₪ Académie Keimoo ₪

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 Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée.

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MessageSujet: Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée.   Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée. EmptyJeu 26 Fév 2009 - 22:30

Spoiler:

[Pour un bon niveau si possible =D]

Six heures du matin, les routes étaient quasiment désertes, du moins, pour ce qui était du sens départ du centre ville. L'autre était embouteillé par toutes sortes de voitures appartenant à ces gens qui se lèvent tôt, ces travailleurs acharnés qui pensaient avoir de la marge en partant trois heures plus tôt de chez eux. Les klaxons résonnaient partout aux alentours, les appels de phares en aveuglaient plus d'un, et les insultes fusaient.

Pendant ce temps, sur la bande d'arrêt d'urgence...

Une moto noire aux écritures blanches doublait la file de véhicules à une vitesse folle, manquant à plusieurs reprises d'arracher quelques rétroviseurs de voitures un peu trop déportées sur la gauche. Dessus, Masao, n'ayant même pas pris la peine de mettre une combinaison adaptée, ne portait qu'un jean rapiécé, un t-shirt blanc décousu, et une veste noire en cuir. Et un casque, la sécurité avant tout.
La montre qu'il regarda brièvement était arrêtée, et affichait quinze heures vingt-cinq. Souvenir personnel et sentimental qu'il gardait toujours sur lui, même si ça ne s'accordait pas avec ses vêtements. C'est un rebelle Masao, il en a rien à faire de voyager assorti.
Après deux ou trois sorties, la moto quitta la route bondée et se dirigea vers la périphérie proche, suivant un panneau indicateur, indiquant justement, car telle était sa fonction, l'académie Keimoo, qui se tenait non loin de là, et dont les toits étaient déjà visibles. De slaloms entre voitures en doublages de vélos un peu trop lents, il finit par y arriver sans encombres, et tourna deux ou trois fois autour avant de trouver l'entrée du parking où il espérait garer son véhicule. Enfin l'occasion se présenta, et il se rua dessus, faisant crisser ses pneus (à la moto, entendons-nous bien là dessus) sur le bitume, laissant deux belles marques noires au sol.
Enfin le moteur était éteint et ne faisait plus rien entendre. Masao descendit et ôta son casque noir, avant de le poser sur le guidon pour avoir la liberté de mouvement qu'il lui fallait pour ouvrir le coffre situé, comme sur la plupart des motos vous en convenez, sous la selle, et en sortir les deux sacs qui s'y trouvaient. À peine eût-il eu le temps de procéder à cette manœuvre relativement utile pour pouvoir survire dans ce pensionnat, qu'une personne se tenait derrière lui, lui adressant la parole. Ils ne perdaient pas de temps ici...
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MessageSujet: Re: Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée.   Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée. EmptyVen 27 Fév 2009 - 10:07

{ En espérant que je ferai l'affaire. Je suis toujours mauvaise pour les débuts aussi. u_u'' }


    La fin de l’après-midi approchait à grands pas au grand soulagement de Myle Knepper. L’artiste rôdait dans les couloirs tel un vagabond cherchant à trouver refuge dans une pièce quelconque. D’un air boudeur, il avait constaté que la salle d’art était monopolisé par des personnes un tantinet trop envahissantes à son goût, et se laisser zieuter par des inconnus ne l’attirait pas du tout. Oh, ne croyez pas qu’il était contre les nouvelles rencontres, mais disons qu’il aimait celles qui lui inspiraient authenticité et originalité. Par conséquent, il chercha un moyen de se distraire autrement qu’en dessinant. Comme de bien entendu, il avait encore omis de prendre son bloc notes, ce qui le condamna à poursuivre son bonhomme de chemin. Monsieur par pure fainéantise n’eut pas envie de faire marche arrière pour atteindre sa chambre, chercher dans son fouillis pour y découvrir son support favori. Il tenait seulement à se détendre, qu’importe le moyen utilisé pour cela. D’un pas nonchalant, il opta pour une traversée intégrale de l’académie. Pour ne pas changer, il assista aux répétitions des pom-pom girls, face auxquelles il arborait une indifférence insultante et agaçante. Mains dans les poches, il les observait en train de sautiller, puis d’effectuer des mouvements de bras amples et gracieux, ponctués par l’agitation exacerbés de pompons roses bonbons. Il haussa un sourcil, continuant de scruter avec hébétude et finit par se secouer un peu.

