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 Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]

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Masamune Jûta
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Masamune Jûta


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MessageSujet: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyDim 18 Juil 2010 - 10:43

Jûta était là, assis , enfin plutôt en position d'attente. De tout jeunes élèves du club étaient venu le voir pour lui demander des conseils, et surtout de vérifier leur position car les examens de passage de ceinture arrivé. Le jeune homme avait un peu rechigné car beaucoup de chose le préoccupé depuis un moment. Mais vu l'insistance des 6 élèves il avait fini par céder. Il avait donc était se changer dans son vestiaire personnel. Il avait passé sa tenu noir avec le petit éclair argenté d'où venait son surnom. Bon il y avait des explications pour ce surnom, mais il avait maintenant envie d'oublier tout cela. Après le salut rituel il s'installa sur les tatamis, sous le portait du père fondateur de la voie qu'il suivait. Les élèves arrivèrent à leur tour et ils firent comme on leur avait enseigné. Jûta leur demanda alors de s'échauffer seuls, car cela faisait parti de leur formation. Il se perdit alors dans ses souvenirs

Flash back.


Jûta arriva alors dans ce grand centre de cardiologie. Il était paniqué, mais il avait du céder à ses frères. Mais ces derniers n'avaient pas pu venir avec lui. Le jeune homme dut se faire violence pour ne pas partir en courant. Mais il se devait de savoir ce qu'il se passait.



Fin flash back



" Nishi, si tu néglige une partie de l'échauffement tu risque d'avoir mal, même très mal, surtout que tes chevilles ne sont pas bien grosses, alors fait un effort pour bien t'échauffer s'il te plait ".


On aurait pu croire que le fait d'être plonger dans ses souvenirs le mettait hors du monde c'était bien faux, il avait l'œil partout. Il avait une mission, et malgré les douleurs de ces derniers jours lui causaient il se devait de correctement acquitter de cette dernière. La jeune fille qu'il avait interpellé suivit alors un peu mieux les autres. Jûta chassa les pensées qui lui revenait en tête et continua d'observer les jeunes qui s'échauffer devant lui. Au bout d'un moment il frappa dans ses mains et les jeunes se mirent en position s'attente devant lui.


"Bon je vais vous remontrer les enchainements possible qu'on pourra vous demander. Je vous le montre en entier, et ensuite on décortiquera les mouvements pour que tout soit parfait. Surtout maitrisez bien votre souffle et pensez bien a vos appuis. "


Le jeune homme se leva. Il y avait beaucoup de mesure, et aucun geste n'était superflus dans tout ce qu'il faisait. Les élèves le regardèrent attentivement pendant qu'il faisait l'enchainement a vitesse normal. Ensuite il décomposa l'enchainement mouvement par mouvement. Ensuite il se tournait vers ses élèves du jours pour voir s'il avait des question.

"Bon, aucun de vous ne semble avoir de question, maintenant ça va être à vous de passer. On va faire mouvements par mouvements. Je ne veux pas qu'on aille trop vite. "


Jûta attendit que chacun se mette en position. Il échangea les élèves de place les un par rapport aux autres, il voulait que les plus faibles soit dans le milieu pour les avoir juste devant lui. Les premiers mouvements furent bien exécuter. Le jeune homme était plutôt content de voir cela, mais ensuite cela se corsa.


"Yûlea, ton pied avant est trop avancé, tu va perdre l'équilibre. Nishi, attention a ton dos, je te l'ai dit la dernière fois déjà. Sano, tu regarde où ? c'est devant que ça se passe. Toyâ , tu va beaucoup trop vite, tu as trois mouvements d'avances, et ne deviens pas orgueilleux, ils sont mal fait. Sakura, arrête de regardez les garçons de la sorte, ce n'est pas comme ça que tu va progresser. Matsuo, bon c'est à peu prêt correcte mais ton bras droit n'est pas assez ferme. "

Jûta senti alors une vive douleur à la poitrine et grimaça intérieurement. Il ne voulait pas penser à tout cela. Il fit alors recommencer ses élèves du jours. Les jeunes semblaient un peu fatigué, car effectuer les même mouvements était épuisant quand l'esprit n'était pas prêt à cela. Jûta leur donna alors une bonne heure de pose. Lui voulait se détendre et oublier ses soucis. Quand les jeunes furent sortit, il se leva et commença l'un des enchainements les plus complexe de son niveau. Il ferma les yeux et se concentra. Il se rappelait ce qui lui disait son père. Il cherchait dans cet enchainement la paix intérieur qui lui manquait. S'il voulait arriver à quelques chose il se devait de se détendre, mais tout cela était vraiment trop compliqué pour lui. Il se sentait un peu seul.
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Ryosuke Saitô
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyMer 20 Oct 2010 - 10:10

Mission du jour : situer les différents locaux sportifs.

Alors aujourd’hui ça sera les dojos. Le temps n’était par très clément pour s’aventurer sur les terrains extérieurs. L’automne était déjà là au grand dam de Saito, assez frileux. Il se retrouvait dans un milieu totalement inconnu, mais qui lui plaisait déjà. Plus d’arme, plus de violence au quotidien à part quelques bagarres qu’il avait maîtrisées si facilement qu’il se demandait ce que cela cachait. Les bruits qui l’entouraient n’étaient que des rires, des éclats de voix, des sonneries toutes les heures, des pas précipités (Mesdemoiselles ! On ne court pas dans les couloirs !), des rumeurs…et il y en avait ! Saitô en entendait de toutes les couleurs. Il se demandait d’ailleurs s’il n’allait pas faire un recueil et le faire relier. De toute façon il n’en avait pas le temps pour le moment. Enfin, tout cela était bien beau, mais là, il avait envie de faire un break et d’aller faire une sorte de ronde de routine au niveau du gymnase. Petit plan en main, il assista de loin à quelques entrainements pour ensuite s’enfoncer dans des couloirs menant au dojo.

Le calme y était olympien. C’était particulièrement étonnant, mais il se souvenait avoir vu un groupe d’élèves sortir quelques minutes plus tôt. Ceci expliquant probablement cela. Alors, étant persuadé de ne déranger personne, il se mit à siffler. Swinging on The Star. Cette mélodie avait le don de le mettre de bonne humeur. C’est généralement avec cet air qu’il faisait remarquer son arrivée, comme quelques jours auparavant avec la petite Ôsen dans les sous sols.

Les dojos. Différents de ceux qu’il avait fréquentés dans son adolescence, l’ambiance était la même. L’odeur aussi… Boiseries, transpiration, tatami… Cessant de siffler, il ferma les yeux et remonta le temps l’espace de quelques instants, une vingtaine d’année en arrière. Plus en tant qu’art martial que sport de combat, il avait appris le Kendo et le Karaté, et pour englober le tout, le Kyudo. Ces trois activités avait fait de lui l’homme qu’il était aujourd’hui : sain de corps et d’esprit, humble et bon. Optimiste.
Chaussures en main, il se hasarda dans un long couloir jusqu’à apercevoir une porte partiellement ouverte. Juste à côté, une pancarte indiquant qu’il s’agissait là du dojo réservé au club de Karaté. Un petit sourire orna ses lèvres. Que de souvenirs… il avait atteint la ceinture noire, mais ne s’était contenté que du premier Dan. Il n’était pas nécessaire pour lui d’aller plus haut, ce n’était pas son but. Le rôle salvateur des arts martiaux s’était achevé lorsque Saitô avait pu voler de ses propres ailes, mais il garda les valeurs honorables qui lui avaient été enseignées par ce biais. Il s’entrainait de temps en temps, mais il était évident qu’il était rouillé.

Il entendait des bruits de vêtements froissés, des pas lourds sur un tatami, une respiration rapide. Quelqu’un s’entrainait. Il passa un œil à travers l’espace libéré de la porte et aperçut une ombre, puis un jeune homme vêtu de son karategi. N’ayant la possibilité de voir tous les mouvements par le simple interstice que lui offrait l’espace, il fit coulisser la porte lentement, sans bruit, craignant de perturber le karateka. Saitô fut émerveillé par les mouvements que le jeune homme enchainait. Il était doué. Un professeur ? Non, il semblait trop jeune… Probablement un étudiant.

Dehors, le temps devenait plus alerte. Le ciel commençait à noircir. On ne pouvait s’en rendre compte depuis l’intérieur. S’appuyant sur l’encadrement de la porte, ne cherchant pas à se cacher, Ryo continuait d’observer le jeune homme avec admiration jusqu’à ce qu’un coup de tonnerre frappa, comme si le ciel se déchirait avec fureur. Fallait s’en douter. Il faisait un peu trop bon ces trois derniers jours pour un mois d’octobre. Loin de s’en inquiéter, le surveillant ne bougea pas d’un millimètre.
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Masamune Jûta
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptySam 1 Jan 2011 - 17:12

Jûta continuait ses mouvements, tout en souplesse,. Il était vifs comme un chat, rapide comme un serpent. Les longues séance de pratique l'avait considérablement aidé à cela. Il enchaina alors plusieurs mouvements rapide. Il avait très chaud, ses cheveux lui collaient aux tempes et sur une partie de son visage. En fait il s'entrainait pour oublier, tout oublier. Il avait intensifié ses entrainements Il ne sentait pas la présence qui était entrée, chose rare, mais il était dans son monte. Les yeux fermés, comme presque ailleurs. Il entendit alors l'orage, ouvrit les yeux, revenant brusquement à la réalité.

*Flask back*

Jûta ferma les yeux, son monde s'écroulait, mais que pouvait il faire, il ne voulait pas comprendre, il ne pouvait pas accepter cela. Il se leva brusquement et quitta la clinique, des larmes coulaient le long de ses joues.

*Fin flash back*

Un douleur violente lui vrilla alors la poitrine le faisant durement chuter au sol. Il aperçut alors l'homme qui se tenait là. Mais il n'eut pas le loisir de chuter correctement, c'était bien stupide pour un karatéka de son niveau, on allait le prendre pour un idiot. Il ne voulait surtout pas qu'on le vois dans cet état, personne ne devait savoir ce qui lui arrivait. Il sentait la douleur plus vive qu'avant. Il se redressa cependant, à genoux, comme pour le salut. Il parvient a se retourner pour éviter de faire une grimace de douleur devant un inconnu. Il lui fallut alors quelques secondes pour reprendre son souffle. Il salua alors la figure de son maitre, puis celle de son père. Il se tourna vers l'inconnu, toujours à genoux.

*Tiens, ce n'est pas un élève et je ne rois pas l'avoir vu en tant que professeur. Bof après tout s'il est ici c'est qu'il a le droit. *


Le jeune homme s'inclina avant de se lever et de marcher vers le petit bureau qu'il avait à coté. Il y entra en laissant la porte ouverte. Il prit la bouteille d'eau puis un comprimé dans un flacon et l'avala à grande gorgée. Jûta savait qu'il ne devait pas boire autant, mais il en ressentait le besoin. Il ressorti et salua de nouveau le visiteur.


