₪ Académie Keimoo ₪
In a decade, will you be there ?
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| | | Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| |  |
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|  Sujet: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Dim 7 Fév 2010 - 20:12 | |
| C’était la fin des cours, enfin. En ce jour exceptionnel Yume n’avait sécher que le cours d’anglais, si c’était pour apprendre quelque chose qu’elle connaissait déjà, ce n’était pas la peine qu’elle se pointe. En fait, elle y allait seulement lorsqu’il y avait des contrôle, étrange mais au moins, ça remontait sa moyenne sensiblement puisqu’elle était bilingue. La demoiselle avait donc passé son heure dans sa chambre tranquillement en écoutant de la musique, profitant du calme et de sa solitude avec un sourire aux lèvres, parfois en dessinant parfois en écrivant. Mine de rien elle se sentait bien dans cette école, même si quelque chose lui disait qu’elle deviendrait beaucoup plus sportive à force de courir dans les couloirs pour échapper à quelques racailles qui en voulaient à sa petite personne. La franchise ça avait souvent le don d’apporter plus d’ennuis qu’autre chose. Mais elle aimait le danger, et l’adrénaline puisqu’elle avait ainsi l’impression de vivre un peu plus.
Elle observa quelques instant son poignet cassé avec un regard amusé, heureusement, elle pouvait toujours bouger le bras. Autant dire qu’elle n’avait pratiquement aucun souvenir de ce qui s’était passé à ce moment là, à cause de la drogue et de l’alcool. Et son compagnon de beuverie n’avait pas pu l’aider plus, puisqu’il avait été dans le même état sinon plus. Cependant, elle ne put y réfléchir plus à la suite d’une invitation à sortir le soir même en boite avec quelques filles qu’elle connaissait. Elle ne pouvait décemment pas refuser lorsqu’on lui proposait de faire la fête. Renvoyant l’e-mail pour confirmer sa présence, Yume ne put s’empêcher de sauter de joie ce qui provoqua malencontreusement une salutation au sol.
Enfin, ce n’était plus le moment de tuer le temps. Se relevant tant bien que mal en se frottant la tête, la rebelle prit une douche pour enfin choisir ses vêtements. Aucune couleur tape à l’œil dans son placard simplement des variantes de noires et du blanc. Très originale en fait. Ironie quand tu nous tiens. A part peut être une petite robe turquoise que sa mère lui avait acheté pour qu’elle change un peu de ses habitudes. Inutile de dire qu’elle ne l’avait jamais porté. Bah il était temps qu’elle l’abîme, un décolleter plongeant, et elle lui arrivait à mi cuisse mettant ainsi ses formes en valeurs. Qu’est-ce qui était passé par la tête de sa mère pour qu’elle lui achète ça ? La 4ème détestait déjà cette tenue trop excentrique pour elle. Mais bon pour ce soir, ça ferait l’affaire, de toute façon elle n’avait plus le temps de mettre autre chose. Mettant des escarpins pour aller avec, la rebelle ne s’en rendrait plus compte de son accoutrement une fois que quelques verres auront eus raison d’elle.
Un début de soirée entre fille un jour de semaine : quelle délisse. Évidemment, le petit groupe n’était pas directement allé en boite. C’était bien connu, on ne rentrait pas sobre dans ce genre d’endroit. Yume les avait donc rejoint chez l’une d’entre elle, et après quelques rires, verres et grammes de drogue dans le sang, direction la piste de danse où elles passèrent sans problème.
La rebelle n’avait pas perdu de temps pour aller danser, puisqu’elle ne l’avait pas fait depuis un moment. Et comment résister à l’appel d’un rythme endiablé lorsqu’on s’appelait Yume Namida et qu’on était connu pour être une demoiselle sulfureuse en Angleterre ? Dans un état second, la demoiselle se déhanchait en rythme refusant toutes les demandes qu’on pouvait lui faire. Pas facile à dompter cette demoiselle qui semblait bien s’amuser en compagnie de ses amies qui partaient parfois rejoindre un Don Juan du moment. Et chose surprenante, malgré les talons hauts, la rebelle tenait débout sans faire de glissade. A croire qu’elle était plus adroite saoule que sobre. Enfin, si on mettait de côté le fait qu’elle s’était cassée le poignet récemment. Bref, elle avait beau s’agiter dans tous les sens sous l’œil attentif de certains hommes de son âge, mais elle avait soif. Direction le bar.
-Une vodka orange, s’il vous plaît.
Le tout accompagné d’un magnifique sourire. C’était simple, dès qu’elle consommait de la drogue, Yume affichait toujours un sourire, impossible à le faire disparaître avant qu’elle n’atterrisse de nouveau sur terre. Enfin, c’était sans compter lorsque quelqu’un vint la voir.
-Mademoiselle t’es charmante.
-Je veux pas de toi, t’es moche.
Autant aller droit au but pour être débarrassé plus tôt. Enfin, ce n’était pas ça qui allait le repousser apparemment puisqu’il continua à la draguer. Faisant comme ci de rien n’était, Yume remercia le barman pendant que l’autre idiot la suivait comme un petit chien. La rebelle n’avait jamais eu vraiment de patience. Alors aux grands maux, les grands moyens. Regardant un peu partout une victime potentielle pour son petit tour, la demoiselle jeta son dévolu sur quelqu’un d’atypique. Il suffisait de voir sa tenue. Son intuition lui disait qu’il allait lui plaire.
-Désolée, j’ai un copain.
-C’est pas grave, il a pas besoin de savoir.
Là, elle ne souriait plus. Yume faisait même un regard assassin sans qu’elle s’en aperçoive. Ressemblait elle vraiment à ce genre de fille ? Ok, elle n’avait jamais eu de copain sérieux et d’une relation qui durait plus de deux semaines. Mais quand même, en deux semaines elle avait su rester fidèle ne serait ce que pour le respect de l’autre. Buvant la moitié de son verre en une traite, la demoiselle continua sa ligne droite, jusqu’à sa victime de plus en plus énervée à cause de l’autre idiot.
-Mon chériii !!!
Elle avait vraiment dit ça ? Yume songea à arrêter l’alcool durant quelques secondes pour avoir dit un truc aussi idiot. Enfin, ce qui était fait, était fait. Elle le prit le bras et se colla à lui, comme les autres filles niaises qu’elle avait vu les entichées idiotes. Rien que de tomber amoureuse l’écoeurait désormais. Qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour qu’un imbécile heureux puisse vous lâcher…
-Désolée, comme tu peux le voir il est ici, donc je peux pas danser avec toi.
-Tu reviendras me voir ma beauté.
Après un sourire niais, maintenant elle affichait un regard désabusé. Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu, peut être ? Après avoir traité son ancien boulet d’un « pauv’ type » pendant qu’il partait, elle tourna finalement la tête vers la pauvre victime, la demoiselle lui adressa un sourire radieux et un regard brillant d’alcool.
-Désolée, il me lâchait pas. J’arrivais pas à m’en débarrasser. Mais maintenant, j’ai envie de danser avec toi.
Le prenant par la main, Yume ne lui demanda même pas son avis. Elle avait momentanément oublié, tout comme les présentations. Mais ils avaient la nuit pour cela, enfin, si le courant passait. Se frayant un chemin sans lâcher sa main, la rebelle semblait bien s’amuser. Elle avait peut être trouvé quelqu’un d’intéressant, et joueur. Enfin, elle l’espérait. Se blottissant contre lui de façon bien plus sensuelle que la première fois et bien moins énamourée, la rebelle lui lança un regard pour signifier qu’elle voulait seulement s’amuser un peu.
-J’espère que ça te dérange pas ?
Un petit clin d’œil et un sourire taquin, la voilà qui passait ses bras (dont un avait son verre de vodka et l‘autre plâtré) autour du cou de son compagnon de danse, commençant à bouger au rythme de la danse sans relâcher une seule fois son étreinte sensuelle contre ce beau jeune homme.
Dernière édition par Yume Namida le Mar 13 Juil 2010 - 12:52, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Lun 15 Fév 2010 - 15:55 | |
| La journée de cours venait de se terminée encore une fois par le son de la sonnerie qui retentissait dans tout le bâtiment. Nobuo avait été sérieux aujourd’hui, il avait été à plus de la moitié de ses cours ! Chose qui n’arrivait que très rarement. Pourquoi avait-il fait ça ? Simplement parce qu’il s’était dit que s’il participait à la majorité de ses cours aujourd’hui, il s’accorderait un peu de bon temps pour la soirée qui venait. Ca l’avait tout de suite motivé de savoir que ce soir il sortirait en boite de nuit ! Lui qui aimait la fête, l’alcool et tout ce qui va avec… Retournant dans sa chambre, exténué par tous ces efforts que lui avaient demandés sa journée, il décida de se reposer avant de partir en ville. S’il voulait danser et picoler jusqu’à la fin de la nuit, il faudrait qu’il laisse son cerveau sur pause au moins une heure ou deux ! Il se laissa donc tomber lourdement sur son lit, balançant son sac de cours au bout de la pièce, fermant les yeux, les mains sous sa tête. Il sombra bien vite dans le sommeil, rêvant de la soirée qu’il allait passer.
Nobuo se réveilla presque trois heures plus tard, se frappant mentalement d’avoir dormi aussi longtemps. Il allait finir par être à la bourre s’il continuait ! Non pas qu’il avait rendez-vous avec quelqu’un, mais le garçon aimait bien arriver à l’ouverture de la boite de nuit, et avant d’y aller bien sûr, il fallait qu’il passe récupérer quelques potes chez eux, à leur appartement. Il se prépara en vitesse, prenant une douche rapide, s’habillant avec des habits sortis de nulle part. Un t-shirt bleu foncé avec un logo imprimé en gris avec « Punks forever » dessus, et un jean troué de partout, criblé de chaines. Il enfila des chaussures trop larges noires et il sortit comme ça, sans prendre quelque chose pour se couvrir un peu plus. Il n’était pas frileux de toute façon. Il était passé chez plusieurs camarades de beuverie, prenant un ou plusieurs verres chez chacun d’entre eux, et finit par arriver devant la boite de nuit, avec pas mal d’alcool dans le sang. La drogue c’était pas son trip, il préférait la boisson, surtout qu’il la tenait très bien.
Ses potes le lâchèrent pour aller se déhancher sur la piste, alors que lui resta un moment au bar, en quête d’une proie. Il comptait bien s’amuser avec une ou deux filles dans la soirée ! Il repéra une jolie brune qui dansait dans un rythme endiablé sur la piste. Cette dernière vint dans sa direction pour commander une vodka orange. Nobuo continuait de sourire en la regardant, mais un autre garçon avait prit la place qu’il aurait voulu prendre. Le garçon haussa les épaules et reporta son regard vers la piste, recherchant une autre fille qui pouvait lui plaire. Finalement, il se dit qu’il valait mieux aller sur la piste pour trouver quelqu’un. Il but son verre de whisky cul sec, et se leva pour s’approcher d’un groupe de fille. Son déhanchement n’était pas enviable mais avant qu’il ait commencé à dire quoi que ce soit, il entendit une voix féminine appeler quelqu’un « son chéri ». Intrigué, il sentit alors qu’on lui agrippait le bras et qu’on se collait à lui. Il regarda d’un air surprit la demoiselle qu’il avait regardé juste avant qui était en train de dire au gars qui l’avait abordé que son copain apparemment était ici. Ici où ?
Nobuo haussa un sourcil avant de voit que la jeune femme lui adressait un sourire radieux, s’excusant pour ce qu’elle avait fait mais que c’était la seule façon de s’en débarrasser. Elle termina en disant qu’elle avait envie de danser avec lui maintenant. Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que la demoiselle lui prenait la main en l’entrainait, se blottissant contre lui de façon sensuelle en lui demandant si ça ne le dérangeait pas. Nobuo afficha un grand sourire, avec un air très intéressé. La jeune femme passa ses bras autour de son cou, un qui tenait un verre, et l’autre qui semblait plâtré. Il enserra la demoiselle avec ses bras, mais en tendit un vers l’endroit où se trouvait le boulet qu’elle avait envoyé chier.
