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 At The Begining [Pv Kaede]

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MessageSujet: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyMer 21 Juil 2010 - 22:07

Tsss, voilà déjà deux jours que j'avais emménagé chez les White. Deux jours seulement... Les White... Me voilà donc devenu apprenti major d'homme. Heureusement pour moi, Monsieur White avait été trés compréhensif. De plus, sa fille sous un odieux caprice avait renvoyé l'ancien candidat prétendant au titre qui est maintenant le mien. La seule chose qui me dérange réellement c'est la façon dont elle va se servir de moi. Aprés tout, c'est une jeune demoiselle. Et les femmes de cet âge là... Mieux vaut ne pas s'attirer leur foudre ou même critiquer leur manière d'être et de faire. S'attirer leur foudre n'est pas une chose tout à fait reposant. D'ailleurs, me faire remarquer dés mon entrée serait une faute que je pourrais fort bien regretter...

'Fin bref, pour le moment, je suis encore en transition, et j'en profite pour faire connaissance avec, non pas une famille de bourges aux allures de snobinards dont les conversations platoniques se portent sur l'éducation, la politique et l'argent. J'ai déjà l'impression de tout connaitre et pourtant, je n'ai pas vraiment fréquenter longtemps ce type de personnes. Quoi qu'il en soit, je profite de mon repos pour me promener et découvrir le centre ville. Forcément, étant nouveau dans la région, venant tout juste de débarqué dans un lieu aussi grand, je me retrouve un peu pommé.

Tsss, c'est bien ma veine, j'aurais du prendre un plan ou analyser en détail les panneaux. Les centres commerciaux s'étalent, diverses boutiques, confiseries, pâtisseries, casino, des restaurants, des cinémas, des bars à foison, des boîtes de nuits... On trouve vraiment de tout ici au point de ne manquer de rien. C'est une bonne chose. Serein, un peu plus apaisé, mais pas totalement. Je ne connais personne, personne ne me connait. Si j'veux faire dans le social, j'ai intérêt à m'y mettre au plus tôt. Je marche paisiblement dans une ruelle, observant les alentours avec intérêt.

La prochaine, fois, je penserais à regarder devant moi... A peine ai-je eu le temps de baisser la tête que l'on me fonçe dessus.Surpris, j'ai pas trop le temps de l'éviter. Je me ramasse lamentablement au sol. Quoique, mine de rien, on m'accompagne dans ce magnifique rétamage. Le cul sur le pavé froid, je me masse les fesses et regarde devant moi. Ah, voilà que j'avais renversé une jeune femme. Bon, si j'devais commencer mon numéro de social, autant le faire maintenant. Je me relève délicatement et lui tends la main:

"- Désolé, j'ai pas vraiment fais gaffe où je mettais les pieds... Rien de cassé?"

Un sourir, et hop c'est dans la poche. Mais bon, j'espère seulement qu'elle n'a pas le caractère pourri d'une chieuse coincée du c*l.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyMer 28 Juil 2010 - 22:38

Je sortis de chez le coiffeur, et me pris aussitôt une bourrasque de fraicheur dans les cheveux, qui virevoltèrent gaiement autour de ma tête. Je ne pris même pas la peine de les discipliner, et me retournais pour faire un clin d'œil à la coiffeuse qui me regardait avec horreur à travers la vitre. Déprimée par le désastre que venait de subir son chef d'œuvre, je suppose. En même temps, cela faisait un moment que j'y étais. Mais je m'en moquais, moi, de comment étaient mes cheveux, du moment que la teinture verte ne se barrait pas au premier coup de vent.
Prise d'un soudain instinct, je levais le nez au ciel, à l'horizon, et découvris avec un frisson que des tumulus s'accumulaient non loin. De gros, très gros tumulus. Des noirs, très, très noirs tumulus.
Je serrais les dents, et tournais le dos à l'orage. Je sentais déjà que ça allait être un très gros orage en perspective. Avec un frisson d'horreur, je me hâtais à l'opposé de ma phobie, dans le quartier des taxis que j'avais repéré avant de m'aventurer en ville. J'aurais pu contacter Wolfgang, mais je lui avais donné sa journée, et je ne voulais pas revenir sur ma parole. De telle sorte que je trottinais maintenant avec des talons pour échapper à ma peur d'enfant. Je n'entendais pas encore le tonnerre, mais je pouvais sentir dans l'air les prémisses de la tempête. Je ne préférais pas m'attarder.
Toute occupée à avancer rapidement, je manquais de heurter un petit garçon insouciant, et l'évitais in extremis. Mais alors que je me tournais à demi pour le suivre du regard en secouant la tête, je rentrais dans une autre personne, qui ne semblait pas m'avoir vu. Je tentais bien de l'éviter en faisant un bond agile de côté, comme j'ai tendance à faire, mais je n'y parvins pas. En fait, mieux : je me tordis la cheville du même coup.
Pas vraiment pratique pour rester debout, du coup. Je me suis donc naturellement retrouvée sur le cul. Par pur réflexe, je suppose, j'ai d'abord regardé qui j'avais cogné, avant de me lever.
Ce fut une erreur, car je ne me relevais pas.
- Ka... Kazuki ?
Je dévisageais le jeune homme, ahuris, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à mon cousin. Mais je savais pertinemment que c'était impossible. Aux dernières nouvelles, il était toujours en France. Non ?
Et pourtant... ca ne pouvait être que lui. Ils étaient tellement semblables ! De la couleur de leurs lentilles de contact aux pieds, en passant par la corpulence, la taille, la forme du visage, du nez, des cheveux...
Tout, hormis l'expression, le visage.
Indécise, je regardais bêtement la main secourable qu'il me proposait, mais je finis par me redresser seule, avant de m'approcher doucement. Je savais que je devais afficher une expression ahuris, à mis chemin entre le froncement de sourcil et la bonne vielle hébétude. Je parcourais les deux pas qui nous séparaient encore et tendis la main vers sa joue, avec de la lui tapoter. Puis le front, puis l'épaule, et puis le nez. Je clignais des yeux, avant des les froncer en prenant une expression buté, proche de la moue curieuse d'une gamine devant une grenouille coassante. Je finis par soupirer en reculant, avant d'éclater de rire.
- Pardon, je t'ai pris pour mon cou... quelqu'un d'autre, expliquais-je vaguement avant de lui sourire. Mais effectivement, tu devrais regarder ou tu marches, tu vas finir par te prendre un poteau.
La seconde d'après, je le contournais pour passer mon chemin, le cœur battant la chamade. Pendant une longue minute, j'avais cru espérer que ce soit mon cher et tendre cousin... mais il ne faut pas rêver.
Me rappelant que l'orage approchait, je ne pris pas vraiment le temps de dire au revoir. J'aurais pu passer pour mal polie, mais c'est plus fort que moi : parler, ce n'est pas mon truc. S'il avait envie de parler, grand bien lui fasse ! Mais ce ne serait pas avec moi.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyJeu 29 Juil 2010 - 17:42

Ma chemise à moitié ouverte, mon fut en bas des fesses, ma main droite effleurait les chaînes argentées qui gardaient un oeil sur mon porte-feuille. Ma main gauche tendue vers la demoiselle que j'avais accidentellement bousculé, dans le but de la relever. L'air se rafraîchit, le vent devient plus insitant, et se glisse dans mes cheveux sans douceur, me fouettant le visage, et par la même occasion, dévoile une partie du haut de mon corps que ma chemise aurait dû cacher. Mes yeux plongé dans une analyse profonde du visage de la demoiselle aux lèvres fines fut interrompue par le mouvement de celles-ci. Ma main se rétracta légèrement, je pris un air surpris. Visiblement, le jeune fille se trompe sur ma personne. Une erreur de jugement, de discernement, d'attention. Une ressemblance, elle se laisse guidé par ses souvenirs.