    Au terrain de tennis, il eut le loisir d’observer des joueurs de talent qui faisaient voltiger leur balle comme des prodiges, et un sourire amusé fendit ses lèvres. Il considérait que les sportifs cherchaient toujours à compenser avec leur musculature, à défaut d’utiliser leurs cerveaux correctement. Mais loin de lui l’idée de juger sans connaître, il effaça rapidement cette pensée de son esprit en continuant son passionnant périple au mille et unes scénettes qui ne manquaient pas d’intérêt. Peu de temps après, il effectua un arrêt dans la cour où il s’assit sur un banc, crâmant au soleil. Il n’eut pas tôt fait de se faire assommer par l’astre d’or, qu’il opta pour s’en aller tout en se dirigeant aveuglément vers le bruit des voitures et des motos. Comme on pouvait le deviner, il allait en direction du parking, poussé par une pulsion qui l’incita à s’y rendre, indépendamment de sa volonté. Ses jambes le transportèrent et l’aidèrent à contourner scrupuleusement l’établissement scolaire, après quoi il entendit un ronronnement très appréciable pour les amateurs de bolides. La curiosité de Sunny s’éveilla aussitôt, et il prit un malin plaisir à chercher l’auteur de ce tintamarre qui fit tourner les têtes. Les quelques étudiants qui se trouvaient aux alentours focalisèrent leur attention sur une moto noire comme l’ébène, aux écritures d’une blancheur immaculée. L’homme qui la chevauchait était simplement habillé d’un jean évasé, et d’un blouson en cuir avec pour protection sommaire un casque : c’était la moindre des choses entre nous. L’artiste, tout comme les autres observateurs, resta de marbre mais ne cacha pas son vif intérêt pour la chose, étant donné qu’il n’avait rien de mieux à faire. Il trouvait navrant de ne pas pouvoir passer ses journées autrement, mais quand on cohabitait avec les autres, notre destin dépendait uniquement de leurs faits et gestes. Ca n’était pas pour rien qu’il s’était volontairement éjecté de la salle de dessins, après tout.

    Le damoiseau, toujours sur sa monture, finit par en descendre en ôtant son casque qui dévoila un visage fin et anguleux, encadré par une chevelure châtain claire à la coupe déstructurée et aux mèches caressant lascivement sa nuque. Il arborait un air flegmatique et semblait se ficher des conventions sociales, ce qui ne manqua pas d’attiser la curiosité de Myle. Monsieur fainéant s’approcha donc à pas de félins, tandis que le motard s’occupait d’extirper ses affaire du coffre intégré à son véhicule. Croisant ses bras sur son torse, sa démarche légèrement voûtée, Sunny interpella son nouvel interlocuteur dont il espérait que l’accueil ne serait pas moins chaleureux que les vibrations de sa moto.

    « Très jolie monture. »

    Tout en jetant un coup d’œil au nouvel objet de sa fascination, Myle surprit les regards inquisiteurs des témoins. En tout cas, le blondinet n’avait pas l’air stupide de se trouver dans un parking, sans pour autant avoir une ambition quelconque. En effet, il était là sans avoir réellement besoin d’y être, et tout ce qu’il souhaitait actuellement, c’était gratter l’amitié. Il chercha à rompre le silence qui risquait de devenir un frein pour la suite, constatant la présence des sacs. Hum, que dire, que dire ?

    « Euh… tu n’as pas l’air d’être un ancien étudiant. Serait-ce ton premier jour voire tes premières secondes ici ? »

    Oui, depuis le temps que le dessinateur était à Keimoo, sa mémoire ne lui faisait jamais faux bon et actuellement, il était pratiquement sûr qu’il n’avait jamais vu ce bellâtre. Si on suivait les règles de politesse qu’il avait appris étant petit, il aurait pu décliner son identité, mais l’intimidation engendrée par la beauté de la monture, et l’assurance qui émanait des gestes de son vis-à-vis l’empêchèrent de continuer, et étouffèrent les mots qu’il aurait voulu prononcer. Il finit par abdiquer, mettant toute sa confiance dans le hasard.


Dernière édition par Myle Knepper le Sam 28 Fév 2009 - 10:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée.   Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée. EmptyVen 27 Fév 2009 - 21:21

    Spoiler:

