Un Soir d'Hiver... ( Je sais c'est nul comme titre )

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23h30, Leïa se baladait bien tranquillement dans les ruelles, comme à son habitude en fait. Tous les soirs, elle avait cette habitude de partir en cavale dans les rues, pour se changer les idées ou rien que de décompresser du moins quelque chose dans le genre. La jeune demoiselle, ayant vu le temps, c'était dit qu'avant de sortir de chez elle, Leïa irait s'habiller chaudement, un jean, un t-shirt et une grosse veste, lui suffisait amplement avant de se diriger vers les ruelles. Et pour le moment, elle n'avait rencontré personne. Si, elle avait bien vu des gens passer à côtés d'elle, mais sans aucun souci... Du moins pour le moment. Et c'était bien mieux comme ça, connaissant Leïa mieux que personne (un peu normal aussi...) il ne valait mieux pas l'énervée dans ses cas là. En plus quand elle cherchait à s'isoler le plus possible.

Malgré son regard froid et distant, elle pouvait très bien être une jeune femme très sympathique quand elle le décide ou quand elle a confiance en quelque un. Mais la plupart c'était mal parti, il fallait toujours que ça commence par une engueulade et parfois même elle se disait qu'il valait mieux changer un peu de procéder d'approche. Enfin bon, la n'était pas la question. C'était mieux de se concentrer sur la question : Que pouvait-elle bien faire en plein milieu de la nuit dans les ruelles les plus sombres de la ville ? Beaucoup se disait que c'était sûrement pour faire du trafique, ou autre. Alors qu'en fait, se n'était pas du tout ça. Elle voulait seulement être seul, comme tout être humain, la solitude est parfois bénéfique pour faire le point sur les choses. Même si pour le moment, faire le point n'était pas une réelle excuse, vu qu'elle était plus « heureuse « depuis qu'elle vivait chez Oni'. Oui, malgré qu'elle soit bien, elle ne peut s'empêcher d’avoir cet air solitaire, froid et mystérieux de son regard.

Enfin bref… Au bout d’un long moment à marcher, les yeux river vers le ciel, la jeune demoiselle décida qu’il était peut être temps de rentrer chez elle. En plus il ne se passait rien de bien intéressant se soir, ce qui était bien ennuyant pour une demoiselle avec un caractère comme le sien. En plus de cela, elle se disait que sa faisait longtemps qu’elle ne s’était pas battu, et que quelque part sa la démangeait tellement! Quoi que, en y repensant elle pourrait passer encore une petite partit de la nuit à trouver une proie non? Tout en gardant les yeux sur le ciel, Leïa eu un léger sourire en coin, rien que cette idée, sa la mettait dans une humeur splendide! La gueularde ( un genre de surnom qu’on lui donne…) continuait donc d’avancer bien tranquillement dans ses ruelles, en regardant parfois du coin de l’œil les passant, même si elle préférait regarder ses pieds, quel magnifique vu que les pieds sur le macadam…Vous êtes pas d’accord? NON?! Ben tant pis… de toute façon je raconter qu’une connerie… Retournons à l’histoire!

Alors qu’elle marchait bien tranquillement, la jeune femme toujours ailleurs, occuper de s’imaginer de grand combat avec des loubards, tapant dessus jusqu’à sang, avant de fuir lorsque la sirène des policiers s’entendait au loin…Ou ne fuyant pas, et tabassant les flics aussi! De toute façon, ils ne servent à rien ces flics, a part faire chier leur monde, ils sont bon qu’à sa! Vous êtes pas d’accord? Je me disais aussi! HA HA! Bref… Sans même s’attendre à se que sa lui arrive se soir, la jeune demoiselle bouscula un passant, et comme à ces habitude elle s’enflammait en un rien de temps.

« Hé!! Tu sais pas faire attention face d’asticot!? »

Alors que la jeune demoiselle au caractère bien trempé s’apprêtait à lui donner un coup, elle remarqua bien vite que ce n’était qu’une personne âgé…Elle arrêta sa réflexion et les mains dans les poches, et ne regardant cette personne que du coin de l’œil, elle ne fit rien de tel. Même si elle le voulait, jamais elle ne s’attaquerait à plus faible qu’elle. Sinon sa fierté en serait toucher, et cela, elle ne le voulait pas. Il était même hors de question pour elle qu’un jour, elle s’attaquerait à plus faible qu’elle.

« Heu… Désolée…J’ai cru que… »

La vieille dame, lui souria, et en la voyant, Leïa grogna un coup et se retourna alors, marchant de plus belle, avec un air plutôt embarrasser. Elle n’aimait pas que les gens les gens agisse directement comme sa avec elle, surtout que cette vieille aurait très bien put lui gueuler dessus, mais elle avait rien fait! Sérieux, les vieux de nos jours, ils ne disent vraiment plus rien! En tout cas, la demoiselle partit plus loin, avant de décider de s’asseoir sur une vieille caisse, et de s’allumer une cigarette, regardant les passant, en soupirant. Les regardant avec un air froid et distant, ou encore, l’air de dire : « Hé gamin! Sa te dit de te faire tabassé? ». En tout cas, la plupart des personnes qui croisait son regard, préférait fuir que de la défier. Quand allait-elle vraiment arrêter tout sa?