"Bonjour, je suis Jûta Masamune, capitaine du club de karaté. Si vous voulez bien m'excuser, j'ai encore une petite séance d'exercice à faire, après si vous avec des questions à me poser je vous répondrais. "


Bon ce n'étais pas très poli, mais le jeune homme avait besoin de se reprendre, et il n'y avait rien de mieux qu'un kata rapide et vifs pour tout bien reprendre ses marques, se détendre. Il pourrait ensuite montrer que sa chute ne devait être que le résultat d'une déconcentration passagère. Il se plaça de nouveau en position de respect se redressa. Il commença par respirer calmement, vider sa tête pour que seul ce qu'il voulait faire revienne à son esprit. Il commença alors ses mouvements fluides, il n'y avait rien en trop, tout mouvements superflus avaient été gommé pour ne laissé la place qu'à une sorte de danse. Il ne devait y avoir que de la beauté.


*Il n'y a que ce kata là qui soit une danse, pas besoin d'autres choses, juste de la danse, du plaisir, de la concentration, de la vivacité; il y a tout ici. *

Les mouvements s'accentuèrent pour exploser enfin. Le jeune homme était essoufflé mais content de lui. Il commençait a retrouvé une certaine sérénité. Ce qu'on lui avait dit n'était peut être pas vrai en fait. Il se retourna ensuite vers son spectateur improvisé et le salua de nouveau. Il n'affichait pas vraiment de sourire mais il n'était pas froid. De toute façon ses sourires ne se voyait vraiment que lorsqu'il étaient en phase avec ses mouvements et surtout qu'il savait qu'il n'y avait personne qui le regardait. Il se mit a genoux au centre du tatami et attendit de voir ce que ferait l'homme. Soudain alors qu'il le regardait Jûta senti une douleur si vive qu'elle lui coupa le souffle et le fit s"écrouler sur le coté.

*NON, ça ne va pas recommencer....*

Spoiler:
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Ryosuke Saitô
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyMar 11 Jan 2011 - 11:47

Les mouvements qu'enchaînait le jeune homme épatait Saitô. C'était un régal pour les yeux. Tant de précision et de maîtrise, cette personne était en osmose avec son art. Il accéléra les gestes, sans pour autant perdre de son habileté. Parfois, un léger manque de précision, mais cela était normal. Il se provoquait lui-même, cherchant la maîtrise de l'ennemi "en soi" telle était et est toujours l'une des philosophie des arts martiaux. Stupides étant ceux qui croient encore que le Karaté n'est qu'un simple sport de combat. Hélas, de nos jours, à travers le monde, la plupart des élèves ignorent délibérément le côté salvateur des arts martiaux. Le premier ennemi restera celui qui est enfoui à l'intérieur de chaque être. On pense le maîtriser, mais c'est une méprise. "Combattre au quotidien ses propres démons, avant de se confronter à ceux des autres". Ryo ne le savait que trop bien... Et au vu de l'insistance du jeune homme dans l'évolution de ses katas, Saitô était prêt à parier que le diable à l'intérieur du karateka n'en avait pas encore fini avec lui.

L'instant qui suivit le vrombissement de l'éclair fit lever chez l'ex-miliaire, un sourcil. L'étudiant atteignait ses propres limites ce qui quelque part, rassurait le surveillant. Rien n'est plus normal que de manquer une série d'enchaînements, surtout lorsqu'ils avaient été maitrisés aussi longtemps. Un petit sourire arqua les lèvres de l'homme. Il avait été remarqué. Il ne se dit pas "il était temps". Ceci témoignait de la haute concentration du karateka. Cependant, la chute qui se produit sur le même temps s'en retrouva mal effectuée. Ryosuke fronça les sourcils. Par rapport à ce qu'il s'était passé juste avant, il ne pouvait s'agir d'une simple déconcentration...à moins que Saitô n'ait tapé dans l'oeil du garçon au point de perdre toute maîtrise du geste. Ha ha. Etant persuadé que ce n'était pas ici le cas, il opta pour son intuition première. il regarderait un peu plus en détail la suite des évènements, des enchainements, enfin, le moindre mouvement que l'expert effectuerait.

Ce dernier se redressa rapidement en position de salut....qui n'en était pas vraiment une puisqu'il n'était pas tourné vers le bon côté de la salle. une façon de donner le change. Le vrai salut suivit ensuite, dos face à Saitô. Celui-ci regarda les portraits, quelques mètres plus loin, sur le mur qui faisait face à l'entrée du dojo. Le Karateka se dirigea vers une pièce adjacente. Saitô en fut surpris.

*Où est-ce qu'il va ? Ma présence dérange à ce point ?*

Mais non. Le jeune homme réapparut pour se diriger vers lui. Ryosuke n'avait pas bougé d'un millimètre. Il le salua.

- "Bonjour, je suis Jûta Masamune, capitaine du club de karaté. Si vous voulez bien m'excuser, j'ai encore une petite séance d'exercices à faire, après si vous avez des questions à me poser, je vous répondrai. "

Une voix douce. Surprenante, Ryo ne s'y attendait pas. Jûta Masamune. Il s'en souviendrait.
Il inclina la tête, marquant ainsi son acquiescement quant au désir de Jûta de terminer son entrainement. Il s'apprêtait à prendre la parole, mais il n'en eut pas le temps. Le capitaine était de nouveau reparti. Le surveillant retira ses chaussures qu'il laissa à l'entrée, côté extérieur. Il s'inclina debout puis, le pied gauche en premier, il entra dans le dôjô, mais ne restant qu'au bord, presque contre le mur. Il se mit en position assise traditionnelle, c'est à dire "le Seiza". Ainsi le respect du lieu, et ainsi reconnaissance envers ceux qui ont pratiqué dans ce dojo. Saitô avait beau ne pas avoir mis les pieds dans un dojo depuis pas mal de temps, ces petites choses ne s'oublient jamais. Les mains posées sur les cuisses, il regarda la suite des évènements.
L'enchainement de katas qui s'offrit à sa vue, étaient telle la tradition: extérieurement, l'ennemi ne doit pas s'attendre à un entrainement au combat, alors que c'est bel et bien le cas. Et la beauté qui se dégageait de ceux de Masa aurait pu duper le plus cruel de n'importe quel opposant. L'espace de quelques instants, Saitô se sentit hors du temps. Jûta monopolisait l'espace avec merveille. Il sembla apercevoir sur les traits du jeune homme une grâce béate et limpide. Derniers gestes, expansion tumultueuse bien que silencieuse. Une euphorie intérieure. Saitô n'en revenait pas. En aucun cas il ne regrettait sa curiosité du jour. Ses pas l'avaient une fois de plus conduit au bon endroit, au bon moment. Il remarcia ce vent insondable qui l'avait guidé ici. Puis le capitaine le salua. Saitô descendit de son nuage, et lui rendit son salut, s'inclinant assez bas, mais pas trop. Juste ce qu'il fallait par rapport à son niveau. Les deux hommes s'observèrent brièvement. Ryo n'osait pas briser ce moment empli de paix et d'harmonie.

Jusqu'à ce qu'il soit rompu. Jusqu'à la chute.

Ryo se redressa vivement sur ses pieds et se rua auprès du jeune karateka.

- Masamune-san, que se passe-t-il ?

Pas de réponse. Il se pencha vers lui, tendant l'oreille. Il se figea d'horreur.

- Merde, il a des difficultés à respirer !

Il le mit sur le dos, juste le temps de desserrer sa ceinture et de commencer les premier gestes pour la position latérale de sécurité. Sur le côté droit du jeune homme, il lui prit le bras le plus proche, le droit donc, le positionnant à 90° par rapport à son corps puis plia son coude de manière à ce que la paume de sa main soit tournée vers le haut. Ryo, se mit à genoux, saisissant cette fois le bras gauche de Masa, mettant la paume de la main gauche contre l'oreille droite du capitaine. Il maintint la position de la main avec la sienne, puis alla chercher de sa propre main droite la jambe gauche de Jûta, derrière le genou, puis la releva tout en s'assurant que le pied ne se détachait pas du sol.
Sa main gauche sur celle du karateka, et la main droite sous le genou, Saitô recula un peu, afin de pouvoir ensuite tourner le corps du garçon facilement. Ce qu'il fit aussitôt: le surveillant tira sur la jambe pliée, faisant rouler, en un seul temps et de façon fluide Jûta vers lui, alors que sa main maintenait la sienne et ainsi, permettant donc de respecter l'axe de la colonne vertébrale cervicale. Cependant, les épaules finement musclées du karateka ne suivirent pas complètement le mouvement, aussi, Ryo maintint le genou gauche de sa petite victime au sol avec le sien, et alla de sa main droite ainsi libérée, achever la rotation de la partie supérieure de son corps.
Il retira sa main gauche du dessous de la tête de capitaine, tout en faisant en sorte que le bras de ce dernier ne se dégageât pas pour éviter que sa tête ne bougeât, puis il remonta la jambe gauche qui reposait encore sur l'autre, de manière à ce que la hanche et le genou soient à angle droit et ainsi stabiliser le corps de Masa.
Il lui ouvrit la bouche afin que tout liquide ou autre puisse s'écouler à l'extérieur, prévenant ainsi tout risque d'étouffement.
Ceci s'étant effectué en quelques secondes bien évidemment.

Il se pencha vers lui, pas trop près pour ne pas trop envahir son espace vital. Voix calme et douce.

- Masamune-san, tout va bien, je vais appeler un médecin.

Il chercha dans ses poches, à la hâte, son cellulaire qu'il ne trouva pas dans un premier temps. Farfouillant la moindre poche, il réussit enfin à mettre la main dessus.

"Low Batt" clignotait sur son écran.
- Oh non, c'est pas le moment d'être à court de batterie !
Il regarda autour de lui. Dehors il pleuvait des cordes. Il aperçut la petite porte qu'avait empruntée le Karateka un peu plus tôt. Puis se pencha à nouveau vers lui.

- Vous avez un téléphone à côté ?

Mais n'obtenant aucune réponse, il se décida à se lever. Mais avant, il s'assura que sa respiration se se fût pas arrêtée. Heureusement ce n'était pas le cas. Mieux encore, elle se présentait un peu mieux. La position devait y être pour quelque chose. Il prit son pouls, regardant sa montre. Rythme rapide, un peu trop, mais pour l'instant guère alarmant. L'effort qu'il avait fourni précédemment devait être de trop... Il lui reprit, d'une voix calme au possible.

- Je reviens tout de suite. Surtout, essayez de respirer, détendez vous...

Il se redressa vivement et se hâta jusqu'au bureau. A l'intérieur, une ligne fixe. Il s'en saisit, remarquant au passage la plaquette de médicaments. Il la prit et regarda sa désignation. Ca serait peut-être utile de le préciser aux secours. Saitô était prêt à parier que c'était la raison pour laquelle le capitaine s'était éclipsé dans cette pièce quelques minutes auparavant.
Il composa le zéro.

- Bienvenue à l'Académie Keimoo, en quoi puis-je vous aider ?
- Passez-moi le Dr Terrada ou M. Fatalys, c'est une urgence !
- Bien sûr, de la part de qui ?

Pourquoi lorsqu'il s'agit d'une urgence doit-on obligatoirement se présenter ?