    Les bruits de pas contre l'asphalte noir semblaient se rapprocher dangereusement de Masao, qui feignit ne rien entendre, le nez dans son coffre, à la recherche d'une lanière par laquelle il pourrait attraper un sac pour le sortir de là. Mais le bruit était constant, de plus en plus audible, et le jeune homme tentait de se rassurer en s'imaginant qu'il ne s'agissait d'un simple badaud qui voudrait voir le visage d'un nouveau venu. Non pas qu'il avait peur, mais disons qu'il se serait bien passé d'un accueil chaleureux. Après tout, on est asocial ou on ne l'est pas, Masao n'avait jamais fait dans la demi mesure. Avec lui c'était sucre ou sel, surtout sel, le sucre c'était pas son truc de toute manière. Ou alors blanc ou noir, chien ou chat, Henry Dès ou Beethoven. Bien que je doute que Henry Dès ait un succès suffisant pour se faire entendre jusqu'au Japon. Quoique, ils sont bien fanatiques de Mireille Mathieu.
    Toujours est-il que la personne se tenait derrière lui, et entra dans le champ de vision du rétroviseur, permettant à Masao d'identifier le visiteur. Un blondinet, sûrement pas du coin puisque sa couleur semblait naturelle. Masao aurait pu lui trouver un air sympathique s'il ne s'évertuait pas autant à renier tout être humain qui entrait dans son cercle vital. Un jour, il faudra qu'il songe à se trimballer avec des barrières visibles, ça éviterait à beaucoup d'avoir la sensation de se prendre des vents de la part du jeune japonais. Oui, bon, d'accord, ça sonnait souvent comme tel, mais une fois que l'on savait que Masao n'entamait jamais les conversations, au moins,on savait à quoi s'attendre avec lui.

    » Très jolie monture.
    » Mmmmh.

    Qu'est-ce que je vous disais ? Le jeune homme joignit un hochement de tête à sa réponse plus que sommaire, et posa nonchalamment ses sacs au sol. Ou plutôt, les lâcha sans tenir compte de ce qu'ils pouvaient bien contenir. Et puis de toute manière, il le savait, alors ça ne regardait que lui.

    » Euh… tu n’as pas l’air d’être un ancien étudiant. Serait-ce ton premier jour voire tes premières secondes ici ?

    Masao haussa un sourcil, puis se retourna. Premier contact avec l'un des autochtones de la région. Nature apparemment pacifique, aucun signe d'appartenance à un quelconque culte douteux, pas de cicatrice pouvant témoigner de sa participation à des rituels sado masochistes.
    Il avait l'air plutôt équilibré, lui répondre ne devait présenter aucun risque.

    » T'es perspicace toi au moins.

    À son tour, il croisa les bras, et détailla le nouvel arrivant. Ou plutôt l'ancien, le nouveau n'était autre que votre serviteur, Masao.
    Blond, c'est tout ce qu'il arriva à distinguer. Pour tout dire, il n'avait jamais été physionomiste, et détailler les gens dans les moindres détails n'était pas dans ses habitudes. Alors il se contenterait des cheveux, point barre.
    Du jeune homme curieux, son regard descendit à ses valises pour finir droit dans les yeux de l'énergumène. Attention. Engagement d'une conversation. Veuillez boucler vos ceintures, nous ne sommes que très peu habitués à ce genre d'événements, nous vous prions donc de bien vouloir garder votre calme, et de ne surtout pas paniquer.

    » Tu voudrais pas me dire où je peux poser tout ça ?

    Mission accomplie.
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MessageSujet: Re: Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée.   Je ne dirai pas qu'il s'agit d'une arrivée. EmptySam 28 Fév 2009 - 11:01

{ Tant mieux si je te conviens, et je trouve tes posts très bons }


    Le nouvel arrivant finit par répondre à ses interrogations ma foi futiles et banales. On pouvait aussi les qualifier d’inutiles, mais lorsqu’on souhaitait engager une conversation, il n’y avait pas trente six milles solutions. Lorsqu’on ne connaissait pas son prochain, il était préférable de jouer sur des choses quotidiennes, tout à fait accoutumées qui ne risqueraient pas de le déstabiliser ou bien de l’émoustiller. L’artiste avait déjà atterri sur des tempéraments plutôt forts qui l’avaient envoyé balader, sitôt qu’il leur avait adressé la parole. Il n’avait pas eu le temps de crier « ouf » qu’on l’expédiait déjà en l’enfonçant six pieds sous terre. Ainsi, les rencontres de Sunny n’étaient pas toujours fructueuses, sans compter qu’il était tout aussi difficile pour lui de s’entendre avec les autres. Aujourd’hui, il était plus accessible qu’habituellement puisqu’il n’avait pas son matériel de dessin à sa disposition, par conséquent, il ne s’immergeait pas dans son Imaginaire et acceptait de faire face à la réalité, au moins une fois par semaine. C’était un exploit de sa part qui mériterait qu’on lui offre un présent, ne serait-ce que pour accueillir cette prouesse en encourageant les suivantes. Malheureusement, elles étaient très rares venant de Myle, qui avait appris à ne vivre que pour lui. Il avait cette fâcheuse habitude de feindre d’être intéressé puis de disparaître de l’existence de son prochain. Toutefois, il ne semblait pas être l’unique personne à penser comme ça ici, dans cette académie prestigieuse regorgeant de personnalités diverses, tantôt étouffantes, tantôt rafraîchissantes.