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[Dsl, complètement foiré --"]

Non décidément ce plâtre c’était vraiment de la merde. Obligée de faire attention à chaque fois pour prendre une douche, éviter de cogner contre tout et n’importe quoi, ne pas utiliser sa main pour prodiguer quelques caresses convenables à quelques beaux mâles, ne pas pouvoir porter deux verres. Bref, de l’énervement total de la part de la jeune rebelle. Et en plus, ça grattait, comme si ça suffisait pas, tiens ! Au moins, la demoiselle pouvait lever l’autre bras. Non, pas pour participer en cours, mais bien pour lever le verre ou la bouteille, au choix, Yume n’était pas très compliquée pour ce genre de choses, tant qu’elle ne partait pas en vrille, tout était pour le mieux.
En plus, elle sentait son fessiers se durcir à force de courir en long, en large et en travers pour éviter certains obstacles comme quelques racailles et les professeurs qui se plairaient à lui mettre 4h de colle pour non assistance à personne ennuyeuse. Oui, elle était très studieuse, irréprochable sur tous les points. Quoi, elle ne connaissait aucune entrée dans l’établissement ? Bah, elle connaissait toutes les sorties, c’était largement le plus important. Par contre, c’était l’inverse pour les bars.

D’ailleurs en parlant de ça, si on la cherchait en ce moment, on serait sûr de la retrouver dans ce genre d’endroit où quelques hommes cherchaient à la saouler pour avoir la possibilité de profiter un peu de ses charmes. Malheureusement, la lycéenne savait parfaitement bien tenir l’alcool… En prenant en compte sa taille est son poids évidemment. Et plus important, elle savait s’arrêter lorsqu’elle n’était pas accompagnée d’une personne qu’elle connaissait. Ce que plusieurs prétendants prirent mal d’ailleurs en la voyant toujours dire non et s’en aller en un simple remerciement pour le verre. Bah, Yume était arrivée dans un état où elle ne faisait pas trop attention à son environnement, elle avait un peu de mal à lire l’heure d’ailleurs. Au moins, elle n’avait aucune hésitation pour dire non. Déjà ça de gagner…

-Hey princesse, tu veux que je t’offre un verre pour fêter notre rencontre ?
-Non… Euh je veux dire… euh… un verre… Si. Mais un lit non. Mais euh… T’es qui ?
-On s’est embrassé tout à l’heure.
-Ah, autant pour moi. M’en souviens pas.

Complètement à côté de la plaque la petite Yume. Si ça continuait elle devrait rentrer à Keimoo en rampant, donc elle n’était pas prête d’y arriver. Il était quelle heure déjà ? 21h30. Youhouu nouveau record atteint. Oui, il était tôt, mais la rebelle avait commencé à boire à 19h. D’ailleurs, elle songea à rentrer, pas qu’elle allait dormir, mais elle sentait que si elle continuait, ce n’était ni dans un lit seule, ni dans les bras d’un homme mais bien aux toilettes avec tout le charme qu’on peut y mettre, qu’elle allait finir. Donc ce soir on évite et on rentre comme une fille bien sage… Ou pas.
En tout cas, elle sortait. Dieu avait accompli un miracle en ce mois de février. En temps normal la demoiselle sortait à la fermeture des bars. Ce soir, elle sortait avant que tout le monde arrive…

Déambulant en titubant légèrement dans les rues à la recherche d’un parc pour poser ses fesses, l’étudiante mit un certain temps avant de trouver l’objet de sa convoitise. Évidemment en faisant un pas en avant et deux pas en arrière, ça allait être difficile d’être rapide. Mais, elle avait réussit c’était le plus important. S’allongeant sur un banc, la rebelle s’endormit instantanément sans qu’elle puisse lutter contre Morphée. Le traître, il n’avait pas prévenu de son arrivée celui-là. C’est pourquoi, elle se réveilla 2h après, en train de se demander accessoirement où elle était.

*Bof peu importe*

La voilà donc sur pied, avec une petite migraine et quelques grammes d’alcool dans le sang en moins. Cependant, elle avait quand même la tête dans le brouillard avec ces conneries. Pourquoi son comportement la faisait toujours avoir des ennuis pas possible ou des pertes de mémoire chronique. Damned ! Bon, c’était pas le moment de penser à ça, désormais elle devait retrouver son chemin. Et ça démarrait bien puisqu’elle avait la tête ailleurs, à rêver de son bon lit chaud et moelleux, avec un certain homme qu’elle détestait d’ailleurs. Pourquoi il arrivait dans sa tête celui là, tout un coup. Rhaa, même dans ces pensées il lui pourrissait la vie. Il avait un vrai don pour ça, personne ne pourrait en douter et surtout pas la rebelle.

Bref, à force de réfléchir on regarde pas où on va. Et là, c’est le drame. Bim, tête la première, elle avait quand même eu l’idée de protéger son plâtre. Hors de question de retourner à l’hôpital. La voilà gémissant douloureusement au sol avec une flemme grandissante de se lever. Le sol c’était froid, c’était une bénédiction. Ouais, ‘fin sur quoi elle avait shooté ? Retournant lentement la tête, la demoiselle distingua des pieds.

-Oops, désolée, j’avais pas vu.

Remontant lentement le regard, l’étudiante distingua un visage féminin. Sa première pensée fut : pas l’air très aimable, celle là. Néanmoins, la 4ème année ne s’en formalisa pas, et lui adressa un sourire mi timide, mi désolée.