« Moi ça m’dérange pas mais on dirait qu’il t’a pas cru l’autre là-bas ! Faudrait ptet lui prouver qu’j’sui bien ton copain si t’veux qu’il t’lâche nan ? »
Le sourire du garçon se fit plus grand, alors qu’il approchait son visage de celui de la demoiselle. Il passa une de ses mains dans les cheveux de celle-ci, son autre étant posée sur ses hanches pour qu’elle rapproche encore plus son corps du sien.
« Fais gaffe avec ton verre hein ! J’veux pas être trop crade pour rentrer après. »
Il embrassa alors la fille dont il ne connaissait même pas le prénom, puis se retourna pour faire un grand signe de la main au gars qui les regardait toujours. Apparemment il avait compris le message car il était parti voir une autre fille. S’écartant de la demoiselle, il prit alors le verre qu’elle avait dans une de ses mains.
« Voilà il t’fera plus chier, mais maint’nant, j’bois ton verre. Ca s’ra une compensation okay ? »
Et il le termina d’un coup, le déposant sur une table qui était non loin d’eux, toujours en étant collé contre la demoiselle.
« Bon alors, t’t’appelles comment sulfureuse brune ? » |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Mer 17 Fév 2010 - 13:13 | |
| Le sourire et l’air intéressé de son nouveau compagnon prouva à Yume qu’elle avait tapé dans le mile en le choisissant. Et ce fameux choix avait faillit lui glisser entre les pattes quand il avait décidé d’aller rejoindre un petit groupe de demoiselles qui ne savaient pas danser, juste avant. Jalouse ? Grand Dieu non ! On piquait pas ses proies, c’est tout. La rebelle n’était pas possessive non plus, c’était un ange. Elle ne buvait pas, ne se droguait pas, ne sortait pas, et avait 17 de moyenne, voire plus. Qu’est-ce qu’elle faisait là alors ? Une vilaine bouteille d’alcool l’avait prise en otage. Et c’est des vilaines celles là, pas moyen de se soustraire à leur petit voile d‘ébriété. Yume était donc une innocente et mignonne petite victime, et comme toute bonne victime, elle subissait… Sans se plaindre, évidemment. Enfin si, mais seulement le lendemain. On lui tirerait presque les joues comme les enfants, à la petite Namida tellement elle était gentille. Enfin, c’était pas vraiment ce que dirait les filles (au vu des regards entr’aperçus par Yume) qui avaient vu le jeune homme venir dans leur direction et voir ce bout de femme attraper son bras comme une chatte en chaleur avant qu’il n’arrive à destination. En chaleur, peut être pas. En général Yume était plutôt du genre à aimer jouer les inaccessibles, particulièrement avec les personnes qui dégageaient une aura dangereuse simplement pour tester leur patience, et bien souvent, elle était très limitée. Enfin peut être qu’elle ne jouerait pas ce soir.
En tout cas les premières paroles du jeune homme la surprirent un peu. L’autre ? Mais on s’en foutait de l’autre. Il pouvait pas regarder son jolie minois à la place ? Bon pour lui faire plaisir elle regarda la direction qu’il lui avait montré. Ah bah, il était un peu moins moche de loin. Peut être que si on ne le voyait plus, il serait beau. La demoiselle avait des pensées bien méchantes quand elle était atteinte. C’était une vengeance mentale en quelque sorte, à cause de l’effet pot de colle qu’elle avait subit. En temps normal, elle s’en ficherait royalement ne s’arrêtant pas forcément sur le physique des gens. Après tout, il suffisait de regarder le jeune homme sur lequel la 4ème année avait jeté son dévolu. Ils ne se ressemblaient en rien. Un punk et une pouf. Un beau jeune homme avec des chaînes sur le pantalon, et une jolie demoiselle montée sur talon aiguille. D’ailleurs elle se promit de les enlever dès qu’elle sortirait d’ici, voire même avant. C’était pas son truc ce genre de chaussures. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça, parce la suite de sa phrase l’intéressait hautement. Prouver qu’il était véritablement son copain. Pour ça, il n’y avait qu’une seule solution… Et en reportant son regard sur son partenaire, la rebelle avait pu distinguer un sourire et comprit qu’ils avaient la même idée en tête. Heureusement qu’elle n’avait pas prit trop de drogue, sinon elle n’aurait rien captée à la situation ni ses intentions. Premiers contact d’une de ses mains, Yume n’avait pas pu s’empêcher de regarder ses lèvres avec gourmandise. Cette dernière avait déjà perdu un pied sur terre, et bougeait plus, son bassin par réflexe, qu’autre chose. Le deuxième contact, elle le regarda dans les yeux avec défis et amusement. Dans l’incapacité de bouger, la lycéenne perdit le deuxième pied.
Cependant, elle n’avait pas perdu toute ses capacités mentales, elle était juste parvenue dans une petite bulle où ils n’étaient que tous les deux durant un tout petit instant. Bah oui, un petit instant, parce que le goujat avait un peu cassé son petit monde tout brillant d’alcool par une simple phrase pour lui dire de ne pas renverser son verre qui la fit tout de même rire et qu’elle répondit d’un :
-Oui chef !
Enjoué et rieur avant de sentir ses lèvres sur les siennes. Décidemment, elle l’aimait bien celui là. Son assurance et son direct lui plaisait beaucoup, s’il continuait à jouer ainsi, Yume pensait qu’elle allait passer une très bonne soirée. Enfin s’il continuait sur cette lancée, et c’était pas forcément évident. En tout cas, elle le croquerait bien pour le moment.
Se retournant légèrement pour observer ce que sa nouvelle proie regardait, la demoiselle eut un léger rire devant la mine refrognée du jeune homme qu’elle avait soigneusement traité de pauv’ type tout à l’heure et qui s‘en allait trouver une autre fille. Apparemment il avait absolument voulu Yume pour les avoir fixer tout du long. Malheureusement, l’étudiante avait une règle d’or en ce qui concernait ses conquêtes : C’était elle qui les choisissait en premier, et non l’inverse.
Néanmoins durant un cours instant, la rebelle jeta un coup d’œil a ses amies par curiosité, et elle les retrouva bien rapidement du regard puisqu’elles lui envoyaient de légers sourire, qu’elle répondit elle-même par un, plein de malice. Mais, elle n’eut pas le loisir de les contempler plus longtemps en sentant quelqu’un lui voler son verre. C’était qui le suicidaire ? Se retournant rapidement, le suicidaire n’était autre que son cavalier. On lui avait jamais appris que c’était pas bien de piquer le verre des autres ?
-Hey, c’est quoi cette excuse foireuse ? T’en as aussi bien profité, de cette situation !
Un air faussement indigne, la demoiselle restait tout de même dans ses bras. Et puis le bon côté c’était que maintenant, la demoiselle avait une main libre. Alors autant en profiter, et ça, c’était ce que Yume savait faire le mieux. La vengeance allait bientôt sonner. Enfin, ses représailles n’étaient jamais effrayantes dans ces cas là. Enfin, tout dépendait de la personne. Bref, désormais, l’alcoolique chronique avait bien envie de tester ses limites. Même si, avec le petit aperçu qu’elle avait eut, le jeune homme ne devait pas en avoir énormément.
Sa question lui fit rappeler qu’elle ne savait toujours pas son prénom. Bug momentané, elle avait zappé. Sa petite tête ne pouvait pas penser à tout non plus, faut pas trop en demander.
-Hum… Déesse sulfureuse c‘est très bien… mais tu peux m’appeler tout simplement Yume.
Une envie pressante de lui mordiller la lèvre inférieure s’imposa dans son esprit, et qui avait l’air de prendre de plus en plus de place dans son cerveau. Il ne fallait jamais dire non à ses instincts. De toute façon dans l’état où elle était, la rebelle n’était pas disposée à lutter contre quoique ce soit. Se mettant sur la pointe des pieds, Yume fit ce que ses neurones lui dictaient de faire. Enfin, ses neurones, ses hormones plutôt. Caressant lentement la base de ses cheveux pour éviter toute tentative de fuite, la demoiselle lui fit un baiser voler en prenant soin de le mordiller sans faire mal. Châtiment partiellement accompli ! Rien d’abominable, juste du culot.
Cette dernière avait bien l’intention de lui demander quel nom mettre sur ce visage de punk atypique, mais elle venait de distinguer des regards noirs droit devant celle-ci. Euh… c’était pour elle, ou elle devenait parano ?… Ah bah non c’était bien pour sa pomme, puisqu’Yume venait de voir qu’on la détaillait de haut en bas. On leur avait jamais dit que c’était malpoli de regarder les gens comme ça ? Un sourire amusé et provocant se dessina sur son visage de poupée et par pur défi la demoiselle descendit son bras indemne sous le t-shirt de son partenaire, en caressant lentement la peau de son dos. La rebelle n’eut que pour réponse des regards dédaigneux avant qu’elles ne tournent la tête, ce qui déclencha un véritable rire de la part de la demoiselle.
-Je crois que je me suis fait des ennemies dans ton fan club… Tu vas devoir me raccompagner si tu veux pas que je me fasse taper.
Le regardant droit dans les yeux, Yume était réellement amusée. Cette dernière n’avait pas réellement peur de se faire agresser par des filles. Après tout, elle avait des armes sur elle. Ses fabuleux talons aiguilles, fallait bien qu’ils servent à quelque chose d’autre que de lui bousier les pieds.
-Sinon un nom à donner sous cette tignasse décolorée ?
La lycéenne avait un don pour passer du cop à l’âne, c’était indéniable. Quittant un peu à regret ses caresses au bas du dos, la demoiselle ramena sa main à son cou toujours en souriant, sentant un peu les effets de la drogue quitter le navire. Au moins, l’alcool ne s’enfuyait pas lâchement. Il devait pas être très ami avec l’eau de mer. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Ven 26 Fév 2010 - 21:37 | |
| Nobuo, accoudé au bar d’une boite de nuit était alors en repérage. En repérage de quoi ? D’une jolie fille à aller draguer bien sûr ! Et il l’avait trouvée ! Mais malheureusement pour lui, un autre l’avait devancé. Alors qu’il allait abandonner pour se diriger vers un groupe de fille, sa cible l’avait alors, comme par miracle, tiré par le bras. Sauvé ! Ouais parce que les filles avaient pas l’air super jolies, ou du moins, moins que celle qui l’entrainait ! Ils se retrouvèrent collés l’un contre l’autre, le pot-de-colle leur lançant un regard noir, pas très convaincu que Nobuo était le vrai copain de cette sulfureuse brune. Il avait alors entreprit, affichant un large sourire, de prouver à ce garçon ce que la demoiselle avait dit. Passant une main dans les cheveux de l’inconnue, l’autre se plaçant sur les hanches de celle-ci, il l’embrassa alors plutôt tendrement, ce qui ne se prêtait pas tellement à l’ambiance. Rompant le baiser, il s’amusa à faire signe au pot de colle, histoire de le dégoûter un peu, demandant ensuite de façon très sophistiquée à la demoiselle, de faire attention avec son verre.
Elle se mit à rire avant de lui répondre avec un grand oui enjoué. Profitant ensuite d’un moment d’inattention de la part de sa partenaire, Nobuo en profita pour se saisir de son verre avant de le boire d’une traite pour le reposer sur une table qui passait par là, lui disant que c’était la compensation pour l’avoir débarrassé du pot de colle. Comme il devait s’y attendre, la demoiselle répondit au quart de tour, le dénonçant d’avoir profité de la situation. Il lui adressa un grand sourire, serrant un peu plus son étreinte sur elle.