- Saitô, Ryosuke ! Faites vite, un étudiant fait un malaise !
- Oui oui, je vous mets en rela...schhhh schhh a..ec..crrr...ta..
- Quoi ?? Je ne comprends pas ce que vous dites ! La ligne est mauvaise à cause de l'orage !
- Où vous trouvez-vous Saitô-san ?
- Je suis aux...Tuuuuuuuut ! Tuuuuuuuut ! Et merde ! Ca a coupé !!!

Il raccrocha puis recomposa le zéro. Si ça échouait encore, il serait contraint d'aller chercher les secours lui-même, mais il ne souhaitait pas laisser la victime sans surveillance...


Dernière édition par Ryosuke Saitô le Sam 5 Fév 2011 - 22:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyMar 11 Jan 2011 - 20:33

L'Harmonie avait été de mise jusqu'à ce que le jeune homme chute. Il n'avait rien compris. Il n'y avait que cette violente douleur, ce choc, ce besoin de respirer. Il ne comprenait plus rien autour de lui. Juste ce feu intense de douleur et de chaleur qui le traversaient. Il aurait voulu répondre à l'homme mais le fait de parler lui faisait mal et lui coupait le souffle. Il ne réussit pas à se débattre quand il l'installât dans une position un peu plus confortable et sécurisée. Il n'entendit que la voix calme, douce et réconfortante

- Masamune-san, tout va bien, je vais appeler un médecin.

Il ne voyait rien pourtant il était sur que ses yeux étaient ouvert, mais il y avait comme un voile opaque devant lui. Il ne réussisait pas à lui répondre. C'était frustrant. Il ne voulait pas qu'on vienne, il ne voulait pas qu'on sache qu'il souffrait comme cela. C'était son secret, il se devait de le préserver le plus possible.


- Vous avez un téléphone à côté ?

*Non il n'y en a pas, il ne faut pas y aller, je n'ai besoin de personne. Je ne veux pas d'aide. Il n'y en a pas besoin, arrêtez* Il aurait voulu le crier mais impossible, sa voix ne sortait plus. C'était si dur pour lui.

- Je reviens tout de suite. Surtout, essayez de respirer, détendez vous...

Jûta n'arrivait pas à tendre le bras pour l'arrêter. Il voulait le stopper, lui qui d'ordinaire était vif, là il avait la soudaine impression d'être pire qu'un mollusque. Mais il l'écouta, il fallait qu'il se détende, surtout qu'il reste calme, il pourrait surement se relever après quelques secondes. Il devait se lever, il ne voulait pas qu'on vienne le voir.

Flash back

-Si vous ne prenez pas cela tout les jours ça sera l'opération
-Je ne veux pas vivre avec des médicaments, et votre opération hors de question
-Vous savez ce que vous risquez
-J'en ai assez entendu

Fin flash back.


Jûta était vraiment têtu, il n'avait pas voulu écouter, et il se rendait bien compte maintenant que c'était vital, mais que voulez vous, il était aussi têtu qu'un âne quand il s'y mettait. Il entendait vaguement un bourdonnement dans le petit bureau qu'il avait fait dans un ancien local de rangement. Aprés un petit moment, le voile se déchira lentement, il y voyait flou, même très flou, il tenta se se redresser très lentement, la tête lui tournait, mais il devait y arriver. La douleur était violente, mais il se devait d'y arriver. Il réussi a se mettre a genou, puis toujours très lentement il se redressa. Il avait l'impression affreuse d'être une personne complétement ivre vu la façon dont il se déplaçait. Il faillit chuter plusieurs fois, et du resserrer son pantalon pour éviter qu'il ne glisse. Il se tenait la poitrine d'une main, même s'il savait parfaitement que cela ne servait a rien.

« Arrétez s'il vous plait, je n'ai pas besoin d'aide, ça va aller, ce n'était qu'un léger malaise. Je suis debout maintenant »

Bon il avançait comme un boxeur qui avait été mis KO. Il posa la main sur le téléphone et coupa la ligne. Il parla une nouvelle fois d'une voix hachée, cela était vraiment dur pour lui.

« Je vous assure que tout va aller bien....je vais juste me reposer un peu, boire de l'eau et après ça sera parfait.....Je vais pouvoir reprendre l'entrainement dans quelques minutes. »


Jûta ne se rendait pas vraiment compte de son état d'épuisement. Il se senti encore tombé mais fut arrêter par quelque chose de chaud et qui bougeait. C'était l'homme. Le karatéka posa une main sur le bureau pour éviter de trop chuter et de le faire tomber


« Je vais retourner m'assoir, ça sera mieux. »



Au passage il vit la plaquette de médicaments et l'attrapa et la laisse tomber dans la poubelle, il ne voulait pas qu'on la trouve. De toute façon il refusait de l'utiliser, il n'en avait pas besoin, il savait que son corps et surtout son cœur aller tenir. Il se redressa complétement, enfin il tenta, la tête lui tournait et il avait si mal. Il s'écarta de quelques pas. Il ne voulait surtout pas qu'on le pense faible, il n'avait pas le droit de s'autoriser la moindre faiblesse. De sa démarche d'ivre il se dirigea vers les tatamis, s'il arrivait a reprendre l'entrainement, il pourrait résister a tout. Il avait peur de chuter une nouvelle fois. Son corps était lourd. Il ne voulait pas qu'on le vois comme cela



« Je vais bien, mes élèves vont revenir, vous pouvez assister a leur cours si vous le souhaitez »


Il savait que vu son état à n'importe quel moment il chuterait et ça en serait fini, mais il se devait de donner le change, ses élèves comptaient sur lui, il ne voulait surtout pas les décevoir, il aurait l'impression d'échouer encore une fois. Il se cogna une nouvelle fois dans la porte et grimaça.

*Il faut que je respire, je vais reprendre ma position, vu l'heure, ils vont arriver, et vu le temps, je suis persuadé qu'ils sont déjà entrain de se changer pour revenir dans la salle. *

Jûta se sentait vraiment faible, mais il se devait aux autres, c'était son rôle d'ainé.

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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyDim 6 Fév 2011 - 16:14

Il n'était pas en panique, mais commençait sérieusement à perdre patience. La tonalité du téléphone n'était pas habituelle. Ca démontrait que la ligne était fonctionnelle mais comme hors portée. Le téléphone était un de ces appareil un peu à l'ancienne, filaire. Le clavier sur la base relié au combiné par un câble entortillé. Les plus résistants et économiques, c'était bien ceux là, mais guère pratiques lorsqu'on devait remuer. S'il avait été "wireless" il aurait pu retenter ses appels tout en se tenant à côté du karateka. Tout en essayant une énième fois de passer l'appel, il observa la petite pièce dans laquelle il se trouvait. Ce n'était pas vraiment la superficie qu'on attend d'un bureau. Ca devait faire à peine quatres mètre carré, l'equivalent d'un simple local de fournitures dans un dojo de ce genre. Probablement une reconversion pour éviter tout cambriolage. Les kimono, mais également les shinai, ceintures, timer, casque etc pouvait être soumis à la tentation des racailles de l'établissement. Cependant la pièce avait été correctement aménagée pour les besoins du capitaine. Un coin de repos à l'abri des regards indiscrets peut être ? Le dos tourné à la porte, il ne remarqua pas qu'il n'était plus seul. Le tonnerre grondait de plus en plus fort à l'extérieur, même s'il ne pouvait pas voir l'ampleur de la grisaille qui transformait le jour en nuit, n'ayant pas de fenêtre dans cette mini salle.
Plus de tonalité.

« Je vous assure que tout va aller bien....je vais juste me reposer un peu, boire de l'eau et après ça sera parfait.....Je vais pouvoir reprendre l'entrainement dans quelques minutes. »

Il ne l'avait absolument pas entendu arriver. Son visage se figea de stupeur l'espace de quelques secondes. Le jeune homme avait délibérément "raccroché" en appuyant sur le bouton de la base du téléphone. Le moment de surprise fit place au soulagement, bien que léger. Au moins, le malaise était passé. Le capitaine avait su se lever et se déplacer. Néanmoins, au vu de la crise précédente, il devait pas être très fringant et l'effort qu'il avait fourni avait du l'épuiser. Quoi qu'il en soit, il fallait qu'il se repose. Saitô le vit perdr l'équilibre, et c'est tout naturellement qu'il glissa son bras dans son dos pour lui éviter de chuter. Reposant le combiné négligemment sur le bureau, le surveillant observa plus en détail son visage. Blafard, il avait les traits angéliques. Il se défit de son étreinte, prétendant pouvoir se rétablir rien qu'en asseyant. Foutaises.
La veste de son kimono bailla, révélant pleinement le tatouage magnifique sur son torse que Ryo s'étonnait ne pas avoir remarqué plutôt. L'urgence de la situation probablement. Le jeune homme s'éloigna, chancelant. Il était têtu. Ryo secoua négativement la tête. Il lui fallait des soins. il allait s'emparer de la plaquette de médicament qu'il avait aperçue plutôt mais elle s'était volatilisée. L'avait-il prise ? Jetant un oeil partout il en vint à cette conclusion...jusqu'à ce qu'il l'aperçût dans la corbeille. Le trentenaire s'en saisit puis le mit dans la poche de sa veste avant de rattrapée en quelques enjambées le sportif.

- Masamune, attendez !

Il se posta devant lui, l'attrapant par le poignet, délicatement.

- Vous n'y pensez pas ? Vous êtes mal en point et il fait un vent à décorner un taureau ! Vous allez vous asseoir, je m'occupe de vos élèves.

Il n'attendit pas que son vis-à-vis réplique quoi que ce soit. Il passa un bras derrière son dos puis sous ses genoux, le portant ainsi à la façon qu'on soulève une jeune mariée pour la faire pénétré dans le domicile familial après les noces. Ainsi il le ramena dans le bureau et le déposa délicatemant sur un siège. S'accroupissant à son niveau et étira les lèvres en un doux rictus.

- Je reviens dans quelques minutes. Ne vous avisez pas de vous carapater... Je saurai vous retrouver et vous amener de force à l'infirmerie, voire même à l'hôpital.

Si Masamune portait tant d'importance à ce que Saitô ne passe pas cet appel d'urgence, c'est qu'à coup sûr, il y avait réticence. Il ne fallait pas sortir de Todaï ou Waseda pour le deviner. Pourquoi, Ryo n'en savait fichtre rien, mais il avait bien envie de le découvrir. Il l'apprendrait bien assez tôt.

- Ne vous inquiétez pas pour vos élèves. Je m'appelle Saitô, Ryosuke. Je fais partie du personnel de l'académie.