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Sa faisait bien deux heures maintenant qu’elle était bien sagement assise sur une caisse à regarder les passant, en fumant sa clope. Bien entendu, elle fixait toujours les gens d’un air pas trop sympa, si même carrément pas du tout…En tout cas, aucun ne répliqua à son regard. Personne ne venait la défier pour un petit combat et elle se demandait presque si il y en avait d’assez « courageux » pour venir vers elle… Quoi que, il pourrait carrément ne pas y en avoir, et la, se serait l’ennuie total… Leïa soupira alors doucement, avant de finir par regarder le ciel, se rallumant une cigarette au passage, et se laissant voyager dans ses souvenirs les plus beaux comme les plus mauvais. Si vous aviez pas compris, en fait elle se fait chier terriblement…

En tout cas, au bout de quelques longues minutes à rêvasser, la jeune femme, fut retirer de ses pensés par… Un truc qui venait de lui tomber dessus, du moins à ces pieds… Elle avait rapidement baisser la tête pour voir de quoi il s’agissait… Et ce n’était qu’une simple fille. Elle se demandait même ce qu’elle pouvait bien faire à cette heure si dans les rues, alors que ce n’était qu’une étudiante, en tout cas elle y ressemblait. Leïa a première vu fut étonnée de se qui venait de se passer, avant que la « Bad Girl » ne reprenne le dessus et elle se releva d’un coup!

« Non mais sa va pas?! Tu sais pas faire attention toi!? En plus tu pus l’alcool! C’quoi ces gamines qui picolle à cette heure-çi?! »

Bien entendu, dans la manière ou elle s’était adresser à la fillette ce n’était pas très sympathique, je dirais même pas du tout! Leïa lui avait parler sur un ton agressif et froid, comme elle en avait l’habitude. Se qui n’était pas très favorable à la situation… En plus de cela elle ne savait pas sur qui elle était tomber, elle devrait peut être se calmer…Mais ce n’était pas le genre de la jeune femme que de rester indifférent à cela.
Leïa regarda la gamine sans rien ajouter, avec une tel froideur dans les yeux que s’en était presque mal à l’aise. Puis elle soupira, tirant une bouffer sur sa cigarette. Ne rajoutant rien, ne faisant que fixer la gamine, sans rien ajouter pendant quelques secondes.

« Tu compte rester la longtemps?! Relève toi bon sang! »

Ouais d’accord…J’avoue que c’est pas un comportement à adopter envers les gens. Mais bon, depuis le temps qu’elle est comme sa, que voulez-vous? On ne change pas quelque un en claquant des doigts!

[ C'est pas grave ^^. Désolée c'pas un post génial génial :s Mais je me ratrapperais \o/

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Bon apparemment Yume était tombée sur une fille pas très comique. Quoique si en fait… Sa manière de s’énerver ainsi était assez amusante. Enfin, si on regardait cette scène d’un point de vue extérieur. Sauf que la rebelle n’en faisait pas partie, mais on fera confiance à son caractère pour s’en sortir. A l’hôpital ou pas, là était la question, même si un seul plâtre lui suffisait amplement au niveau du poignet.
En tout cas, la demoiselle n’avait pas l’air inquiète du soudain excès de colère de la jeune femme. Pourtant, elle était loin d’être bourrée. Bon ok, elle avait un peu de mal à réfléchir et ne cherchait pas vraiment à vrai dire. Cependant, elle restait tout de même lucide, oui, même si elle restait allongée sur le trottoir comme une ivrogne. Pourquoi était elle sortie toute seule, déjà ? Ah oui, parce que personne n’avait voulu dans son répertoire téléphonique, tous des lâcheurs égoïstes. Et elle avait pas réussit à joindre les plus fêtards d’entre eux. Ces vilains devaient faire une petite soirée bien à eux avec leurs amis. Par contre Yume n’avait pas cette chance. Revenant tout droit d’Angleterre, la demoiselle n’avait pas ces contacts, logique puisqu’elle était partie là bas quand elle avait 12 ans.
Au moins, elle ne regrettait pas son retour au pays du soleil levant. Fallait dire que c’était une des seules décision qu’elle n’avait pas prit sur un coup de tête et qui n’était pas qu’un pur caprice de gosse de riche. C’était d’ailleurs pour ça que sa mère avait réaménager son emplois du temps. Honnêtement, la rebelle aurait préféré que sa mère n’en fasse rien. Mais bon, avec toutes les conneries qu’elle avait faite, Yume avait eu conscience qu’elle n’était pas en droit de faire des réclamations.

Bref, revenons dans le présent. Avec une envie soudaine de s’asseoir à même le sol, la lycéenne regarda plus attentivement son interlocutrice ô combien charmante et chaleureuse. Aherm, j’ai faillit m’étouffer. Un regard explosif de la part de sa futur camarade, la rebelle y répondit seulement par un regard indifférent et soupirant de lassitude. Normalement, il n’était pas bien difficile d’énerver la cadette, mais c’était seulement quand elle le voulait. Rare était les personnes à la faire hurler de rage s’en qu’elle puisse se retenir, et en général avec ces personnes, c’étaient aussi ceux qui la faisait rire, ou ceux qu’elle appréciait et qui était autorisé à entrer dans sa petite bulle, tout en lui redonnant ce petit regain d’espoir que la vie lui avait fait perdre.

-Hey ho, ta gueule, tu peux calmer ta joie hein ! Et puis gamine, dans la plupart des pays je suis majeur, hein alors fuck off !