Je ne suis pas Kazuki. Hébêtée, elle me dévisage d'une façon assez maladroite. Ce qui m'oblige à détourner le regard du sien. Je n'aime pas vraiment être observé comme une bête curieuse. D'autant plus par une fille, ça me rend un peu plus mal à l'aise. Je ne rougis pas, mais j'en ai l'impression. Quelque peu curieux, également gênant. Lorsque mon attention revient sur elle, ses jambes étaient au sol, et elle s'y tenait. Autant s'occuper de soit dans ses conditions... Je soupir, fermant momentannément les paupières et je sens sa main venir doucement contre ma joue. Surpris à mon tour, j'équarquille des yeux grand ouvert, je sens mes doigts se replier, mon bras se reculer légèrement. Alors que ses doigts à elle parcouraient l'ensemble de mon visage. Aucun mouvement en arrière, je me laisse faire, les yeux dans le vague.

Je ne prennais pas garde à l'expression grotesque de son visage, je me perdais simplement dans une vision sombre d'un ciel menaçant, grondant de sa hauteur l'annonce d'une pluie dilluvienne. Un flash, un soupir, une personne qui rit aux éclats. Une voix enjouée qui me descend sur la terre ferme. Mes pupilles violacées viennent alors se replacer sur sa bouche. Bonne déduction, elle m'avait pris pour une personne que je ne connaissais pas, mais à qui elle semblait être plutôt attachée. Quant au poteau que je pourrais renverser sur mon passage par faute d'inattention, je le trouve bien humain, et même, je dois le reconnaitre tout à fais charismatique. La main toujours à moitié tendue, je la laissais passer à coté de moi, le souffle apportant à mes narines sont doux parfum voluptueux.

Une mèche de cheveux glissa dans ma main. Je ne m'en saisis pas, mes paupières étaient d'ores et déjà repliées. Ainsi elle se retirait simplement? Je trouve cette façon de faire un peu prématurée et peu courtoise. A cheval sur les principes? Peut-être bien, j'en possède, qui me sont propres et je m'y tiens. Aprés, acceptes moi comme je suis ou non, ce n'est pas mon problème. Je me retourne, et entame une marche d'un pas aussi déterminé que mon regard. Vouloir la rattraper c'est faisable, mais quand je pense à rattraper une personne, ce n'est pas forcément par ce que ses jambes lâchent. Pourtant, c'est bien ce que je dois faire lorsque, la bouche entrouverte, je me précipite d'un bond pour rattraper la demoiselle. Sa cheville n'as pas dû supporter le choc, cassé ou tordue, c'est cela qui l'a fait chancelé.

La belle dans mes bras, nos visage plongés dans une proximité, nos iris accolé, séparé par une dizaine de centimètres. Ses traits sont tiré par la vive douleur qu'elle a éprouvé, mais finissent par revenir à leur état initial. Et son parfum qui me revient... Mon air niais dans se genre de situation m'énerve. Je déteste laisser parraitre mes émotions de cette manière. J'en reviens à ma détermination, et dirige ensuite mes pupilles vers le ciel assombri qui éclate au dessus de nos têtes. Décidément, si je ne me dépêche pas de quitter cet endroit en sa compagnie le risque de prendre une douche sera bien plus élevé que je ne le pensais au premiers abord. Sans la regarder, le visage sérieux où se déssine un sourire amusé je fais bouger mes lèvres à mon tour:

"- On dirait bien queta cheville n'a pas apprécié notre collision. Il serait plus sage de temettre une compresse ou d'aller voir un médecin. Je pourrais bien te le faire, mais je n'ai pas le matériel adéquat. Je m'en excuse. Je pense que ta sortie en solitaire s'arrête là par conséquent, je t'accompagne dans un lieu ou tu pourras être diagnostiquée. Mais si tu préfères aller dans un endroit en particulier dis le."

Evidemment, vu son caractère, je vois trés bien arriver le poing et le refus direct. 'Fin bon, vu son état, elle n'ira pas loin, et si elle n'abdique pas, je ne lui laisserais pas le choix. Dire que je me transforme en bon samaritain, ça me semble bizarre bien que je sois attitré comme majordome. Cela me semble différent, et je ne saurais l'expliquer. Pas de précipitation, je ne prends plus la peine de bouger, je mêle seulement mon souffle au sien, attendant patiemment mon châtiment.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptySam 31 Juil 2010 - 11:50

Je le dévisage avec curiosité. Il me fait sourire, avec son air gêné et indécis. Ça, pour sur, il n'est pas mon Kazuki. Mais ce n'est pas si grave, cela fait bien longtemps que je me suis résignée à ne plus le voir. Du moins plus aussi souvent.
Lui est aussi beau, mais d'une beauté différente. Il ne semble pas avoir la gentillesse, l'autorité et l'humour mêlés de mon cousin. D'ailleurs, celui-ci a même un mouvement de recul devant mes doigts agiles. Il cherche tout d'abords à s'y soustraire, et puis abandonne la partie. Je ne m'offusque pas de sa résistance de départ, et passe outre. Sa peau est douce sous mes caresses, mais comme je me contente de l'effleurer, je ne sens rien de plus qu'un vague touché.
Je remarque qu'il a de beaux yeux. Mais d'une couleur loin d'être naturelle. Je m'amuse de constater qu'il a les mêmes goûts que Kazuki, vu que lui aussi applique des lentilles mauves sur ses pupilles. Moi, j'en mets souvent, mais aujourd'hui, il n'y avait que mes curieux yeux bleus marines aux éclairs violacés. Enfin, seulement à la lumière. Je l'observe alors que lui m'ignore. Il semble perdu dans ses pensés, les yeux dans le vague. Mais son regard attire de nouveau mon attention sur les nuages. Je me ferme aussitôt en étouffant ma panique.
Je lui souris, puis passe enfin mon chemin. Simplement, je ne vais pas loin, à peine quelques pas et ma cheville ploie sous mon poids. Chose étonnant, au lieu de tomber sur le trottoir atrocement sale, je me retrouve dans les bras du beau brun. Surprise, j'écarquille les yeux et les lève vers lui, au-dessus de moi. J'ai mal à la cheville, mais n'étant pas une chochotte, je reprends vite contenance. J'ai appris très tôt à cacher mes émotions, et une petite foulure de rien du tout n'est rien.
Nous sommes proches, trop proche à mon goût. Ils sont tellement semblable que pendant une fraction de seconde, mon visage se rapproche davantage du sien encore pour déposer un baiser. Que je ne fais pas, car je me souviens au dernier moment que c'est un inconnu. Je rougis vaguement, en me retenant vaillamment de faire une bêtise.
"- On dirait bien que ta cheville n'a pas apprécié notre collision. Il serait plus sage de te mettre une compresse ou d'aller voir un médecin. Je pourrais bien te le faire, mais je n'ai pas le matériel adéquat. Je m'en excuse. Je pense que ta sortie en solitaire s'arrête là. Par conséquent, je t'accompagne dans un lieu ou tu pourras être diagnostiquée. Mais si tu préfères aller dans un endroit en particulier dis le."
Agacée, je lui lance un regard noir. Aller où ? Je dois retourner à l'académie. Prendre un taxi ? Nous sommes en fin d'après midi. Et je n'ai pas pris d'argent. Je voulais rentrer à pieds. Je ferme un instant les yeux en réfléchissant rapidement.
- Je ne sais pas... mon médecin familial n'est pas dans le coin, et je n'en connais pas d'autre. De toute façon, je n'ai pas d'argent pour prendre un taxi. Je voulais rentrer seule et à pieds.
Je grommèle vaguement, en tentant de le repousser doucement pour me redresser. J'étais en robe, le genre de robe pas vraiment discret ni très pratique. Je le regarde, hésite. Je ne sais pas quoi faire. Ni où aller.
- Une suggestion peut-être ?
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptySam 31 Juil 2010 - 21:08