« Allez, j’t’en offre un autre après s’tu veux ! Pis dis pas qu’ça t’as pas plu ! J’te croirais pas. »
Il lui demanda ensuite son prénom, cette dernière répondant qu’il pouvait l’appeler tout simplement Yume, même si Déesse sulfureuse lui plaisait bien. Il se mit à rire. Décidément, il avait toujours le chic pour tomber sur des filles qui lui plaisaient ! C’est alors qu’il sentit Yume s’élever, sans doute parce qu’elle montait sur la pointe de ses pieds. Il la regarda dans les yeux, ne bronchant pas. Elle caressa la base de ses cheveux avant de lui voler à son tour un baiser tout en lui mordillant sa lèvre inférieure. Nobuo ne l’avait même pas repoussé et il lui souriait maintenant avec un air légèrement débile, sans doute les effets de l’alcool commençaient-ils à se faire ressentir. Leur danse sensuelle continua, la jeune femme passant alors une main sous le t-shirt du rebelle qui frissonna à ce contact. C’était agréable de se faire caresser le dos comme ça… Si Nobuo avait fermé les yeux à ce moment précis, il se serait sûrement affalé par terre pour dormir. Elle le regarda alors dans les yeux, lui disant qu’elle s’était sûrement faite des ennemis dans son fan-club et qu’il allait devoir la raccompagner s’il ne voulait pas qu’elle se fasse taper.
Oh oh ! Une invitation ? Par une si belle demoiselle ? Comment Nobuo pouvait-il refuser ! Même si l’excuse qu’elle venait de lui sortir n’était pas très crédible, ou du moins, il doutait fort que le groupe de filles vers lequel il s’était dirigé un peu plus tôt, s’amuserait à attendre Yume à la sortie pour lui faire la tête au carré. Nobuo approcha son visage de celui de la demoiselle, caressant sa peau avec son souffle légèrement alcoolisé.
« Ca s’rait dommage qu’on abîme une si jolie fille ! Pis t’inquiètes, j’comptais pas t’laisser partir comme ça ! Surtout que là, pour l’moment, j’te dois un verre ! »
Il lui fit un autre grand sourire avant de pencher sa tête sur le côté, approchant ses lèvres de la peau affriolante du coup de sa partenaire. Il y déposa, un baiser, puis deux, l’entendant ensuite demander si elle pouvait mettre un nom sur cette tignasse décolorée. Relevant la tête, il afficha un grand sourire béat.
« Moi c’Nobuo ! Mais t’peux m’app’ler Nobu’ s’tu veux ! C’plus court ! Bon on va s’le boire ce verre ou ? »
Il lui fit faire un tour sur elle-même, la prenant ensuite par la main pour l’entrainer au bar. Il posa lourdement son bras de libre avant d’appeler le serveur.
« Yep ! Toi là-bas ! Un verre d’vodka steuplait ! T’prends quoi toi, Yume chérie ? »
Yume chérie ? Ben quoi ? C’était elle qui avait commencé à dire qu’il était son copain. Il jouait juste le jeu maintenant. Egarant une main dans le bas du dos de la demoiselle, il la colla contre lui, faisant lentement bouger ses doigts sur le corps encore habillé de la demoiselle.
« Alors… T’fais quoi dans la vie ? T’es étudiante ? »
Ben autant apprendre à se connaitre un minimum non… Qui sait comment allait se terminer la soirée ! |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Lun 1 Mar 2010 - 0:40 | |
| Ce mignon damoiseau avait piquer le verre de la princesse en détresse. De prince sur son cheval blanc, il s’était transformé en vilain chevalier. Ce qui était loin de déplaire à la demoiselle qui était très loin de ressembler à une princesse aussi naïve que cruche. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait lui laisser prendre son verre sans rien dire. Alors autant faire ce que savait faire de mieux une fille : râler. Sans toutefois oublier son sourire aussi ravageur alcoolisé. Et la rebelle ne put bouder d’avantage lorsqu’elle sentit son emprise s’intensifier, ce qui étira ses lèvres encore un peu plus, mais il se présenta bien plus joueur. Oui, elle avait apprécier, comment pourrait il en être autrement ? A moins d’être une pauvre tâche complètement bourré et qui bavait partout. Là, elle devait avouer, la lycéenne n’aurait pas vraiment apprécier, et aurait rapidement changé de partenaire. Mais c’était pas le cas, heureusement d’ailleurs, parce que maintenant elle le voulait entre ses mains.
-Oh que c‘est gentil. Mais c’est pas pour autant qu’il n’y aura pas de vengeance.
Et il aurait beau lui accorder toutes les attentions du monde, lorsque Yume avait une idée en tête, il valait mieux oublier de lui faire changer d’avis. Et en bonne sadique, cette dernière attendrait le moment où il s’y attendrait le moins. M’enfin c’était pas encore le moment de songer à ça. Pour le moment, elle se contentait de l’allumer comme il se doit. Il ne fallait jamais jouer avec elle. Soit on perdait, soit le jeu finissait jusqu’au bout. Et l’air légèrement niais de sa victime la fit rire plus que de raison, les neurones noyés dans l’alcool ça touchait irrémédiablement. A un point qu’elle dut s’appuyer quelque peu sur son compagnon pour garder l’équilibre. Mais ça, la demoiselle n’était pas sûre qu’il le remarque au vu du sourire béas qu’elle apercevait. Enfin, elle espérait surtout.
Et le frisson qu’elle sentit lorsqu’elle parcourut son dos la fit de nouveau sourire, pas d’amusement cette fois, mais de plaisir. Yume n’aurait pas besoin d’aller très loin pour l’avoir au final. En général cela l’aurait un peu déçue, cependant cette fois, cette dernière avait plus envie de tendresse qu’autre chose. Il avait bien de la chance celui là, même s’il n’allait pas échapper à sa petite vengeance, elle serait vraiment minime. Enfin selon elle. Et les filles qui la regardaient n’avait été qu’un simple prétexte. Certes, ces dernières lui avaient permises d’aller plus vite dans sa drague, mais voir à quel point il était réceptif à ses caresses et sans la repousser l’enchantait.
Et les pauvres petites demoiselles étaient bels et bien capable de l’attendre à la sortie. Les filles étaient parfois bien pire que les mecs. Beaucoup plus subtils dans leurs manières de faire, autrement dit, pas mal de coups bas. Cependant, en général, dire qu’on était la fille d’un ambassadeur, refroidissait bien vite les ardeurs de tout à chacun. Et malgré qu’elle détestait utiliser ce prétexte elle en abusait pour éviter les ennuis qu’elle aimantait facilement. Néanmoins, tout ça lui sortit de la tête lorsqu’il approcha son visage du sien, délicieuse torture que lui offrait son partenaire. Il était bien rare qu’un homme lui plaise autant, particulièrement un homme rencontré en boîte. Bon ok, son haleine sentait l’alcool, mais ce n’était pas ça qui la repousserait, surtout qu’elle devait être dans le même cas. Le regardant dans les yeux, pour éviter d’emprisonner une nouvelle fois ses lèvres, la jeune étudiante souriait de gourmandise, bien décidée à le garder pour elle.
-Quel gentlemen, je te pardonnerai presque l’épisode du verre.
Et oui, la vengeance est un plat qui se mange froid. Enfin, là ça sera plutôt chaud, et si elle arrivait à tenir jusque là. Donc, ça serait très dur.
*Ah non, pas le cou, pas le cou*
Un petit point faible très sensible pour la rebelle, preuve elle avait fermé les yeux pour mieux profiter. Les scientifiques disaient que lorsqu’on fermait les yeux, les gens ressentaient mieux les sensations, puisque le sens le plus important était perdu, donc on était plus vulnérable. Et bien l’étudiante ne faisait pas exception. Non, Yume tu ne peux pas lui sauter dessus tout de suite. Bon, fallait trouver une parade, pour ne pas succomber dans la minute. Comme le prénom du vilain garnement, tiens. Et Dieu soit loué, cela lui permettra de décoller ses lèvres qui lui avaient tiré un frisson.
Il avait un don pour passer du cop à l’âne, à moins que c’était pour mieux la torturer ? Allez savoir, dans tous les cas ça marchait. Et le « ou » à la fin de la question avait faillit dévoiler de justesse les intentions de la demoiselle. Bah oui, elle avait faillit répondre « ou on va coucher ensemble maintenant ? ». Non, la rebelle ne savait pas attendre. Heureusement, l’alcool ne l’avait pas encore amoché à ce point là.
Lui faisant faire un petit tour sur elle-même, et l’emportant direction le bar, la demoiselle faillit faire une belle glissade et elle avait du resserrer un peu plus l’étreinte de la main de Nobu. C’était décidé, elle enlèverai ses chaussures si tôt arrivée à destination. Et lorsque son compagnon se posa lourdement sur le bar, Yume ne put s’empêcher de rire. Si tôt sortit de sa petite bulle, les effets de l’alcool se faisait ressentir bien plus.
Les chaussures déchaussées tant bien que mal, pour éviter de tomber, elle s’appuya lourdement sur le jeune homme. De toute façon, avec ses 47kg, ça ne le dérangerait pas beaucoup. Si tôt fait, Yume se colla à lui.
-Je prendrai un TGV mon cœur.
Un petit air tendre à son adresse et la voilà qu’elle lui mordillait l’oreille sans lui faire mal. Yume Namida, une des plus grandes joueuse de Keimoo, il fallait croire. Mais, elle était certaine que ça ne déplairait pas à Nobu. Alors que ce dernier passait son bras autour de sa taille, la demoiselle en profita pour passer sa main indemne sous le haut de son partenaire pour le caresser lentement le bas de son dos. Vicieuse ? Un peu… Beaucoup. Pas de sa faute si elle était très tactile, hein ! Et il lui avait fait perdre ses moyens en l’embrassant dans le cou. Ce n’était que justice. Et une petite mise en garde contre les filles qui avaient l’intention de le draguer malgré sa présence.
En tout cas, l’étreinte de son compagnon lui plaisait beaucoup, puisqu’aux yeux de la demoiselle cela avait plutôt l’air de dire « personne ne la touche » un peu comme elle, mais en plus voyant.
A la première question de sa « victime » (Difficile de dire maintenant qui était la victime de qui) la demoiselle répondit instantanément :
-La fête.
Ah non, c’était pas ça qu’il fallait dire. Heureusement qu’elle jouait pas à question pour un champion. Elle aurait perdu avant les sélections. Riant niaisement à sa propre bêtise, la demoiselle n’avait pas pour autant oublié les caresses qu’elle lui prodiguait.
-Ouais, je suis à Keimoo en dernière année de lycée. Et toi ?
Ses chaussures dans sa main plâtrée, Yume semblait bien plus petite tout un coup du haut de son 1.57m. En tout cas, elle n’avait plus l’intention d’aller danser. Hors de question qu’elle y aille pied nu, avec le monde qui lui marcherait dessus, ils se s’en sortiront pas sinon.
Laissant son souffle parcourir le cou de Nobu l‘effleurant parfois des lèvres, la demoiselle cherchait à le déstabiliser en même temps qu’il fournirait sa réponse. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Mer 10 Mar 2010 - 12:32 | |
| Toujours en train de danser avec la jolie Yume, Nobuo n’avait pu s’empêcher de piquer le verre de cette dernière pour le finir d’un coup avant de le reposer sur une table qui passait par là. Il aimait l’alcool, il aimait faire la fête, il aimait tout ce qui était présent ici, dans cette boite. Les filles, les mecs… Peu importe du moment qu’on prend du plaisir. Mais ce soir, il avait jeté son dévolu sur la demoiselle dans ses bras, cette dernière ayant sans doute fait pareil. Elle venait de l’engueuler, le garçon ripostant aussitôt en disant que ça l’étonnerait beaucoup qu’elle n’ait pas apprécié le baiser qu’il lui avait donné juste avant. Elle lui dit que ce n’était pas pour cette raison qu’elle n’allait pas se venger. Affichant un sourire encore plus grand, il approcha son visage tout près de celui de la demoiselle.