Et Yume était une représentante de la nouvelle aristocratie nippone. Elle est belle cette nouvelle jeunesse. Un vocabulaire fleuri et raffiné, quoi demander de mieux de la part de notre adolescente ? Au moins, elle n’avait mis aucun ton agressif mais plutôt indifférent avec une petite pointe d’énergie en prononçant le « fuck off ». Un petit mélange japonnais/anglais. Ca faisait longtemps ça. Bref, tout ça pour dire que Yume doutait que son interlocutrice apprécie cette initiative. Une rébellion de la part de l’adolescente ? Bah évidemment, c’était une rebelle après tout. Un général ceux là, ils avaient un petit problème lorsqu’on leur demandait de s’écraser. Ils devenaient tous sourds lorsqu’on leur disait de mettre de l’eau dans leur vin. Et notre ivrogne ne faisait pas exception. Malheureusement, elle semblait toujours imperturbable dans sa façon d’agir. Et ce n’était pas des coups qui allait lui faire changer de tête.

D’ailleurs, elle sentait un vilain regard sur elle. Et l’étudiante ne se privait pas pour la regarder dans les yeux, hors de question qu’elle s’avoue vaincue aussi facilement. Oui pour elle, ce n’était qu’un jeu, comme le reste de sa vie d’ailleurs. On avait qu’une vie, il fallait donc en profiter, lui montrer les dents et ne pas avoir peur d’elle. La rebelle faisait partie de ces personnes qui considéraient qu’elle n’avait rien à perdre. C’était d’ailleurs pour cette unique raison qu’elle pouvait souvent allée au-delà de ses limites alors que beaucoup auraient abandonnés depuis longtemps.
Sortant une cigarette, Yume n’avait aucune envie d’obéir à l’ordre de la jeune femme et c’était compulsif, la demoiselle se sentait obligée de dire le contraire de ce qu’on lui disait. Très chiante, ce petit bout de femme.

-Nan, j’ai pas envie. Le sol est bien plus aimable que toi. Et tu sais quoi ? Ce même sol est aussi gelé qu'une plaque de verglas en Sibérie

Bim, c’était sortit tout seul. Et le plus risible c’était que la demoiselle l’avait dit sans aucune intention de provocation. Pour elle, c’était simplement une constatation. De la franchise qui allait peut être lui revenir en pleine poire. Mais Yume s’en fichait complètement. Allumant sa clope comme ci de rien n’était, la 4ème année ne trouva rien d’autre à faire que de regarder les passants durant quelques minutes, avant de reporter son attention vers son aînée.

-Dis, pourquoi t’es aussi agressive ? Enfin, si c’est indiscret tu le dis hein. C’est juste histoire de meubler une conversation. Pas envie de rentrer à mon internat tout de suite.

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Leïa avait peut être trouvé la personne avec qui elle allait pouvoir se défoulé un peu tout compte fait. C’était intéressant un gamine de son âge , avait vraiment pas peur aux yeux, c’était parfait. En tout cas, elle fronça les sourcil a ses paroles, avant d’afficher un sourire en coin en fixant la gamine. Mais ne bougeant pas d’un pousse, préférant voir la suite de ses réactions. Qu’elle espérait amusante, avant de pouvoir lui refaire le portrait.

-Hey ho, ta gueule, tu peux calmer ta joie hein ! Et puis gamine, dans la plupart des pays je suis majeur, hein alors fuck off !

Alors elle était majeur? Ce qui était bien plus amusant maintenant. Elle regarda son bras plâtré avant de soupirer. Qui lui avait dit de pas s’attaqué au gens blesser ou plus faible déjà? Elle avait beau réfléchir, aucun nom ne venait a part une image flou… Mais elle se souvenait parfaitement se qu’elle avait endurer! Enfin bon, elle continuait de rien dire, laissant facilement son sang bouillir dans ces veines sous la colère qui montait… D’ailleurs elle devrait peut être se calmé peut être. Il faudrait pas qu’elle cherche un mari à son âge? Bon d’accord c’est pas trop le moment de parler de sa, mais faut bien qu’elle pense à vivre non?

-Nan, j’ai pas envie. Le sol est bien plus aimable que toi. Et tu sais quoi ? Ce même sol est aussi gelé qu'une plaque de verglas en Sibérie

Bon d’accord, j’avoue…Leïa a peut être été un peu trop gelé jusque la, mais à qui la faute? Sûrement des événements qu’elle aurait jamais voulu connaître. En tout cas, elle pouvait pas laisser cette gamine sur le sol comme sa, sa faisait trop…Clochard…Du moins les passant pourrait la prendre pour sa, et c’était pas trop se que Leïa désirait au fond. Elle finit alors par prendre le bras de la jeune fille et l’aida à se relevée, avant de se rallumer une cigarette. Et de bien sur écouter d’un air distrait se qu’elle disait de nouveau. Leïa aurait voulu la cogner pour lui avoir demander une tel question, mais elle finit par regarder le ciel, tout en réfléchissant à la question.

« J’en sais rien! Et de toute façon sa ne te regarde pas . Pourquoi ne veux-tu pas rentrer à ton internat? Il commence a se faire tard, qui sait ce qui pourrait arrivé…Pas que sa me préoccupe loin de moi cette idée, mais… »

Elle avait commencer à parler d’un ton sec, et froid, comme d’habitude me direz vous, avant de finir d’une voix plutôt calme, même si on peut toujours sentir une note de froideur. Elle restera malgré tout distante, a quoi bon parler d’elle si il n’y a rien à redire? En tout c’est comme sa qu’elle le prenait… Il n’y avait strictement rien à dire sur elle. Même son « frère » ne sait rien sur elle, a part le stricte minimum.