Se redressant, il tourna les talons et sortit du bureau en prenant soin de fermer le bureau derrière lui.
Il remit ses chaussures, et peu après, se retrouva à l'extérieur. Il croisa rapidement le groupe d'élève qu'il avait aperçut peu avant. Le vent se déchaina. Leur ordonnant de rejoindre le bâtiment principal, il n'oublia pas de leur préciser que leur capitaine avait également été congédié de force. Rapidement, il rejoignit le bureau des CPE afin de récupérer son chargeur de téléphone. Sur le retour, il s'arreta à un distributeur de boissons chaudes. Ne connaissant pas les goût du capitaine, il laissa le sort décider. Deux canettes. Une de café, bien évidemment, et une de thé. Il fut contraint de prendre au jasmin puisqu'il y avait rupture de thé vert.
Quelques minutes plus tard, il pénétrait à nouveau le dôjô, trempé comme une soupe. Ôtant, chaussures, veste et pull, il se retrouvait en chemisette et jean, après avoir hésité à retirer ce dernier également. Il secoua la tête dont les cheveux mouillés s'éparpillaient de parts et d'autres de son visage. Le visage ruisselent, il entra avec un grand sourire dans le petit bureau.

- J'espère ne pas avoir été trop long, c'est une mini tempête qui s'abat sur nous actuellement... J'ai apporté des boissons chaudes, j'espère que vous aimez le thé au jasmin...

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Masamune Jûta
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyVen 11 Fév 2011 - 20:58

Jûta continuait de marcher avec un mal, il se sentait complétement idiot de ressembler a un ivrogne, lui qui ne buvait jamais rien. Il n'avais pas entendu l'homme et il fut plus que surprit quand il se plaça devant lui

- Masamune, attendez !

Quand il lui attrapa les poignets avec douceur, le karatéka fût tenter de se dégager, mais vu son état il chassa cette idée, il n'avait absolument pas la force pour le contrer. Il tourna la tête vers lui pour le regarder dans les yeux


- Vous n'y pensez pas ? Vous êtes mal en point et il fait un vent à décorner un taureau ! Vous allez vous asseoir, je m'occupe de vos élèves.


*Amusante cette expression, je ne sais pas trop d'où ça sort, mais c'est noter tiens, je pense la ressortir un de ses jours*

Un cri failli lui échapper quand il fût enlever de la sorte. Il ne s'y était vraiment pas attendu, mais bon il ne pouvait pas y faire grand chose, mais il se sentait parfaitement idiot. Il aurait l'air de quoi si quelqu'un débarqué et le voyait dans cette posture, on se moquerais de lui et sa dignité en prendrait un sacré coup. Quand l'homme le déposa sur sa chaise de bureau, enfin son fauteuil il le regarda en l'écoutant.

- Je reviens dans quelques minutes. Ne vous avisez pas de vous carapater... Je saurai vous retrouver et vous amener de force à l'infirmerie, voire même à l'hôpital.


Jûta grimaça, il n'avait pas la moindre envie d'aller à l'hôpital, il ferait tout pour éviter cela, quitte a s'enfuir rapidement si les secours venaient à être appeler, enfin il pouvait tout aussi verrouiller la petite porte et faire croire qu'il n'y avait personne, ça pouvait passer ça. Il redressa la tête.



- Ne vous inquiétez pas pour vos élèves. Je m'appelle Saitô, Ryosuke. Je fais partie du personnel de l'académie.


Un surveillant, c'était bien sa veine, il allait devoir encore se justifier, mais il était hors de question qu'il ne dise quoi que se soit par rapport à ce qu'il se passait, c'était son problème, enfin façon de parler, en n'y pensant plus cela ne pouvait que passer. Il regarda le surveillant qui partait. Le jeune homme souffla et laissa une grimace de douleur déformer ses traits angéliques. Il soupira et attrapa la bouteille d'eau qui était encore là. Il regarda dans la corbeille à papier

*Mince, la plaquette n'est plus là. Oh et puis je n'en ai pas besoin, je suis assez fort pour me passer de tout cela, en me détendant tout ira mieux, et je pourrais de nouveau m'entrainer, et tout ira pour le mieux, je sais que je peux le faire, je reste un peu assis et ça ira mieux. *

Soudain il entendit un grondement sourd. Il leva un regard paniqué vers l'extérieur de la pièce. Il vit alors un éclair au travers de l'une des petites fenêtre et se mis alors a trembler. Il se força a respirer calmement et profondément.

*Aller ce n'est qu'un petit éclair, il n'y a rien de méchant, tout va bien se passer. Je dois juste me détendre, dans quelques secondes tout cela sera passer*


Un nouvel éclair déchira le ciel, faisant sursauter le jeune homme. Il remonta les genoux sur le siège, ses bras encerclèrent ses genoux et sa tête se posa sur ses genoux. Il se sentait trembler beaucoup, mais il ne pouvait rien y faire. La douleur, la peur, l'envie de fuir mais l'impossibilité de le faire commencèrent à faire couler les larmes du jeune homme. Il se demandait bien pourquoi il n'était pas rester au fond de son lit. Pourquoi il fallait qu'il y est de l'orage, il ne pouvait plus s'entrainer, enfin s'il n'avait pas eut ce malaise il aurait surement pu faire pleins de choses sans se rendre compte que le temps avait changer de la sorte. Il voulait bouger mais la peur le tétanisé. Tout ses muscles étaient contractés. Jûta avait encore plus de difficultés pour respirer. Il faut dire que le stress n'aide pas vraiment quand il faut se détendre pour arriver à respirer normalement.


- J'espère ne pas avoir été trop long, c'est une mini tempête qui s'abat sur nous actuellement... J'ai apporté des boissons chaudes, j'espère que vous aimez le thé au jasmin...


Jûta n'arrivait pas à se rappeler qui lui parler, la voix lui arrivait comme dans un brouillard épais. Il se força a lever la tête, même si sa vue était brouillée par les larmes. Il se sentait particulièrement honteux de se trouver comme cela quand quelqu'un arrivait. Il fallait qu'il tente de faire bonne figure, mais ses bras refuser de bouger, tout comme ses jambes. Il prit de nouveau quelques secondes pour distinguer la personne en face de lui


*C'est le surveillant....oui je crois que c'est lui....Mais j'ai l'air de quoi moi ? Je suis vraiment ridicule, il va de nouveau se moquer de moi, il a déjà du le faire quand il m'a vu tomber, j'ai vraiment l'air de quoi moi a tomber dans les pommes après un simple petit entrainement*

Un nouvel éclair suivit du tonnerre déchira le ciel faisant trembler violemment le jeune homme, il n'arrivait plus a répondre, enfin il voulait surtout qu'on le laisse seul avec la honte qu'il sentait peser sur ses épaules. Un jeune homme de 20 ans qui avait peur de la foudre et des éclairs c'était vraiment plus que risible, il savait bien qu'il allait en prendre plein la figure. Il n'avait pas le droit de porter son surnom, vu qu'il avait une telle peur des éclairs. Les larmes se remirent a couler le long de ses joues. Il se sentait stupide et n'avait qu'une seule envie c'est de se cacher. Il tenta une nouvelle fois de bouger mais la peur continuait de le tétaniser

*Que vais-je faire, il faut que je me sauve. *

Un nouvel éclair le fit littéralement bondir, et oubliant la présence ce l'adulte il se réfugia accroupi contre une armoire tremblant de partout. Il n'avait pas connu de telle tempête depuis très longtemps. Il était littéralement terrorisé. Il ne savait plus où il était. Des larmes se mirent de nouveau a glisser lentement pendant que ses mains venaient se plaquer sur ses oreilles pour tenter de faire s'arrêter le bruit de la foudre. Il ne pouvait plus s'arrêter de trembler, et le stress faisait doubler la douleur de sa poitrine, mais il ne voulait pas s'en apercevoir, il voulait juste que les éclairs, le bruit et la lumière s'arrêtent, il voulait le silence. Vu comme cela il ressemblait vraiment a un enfant
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyLun 21 Mar 2011 - 11:22


- J'espère ne pas avoir été trop long, c'est une mini tempête qui s'abat sur nous actuellement... J'ai apporté des boissons chaudes, j'espère que vous aimez le thé au jasmin...

Les deux canettes chaudes en main, il avait pénétré la petite pièce. Il s'était aussitôt figé en voyant la posture du capitaine. Surpris, il se demandait ce qui avait pu le mettre dans un tel état de détresse. Quelques minutes auparavant, il était quasiment inconscient. A présent, il tremblait de tous ses membres, recroquevillé sur lui même, le visage ruisselant de larmes. Un coup de tonnerre retentit à nouveau. L'étudiant eut une réaction fulgurante en se redressant brusquement pour ensuite se blottir près d'une petite armoire, à l'opposé de la pièce, déjà pas très grande.

- Hey !

Saitô se rua sur lui en posa sans ménagement les boissons sur le bureau. Accroupi devant le jeune homme, il ne savait pas exactement quel geste faire. Il avait compris que Masamune était terrorisé, mais pas par lui. Il tourna la tête en direction de la porte encore ouverte lorsqu'un petit grondement se fit à nouveau entendre. Mais bien sûr !

- Masamune-san, je vais fermer la porte.

Il se redressa et alla, à pas lent, refermer la porte. Il n'était pas nécessaire de se dépêcher, celà ne ferait qu'accentuer l'impression de catastrophe. Surtout, il fallait faire preuve de patience, avoir le contrôle de la situation, se montrer rassurant. Une fois la porte fermée, l'orage se fit moins entendre. Pas de beaucoup, certes, mais de quelques décibels dérangeant. Passant à côté du bureau, il reprit les canettes puis se posta près de Jûta. Il ouvrit les cylindres, les reposant au sol, les laissant diffuser leur parfum de caféine et théïne (ce dernier accompagné de son arôme naturel de jasmin). Le but était de créer une ambiance confortable, comme à la maison. Ce n'était pas le but recherché par ces breuvages au début, mais il fallait détourner le sens de l'ouïe, pour accorder plus d'importance aux autres. L'odorat donc, dans un premier temps
Et puis, le toucher. Pour celui là, c'était délicat, surtout lorsqu'on se trouvait face à un capitaine de Karaté. Saitô allait quand même tenter. Agenouillé près du jeune homme, il tendit les bras vers ses épaules, qu'il attrapa délicatement, sans difficulté, et l'amena à lui. Sa main droite remonta jusqu'à sa nuque, puis glissa à l'arrière de son crâne, à travers ses cheveux, tandis que la gauche descendait le long de son dos jusqu'à entourer sa taille. Il l'amena à lui de façon plus proche, et colla le visage du karateka contre le creux situé entre son cou et son épaule. Le surveillant le sentit tremblant voire grelottant, mais ça n'avait rien à voir avec le froid. Au contraire, il sentait la chaleur étonnante de sa peau délicate. Il baissa la tête, approchant sa bouche de l'oreille du capitaine. Se contentant d'un murmure.

- Tout va bien, vous ne risquez rien, je suis avec vous.

Des paroles rassurantes, qui avait pour but de couvrir le bruit du tonnerre. Saitô avait l'impression de tenir un enfant entre ses bras. Il avait déjà ressenti cette impression lorsqu'il était à la JSDF. Lorsqu'un terrible tsunami avait ravagé les côtes du Pacifique, il avait dégagé de nombreuses victimes de décombres, inondations et autres sites sinistrés. Femmes, enfants...il en avait tenu des centaines de cette façon, à la différence qu'il les portaient.
Ce n'était qu'un simple orage. Un peu violent certes, mais sans risque. Mais dans la tête du jeune homme, c'était une catastrophe naturelle. Il était une des ces nombreuses personnes atteintes de cheimophobie. Saitô n'avait pas de phobie particulière, si ce n'est celle de l'échec. Il espérait vraiment que son aide porterait ses fruits. Il décida de garder le garçon contre lui, jusqu'à ce que ce dernier se calme, ou le rejette. Il continua de lui marmonner des paroles rassurantes, commençant, sans s'en rendre compte, à amorcer un mouvement de balancier.