« J’ai hâte d’voir c’que t’vas faire pour te venger ma chérie ! »
Il ne repoussait même pas les caresses que la jeune femme lui faisait, en regardant un groupe de fille. Peut-être qu’elles allaient attendre Yume à la sortie, ce n’était pas une hypothèse à exclure. Gardant son visage tout près de celui de la demoiselle sans l’embrasser, il se promit de la protéger, quitte à la raccompagner chez elle. Cette dernière se mit à sourire en lui disant qu’il était un vrai gentleman et qu’elle lui pardonnerait presque l’épisode du verre qu’il lui avait volé. Ses lèvres descendirent alors pour goûter à ce cou très alléchant que sa cavalière lui offrait. Il resta un moment à lui déposer des baisers, la mordiller, la jeune femme le faisant s’arrêter en lui demandant son prénom. Il redressa son visage pour lui répondre avant de la faire tourner sur elle-même, l’entrainant vers le bar. Nobuo se laissa tomber lourdement sur le bar, Yume en faisant de même en s’appuyant sur lui, commandant un TGV avant de lui mordiller l’oreille.
« Ouaip ! Allez hop un TGV pour la d’moiselle ! T’as l’air d’avoir une sacrée descente bébé ! »
Il la prit par la taille, la demoiselle en profita pour passer une main sous le t-shirt de Nobuo pour lui caresser le bas du dos. Il ne la repoussa toujours pas. De toute façon, avec l’alcool qu’il avait dans le sang et son goût pour le sexe, il ne comptait pas s’arrêter à un simple baiser. Il la gardait jalousement contre lui. Le premier qui oserait s’approcher un peu trop près d’elle allait passer un mauvais quart d’heure ! Histoire de relancer la conversation, Nobuo demanda à sa cavalière ce qu’elle faisait dans la vie. Quand elle lui répondit la fête, le garçon explosa de rire. Elle avait vraiment tout pour elle cette petite ! Un corps parfait, et un humour ! Il devait sûrement y avoir d’autres qualités, mais pour le moment, il ne voyait rien d’autre. Yume se mit à rire en même temps que le garçon avant de lui dire qu’elle était à Keimoo, en dernière année de lycée, lui retournant la question. Ouvrant des grands yeux et il regarda Yume avec la bouche ouverte.
« Haaaaan ! Ben t’es à Keimoo aussi ? C’marrant ça ! Par contre j’suis plus vieux ! Enfin j’pense parce que moi j’suis en première année d’université. Mais ça m’fait un peu chier les cours… Aaaaah ! Ben c’est une belle coïncidence hein ! »
Les lèvres de la demoiselle effleurant son cou ne le déstabilisaient même pas. Peut-être y était-il trop habitué. Ou alors il était bien trop amoché par l’alcool bien qu’il n’ait pas atteint sa limite. Mais il sentait quand même un certain frisson le parcourir.
« Hey Yume ! Ca chatouille là ! T’as ton verre qu’est là. S’tu t’dépêches pas, j’vais l’boire à ta place ! »
Il termina son verre avant de descendre une main, comme si de rien n’était, sur les fesses de la demoiselle, s’approchant dangereusement du bord de la jupe qu’elle portait. Elle l’avait allumé, il fallait qu’elle assume maintenant. Surtout que Nobuo n’était pas du genre à se retenir s’il ne voyait pas une quelconque forme de résistance de la part de la personne qu’il avait près de lui. Il approcha ses lèvres de l’oreille de la demoiselle pour lui murmurer quelques mots.
« C’est marrant quand même… J’me souviens même pas d’t’avoir d’jà vu à Keimoo… Pourtant j’t’aurais sûrement r’marquée… »
Il lui déposa un nouveau baiser dans le cou de Yume, attendant qu’elle boive son verre avant d’envisager aller autre part pour terminer la soirée. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Lun 15 Mar 2010 - 22:57 | |
| |Pas bien long dsl ><|
Un soupir exaspéré se fit entendre au creux de l’oreille de Nobu. Il n’était pas déstabilisé par ses attentions. C’était injuste… Il avait tout de suite trouvé son point sensible et elle pas encore. Peut être que si elle descendait ses mains en dessous de la ceinture ?… Bon y avait un peu de monde, et la demoiselle était un peu trop timide sur le coup. Mais, c’était toujours aussi injuste, lui il y arrivait sans problème. Peut être parce qu’elle se s’était pas laissée faire ainsi depuis longtemps. Les caresses et sentir la peau de quelqu’un d’autre sous ses doigts lui manquait. Yume avait pourtant promis de ne plus coucher avec n’importe qui. Une exception devrait s’imposer à un moment ou un autre. La rebelle se rendit compte qu’elle était sérieusement en manque. Et attendre de tomber amoureuse ne semblait pas faire parti des possibilités. La jeune femme devrait sans doute attendre longtemps… Trop longtemps pour envisager de se replier dès que ça deviendrait plus… entreprenant. De toute façon, la rebelle ne connaissait pas la fuite, ni l’abandon. C’était donc inenvisageable dans son esprit. Au moins, une chose qu’elle arrivait à penser et qui n’était pas emplie de doute.
Puis, il eut un tilt dans sa tête. Il était aussi à Keimoo. Oui il lui avait fallut un peu de temps pour comprendre. Et s’ils étaient à la même académie, elle risquait de le recroiser à nouveau. Mauvais tout ça, la demoiselle n‘avait pas pour habitude d‘avoir un amant d‘un soir qui soit dans la même école. La dernière fois, elle avait été l’objet de rumeurs qu’elle avait détesté. Déjà qu’elle n’aimait pas être le centre de l’attention, là, la rebelle avait été servi. Cependant, ce n’était pas le moment de ressassé un passé enfouit définitivement. Les évènements ne se passaient jamais deux fois de la même façon. Quoiqu’il en soit, Yume avait trouvé pour seule solution de continuer son jeu, pour ne pas que Nobu voit ses quelques doutes. La demoiselle avait bien l’intention de rester hermétique. Seul son sourire devait être visible. Rien d’autre… Et la chose seule chose qui lui fit arrêter ses caresses, ce fut l’alcool qu‘il lui avait promit. Il lui avait déjà piquer un verre, il n’allait pas recommencer, comment pouvait elle profiter de cette boisson gratuite proposée si gentiment sinon ? C’était un vilain ! Un vilain garnement.
-Tu touches pas à mon verre. C’est mon mien d’abord !
Lui tirant la langue, la demoiselle se tint à Nobu pour prendre son TGV sur le bar. Pas qu’elle n’était pas capable de tenir debout, c’était juste au cas où, et cette envie de tendresse aussi brusque que persistante ne lui permettait pas d‘avoir tous les moyens sur son propre corps. Ce qui était sûr, c’était que si Yume avait mieux connu son partenaire, elle n’aurait lâchée à aucun moment ses étreintes. La demoiselle lui jeta un coup d’œil à ce dernier, en un regard enjôleur qu’elle fit inconsciemment.
La main de Nobu descendant sur ses fesses la fit sourire d’amusement, sa vengeance était prête à l’emploi désormais. Cependant, elle le laissa faire en s’appuyant lourdement contre lui. Son besoin de contact se faisait bêtement ressentir, la rebelle ne pouvait pas tout maîtriser dans son état. Ce qui rendait son jeu bien plus sadique.
-Han, c’est parce que j’étais en Angleterre avant. Je suis arrivée à Keimoo qu’en Novembre. Et pendant les vacances, j’étais pas à l’académie. Je suis partie à Hawaï, et d’ailleurs là-bas que j’ai gagné cette merde.
Montrant son poignet plâtré d’un air dégoûté, la demoiselle bu son verre en quelques gorgées comme pour noyer quelques mauvais souvenirs. Ce qui était loin d’être le cas, elle voulait seulement se débarrasser de son verre histoire d’être tranquille. Et il était hors de question qu’elle le donne à Nobu. Manquerait plus que ça, tiens !
Son baiser dans le cou lui tira un nouveau frisson, lui donnant envie de l’embrasser. Cependant, elle le repoussa gentiment.
-Dis tu te souviens de ma vengeance ? Et bien je vais te la dire maintenant. Pour avoir pris mon verre, tu ne m’auras pas dans un lit.
Sadique ? Seulement de courte durée. Enfin, tout dépendrait de la réponse du jeune homme. S’il laissait tomber facilement, ce n’était pas Yume qui irait lui courir après. C’était à lui de se montrer joueur, si la rebelle ne faisait pas tout capoter en l’embrassant. En attendant, elle remonta la main du jeune homme sur sa taille. Nan, décidemment, elle n’arriverait pas à se venger correctement si elle ne repoussait pas, et ne s’en allait pas. Autrement dit, c’était véritablement une vengeance plus que ratée.
Cependant, il restait toujours la réaction du jeune homme pour l’amuser un peu, et pour connaître un peu le jeune homme. Au cas où, qu’ils gardent contact au final peut être ? Une simple illusion, mais il y avait beaucoup de choses qui pouvaient passer par la tête lorsqu’on avait un petit coup dans le nez. A commencer part pourquoi Alice suit un lapin blanc ? C’est vrai, il aurait pu être noire, mais non, l‘écrivain avait décidé qu‘il serait blanc, elle devrait faire des recherches dessus, si elle s‘en souvenait. Une question comme une autre en soit. On ne maîtrisait pas toujours nos pensées et nos faits et gestes |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Mer 24 Mar 2010 - 12:34 | |
| Avachit sur le bar, Yume à côté de lui, Nobuo commanda à boire. Le barman leur posa leurs verres devant eux, le garçon attendant que la demoiselle se décide à boire le sien car lui avait déjà terminé. La jeune femme avait dû penser qu’il attendait le moment opportun pour lui piquer une nouvelle fois son verre, lui lançant qu’il ne devait pas toucher à son verre puisque c’était le sien. Elle lui tira la langue, Nobuo la regardant avec envie, puis Yume se tint à lui pour prendre son verre sur le bar. Voyant que la demoiselle semblait apprécier d’être contre lui, Nobuo en profita pour balader sa main sur la jeune femme, s’arrêtant au niveau des fesses de celle-ci. Pour toute réponse à ce geste, Yume s’appuya lourdement contre lui, Nobuo glissant légèrement sur le bar avant de réussir à se stabiliser. En tout cas, le garçon était un peu surprit de savoir que Yume était elle aussi à Keimoo. Comment cela se faisait-il qu’il ne l’ait pas déjà croisée ? La demoiselle lui répondit alors que c’était tout à fait normal étant donné qu’avant elle était en Angleterre et qu’elle était arrivée seulement ici en novembre.
Elle continua en disant qu’elle n’avait pas été à l’Académie pendant les dernières vacances puisqu’elle s’était rendue à Hawaï et que c’était d’ailleurs là-bas qu’elle s’est retrouvée avec un poignet dans le plâtre. Hawaï ? Waw ! Lui n’était jamais sortit du Japon. Ca devait être super cool !