« Oh puis laisse tomber. C’est pas important! »

Ouais! C’est pas important! Pour elle en tout cas. Leïa finit par se levée d’un coup, clope au bec, et réfléchissant toujours à cette question. Se demandant pourquoi elle était toujours aussi agressive… Et elle avait carrément du mal à y répondre toute seul en tout cas…

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Alors qu’elle était assise par terre dans le froid que la demoiselle ressentait jusqu’aux os de son fessier, Yume n’avait d’autre but que de désobéir qu’à son interlocutrice. Une fierté très mal placée dont l’adolescente n’arrivait pas à se débarrasser. Enfin, le jour où cette dernière cherchera à changer quelque chose chez elle, il y aura de la chaleur et de la neige en même temps. Quoique, elle s’était vraiment calmée depuis son retour au Japon. Après tout, la petite nippone n’était plus shootée 24/24 et ne cherchait pas constamment de l’affection d’un soir dans les bras d’un homme. Mais ça, ce n’était pas qu’elle ne voulait plus, c’était surtout pour une foutue promesse. Damned, elle aura dû s’abstenir de parler ce jour là… ou pas. Yume l’aurait regrettée d’une façon où d’une autre. Soupirant, la demoiselle ressentait un mal de crâne qui lui donnait l’impression d’avoir une scie explorant lentement son cerveau, et la tête dans le cocotier. D’ailleurs, elle mit un certain temps à comprendre pourquoi sa nouvelle amie lui tendait la main… Euh elle voulait lui dire bonjour ? Non ça n’avait pas l’air d’être ça. Bah, c’était pourquoi alors ? Bon, elle leva le bras, elle avait la flemme de réfléchir et n’était pas en état. Elle fut donc surprise de voir qu’elle l’aidait simplement à la relever. Ou comment notre amie la teigne aide son prochain avec notre amie l’ivrogne.

-Euh… merci

Un peu étonnée la lycéenne, il fallait dire. Elle n’aurait pas cru ça de cette inconnue. A force de s’attendre au pire avec l’être humain ou était toujours étonnamment ravie de voir qu’il pouvait s’élever au delà de la déchéance habituelle. Oui, Yume pouvait penser à des discours philosophique en de tel situation, mais demandez lui de trouver Charlie dans un foutu bouquin, même s’il était en face de ses yeux, c’était impossible. La 4ème année avait dû louper quelque chose dans son éducation, ou les drogues avaient complètement détruit son système neuronale. Ce qui n’était pas impossible, après tout le cannabis ça provoque des pertes de mémoire, alors si on ajoutait la cocaïne, l’héroïne, le LSD, et l’ecstasy, c’est même plus les neurones qui sont touchés. Si elle arrivait à vivre jusqu’à 60 ans, elle commencerait à peut être à croire en Dieu. Au pire, elle se suiciderait à 59 ans et 364 jours, histoire d’être sûr que ça n’arrive pas. Yume était très prévoyante, n’est-ce pas ? La demoiselle avait même prévu comment elle se suiciderait : overdose de morphine, histoire de planer avant de s’en aller dans d’autres cieux. Toy Story quand tu nous tiens… A moins que c’était pas ça…

Sortant de ses réflexions ô combien existentielles par la mignonne, la lycéenne eut un petit sourire en coin. Pas de moquerie, la demoiselle ne se moquait jamais de personne, enfin si, mais pas ce soir. Le ton sec et froid de son interlocutrice démontrait qu’elle voulait se protéger. La suite avait laisser place à une note plus calme, mais restait dénuée de chaleur : elle voulait simplement garder ses distances. Rha… Se frottant la tête, s’il y avait bien une chose que la rebelle détestait chez elle, c’était cette manie d’analyser les gens. C’était pas ses affaires, et Yume n’avait aucune envie de pénétrer dans leurs jardins secret sans y être invité. C’était d’ailleurs pour cette unique raison que cette dernière restait souvent indifférente, sachant très bien qu’elle n’était pas toute seule à faire ce genre de choses et que certains en abusaient. Comme les psy, ces horribles monstre qui disaient qu’ils voulaient simplement aider, mais dont-ils étaient avides de se sentir supérieur. Saletés, oui !

-Ca te préoccupe pas… Mais ?

Bah oui, autant qu’elle finisse sa phrase, la 4ème année était curieuse jusqu’au bout des pieds. Et elle sentait un semblant d’altruisme en cette demoiselle. Ah non, elle n’allait pas recommencer à approfondir ses idées quand même. Pas sa faute, ça l’aidait contre son mal de tête, il fallait croire. Et là, elle commençait à somnoler donc elle ne contrôlait plus rien. Pas bon tout ça. L’air à moitié en endormi, la demoiselle avait bien l’intention de changer ses mauvaises intentions. Dans l’alcool ? Euh… Non, sûrement pas. Un, elle commencerait à raconter sa vie, deux, elle s’endormirait au final sur le bar comme une véritable alcoolique, et trois avec son cerveau en train exploser, il était hors de question qu’elle touche une seule gorgée.
Revenant dans le moment présent pour la énième fois, Yume observa quelques instants la jeune femme à ses côtés.

-Ta réponse prouve que tu ne sais même pas toi-même. P’tet que tu devrais y réfléchir, tu serais moins colérique. Enfin, je dis ça, je dis rien.

Un ton neutre, pour lui montrer que c’était une simple constations. Ou comment énerver quelqu’un qui était déjà irascible. Yume était très forte à ce jeu. Aucun tact lorsqu’elle était dans cet état, mais on lui pardonnera, tout comme, toutes ses autres conneries, grâce à son joli minois de demoiselle innocente. Même si, elle était très loin de l’être. Et puis, tout un coup, la rebelle venait de se rendre compte. Était ce un simulacre de maturité qu’elle faisait preuve en cet instant ? Houlà, il était temps qu’elle retourne au pays de Peter Pan. Son caractère gamin et inconscient lui allait bien mieux.

