Première nuit [ PV Sirus ]

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« Il faut toujours viser la lune car même en cas d'échec, on atterrit au milieu des étoiles »

Ma première journée s’était écoulée avec une lenteur sans pareil. Mon arrivée fut en toute discrétion ( et cela malgré la magnifique Mercedes qui m’a escorté jusqu’ici ), dans un sens j’en étais heureuse, je ne voulais voir personne. Sympathiser n’était pas mon délire le plus récurant, surtout en ce moment. Bref, je me suis donc perdue au fin fond des couloirs immenses de ce lycée prestigieux n’ayant, apparemment, pas trouver utile de fournir des plans clairs aux étudiants. Cet égarement m’avait donc sortie de mon humeur solitaire. Il fallait bien parler pour trouver son chemin, ce n’est pas le plan qui allait se changer en GPS. C’est alors que j’ai croisé Alice, sacrée fille qui m’intimide à vrai dire, de part sa prestance et sa confiance personnelle.

Je souris amusé de me rappeler son petit air hautain de princesse lorsque j’avais osé l’abordée. Je passa ma main sur mon front dégageant ma frange pour avoir moins chaud. Etalée de tout mon long telle une étoile de mer, je mourais de chaud ! J’avais beau porter un petit short blanc à fleurs bleues, et un débardeur blanc, j’avais toujours aussi chaud. Le maigre climatiseur ayant été mit à ma disposition face à la canicule actuelle n’avait pas tardé à rendre l’âme, me laissant dans ce four horrible.

Par un élan de courage je me leva, décidée de ne pas rester dans ma chambre ce soir, du moins pour le moment. J’attacha mes cheveux en queue haute pour dégager ma nuque, et attrapa mon sac en bandoulière noir. J’y fourra sans douceur mon cahier de dessin, et mes crayons. Alors que je me dirigeais vers la porte pour sortir de ce four qu’était ma chambre, je réalisa qu’il me manquait quelque chose. Naturellement ! Je revins sur mes pas pour prendre mon baladeur MP3 ainsi que mon casque blanc. J’étais désormais prête pour sortir !

Je croisa du monde en cette soirée, hormis les filles complexées par leur poids et les obsédés, personne n’avait prêté attention à moi. Pas plus mal en somme, j’ai tout le temps pour rencontrer du monde et me faire des amis après tout.

J’errais dans la cour calmement, cherchant un endroit où me poser. Soudain mes yeux se posèrent sur le toit du lycée. Ahah, j’ai trouvé ! Je souris doucement et me dirigea vers l’endroit choisit en accélérant un peu mon pas, tout en espérant que personne n’y soit déjà !

La chance me sourit, personne hormis moi et quelques oiseaux. Mon sourire étira mes lèvres rosées, et je ne mis pas longtemps avant de m’asseoir en tailleur face au vide, les jambes pendant dans le vide. Je lança ma musique, ne voyant pas grand chose à dessiner. La musique me transporta aussitôt, faisant mouvoir mes jambes au rythme de la musique que j’écoutait. Ce soir j’avais choisit des musiques vives, faisant bouger. Pas question de me lamenter plus longtemps sur les choix et avis de ma famille.

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Sirus dormait encore. Sa fesait plus de 12 heures qu'il dormait. Sa en devanait désolant. Il c'était endormi avec une bonne musqiue dans les oreilles. Encore une nuit à réver des choses complètement insensées. Sirus ouvrit les paupières, il faisait sombre. Trop sombre pour un matin. Sirus tourna la têt pour regarder l'heure. Déjà 18 heures ! Enfin, à peine. Sirus aurait préféré dormir jusqu'au lendemain. Il se leva en se grattant la tête. Il avait super mal au cou. Il aggripa son cou avec les mains et fit craquer ses vertèbres. Sirus se leva et enfila un caleçon. Heu... Il était nu avant. Il fait tellement chaud que dormir nu sa devient normal. Il se lava le visage. Pris le rasoir et commenca à se brosser les dents. Heu, non... À se raser plutôt. Après s'être coupé la joue. Ben ouais c'est pas malin de se raser en chantant. Il mis un pansement, enfila un t-shirt et un short noir. Il attrappa son sac noir tagué de nom de groupe de métal fait avec du blanco. Bah oui... Quand on s'ennuie en cours... Il passa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa. Voilà il était coiffé. Ou plutôt décoiffé si vous préférez. Sirus ne savait pas quoi faire. Il était assis sur son lit à comtempler le vide. Le néant. Une mèche de cheveux devant les yeux. Faut se bouger un peu gamin ! Sirus décida de faire quelque chose de sa fin de soirée. Il allait se promener un peu.

Il avait enfiler un nouveau t-shirt. Un t-shirt noir toujours, mais avec des petites bandes violettes. Il avait aussi mis sa montre. Une montre simple. Heure digitale, chronomêtre, et tout les trucs qu'y à dans une montre normale quoi. Sirus quitta sa chambre pour aller se promener dans les sombres couloirs de l'académie. Il marchait avec son son dans les oreilles. Volume à fond. Il se grattait là tête avec un expression de mort sur son visage. Il voulait aller à un endroit calme... Là où il pourrait écouter sa musique tranquillement. Histoire de mettre plus fort sans déranger quelconque personnes ne sachant pas ce qu'est l'art et qui n'ont pas l'esprit musical très ouvert. Sirus flanait encore et toujours. Pourquoi ne pas faire un tour dans la salle de bain des filles ? Non, c'est aux filles... Le toit, le parc, l'infirmerie,... Le toit ! Il allait faire nuit en plus. Regarder les étoiles avec de la musique dans les oreilles, c'est toujours génial.

Sirus grimpa les marches une par une vers le toit. Il faisait de plus en plus sombre. Il voyait presque rien dans le petit couloir qui menait au point culminant de l'académie. Il arriva enfin au sommet. La lumière encore présente dans le ciel nuageux l'éblouit. Il se masqua les yeux. Il repris finalement la vue et commenca à distinguer les choses environnantes. Un seau, du linge par terre, une fille, une poubelle renversée,... Une fille !? Quesqu'elle fout là elle ? Elle était assise sur la bordure du toit. Les pieds dans le vide. Elle tenaint une sorte de planche dans la main. Sirus se rapprocha pour distinguer. Un cahier de croquis. Elle était surement en train de dessiner le magnifique coucher de soleil qui ornait le ciel de Keimoo. Sirus ne s'occupa guère de la jeune femme. Il se contenta d'aller à l'opposé d'elle pour s'asseoir Sur le bord lui aussi. Juste en bas, il y avait 4 sportifs en train de courir. Non loin d'eux, une terre noire, moite et brulée. La semaine dernière, il y avait eu un feu. Deux maisons on brulés et quelques arbres. Il restait de la fumée, et les débris jonchaient le sol. Du côte de la jeune femme, c'était le bonheur, la lumière, le jolie coucher de soleil. Du côté de Sirus c'était plutôt style Mordor. Les arbres calcinés, les débris, si en plus y avait un volcan, on aurait pu confondre.

Sirus se retourna et regarda la jeune fille. On ne voyait pas son visage. Sa avait quelque chose d'exitant. Sirus pensait aux millions de possibilités de visage que la jeune fille pouvait avoir. Il savait juste que c'était une fille et qu'elle avait une queue de cheval. Elle écoutait de la musique. Sirus pensait au millions de possibilités de musique que l'inconnue pouvait écouter. Métal, classique, pop ou même techno. Et j'en passe. Et son cahier aussi. Que dessinait-elle ? Encore et encore des millions de possibilités. Tellement de possibilités dans un si petit monde. Mais Sirus était quasi-sûr, enfin, à 32 % , que cette fille dessinnait le coucher de soleil. Elle gigotait. Enfin, les jambes, pas tout le corps. Donc Sirus pensait encore plus que la musique était une musique qui bougeait. Du métal peut être ? La fille bougeait encore... Mais attendez. Sirus ne sait même pas si c'est une fille. C'en est peut être pas une. Y à rien qui le prouve. Vous allez me dire, " Mais et la queue de chaval ?". Sa ne veut rien dire ! Sirus continuait de l'observer. C'était troublant. Soudain la musique dans son MP4 changea. R.I.P. de Sepultura. Très bonne musique d'ailleurs. Je vous aurez bien fais un petit topo' sur Sepultura, mais vous vous en foutez et j'ai pas que sa à faire. La fille était encore là bas. Elle dessinait encore. Sirus se leva et se dirigea vers elle pour lui demander son nom.