« Eh ben ! C’va t’as l’air d’voyager toi ! J’suis jamais parti d’Japon moi ! Mais euh… S’t’étais en Angleterre avant… C’veut dire qu’t’es anglaise ? Waw ! »
C’était d’autant plus excitant que de se dire qu’il avait une jolie étrangère sous la main. Bon elle avait un bras dans le sac mais elle n’en restait pas moins très jolie et intéressante. Yume termina alors son verre en quelques gorgées, Nobuo en profitant pour déposer un baiser dans le cou de la demoiselle. Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle le repousse, même si elle l’avait fait assez gentiment en lui demandant s’il se souvenait de la vengeance qu’elle lui avait promis. Elle lui annonça que parce qu’il lui avait piqué son verre pendant qu’ils dansaient, il ne l’aurait pas dans son lit. Keuwah ?! Il la regarda alors avec de grands yeux, la bouche ouverte elle aussi en grand. C’était quoi cette fille qui l’allumait et qui lui disait juste après hein ? Il resta un moment sans bouger, la fixant dans les yeux avec son visage surprit, et finalement il tourna la tête en soupirant alors que Yume prenait sa main pour la déposer sur ses hanches. Il fit tourner son verre sur le bar avant de brusquement tirer Yume pour l’amener tout contre lui, la plaquant presque sur le bar.
« T’crois franchement qu’tu peux m’allumer comme ça et m’sortir ça juste après ? J’ai ptet un coup dans l’nez mais j’suis pas totalement con hein ! Pis j’vois bien comment t’réagis… »
Il posa sa tête dans le cou de Yume, déposant des baisers avant de faire glisser sa langue sur la peau de la demoiselle. Il avait bien vu comment elle réagissait à ses baisers. Il n’était pas totalement idiot même s’il en avait l’air. Sa main, elle, retourna se poser sur les fesses de Yume, l’obligeant par ce moyen à se coller contre lui. Il releva alors la tête pour la fixer dans les yeux.
« Viens pas m’dire qu’tu comptes pas aller plus loin que ça Darling… »
Il passa furtivement sa main sous la jupe de la demoiselle pour mieux caresser ses fesses, alors qu’il l’embrassait à nouveau. Après quelques instants, il se recula alors, la toisant du regard. Il n’aimait pas qu’on se foute de lui, que ce soit un gars ou une fille c’était pareil. Il partait facilement au quart de tour le Nobuo… Fallait pas le provoquer ! Et là c’était exactement ce que Yume faisait. S’ils n’avaient pas été dans cette boîte de nuit et qu’il y avait eu moins de monde autour d’eux, Nobuo ne se serait sans doute pas gêner pour aller un peu plus loin que des simples caresses furtives sous la jupe de la jeune femme. Maintenant qu’il était comme ça, il ne comptait pas la laisser partir. Bon bien sûr, il n’allait pas la violer… Si vraiment elle montrait une quelconque résistance, il la laisserait tranquille. Mais il sentait bien que ce n’était pas le cas, que si vraiment il voulait aller plus loin, elle ne serait pas contre… Et puis si elle lui disait qu’elle ne finirait pas dans son lit c’est bien qu’elle y avait pensé avant qu’il ne lui pique son verre non ? |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Lun 12 Avr 2010 - 19:14 | |
| Le destin avait choisit de mettre Nobuo sur son chemin. Soit. Ca ne la dérangeait absolument pas, au contraire. Mais le destin aurait pu lui donner un peu plus d’équilibre lorsqu’elle était bourrée, voire même en temps normal. Parce que là, elle mettait tout son poids sur sa pauvre conquête. Mais, il ne semblait pas être dérangé. Yume lui lança un regard mi-désolé, mi-alcoolique. Et son sourire se faisait ravageur. On aurait pu le plaindre qu’il doive s’occuper d’une ivrogne tel que la rebelle. Sauf, qu’il profitait aussi de la situation. Et une de ses mains aussi. Ce qui était loin de déplaire à la demoiselle à des années lumières de la raison. Elle riait pour rien, surtout quand elle restait fixée le visage de son partenaire. C’était dans ces moments là qu’elle se rendait compte à quel point elle surfait sur l’ivresse. Seul sport qu’elle pratiquait en passant.
Et puis, elle racontait sa vie surtout. Alors qu’en temps normal, elle évitait d’en parler et laissait un voile bien mystérieux dessus. Sauf que l’alcool ça délie forcément les langues, même les plus liées. Et puis arrivé à un certain point on oubliait, ou ça nous passait au dessus de la tête que les gens connaissent quelque chose de nous. Merci Dieu de nous avoir fait aussi faible. Ca permettait de créer des liens. Ou pas… Parfois on évitait la personne quand on s’en rappelait. Sauf que là, c’était pas le cas, donc tout allait bien.
Et la demoiselle pouffa une nouvelle fois de rire lorsque Nobu crut qu’elle était anglaise. Non, elle n’avait pas 1 gramme de sang anglais. Ses yeux étaient parfaitement bridés, mais son acolyte devait avoir des problèmes de vue… Ou trop saoul. Et les effets de lumières ne devaient pas arranger les choses.
-Hey non. Je suis désolée de refroidir tes ardeurs mais je suis 100% Jap ! J’ai juste vécu toute mon adolescence en Angleterre.
Son verre à la main, la lycéenne lui fit un sourire malicieux. Quel dommage pour lui, non sérieusement, Yume compatissait. Il n’aurait pas une belle étrangère pour la soirée. Mais, elle avait bien l’intention de se rattraper en reposant son verre sur le bar. Cette fois pas question de contourner l’obstacle. La rebelle se battrait envers et contre tout pour ne pas abdiquer. L’obstacle ? C’était Nobu. Ce qui eu pour effet qu’elle se collait encore un peu plus contre lui, en tirant légèrement la langue vers le haut avec un regard extrêmement concentrer. Pas besoin d’aide, juste d’un peu de temps. Fallait trouver une solution… Elle avait pas le bras assez long. Qu’importe quand on faisait 1.57m et qu’on était souvent sous l’emprise de l’alcool, on trouvait très facilement des raccourcis. Et sans réfléchir, la demoiselle s’assit sur une des jambes de sa conquête. Elle avait plus qu’à prier pour qu’il ne tombe pas. Enfin, c’était pas vraiment son premier soucis.
*Pas casser verre*
On limite les pensées au strict minimum, s’il vous plait. Et la rebelle réussit la mission « poser le verre sur le bar » de justesse. Quittant la jambe de l’universitaire en faisant de petits bonds pour ne pas se casser la gueule. On lui fait une holà, en évitant de lui dire que ça aurait été plus rapide si elle avait simplement décidé de s’éloigner un peu plus de Nobu, et qu’elle avait été plus que ridicule. Paix à son âme qui devait souffrir de sa débilité. Affichant un air concentré cette fois, la demoiselle essayait de se rappeler de la conversation d’y il avait quelques secondes.
-Au fait, comment ça se fait que tu sois jamais parti du Japon ? Keimoo est un lycée pour friqué pourtant. T’as eu une bourse ?
Allez, c’était à son tour de raconter sa vie. La bouche de Yume deviendrait sèche si elle continuait à parler et la rebelle serait obligée de boire un autre verre. Et on allait éviter, sinon ce ne serait pas dans les bras de son partenaire qu’elle finirait sa petite sortie.
Son baiser dans le cou ne la laissa pas insensible. Foutue peau qui était réceptive à la moindre caresse. La lycéenne n’allait pas s’en plaindre. Mais elle le repoussa gentiment. Fallait pas lui piquer son verre. C’était important. C’était vital. La rebelle avait décidé d’économiser l’eau qu’il restait sur la planète en se reportant sur l’alcool. Elle était de bonne volonté, mais si en plus, on l’en empêchait de boire, elle allait en mourir.
Le regard surprit du jeune homme avait faillit faire éclater de rire la demoiselle. Cependant, elle l’étouffa, laissant juste un sourire sur son visage. Cependant, la rebelle le perdit bien vite lorsqu’elle le vit soupirer et tourner la tête. Il abandonnait déjà ? C’était tout de suite moins drôle. Elle allait faire quoi le reste de sa soirée alors ? Trouver quelqu’un d’autre ? C’était pas ça qui lui manquait, mais le choix était moins valorisant. Si elle avait jeté son dévolu sur lui, c’était pas pour rien.
En tout cas, c’était ce qu’elle croyait. Jusqu’à ce qu’il l’attire violemment contre lui. Un regard mi-surpris, mi-angoissé en voyant le visage de son partenaire, lui tirant un frisson, qui était loin d’être de la peur. Juste de l’excitation. Tout ce qui avait un rapport de près ou de loin au danger attirait irrémédiablement Yume. Et en entendant se phrase, la demoiselle se tut. Que pouvait elle faire d’autre d’ailleurs. Surprise par la réaction du damoiseau, elle ne pensait pas qu’il aurait réagit de cette façon. Mais ça lui plaisait.
Posant ses mains sur son bras, la lycéenne se laissait faire lorsqu’il commença à l’embrasser. Inclinant légèrement la tête pour le laisser faire, tout en fermant une nouvelle fois les yeux. Et lorsqu’il l’obligea à se coller un peu plus contre lui, la demoiselle ne put s’empêcher de mordiller les lèvres inférieures mais en toute discrétion. Saleté ! Vilain ! Tricheur ! Tous les mots étaient bons pour l’insulter. Yume était très mauvaise joueuse. Et détestait perdre le contrôle d’une situation. L’alcool n’y aidant pas, c’était exactement l’impression de se laisser trop facilement faire qui l’énervait. Et cette soudaine agressivité donnait davantage envie à Yume de tendresse. De beaucoup de tendresses.
Heureusement pour elle, la jeune femme n’avait pas assez bu pour se blottir dans ses bras. L’envie de jouer était pour l’instant bien plus forte.
Il la regarda dans les yeux, alors que la lycéenne affichait de nouveau un sourire à la fois provocateur et mutin.
-Je croyais que t’avais hâte de voir ma vengeance.
Elle lui fit un clin d’œil, et le voilà que lui baladait sa main sous sa robe. Fallait un sacrée culot, même elle, n’aurait pas oser. Et pourtant, elle était capable de beaucoup de choses. Il l’embrassa une nouvelle fois, et Yume caressa la base de ses cheveux lentement, avec tendresse. Après un laps de temps trop court pour la demoiselle, monsieur avait décidé de la dévisager. Que pouvait elle faire ? Il était hors de question qu’elle se réfugie dans ses bras. Elle avait sa fierté après tout. Même si elle en mourrait d’envie. Ou lui peut être lui dire que c’était simplement un jeu et qu’elle adorait tester les gens ? Ça c’était à lui de s’en rendre compte. Fallait pas compter sur elle pour donner plus d’indices. Elle ne l’avait pas repousser une seule fois, au contraire. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Dim 25 Avr 2010 - 22:20 | |
| Avachis tous les deux sur le comptoir du bar, Yume et Nobuo venait de commander une nouvelle fois à boire, comme si c’était une chose indispensable vu l’état dans lequel ils étaient déjà tous les deux. Yume était appuyée de tout son poids sur le garçon qui en profitait pour balader une de ses mains ce qui ne semblait pas déranger la demoiselle qui ne le repoussait pas, préférant rire en le regardant. Nobuo, même si son esprit déjà pas mal embrumé par l’alcool, restait tout de même très résistant à cette drogue. Il lui fallait vraiment la dose pour que son cerveau ne commande plus ses actes. Là, au stade où il était, il ne faisait que planer légèrement, oubliant par la même occasion toutes les choses auxquelles il ne voulait plus du tout penser. En tout cas, Yume semblait plus atteinte que lui et elle avait même commencé à parler de sa vie. Le garçon écoutait attentivement les dires de la demoiselle, se disant qu’il avait alors de la chance d’avoir réussi à tomber sur une belle étrangère. Mais quand il lui demanda si elle était anglaise, celle-ci pouffa de rire avant de lui dire qu’elle était entièrement japonaise mais qu’elle avait vécu toute son adolescence en Angleterre.
Plissant les yeux pour mieux regarder la demoiselle, il vit effectivement que ses yeux étaient bridés. Passant une main sur son visage pour se frotter les paupières, il se mit à rire lui aussi. Il s’était fait une fausse joie ! Mais Yume n’en restait pas moins très mignonne ! Pis il fallait avouer qu’il était con aussi ! Elle s’appelait Yume ! A moins d’avoir des parents fadas du Japon… Elle ne pouvait qu’être japonaise ! Mais pourquoi elle avait été vivre un bout de temps en Angleterre ?