Aurais-je un jour la chance de tomber sur une personne sans avoir à la secourir, à l'interpeller, a lui devoir quelque chose, à la rattraper ou que sais-je encore? A chaque fois, je me dois une action indéfinie. Tant pis, non pas qu'elle me déplaise, bien au contraire, simplement je me dis qu'une simple rencontre fortuite sans annicroches ne serait pas de refus. Néanmoins, je remarque, observant le visage de la jeune demoiselle, qu'elle semble tout aussi gênée que moi. Faux semblant qui se fait balayé d'un regard agacé provenant des pupilles pour s'accoler aux miennes. A nouveau, je détourne le regard pour éviter cette vision qui me rend mal à l'aise. Un soupir intérieur, les nuages passent... Ai-je fais quelque chose de mal? Je ne saurais dire, mais apparament mes gestes ne lui conviennent pas.

Je sens sa main exercer un pression à ma poitrine. Si j'ai bien compris le message, elle veut me dire indirectement:" Lâches moi tu m'étouffe!". Sans replacer mes yeux dans les siens, je la laisse s'échapper pour qu'elle puisse se redresser. Ce n'est pas trés prudent de sa part, d'autant plus qu'elle n'est pas capable d'alligner trois pas sans que sa cheville ne lui rappelle notre petite rencontre. Néanmoins, je la laisse faire. Aprés tout, c'est une grande fille et je n'ai pas mon mot à dire. On se connait de vue voilà tout. Juste quelque chose d'insensé et d'éphémères. Peut-être oui... Finalement, je me résigne à poser mes iris sur sa personne. Je la dévisage une seconde fois, et me replonge dans mon analyse, plongeant le long de sa robe, remontant à ses traits pour me laisser tomber le long de ses mèches...

Malheuresement, ce n'est pas en agissant de la sorte que j'enlèverais mon sentiment de gêne. Ses lèvres se touchent, se délient et sa voix viens me fredonner quelques notes à l'oreille. D'aprés ses propos, j'avais vraiment et clairement l'impression de la faire relativement chier. Elle avait prévu des choses? Oué, bah moi aussi j'en avais prévu. Et ce n'est pas pour cela que je suis froid envers elle. Si je la dérange, je n'y peux rien. La faute me reviens autant qu'à elle voilà tout. Bon, d'aprés ce que j'ai compris, la Miss n'a personne pour s'occuper d'elle et nul endroit où aller. Une suggestion? Oué, j'en ai pas qu'une d'ailleurs. Je pourrais tout d'abord la planter là avec son caractère associal, mais je sais bien que je le regretterais par la suite. Je réfléchis, croisant les bras, penchant la tête sur le coté pour éviter son regard.

Secondes, minutes qui s'écoulent, impatiemment, elle attend. Personne n'est disponible pour lui apporter une aide quelconque. Pas de moyens de transports autre que la marche. Pas de médecin traitant... Je renonce à la possibilité de l'ammener chez ma maîtresse car, venant tout juste d'entrer à son service, ce serait mal placé de ma part. Il ne reste que deux endroits. CHez elle ou chez moi, mais sachant que je déménage et que c'est un peu le foutoir...'Fin bref même avec ça, j'ai le matériel pour m'occuper d'elle alors c'est tout ce qui compte. Au bout de deux minutes je finis par soupirer, déplaçant un bras à ma hanche pour y poser la paume de ma main tout en laissant tomber mon autre bras le long de mon corps. Mes yeux viennent se replonger dans les siens et je lui répond d'un air mi-agacé, mi-embêté:

"- Personne ne peux s'occuper de toi, je ne connais pas grand monde, et ma maîtresse ne tolérerais surement pas de me savoir égaré pour rentrer en compagnie d'une jeune femme. Je ne vois que deux solutions. Ou bien tu me guides en direction de ta demeure, ou bien on passe par mon apart'. C'est à toi de voir, voilà mes suggestions..."

L'air déterminé, je lui fais face, écoutant le ciel gronder son déplaisir. Une goutte froide sur la joue, le tonerre vient à notre rencontre. Tsss, il vaudrait mieux qu'elle se dépêche en vitesse, sinon on va se retrouver complétement trempé. Cette fois-ci, c'est à mon tour d'exprimer de façon indirecte, mon impatience.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyMar 3 Aoû 2010 - 20:30

Si on m'avait dit, un jour, que je tomberais sur le sosie de mon cousin, que je m'étalerais devant lui pour qu'il me rattrape, j'aurais ri de la personne qui m'aurait parlé de sornettes pareils. Et même maintenant que j'y étais confronté, j'avais dû mal à ne pas me dire que je rêvais. Je me demande si je n'aurais pas préféré, d'ailleurs. S'il y a une chose que je n'aime pas, c'est être touchée par un inconnu. Le problème, c'est comme si c'est exactement ce qu'il est, je ne parviens pas à le considérer comme tel. Ce n'en était peut-être même pas un. C'est vrai, qui dit que nous ne nous connaissions pas dans une autre vie ? Qui sait, c'était peut-être un prince de Russie auquel j'étais...
Ok, stop le massacre Kae', tu divagues complet !
Je me remis sur mes pieds en repoussant délicatement le jeune homme, m'appuyant tout de même sur lui pour ne pas tomber. Dans d'autre circonstances, je ne l'aurais certainement pas fait, mais il m'avait proposé son aide, alors autant m'en servir, non ? Je pris donc appui sur son épaule, doucement, presque dans une vague caresse, en ne lui faisant supporter que le stricte nécessaire de moi poids. C'est à dire pas grand chose. Il parcourut rapidement ma tenue du regard, et je fis de même avec lui. J'avais englobé son corps, mais je n'avais pas remarqué qu'il était habillé d'une façon totalement différente de celle de mon cousin.
Dans le fond, c'est mieux comme ça, il me sera ainsi plus facile de les différencier, de faire la part des choses entre les deux jeunes hommes. D'ailleurs, maintenant que j'y pense... en détaillant mon interlocuteur je m'aperçois d'une chose.
Il semble plus jeune que Kazuki.
Simple constatation. Encore une fois, ce qu'il était ne me gênait nullement. Mieux, tout ce qui le faisait paraître plus inconnu encore à mes yeux lui donnait de l'attrait. Les choses trop simples à avoir ou à comprendre sont ennuyeuses, et on y perd le plaisir qui fait parfois défaut dans le quotidien. Je continue mon inspection, mais mon regard est attiré par un curieux petit flash, à la lisière de mon champ de vision. Je sursaute légèrement, mais n'entends rien.