-Bon, je vais fermer ma gueule, j’ai assez avec un seul plâtre, je crois.

Ouais, ce n’était pas bon de se retrouver dans un hôpital, particulièrement lorsqu’on était phobique, alors il valait mieux qu’elle se taise. Ou qu’elle change de sujet. Sauf qu’elle n’avait jamais été très loquace quand elle n’était pas bourrée… Houston on a un problème.

-Bon, tu veux pas qu’on bouge, c’est pas que ça caille mais c’est tout comme. Et puis, si je reste plantée comme un poteau je vais m’endormir.

Ouais, mais pour aller où ? On oublie le bar… Sauf qu’il y avait quoi d’ouvert à cette heure ci à par ces établissements justement ? Intense réflexion, qui se grattait l’arrière de la tête et en plissant les yeux. La seule idée qui vint du cerveau c’était « arrêtes de réfléchir, j’essaye déjà de supporter la douleur de l’alcool ». Bah bravo, même ce dernier la lâchait.

-Je te laisse choisir, tant que c’est pas un bar. Ou alors je me mets au lait là-bas.

Ou comment se débarrasser d'une corvée...

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Mouais… Leïa commençait à se demander se qu’elle avait fait pour se taper une gamine sur le dos… C’est trop difficile de demander la paix? Enfin bon, maintenant qu’elle était là, la jeune rebelle ne ferait pas sa Salope pour partir et la laisser toute seule. En plus d’être déchiré par l’alcool, fallait en plus de sa qu’il soit tard. Dans ces cas là, faut pas laisser une lycéenne toute seule dans des rues déserte. Pas qu’elle s’en souci vraiment, mais bon…Elle a pas trop envie d’avoir des pensés genre: « Pourquoi je l’ai laisser seule? Sa ne se serait pas passé… » Ouais! Parce que Leïa était du genre à voir directement le malheur…Enfin bon, allumant une nouvelle cigarette une minute même après avoir finit sa précédant, elle tira une bouffer avant de la recracher doucement par la bouche, et de fixer la jeune fille…

« A cette heure-çi y a pas grand-chose d’ouvert tu sais…Et puis ne vaudrait-il pas mieux que tu retournes à ton internat? Les éducateurs pourrait s’inquiè nan? »

Leïa se leva doucement de son appuie, avant de regarder autour d’elle. Ma fois, si elle désirait tellement ne pas retourner à son internat, elle avait pas grand-chose à dire. Elle n’était ni sa mère, ni son tuteur…Rien du tout d’ailleurs. Mais bon, voire des gamines traîner les rues, elle ne le supportait pas, il pourrait se passer quelque chose et Dieu sait à quel point il s’en passe des choses dans les ruelles sombres et vide en pleine nuit. En fait c’était surtout parce que la rue, elle l’a connaissait bien, après avoir vécu de long mois, et elle ne voulait pas trop que les autres, connaissent les ennuies qu’elle aurait pu avoir…

« Au fait, je m’appelle Leïa… Si t’as pas envie de dire ton nom, c’est pas grave, je t’en donnerais un, genre…Gamine…Sa te va Gamine? »

Leïa lui souria doucement en coin. Taquinant un peu la jeune lycéenne, et puis étant devant elle, pourquoi ne pas l’ennuyer un peu? En plus la gueularde adorait sa, ennuyer son monde. Enfin bon, pour le moment elle se mit à marcher doucement dans la ruelle, avant de jeter un coup d’œil à la gamine et de lui faire signe de la suivre. Après tout elles pouvaient toujours marcher dans les rues tranquillement avant de rentrer. Et puis si il le fallait Leïa l’accompagnerait jusqu’à son internat… Après fallait voir se qu’elle voulait faire aussi.

« Dit moi un peu…L’internat, tu déteste autant sa? Pourtant à ce qu’il paraît les études ces nos plus beaux jours de notre vie et encore plus quand on est interne. »

La gueularde regarda alors le ciel, ayant l’air de réfléchir à ces années d’études, bizarrement, aucun souvenir n’arrivait en tête, comme si elle en avait vécu aucun, ou qu’elle avait finit par tout oublié. Elle ne savait pas trop comment réagir dans ses moments là. Et ne fit que se gratter l’arrière de la tête, avant de tirer une nouvelle bouffer de fumer de sa cigarette. Pour tout aussi vite la recracher par la bouche…Le truc que font les fumeurs quand ils fument quoi! On a compris de toute façon.

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|Dsl pour qualité/quantité, j'ai fait vite fait X_x|

Internat, si tu savais à quel point Yume te détestait. Surtout à Keimoo. C’était trop strict, même si la rebelle avait vu bien pire. Mais tant qu’il y avait des règles c’était trop austère. Un jour faudrait qu’elle accepte qu’il y aurait toujours des règles, ou des lois pour ne pas que ce soit l’anarchie. Sauf que ça, la lycéenne adorait. Du moment que tout le monde était libre. Les surveillants n’avaient qu’à aller dormir. Yume était comme un chat, au fond, elle restait indomptable, mais elle rentrait toujours au bercail. Cependant, laissons le chat gambader joyeusement dans les rues sombres. Enfin gambader… Plutôt traîner pour la rebelle qui était toujours à la recherche d’adrénaline. Cette dernière ne voulait pas vivre une existence monotone tout de suite, c’est-à-dire, lever, manger, bosser, se coucher. Elle avait bien assez de temps devant elle, avant de songer à ce genre de vie, qu’elle haïssait plus que tout. L’image même de ses parents.