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J’étais aujourd’hui plutôt dans des chansons pop rock qui bougeaient et étaient agréables à entendre, notamment pour me motiver à ne pas sombrer dans la solitude et le rejet des autres. Mes jambes balançaient vivement dans le vide, et parfois mes lèvres sans qu’aucun son de sorte de ma gorge. Je continuais de regarder le paysage qui s’offrait à moi sous mes pieds pendant dans le vide. Mon regard couleur émeraude balaya tout ce qu’il pouvait attendre, retenant un maximum d’informations et cherchant quelque chose de précis à dessiner, voilà pourquoi j’avais mon cahier sur les genoux et un crayon gris dans la main droite.

Je ne dessine pas les paysages, ou très rarement, je préfère les photographier pour faire ressortir au maximum toute leur beauté et splendeur que ma main et mes crayons ne pourront jamais retranscrire sur le papier du cahier ou même sur ma tablette graphique. Soudain mon regard se fixa sur des filles très belles, sûrement des populaires ou des Pom-Pom Girls. Pourtant elle me donnèrent envie de faire une esquisse du moment car les voire se chamailler est toujours quelque chose d’amusant selon moi. Mon crayon s’agita sur la feuille granuleuse de mon cahier, ma regard allait et venait entre ma feuille et le groupe de populaires en train de se crêper le chignon. J’arborais un large sourire, ce dessin commençait bien !

Mes jambes s’arrêtèrent de se mouvoir dans le vide et mon crayon se fit plus doux sur le papier. La chanson qu’envoyait actuellement mon MP3 était plus calme que les autres, mais pourtant je l’aimais beaucoup. Je chantonna l’air doucement, un peu rêveuse. Prise dans mes rêves et la musique (Cœur de Pirate – Comme des Enfants), je griffonna à coté des populaires, un garçon énigmatique venant tout droit de mes songes. Il était sombre, mystérieux et décaler par rapport aux autres. Pourquoi je le dessinais ? Bonne question, je n’en avais pas la moindre idée, peut être est-ce que je rêvais d’avoir quelqu’un moi aussi ? Je regarda de plus près mon dessin et me rendit compte qu’on ne pouvait pas vraiment dire si c’était un garçon légèrement efféminé ou alors une fille quelque peu masculine dans son regard. En somme les cheveux étaient courts, le regard masculin à souhait, les lèvres féminine. Subtile mélange représentant ma sexualité troublée et incertaine.

Mon regard se reposa sur l’horizon, sans vraiment regarder ce qui m’entourait comme j’avais put le faire auparavant. J’étais perdue dans mes songes, totalement. Frôlant du bout de mes doigts mon tatouage derrière l’oreille droite en forme de lune, je repensais à Cyrielle, avec qui j’étais restée à peu près 5 mois, avant que quelqu’un nous dénonce et qu’elle rejette la faute sur moi. Je ne lui en voulais pas de m’avoir accuser de l’avoir embrasser sans qu’elle n’en ait l’envie ou le désir. Ses parents étant trop durs et strictes pour accepter que leur fille unique chérie soit lesbienne. Je soupira avec lassitude, la vie n’était vraiment pas simple. Les filles nous comprennent mais n’ont pas le sens protecteur des mecs… Pourrais-je avoir un hybride ? Je souris, amusée de mes propres pensées. Avant Cyrielle j’avais flashée sur des garçons sans que cela n’aille vraiment loin… Les bisous sur la bouche, puis basta, alors qu’avec Cyrielle parfois nos baisers devenaient plus… Entreprenant. J’haussais les épaules, sans avoir connu cela avec un homme, comment pourrais-je faire un choix équitable ?

Je sentis une ombre se glisser sur moi, fronçant les sourcils je me retourna et voyant qu’en réalité quelqu’un se tenait derrière moi je sursauta vivement, émettant un léger cris étouffé. Je me repris vite, enlevant le casque de mes oreilles, et regardant avec insistance le jeune homme qui se trouvait derrière moi. Mon regard ne lâcher pas le sien, pas que je sois hautaine ou dominatrice, mais que j’aime beaucoup regarder les yeux, on y découvre tant de choses chez les gens. Lentement mes lèvres s’étirèrent pour former un doux sourire.

Discrètement mon regard balaya son visage, blanc et sombre. Ses cheveux étaient noirs jais, parsemait de quelques mèches violettes. Cela lui allait très bien. Malgré son air sombre et froid, je n’était pas effrayée de le croiser, il semblait plutôt amical. J’entrouvris la bouche pour le saluer et m’excuser de ma frayeur mais le son venant de la musique qu’il écoutait me fit vite refermer la bouche. Il n’entendrait sûrement pas mes paroles vu le volume avec lequel il écoutait la musique. Alors je souris timidement, dévoilant un peu mes dents blanches.

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Sirus venait de se lever et il allait lui demander son nom. Elle dessinait plus fermement maintenant. Elle où Il ? Le crayon gris effleurait le cahier en n'y laissant qu'une petite marque distincte. Sirus se rapprocha lentement toujours en écoutant sa musique. Il jeta un coup d'oeil. Un jeune homme était déssiné. Il regarda en contrebas vite fait pour voir le modèle de ce croquis. Juste des filles en train de se disputer. Il renvoya son regard sur le dessin. C'est une fille ou un garçon ? On dirait un garçon. Il regarda le jeune inconnu. Il ne voyait toujours pas si c'était une fille ou un garçon. Mais en voyant ses choix vestimentaires, il y avait 3 chances sur 4 pour que se soit une fille. Mais il restait une marge d'erreur. La musique changea. Pire qu'avant. Sa devenait du bon métal. L'inconnu semblait troublé, il se retourna et sursauta. L'inconnu était une inconnue. Une jeune fille brune. Elle avait sursauté et lancé un petit cri aigu. Il lui en fallait pas beaucoup pour avoir peur de quelqu'un elle. Sirus peut faire peur mais quand même. Elle enleva ses écouteurs. Sirus la regardait dans les yeux. de magnifiques yeux. D'un vert d'eau. Sirus était ébahi interieurement. Il bavait de désir interieurement. Depuis que la jeune femme s'était retournée, Sirus bavait dans son coeur. Etonnant que sa n'ait pas encore débordé. Sirus était épanoui. Sa fesait longtemps qu'il n'avait pas vu une aussi belle créature sur Terre. Elle fit pour articuler quelques mots. Mais s'arrêtta net et referma la bouche. Pourquoi elle n'à pas parlé ? Sirus la regardait encore. Elle esquissa un petit sourire, sourire très timide, qui servit à montrer des dents blanches. Elle ne bougeait pas. Lui non plus. C'était exitant. C'était comme un jeu. Lequel des deux individus allait céder le premier. Sirus rougissa. Il baissa le regard par terre et rencontra le cahier. Il attrapa son casque et le fit descendre sur son cou. Il s'assit à côté d'elle tout en regardant son cahier. Sa commencait à fasciner Sirus. Il voulait le feuilleter. Il attrapa le cahier.

- Je peut ? C'est toi qui dessine ? Tu dessine bien ? Tu dessinais quoi ? Le coucher de soleil ? Un arbre ? Les filles en bas ? Tu aime le citron ? Quel âge à tu ? Tu t'appelle comment ? C'est quoi ton nom de famille ? Tu écoutait quoi comme musique ? Tu joue d'un instrument ?

