue d’Aishiteru. Un nom bien long pour elle. Et qui voulait dire amour. Elle se rappela encore une fois cette signification. Quand il finit de parler, Lucy sourit. En espérant de ne pas la décevoir. Heureusement ! Elle aussi espérait qu’il ne la décevrait pas. Elle l’avait accepté en fin de compte. Ce n’était pas pour rien. Même si elle se méfierait beaucoup au début.

- Tout d’abord, j’apprécie votre politesse, dit-elle. Je suis au courant de tout. Mais n’utilisez pas, je vous prie le mot ‘exécuter’, j’ai l’impression de devenir un bourreau.

Lucy sourit. Elle avait certes parut méchante avec des paroles tranchantes. Mais ce n’était pas ce qu’elle était alors elle devait le montrer à Aishiteru. Rien que de penser à ce prénom si long, cela l’irritait. Puis, d’accord il fera tout ce qu’elle lui demandera, mais elle ne lui donnera pas des tâches difficiles à faire tout de même. La conduire à Keimoo, cuisiner, nettoyer un peu et des petites choses comme cela. Du moins, pour l’instant. Plus tard, s’il s’avère être un bon major d’homme, elle lui donnera peut être plus de responsabilités. Mais à cela, elle n’avait pas encore pensé parce que cela ne servait à rien.

- Tout d’abord, dès maintenant je vous appellerai Aishi. Habituez vous. Sinon, vous allez voir, je ne suis pas aussi méchante que je ne le parais.

Elle rit mais pas à gorge déployée. L’autre major d’homme l’observait sans bouger ni parler. Il ne parlait pas beaucoup en sa présence en réalité. Du moins, quand Lucy disait quelque chose et qu’il n’en avait pas reçu l’ordre. Il servait la famille depuis plusieurs années déjà. Lucy ne le connaissait que depuis son arrivée au Japon. En fait, il s’occupait de la maison et était sur les ordres de son père. James White estimait qu’il faisait un très bon travail. Donc il restait et continuait son service. Ill était très gentil et drôle. Ce que Lucy ignorait c’était qu’il connaissait sa vie par cœur. Son père, même s’il n’était presque jamais à la maison, aimait beaucoup sa fille et en parlait à tout le monde. Quand il se trouvait au Japon au lieu d’être à Nottingham, il racontait tout ce qu’elle faisait à son major d’homme. Et aux servantes. Alors elles aussi elles savaient. Sans que Lucy le sût, elle.

- Bon, excusez moi. Je vais désormais répartir les tâches. Mon père m’a permit de vous donner n’importe quelle tâche, même à vous.

Elle parlait déjà à l’autre major d’homme, qui en fait, s’appelait Kazuya. Lucy dit alors toutes les tâches dont Aishi s’occuperait dès lors : cuisiner, nettoyer un peu certaines pièces (cuisine, sa chambre de temps en temps, le salon et la salle à manger), servir les repas, préparer le petit déjeuner (repas le plus important de Lucy) et la conduire à Keimoo ainsi que la ramener quand elle l’appellera. Ce n’était pas les tâches de Kazuya, sauf que ce dernier avait prit l’habitude de nettoyer les pièces. Il laissait le gros du travail aux servantes. Ces dernières rangeaient et nettoyaient trois fois par semaines les pièces de fond en comble. Le major d’homme les nettoyait chaque jour un peu pour donner l’impression qu’elles n’étaient pas sales. Ce n’était pas une tâche longue et difficile.

Lucy termina la répartition des tâches. Quand les deux hommes hochèrent de la tête pour lui assurer qu’ils avaient prit note de tout ce qu’elle venait de leur dire, elle leur demanda s’ils avaient des questions. Pour l’instant non. Mais s’ils en avaient, qu’ils n’hésitaient surtout pas. Ils hochèrent encore une fois la tête. Lucy soupira alors et se leva en se frappant les cuisses. Elle aimait bien faire cela de temps en temps. Elle leur donna alors quartier libre. Pour l’instant, elle avait encore besoin de réfléchir sur son projet. Sur ce qu’elle souhaitait faire. Pour montrer à son père qu’elle était tombée dans le piège. Elle s’approcha de la baie vitrée de laquelle était visible le jardin. Elle l’observait et pensa soudainement à Elio. Elle ne l’avait pas encore revu après tant de temps passé à Keimoo. Elle l’avait aperçut de temps en temps mais à chaque fois elle était soit pressée et n’avait pas le temps, soit elle le voyait pressé. Elle n’avait donc pas encore pu l’aborder. Mais elle le surveillait un peu. Elle savait qu’il était dans deux groupes différents. Elle avait vu un garçon avec lui qui lui tournait autour. Serait-il homo ? Certainement pas, sinon il ne l’aurait pas aimée. Peut être bi. En tout cas, elle n’en avait rien à faire. Il faisait ce qu’il voulait. Elle espérait seulement qu’elle n’aurait pas de problème avec ce garçon. En fait, elle avait entendu des rumeurs comme quoi c’était en fait une fille. Ce qui la faisait encore une fois réfléchir encore plus. Pourvu qu’elle ne fît pas rater. Lucy devait ramener Elio en Grande Bretagne et ne jamais plus se séparer de lui. Elle avait compris ce qu’il représentait pour elle. Il était important. On ne se rend compte de la valeur d’une chose seulement lorsque l’on la perd. Mais ce n’était pas de l’amour. Du moins, elle le croyait.

Soudainement, elle sursauta. Elle avait senti un souffle chaud derrière elle. Elle se retourna et remarqua Aishi. Qu’est ce qu’il faisait là ? Ne désirait-il pas découvrir un peu plus la maison ? Non, probablement pas. Lucy comprit sur le champ. Elle sourit alors. Il souhaitait certainement faire connaissance avec la fille qu’il servirait désormais. C’était tout à fait normal. Il ne la connaissait pas. Et le seul moyen pour connaître une personne est de parler avec elle. Un dialogue s’annonçait. Pleins de questions ? Cela dépendra. Les questions n’étaient pas nécessaires si les bonnes paroles étaient dites. Elle l’observa davantage. Elle sourit intérieurement. Elle rit même. Et il valait mieux ne pas connaître certaines pensées qui lui passèrent par la tête à cet instant. Peu de personnes la connaissaient de ce côté-là. Elle se retourna tout de suite vers le jardin à nouveau. Ses pensées disparurent mais laissèrent quelques traces. Elle ne devait tout de même pas les révéler lorsqu’elle parlerait alors elle devrait se contrôler. Le garçon ne disait rien pour l’instant.

- Que voulez-vous savoir ? Je sens que vous cachez en vous une question. Ou peut être, autre chose ?

Elle venait de gaffer. Elle le savait déjà. Mais elle l’avait fait consciemment, en fait. Cependant, les sous-entendus n’étaient pas trop repérables dans ces paroles. Alors elle s’était donnée la permission de les dire.


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