-Y a pas que pour moi que les surveillants doivent s’inquiéter à mon avis.

La lycéenne défiait quiconque d’avoir toujours suivit à la lettre ce stupide règlement. Il était fait pour être enfreint, et puis ils étaient jeune. Ce n’était pas à 30 ans, qu’elle pourrait faire le mûr. Déjà, elle aura quitté la maison familiale. Enfin, elle priait, sinon, elle trouverait une autre solution. La demoiselle voulait sa liberté. Même si cela entraînait forcément des responsabilités… Mais ça passait à côté de la rebelle. Après tout, celle-ci avait toujours vécu avec une cuillère en or dans la bouche.
Sortant son portable pour voir l’heure, elle vit qu’il était un peu plus d’1h du matin. Bah, il était tôt, la demoiselle avait encore le temps avant de rentrer. Au pire, elle irait directement en cours, en chopant son sac dans sa chambre avant. Oui, elle allait éviter de sécher. Avec des parents qui mettaient la pression, on évitait de les avoir sur le dos. Donc on restait sage. On mettra de côté le fait, que Yume ne sait pas être réfléchi. La demoiselle a beau essayer de toute ses maigres forces, l’envie irrépressible de défier les gens se fait plus forte. Et le meilleur moyen de céder à la tentation c’est d’y céder, non ? Alors la rebelle appliquait cette citation au pied de la lettre. Ca, elle savait faire. Et pas qu’à moitié.

Sortant de ses songes, la demoiselle sourit devant la taquinerie de son interlocutrice. Et elle venait d’apprendre son nom. Leïa… C’était elle, ou c’était pas du tout Japonais ? Américain peut être ? Après tout, c’était bien un prénom qui se trouvait dans la première trilogie de Star Wars. Oui, Luke et Leïa les enfants de Dark Vader. Pourquoi elle pensait à ça, tout un coup ? La fatigue sans doute. Oui, il fallait que ce soit ça.

-Gamine c’est pas très original comme surnom. J’en connais déjà quelques uns qui m’appellent comme ça. Sinon, c’est Yume. Enfin, si ça te dit de m’appeler par mon prénom. Et si, c’est pas trop dur.

Un sourire en coin. Deux syllabes, c’était pas toujours évident de s’en rappeler. Ironie quand tu nous tiens, t’es qu’un vilain ! Mais si Leïa cherchait à la taquiner, ce n’était pas elle qui n’allait pas répliquer. C’était une rebelle après tout, et une forte tête à ses heures perdues. Et croyez le ou non, mais la demoiselle Namida en avait beaucoup à gaspiller.

-Ouais, l’internat ça pourrait être sympas. Si c’était pas sévère. Et j’ai bien l’intention de profiter de ma jeunesse. Il est hors de question qu’un prison m’en empêche.

Tirant une Marlboro de son paquet, Leïa lui donnait envie de fumer, cigarettes sur cigarettes. Pas bien ! Briquet à la main, celui-ci ne semblait pas vouloir marcher. Ou seulement quand il voulait. Sale rebelle, elle détestait quand ses affaires décidaient de faire comme elle : « Je suis pas là. Reviens plus tard !» mais non, c’était maintenant qu’elle avait besoin. Pas plus tard, bordel. Le secouant dans tous les sens, ça ne marchait toujours pas. Sur ce côté ? Non plus. Au bord de la crise de nerfs la Yume.

-Putain, fait chier. Putain de briquet de merde.

Langage très fleuri. C’était la faute de l’objet, il avait qu’à fonctionner correctement. Se tournant vers sa nouvelle amie, la lycéenne lui fit un sourire innocent.

-T’aurais moyen de me prêter le tien ? Le mien a décidé de faire grève.

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Alors que les deux jeunes filles marchaient toujours dans les ruelles de Keimoo, Leïa ne pouvait qu’écouter se qu’elle disait. Enfin pour l’instant. La jeune femme finit par apprendre son prénom, Yume, c’était plutôt jolie, sa faisait style enfant calme. Du moins c’est l’impression qu’elle avait à première vu. La rebelle souria doucement, sortant une nouvelle fois, un cigarette de son paquet et finir par l’allumée, tirant une bouffer avant de la recracher par la bouche doucement.

« Enchantée Yume. Sa risque pas d’être dur, vu la personne qui le porte. »

Leïa souria doucement, histoire de la taquiner un peu. Mais rassurez-vous ce n’était rien de bien méchant. Elle était seulement comme sa. La jeune femme, avait l’air moins agressive pour le moment, et moins froide aussi. Il fallait seulement lui laisser le temps de s’adapter au nouvelle rencontre. Se serait toujours comme ça de toute façon. On ne peut rien y changer.
A l’entendre, l’internat ne devait pas être si fameux que sa. Elle soupira doucement, essayant toujours de retrouver des souvenirs, mais rien ne vint. Rien que ce petit détail, sa la mettait de mauvais humeur…Enfin bref, toujours en train de marcher, Leïa regarda doucement le ciel étoilée, après avoir jeter un coup d’œil à l’heure. Il était très tôt, et elle ne tenait pas à rentrer tout de suite. Pas tant que la gamine reste dehors en tout cas. Qui sait ce qui pouvait ce passer dans les ruelles la nuit.