La jeune fille regarda Sirus avec un air de desespoir. Trop de questions ? Pas asser ? Comment savoir ce qu'elle pensait ? Sirus feuilletait le cahier de croquis pendant que la jeune fille semblait réfléchir à comment répondre à toutes les questions. Sirus n'avait même pas attendu pour regarder le cahier de croquis. Et si la fille ne voulait pas. Sirus était mal barré. Il regardait les dessins. De très beau dessins. Cette inconnue dessinait bien. Très bien. Il ne reconnaissait quasiment aucun des paysages désinés. Il arriva au dessin le plus récent. Le fameux dessin que Sirus avait entrevut. Il observa grandement le dessin. On dirait une connaissance à lui. Il la voit tous les matins. Il ne sait plus qui c'est. C'est peu être un prof ? Un élève qu'il connait ? Il réfléchisait encore et encore... Mais... Mais... Mais c'est lui !! Sirus se reconnaissait dans ce dessin. Comment la fille aurait elle pu le dessiner alors qu'ils ne se sont jamais vu. Certe le dessin n'était pas pareil que Sirus, mais il ressemblait aux 3 quarts près quoi. Sirus regarda la fille dans les yeux. Il allait lui poser la question du pourquoi du comment. Lorsque Sirus remarqua un cannette de Coca-Cola dans son sac. Mieux encore. Y en avait deux. Les bulles de gaz avait surement foutues le camp depuis belles lurettes. Mais sa reste toujours aussi bon. Il sortit les deux cannettes. Posa la canette à côté de la fille. Ouvrit la sienne et bu goulument. Il regarda la jeune fille.

- T'as pas soif ? T'as faim ? Tu veut manger quoi ? T'aime pas le Coca-Cola ? Tu préfère la bière ? Mais t'as quel âge déja ?

Et sa recommencait. Sirus agressait la jeune et belle inconnue de questions. Il la regardait encore. Soudain. Sans crier gare, la canette tomba et roula vers le vide. Si la canette tombe, la jeune filla n'allait avoir plus rien à boire. Il se jetta pour réceptionner la canette. Il l'attrapa. Mais le problème maintenant, c'était de ne pas s'écraser en bas. Sirus bloqua son pied sur la bordure et il resta accroché. La tête en bas. Dans le vide. Il regardait les pom-pom girls toujours en train de se battre. Pourquoi elles se battent ? Si Sirus tombe et qu'il survit, il leur demande. Il regardait encore en bas. Il avait que sa à faire de toute façon. Si il tombait, rien n'allait amortir sa chute. Il allait sérieusement morfler. Il aller tomber de 4 étages quand même... C'est pas rien... Mais au moins, il avait le soda pour la jeune fille.

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Il ne m’en fallait vraiment pas beaucoup pour me faire peur. Je ne suis pas une grande courageuse, loin de là ! S’il y avait une guerre, je resterais sans aucun doute terrée au fond d’une cave… Pathétique mais tellement vrai.

Je le regardais souriante, mais plus il me fixait plus mon sourire disparaissait. On aurait dit un grand pervers. Je ne comprenais pas pourquoi il me fixait ainsi et n’enlever pas ses écouteurs, qui semblaient dégager une musique assez violente. Peut être que tous ces sons ont faire planter son cerveau ? J’aurais bien vu sur son front noté « Error System ».

Je ne cessais de le fixer, sans crainte ni gêne, c’était un de mes défauts. Prenait-il mon regard sûr comme un jeu ? Ce gars m’intriguait de par son originalité et le fait que je ne comprenne rien en lui ! Je le vis alors rougir, je souris amusée par sa réaction. J’étais intimidante à ce point ?

Soudain il ôta enfin son casque de ses oreilles, le posant sur son cou, et s’assit à mes cotés sans lâcher du regard mon cahier de croquis. Je pensais de plus en plus qu’il avait un soucis psychologique. Comme un singe fascinait par une nouvelle chose, il m’arracha le cahier des mains et se mit à le feuilleter.

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Ma voix était claire et faible, une sorte de reproche. Il avait d’autres toc comme ça ? Puis il me déballa je ne sais combien de question. J’écarquillais les yeux, étonnée et stupéfaite de rencontrer un tel individus. Je le regarda un instant, incrédule avant d’ouvrir légèrement la bouche pour répondre aux questions que j’avais retenu.

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Je continuais de le fixer, cherchant à me souvenir des questions qu’il m’avait poser. Soudain quelques unes me revinrent. Je fronça les sourcils de par ma réflexion.

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Je ne finis pas mes réponde car je venais de réaliser qu’il s’attardait sur le personnage de mes rêveries, marde fallait qu’il s’arrête sur celui là ! Je me mordis la lèvre embarrassée d’un tel dessin, mélangeant féminité et force masculine. C’est alors que mon cerveau fit un rapprochement surprenant. Je venais de le dessiner lui ! Non mais pas possible ça ! Je lui pris le cahier des mains pour comparer les deux visages. Plus j’observais, plus ils se ressemblaient. Je plaqua le cahier contre moi et souris d’une manière très très nerveuse.

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Je le vis se désintéresser de tout ça, comme s’il avait oublier que je l’avais presque dessiner sans jamais l’avoir vu. Il but sa canette et en posa une à coté de moi. J’avais la bouche entrouverte, ébahie devant un tel individus. Il me surprenait plus que jamais. C’était pour moi cette canette de coca ? Mais alors que j’observais la canette dans ma main droite, il recommença sauvagement à me harceler de questions, plus étranges les unes que les autres. Sous cette attaque, je sursauta, ne m’attendant plus à une telle série de questions. La s’en fut trop, fallait pas qu’il me donne une crise cardiaque lui !

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»

Ma canette roula sur le toit un instant avant de tomber dans le vide… Chose que je n’apperçue pas, je ne le vis que sauter dans le vide du haut du quatrième étage sans crier gare. Heureusement il se retint par les pieds pas loin de moi.

*

Non il est complètement fendouillé de la cafetière lui !

*

Je me leva précipitamment pour voir s’il allait bien car il ne bougeait plus. Je me pencha un peu pour voir son état et lui tranquille observer les pom-pom girls apparemment pas choqué d’être pendu comme un cochon au quatrième étage du lycée ! Je leva les yeux au ciel avant de m’accroupir près de ses pieds. Je m’agrippa à son pantalon, au niveau de ses genoux, et tenta de tirer pour le remonter.

»

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Sirus se rappellait vaguement de son geste. Il s'était littérallement jété dans le vide pour ratrapper une canette de Cola. Heuresement qu'il avait quelques réflèxes. Sinon il allait finir en purée de Punk en bas de l'académie. Son seul regret, c'est qu'il ne savait pas pourquoi les jeunes pom-pom girls se disputaient. Il essayait d'imaginer les milliards de possibilités de disputes. "Rend moi mon rouge à lèvre ! Nan et puis il est rose pas rouge ! Pourquoi tu mange du fromage que le soir !? J'en ai marre ! J'ai plus de mascara !! Je vais me suicider !! Hé ben compte pas sur moi pour t'accompagner, j'ai rendez-vous chez le coiffeur à 16 heures. " Sirus pensais vraiment que c'était sa. Il en était sûr. Maintenant qu'il avait une idée en tête, personne n'arrivera à lui ôter du crâne. Sirus était bien. Il se sentait bien avec la tête dans le vide. Il regarda la canette dans sa main. En plus, ce n'est pas de soif qu'il allait mourrir. Le temps passait lentement. Sirus avait même eu le temps de lire les ingrédients de la canette. Eau gazéifié, colorants, acidifiants, caramel E 150d, acide phosphorique... Que des ingrédients naturels quoi ! La canette était rouillé. La peinture dessus commencait à s'écailler. Sirus regarda furtivement la date de péramption sur le bas de la canette. C'était ici que c'était le plus rouillé. Les canettes étaient issues du même pack. Sirus les avaient trouvé dans un vieux frigidaire à ses parents. L'ont distinguait mal les chiffres. Sirus gratta la rouille pour en faire partir un bon morceau. C'est canettes seronts périmés le 22 décembre 1985. C'est bon alors ont à de la marge. 1985 !! Sirus venait de boire du Cola périmé depuis 24 ans !! Sirus commencait à se sentir mal. Il imaginait toutes les bactéries qu'il venait d'ingérer. Elles allaient attaquer son système digestif !! Il allait finir en lambeaux. Sa peut prendre plusieurs années comme sa peut prendre 10 minutes. Sirus regardait les pom-pom girls en bas.

- Je mourrirais dans l'ignorance de votre discussion...