« Merde ‘scuse ! C’les lumières là ! J’vois que dalle ! Mais… S’t’es japonaise… Pourquoi t’as été t’enterrer chez les englishs ? »
Curieux jusqu’au bout ! Se saisissant de son verre, la demoiselle essaya de le reposer sur le bar en se collant encore un peu plus contre Nobuo, tirant la langue, affichant un regard très concentré. Nobuo se retint de rire, et sursauta presque en sentant Yume s’asseoir sur une de ses jambes, manquant de le faire tomber. S’accrochant fermement au bar d’une main, tenant la demoiselle de l’autre, le garçon essayait de ne pas tomber. Mais l’exercice ne s’éternisa pas, la jeune femme ayant réussit sa mission périlleuse et descendant alors de la jambe de Nobuo qui resta quand même un instant cramponné au bar. Yume reprit alors la parole pour demander à son vis-à-vis pourquoi il n’avait jamais quitté le Japon puisque Keimoo était réputé pour être une école de riches. Il faut avouer que la famille de Nobuo est assez modeste et que de toute façon, le Japon lui plaisait. Pourquoi est-ce qu’il irait voir ailleurs ? Bon c’est vrai que ses envies d’évasion lui donnaient envie de tout quitter, mais le Japon lui manquerait trop au final.
« Beuh… Ouais j’ai eu une bourse ouais ! Pis nan d’façon, j’aime bien l’Japon ! J’finirais ptet par déprimer si j’me barrais dans un autre pays ! Pis y’en a pas un qui m’attire spécialement t’vois ! »
On limite les paroles comme on peut. Après tout, il n’avait pas non plus envie de se dévoiler entièrement à une fille qu’il ne connaissait que depuis aller… Deux heures tout au plus ? Non ce n’était pas le genre de la maison, il préférait rester discret quand il sortait, et puis… Il ne voulait pas trop repenser à son passé qui l’avait presque fait sombrer. Il était là pour s’amuser pas pour déprimer ! Nobuo décida de laisser tout ça de côté pour reporter son attention, et surtout ses lèvres, sur le cou de la demoiselle. Il sentait que ça lui faisait de l’effet, mais il fut quelque peu déçu de voir qu’elle le repoussait. Gentiment certes… Mais elle le repoussait. Il prit un air surpris qui sembla amuser la demoiselle, changeant finalement pour prendre un air blasé et lâcher un soupir. Il avait horreur d’être repoussé, ça lui rappelait trop de mauvaises choses, et surtout, il avait vraiment horreur de se faire allumer pour se faire jeter après. Elle croyait quoi ? Qu’il allait se laisser marcher dessus comme ça ? Nan, le nouveau Nobuo ne se laisserait plus faire de la sorte !
Laissant un moment de suspens, le garçon finit par l’attirer un peu violemment contre lui, la fixant avec un air franchement énervé. La voir aussi surprise le faisait presque rire, mais pour le moment, il fallait qu’il règle deux ou trois petites choses avec cette jolie brune. Yume posa ses mains sur le bras de Nobuo qui plongea de nouveau sa tête dans le cou de celle-ci pour y déposer de nombreux baisers, lui mordillant presque la peau en même temps, sa main se postant sur les fesses de la demoiselle pour que leurs deux corps soient le plus collé possible. Elle ne pouvait pas lui résister, elle n’avait pas le droit de lui résister ! Il s’écarta légèrement pour la fixer dans les yeux, cette dernière affichant alors un sourire provocateur avant de rappeler à Nobuo qu’il avait hâte de voir sa vengeance. C’est vrai qu’il avait dit ça avant, mais si ça consistait à ne pas l’avoir dans son lit après, c’était tout de suite beaucoup moins alléchant. Il n’avait plus envie qu’elle se venge si c’était comme ça. Et il allait tout faire pour qu’elle change d’avis quand à cette foutue vengeance. Passant à présent sa main sous la robe de la demoiselle, il l’embrassa de nouveau, la jeune femme lui caressant la base de ses cheveux avec tendresse. Ce geste était particulièrement agréable… Nobuo adorait qu’on lui touche les cheveux.
Mais finalement, après un court instant, il préféra se détacher de la demoiselle pour la fixer avec tout son sérieux. Il savait qu’elle en avait envie elle aussi, mais avoir entendu ça l’avait un peu énervé. Posant sa main sur l’arrière du cou de Yume, il fit glisser sa main qui parcourait le postérieur de la demoiselle pour descendre un peu et glisser vers sa cuisse, son visage se trouvant tout près de celui de Yume. Leurs souffles s’entremêlaient et s’il continuait comme ça, il n’allait sans doute plus pouvoir se retenir bien longtemps. Se stoppant alors, il remit sa main dans la poche de son jean, lâchant entièrement Yume pour pendre une de ces cigarettes dans son paquet qui était dans son jean. Prenant une clope entre ses lèvres, il s’approcha de la demoiselle, un air un peu endormi sur le visage.
« Ca t’dérange si j’vais fumer ? T’peux v’nir hein… En fait, si j’reste là collé contre toi, ça va pas l’faire longtemps t’vois ! J’préfère prévoir l’coup comme t’as pas l’air d’vouloir me r’pousser. »
Il lui fit un grand sourire et lui prit la main pour qu’elle l’accompagne au moins jusqu’à la porte de dehors. Si elle ne voulait pas sortir, elle pourrait l’attendre à l’intérieur, mais il n’avait pas tellement envie de la laisser toute seule, surtout vu les boulets qui trainaient dans la boite ! Et puis… Comme il l’aimait bien malgré tout, il lui filerais même peut-être une cigarette.
« T’fumes au fait ? J’peux t’filer une clope s’tu veux… T’pourras même dire qu’t’es une privilégiée parc’que d’habitude j’les garde pour moi ! » |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Sam 22 Mai 2010 - 21:42 | |
| |T_T J'ai fait court désolée ><|
Nobuo semblait croire à sa fausse vraie vengeance jusqu’au bout. Sans doute parce qu’il ne la connaissait pas. Yume avait peu de limites, et elle n’était pas aussi manipulatrice qu’elle paraissait l’être en cet instant. Tout se résumait au jeu. Ne profiterait il pas plus d’elle, s’il savait qu’elle avait faillit lui glisser entre les doigts, en sachant qu’elle serait allée draguer une autre personne juste après, pour coucher avec ? Ou mieux le jeter comme elle l’aurait fait avec son aîné. Il n’y avait rien de plus désirable qu’avoir l’inaccessible. En soit, la rebelle ne l’était pas ce soir. Un autre jour sans doute… Mais le manque d’attention et de câlins l’avait plus manqué, qu’elle ne l’avait imaginé. Faire une exception, juste un soir avant de reprendre une vie plus… calme. Enfin, c’était une façon de parler. Avoir une vie tranquille avec les personnes qu’elle fréquentaient, c’était plutôt difficile. Particulièrement un, qui voulait absolument coucher avec elle. L’étudiante fronça les sourcils pour chasser de son esprit cet intrus. Il n’était pas là, elle pouvait se détendre, il n’était pas là pour la surveiller, ni pour la juger. Une chose était sûre, si Tsumi était au courant de cette histoire, il ne mettrait pas longtemps à détester Nobuo. Parce qu’il avait eu en moins de deux heures la petite japonaise, ce que lui désirait depuis deux mois. C’était peut être sadique. Mais le caractère des deux jeunes hommes étaient complètement différents. L’unique raison qui la poussait à vouloir sa rencontre d’un soir, c’était parce qu’il était bien plus rassurant, bien moins dangereux. Tsumi… Une racaille qui semblait vouloir s’inviter dans son esprit quand il voulait. Comment ne pas refuser davantage ses avances en sachant qu’il gagnerait sans doute à la fin ? Yume détestait qu’il ait autant d’ascendant sur elle. Alors, la rebelle avait bien l’intention de résister jusqu’à ce qu’il capitule. Qu’il ne la voit plus comme une fille bonne à mettre dans son lit. Comme une proie fragile.
Cependant, ce n’était pas le moment de penser à lui. Nobuo ne la rendait pas insensible à ses caresses longtemps oublié dans son esprit. Des sensations qui revenaient à la surface et qu’elle embrasait pleinement. Une impression de légèreté la parcourait. Une véritable bulle lorsqu’il passa sa main sur sa nuque. Elle le désirait, et oubliait ce qui la tracassait durant ce temps. Une main baladeuse qui explorait ses courbes. Étaient elles aux goûts de Nobu ? Un bref sourire naquit sur ses lèvres. Cette dernière n’en doutait pas. Posant une main, elle redessina la mâchoire de sa conquête d’un soir, et glissa lentement vers le cou, tout en penchant légèrement la tête sur le côté, les lèvres légèrement entrouvertes. Par gourmandise, qu’elle l’aurait embrassé, mais la demoiselle s’était seulement contenté de le regarder dans les yeux avec ce regard joueur, dont l’étudiant s’était sens doute accoutumé. Cependant, si Yume s’était montrée cruelle, Nobuo n’était pas en reste, puisqu’il la ramena brutalement dans la réalité. Tout désir évanouie en moins d’une seconde. Une bulle éclatée savamment par son ami. Lui-même se vengeait sans qu’il ne s’en rende réellement compte. Néanmoins, cela ne fit qu'élargir le sourire de Yume. Et comme si de rien n’était, son compagnon remit sa main dans la poche de son jean. La demoiselle lui en voulait un peu de ne pas avoir continué. Malgré qu’elle sache que c’était tout de même elle qui avait cherché.
Il voulait sortir fumer une clope. Ou échappatoire pour abandonner le monde ? La rebelle n’en avait aucune idée et ne cherchait pas à le savoir. En fait, elle ne chercha même pas à lui répondre, puisqu’il ne lui avait pas donné vraiment le choix. Elle n’avait même pas eu le temps de remettre ses chaussures, simplement de les prendre. Ca ne la dérangeait pas, puisqu’elle n’aimait pas être toute seule. Certes, elle aurait pu aller rejoindre ses amies qu’elle avait abandonné sur la piste de danse. Mais, la jeune femme ne voulait pas. De plus, il lui proposait de la nicotine, comment refuser ? Yume s’arrêta brusquement, attirant le jeune homme à elle, avec un sourire enjôleur. Il la faisait languir, et la rebelle voulait jouer. Alors autant surprendre. Sans détour, ni technique d’approche, la rebelle l’embrassa, caressant ses cheveux tendrement. Et contrairement à ce qu’on pouvait s’y attendre, la demoiselle avait mit beaucoup de douceur dans son baiser. Elle aurait aimé lui caresser les côtes, mais elle préférait lui éviter le contact rugueux de son plâtre. Il lui menait la vie dure celui là. Incapable d’être libre de tout mouvement. La racaille allait le payer très cher de lui avoir fait ça.
-Je pense que je peux envisager d’oublier ma vengeance avec une cigarette.
Yume lui fit un clin d’œil joueur. Autant dire que c’était déjà oublier, puisqu’elle n’avait jamais vraiment eut l’intention de ne pas coucher avec lui. Sortant dehors comme ci de rien n’était, la demoiselle remit ses chaussures dans le froid mordant de l’hiver. Cependant, elle ne ressentait pratiquement rien à cause des effets de l’alcool. Douce drogue qui lui faisait oublier ses inhibitions. Elle se blottit contre le jeune homme, à la quête d’une quelconque affection.
-J’ai froid.