« Même si l’internat est trop sévère. Parfois il vaut mieux suivre les règles. Sa évite un quelconque accident ou seulement le fait que les élèves se laisse trop aller. Même si c’est une prison, essaie tout de même de ne pas trop en faire qu’à ta tête…Enfin je dis sa, mais je dis rien. Je suis pas ta mère… »

Il est vrai qu’elle n’était en aucun cas sa mère ou un membre de sa famille. Mais la jeune femme voulait évité que des jeunes ne regrette se qu’ils ont fait à un moment de leurs vie. En tout cas, c’Est-ce qu’elle pensait, mais après elle ne pouvait pas dire grand-chose. Elle en ferait sans doute qu’à sa tête de toute façon. Alors à quoi bon. La jeune femme soupira doucement, avant de continuer sa petite balade, en compagnie de Yume, tout en fixant tranquillement le ciel. Du coin de l’œil, elle voyait bien que la jeune fille s’acharnait sur son briquet, et elle lui demanda le sien au passage. Leïa souria, et lui passa le sien.

« Tu peux le garder. J’en ai un autre. Et puis sa te dépannera pour demain aussi. »

La jeune gueularde, qui ne gueulais plus, souria de nouveau. Tirant une nouvelle bouffer de fumer sur sa cigarette, en regardant le ciel tranquillement.

Invité

Suivre les règles… Non, il n’en était tout simplement hors de question. Yume détestait obéir à une personne qui n’avait pas mérité son respect ou encore son admiration. Sa politesse pour les professeurs étaient factices. Parce qu’elle était obligée. Passer son temps en heures de colle, c’était très peu pour elle. La rebelle passait son temps à s’amuser. Les études étaient très loin de lui convenir. Le travail aussi, d’ailleurs. Si, elle pouvait simplement s’occuper des personnes qu’elle aimait, ça serait plus que magique. Ca serait son bonheur. Après tout, cette dernière n’avait aucune ambition professionnel. Boulot-metro-dodo, ne lui disait franchement rien. Se laisser embourber dans un quotidien ennuyeux n’était pas fait pour elle, qui recherchait constamment de la spontanéité.
Et la réflexion de Leia, lui tira un grognement irrité. Yume était certaine à ne pas être la seule à traîner dans les bars ou les rues à cette heure avancée de la nuit. Et puis que savait elle de cet internat ? La jeune femme était pratiquement sûre que sa nouvelle amie n’aurait pas supportée non plus. C’était un fait. De toute façon, qui disait règlement, disait rébellion. Certes, la lycéenne n’était pas leader, trop indépendante déclencher des foules. Et trop gamine pour avoir un quelconque charisme.

-Effectivement t’es pas ma mère.

Et pour cause, si elle l’était, Leia ne serait même pas au courant des nombreuses frasques de notre petite joueuse nationale. Déjà, de un, Yume était très difficile à suivre dans ses délires, deux, malgré tout, elle restait très discrète sur ses agissements. Si conneries il y avait, on voyait, mais savoir qui était l’auteur, c’était une autre histoire. Oui, la rebelle était vicieuse et irresponsable quand elle faisait ses coups fourrés. Cependant, elle avait posé des limites. Certes, elles étaient rares, très rares même. Mais existantes. C’était déjà bien. Sur la bonne voie, peut-être qu’elle deviendrait plus tard, une personne fréquentable pour les personnes qu’elle considérait, comme coincées. Néanmoins, elle restait gentille avec eux, hein.

En attendant, son briquet avait décidé de rendre l’âme. Elle avait plus qu’à l’enterrer, ou lui rendre une seconde vie plus tard. Enfin, feignante comme elle était, Yume en piquerait plutôt un autre dans une quelconque soirée. Empruntant celui de Leia, elle s’apprêtait à lui rendre lorsque son aînée lui de le garder.

-Je pourrais me débrouiller demain. Je trouverais quelqu’un qui a un briquet. Mais si tu y tiens…

La jeune femme ne se faisait pas prier. Ca lui serait utile, et elle ne passerait pas son temps à trouver un fumeur dans les couloirs de l’école. Même si, elle en connaissait un dans sa classe qui lui sauverait la vie, la lycéenne savait qu’elle lui casserait vite les pieds.
Cherchant dans son sac un posca, et son briquet inutilisable dans la main, la demoiselle galéra un peu, tout en continuant à marcher au côté de Leia. Râlant et la tête à moitié dans le sac, Yume trouva enfin son objet magique.

S’asseyant sans même prévenir sa copine agressive, elle se mit à écrire son prénom en kanji, tout en le stylisant de petit dessin sur le briquet mort. Oui, chose incroyable, la petite ivrogne savait dessiner. Okay, elle était loin d’être surdouée, mais ça ressemblait toujours à quelque chose. Ah force d’entraînement quand elle s’était fait chier chez elle, en essayant de décrocher la drogue. Ca donne un talents artistique à la fin. Se relevant, elle donna son feu à Leia.

-Petit cadeau. Et en plus j’ai pensé à ta mémoire. T’oubliera pas mon prénom. Mais j’ai pas mis de photo de moi. J’espère que tu t’en sortira sans.

Sourire taquin. Si on pouvait plus déconner. Continuant à marcher, tout en fixant le vide, Yume se rendit compte qu’elles étaient pile devant l’académie Keimoo. Y avait personne. M’enfin, valait peut être mieux qu’elle rentre. Faire le tour de la ville en marchant ne lui disait franchement rien.

-Je te présente mon école.

Qui sentait le fric à plein nez en passant. Enfin, une nouvelle mission allait débuter pour elle. Arrivée jusqu’à son dortoir sans se faire repérer par les cerbères. Bah, elle commençait à prendre le plie maintenant.

-Merci pour le briquet, à la prochaine.

Faisant un signe de la main, Yume se mit à escalader le portail avec une agilité donnée par l’habitude.

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