Extérieurement, cette position pourrait sembler douteuse. Pourtant il n'y avait pas la moindre trace de lubricité dans l'esprit de Ryosuke en cet instant.
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyDim 5 Juin 2011 - 17:13

Tout va bien, vous ne risquez rien, je suis avec vous.

Jûta n'entendait pas vraiment ce qu'on lui disait. Son attention était concentré sur ce bruit si horrible, cette sensation de terreur était en lui. Puis lentement un douce odeur de jasmin lui arriva aux narines. Cette douceur, cette sensation d'un jardin sous le soleil lui fit comme un baume au cœur. Puis l'orage se dissipa lentement à ses oreilles, remplaçait par un autre bruit. Plus apaisant, un son régulier, doux, calme. Il sentait bien qu'il n'était plus contre un bois froid et dur, mais contre quelque chose de doux, chaud et agréable. Ses bras qui étaient contre son corps contracté se délièrent lentement, comme pour être sur que le bruit ne partirait. Il avait si peur qu'un mouvement brusque fasse revenir sa terreur. Il les laissa tomber presque inerte le long de son corps. Certes il tremblait encore mais il n'avait plus cette position de défense qu'il avait dans n'importe quel moment de sa journée. Sauf peu être le soir.

*C'est si bon, si doux; cette chaleur est agréable, comme si le soleil me réchauffait sur une plage d'été. *

Jûta ferma les yeux pour laisse l'odeur, la chaleur, et ce mouvement de vague ondulante le bercer. Il avait l'impression d'être au bord de la mer. Qu'il faisait beau et chaud. Il se sentait bercer , ses tremblements au début s et saccadés se firent moins nombreux puis commencèrent a disparaître. Il fallut encore quelques minutes avant de se sentir de nouveau maître de lui même et de comprendre ce qu'il se passait. Il ouvrit les yeux et vit le torse et la base du cou d'une personne. Il se dégagea lentement. Le rouge lui monta alors rapidement aux joues en voyant qui était là.

*Après avoir fait un malaise devant lui, il faut que je me couvre de ridicule devant un orage. C'est vraiment ridicule. Je n'ai pas vraiment le droit de porter mon surnom; si j'ai peur des éclair....*

Le jeune homme prit une grande inspiration et dit d'une voix particulièrement gênée.

« Je suis désolé de vous avoir embarrassé de la sorte, je ne pensais pas qu'il y aurait une telle tempête. J'aurais du prévoir de mettre de la musique....Je suis navré que vous ayez du assister à ce navrant spectacle. »

Il n'osait plus le regarder. Il sentait vraiment ridicule, il savait maintenant qu'il ne pourrait plus paraître si fort devant les autres. Cette personne, ce surveillant s'il se rappelait bien, allait crier partout qu'il avait peur de l'orage, qu'il était pire qu'un enfant.


*Pourquoi faut il que tout me tombe dessus aujourd'hui, la douleur, la peur et le reste. Ce n'est vraiment pas mon jour. Je vais passer pour un faible, que vais-je bien pouvoir lui dire pour qu'il ne raconte pas partout mes faiblesses. Enfin l'autre je peux la faire passer pour une sort d'hypoglycémie, mais pour les orages …..*

Jûta se sentait démuni. Il était a quelques centimètre de l'homme. La tête baissée, le rouge aux joues, il se demandait bien ce qu'il allait se passer maintenant. L'odeur du jasmin lui faisait du bien. Il entendait de nouveau le bruit de l'orage mais il tentait de se concentrer sur autre chose, comme les battements de son propre cœur, car c'était, il s'en rendait compte maintenant, les battements du cœur de son vis-à-vis qui l'avait apaisé. Et surtout il se demandait bien comment cela avait pu se faire.

*Je suis vraiment ridicule, je me pose des questions qui n'ont vraiment pas lieu d'être. Je dois détourner son attention, histoire de faire oublier cela, et surtout qu'il ne voit pas ses joues rouges comme des pivoines.


« Oh ….euh si nous buvions ce que vous avez apportez, sinon cela risque de refroidir »


*Surtout ne pas prendre le café, car là je vais avoir un soucis, même si j'adore ça. Je dois éviter d'en boire, enfin seulement aujourd'hui, comme ça il n'y aura pas d'emballement cardiaque *

Il attendait que l'homme prenne ce qu'il voulait. Étant le plus jeune, il devait attendre pour se servir, c'était une règle qu'on lui avait enseigner, ce qui était dans un sens mieux, car les personnes plus âgés que soi on la sagesse, on leur dois donc le respect et donc on les laisse faire les choses en premier
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyLun 4 Juil 2011 - 21:04

Des ruines, des cris, des lamentations. Autour de lui la souffrance et le désespoir étaient palpables. Ryosuke entendait les chiens, ressentait les remous autour de lui, autour d'eux. Dans ses bras, un jeune garçon de quinze ans environ, grelottant, dont la crise de panique s'amenuisait au fur et à mesure qu'il s'habituait au rythme du balancement créé par le Casque Bleu. Ce n'était qu'un petit séïsme dans une petite ville loin de la périphérie de Kobe, mais l'immeuble abandonné se trouvait en son épicentre. Le jeune homme avait tenté d'échapper à ses poursuivants en s'y réfugiant. Lorsque les trois voyous l'avait rejoint avec leur fidèle compagnon à quatre pattes, le sol avait commencé à trembler.
En réalité, le bâtiment délabré hébergeait deux familles pauvres, des vagabonds, en plus d'être un repère pour zokus. A quelques centaines de mètres de là, Saitô venait en aide aux victimes du glissement de terrain qu'avait provoqué le séisme, un peu plus en amont de la montagne dans cette région de la préfecture de Hyogo. Un doberman avait alors attiré son attention. Il ne l'avait d'abord pas vu, mais intrigué il l'avait recherché. Lorsqu'il l'avait vu, il s'était rapproché puis jeté à sa poursuite dès lors que l'animal s'était mis à courir, sans vraiment prendre la fuite. C'est ainsi que Ryo avait découvert le bâtiment à moitié effondré. Aucun bruit, d'ailleurs l'accés était limité. Le bâtiment devait être détruit dans les prochains jours, ainsi l'expliquait un panneau à moitié déformé. Un autre aboiement, et l'homme s'était approché. Près du chien, une chaussure. Elle n'était pas "vide". Il se vit encore attraper son talkie et demander du renfort tandis qu'il se ruait vers les débris. C'est ainsi qu'il découvrit le corps d'un homme, d'une vingtaine d'années environ. Son crâne était complètement défoncé par une dalle de béton. A ce spectacle, et malgré l'expérience, le militaire s'était éloigné vivement pour rendre son précédent repas. Par la suite, et avec les secours supplémentaires, les recherches s'étaient approfondies. Une heure plus tard, un gémissement provenant d'un passage étroit et profond. Puis un appel à l'aide. Les ruines pouvaient s'écrouler, à tout moment. Alors que ses congénères extirpaient d'autres corps, Saitô s'était, en dépit de l'interdiction de son supérieur, faufilé par la crevasse qui donnait accès à l'abîme d'où provenait la voix. Il fit une chute de quatre mètres environ, lui causant une douleur au genou droit. L'ignorant, il balaya de sa lampe-torche les sinuosités de cette caverne improvisée qui devait être le sous-sol de l'immeuble, au vu des débris de la chaudière encastrée dans la cloison que formaient les décombres. C'est à son fondement qu'il avait remarqué le forme recroquevillée. "Ce n'était qu'un enfant."

Quelques temps plus tard, il fut soulagé de constater que le garçon, par on ne sut quel miracle, n'avait récolté que quelques contusions, ainsi qu'une foulure du poignet gauche. La chaudière l'avait protégé de l'effondrement. Les spasmes du jeune homme témoignaient d'un état de panique intense. Le Casque Bleu avait procédé à la façon la plus primaire pour le calmer, qui allait également le réchauffer. Moins d'une heure plus tard, le jeune homme allait être évacué, tandis qu'autour du site, les habitants pleuraient les morts de cette catastrophe. Des deux familles, un père et son plus jeune fils et une orpheline avait survécu. Les trois voyous avait péri, Saitô avait découvert l'un d'eux à son arrivée sur les lieux.

Pendant un certain temps, Ryosuke avait gardé une correspondance avec Shinichi, le jeune homme qu'il avait secouru. Ce dernier avait gardé le jeune doberman qui avait perdu ses maitres dans la débâcle. Il l'avait appelé Angel (Ryosuke insistant pour ne pas qu'il l'affuble de son propre prénom). C'était en 2003. Saitô avait revu le garçon quelques temps avant son arrivée à Keimoo. Agé de 22 ans, il était désemparé: Angel venait de quitter ce monde. Shinichi était devenu un bel homme. Il ressemblait, à s'y méprendre, à Jûta.





Il sentit le karateka se détendre, à son plus grand soulagement, jusqu'à ne plus trembler. Il s'était écoulé près de dix minutes et l'orage avait fini par se calmer. La petite pièce sentait bon le jasmin et le café, et on entendait le bruit incessant de la pluie sur le toit de cette partie du gymnase. Jusqu'au lendemain, la pluie allait continuer de tomber.
Finalement, l'étudiant se dégagea du surveillant. Ce dernier s'étant habitué à cette proximité, en était presque ennuyé. Il avait plutôt apprécié le contact de sa main sur cette nuque fine, malgré la carrure finement musclée du jeune homme. Il ne put s'empêcher d'étirer un fin rictus à la vue de ce rouge qui montaient progressivement aux joues du capitaine. Saitô en fut flatté, car il ne savait que trop bien les raisons que pouvait avoir un homme dans ce type de situation. Pourtant, sa raison préféra lui souffler qu'il s'agissait simplement de la gêne qu'un inconnu puisse découvrir son talon d'Achille. La fierté d'un homme passait avant tout.
Après quelques secondes dans cet espace lourd de sous entendus et autres doutes, le sportif brisa le silence, tout en fuyant son regard. Saitô le trouvait tout simplement adorable avec cet air embarrassé. Toujours agenouillé près...ou plutôt "proche" de lui, il ne détourna pas une seconde son regard. En réalité, il trouvait Masa...apaisant, maintenant que sa crise était passée. Il le devinait sensible et vulnérable. Et en repensant à sa représentation une petite heure plus tôt, il émanait de lui une aura émolliente. Un virtuose de sérénité. D'ailleurs, il n'avait pas fait attention à cause de l'urgence, mais les élèves du karateka étaient nombreux. Et d'après leur insistance précédente, ils devaient être bien frustrés de ne pas avoir pu poursuivre leur entrainement. Quoiqu'il en soit, leur capitaine allait bien mieux désormais puisqu'il semblait accorder un intérêt particulier pour les boissons qui devaient avoir bien refroidi.