Je laisse donc le jeune homme me détailler, et reporte mon attention sur l'amoncellement des nuages. Un vague frisson me parcoure, hérissant les poils de mes bras. Une de mes mains viens agripper mon épaule, en enfonçant les ongles dans la chair ferme. Mon attention se reporte vers celui qui a perturbé mon après-midi. Un coup du sort.
Il plante son regard dans le mien, comme pour me provoquer, me dissuader de le contredire. Ou peut-être juste pour me faire comprendre à quel point cela l'emmerde - pardon pour mon vocabulaire - de s'occuper d'une pauvre fille. Je hausse un sourcil de façon chic. Je l'écoute distraitement, trop occupée à regarder la danse de ses lèvres, se lier pour ensuite se séparer.
Je reviens pourtant à moi quand une goutte vint s'écraser sur ma pommette, me hérissant tel un chat. Je lève aussitôt moi minois vers le ciel grondant, et je n'hésite plus une seule seconde.
J'attrape le poignet du jeune homme, et l'entraine à ma suite en claudiquant sur ma jambe valide. Je me rappelle d'un jour où Kazuki avait rigoler en voyant ma démarche chaloupée disparaître totalement après m'être tordu la cheville. Je l'avais foudroyé du regard en lui aboyant ma façon de penser de sa moquerie. Il m'avait alors répondu, les yeux brillant de malice, qu'il avait vu un loup boiter de la même façon dans un documentaire d'animaux. J'en étais resté sans voix.
Il est vrai que chaque personne à une façon bien à elle, particulière, de se déplacer. Parfois avec grâce, parfois, au contraire, de façon grotesque. Je sais que moi-même j'ai la même façon de marcher que celle de ma mère, et que elle et moi nous déplaçons avec... délicatesse et légèreté, comme si nous marchions sur des œufs. Du moins, est-ce ce qu'un magasine a dit sur nous une fois. Kazuki avait bien ri. Maintenant que j'y pense, j'ai souvent été l'objet de délire pour lui. Tant mieux dans le fond.

Donc, je disais, avec toute la grâce d'un loup blessait à la patte - pour reprendre l'expression de Kazuki - je tirais le jeune homme par sa manche, à l'opposé de l'orage. Je me mis à courir, autant que ma condition me le permettais, en le trainant à demi derrière moi. Il semblait être retissant. Mais je n'avais pas le temps de discutailler le morceau avec lui.
- Écoutes, je suis désolée, mais j'habite beaucoup trop loin. Il nous faudrait un taxi, et encore. Donc... euh, à moins d'aller dans un hôtel, je suis totalement partante pour ton appartement.
Je ris doucement, d'un rire carrément nerveux, même à mes oreilles.
- Je n'aime pas vraiment la pluie.... mentis-je avec un sourire en coin, avant de trébucher de nouveau et de m'accrocher à lui davantage.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyJeu 5 Aoû 2010 - 12:16

Que d'aventure dirais-je... Une fois que l'oisillon quitte le nid, il doit s'attendre à de nombreuse péripétie. Mais c'est étrange... Beaucoup de gens auraient voulu avoir un nide aussi douillet que le mien. Une riche famille anglaise, ni soeur, ni frère, aucune obligation si ce n'est l'assiduité, et encore. La vie d'un enfant unique entouré d'un monde bourgeois n'est pas facile à supporter, loin de là. Surtout si l'on s'octroie le droit d'assister en spectateur à des disputes journalières, et de gérer les conflit que nos géniteurs créent pour nous. On se lasse, on s'abandonne, on pourrait donner sa place à n'importe qui. Mais ceci est comme toute chose. Si l'on ne l'a pas vécu, on ne peut le comprendre. Beaucoup de personnes prétendent comprendre mes ressentis à ce sujet... Pourquoi se donnent-ils la peine de mentir?

Je chasse le flot de pensée qui déambule dans ma tête pour me concentrer à nouveau sur la jeune demoiselle. Dire que je ne connais même pas son prénom. 'Fin, je ne connais rien d'elle, si ce n'est qu'une apparence physique ue je trouve charismatique et attirante. Une pression sur mon épaule aprés s'être relevée, et ma question lancée, j'attend patiemment la réponse. Les secondes filent, défilent, les minutes coulent et s'écoulent. Que fait-elle? Tsss va-t-elle s'arrêter de me reluquer comme ça? J'en suis gêné. Non pas parce que je suis timide, bien au contraire. Mais cela me prouve que ma personne suscite un certain intérêt chez elle, et n'en connaissant pas la nature, je préfère qu'elle s'en abstienne. Je songe au prénom qui s'était échappé de ses lèvres, vivement, comme si un espoir l'avais subitement traversé.

Malheuresement pour elle, je ne suis pas ce Kazuki dont elle parle, et ça me rend curieux. Etre comparé aux gens n'est pas une chose facile. Lui il fait mieux, tu es nul! Regarde, prends exemple... Je suis ce que je suis et ce que je veux être. S'excuser d'être soit même, est la pire des bêtises que j'accepterais venant d'une autre personne. Une douleur à mon épaule me fais redescendre sur terre. Les lèvres pincées je penche ma tête sur le coté, et comprend que sa main avait aggripé mon épaule de façon assez... poignante, si bien que ses ongles me lacéraient la peau malgré le tissu de ma chemise. Je soupir, sentant quelque chose d'humide se déposer sur ma main. Et m*rde! Je crois que cette fois je suis partis pour une bonne douche. Si seulement l'autre gourde c'était décidée avaaaannnnnnttttt!!!!!

Pas le temps de comprendre quoi que ce soit. Je me retrouve instantanément tiré par l'emmanchure, contraint à suivre la jeune demoiselle. Pas le temps de l'ouvirir qu'elle me tape son speech pour me répondre. Pas trop tôt! Et d'ailleurs, ça lui écorcherais la bouche de prévenir? Ah la délicatesse féminine, vous m'en direz tant. Je souffle, laissant passer ma colère passagére et reporte mon attention à ses propos. 'Kay, donc si j'avais bien saisit, on prennait donc le chemin de mon apart. Sauf que si elle se place devant moi, je doute qu'elle soit en mesure de nous mener à bon port. Mon emménagement n'a que deux mois, et je suis déjà en plein déménagement pour déplacer mes affaires à la demeure des Whites. Ma nomination en tant que majordome est assez récente, quelques jours tout au plus.

Je baisse un peu la tête et me retiens de rire. Tant de grâce avec une telle démarche, y'a de quoi amuser la personne la plus déprimée sur cette terre. Je ne dessine sur mon visage qu'un léger sourire, restant ouïs à ses paroles. Elle n'aimait pas la pluie? Pas difficile de le comprendre, vu qu'elle fuyait les gros nuages noirs comme la peste. C'est dommage, je dois avouer que la pluie me réconforte. J'aime énormément cette particularité. Cela me rend... serein, appaisé. Je sors un instant, me laisse mouiller, appréciant le contact de l'eau sur ma peau, le ruissellement des gouttes à l'intérieur de mes vêtements et les frissons que ça m'occasione. Je veux lui demander la raison pour laquelle elle semble détester la pluie, mais ses jambes défaillent une nouvelle fois. Je la soutiens pendant qu'elle s'accroche à moi de manière plus soutenue.