- Non mais t'es pas net toi ! Faut pas sauter parce que je t'ai un peu crié dessus !

Il senta une personne l'aggripper aux niveau des genoux. Qu'elle personne allait le tirer de son dernière moment de bonheur. Quel ignorant pouvait le tirer de sa réverie. Qui allez le priver de son observatoir. Les jeunes pom-pom girls commencaient à s'éloigner. Bye les amies. Sirus n'aura pas eu le temps de faire connaissance. Il se sentait partir vers le ciel. C'est comme sa quand on décède ? Sirus sentait son pantalon glisser vers le bas. Enfin, vers le haut puisqu'il était lui même vers le bas. Sirus pensait aller en Enfer, mais il semblerais que le paradis soit pour lui. Ou alors, quand on va au paradis, on monte au ciel. En enfer, on descend sous terre. Comme Sirus était à l'envers, il descend au paradis et ne va pas monter en enfer. Donc sans le savoir, Satan l'envoie chez Dieu. Satan, le prince des Enfers, qui envoie un de ses client dans le domaine des dieux. C'est ironique. Sirus se demandait si les anges étaient bien comment on le décrivait. Mais est ce qu'il y à une vie après la mort ? Si oui, sa serait l'occasion d'avoir une seconde chance. Il pourrait refaire sa vie. Sur le coup, Sirus à envie de devenir pom-pom boy. Juste pour savoir ce que disent les filles. Et puis si y à pas de vie après la mort. Il y à peu être une réincarnation. Il sera réincarné en quoi ? Il veut pas être réincarné en poisson. C'est pas bon le poisson. Et puis c'est stupide un poisson. Il parait que sa rend intelligent. Mais c'est pas intelligent pour autant un poisson. Si par malheur il en arrive à être réincarné en poisson, il veut être réincarné en requin. C'est drôle un requin. Mais c'est débile surtout. Il confond les humains avec les phoques. C'est pour sa que il arrive des malheures en mers. Pas un requin des caraïbes. Ils sont chassés pour leur chair. Ni un requin chinois. Il aime pas la Chine. Il préfère le Japon. Un requin australien. C'est bien l'australie. Ou un requin américain. Mais de la côte ouest. Là ou y à plein de bisons. Sa à quel goût le bison ? Il à jamais mangé de steack de bison. Mais il parait que c'est très bon. Et il veut pas être réincarné en bison. Il veut pas être tué. Mais, quand on meurt. Et que l'on se réincarne, est ce que l'ont choisi l'époque à laquelle on veut être réincarné ? Si il est réincarné en bison, il veut être réincarné avant la découverte de l'amérique. Parce que après y à eu un génocide de bison. Et est-ce que c'est toi qui choisi la couleur de l'animal ? Un bison blanc. Ou noir. Mais il veut pas être réincarné en bison. Mais Sirus pense que c'est aléatoire. Mais quels animaux caractérisent l'enfer et le paradis. Le paradis c'est peut être les animaux volants. Et l'enfer ceux de la terre. Alors y à plus d'âmes en enfer qu'au paradis. Et ceux de la mer alors ? Peut être que c'est ceux qui ont péchés, mais qui on été pardonnés par Dieu. Et est ce qu'on choisi notre localisation ? Si on veut être en équateur ou au pôle nord. Peut être que l'on peut être réincarné en légume aussi ! Tous les légumes sauf la couregette. C'est pas bon la courgette. Bon revenons à nos moutons.

Sirus se releva et se rassit sur la bordure. Ha ben il était pas mort. Du moins pas encore. Il regarda Izilbêth. Izilbêth... Beau prénom. Très beau prénom. Mais pas aussi beau qu'elle. Sirus fronca les sourcils comme si il était mécontent.

- Pourquoi t'à fais ça !? Je voulais voir Dieu ! Et moi je m'appelle Sirus... Mais tu peut m'appeller Sirus...

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Tandis que je déployais ma maigre force de mouche pour le sauver d’une chute, de plus stupide et moins gracieuse (surtout à l’arrivée), Monsieur l’inspecteur regardait sa canette de coca et les pom pom girl. Non mais ne se moquerait-il pas de moi un peu beaucoup là ?

Après de longs efforts, j’arrivais presque à l’avoir en lieu sûr. Pas question d’être spectatrice d’un suicide aujourd’hui ! J’aurais vraiment attiré toutes les catastrophes sur moi en un minimum de 24 heures consécutives.

Je m’éreintais à le tirer par son pantalon, qui au passage n’étais pas très bien repassé… Lorsque je l’entendis parler.

- Je mourrirais dans l'ignorance de votre discussion...

Il veut vraiment mourir lui ? Je leva les yeux au ciel avant de le pincer (comme si de rien n’était). J’avais une envie folle que son pantalon soit un petit trop grand et qu’il tombe en caleçon sur la pelouse, la tête dans les rosiers. Durant cette pensée des plus sadiques, j’avais arrêter mes efforts pour le remonter. Parce qu’en plus ce crétin réagissait pas… A quoi pensait-il franchement ?

Si j’aurais entendu ses paroles, je l’aurais laisser tomber et j’aurais ainsi assouvie ma vision de lui dans les roses, les fesses en l’air sans pantalon. Ou bien je serais devenue folle tellement ses pensées sont contradictoires, mal organisées et envahissantes !

Après de nombreux efforts, non pas sans envie sadique de le laisser tomber, j’arriva enfin à le placer en un lieu à peu près sûr : la bordure du toit. De toute manière j’allais pas commencer à lui choisir un nid douillait d’où il ne pourrait pas se blesser. Car je le voyais bien comme un maladroit, agissant sans réfléchir avec une impulsion spéciale n’atteignant le cerveau qu’après avoir réaliser l’action. Le temps de l’information aille du cerveau aux pieds et qu’elle revienne dans la partie appropriée du cerveau en somme.

M’asseyant sur la bordure, haletante de l’avoir tiré ainsi, je mit mes genoux près de ma poitrine et mit ma tête sur ces dernières pour reprendre calmement mon souffle. Ma nuque était humide, et le vent frais de la soirée me faisait un bien fou actuellement. D’ordinaire j’aurai grolloté comme une feuille, mais cette situation m’en empêcher pour le moment. 38

Je décidais de ne pas lui parler, vu qu’apparemment seule moi devait répondre à ses interrogations très, spéciales. Tête toujours entre mes jambes, je songeais à mon dessin troublant. Comment avais-je put le dessiner, sans jamais l’avoir vu ? Et pourquoi lui ? C’est vrai qu’il avait un coté très mignon mais…

Sa voix m’interrompis brusquement dans mes songes. Incrédule je releva la tête pour voir si j’avais bien entendu ses premiers mots, quelque peu déplacé. Il avait les sourcils froncés, lui donnant un air plus ténébreux et craquant. Je secoua ma tête pour me ressaisir et cette fois ce fut moi qui fronça les sourcils. Je le fusilla du regard un instant avant de me lever brusquement, sans crier gare.

«

»

J’attrapa violemment mon sac, mon cahier et mon stylo. Je rangea tout, pleine de rage et commença à m’en aller. Ce Sirus avait réussit à me mettre les nerfs en pelote… Pour qui se prend-il ? Tandis que je marchais je fulminais. Mais doucement je repris mon calme et je sortis de mon sac mon cahier, une fois que je me trouvais de l’autre coté du toit que lui. J’observer ce visage que j’avais dessiné. Est-ce vraiment lui ? Il lui ressemble beaucoup… Mais c’est impossible. Je pris ma gomme en main et lentement j’effaça ce visage provenant de mes songes les plus intimes.

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Elle commenca à crier sur Sirus.

-Alors Sirus, déjà un merci t’aurait pas écorché les lèvres, et après si tu veux voir Dieu comme tu dis, te gênes surtout pas mais compte pas sur moi pour m’éreinter à te retenir ! Et surtout j’espère que les pom pom girls verront le spectacle !

