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 Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il?

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MessageSujet: Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il?   Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il? EmptySam 13 Déc 2008 - 20:55

Spoiler:

« Mouahahaha..! »

À peine s'était-il assit là, sur le lit, non loin des oreillers, que Costantino se prenait en moins de temps qu'il fallait pour le dire : une serviette en pleine figure et un coup de sèche-cheveux... Beaucoup, mais alors beaucoup trop d'information en même temps. Dans cette chambre, les choses devaient arriver sans que l'on s'en rende compte selon lui. Il était là, tranquille et silencieux. Mais pourquoi se retrouvait-il dans la chambre d'Ana, alors qu'il en avait fait la connaissance le matin même ? ! C'était une sorte de pèlerinage qu'il faisait depuis six heures ce matin, un voyage à visée psychologique ? Peu probable. Cela ressemblait plus à une accumulation de choses aléatoires l'ayant menées en ces lieux. Costantino avait décidé d'emmener son amie à la laverie, alors pourquoi est-ce que, bon sang, il se retrouvait ici ? Il avait dû rater quelque chose, un épisode ou un wagon, voir les deux... Mais bon, maintenant qu'il était là, il n'y avait pas vraiment de quoi tergiverser : il était dans une chambre, précisément, celle d'Ana et il se trouvait donc, dans le dortoir des filles. Désormais, les solutions qui s'ouvraient à lui étaient claires : s'en aller, rapidement ; ou rester ici et se sécher les cheveux. Dans sa tête, il n'y eut aucune hésitation. D'où le fait qu'il commençait à se lever et à se diriger vers la porte. D'un naturel assez franc, il devait penser que tout irait pour le mieux. Enfin, surement.

Mais, il s'arrêta. Il se souvint du souffle court d'Ana dans les couloirs, des battements saccadés de son coeur apeuré... Il ne put pas se résoudre à la laisser seule, il attendrait que les lumières soient revenues. Il se surprit lui-même à s'inquiéter pour quelqu'un, ce n'était pas arrivé depuis que son tuteur avait fait un infarctus. Et en même temps, il était captivé par l'atmosphère que dégageait cette pièce. Captivé ; comme les papillons de nuit tant fascinés par la lumière, douce et attirante. Il se rassit sur le lit, prit la serviette et la secoua grossièrement contre ses cheveux. Il se secoua la tête, sa tête était à désormais sèche, ses vêtements étaient eux aussi redevenus normaux : logique, vu la température que dégageait Dorneaz. Peut-être qu'il n'avait même pas remarqué qu'il en dégageait autant. Il produisait suffisamment de chaleur pour se sentir parfaitement bien, sans pour autant réchauffer les alentours. Un phénomène bien étrange ; une espèce de mini- combustion spontanée, qui n'agirait que dans un domaine très restreint : soit.
Un genre de chauffage exclusif en quelque sorte.

Il réfléchissait à sa journée, il repensait à la voiture qui l'avait déposée ce matin, à cette fille qui lui était tombée dessus... Puis il se rappela qu'il n'avait pas vraiment d'endroit où dormir cette nuit, hormis son dortoir. Il fut prit d'un vertige déconcertant : Allait-il vraiment devoir dormir là-bas ? Dans cette chambre ? Avec d'autres personnes ? Lui qui dormait seul depuis tellement longtemps ? Non, il ne pouvait s'en réduire à cela. En Aucun cas il ne dormirait en compagnie d'inconnus à l'hygiène douteuse ! Il approcha sa main de son menton avant d'adopter une position songeuse. Il réfléchissait à ce qu'il allait bien pouvoir trouver pour ne pas dormir au pensionnat. Quelle heure était-il ? Vite, sa montre à gousset ! Dans sa veste... Oui, cette même veste entièrement trempée. Il la sortit tout de même des poches de sa veste pour voir s'il pouvait en tirer quelque chose... Malheureusement, l'eau avait infiltré le mécanisme, les aiguilles s'étaient arrêtées à quinze heures trente-huit minutes. Vraiment, ce n'était pas de chance. Cependant, il pouvait toujours appeler un chauffeur n'importe quand. Mais il pouvait aussi demander de rester pour la nuit dans cette chambre puisqu'il en connaissait la propriétaire : pas de problème d'hygiène. C'est là, qu'il sortit sa pièce fétiche, cette pièce qui l'aidait à choisir entre plusieurs solutions en s'en remettant à la chance. Pile, il restait ici ; Face, il rentrait en voiture. Il la lança dans les airs d'un coup sec. Elle virevoltait et tournait sur elle-même, ses faces d'argents reflétaient à merveille la lumière des bougies, la pièce semblait s'être illuminée pendant un instant, figeant l'espace et le temps dans un moment d'extrême beauté. Voilà pourquoi Costantino s'en remettait toujours à cette pièce : parce qu'elle prenait toujours des décisions avec une élégance digne du plus beau des astres remplissant le firmament. Dans ce court instant, quelques mots s'échappèrent des lèvres de Dorneaz :