Je soupir, ris un peu, et replace l'une de ses mèches derrières ses oreilles. Je prend la parole d'un ton amusé, le sourire plus étiré, mes yeux se plongeant dans les siens:

"- Bon, bah si on continue comme ça, on est pas rendu."

Je me décale, la soutenant légèrement, puis la lâche une fois stabilisée. Je la quitte du regard, pour me mettre dos à elle, à moitié accroupie, les mains tendues dans le dos:

"- Allez monte, on ira plus vite ainsi. Et si tu veux pas prendre une douche, je te le conseille. Aprés à toi d'aviser."

Elle m'amuse de plus en plus. Je me doute bien que ce n'est pas le style de fille à accepter pareille proposition, surtout venant d'un inconnu. Mais vu la situation, je ne saurais dire si le choix de continuer d'une autre façon lui serait favorable.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyJeu 5 Aoû 2010 - 15:17

C'est curieux comment on se dévisage de façon identique. J'ai l'impression que nous pensons même à la même chose. Il semble croire qu'il me dérange, et j'ai comme la certitude qu'il pense que c'est pareil pour moi. Dans le fond, c'est faux. Il est jeune, il est beau, il ressemble à se méprendre à mon cousin, et, pour ce que je peux en juger, il est gentil. Et puis, j'aime l'impression qu'il se sent gêné, pas à l'aise avec moi. Certes, je me comporte bizarrement avec lui, mais tout de même ! Je ne suis pas si intimidante... si ?
Son épaule est puissante, et je sens ses muscles sous mes doigts. Sa chemise lui va à ravir, et j'aime beaucoup le style qu'elle lui donne. Et ses mimiques aussi. Il me fait penser à moi par bien des aspects. Bon, d'accords, lui ne porte pas un corset et n'est pas habillé en violet dans une robe-tunique à la fois simple et sophistiquée. Mais, mine de rien, il ne paie pas d'allure. Il est peut-être vêtu de façon plus naturelle et détendue que moi, mais il a quelque chose qui le différencie, et de moi, et de Kazuki : Il est à la fois sur de lui et parfaitement à l'aise.
Je ne dis pas que je n'ai pas confiance en moi, et que je ne me sens pas bien, mais je suis sens arrêt tendue, comme si un regard invisible me forcer à faire attention à mes moindres faits et gestes. Quand je suis seule, tout va bien, mais quand je me retrouve entourer de personnes, je suis nerveuse et perturbée. Je me sens obligée de me tenir droite, de faire attention à mes manières... comme l'ont m'a appris à faire lorsque j'étais enfant. Il y a des choses qui restent gravées profondément dans la chair.
Je me secouais et revenais au présent. Inutile de le décortiquer davantage encore de mon regard perçant, il allait finir par me prendre pour une attardée. Ou pour une folle. Ou les deux. Ou alors je finirais pas le mettre mal à l'aise et il ne pourrait jamais me regarder dans les yeux sans avoir l'impression que je l'épie pour repérer le moindre de ses faux pas. Et ça finirait par l'agacer. De toute façon, pour l'heure, j'ai besoin de son aide, je m'en rends bien compte. J'aimerais autant traverser la rue à sa suite et rentrer dans le Koolby Hotel, un hôtel 3 étoiles, prendre une chambre et m'enfermer dans une salle de bains sans fenêtre, la tête sous l'eau, loin des tonnerres et des éclairs.
Mais visiblement, ce ne serait pas très intelligent. De toute façon, je doute qu'il accepte sagement et me paie une chambre. Je pourrais très bien lui promettre de le rembourser... d'ailleurs, je pourrais vraiment essayer. Au pire, il m'abandonne aux bons soin de l'hôtel, ce n'est pas comme si j'allais le forcer à partager une chambre avec moi. Je ne sais même pas s'il est majeur. Je suppose que oui, il n'a pas une tête de mineur, mais on ne sait jamais, de nos temps. Et puis, maintenant que je réfléchis, il ne peut pas deviner que je suis moi-même majeur. C'est vrai, je n'ai aucune carte qui le prouve, et je suis persuadée qu'à ses yeux, je ne dois pas avoir plus de 17ans. Et non 19.
D'ailleurs, l'hôtel non plus ne me croirait pas. Enfin les réceptionnistes quoi.
Bon, tout compte fait, chez lui, c'est tout de même une meilleure idée. Au moins, il me suit et ne me pose pas de question. Le hic, c'est que je n'ai pas la moindre idée d'où il habite ! Je me suis instinctivement dirigée vers les Taxis, mais qui sait ?! Il habite peut-être juste à côté, à l'opposé. Je me tourne vers lui et remarque aussitôt son petit sourire et ses yeux pétillants. Quelque chose l'amuse, mais je ne vois pas quoi. Il pleut doucement, mais de plus en plus dru. Je vois les nuages gris se rapprocher dangereusement. Et lui semble s'éclater comme un fous. Visiblement, il aime la pluie. Et pas qu'un peu. Je le sens presque frissonner de plaisir. Dans d'autres circonstances, moi aussi, j'aime la pluie, et sentir les gouttes d'eau glisser sur mon corps. Mais pas quand il y a un orage. Lui, il apprécie grandement, ça se sent, ça se voit. Il resterait bien planté là pour en profiter. Mais moi je ne peux pas. Je ne peux pas et j'ai besoin de lui.
Son sourire s'agrandit, et il me regarde d'un air entendu avant de se moquer gentiment.

"- Bon, bah si on continue comme ça, on est pas rendu."
Je baisse les yeux vers ma patte blessée, confuse et quelque peu honteuse. Puis je relève les yeux quand il me lâche délicatement et se retourne. Je ne comprends pas de suite ce qu'il fabrique. Il me tourne le dos et s'incline. Stupéfaite, je le regarde mettre ses mains dans sont dos. Il me jette un regard par-dessus son épaule et je le guète, ébahie, et pas sûr qu'il veuille que je fasse ce que je pense.
"- Allez monte, on ira plus vite ainsi. Et si tu veux pas prendre une douche, je te le conseille. Après à toi d'aviser."

En fin de compte, si. J'ai bien compris. Je reste bêtement là à le regarder. Ça me rappelle mon enfance, un jour où, comme aujourd'hui, je m'étais le pied. Ma mère avait levé les yeux aux ciels et m'avait dit de me débrouiller, avant de rentrer dans le manoir. J'étais rester sur place, les bras ballant, à me demander si je devais me trainer par terre pour rentrer ou sauter sur place comme à l'aquarelle. Vous savez, le jeu ou on saute soit sur un pied, soit sur deux pour atteindre le 'ciel' en lançant un caillou ?
Bref, je crois bien que j'étais restée un bon moment, dehors, seule. Et puis Kazuki était arrivé et m'avait regardée avec de grand yeux avant d'éclater de rire. Je devais avoir 5ans. Il m'avait tapoter la tête, avait pivoté et m'avait offert son dos. J'étais péniblement monter dessus. Là, il avait soufflé comme un bœuf en rigolant, avant de glousser un : Pouwah ! Ce que t'es lourde pour une gamine !
J'avais reniflé, vexée, avant de lui répliquer : Et toi t'es pas bien costaud !
Il avait ris, encore. C'est fous ce que j'ai pu être drôle pour lui. Il avait alors quoi, 8 ans ?