Elle avait attrappé son sac. Elle rangeait furieusement ses affaires dedans. Le tout jeté en vrac dans sa sacoche. Elle avait pris son cahier de croquis sans même laisser le temps à Sirus de regarder encore une fois le dessin du jeune inconnu. Qui n'était pas des plus inconnu pour Sirus.Pourquoi cette fille qu'il n'avait jamais vu de sa vie l'avait déssiné. Elle avait surement déjà vu Sirus. Sirus l'intrguait ? De là à le dessiner. C'est plus de l'intrigue. C'est super bizarre quand même. Pourquoi lui ? Il y à près de quatre cents élèves dans Keimoo. Pourquoi lui ? Qu'avait il de si particulier pour qu'une fille s'interresse à lui ? Fallait vraiment être amoureux, ou en manque d'amour. Ou complètement félé. Pour le moment c'est Sirus qui passe pour un félé du bocal. Se jetter du 4° étage pour attrapper une canette de Cola périmée. Faut avoir soif ou être carrement cinglé. J'avoue que Sirus est pas très net non plus. Et puis la soif sa se contrôle pas. La jeune fille s'était assise à l'ancienne bordure de Sirus. Elle crayonnait fort. Plus fort qu'avant. Ou alors elle gommait. Elle gommait quel dessin ? Sirus en avait compté 34 en feuilletant. C'est surement le douzième qu'elle gomme. Je crois que la maison déssinée avait quelques prôblèmes de proportionnalités. Peut-être qu'elle gomme un dessin qu'elle trouve nul. Sa fait toujours une page en plus. C'était quand même un gros cahier. 90 pages je crois. Sirus espérait qu'elle n'allait pas effacer le dessin de Srus. Enfin, vu le regard étonné de la fille lorsqu'elle à remarqué la ressemblance, elle était surement en train d'effacer celui du bel inconnu. C'est dommage. Il était bien déssiné. J'espère qu'elle est pas fachée contre Sirus Et puis si elle à faim, faut demander à Sirus . Il à toujours un truc à manger dans son sac.

Tiens ! En parlant de sac. Sirus voulait vérifier si il n'y avait pas d'autres aliments dangeureux pour la santé de Sirus ainsi que pour celle des autres. Maintenant que Sirus venait d'ingurgiter une canette de Cola des années Disco, Sirus se sentait mal. Il lui fallait un bonbon ou un chewing-gum. Il glissa sa main dans la sacoche et tâta pour trouver un petit remontant. il ne trouvait pas. Il renversa le sac sur le toit, histoire de voir plus clair. Sans compter trois bouteilles de bière, le paquet de cigarettes avec le tabac qui commencait à pousser dans le sac, il n'y avait quasiment que des saletés, des bouts de papier, des centimes américains. Sirus regardait éttonné. Il ne s'attendait surement pas à trouver toute ces saletés dans son sac. Il remua le foutoir. Faut faire le tri là. Sirus retroussa ses manches et jetta les mains dedans. Quand faut y aller, faut y aller ! Comment c'est possible d'avoir autant de saletés sur soi ? Sirus écartait les aliments du "reste". Il y avait des grains de maïs dans le fond. "Aliments" ou "reste" ? C'est inmangeable. donc "reste". Sirus faisait son petit ménage de Printemps. Il avait complètement oublié la fille. Il fouillait encore. Des morceaux de papier, des contrôles de Maths. Un 17 et un 18,75. Il aurait put lui mettre 19. Sirus jetta le contrôle mis en boulette par dessus le toit. Il sroppa ses mouvements. Les pom-pom girls ! Sirus n'eût pas le temps de regarder la scène lorsqu'il entendit un cri. La boule venait de percuter une des innocentes jeunes filles ?Il regarda la scène d'en haut. La pom-pom rousse, avec toujours un mignon petit sourire aux lèvres, à forte poitrine, portant un t-shirt rose, très moulant, ainsi qu'un pantalon aux couleurs du lycée. Cette pom-pom girl venait de trébucher sur la boulette blanche. Une autre pom-pom girl,qui ne jugea pas utile de l'aider, elle ne lui adressa même pas un regard. Elle se contenta juste d'ébouriffer ses cheveux. De longs cheveux bruns avec quelques reflets dorés. L'arrogante était vétue d'une jupe noire avec une chemisette ainsi qu'un petit noeud discret accroché autour du cou. Elle était plus plate que le cruche rousse. C'était un genre de pom-pom gothique. Pour les deux autres filles, une cherchait du regard l'aggresseur. Une petite blonde assez mignonne dans l'ensemble, mais pas très futée. Un noeud bleu dans les cheveux. Une petite chemise fine sans manches. La seule qui ne faisait pas très pom-pom, c'était la brune. La quatrième fille. Elle avait son livre dans la main gauche. Sans même expliquer le pourquoi du comment, elle pointa son index vers le toit. Tous les regard convergèrent sur Sirus dont là tête dépassait innévitablement de la bordure du sommet.

-Non mais sa va pas de balancer des O.V.N.I. sur les gens !?

-Il l'à fait exprès, j'en suis sûre !

-Non, j'ai pas fait exprès...

-Menteur !!

-Mais je vous jure que...

-C'est bon les filles, on s'en va !

Sirus venait de se faire quatres belles ennemies. Il s'imaginait mal se battre contre quatres filles. Soudain il repensa à cette artiste inconnue. Pourquoi il pensait encore à elle ? Serait-il amoureux !?... Nan ! Sirus il peut pas être amoureux. Mais peut être que oui. Les gens changent. Elle dessine Sirus. C'est peut être pas une simple coincidence. Peut être qu'elle est moureuse de lui ? Un amour caché. C'est exitant ! Sirus continuait son tri en pensant à cette belle artiste. De temps en temps il regardait du côté de la fille pour voir si elle était toujours là. Elle était effectivemment toujours là. Sirus était pensif. Il la regardait désormais avec une once d'amour. Son rève fut écourté par une découverte. Sirus avait posé sa main sur quelque chose de sec et d'inconnu. Il regarda la chose. C'était plat, blanc... Sirus écarquilla les yeux. Il lacha la chose et recula vite en arrière. C'était un préservatif. Quesque sa fout là !!? Sirus agrippa deux mourceaux de bois et attrappa le préservatif. Il risqua un oeil dedans. Ouf ! Préservatif ouvert mais pas utilisé. Il y avait un autre préservatif. Mais il n'était pas ouvert. Cette vue le fit penser à Izilbêth. Il se donna une gifle. Qui l'avait autorisé à penser à ça avec cette fille ? Sirus devait s'excuser . Il la chercha du regard. Elle n'avait pas bougée d'un pouce. Sirus rangea ses affaires en vrac. Les trier ne venait de servir à rien. Il s'approcha de la fille. Il posa son sac par terre et s'agenouilla devant la fille qui était en train de le ragarder d'un air étonné. Il s'inclina et toucha le sol du front.

-Je vous remercie pour votre aide précieuse lorsque j'étais dans une impasse. Je regrette ma réaction, je n'étais pas moi-même. Je vous prie de me pardonner mon comportement quelque peu déplacé.

Une demande de pardon plus polie sa n'existe pas. Sirus semblait tenir beaucoup à ce pardon. Il attendait la réponse d'Izilbêth.

Invité

J’avais arrêté de gommer mon dessin, ou plutôt son dessin… Sirus… Quel nom étrange mais beau. Je me permis de lui jeter un regard bref. Son prénom lui allait bien. Je souris doucement, amusée par cet énergumène qu’on avait mit sur mon chemin pour mon premier jour dans cette immense academy. Je reposai rapidement mon regard sur le dessin à moitié effacé. Comment avais-je fait pour le dessiner sans jamais l’avoir vu une moindre fois ? Cela me troublait de plus en plus, et je n’arrêtais pas de chercher une quelconque explication, mais rien. Pas la moindre explication plausible dans toutes celles qui avaient envahies mon esprit à l’instant. Je soupirais, la seule explication à peu près crédible était que j’avais rêvé de lui… Comme un idéal que je cherche. Je fronçais les sourcils face à ma propre réflexion, non mais manquait plus que je devienne fleur bleue parce que je suis tombée par hasard sur un gars que j’ai dessiné par hasard ! Y a quand même beaucoup de hasard pour une première journée…

Soudain des bruits étranges se firent entendre derrière moi. Tournant doucement la tête je vis Sirus vider son sac et le ranger ?! Non mais lui franchement il est vraiment pas comme les autres ! Je venais de lui crier dessus, sans ménagement je l’accorde, et lui il rangeait son sac tranquillement ? Mouais… Je soupirais face à ce que ce gars me faisait ressentir : une totale banalité. Pas lui, mais moi. Je devais franchement être soit inintéressante, soit totalement chiante pour qu’il m’ignore ainsi… Je me retournai lentement, le cœur lourd. Je me sais bien étrange, mais je n’ai jamais aimé qu’on m’ignore ainsi… Pas que j’aurais souhaité qu’on devienne les meilleurs amis du monde, mais juste un peu de compagnie ne m’aurait pas blessé, au contraire.