« Vraiment, quelle belle nuit. »

Mais le monde qui tournait autour et malgré lui, le fit émerger de ses pensées. La pièce reprit ses tours, l'air submergea de nouveau ses poumons et la gravité reprit ses droits. La pièce retomba doucement, comme fatigué par cette journée. Dorneaz tendit la main gauche, la rattrapa puis, sans s'arrêter, posa sa main sur son poing droit. Il releva avec hésitation sa main de son poing et dit rassuré :

« Face. »

Il s'arrêta un instant, désormais serein et mettre de cette soirée. Ce soir, il rentrerait chez lui, au château. Il devait toutefois attendre que ces satanées lumières reviennent pour qu'il puisse s'en aller. Il n'aurait jamais laissé et ne laissera jamais, une demoiselle seule dans le noir ; question de principe et d'éducation. Surtout après que celle-ci aie bien faillit faire un malaise dans les couloirs. Il la regarda, elle avait le sourire aux lèvres et un aire confiant, la chambre l'avait mise dans cet état ?

Mais il pouvait voir dans ses yeux de la peur et l'anxiété... Il fut surprit qu'il puisse rire avec des yeux si tristes, on pouvait donc sourire sans avoir le coeur enjoué ? Apparemment, Costantino avait encore beaucoup à apprendre sur "l'instinct de conservation" des êtres pensant.

Ses yeux semblaient vouloir la vérité à tout prix ; avec ses fardeaux et ses conséquences. Ils étaient pleins de sagesses, de soif de connaissance et d'une espèce d'impatience infantile qui cherche à tout découvrir...

-La pluie recommence à tomber-

Il la fixait sans cesse dans les yeux, il essayait d'entrer en elle, plus ou moins ouvertement. Elle n'arrêtait pas de bouger, comme surexcitée d'avoir enfin atteint son repère, mais il la suivait du regard. Il fixait ses yeux avec ardeur, son regard était de ceux qui vous mettent à nu en moins de temps qu'il faut pour le dire. De ceux qui lisent en vous en une fraction de seconde, de ceux qui n'acceptent pas le : "à peu près". De ceux qui sont durs et froid, mais aussi doux et accueillants...

Son regard était de ceux qui sont absolus.


Dernière édition par C.Dorneaz le Dim 18 Oct 2009 - 17:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il?   Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il? EmptyDim 21 Déc 2008 - 17:27

Oh oui, Ana était redevenue à son état habituel, normal. Normal pour elle, parce que pour les autres elle avait toujours l'air d'une folle, à juste titre. Là, elle sautait d'un lit à l'autre avec le sèche-cheveux en main, telle une aventurière qui doit affronter les dangers, mais surtout de ne pas tomber d'un des lits. Elle lançait des coups de vent chauds dans tous les sens, même si ses cheveux à elle restaient toujours inconfortablement humides, elle ne les touchait pas avec l'outil prévu pour les sécher, elle n'avait pas le temps. Sa cible était C.D, sagement assit sur son lit, près des oreilles. Il avait pris la meilleur place. La brune pointait sans cesse l'appareil sur lui et n'arrêta pas avant d'être sûre qu'il était complètement sec et chaud, il fallait s'occuper de ses invités après tout, non ? Bah voilà la manière d'Ana, un peu brusque certes, mais pleine d'attention. Elle sauta du lit où elle se trouvait pour aller se changer dans l'autre petite salle. Bah ouais, elle n'allait pas faire un streap-tees au pauvre garçon, il serait traumatisé à vie, le pauvre. C'est ainsi que sautillant d'un pied sur l'autre, genre le Chaperon rouge, que notre douche Annette laissa C.D seul dans la chambre pour une durée indéterminée, en même temps ce fut une bonne idée vu ce qui allait se passer tout de suite après. C’était étrange comme un lieu connu et familier pouvait rendre la tranquillité à une personne qui venait de faire une crise d’angoisse. Mystère de la vie, ou plus précisément, effets secondaires de porter le prénom « Ana ». Bref, suivons le parcours de cette fille derrière la porte.