Bien sûr, ce n’était pas vrai, mais tant qu’il la prenait dans ses bras, tout n’était que excuse. Tant qu’elle se sentait un minimum protégée. La rebelle ferma les yeux en une douce rêverie, tout en passant sa main sous le t-shirt de Nobuo. Il n’y avait aucune intention de désir. Enfin si un peu, mais c’était surtout parce que Yume était très tactile. Une manie qu’elle avait prise depuis son adolescence lorsqu’elle se sentait proche de quelqu’un. Ce n’était pas le cas en cet instant évidemment. Mais l’alcool aidait. Caressant doucement sa peau, la lycéenne pensa qu’elle devait surprendre le jeune homme. Un contraste étonnant, alors qu’il y avait quelques secondes, son côté joueur primait, désormais, c’était son côté affectif.
Un sourire de petite fille naquit sur son visage et elle regarda Nobu dans les yeux, avec un air rassurant. Elle voulait rester dans ses bras… encore un peu.
-Je suis allée en Angleterre, parce que mon père travaille là-bas.
Elle ne lui avait pas répondu auparavant lorsqu’il avait demandé pourquoi elle avait vécu au pays de la pluie et du brouillard, et s’était contentée de lui sourire mystérieusement. Cette conversation ne l’intéressait pas, puisque des souvenirs douloureux se tenaient à l‘affût pour entrer dans son esprit. Il suffisait d‘ouvrir la porte sans y prendre garde, et elle déprimerait. Et la rebelle avait bien remarqué que son compagnon d’un soir ne voulait pas parler de lui. Yume ne lui en voulait pas, après tout, ils n’étaient pas amis. Ils seraient sans doute amant d’un soir. Seulement. Quelque part, c’était dommage, puisque la rebelle aurait bien aimé connaître un peu mieux l’universitaire. Il semblait intéressant. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Ven 11 Juin 2010 - 0:24 | |
| Nobuo avait donc entreprit d’analyser avec un peu plus d’attention le corps de la demoiselle, ses mains dessinant les courbes de Yume. Il n’y avait pas à dire, elle avait tout ce qu’il fallait là où il fallait, et ça avait le don d’attiser encore plus l’envie de Nobuo qui avait déjà un bon coup dans le nez. La jeune femme avait à son tour commencé à toucher la peau du garçon, redessinant sa mâchoire avant de descendre sur son cou, son regard planté dans celui du décoloré alors qu’elle avait les lèvres légèrement entrouvertes, comme si elle s’apprêtait à l’embrasser. Nobuo avait vu ce regard joueur qu’elle lui lançait, et juste pour lui rendre la monnaie de sa pièce, il cessa d’un coup toutes ces caresses, son corps s’écartant de celui de Yume pour se saisir d’une cigarette qui se trouvait dans une des poches arrière de son jean. Ne pouvant fumer à l’intérieur, il proposa à la demoiselle d’aller à l’extérieur avec lui si elle voulait, lui proposant même une cigarette, chose qui ne lui arrive presque jamais vu la valeur qu’une cigarette a à ses yeux.
Alors qu’il commençait à partir vers l’extérieur, Yume s’était saisit de ses chaussures et venait de s’arrêter brusquement pour attirer Nobuo vers elle, le tout avec un sourire qui en disait long sur ses intentions. Un peu surpris, le jeune homme se laissa faire, leurs lèvres se touchant de nouveau, la demoiselle caressant encore une fois ses cheveux. Il allait vraiment finir par craquer si elle continuait comme ça à jouer avec ses cheveux décolorés ! Nobuo finit par caresser furtivement les hanches de Yume pendant ce tendre baiser, cette dernière lui avouant qu’elle pouvait oublier sa vengeance contre une cigarette. Bon ben comme ça, il aurait pas sacrifié une de ses précieuses cigarettes pour rien ! Elle en valait le coup cette jolie brune ! Ils sortirent tous les deux, le froid mordant le corps peu couvert du garçon qui s’adossa contre un des murs du bâtiment pour fumer sa cigarette, une de ses mains tenant cette dernière, l’autre restant bien au chaud dans une de ses poches. Il n’était pas frileux le moins du monde, mais il devait avouer que sortir en t-shirt par ce temps… Il faisait quand même un peu froid.
Yume remit ses chaussures avant de se blottir contre Nobuo en lui disant qu’elle avait froid. Il n’hésita même pas une seconde et de sa main de libre, il entoura le corps de la demoiselle pour la serrer contre lui. Son autre main était beaucoup trop occupée avec sa cigarette. Le garçon frissonna en sentant la main froide de la demoiselle se glisser sous son t-shirt pour lui caresser le torse.
« D’solé, mais j’peux pas t’prêter d’veste, j’ai qu’mon t-shirt, et j’ai pas envie d’me r’trouver à poil dans la rue. Tu t’contenteras d’ma chaleur ! »
Souriant avant de soupirer en rejetant la fumée de sa cigarette, il la fixa dans les yeux alors qu’elle lui souriait en disant qu’elle était allée en Angleterre parce que son père travaillait là-bas. Ah alors finalement elle s’était décidée à parler un peu d’elle ? Son père devait avoir un sacré boulot pour avoir quitté le Japon et aller en Angleterre… Ou alors il avait été muté pour une raison x ou y. Nobuo proposa la cigarette qu’il avait déjà entamée à la demoiselle, en profitant pour passer son autre bras autour d’elle, ses yeux plongés dans le ciel couvert qui laissait tout de même entrevoir quelques étoiles.
« Fait quoi comme boulot ton père ? ‘Fin t’sais, s’t’as pas envie d’en parler, t’pas obligée. Juste qu’j’suis curieux, j’aime bien apprendre des trucs sur les gens que j’côtoie t’vois. »
Il approcha son visage près de celui de Yume, ses lèvres venant capturer de nouveau celles de Yume, dans un baiser doux mais qui traduisait tout de même son envie d’aller plus loin. Il n’avait plus tellement envie de se retenir avec tout ce qu’il avait pu explorer de ses mains. Il en voulait plus… Mais l’alcool devait le rendre trop gentil et surtout, il devait réussir à calmer ses pulsions qui pourtant étaient terribles quand il avait un peu bu. Ou peut-être était-ce le comportement de Yume qui le rendait aussi chaste ? Toujours en l’attirant contre lui grâce à la main qu’il avait placée dans le dos de la jeune femme, son autre descendit jusqu’aux fesses de cette dernière pour la coller contre lui. Il en avait vraiment envie là…
« Bon… C’pas qu’j’me les pèle, mais on va ptet pas coucher dehors hein ! T’veux pas aller dans un endroit un peu mieux ? A moins qu’tu préfères rester ici… Mais d’façon là t’vois… J’vais vraiment pas pouvoir m’ret’nir bien longtemps… »
Avec cette proximité, Yume ne pouvait que sentir que Nobuo était déjà un peu trop désireux au niveau de son entrejambe. Il passa un coup de langue sur la peau du cou de Yume pendant que sa main caressait doucement les fesses de Yume, l’autre se perdant dans sa longue chevelure brune pour finalement l’embrasser un peu plus passionnément qu’avant. [T'inquiètes pas c'était bien =D] |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Ven 11 Juin 2010 - 22:24 | |
| Il ne pouvait pas lui prêter de veste. Sans blague… Yume était peut être bourrée, mais elle voyait encore quelque chose. Et ça ne la dérangeait pas spécialement ce temps, puisqu’elle ne sentait pas vraiment le froid qui mordait sa peau. Et Nobu sera bien obligé de supporter sa main froide puisque la rebelle n’avait aucune intention de l’enlever. Surtout que, mine de rien, il l’avait encouragé en passant sa main derrière son dos pour la serrer contre lui. Une envie de baisers et de caresses s’empara d’elle assez brusquement, mais elle arrivait à se maîtriser, pour le moment la demoiselle était dans un état second, incapable de comprendre vraiment ce qui l’entourait. L’air lui faisait du bien, et ainsi, elle semblait plus calme. Mais c’était simplement parce qu’elle ne parlait pas, et que ses paupières étaient fermées pour mieux profiter du contact qu’elle avait avec son damoiseau du soir. Et lorsqu’il parla, ce fut avec un air un peu hébété que Yume le regarda quelques secondes. Elle avait compris ce qu’il lui avait dit, mais mettre ses idées en ordre c’était une autre histoire. Fallait faire une bonne impression, non ? Sauf que là, c’était foutu, au vu du temps de réaction qu’elle avait eu.
-Si j’attrape une pneumonie, ça sera de ta faute. M’en fous.
Et ce fut en tirant la langue que la lycéenne conclut sa phrase. Oui, une bonne impression, mais sans préciser laquelle… Celle de la sale morveuse, tout simplement. Et la rebelle était très doué pour ça, puisqu’elle avait toujours eu un comportement de gamine. Pour cacher sa fragilité en partie. Elle le savait, mais de là à l’admettre ou y réfléchir, très peu pour elle. Ce qui l’intéressait, c’était de profiter du moment présent. Et le faire réellement. Baiser la vie, et non l’inverse. C’était tout ce qu’elle voulait. Tant pis si par la suite ça lui portait préjudice. Cependant, ses pensées dévia pour avouer à Nobu que son père travaillait en Angleterre. Elle n’avait pas honte de ça, c’était simplement, de son passé qu‘elle avait du mal à assumer. Celui qu’elle tentait parfois d’oublier en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas. Et c’était de ses propre faits qu’elle avait honte. Si ça continuait, elle avouerait à son aîné que c’était une ancienne junkie. Celle qui dealait, celle qui était une mauvaise fréquentation, celle qui couchait dès qu’on lui proposait, celle qui était une partie d’elle, que Yume le veuille ou non.
Il lui donna sa clope, que la demoiselle prit sans hésitation, pendant qu’il passait son deuxième bras autour d’elle. Le contact du rebelle la rassurait. Elle l’avait bien choisit, même pour une conquête d’un soir. Le seul problème, c’était qu’elle commençait à s’attacher à lui. Et c’était idiot, puisque c’était simplement parce qu’il lui accordait un peu d’attention. Même si c’était simplement parce que l’universitaire voulait coucher avec elle. Au fond, elle s’en fichait. Ce n’était pas grave si c’était seulement une illusion. Tant qu’elle avait le sentiment d’être un tant soit peu protégée. Ne pas avoir l’impression d’être invisible.
-Bah, c’est pas un secret. Il est ambassadeur en Angleterre tout simplement.
Ce qui était techniquement vrai. Dans le monde politique, tout le monde savait qu’elle était la fille d’Hitoshi Namida. Ce qui lui cassait les pieds lorsque d’autres personnes lui demandaient si elle comptait suivre les traces de son père ou de sa mère. Politique ou commerce international… l’étudiante détestait tant l’un que l’autre. Il était vraiment super le choix. Et dans ces moments, la jeune femme avait simplement envie de répondre qu’elle avait l’intention de devenir SDF. Yume détestait l’argent, mais elle savait aussi qu’elle aurait bien du mal à ne pas vivre dans le confort comme elle avait toujours vécu. C’était un dilemme, mais elle n’y pensait pas non plus. Ses parents insisteraient pour qu’elle fasse de longues études. Et étrangement, la petite japonaise ne se rebellerait pas, après tout, ces derniers avaient déjà fait beaucoup pour elle.
-Et c’est pas parce que je n’ai pas envie d’en parler, c’est juste qu’on ne fait parler que de moi. Et si tu me parlais plutôt de toi. Enfin, qui ne te dérange pas.
Ce qu’il voudrait faire plus tard ? Ce qu’il aimait faire ? A part draguer des minettes dans une boite de nuit évidemment. Quoique, c’était plutôt elle qui s’était collée à lui dès le début. Ses études ? C’est vrai qu’elle n’en avait aucune idée, à moins qu’elle n’ait pas écouté, elle savait juste qu‘il était en première année d‘université. Non impossible, ce n’était pas son genre. Yume était du genre attentive quand on lui parlait. Au cas où…
Néanmoins, elle n’eut pas le temps d’approfondir ses pensées, puisque Nobu commença à l’embrasser, et la rebelle laissa échapper un léger gémissement. Elle aimait ses lèvres. Et cette dernière se mit à caresser son dos pour ne pas quitter le contact de sa peau. D’ailleurs, désormais, sa main devait être plus chaude. Devait, parce que Yume n’en était pas sûre.