Regardant mon dessin je ne pus m’empêcher de reprendre mon gommage, plus lentement cette fois, comme si j’étais perdue entre l’envie de gommer cette rencontre ou de la tracer un peu plus nettement. Finalement le dessin fut totalement gommé, laissant juste les traces de mon crayon ancrées dans le papier de mon cahier.

Je fermai ce dernier, ne souhaitant plus dessiner ou penser à ce gars étrange qui m’intriguait néanmoins. C’est alors que j’entendis sa voix. Je me redressai légèrement et remit mes cheveux derrière mes petites oreilles légèrement pointues, avant de me tourner vers les voix qui venaient de derrière moi. Des piaillements de filles ?

Je compris vite que le splendide Sirus avait jeté quelque chose sur les princesses à pompons. Je souris face à sa réaction, trop douce mais charmante. Il ne semblait pas m’avoir vu le regarder durant cette petite altercation avec les pom-pom girls d’en bas. C’est pourquoi je continuais de le regarder, attentivement et avec surtout beaucoup d’amusement. Mais à chaque fois qu’il jetait un regard dans ma direction je faisais mine de regarder ailleurs en quête d’un modèle pour un dessin sans doute. Je n’en étais même pas sûre moi-même ! J’espérais juste paraître un minimum crédible !

Lorsque je ne sentis plus son regard sur moi, je tournais doucement la tête pour de nouveau l’épier, sans vraiment savoir si c’était de la curiosité ou l’envie de mieux le connaître. J’écarquillai en même temps les yeux que lui. Qu’est-ce qu’il foutait avec des préservatifs lui ? Le voyant se gifler je rougis plus fort qu’un phare et me tourna à l’opposer, essayant de ne pas m’imaginer ses pensées…

Je l’entendis remettre des affaires dans son sac, son rangement devait être une excuse pour passer le temps loin de moi sans doute ! Je crus qu’il partais mais ses pas se rapprochèrent et j’osai lentement me tourner vers lui, avec toujours quelques couleurs sur les joues. J’écarquillai de nouveau les yeux en le voyant s’agenouiller et poser son front sur le sol. Ses excuses firent naître un doux sourire sur le coin de mes fines lèvres rosées. En fait ce garçon était adorable mais tout de même étrange !

Je posai ma main sur mon épaule, tout en continuant de sourire et de le fixer. J’espérai que mon geste lui ferait relever la tête pour que je pose de nouveau mon regard vert dans le sien.

Ma voix était douce, mais marquée par un stress ou une hésitation certaine.

Invité

-Tu n’as pas besoin de faire tout ça pour me demander pardon tu sais… Et puis pas la peine de me vouvoyer, je suis certaine qui tu es plus âgé que moi…

Il se releva et la regarda. C'est vrai... Quel âge elle peut bien avoir !? Si ça se trouve, c'est une femme de 30 ans qui est naine !? Il recula en pensant à l'âge. Nan !! C'est pas possible ! Si ? Il la regardait bien. Il analysait Izilbêth dans tout les recoins. Si elle était nue, ça serait plus simple pour juger son âge. Mais Sirus va pas lui demander de se déshabiller devant lui. Surtout sur un toit. Un endroit ou personne peut te voir et où une activité pas très catholique peut se passer sans le moindre soupcon. Il écarquila ses yeux et eut envie de se suicider pour avoir penser ça ! Son sang ne fit qu'un tour. Il se releva et courut vers la bordure du toit pour se jetter. Mais le suicide s'était pas pour aujourd'hui. Et il aggrava encore plus son cas. Son pied s'accrocha dans la bretelle de son sac. Il chuta sur Izilbêth. Dans ses bras quoi... Il ouvrit les yeux, persuadé de s'être écrasé en contrebas. Izilbêth était contre lui.

-Whow !! Un ange !! Tu sais que tu ressemble vachement à une très belle fille qui est dans le monde des vivants !!? Je crois même que je suis tombé amoureux d'elle. Si, si je te jure !! Mais maintenant elle risque pas de m'aimer ! Elle vient de voir un mec de 17 ans s'écraser juste en bas de son poste de dessin. J'ai le droit de me voir m'écraser ? Parceque je sais pas comment je suis mort. Et toi t'as quel âge ? Tu doit être une vieille âme dans un corps fin et sexy c'est ça ? C'est pour faire meilleure impression ? Je suis en enfer ou au paradis ?

Sirus jeta un coup d'oeil aux alentours. Sa ressemble comme deux gouttes d'eau à Keimoo ! C'est un monde paralèlle au monde des vivants ? On peut voir les vivants ? Si je suis mort, je vais pouvoir hanter Keimoo. Super ! Et on peut avoir ce que l'ont veut quand on veut ? Si oui, c'est bien alors d'être mort ! J'ai envie de rencontrer la mort. Juste pour lui demander si c'est un sale boulot. Sa doit être drôle d'avoir toutes les vies du monde entre les mains. Elle prend les stagiaires ? Travailler sur le terrain avec la mort ça doit être bien ! Faut peut être être majeur ? Et mince ! Il aurait dû se suicider le jour de ses 18 ans ! Il veut pas finir dans les bureaux de Death Corporation jusqu'à le fin de sa vie ! C'est nul d'être fonctionnaire. Y se passe rien. Tu trie des dossiers de morts, suicide, etc... Tu te fais chier ! Il se retourna vers l'ange.

-Sa fait combien de temps que tu poireaute ici ? Tu m'as attendu pendant 17 ans ? T'est mon ange gardien c'est ça !!? Dès le jour de ma naissance tu savais que j'allais mourir ici dans 17 ans et des poussières ? Hé mais tu à été crée pour moi en fait ? Donc tu à l'âge que je veut ! C'est ça ?

Il s'approcha de l'ange et s'assit à côté de lui. À côte de SON ange gardien. A lui et à personne d'autre ! Jamais il partagerait son ange avec des inconnus ! Jamais vous entendez ! Sa fait super longtemps qu'il veut voir un ange et il va pas le céder au premier venu !

-Bon ben si c'est moi qui doit choisir ton âge... Tu à comme moi 17 ans ! Non ! Trop vieille... 15 ans ! Non, toujours trop vieille... 13 ans !! Non trop jeune... Après je vais passer pour un pédophile. Bon ben on coupe la poire en deux. Tu à 14 ans ! J'ai une question... Si tu à 17 ans, ton corps va grandir et tout et tout ? Si oui, alors je te mets 17 ans comme ça tu à de belles formes. Non, finalement je te laisse 14 ans... J'aime pas les trop grosses formes. Tu à des petits seins qui sont très mignons, faut pas gacher ça ! Je pensais pas que les anges elles sont si belles.

Il se retourna et mis ses jambes dans le vide. Maintenant qu'il était mort, il pouvait se suicider autant de fois qu'il voulait. Mais il préfère pas essayer. Peut être qu'il va en enfer et qu'il perd son ange si il meurt encore. Il regarda l'ange. Il avait un carnet de dessin. Il le pris et regarda le dessin gommé.