Je grimpais vaillamment sur son dos après une vague hésitation. D'accords, ce n'était pas franchement un spectacle très respectable pour une jeune fille de bonne famille. En fait, c'était carrément comique. Surtout quand on voyait comment j'étais habillée. Pas franchement discret. Pour l'heure, je m'en contrefichais royalement. Non seulement il pleuvait de plus en plus fort, mais en plus je trouvais ça très intimidant d'être sur le dos d'un bel inconnu aussi serviable. Je nouais étroitement mes bras autour de sa gorge, avant de me rappeler de ne pas trop le serrer. Il ne manquait plus que je l'étrangle ! J'en étais bien capable, remarque.
Je finis par me détendre, avant de m'accrocher plutôt à ses épaules. Non seulement j'allais lui faire mal autour du cou, mais en plus c'était d'un ridicule... ! Et puéril, par dessus le marché. Déjà que ma dignité en prenait un coup - non que j'en ai une d'ailleurs, je me fous souvent de pas mal de chose, et qu'on me voit ainsi en faisait partie. Pourtant, cela me gênait qu'il me porte. J'avais l'impression de faire un saut dans le passé. C'est perturbant.
- Je ne suis pas trop lourde... ? hésitais-je après un instant.

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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyVen 6 Aoû 2010 - 13:15

Me voilà devenu bien serviable. Etait-ce devenu l'une de mes qualités, de simple moeurs ou juste parce que le feeling m'enchantait d'agir ainsi? J'en sais rien, je reste évasif, et je m'en contrefous. Chacun de nous deux à sa part de responsabilité dans l'accident qui à causé les dommages à sa cheville. Par conséquent, j'en suis responsable, alors autant assumer. Si il y a bien une chose que je déteste, ce sont les personnes qui n'assumes pas leurs actes. Quand on ne sait pas, on ne fait pas. On s'abstient de créer des embrouilles si c'est pour fuir dans la seconde qui suis. Tous les hommes mentent et savent qu'ils mentent; la vérité, c'est leur poison. Voici une bien triste réalité. Le mensonge me dégoûte. Je ne prétends pas n'avoir jamais mentis. Mais depuis des années, je fais tout pour ne pas céder et prononcer la vérité.

Un coup d'oeil en arrière, j'invite la jeune demoiselle à venir siéger sur mes épaules. Je la sens hésitante, gênée... Quoi de plus normal aprés tout? J'en conviens, pour une fille, la situation doit se trouver être embarassante. En ce qui me concerne, ça ma fait beaucoup rire. Je dissimule les sons à travers un sourire amusé. Elle s'approche tant bien que mal pour se placer. Je me relève doucement, saisissant ses jambes pour la maintenir. Vu ses vêtements, une robe, il fallait que je prenne garde à bien caller le tissu sous mes doigts. Je doute que la Miss soit contente que sa petite culotte prenne l'air frais et la pluie par la même occasion. Je me relève doucement, la laissant placer ses mains par dessus mes épaules. Sauf que je ne pensais pas que la définition de mes épaules était différente.

Ouargh! Hey! C'est ma gorge que tu sers!!! Me voilà devenu aphone pour un moment... Tsss, elle est vraiment pas douée. Néanmoins, je sens ses bras se retirer au bout de quelques secondes pour libérer mon cou. Je souffle, raméne une main vers celui-ci pour me le masser tout en faisant attention de la soutenir. Une fois que ses paumes ont pris appuis sur mes épaules je replace ma mon bras sous sa cuisse, frottant le tissu de ma main. Fiou, c'est beaucoup mieux comme ça. Je me sens un peu plus léger qu'au début. Bien évidemment, son physique et son poid s'accordent. Elle n'est pas aussi lourde que je ne le pensais. Une fois que je me sois totalement relevé sa voix se mis en marche pour me questionner sur ce que je détaillais dans ma tête. Elle lit dans mes pensées ou quoi? Carrément flippant parfois...

Je souris, penchant légèrement la tête vers la sienne. mon oeil gauche se pose sur une partie de son visage. Le rouge de ses pomettes est-il dû au temps ou bien à un sentiment de gêne? Bah, c'est surement au temps... Quoique... 'Fin bref, ça ne m'avancerais pas à grand chose de le savoir je pense. Je répond à sa question d'un ton naturel et détaché, gardant mon sourire accroché à ma bouche:

"- Hahaha...Tu t'inquiètes de ça? Na, tu fais ton poids c'est tout, rien de plus. D'ailleurs, je pense que tu n'as pas à t'en plaindre, il te correspond bien."

Compliment? Peut-être. En réalité ça m'est venu d'un coup, et je n'ai pas cherché ni plus loin, ni à mentir. De mon point de vue, elle avait ce qu'il fallait où il fallait. Aprés, on peut cacher beaucoup de chose sous un vêtement, sous un masque, sous une couche de maquillage... A quoi bon? Une fille est naturellement plus jolie sans toutes ses broutilles. Mais si ça peut les aider à se sentir mieux dans leur basket, pourquoi pas. Je trouve ça simplement dommage. La force de caractère et la détermination peuvent nous ammener à faire bien des choses... Et la mienne m'ammène à parcourir les rues en compagnie d'une jeune demoiselle que j'ai recueillis sur mon dos. Je marche, paisiblement, sans me précipiter. Le ciel tonne, le tonerre gronde, une odeur de pluie qui imprègne le macadam se fait alors sentir.

Des goutelettes frôlent mes joues, mes mains. Puis elles grandissent, venant s'abattre avec plus de vivacité sur mon coprs. Le col ouvert et la chemise blanche assortie n'était vraiment pas de paire avec la météo. Pourtant, je ne m'en inquiète pas du tout. C'est plus pour la demoiselle que je m'en fais. Elle semble détester la pluie, d'aprés ses paroles, et moi je la laisse se faire arroser. Décidément, c'est pas mon jour. Les ombrelles, les parapluies sortent de leur fourreaux. Ils brillent, se donnent en spectacle, dansent parmis leurs semblables... Une valse qui se manifeste en un rien de temps. L'eau s'écoule sur mon visage, descend au creux de mon cou, suintent sous ma chemise, me faisant frissonner. Je jette un regard par dessus mon épaule, l'air inquiet et m'adresse à la jeune fille:

"- Désolé pour la pluie, j'avais pas prévu. Mais ne t'en fais pas, nous sommes bientôt arrivés. Encore trois minutes tout au plus. Essaye de te positionner de façon à éviter les gouttes."

Bah oui forcément! Il fallait en plus que la pluie tombe inclinée vers moi. Je replace ma tête droite, contemplant la foules au passage. Je souris tout d'abord, puis fini par me lâcher complétement en rigolant. Je suis pas discret c'est sur, mais les yeux ronds, les regards inquisiteurs que nous lancent les gens me plonge dans un fou-rire pas possible. J'ai peut-être l'ai idiot, soumis ou tout ce que vous voulez. Personnellement, qu'ils pensent ce qu'ils veulent, moi je m'amuse. J'aime ce style de situation. Celle où une masse d'hommes et de femmes vous reluquent, vous dévore de leurs pupilles, écarte les paupières d'un air stupéfait en se demandant le pourquoi du comment on en est arrivé là. J'attire l'attention? J'adore, tout simplement. Je suis plutôt modeste d'ordinaire, mais ça... je l'avoue, ça me donne une sensation de bien être.