- Je pense que c'est le cas, mais bon, elles ne doivent pas encore être froides.

Se redressant, il s'en saisit et lui tendit le thé tout naturellement. L'instant réconfort étant terminé, il se rappela avoir également ramené son chargeur de portable de sa précédente expédition. Il lui fallait le mettre en charge. Il ne comptait pas encore prendre congé, mais il lui fallait avoir un lien avec l'extérieur maintenant que la ligne téléphonique avait été coupée par l'orage. Il attrapa la canette de café et fit mine de trinquer.

- Comme je disais plus tôt, je ne savais pas quoi vous prendre, alors j'ai laissé le sort décider en jetant mon dévolu sur le thé au jasmin. Enfin, c'est une tisane en réalité. J'espère qu'elle vous permettra de vous détendre un peu mieux. Kampaï !

Choquant sa canette sur celle de son vis-à-vis, il la porta ensuite à ses lèvres. En effet, ça avait bel et bien refroidi, sans excès. Aucun risque de se brûler la langue. Elle étaient bien pratiques ces boissons. Difficile de croire que ça n'existait pas en Occident.
Sans demander son reste, il se leva, pour se diriger vers le bureau où reposait son cellulaire ainsi que son accessoire câblé. Débranchant le téléphone fixe désormais inutile, il mit en charge son appareil puis le remit en route. Prenant appui de façon décontractée sur le rebord de la table, il avala une autre rasade de son précieux nectar.

- D'ailleurs, comment vous sentez-vous à présent ?

Il glissa sa main libre dans la poche de son jean, frôlant ainsi la plaque de médicaments qu'il avait retiré de la corbeille. Profitant que le jeune homme détournait une fois de plus son regard perturbé de Saitô, il la sortit, enregistrant le nom du médicament dans le bloc-note de son téléphone, avant de reglisser à nouveau la plaquette "in the pocket".

- Évidemment, je compte sur vous pour me dire la vérité. Parce que l'excuse de mettre de la musique lors d'un entrainement de Karaté, excusez-moi, mais je n'y crois pas un seul instant. Lors de katas, rien ne doit perturber la concentration. La musique est inutile quand il s'agit de faire le vide dans son esprit.

Ce n'était pas à un vieux singe qu'on apprenait à faire la grimace. Saitô avait grandi dans un dôjô. Il savait de quoi il parlait.




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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyVen 5 Aoû 2011 - 10:14

Je pense que c'est le cas, mais bon, elles ne doivent pas encore être froides.


Jûta tendit la main. La canette de thé était parfaite, surtout que le Jasmin avait chez lui une tendance toute particulière a le calmer, a le rendre un peu plus serein, c'est pour cela qu'avant chaque compétition il en prenait une bonne tasse, histoire de tout apaiser et ce pouvoir faire le vide complet en lui. Chose absolument indispensable à son niveau. Il faut oublier toute chose parasitaire pour se concentrer sur un combat ou sur un enchainement de mouvement précis. Il releva la tête quand le surveillant parla de nouveau. Il en avait presque oublié sa présence.


- Comme je disais plus tôt, je ne savais pas quoi vous prendre, alors j'ai laissé le sort décider en jetant mon dévolu sur le thé au jasmin. Enfin, c'est une tisane en réalité. J'espère qu'elle vous permettra de vous détendre un peu mieux. Kampaï !


Jûta eut un faible sourire, c'était amusant de faire cela avec des canettes. Il ferma les yeux pendant que le délicieux nectar glissait dans sa gorge et lui apportait un certain réconfort. L'odeur en elle-même était un vrai régal. Et il fallait bien dire qu'avec l'odeur du café cela donné un petit quelques chose à l'ambiance. Quelques chose de familiale

Flash back

Le printemps . Jûta sortait d'une séance plus que dur avec son père. Celui-ci l'avait poussait jusqu'au bout, jusqu'à le faire s'épuiser physiquement et nerveusement. Le jeune homme était allongé, avec beaucoup de mal a reprendre son souffle et toujours cette douleur. Il était dans le jardin de rocaille de la maison familiale. Des pas léger se firent entendre derrière lui. Il se redresse lentement et sa mère lui tendit une tasse d'un liquide apaisant. C'était une de ses délicieuses tisane jasmin menthe. Jûta eut un sourire

Fin flash back


Jûta eut un autre sourire en repensant à cela. Il n'avait pas vraiment suivit ce qu'il se passait dans la pièce. Il était de nouveau parti dans ses souvenirs à la fois si doux mais si dur a acceptés. Il lui fallut quelques minutes pour comprendre ce que lui racontait l'homme devant lui. Il l'avait vaguement vu écrire sur son portable mais n'avait pas vraiment portait attention à cela. Tant qu'il ne faisait pas venir quelqu'un c'était parfait. De toute façon, il pouvait facilement se défendre si on cherchait à le trainer de force quelques part.


- D'ailleurs, comment vous sentez-vous à présent ? Évidemment, je compte sur vous pour me dire la vérité. Parce que l'excuse de mettre de la musique lors d'un entrainement de Karaté, excusez-moi, mais je n'y crois pas un seul instant. Lors de katas, rien ne doit perturber la concentration. La musique est inutile quand il s'agit de faire le vide dans son esprit.


Jûta le regardait un peu sans comprendre. Il avait fait un malaise c'était tout. Que pouvait il lui dire de plus. De toute façon ce genre de chose ne le concerné pas. Certes il n'avait aidé, mais Jûta ne comptait pas vraiment lui expliquer ce qu'il s'était passé. Il attendit avant de répondre. Il ne voulait rien laisser paraître. Ainsi il pourrait facilement s'en sortir, du moins il l'espérait.


« Je vais beaucoup mieux. Les évanouissements sont toujours impressionnant mais sans gravité. J'ai du paniquer ne comprenant pas vraiment ce qu'il m'arrivait, mais vous voyez je vais nettement mieux. »

Certes il n'avait pas vraiment bouger de sa position, se sentant encore faible au niveau des jambes, mais il devait faire rapidement bouger, pour éviter d'autres questions embarrassantes pour lui. Ses yeux dérivèrent vers la corbeille a coté du bureau. Il cherchait sa boite pour au cas où prendre une de ces horreurs pour continuer. Un vent de panique passa dans ses yeux quand il s'aperçut qu'elle n'était plus là.

*Calme toi, elle est surement tombé à coté. Tu la cherchera tout à l'heure quand il sera partit et que tu aura repris l'entrainement. *

Le karatéka prit de nouveau une gorgée de thé. Qui se coup-ci lui brula la langue. Il ne s'était pas vraiment attendu à ce que le fond soit encore aussi chaud. Il porta la main à sa bouche par réflexe tout en posant par terre la canette. Il avait vraiment l'air stupide comme cela.

*Ouille, ça fait mal ça. La prochaine fois je ferais un peu plus attention en prenant une gorgée de thé, et je penserais a souffler dessus. *


« Comme je le disais je vais mieux, je peux vous le prouver si vous le souhaitez, un petit combat , tout les deux ? Vu votre respect pour les lieux, vous devait pratiquer plus ou moins régulièrement un art martial. Cela peut être intéressant. Comme cela vous pourrez juger de mon état vous même »



Il savait bien que cela était assez risqué vu qu'il n'avait pas prit de médicaments et qu'il était faible, mais il voulais éviter qu'on lui pose des questions, surtout après son attaque. Il était bien content de ne pas être tombé sur le médecin de l'académie, sinon il aurait tout de suite compris d'où venait le problème. Il se redressa tranquillement. Il fixa son regard sur l'adulte. Qui soit dit en passant était plutôt bien fait.


*Je n'aurais peu être pas du m'avancer, je risque de me faire avoir, enfin je peux m'en sortir, il a la même carrure que père et je l'ai déjà battu, mais je préfère me méfier. Il à l'air plutôt doué, même si j'ignore quel sport il peu faire. Si c'est quelques chose que je ne connais pas, je risque de mordre rapidement la poussière, mais un combat et la seule chose qui peut lui montrer que je vais mieux. *


Le jeune homme se sentait toujours fébrile au vu de la pluie qui tombait, il avait un peu peur que l'orage revienne. Car la crise et l'orage c'était un horreur pour lui, et il n'aurait pas pu se justifier sur les deux si cela recommencé. Il espérait juste que le surveillant oublie tout cela, il n'avait absolument pas envie qu'on se moque de cette stupide faiblesse. Il contourna sans se presser le bureau, pour prendre dans la petite armoire sa veste de combat avec son signe. Plutôt bien connu du milieu sportif. Sans savoir ce qu'allait faire le surveillant, il laissa tomber sa veste d'entrainement, dévoilant ainsi son dos et son tatouage enfin l'un de ses trois tatouages. Il enfila la veste sans se presser pour laisser le temps à son vis-à-vis de se décider.



« Je serait sur le tatamis si cela vous tente »


A pas lent et mesurer, pour éviter de se casser la figure devant l'homme il sortir du petit bureau. Il n'avait pas emporté la cannette sachant très bien qu'il ne pouvait pas en boire plus, vu comment sa langue le bruler et surtout par respect pour ce lieux. Il se mit a genou au milieu de la pièce, la douleur étant revenu, il prit quelques minutes de médication pour tenter de la calmer et être prêt pour le combat si celui-ci avait lieux. Il écoutait aussi la pluie, petit bruit apaisant mais aussi traumatisant si l'orage venait avec. [i]
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptySam 17 Sep 2011 - 17:50


Mouais. Saitô se demandait si ce garçon se moquait de lui. Parce qu'il n'était pas dupe et pas un seul instant il sentit que l'état de santé da Jûta était revenu à la normale. Il admettait qu'il allait mieux, certainement parce qu'à l'heure actuelle ça ne pouvait être pire, mais de là à admettre que cet incident était sans gravité, il y avait de la marge. Il termina sa canette d'une grande gorgée, scrutant d'un oeil la moindre réaction du karatéka qui pourrait démentir ses dires. Ce n'était que trop facile, il eut la preuve quasiment immédiatement. Une angoisse peignit les traits du jeune homme lorsque ce dernier balaya du regard la corbeille où la plaquette de médicaments gisait un peu plus tôt. Rapide synthèse: un malaise, des médicaments assez importants pour générer une certaine nervosité si non présent, mais visiblement réticence quant à les prendre puisque négligemment jetée dans une simple corbeille à papier. Qu'était-ce donc ? Un antidépresseur ? Un anxiolytique ? Compte tenu de la phobie de cet adonis, ça n'était pas impossible. Mais si c'était plus grave ?

Il haussa un sourcil puis eut un regard amusé face au spectacle qui suivit. Il maintint son impression: Masamune Jûta était vraiment adorable. Il venait de se brûler la langue. Pauvre petite chose sensible. Quitte à lui venir en aide, Saitô aurait bien tenté de lui apaiser cette zone...

...

Mais à quoi pensait-il donc ? C'était un étudiant, un élève ! Il devait avoir minimum 15 ans de plus que lui. Il ignorait d'ailleurs son âge. Il était probablement mineur. Ou pas.