-Hey ! Mais c'est moi ! Toi aussi tu me dessine ? Quesque vous avez toutes à me dessiner ? Je sais que je vous rend dingues, mais delà à me dessiner. C'est pas que je suis paranoïaque, mais quand même. Est ce que tu m'aime ? Moi je t'aime pas petit ange. Moi j'aime Izilbêth. Elle est mieux que toi. Prend pas ça pour une critique ! C'est juste que elle est plus "vivante" que toi. Hey ! Mais c'est peut être un rève ? Je rève pas t'est sûre ? Parce que si je rève alors ça veut dire que tu est Izilbêth. Et je veut pas lui dire que je l'aime. Enfin, si je suis toujours vivant, je lui dirais. Oui, t'inquiète, je lui dirais ! Tu t'inquiète trop petit ange ! T'as pas d'ailes ? C'est normal ou c'est une option que vous avez ? Comment tu fais pour devenir ange ? Je peut devenir l'ange d'Izilbêth ? C'est quoi son nom de famille déjà ? J'aurais bien aimé l'embrassé. Mais pourquoi j'ai essayer de me suicider ? Je m'en souvient même plus. Sa devait être à cause d'une bétise que j'ai dite ou alors d'un truc que j'ai fais.

Il fouilla dans son sac et en sortit deux sucettes. Une dans sa bouche et l'autre dans la main du petit ange.

-T'as faim ?

Invité

Je le regardai et rapidement j’enlevai ma main de son épaule en rougissant un peu plus que précédemment. Nous n’étions sans doute pas assez intimes pour que je me permette de poser mes mains sur lui, même si ce n’était que sur son épaule…

J’avais toujours mon petit sourire sur les lèvres mais discret comme bien souvent. Cependant il s’effaça lorsque je le vis se lever, laissant entrer en moi de nombreux doutes sur les intentions de ce garçon, qui me semblait vraiment dérangé par moment ! Je sursautais en le voyant écarquiller les yeux, qu’est-ce qui lui arrivait encore ? Je m’attendais à de nouvelles questions assommantes mais sa réaction fut tout autre. Je le vis courir vers la bordure du toit. Quoi ?! Il venait de réaliser qu’il avait fait tomber quelque chose lorsque je l’avais agrippé par le pantalon ? Non, car il revint vers moi sans ralentir, comme s’il souhaitait sauter de nouveau du toit ! Quel idiot ! Je me recroquevillais sur moi en le voyant courir, souhaitant esquiver une quelconque collision qui me donnerait sans le moindre doute plusieurs bleus sur le corps. Seulement, j’entendis un son étrange sortir de sa bouche… Il venait de prendre son pied dans la lanière de son sac et il arrivait droit sur moi !

Après un jolie petit saut, bien que bref, il tomba lourdement sur moi, sans le moindre ménagement. Nous nous écrasions sur le sol en béton du toit, ma tête claqua légèrement sur la bordure. J’avais mal au dos, et surtout à la tête. Yeux clos, je tentais de réfléchir précisément aux endroits touchés par le choc de cet éléphant sur moi. J’esquissai une grimace lorsqu’il se releva, soulageant mon corps de son poids, bien que pas énorme mais tout de même plus lourd que le mien. Je soupirai de soulagement, bien que je ressente désormais plus intensément les douleurs engendrées par cet évènement incroyable. Ce fut la voix de Sirus qui me fit rouvrir les yeux.

W

Un seul mot me vint à l’esprit : Crétin. En même temps il le méritait amplement ! Je me redressais doucement, me tenant la tête de la main droite, regardant en même temps si je ne saignais pas. J’avais la tête qui tourné suite au choc de la collision. Soudain je réalisai que Sirus me parlait. Je le fixais, un peu sonné, toujours la main sur la tête. Je ne compris pas ses paroles, et fort heureusement sinon je pense qu’il aurait eut la chance d’avoir la trace de mes doigts sur sa jolie joue droite…

Doucement les choses devinrent plus nettes à mes yeux et à mes oreilles. Il observait les alentours, comme s’il cherchait où il était. Toujours dans la même position j’écoutai ses nouveaux flots de paroles. Un vrai moulin, jamais il n’arrêtait ? Seulement ses paroles me faisaient bouillonnées. Voilà que maintenant il se croyait mort ! Double crétin…

J’écoutai son baratin, en silence, hochant la tête avec lenteur face à ses paroles, comme pour confirmer ses paroles. Bien que j’en pense tout autrement.

S

Je le regardai s’asseoir à côté de moi, il avait un regard étrange qui m’inquiétait beaucoup mais je ne dis rien. Je tentais juste de ne pas éclater de rire face à son attitude de plus en plus étrange. Et voilà qu’il choisissait mon âge…

B

Se fut un sourire plus que forcé qui naquit sur mes lèvres. Je croisai mes mains derrière moi et serra de toutes mes forces pour me retenir de lui écraser mon poing sur le nez. TRIPLE CRETIN FENDOUILLE DE LA CAFETIERE !

Il se retourna, comme si ce qu’il venait de dire était naturel et sans gène. Pendant que moi j’imaginais la meilleure façon de lui faire voir la réalité… Je jubilais à cette idée, même si ses propos me chauffaient de plus en plus les oreilles.

H

Je me retins de lever les yeux ciel, bien qu’en réalité je rougissais sous cette déclaration, non voulue… mais apparemment sincère. Doucement ma rage devint de l’embarras. Comment pouvait-il dire tout cela sans me connaître ? Alors je le laissai terminé. Il fouilla dans son sac, je le regardai, à la fois intéressée et inquiète de ce qu’il allait sortir de là. Une sucette ? Je souris, amusée comme une enfant ( même si j’en suis encore une… ). J’hocha la tête doucement en acceptant sa sucette. Je l’ouvris lentement sans regarder la saveur, et là mit dans ma bouche. Mmmmmh Violette ! Je suçai un instant la sucette avant de la retirer de ma bouche. Je passai ma langue rose sur mes lèvres par gourmandises. Réalisant que mon geste pouvait paraître sexuel, je fermai mes lèvres et posai mon regard dans le sien, avec plein de malice.

Je m’approchai doucement de lui, m’asseyant près de lui. Nos bras se frôlèrent légèrement.

Je me penchai vers lui, rapprochant mon visage du sien, et lentement je posa mes lèvres sur les siennes. Elles avaient un goût sucré que j’appréciai beaucoup. Je n’avais jamais encore embrassé de garçon et cette première me plut. Je me reculai lentement, et le fixa dans les yeux. Sans prévenir, ma main droite vint claquer contre sa joue gauche, y laissant mon empreinte rouge.

Je me relevai tout en le regardant avec amusement. Il n’avait pas voler cette claque, mais je souriais par satisfaction du baiser que je lui avais donné quelques secondes auparavant…

Invité

E

O

W

J

H

S

B

P

Invité

Je le regardai sans savoir si j’éprouvais de l’indignation pour lui ou de l’amusement. En un sens j’appréciais ce gars totalement dérangé, et en même temps il me mettait les nerfs… Pas méchamment mais plutôt il me stressait pas ses questions et ses réflexions très spéciales dira-t-on !

Heureusement que je n’entendais pas ses pensées, surtout lorsqu’il me compara ou plutôt m’imagina comme un raisin sec lorsque je serais beaucoup plus âgée… Sacrée imagination tout de même !

Je le voyais croire totalement à l’histoire fantastique et irréelle que je venais de lui raconter avec un certain talent, enfin soit je mentais bien, soit il est super naïf. Je préférai tout de même que je sois une bonne menteuse plutôt que face à un légume ne réfléchissant pas un moindre instant dans la journée, ou la nuit. Je vis enfin une réaction naître en lui lorsque la douleur de la gifle que je venais de lui donner, lui monta au cerveau. Certes lentement mais elle fut tout de même ressentie, c’est le principal ! A ce moment là je faillis éclater de rire, mais me retins avec beaucoup de concentration. Je n’arrivai cependant pas à retenir un large sourire amusé et surtout très narquois. Voyant l’euphorie m’envahir, je me retournai pour lui tourner les dos et surtout ne pas éclater de rire face à lui. J’ai été cruelle dans cette histoire, mais je ne suis pas non plus méchante au point de me moquer aussi franchement de quelqu’un. Bien que cela m’aurait soulagé !