Le fait qu'Ana parte se changer de l'autre côté lui évita de rester comme une conne qu'elle était à regarder son ami jouer avec une monnaie. La même monnaie que celle de ce matin. A croire qu'il la portait partout où il allait, mais il ne lui avait pas dit déjà pour ce petit détail ? Sûrement, mais Ana (tout comme la narratrice) a un cerveau troué, genre le fromage à trous là qui est très bon et qu'on met dans les pâtes. Bref, pendant que toute une scène d'hésitation se déroulait dans la chambre où le personnage principal était un jeune homme qui ne savait pas s'il devait partir chez lui pour cette nuit et laisser une pauvre demoiselle sans défense seule, ou bien, rester où il était. Que faire ? C'était sa tête, pas celle de la brune qu'en ces moments séchait ses mèches rebelles à l'aide d'une grosse serviette bien épaisse. On frotte, on frotte et les mèches partent dans tous les sens en boucles folles. Où avait-elle laissé son pyjama d'hiver ? Et ses pantoufles ? Dans la chambre. Partons alors à leur recherche, traversons la chambre jusqu'au fond du lit pour nous emparer des pantoufles et fouillons dans les profondeurs de l'oreiller pour trouver le pyjama. Ah ouais, elle gardait ses affaires de nuit dans des lits stratégiquement placés.

Elle traversa la chambre à pas de loup, il fallait dire qu’elle devait faire vite si elle ne voulait pas attraper froid. Elle sortait en même temps que C.D se dirigeait vers la porte, mais se ressaisit au dernier instant et resta dans la chambre. Surprise, Ana se demanda ce que son jeune ami avait lui aussi dans la tête : s’il comptait sortir, il risquait de ne rien voir et dans le cas où il parvenait à la sortie de l’établissement, il allait avoir du mal à se procurer un taxi avec la pluie qui recommençait de plus belle, et à ces heures du soir, il n’y avait plus de service de bus. Elle oscilla légèrement la tête, genre elle examinait discrètement le garçon. C’était un spécimen digne d’attention comme dirait sa prof, bien plus gamine qu’elle, d’Espagnol. Leurs yeux se rencontrèrent. C’était une scène plutôt drôle : deux êtres complètement opposés, dans tous les sens du mot, qui se regardaient, l’un voulant essayer de pénétrer les pensées de l’autre tandis que cette dernière cherchait à savoir pourquoi il était planté là, au beau milieu de sa chambre. A vrai dire, je crois qu’ils ne sont pas si différents qu’ils en ont l’air, il suffit de creuser un peu et de les comprendre surtout.

Un silence plutôt gênant s’était installé après l’évènement du croisement de regard où ils se sondaient mutuellement. Ana souleva l’oreiller pour prendre son vieux pyjama, partit l’enfiler, revint puis se mit à fouiller dans les tiroirs. Mais quel cherchait-elle encore ? Allait-elle rester tranquille pour une bonne fois ? Oui oui, soyez patients, elle n’allait pas tarder à se calmer. Elle s’assit sur le lit, avec deux sucettes vertes pomme dans sa main. Une d’elles se retrouva à une rapidité étonnante dans la bouche de la brunette, l’autre pointait comme un pistolet vers C.D. D’ailleurs, ça ne serait pas étonnant qu’Ana fasse le bruit d’un coup de feu, et elle le fit.

- Bam!

Elle souriait comme une gamine qu'elle était, mais au moins elle ne bougeait plus partout, c'était déjà un progrès énorme.

- Dis, tu vas rester planté là ? Viens ! Prend la sucette au moins, elle ne mange pas, et t’inquiète pas pour les calories, pense pas que tu sois le genre de personne qui en prend un max à chaque sucrerie.

Ah quel bonheur de manger une sucette ! Je sais, c’est juste une connerie, mais bon, rien de mieux qu’une pour se sentir bien. C’était une sorte de calmant énergétique pour Ana, à part d’un bon cadeau. La folle continuait de regarder Contan’s, du moins elle essayait de le distinguer. Les bougies diminuaient aussi, elles n’étaient pas éternelles. La fille avait beaucoup de questions, mais aucune ne voulait se faire entendre. Ana opta pour laisser la première sortir, se fichant pas mal si elle avait un sens ou pas.