Maintenant que j'y pense, la demoiselle doit me prendre pour un cinglé. Qu'à c'la ne tienne, chuis complétement dingue des fois et je l'assume, tout comme mon être. La mort nous sourit à tous, tout ce que je peux faire, c'est sourire à la mort. Je ne suis pas pressé, j'ai ma vie, et je l'apprécie grandement. Je ne la regrette pas. Et lpour e moment présent, je me sens relativement bien, apaisé... Est-ce la chaleur que me procure la poitrine accollée à mon dos, aux cuisses qui se serrent à mon bassin? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que la porte de mon appartement se laisse entrevoir. Les cheveux dégoulinant, je me dirige vers celle-ci d'un pas un peu plus précipité. C'est bien dommage cette balade... restera dans mes souvenirs.
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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptyVen 6 Aoû 2010 - 14:34


    En fait, plus le temps passe, plus je constate qu'il s'amuse comme un petit fou. Je ne vois pas bien pourquoi. On se prend une douche froide, on est habillés, tout le monde nous regarde, et mon plus grand cauchemar éclate au-dessus de nos têtes. J'ai envie de le frapper, lui enlever ce petit sourire coquin et se coup d'œil vers mon minois traumatisé. Bien que, étant une pro du camouflage, il ne doit pas bien saisir ma réelle expression.
    Sa main frôle ma cuisse pour me réajuster. Je me crispe très légèrement, simple réflexe physique que je ne contrôle pas. La chaleur me gagne les joues, et mes épaules se contractent à l'instant même où l'orage tonne. Je ferme les yeux, serre les dents et enfonce mes doigts dans sa chair. Je ne peux pas m'en empêcher, quand on a peur, on a peur. Il m'a rassuré sur mon poids, mais maintenant, je ne m'en préoccupe pas le moins du monde. Je veux sortir de ce guêpier, me barrer, m'enfermer dans une pièce isolée, me foutre dans un coin et ne plus bouger. Il pense me faire un compliment en me disant que je ne suis pas lourde. Ça ne fonctionne pas. Rien ne me ferait oublié dans quelle situation je me suis fourrée. D'ailleurs, je sais que je ne suis pas lourde. J'ai toujours était chétive, frêle à souhait. Je suis petite, avec un petit minois et un corps gracile. Mais j'ai une apparence faible et délicate, qui me retire bien trois ans à mon age. Dans le fond je m'en moque, parce que je sais que je ressemble à ma mère, et que même si ma mère a une apparence fragile de jeune fille, c'est une femme admirable qui possède une silhouette gracieuse. C'est comme une poupée en plus vivante. Je suis son portrait craché, en plus enfantin encore. Ça je le sais, et mes robes de l'ancien age n'arrange rien. Une fois, je m'étais vêtue de toute autre façon, dans un style très New Génération pour un magazine. Là, on m'avait qualifiée de 'beauté sauvage'. En fait, c'était juste pour éviter de dire que je faisais peur. Moi j'avais trouvé que ça m'allait bien. Ou que du moins ça correspondait à mon état d'esprit actuel. Je savais que j'avais changé, et que j'étais plus provocatrice qu'avant. J'ouvrais plus souvent ma bouche, aussi. On m'avait habillée dans un style très punk, rock.

    Mon esprit divague, il s'éloigne de l'instant présent pour me préserver. Je me sens sur le point d'avoir une crise, et coller ainsi au dos contracté du jeune homme, je n'ai pas franchement la place de prendre une grande inspiration pour me calme. Je suis d'ailleurs en train de me demander si je dois me répéter, et lui rappeler que je n'aime pas la pluie. C'est un mensonge, certes, mais un mensonge nécessaire. Je n'ai jamais dit à personne que j'avais une trouille bleue de l'orage. Je pense que Kazuki s'en doute, mais je ne le lui ai jamais avoué à voix haute. Et ce n'est pas aujourd'hui que je compte m'y mettre, et certainement pas à un inconnu. De plus, il me prendrait pour une vrai gamine. Je passerais de la 'jeune fille qui a visiblement 17 ans' à 'la jeune fille qui a en fait 12 ans'. Dans le fond, j'avoue m'en moquer, je ne le connais pas. N'est-ce pas ?
    Mais, alors que j'ouvre la bouche, il semble avoir un éclair de lucidité.
    "- Désolé pour la pluie, j'avais pas prévu. Mais ne t'en fais pas, nous sommes bientôt arrivés. Encore trois minutes tout au plus. Essaye de te positionner de façon à éviter les gouttes."
    Je tente un sourire crispé. J'ai envie de lui mordre l'oreille pour lui faire comprendre ma façon de penser.
    Bientôt arrivé, hein ?
    J'aime beaucoup son conseil, qui me donne envie de rire. Il est marrant lui, comment veut-il que j'évite la pluie ? En plus, je m'en contrefiche des gouttes d'eau ! Lui se prends tout dans la face, tant mieux, j'ai envie de dire. Peut-être que ça le fera accélérer le pas !
    Je m'en veux d'avoir de telles pensées, c'est vrai, ce n'est pas sa faute à lui, c'est déjà suffisamment aimable d'inviter une inconnue chez lui... mais je ne peux pas me retenir de lui en vouloir. J'ai besoin d'apaiser ma frustration. Je serre plus étroitement se corps puissant qui joue des muscles sous moi. Un éclair zèbre le ciel, un coup de tonnerre raisonne. Je me plaque contre lui en sursautant, étouffant un gémissement dans la chemise de son épaule. Il est trempé. Moi aussi, d'ailleurs. M'accrocher à la naissance de ses bras ne me suffit plus, alors je passe un bras autour de sa gorge, de façon à ce qu'elle se retrouve dans le creux de mon coude pour ne pas l'étouffer, et je resserre davantage mon étreinte. Maintenant, je me moque que notre position face si intime. Son haut lui colle à la peau, et mes épaules et bras nus glissent tout contre son corps. Nous sommes tout les deux glissant, mais il tient bon. Moi aussi, j'essaie, la tête fourrée entre mes bras et contre sa nuque. Avec de la chance, il doit penser que je tente d'éviter l'assaut de l'averse, comme il me l'a conseillé.
    L'orage éclate encore.
    Je tremble, je tente de me boucher les oreilles sans le lâche. Lui, il trottine, et il se met presque à courir. C'est un soulagement pour moi, mais je n'y prends aucun plaisir. Mon cerveau fait juste la constatation que s'il bouge ainsi, il ne sentira pas mon petit corps chaud pelotonner contre lui qui est parcouru sans cesse par des convulsions. Tout mon corps est tendu comme un arc. Cela fait des années que je ne me suis pas retrouvée sous un orage. J'ai toujours réussi à me cacher bien avant. Pourquoi maintenant ?