Soudain il m’agrippa les épaules, mon envie de rire s’envola aussitôt et une légère angoisse naquit en moi. J’osais penser qu’il soit en colère face à ma façon de lui faire reprendre la raison… J’avais peur qu’il lève la main sur moi, bien que je sache me défendre je ne voulais pas que lui me tape. Sans doute pour rester dans l’illusion de ses paroles alors qu’il était totalement ailleurs. Oui, je pensais que ses aveux n’étaient que purs délires. Bref, je me retrouvais donc face à lui, les yeux écarquillés. Qu’est-ce qu’il allait encore faire lui ? Après tout on peut s’attendre à tout et n’importe quoi avec lui, non ? Mais en fait il me prit dans ses bras comme pour me câliner. Je sentis une bouffée de chaleur de montée aux joues et aux oreilles. Oui je rougissais et pas qu’un peu. Déstabilisée, je ne sus dire le moindre mot face à cette réaction des plus inattendues. J’écoutais ses paroles et me laissait bercée par celles-ci. Il délirait donc pas tant de que ça en fait ? Je sentis son cœur contre le mien qui s’emballa soudainement, accentuant mes rougissements intempestifs !

Il me murmurait quelques mots à l’oreille, me berçant un peu par sa voix douce et masculine. Je me détendais, me laissant totalement faire, moi fille réputée indomptable… Ses mots ne m’aidèrent pas à moins rougir ni à me calmer. Je déglutis doucement avant de le repousser de mes bras. Cette proximité, son odeur me faisait trop étrange. Comme un souffle de bonheur irréel.

« On… On ne parle pas de la poitrine des filles comme ça ! Et on ne prend pas les gens comme ça dans les bras en disant de telles choses… Et, et puis tu délires encore ! »

Je reculai d’un pas pour ne pas qu’il me reprenne dans les bras. Je ne savais plus quoi faire maintenant. Qu’est-ce que je pouvais faire en même temps ? Je passai ma main sur mon front, soulevant ma frange blonde. Ma main ne resta pas sur ma tête, et laissa ma frange un peu en bataille… J’eus enfin une idée pour me sortir de cette situation incommodante avec ce gars que je ne connais même pas et qui dit m’aimer d’un coup après avoir cru mourir…

J’allai jusque mon sac sans prendre la peine de regarder Sirus ne serais-ce qu’un moindre instant. Arrivée à mon sac, je l’ouvris et en sortis mon paquet de Lucky Strike. Oui la seule solution pour me calmer étant de fumer ! Je sortis une cigarette du paquet, ainsi que mon briquet rouge. J’allumais ma cigarette en allant m’asseoir sur le bord du toit. Je réfléchissais, comme perdue dans mes pensées, comme si rien ne s’était passé. Mes pensées lointaines avaient prit le dessus sur mes émotions récentes face à Sirus. Alors que je contemplais les étoiles luisantes dans le ciel, je me retournai vers le punk que j’avais dessiné sans le savoir, et sans un mot je lui tendis mon paquet, lui proposant simplement une cigarette. Le tout agrémenté d’un doux sourire amical.

Invité

- On… On ne parle pas de la poitrine des filles comme ça ! Et on ne prend pas les gens comme ça dans les bras en disant de telles choses… Et, et puis tu délires encore !

Mais voyons. Elle à tout faux là ! Sirus il délire jamais. Et puis quoi ? Elle est mignonne sa poitrine. Faut pas se sous-estimer. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Et ils doivent êtres de bonne qualité, enfin, j'suis pas sûr de ce que j'avance, j'ai une vie pour le vérifier, mais ils sont plutôt mignons, vous trouvez pas ? Allez avoue, tu croit que je t'ai pas vu rougir derrière ton ordinateur quand tu à lu notre Rp ? Te cache pas petit timide ! Hey, mais je sors du sujet là !! Izilbêth se reculait doucement comme pour empécher Sirus de la caliner. Elle l'aime pas ? Comment ne peut-on pas aimer Sirus !? La jeune fille s'asseya sur le rebord et tira une cigarette pour fumer. La galanterie de cette femme fit proposer une cigarette à Sirus. Quelle bonne initiative !! C'est bien de fumer ! Tu te tue à petit feux, mais c'est drôle de sentir cette vil fumée te chatouiller les narines, sentir tout ce mal dans tes poumons, qui circule dans ton corps libre comme l'air, de savoir que tu est à la merci de la moindre molécule de fumée, une inspiration mal calculé, une crise cardiaque. Une crise des poumons, ton coeur s'emballe, tu voit ta vie défiller devant toi, tes envies disparaissent, tes rèves ce détruisent sous tes yeux, tu pleure, tu hurle intérieurement !! Mais fumer c'est plutôt bien, faut être joyeux dans la vie ! Sirus accepta normalement la cigarette et l'alluma en savourant la fumée qui glissait sur les fines lèvres de Sirus tel un serpent venimeux, un serpent avide de sang, maléfique, courant sur ton visage pour trouver un endroit ou mordre à pleines dents, pour te faire souffrir !! Mais cette sensation était plutôt agréable, petite chaleur dansant sur ton visage vulnérable. Désolé pour cet excès de noirceur, Sirus devait s'attendre à plus d'amour de la part d'Izilbêth, il ne lui en veut pas, bien au contraire, mais son désir, ses envies, son amour pour elle était-il simple amour, désir d'un jour ? Ou un amour durable, passion immortelle lui rongeant le coeur avec ses milles braises ? Sirus tirait tendrement la fumée de sa cigarette. Lucky Strike comment qu'elle s'appelle la marque. Y à mieux, mais dans un moment de désespoir, qu'importe la marque de l'objet avec lequel nous risquons notre vie à chaque souffle. La fumée, rejet de cette petite barre de tabac que seul les gens en manque brûle pour chasser le désespoir, décrisper les muscles. Je suis porté à croire que la fumée n'est pas un phénomène chimique de combustion d'éléments. Naaaaan... Erreur !! La fumée est un ensemble d'âmes !! Les âmes incinérés de chaque particules de tabac ! Cette théorie est assez farfelues, je vous l'accorde, mais tous les éléments sont là !! Bon, désolé pour mes expliquation théoriques vaseuses, mais mon mode savant fou débloque de temps en temps.

- Et pourquoi je peut pas te prendre dans mes bras ? T'aime pas mes bras ? Moi j'aime tes bras, ils sont fins, tout mignon, et tes petites mains, elle sont si fines, si douces...

Sirus avait vraiment l'air euphorique quand il venait de déblaterrer ça, comme si de rien n'était, c'était sûrement la cigarette qui provoquait une réaction d'euphorie devant l'objet des désirs de Sirus, il ne devait pas dire ça avec la plus totale conscience de ses paroles, il ne voulait pas non plus blesser Izilbêth avec ces palabres quelques peu déplacés par rapport à la situation de joie dont il se tenait. Elle ne devait pas être comme Sirus, mais elle l'avait embrassé !! Et quel baiser... Doux, fin, précis... Un bon baiser en perspéctive... Et je vous avoue que je ne sais décrire la façon dont Sirus ferait pour en avoir un autre. Mais il veut bien en avoir un autre. Mieux ? Faire un baiser mieux serait acte innachevable. Il réfléchissait encore à cet amour qu'il éprouvait pour elle. Est-ce que d'autres hommes auraient souillés les lèvres d'Izilbêth avec leurs lèvres ? Etait-il une première fois ? Si oui, une première fois convaincante ? Faut dire ce qui lui passe par la tête... Parce que là, sa bouillonne dans le cerveau, il y à trop de questions sans réponses... Izilbêth possédait la réponse aux questions de Sirus et Sirus possédait les questions aux réponses d'Izilbêth... Un beau couple. Sirus aurait dû faire Intello maintenant que j'y pense. Il est plutôt doué d'esprit nan ? Ou alors c'est juste le narrateur qui est dingue et qui formule des phrases simples avec des mots compliqués pour vous embrouiller l'esprit et que vous renonciez à re-lire ce Rp pour comprendre quelconque explications inutiles.

- Pour le baiser. C'était ton premier nan ? J'étais bien dans mon rôle ? Et, tu veut bien m'en refaire un autre ? Moi j'adore tes lèvres et j'aimerais bien les goûter encore, parce que t'as été rapide avant, et je me souvient plus trop du goût et c'est très génant, parce que j'aimerais que ce baiser reste gravé dans mon esprit. Alors ? Je peut re-avoir du gateau ? Heu... Un baiser ?

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