*Ryosuke, c'est un gosse. Pense à autre chose.*

Un combat hein ? Mais bien sûr. Aussi doué pouvait-être le karateka, il était hors de question d'entamer un duel compte tenu de son état. Le jugement était là: Masa n'était pas capable d'affronter qui que ce soit. Et même si Saitô s'était arrêté officiellement au premier dan, il était quand même ceinture noire. De plus, par son expérience acquise au cours des années, sans compter ses entrainements quotidiens, bien qu'en solo, et en ajoutant à cela son excellente forme physique, il savait qu'il pourrait mettre le capitaine au tapis en à peine dix secondes. Une autre pensée malvenue l'effleura quant à la possibilité de maitriser les mouvements du jeune homme, sur ces tatamis, loin de toute présence humaine. Pensée qu'il balaya aussi vite qu'elle était apparue. Mais il semblerait que ses hormones allait le mettre à rude épreuve car le bellatre alla jusqu'à une petite armoire contenant sa veste de combat. Rien d'anormal...jusqu'à ce qu'il tombe celle qu'il portait alors. L'espace d'un infime instant, il fut comme subjugué tant le spectacle qui s'offrait à lui était magnifique. Un dos mince mais finement sculpté laissant apparaitre sur son omoplate droite un splendide tatouage représentant un tigre. Opposition au dragon que Saitô avait eu l'opportunité d'admirer sur son torse un peu plus tôt. Et de là, représentation de l'équilibre, le tigre représentant le Yin et le dragon le Yang. Byakko & Seiryu, l'automne et le printemps, l'Ouest et l'Est. Autant de représentations de force et de caractère que de sagesse et d'esprit, dans un corps à l'apparence robuste et pourtant fragile... Saitô couvrit son visage de sa main droite, pour ensuite la laisser glisser de frustration.

« Je serai sur le tatamis si cela vous tente »

Il était tenté en effet. Et pas dans le sens qu'entendait l'étudiant. Il lui fallait absolument penser à autre chose, mais ça n'était guère évident si on prend en compte le fait que Ryo n'avait pas eu la moindre aventure charnelle depuis son arrivée à Keimoo. Pour un épicurien, ça commençait à faire long mais jusqu'à présent il n'avait pas eu d'opportunité. Il y avait bien Joyce, la charmante gérante du salon de thé, mais il savait qu'elle éprouvait plus qu'une attirance envers le trentenaire. Et Saitô ne veut pas s'investir. Et il était hors de question qu'il se passe quoi que ce soit avec un élève ! Déjà, il faudrait que le jeune homme soit attiré par les hommes. Les probabilités étaient faibles, il y a plus d'hétéros que de bis ou d'homos, c'est bien connu. Bien cliché surtout.
Jûta venait de quitter la pièce, ça laissait le temps à Saitô de faire le vide dans son esprit et de se pencher sur autre chose. Il se saisit de son téléphone - toujours en charge- et tenta une connection à Internet en espérant qu'il y ait du réseau. Enfin une bonne nouvelle, car c'était le cas. Google étant l'ami de tout le monde, il copia le nom du médicament dans la fenêtre du moteur de recherche. Il cliqua sur un des liens proposé.
Citation :
Propranolol: Bêtabloquant. De façon générale, des bêtabloquants sont utilisés pour diminuer la pression artérielle, réduire les troubles du rythme cardiaque, ralentir le coeur et donc faire des économies sur son fonctionnement. Pour toutes ces raisons, ils sont également utilisés dans l'insuffisance coronarienne.
Les yeux fixés sur la définition qui s'offrait à lui. C'était donc très sérieux et en refusant de prendre son traitement, il se mettait en danger. Il posa sans ménagement le téléphone sur le bureau et sans demander son reste, il franchit la porte. Se dirigeant vers Masa, il glissa la main dans sa poche de jean et attrappa la plaquette. Il la balança rudement devant les genoux du jeune homme qui se trouvait en phase de méditation.

- Je n'aime pas qu'on se moque de moi. Vous êtes malade du coeur et vous osez me proposer un combat ? Vous ne devriez même plus faire de Karaté ! En plus vous jetez ce médicament précieux à la poubelle ?? Qu'est-ce que vous avez dans la tête ??

Il était énervé mais pas vraiment en colère. Après tout, il ignorait l'existance de ce garçon pas moins de deux heures avant. Cependant, il ne pouvait tolérer un tel manquement de respect envers sa propre santé. Il y avait tant de personnes à travers le monde qui n'avaient pas les moyens de se soigner, ni même de manger... et qui luttaient malgré tout. C'était inadmissible.
Se calmant, il s'accroupit près de lui. Très près. Il employait cette fois un ton bien plus clément.

- Ecoutez... Vous ne pouvez risquer ainsi votre vie. Vous avez besoin de ces médicaments. Ne serait-ce que pour continuer à assurer votre rôle de capitaine. Ca se voit que le karaté représente tout pour vous. Il m'a rarement été donné de voir quelqu'un en telle harmonie avec cet art. Les adeptes d'aujourd'hui ne pensent qu'au combat sans tenir compte des vraies valeurs. Alors que vous... vous avez un don. Ne le gaspillez pas, et ne gaspillez pas votre vie.

Il poussa un soupir en baissant la tête. C'était quitte ou double. Où il allait l'envoyer chier comme un malpropre, et dans ce cas là Saitô n'aurait d'autre choix que de quitter les lieux, ou..

Il se demanda comment il aurait réagi si Masamune Jûta n'avait pas été doté de ce visage si angélique.
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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyMer 21 Sep 2011 - 10:30

Jûta avait les yeux fermés. Il entendit juste un léger bruit quand la plaquette de médicament arriva devant ses genoux. Mais il décida de ne pas réagir pour le moment, il pouvait faire semblant de ne pas avoir entendu. Mais quand le surveillant s'approcha et parla, il lui fallut toute la maitrise apprise en entrainement pour ne pas réagir sur le moment, car il fallait dire que cela était dur.


- Je n'aime pas qu'on se moque de moi. Vous êtes malade du coeur et vous osez me proposer un combat ? Vous ne devriez même plus faire de Karaté ! En plus vous jetez ce médicament précieux à la poubelle ?? Qu'est-ce que vous avez dans la tête ??



Jûta écoutait mais il se refusait pour le moment a réagir, comment cet homme pouvait il le juger, il ne le connaissait pas, il ne savait rien de lui. Il sentait bien qu'il était surement énervé, mais il ne lui donnerait pas la satisfaction de lui répondre en s'énervant lui aussi, il y avait trop de chose qui méritait qu'on s'énerve plus que cela. Alors à quoi bon réagir comme cela, avec passion.



- Ecoutez... Vous ne pouvez risquer ainsi votre vie. Vous avez besoin de ces médicaments. Ne serait-ce que pour continuer à assurer votre rôle de capitaine. Ça se voit que le karaté représente tout pour vous. Il m'a rarement été donné de voir quelqu'un en telle harmonie avec cet art. Les adeptes d'aujourd'hui ne pensent qu'au combat sans tenir compte des vraies valeurs. Alors que vous... vous avez un don. Ne le gaspillez pas, et ne gaspillez pas votre vie.


Jûta ouvrit les yeux quand la voix du surveillant se calma. Il était un peu trop proche de lui a son goût. Enfin façon de parler, il faut dire que le surveillant était plutôt bel homme. Mais Il chassa cette idée immédiatement, il avait d'autre chats a fouetter. Il prit une profonde inspiration et riva son regard dans celui du surveillant.

« Savez-vous comment on appelle une personne qui prend cela dans le sport ? Une personne qui se dope...Il est hors de question que je perde l'accès que championnat à cause d'un médicament. Oui le karaté est vital, mais prendre un médicament ne l'ai pas pour moi....Je refuse de devenir dépendant de ces cochonneries....Je ne prendrais pas quelques chose qui me rend dépendant... »


Jûta se redressa fièrement, du moins tenta, il avait encore présumé de ses forces. Il retomba un genoux a terre en se maudissant. Il voulait faire bonne figure, mais c'était encore une fois de plus raté. Il soupira et reprit sa position initial, toujours en face du surveillant. Il ne savait pas quoi ajouter, et avisant la plaque de médicaments, il l'attrapa d'un geste vif. Il regarda l'étiquette, et vit qu'il en avait déjà pris deux depuis le jour ou il l'avait acheté, c'est a dire presque une semaine. Il ne savait même plus la dose a prendre, donc c'était mieux qu'il s'en débarrasse rapidement. Il regardait successivement l'homme en face de lui et la plaquette. Une idée germée dans sa tête. Une idée qu'il repoussait quand même un peu.



« Je crois que j'ai trouvé...vous gardez cela. Et moi je retourne voir mon médecin, je vois avec lui s'il y a une autre possibilité que de prendre ce genre de truc et s'il n'y en a pas, je reviens chercher la plaquette et je prendrais mon traitement. »


*Et je n'irais pas chez le médecin, je refuse de retourner le voir lui...il dramatise tout, donc je ne retournerais pas la bas....Personne chez moi n'a recours au médecin, je en vais pas être le premier à qui ça arrive. De toute façon il n'en saura rien....Mais dans un sens aller le voir....Non Jûta oublie *

Jûta eut un sourire angélique, mais pas question qu'il appelle son médecin vu comment il l'avait envoyé voir ailleurs la dernière fois. Il lui avait même dit d'aller voir un confrère cardiologue de renom, mais pas question, il ne voulait pas que son nom s'affiche dans la presse. Il savait fort bien que ce cardiologue aimait parler des sportif qui venaient le voir, sans pour autant dire de quoi il souffrait. Et Jûta a son âge ne voulait pas perdre toute crédibilité et surtout toute possibilité de passer les qualifications pour les prochains grands championnats nationaux et internationaux. Il attendait la réaction de l'homme face a lui, en espérant qu'il serait dupe. Il n'avait pas vraiment envie de lui mentir, mais il n'avait pas non plus envie qu'on lui impose quelques chose. De toute façon il lui avait dit qu'il prendrait rendez-vous mais pas dans combien de temps il allait le faire. Il se disait qu'il avait pas trop mal joué en fait. Il espérait ainsi se couvrir un peu, et surtout se laisser du temps pour trouver une solution a ce soucis, sans avoir recours à des médicaments. Mais pour cela il devrait en parler à sa famille, et il redoutait un peu ce moment. Mais il n'était pas encore venu. Et surement il ne viendrait jamais il arrivait a bien s'en sortir. Bon il n'était pas doué en mensonge, mais ce n'était pas un vrai mensonge, vu qu'il serait obligé un jour d'y aller, pour dire à ce type que son traitement n'avait absolument pas servi.