    Et puis, soudain, nous sommes à l'abri. Et nos corps humides, fumant de chaleur alors que la pluie froide nous molestait, se détendent enfin imperceptiblement. Le mien, en tout cas, éprouve une satisfaction réelle. J'ai mal partout, et je me rends compte que je me suis étroitement collé à lui. Ça aurait pu être gênant, mais je ne sais même pas où je suis, je suis trempée, épuisée, en état de choc, et j'entends encore, dehors, le tonnerre qui gronde, comme si j'étais toujours à sa merci. Il me faut une pièce fermée. Mais je ne parviens pas à descendre de son corps tout chaud. C'est comme un radiateur humain, et je ne veux plus le lâcher. J'hésite à sauter à terre, ou à attendre qu'il me dépose délicatement au sol. J'essaie de reprendre contenance, de prendre une grande inspiration tremblante, et je me redresse, pour faire bonne impression. Il va finir pas se poser des questions, si je ne fais pas attention.
    - On... on y est ? demandais-je d'une petite voix que j'aurais voulu plus ferme.

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MessageSujet: Re: At The Begining [Pv Kaede]   At The Begining [Pv Kaede] EmptySam 7 Aoû 2010 - 14:49

Je suis complétement trempé jusqu'aux os. Le tissu de ma chemise me colle à la peau, mon visage ruisselle, mes mains sont glacées, et mes jambes commencent à trembler. La pluie est appréciable, mais c'est comme tout: A consommer avec modération. Ce frisson qui parcourt mon corps a fini de m'appaiser. Une autre chose me sort de cet état d'esprit. Un sourire plus ou moins vrai, un éclair qui se dresse sur mon passage, à quelques kilomètres, illuminant l'avenue que je traverse. Le tonerre vient se manifester à son tour une nouvelle fois. Des mains me serrent, un soubresaut, et un petit cri... Je ressens une pression contre mon dos. Une étreinte plus souple, plus amicale. Celle d'une personne crispée par la peur et qui cherche le réconfort en se cachant derrière une muraille qui lui assure une protection.

Ses bras viennent se nouer à ma nuque, d'une manière plus intime, comme un câlin que l'on offre en guise de réconciliation. Son corps s'pproche du mien, je sens la chaleur de celui-ci m'envahir peu à peu. De quoi avons-nous l'air? D'imbéciles, d'un couple, d'amis? Chacun sa vision des choses, en réalité, nous ne sommes l'un pour l'autre que des inconnus. Ma main glisse, je me penche, et grogne en rattrapant sa jambe. Je le ramène avec force pour qu'elle se remette dans la bonne position. Mes doigts se posent sur sa cuisse, dénuée. Elle a froid, je le sens... Je souffle, je soupire, la ventilation qui s'exécute hors de mon corps devient plus intense. Je commence à m'essoufler, espérant qu'elle tiendra bon elle aussi. J'accélère le pas, puisant dans mes réserves afin de pouvoir me rendre en vitesse à mon domicile.

La pluie chantonne, s'écrasant sur le sol, l'orage l'accompagne d'une mélodie asourdissante, et les zébrures qui transpercent le ciel ajoute une pointe de lumière pour agrémenté la piste. Le porche se dressent devant moi. Je m'y abandonne, enfin à l'abri de l'eau qui tombe. Je respire, haletant, ma fatigue s'appaise peu à peu. La sérénité me fait reprendre mon calme. Néanmoins, je sens la demoiselle qui grelotte. Tsss quel idiot, je reste là à contempler la météo alors que nos corps gelés ne cherche qu'un peu de chaleur, se lovant l'un contre l'autre. La question qui s'échappe des lèvres de la jeune fille me raméne à la réalité. Je me sens faiblir, défaillir, faible... Bon sang, je déteste cette sensation! Je penche la tête par dessus mon épaule pour lui répondre. La voix légèrement tremblante, j'esquice d'un même temps un sourire:

"- Oué, on y est. c'est juste au deuxiéme étage. donc on va prendre l'ascenceur. Désolé de te demander cela, mais il va falloir que tu t'accroches encore un peu. On y est presque d'accord?"

Je n'escompte aucune réponse. Pour dire vrai, il vallait mieux gagner le plus de temps possible. Je déploie mon coude rapidement pour appuyer sur le bouton d'ouverture de la porte principale de l'immeuble. Toujours à soutenir la jeune fille, je me débrouille pour déplacer la porte à minima. Je calle mon pied dans un petit espace et donne un grand coup du coté pour ouvrir complétement le chemin vers le couloir. Je passe la porte avant que celle-ci ne se referme. Je replace ma main sur sa cuisse, et m'arrête un instant. Le chaleur de l'immeuble me fait du bien. Mes poumons s'exercent quelques secondes, profitant pleinement du lieu présent. Je reprend ma route vers l'ascenceur. Une pression supplémentaire du coude, et l'attente se glisse en compagnie du silence. Je m'impatiente, regarde le numéro des étages qui défilent dans le cadran...

Je me crispe, tout mon corps, s'en remet à mon inquiètude. Un "Ding" m'annonce que le monte charge est enfin arrivé à destination. Personne ne rentre, personne n'en sort. Vu notre position actuelle, cela vallait mieux pour nous. Et quand bien même des gens auraient souhaiter s'abonner à certains commentaire, je pense fortement, au vue de mon état actuel, que leur clapet ne serait pas resté trés longtemps ouvert. Je suis d'une nature peu commune, serviable, respectueux, mais ce n'est pas pour ça que je vais m'empêcher de remballer quelqu'un qui insisterait dans le seul but de m'énerver. D'ailleurs, je suis plutôt doué pour faire mal avec de simple mots. Je hais la violence plus que tout. Pour moi, ce n'est que l'argument des faibles. La parole fais bien plus mal quand on sait l'utiliser.

Un pas, puis un autre. La cage de métal se referment sur nous. L'espace clos se met à trembler. Il se soulève, direction le second pallier. Je tente de calmer mes tremblements, mon halétement, ma respiration forcée... J'aimerais m'adosser, me poser un instant, mais j'ai un passager sur le dos. Par conséquent, je remets cela à plus tard. Je ferme tout simplement les paupières, écoutant le bruits des goutelettes s'échapper de mes vêtements pour s'écraser au sol... C'est la concierge qui va être contente! 'Fin bon, vu les mesures, on ne peut m'en vouloir. Du mions j'espère plus que tout que mon interlocutrice ne m'en veut pas. En temps normal, ce que les gens pensent ne m'inquiète que trés peu... Mais ce qu'elle pourrait penser suscite tout mon intérêt. Un long soupir se mêle au bruit environant et ma voix s'élance dans une question:

"- J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour ce qu'il se passe. Une fois rentré, je t'offrirais un café ou un thé si tu veux, voir même deux si ça ne suffit pas. Tu sais, j'aime beaucoup la pluie, elle est appaisante, ça me fait du bien de sentir un peu de fraîcheur de temps en temps. Je ne sais pas pourquoi, ça me donne une impression de vitalité..."

Mes pupilles s'évadent sur la porte grisâtre, reflêtant le visage flou de la jolie demoiselle. Pourquoi je lui raconte ça moi? Peut-être pour apporter une atmosphére plus serein, la détendre un peu. Et me détendre quelque peu également. Aprés tout, parler, même si il ne s'agit pas toujours de choses sérieuses, ça fait toujours un certain bien, quelque part au fond de soit...
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