    Alors qu’il avait cru comprendre qu’il était en train de démarrer un long et pénible monologue, il dut attendre qu’un vent glacial et invisible ne s’estompe pour que le motard lui adresse finalement la parole. Pendant ce temps, le blondinet n’avait pas bronché et persistait à prendre racine, là, dans ce parking au bitume empestant l’essence et la fumée des pots d’échappement. Il n’aimait pas particulièrement cet endroit, le motif de cette haine étant qu’il ne l’utilisait jamais. Bref, l’inconnu n’y alla pas par quatre chemins pour lui répondre. La première réflexion de Sunny qui consistait à affubler sa monture de compliments fut suivie d’un « Hmmm » très significatif d’un je-m’en-foutisme traduisant probablement un « Va te faire voir », que Myle fit mine de ne pas avoir compris. Et puis, qui disait que c’était ce qu’il avait souhaité dire ? Peut-être que ce son incompréhensible signifiait réellement quelque chose dans son dialecte, mais l’artiste ne voulut pas chercher plus loin. En effet, la suite se passa avec plus de fluidité et par conséquent, moins de froideur et de rigidité. Il espéra que la situation n’irait qu’en s’améliorant afin qu’on lui facilite la besogne. Il n’était pas un professionnel des réseaux sociaux, et il méprisait l’idée de devoir faire le premier pas. Pourtant, c’était ce qu’il venait de faire : sortez les pompons et les serpentins, Myle était en train de se socialiser.

    Comme l’avait si bien constaté Masao, le Soleil était tout ce qu’il y avait de plus pacifique et d’inoffensif. Pour lui, aucune raison de se comporter comme un barbare à partir du moment où on ne connaissait pas la personne. Il se montrait doux et docile à ses heures perdues, bien que coincé et perdu entre deux eaux stagnantes. Légèrement perdu dans les méandres de son esprit, Myle finit par s’en extirper après avoir compté les moutons, le temps que le motard daigne répondre définitivement présent. Il fit l’éloge de la perspicacité de l’artiste qui eut envie de rire à cet instant là. Que ce fusse nerveux ou non, il en avait envie mais se contenta d’étouffer un ricanemement presque inaudible. L’esquisse d’un sourire suffit à trahir ce qu’il pensait actuellement.

    « Ce n’est pas de la perspicacité mais de l’observation. Enfin… »

    Après quoi un miracle se produisit. Son interlocuteur lui demanda d’une voix monocorde où il était possible de déposer ses valises. Myle fit mine de réfléchir, comprenant qu’il allait devoir passer par la case « Accompagner le petit nouveau jusque dans les dortoirs » histoire de ne pas faillir à ses principes. Ses yeux étaient définitivement plantés dans les siens, ce fut le premier échange verbal entre les deux protagonistes. Après avoir marqué un temps de pause et de réflexion, Myle finit par désigner de son index le portail de l’académie situé à proximité du parking.

    « En toute logique, il faut que tu connaisses l’emplacement de ta chambre pour pouvoir déposer tes bagages. »

    A vue d’œil, son interlocuteur n’était pas très bavard. A son humble avis, le trajet jusque là risquerait d’être interminable, long, fastidieux, tout ce que vous voulez qui puisse susciter l’ennui et la lassitude. Cependant, Sunny ne voulait pas s’arrêter sur un jugement arbitraire et hâtif, qui résultait uniquement d’une première impression. Toute personne normalement constituée ne s’ouvrait pas facilement en étant nouvelle dans un environnement qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Il y avait toujours un temps d’adaptation avant que la personne ne se fasse à ce qui l’entourait, alors peut-être que dans le cas du motard, ça marchait comme ça. Après il se pouvait qu’il soit réellement muet comme une tombe, ce qui n’était pas plus mal d’un autre côté. Au moins, l’artiste allait pouvoir rêvasser. Toutefois, cette situation n’aurait lieu que si l’inconnu que voilà acceptait de se faire accompagner, ce qui n’était pas une certitude vue la réticence qu’il avait éprouvé pour engager une discussion digne de ce nom.

    « Je peux t’y accompagner si tu ne veux pas perdre de temps, car l’établissement est assez grand. Cependant, j’aimerais bien savoir qui est le nouvel étudiant que je m’apprête à guider, dans la mesure où il accepte mes services. »

    Une fois de plus, Myle allait faire preuve de patience tout en détaillant la moto qui venait d’être garée. Il soupira d’émerveillement, en scrutant chaque détail qui pourrait lui permettre de la retranscrire sur papier dans un futur proche. Il ne serait par contre essayer le réalisme, lui qui faisait déjà du nu artistique. Certes, cela contrastait avec ce qu’il produisait habituellement, mais c’était une erreur que de se cantonner à un domaine auquel on se sera consacré dès sa plus tendre enfance. Il y avait du bénéfique dans le changement.
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