« Cela vous rassure si je fait cela ? En attendant puisque nous sommes sur le tatami, accordez moi donc un petit combat amical, je suis sur que cela peut être intéressant, et vous verrez que je me sens quand même beaucoup mieux par rapport a tout à l'heure. Je suis sportif, je me remet assez vite de tout cela....Sinon je n'en serais pas là ou j'en suis.... »

*Aller avec un effort, je suis sur que je peux tenir un petit moment. Et comme cela il verra que je suis quand même capable de me défendre et que je n'ai pas vraiment besoin de ces horreurs....*


Il ajouta avec un sourire espiègle, qu'il en montrait que très rarement, seuls ses proches l'avait déjà vu faire ce genre de tête. Cela lui donnait un air adorable et un peu plus enfantin que son air toujours sérieux et adulte. Mais il avait envie de détourner l'attention du surveillant sur autre chose, en piquant un peu sa fierté, qui devait être un peu comme la sienne quand il s'agissait de sport. Mais il n'en était pas sur. Il fallait quand même faire attention


« Et je pense que si je prenais ces trucs je pourrais vous battre facilement vu ce que cela fait sur le métabolisme.....Mais sans je pense que le combat sera bien plus agréable pour vous et pour moi...Et nous pourrons ensuite reprendre notre discussion »

En fait Jûta était surtout désireux de se battre contre un homme qui semblait avoir fait des sports de combats. C'était son coté recherche de défis qui le titillait, malgré le fait qu'il ne soit pas non plus dans les meilleurs conditions possible. Il y avait ce petit esprit de compétition qui le taraudait beaucoup. Lui qui cherchait toujours a affronter quelqu'un de plus fort, il se doutait que c'était le cas.

« Aller, cela ne va rien vous couter, et je suis sur que j'aurais des choses a apprendre sur vous....Enfin de vous....Vous semblez en connaître beaucoup, et cela ne peux être que utile a un novice comme moi »

*Et il a fallu que je fasse cette bêtise....je déteste qu'on me perturbe de la sorte...Mais avec ces épaules larges et surtout que j'ai eut le plai...malheur d'arriver contre lui....Mais ça ne va vraiment pas moi....Je dois me concentrer, il va surement finir par accepter, et je dois avoir toute mes facultés pour arriver a trouver la faille et le battre, même si je sens que cela ne vraiment pas être évident, il semble allié l'agilité d'un félin, la force d'un taureau. Je pense aussi que pression cela ne doit pas être rien. Il faudra que je fasse attention. Je crois que dans ces cas là un combat rapide sera le plus simple pour moi. Mais je ne suis vraiment pas sur de gagner...en plus on ne joue pas trop dans la même catégorie. Je suis quand même moins bien charpenté que lui. *

Jûta se redressa une nouvelle fois, pas encore très solide sur ses appuies, mais il voulait quand même le faire croire. Il se devait de faire quelques chose pour détourner le surveillant de ces soucis et il tentait surtout qu'il oubli un peu tout cela. Jûta entendait toujours l'orage, mais il faisait son possible pour l'oublier, l'instant le plus important était le présent. A savoir ce qu'allait faire l'homme face au jeune garçon. Il fallait que son plan marche, enfin ses plans s'il voulait être un peu tranquille. Il devrait trouver des ripostes rapidement. Sinon il perdrait surement de la crédibilité. Il savait que c'était pas vraiment bien de faire cela, mais parfois la fin justifiait les moyens. Mais il n'aimait pas non plus utiliser ce genre de procéder, mais là il fallait dire qu'il avait quand même la trouille.

*Aller j'arrête de penser a tout et n'importe quoi et je me concentre. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, mais j'espère que ma tenue de combat fétiche va m'aider....Non je ne suis pas superstitieux, mais j'en ai besoin, c'est elle qui m'a donné ma réputation. Enfin dans le milieu seulement. Les non initiés ne connaissent pas....Et dans un sens ce n'est pas plus mal*


Jûta avait trouvé un moyen d'échapper a ce qu'il le déranger, a savoir penser à ce surveillant et a son problème. Il refaisait mentalement ses katas. C'était assez aidant, mais un peu enfantin. Comme souvent il avait préférer fuir cette réalité qui lui faisait peur.

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MessageSujet: Re: Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre]   Il est parfois dur d'accepter la réalité [Libre] EmptyVen 2 Déc 2011 - 12:05

Les sportifs et leur fierté ! Combien ont risqué leur propre santé, allant parfois jusqu'à perdre la vie, pour continuer à pratiquer leurs activités ? Mais en général, c'était justement en abusant de substances dopantes qu'ils arrivaient à cette extrémité funeste.
Pour le reste... Un sportif n'aurait-il donc pas le droit de se soigner ? Fichus médias qui dramatisent toujours tout ! Le dopage, les contrôles anti-dopage et le stress permanent que cela occasionnent chez ceux qui ont véritablement du talent sont dans toutes les bouches avant chaque grande compétition. Et encore, il n'y a qu'à suivre le fil d'information de la WWE pour savoir que même dans un simple divertissement sportif télévisé quotidien, le dopage est omniprésent. "Suspension d'un mois d'un lutteur qui a été contrôlé positif..." et bla bla bla. En revanche, aucune pénalité pour celui dont le nom est sur les lèvres de tous et qui est l'idole des gamins de 8 ans mais surtout dont la vente des produits dérivés amassent des sommes colossales à la fédération. Il consomme de la cocaïne ? Chuuuuut !

Le sport est bon pour la santé, c'est bien connu ! Mais qu'en est-il de ceux qui ont vraiment des difficultés avec la leur ? N'ont-il donc pas le droit à un traitement ? Doivent-ils réellement choisir entre leur vie et leur passion ? Mais alors pourquoi Juta ne pouvait-il se résoudre à faire passer sa santé en priorité ? Que se passait-il dans la tête de ce garçon pour penser de cette manière... Saitô l'écoutait attentivement, l'observait. Tout chez le jeune homme respirait le mal-être, le désespoir peut-être. Il insistait une fois de plus pour partager un combat ce qui semblait être la seule chose qui l'intéressait mais... Ryo ne cèderait pas. C'était hors de question. Le karateka se cataloguait "novice" à côté de lui, alors que le surveillant avait rarement vu quelqu'un exécuter des katas avec tant de précision, tout en transmettant une émotion indescriptible en ceux qui en étaient témoins. Cela était également un cruel manque de confiance en soi. Quoiqu'il en soit, même si le Karaté était tout pour l'étudiant, il n'avait pas les capacités physiques pour le pratiquer, et son état mental commençait également à prendre le pas sur ses décisions. Et ça n'était pas de bon augure. Plus il l'observait, plus il voyait son combat intérieur, acharné. Il n'arrivait même pas à tenir correctement sur ses jambes. Saitô ne savait pas comment réagir: devait-il l'attraper, le jeter sur ses épaules et l'emmener de force à l'hôpital ? Prévenir sa hiérarchie, le médecin scolaire, sa famille? Ou allait-il simplement s'en aller et laisser ce pauvre animal blessé sur le bord de la route...

Il se contenta finalement de pousser un soupir avant de se redresser, tournant le dos à Masamune, tout en se rapprochant des portraits des anciens maîtres. Il s'inclina avec respect devant eux, puis s'élança soudainement sur le tatami d'un mouvement souple. Simulant ainsi les techniques de combats qu'il avait apprises bien longtemps auparavant, il amorça le premier mouvement, défensif, rappelant ainsi que l'art martial ne doit servir qu'à se défendre. Son regard devant lui, il ne fixait rien de précis jusqu'à se qu'il effectue quelques katas en attaque. Il enchaina différentes techniques d'attaque comme s'il se trouvait en situation réelle de combat. Quelques fois, il poussait un cri abdominal bref, le kïaï. Ceci aide à concentrer toute l'énergie, étant à ce moment précis qu'on porte un coup décisif à un adversaire particulièrement téméraire et robuste. Saitô n'avait encore jamais eu à porter ce coup en situation réelle et ça l'arrangeait bien. Il continua ainsi à accumuler les techniques de blocage/attaque dans un mouvement continu, tout en conservant un détente certaine, indispensable à la réalisation de kata. Il revint finalement à sa position initiale de départ, marquant ainsi l'achèvement de cette pratique. Il salua à nouveau les portraits pour ensuite se remettre en position de Seiza, face au jeune brun.

Le temps de reprendre son souffle, il ne dit pas un mot, fermant les yeux. Cela ne prit que quelques secondes. Il les rouvrit lentement, fixant le garçon.

- En 2000, un nageur américain du nom de Gary Hall a remporté notamment, deux médailles d'or aux jeux olympiques de Sydney. Il avait découvert un an plus tôt qu'il était diabétique. Quatre ans plus tard, il remportait, entre autres, une médaille d'or aux JO d'Athènes. Il prenait pourtant de l'insuline...considéré également comme un produit dopant par les fédérations sportives. Pourtant par le passé, il avait été suspendu pour avoir consommé de la marijuana. Il aurait très bien pu laisser tomber, notamment en découvrant qu'il était diabétique, mais je pense au contraire qu'il a considéré sa maladie comme une force. Un simple coup du sort, en apparence dramatique, peut renforcer un homme.

Il marqua un temps d'arrêt, ne sachant pas trop comment aborder la suite, plus délicate. Il baissa la tête, cherchant ses mots. Finalement, il se contenta d'exprimer simplement sa façon de penser, en toute honnêteté.

- Je pense que vous vous cherchez des excuses pour ne pas vous soigner. A quoi bon exprimer sa fierté si c'est pour ne pas savoir se relever après un simple échauffement ? Votre traitement est légitime, même pendant une compétition. Tant que vous avez une ordonnance de votre médecin, le problème ne se pose pas. Votre crainte du contrôle anti-dopage, votre volonté chimérique à prouver à tous que vous pouvez résister sans médicaments... ce ne sont que de vulgaires prétextes puérils. Vous voulez qu'on s'affronte ? Mais ouvrez les yeux et sortez la tête de votre carapace! Vous avez constaté mon niveau à l'instant, n'est-ce pas ? Je dirais qu'ici, la victoire revient à celui qui arrive encore à tenir debout.

A quoi bon prendre des gants finalement ? Il avait essayé par la voie diplomatique, la méthode douce, mais c'était resté sans succés. D'où l'idée des katas, alors même que sa tenue vestimentaire ne s'y prêtait pas. Cet obstacle n'en avait pourtant pas été un pour lui.

- J'accepterai de vous affronter le jour où j'estimerai que vous en avez réellement les capacités. Traitement avec suivi médical à l'appui. De toute façon, dans votre état, personne n'acceptera de vous voir participer à une quelconque compétition. Vous n'ignorez pas qu'il y a des épreuves préliminaires d'admission. Alors allez-y, continuer à foutre votre vie en l'air, mais sachez que ça ne sera plus qu'une simple compétition qui vous échappera. Vous passerez, au mieux, le restant de vos jours dans un lit d'hôpital ce qui pourrait arriver plus tôt que vous ne le croyez. Le karaté ne sera alors plus pour vous qu'un souvenir amer, n'ayant laissé place qu'au remord.

Il avait été dur, il en avait conscience. Mais au moins, il aura tenté de faire quelque chose pour lui porter assistance. Ce n'était pas la volonté qui manquait chez Saitô, mais il n'était pas faiseur de miracle non plus. Et si ses efforts venaient à être vains, c'est que les choses devaient en être ainsi.
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