- T'allais partir sans dire aurevoir? Tu comptais aller où? Tu sais pas où se trouve ta chambre, même si c'est pas dur de la trouver, mais il fait nooooiiiiiiiir. Ah, j'ai compris: tu rentre chez toi, c'est ça? De quoi t'as peur? De moi et mes folies ou de tes colocataires? Mange la sucette, elle te donnera de forces.

Le tout avec un énorme sourire naïf et innocent, mais avec une lueur dans les yeux qui voulait dire autre chose.
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MessageSujet: Re: Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il?   Au sec, dans le noir. Quelle heure est-il? EmptyJeu 30 Avr 2009 - 2:07

Il était prêt à partir depuis que la lumière était revenue.
Mais quelque chose le déconcentrait...
C'était la première fois que quelqu'un demandait au jeune homme de " rester "avec autant d'insistance.
Les yeux de cette fille semblaient supplier qu'on ne la laisse pas seule.

Il s'arrêta sur le seuil de la porte...
Il jeta un coup d'œil sur sa pièce.
Elle indiquait toujours face, elle incarnait sa volonté. Symbolisait ses décisions, revêtait le nom de jugement...
Cette pièce qui décidait pour lui était semblable aux rouages d'une machine imbriqués dans un cercle sans fin.
Son choix importait peu, il se laissait guider par le hasard et la chance.
Tant qu'il s'agissait de ses propres intérêts du moins...
Là, il devait prendre en compte le besoin de quelqu'un d'extérieur à son raisonnement.

Ce qu'elle voulait importait plus que ses propres choix.
Il referma doucement sa main sur la pièce, avant de la glisser dans sa poche.
Il ferma les yeux et ferma la porte qu'il venait d'ouvrir.
Puis Il dit doucement :

" Si c'est ce que tu veux... "

Il fit demi tour, prit une chaise, s'installa, sortit un carnet de la poche sa veste.
Il était en piteux état puisqu'il avait prit l'eau, mais il n'en avait cure.
Dans le livre, accroché aux pages rongées par le suintement de l'eau, un crayon était encore là.
Il le saisit, et se mit à écrire, ou à dessiner.
Ou les deux peut être ?

Il s'arrêta, rangea le crayon dans un endroit qui lui parut plus sûr, éloigna son visage du carnet, essayant d'avoir une vue d'ensemble.
Il semblait satisfait.
Il ferma le livre d'une main et le laissa sur un des nombreux rebords qu'abordait la chambre d'Ana.
Il prit la sucette qu'elle lui avait proposée puis se rassit.
Il n'avait pas vraiment la tête de quelqu'un qui pouvait mettre une sucette à la bouche ceci dit.
Ce n'était pas vraiment drôle mais assez... invraisemblable.
Ça lui allait tout de même étrangement bien.
Enfin, le spectacle ne dura pas très longtemps.
Comme l'on pouvait s'en douter, Costantino n'était pas du genre à attendre que le sucre se répande dans sa bouche, il était plutôt du genre à mordre directement sans vergogne pour aller à l'essentiel.
En 15 secondes, c'était régler.
Apparemment, il n'avait pas besoin de grosses doses de sucre pour carburer un long moment.
Très peu de sucre/énormément de calories, c'est comme ça qu'il fonctionnait.
Et vu son allure, ça lui réussissait plutôt bien...
Le corps d'un adolescent en pleine croissance à ses raisons que la raison ignore.
De là où il était, il jeta la tige de plastique dans la poubelle devant lui avec une grande précision.
Il leva la tête vers Ana et demanda :

" Est-ce que cette école possède un piano?
N'importe où, peu m'importe, tant que je peux le toucher.
"

Il s'arrêta et sourit pour la première fois devant la jeune fille :

" J'aimerais te jouer quelque chose, en attendant demain. "

Cette phrase semblait mélodieuse déjà.
Elle avait quelque chose d'attractif et de tendre.
Quelque chose d'attrayant, d'affectueux...
Dite sur un ton qui nous berce, nous transporte.
Une phrase agréable en somme.
Dorneaz se dit que s'il n'avait pas de mots pour faire durer une conversation décente, il pouvait au moins satisfaire son hôte de ce pour quoi il fut entrainer pendant si longtemps : l'envoutement mélodieux des sons qui s'entremêlent les uns aux autres grâce à l'inspiration.

Il n'avait jamais joué que pour lui.
Mais ce soir, il voulait bien jouer pour elle.
Parce qu'elle était son amie.
Sa seule amie.
Et il ne prenait pas ça à la légère.
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