Et lorsque sa conquête posa sa main sur ses fesses pour la blottir un peu plus contre lui, la jeune femme eut un autre gémissement appréciateur, un peu plus fort que le dernier. Nobuo était à la fois ferme et doux. Toutes les filles aimaient ce genre de contact. Il commençait sérieusement à chauffer ses hormones. Après tout, cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas couché avec un homme. Mais le baiser fut trop court à son goût… Pour changer.
Ah oui, fallait trouver un endroit plus approprié. Pas à Keimoo en tout cas, de un, parce que c’était un pensionnat, de deux, on était jamais seul dans une chambre, et de trois, Yume n’avait aucune intention de se retenir pour éviter de se faire repérer. Non, elle voulait pleinement profiter de ce futur moment, sans qu’elle réfléchisse.
-Hotel… A moins que t’es un appart. Et puis, je sens très bien que tu vas pas tenir bien longtemps.
Quel tact ! C’était foutu pour qu’elle joue la vierges effarouchée. Quoique, la rebelle n’y avait pas pensé avant ce moment là. C’était bien dommage d’ailleurs. Yume aurait peut être dû faire ça avant, au lieu de lui faire croire à une vengeance. M’enfin, sentir le membre de Nobu, l’excitait davantage, donc elle n’aurait pas tenu bien longtemps. Et il abusait et ré abusait de son point sensible : son cou. Un frisson la parcourut une nouvelle fois. Mais le mieux fut sans doute lorsqu’il l’embrassa. Elle monta sa main sur sa nuque, jouant avec la base de ses cheveux. Cette fois, elle n’avait pas l’intention de le laisser s’échapper. Léchant les lèvres du rebelle avant d’en profiter pour caresser sa langue avec la sienne dans une valse bien plus passionnée qu‘au début. La demoiselle aurait bien voulu avoir son autre main indemne pour glisser sa main sous le t-shirt de ce dernier et y caresser son torse. Yume en était franchement dégoûtée pour le coup.
-Je vais devoir aller chercher mon sac.
Ouais, sauf qu’elle restait collée à Nobu comme une moule à son rocher, tout en restant fixer l’entrée de l’établissement. La jeune femme n’avait vraiment pas envie de le lâcher. Lui lançant un regard suppliant, pour lui faire comprendre de venir avec elle. Mais au final, cette dernière ne lui demandait pas son avis, puisqu’elle prit la main de sa conquête, et elle l’embarqua avec elle.
Et à l’accueil, ne pouvant pas attendre, la demoiselle passa devant tout le monde. Dont une fille qui commença à lui chercher des noises. La jeune femme lui adressa un regard plus froid que l‘arctique, et se débarrassa d’elle avec un « tu veux mon poing dans ta gueule ? » Et, Yume avait été sérieuse. Pas toujours commode l’étudiante. De plus, la rebelle détestait ces filles de 15-16 ans qui se prenaient pour des grandes dans le simple but d’aguicher les mecs plus vieux qu’elles. Enfin, l’important c’était que son opposante c’était aussitôt écrasée. Bonne nouvelle.
A la sortie, Yume envoya une e-mail à ses amies en disant qu’elle partait, et que ce n’était pas la peine de l’attendre, avant d’embrasser une nouvelle fois Nobu qui dévoilait son empressement d’arriver à destination. Elle aurait bien aimer passer ses hanches autour de la taille du décoloré, mais… C’était pas le moment de le monter. Elle se contenta alors de passer sa main dans son pantalon et y caresser le membre du jeune homme à travers son sous vêtement. |
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| | Sujet: Re: Jouer à deux, c'est mieux |PV & Clos| Jeu 17 Juin 2010 - 22:51 | |
| Les deux étudiants étaient collés l’un contre l’autre juste à l’entrée de la boite de nuit. Nobuo n’avait pas pu se retenir plus longtemps d’aller fumer une cigarette. Ca lui permettait de garder un peu les idées claires même s’il fallait avouer que ça ne marchait pas tellement. Son cerveau devait être bien imbibé d’alcool pour qu’il n’ait pas tilté que cette demoiselle qui était contre lui avait le même prénom que son ex, celle qui avait bien failli le détruire et qui l’avait rendu comme il l’était maintenant. Oui c’était ça, s’il s’en était rendu compte et qu’il n’avait pas autant d’alcool dans le sang, il aurait sûrement rejeté la demoiselle pour aller s’isoler quelque part pour ressasser le passé encore une fois. Il avait tellement essayé d’oublier… Mais ça n’avait jamais marché, même si les amis qui avaient été près de lui au moment de la rupture l’avaient vraiment aidé à ne pas sombrer. Ca lui arrivait toujours, par moments, de déprimer en repensant à tout ça. Malgré la tristesse qui l’envahissait, c’était sans doute un des sujets qui l’inspirait le plus quand il composait des chansons.
Mais comme je l’ai dit avant, il n’avait même pas tilté et il était tranquillement en train de fumer, le froid lui mordant tout le corps. Il n’était pas bien frileux, mais la demoiselle qui s’était un peu plus rapprochée, venait de lui dire qu’elle, elle avait froid. En parfait gentleman, Nobuo passa ses bras autour d’elle, pour essayer de la réchauffer comme il pouvait avec son corps, vu qu’il n’allait pas lui prêter son t-shirt et se retrouver à moitié à poil en pleine rue. Il ne voulait pas qu’on l’arrête pour exhibitionnisme ! Yume lui répliqua que si jamais elle attrapait une pneumonie, ça serait entièrement sa faute. Le décoloré haussa les épaules en caressant le haut de la tête de la jeune femme.
« J’m’inquiètes pas pour ça ! Si jamais t’en as une, j’viendrais t’apporter d’la soupe jusqu’à ta chambre okay ? Comme ça, t’pourras pas m’en vouloir ! »
Il laissa sa cigarette à la demoiselle pour l’enserrer un peu plus contre lui alors qu’elle lui avouait que son père était tout simplement ambassadeur en Angleterre. Nobuo la regarda avec un air vraiment étonné. Une fille d’ambassadeur ? C’était pas un peu craignos de coucher avec elle ? M’enfin… Ca l’était pas plus qu’elle qui trainait dans une boite avec au moins autant d’alcool que lui dans les veines…
« Waw ! Ambassadeur ! Rien qu’ça ! T’dois avoir plein d’fric ! Ca gêne pas ton papounet qu’tu traines comme ça en boite ? »
C’était un peu indiscret mais Nobuo n’était pas le genre à tourner autour du pot et qui était franchement trop curieux. Elle avait reprit la parole en disant que ça ne la dérangeait pas d’en parler, mais c’était juste que depuis le début, ils avaient surtout parlé d’elle et que Nobuo n’avait pas vraiment parlé de lui à part dire qu’il était en première année à l’université de Keimoo. Ce n’était pas que le jeune homme n’aimait pas parler de lui, c’est juste qu’il ne trouvait pas que sa vie avait un grand intérêt et elle n’avait rien de palpitant. C’était juste un japonais des plus banals qui aimait la musique. Haussant les épaules, il captura de nouveau les lèvres de la demoiselle, avant de la fixer dans les yeux alors que cette dernière passait sa main dans son dos pour le caresser.
« C’parc’que j’pas une vie passionnante t’vois. J’préfère t’écouter toi c’plus intéressant. M’enfin s’tu veux que j’te parle d’moi… C’comme tu veux. Qu’est-c’que t’voudrais savoir ? »
Le léger gémissement que Yume avait laissé échapper alors qu’il l’avait embrassé l’avait encore un peu plus grisé… Il avait alors posé sa main sur les fesses de la jeune femme pour l’attirer encore plus contre lui si c’était encore possible. Elle était vraiment mignonne et il n’allait vraiment plus pouvoir se retenir longtemps si ça continuait comme ça… Nobuo lui proposa donc d’aller dans un endroit… Plus approprié pour la suite des évènements. La jeune femme proposa alors d’aller dans un hôtel à défaut d’avoir un appartement. Elle termina en disant qu’elle sentait bien qu’il n’allait plus pouvoir tenir longtemps ce qui fit rire le rebelle.
« J’pas encore d’appart donc bon… On va opter pour l’hôtel hein… C’pas très romantique mais bon, on f’ra avec ! J’espère qu’j’aurai assez d’tunes… »
Il fit la moue en fouillant dans une des poches de son jean. Mouais… Ca devrait suffire. Jouant de nouveau avec sa langue sur le cou de Yume, il vint finalement l’embrasser, encore une fois, plus passionnément, leurs langues s’entremêlant. C’était vraiment très agréable… Surtout qu’il adorait le fait que Yume joue avec la base de ses cheveux, sans doute un de ses points sensibles. Le baiser se termina, la jeune femme annonçant qu’elle devait aller chercher son sac. Nobuo se mit à rire en voyant qu’elle ne bougeait pas alors qu’elle fixait pourtant la porte d’entrée avant de lui lancer un regard suppliant. Il n’allait pas la laisser se jeter dans une telle foule sans l’accompagner quand même ! Ca serait bête qu’elle se fasse kidnapper ! Il lui mordilla l’oreille avant de se saisir de sa main.
« J’vais quand même pas t’laisser partir maint’nan ! »
Il la suivit à l’intérieur de la boite, la file d’attente devant l’accueil le décourageant. Son envie allait vite être balayée s’il attendait trop longtemps. Il soupira mais il sentit que Yume continuait d’avancer, doublant toutes les personnes qui commençaient à protester. Nobuo les regarda avec un grand sourire, leur faisant un signe de la main alors qu’une autre fille avait décidé de remettre Yume à sa place. En fait, ce fut plutôt elle qui se fit remettre à sa place par la cavalière de Nobuo qui ne put s’empêcher de rire encore une fois en constatant le caractère de feu de la demoiselle. Ils finirent donc par sortir quand Yume eut récupéré son sac, envoyant un e-mail avec son portable pendant que Nobuo se rallumait une cigarette. Ca l’aiderait plus facilement à tenir jusqu’à l’hôtel comme ça ! Mais finalement, il n’en eut pas besoin étant donné que Yume venait de l’embrasser de nouveau, sa main passant sous le pantalon du rebelle pour caresser son entrejambe par-dessus son caleçon. Nobuo passa sa langue sur ses lèvres à ce contact avant d’embrasser plus fortement la demoiselle.
« M’tente pas comme ça s’non on pourra pas arriver jusqu’à l’hôtel ! »
Il lui fit un sourire et passa ses mains sous les bras de Yume pour la soulever, faisant bien attention à son plâtre. Ca allait être super chiant ce truc mais bon… Du moment qu’elle l’assommait pas avec ça irait ! Il la souleva alors pour la porter, l’incitant à passer ses jambes autour de sa taille, ses mains à lui se posant juste sous la jupe de la demoiselle, pour la tenir et aussi pour en profiter un peu pour garder son envie intacte jusqu’à l’hôtel. Il commença à marcher, embrassant parfois furtivement la demoiselle, jusqu’à finalement arriver devant un hôtel qui semblait pas trop mal et qui proposait des chambres pas trop chères.
« Ca t’dit d’aller là où t’préfères un autre hôtel ? C’toi qui choisi princesse ! »
Il regardait la porte de l’entrée en attendant la réponse de la demoiselle avait une certaine impatience. Il espérait vraiment qu’ils s’arrêteraient ici… [Voilà ! Du coup… Ptet qu’on peut clore le topic et en commencer un autre pour l’hôtel Oo C’est comme tu veux, sinon on continue dans celui-là =]] |
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