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 Bienvenue à vous. Puis-je vous servir quelque chose ? Oh ! Vous pouvez m'appeler Lily...

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AuteurMessage
Lily Andersan

Lily Andersan


Genre : Féminin Taureau Cheval Age : 21
Adresse : Internat de Keimoo
Compteur 54

KMO
                                   :

Bienvenue à vous. Puis-je vous servir quelque chose ? Oh ! Vous pouvez m'appeler Lily... Empty
MessageSujet: Bienvenue à vous. Puis-je vous servir quelque chose ? Oh ! Vous pouvez m'appeler Lily...   Bienvenue à vous. Puis-je vous servir quelque chose ? Oh ! Vous pouvez m'appeler Lily... EmptySam 16 Juin 2018 - 20:24

CASIER JUDICIAIRE:
|| Andersan  Lily||

Que désirez vous ce soir ?


• Genre : Femme
• Âge, date de naissance : 26 ans, 17 Mai 2002
• Nationalité : Ecossaise
• Orientation sexuelle : Inconnu

• Langue(s) parlée(s) : Japonais, Anglais

• Métier : Directrice d’un bar "russe" situé dans une ruelle du centre ville. Le "Pab"
Extérieur:
Intérieur:

• Groupe :  Artiste
► Description physique
.

Physiquement parlant, Lily n’a pas changée. La fin de son adolescence se marqua par la prise de trois centimètres de plus, lui permettant d’atteindre le mètre cinquante cinq. En revanche, elle était moins frêle, un peu plus robuste. De plus, son visage semblait métamorphosé : la jeune femme avait perdu cet immense sourire qu’elle arborait jadis à chaque instant. Réservant ce dernier pour de très rares occasions, Lily affiche une expression de parfaite neutralité, souriant très légèrement à ses clients.

D’un point de vu vestimentaire, deux choses à noter : quand elle travaille, la jeune femme est en costume traditionnel d’un pays qu’elle ignore complètement, probablement slave. Chargé de rouge, d’ocre et de noir. Dans la vie quotidienne, l’écossaise prend grand soin d’être toujours très élégante, sans trop en faire cela dit. Beaucoup de noir et de couleurs sobres composent sa garde-robe restreinte. Enfin, elle a troquée il y a quelques années ses lunettes pour des lentilles, plus pratique.

Elle entretient toujours autant ses cheveux blonds, et les maintient coupés court, à l’exception d’une large mèche tressée descendant jusqu’à sa hanche. Et gare à celui qui oserait les toucher sans y avoir été invité.

► Description psychologique
.

Difficile de maintenir des phobies en ces temps troubles. Lily a dû apprendre sur le tas à ne plus avoir peur du feu ! Bien que peu à l’aise en présence de ce dernier, cela reste largement supportable.

Candeur et innocence ont laissé place aux réflexions, analyses. La jeune femme a appris que la gentillesse, le pardon ou l’honnêteté devait se mériter. Elle avait toujours su écouter, relever les sentiments derrière une subtile intonation de voix, et cela ne lui avait jamais été aussi utile que dès à présent. En effet, si l’on voulait survivre dans ce monde, il fallait être capable d’identifier rapidement ce que souhaitait son interlocuteur, afin de lui apporter au mieux la réponse qu’il attendait. Au cours des années, Lily appris à mentir, jouer la comédie… Au point qu’il était maintenant difficile de reconnaitre un mensonge d’une vérité.

Cependant, il semble qu’elle ait gardé une part de son optimiste aveugle. Considérant que demain est un autre jour, Lily progresse dans sa vie, avançant comme elle peut : car si elle se stoppe, tout est terminé et elle ne le sait que trop bien.

C’est maintenant par habitude et non plus par crainte que l’écossaise ne montre pas ses bras. Cela pouvait choquer certains de ses clients. Cependant, s’il fait trop chaud, elle n’hésitera plus à montrer ses marques, regardant droit dans les yeux toute personne qui oserait lui faire une réflexion.

Enfin, elle aime son bar, estimant que c’est sa maison, l’endroit auquel elle appartient. Si ce dernier est menacé, elle ripostera de toutes les manières possibles… Et elle capable d’aller très loin…

► Mémoires
.

Dix ans. Cela faisait maintenant dix ans. Dix ans qu’elle avait quitté son pays et sa ville natale avec des espoirs et des rêves pleins la tête. Comment tout ceci avait pu autant déraper ?
Si sa première année à Keiimo fut la plus paisible, cela ne fut pas le cas des suivantes. La jeune fille s’était quelques amis proches qu’elle adorait, mais ils avaient tous un point commun : cette première année pour elle était leurs dernière de lycée. Rien ne serait plus pareil.

Dès l’année suivante elle chercha à se faire de nouveaux amis, sans perdre de vu les anciens évidemment. Cependant, elle ne tomba pas sur des gens bien intentionnés. Un groupe de filles, sans nul doute un peu friquées, l’avait approché et lui offrit ce qu’elle cherchait : des gens avec qui être, discuter, se sentir bien.
C’est ce qui passa au début, pour le grand bonheur de Lily. Mais petit à petit, lentement mais surement, ce groupe abusa d’elle, sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Au début, courir chercher des boissons pour tout le monde n’était pas un souci, au contraire, cela était plutôt sympathique. Elle aimait voir leurs sourires quand elle réussissait à deviner exactement ce qu’ils désiraient. Sauf qu’elle se faisait frapper si elle se trompait, c’était le « gage ». Au début juste une gifle, chaque échec augmentait de manière cumulative. Pourtant elle ne se laissait pas abattre, l’écossaise faisait de son mieux et ils étaient gentils  avec elle en dehors de cela…

Mais le calvaire continuait, encore et encore. Les humiliations étaient toujours plus profonde, plus inventive à chaque temps qui passait, pourtant elle s’accrochait toujours. Pour sûr que l’écossaise avait essayé d’en parler autour d’elle, mais à qui ? Les professeurs changeaient tellement souvent qu’il était impossible pour eux de faire quoi que ce soit. Ses parents ? Oh elle avait essayée, mais elle ne recevait plus aucune nouvelles depuis des mois voir plus. Son courrier était ramassé, mais elle ne pouvait le savoir. Son téléphone ? Cela faisait bien longtemps qu’il avait été brisé devant elle, parti en morceau avec les numéros de ses vrais amis, ceux qui la soutenaient dans cet enfer. Cependant, elle continuait à avancer comme elle pouvait, assistant au cours autant que possible, l’infirmière de l’établissement la laissant se reposer à l’infirmerie quand elle n’était pas en état de le faire. Se perdant dans le son de son violon quand elle jouait, seul véritable échappatoire au final. Avec le temps, la jeune fille avait pu s’en achetait un et faisait très attention à le cacher pour que personne ne le sache, de peur de le voir détruit devant ses yeux, ou pire encore.

Lily était épuisée, mais tout allait bientôt prendre fin, les inscriptions pour l’université se faisaient et elle allait pouvoir tenter de s’éloigner, quitter son dortoir et partir. Elle savait que ce groupe d’oppresseurs allait se disloquer et elle avait même réussi à apaiser ses malheurs en attisant certaines colères, usant de mensonges pour les tourner les uns contre les autres… Nous étions au mois de Février quand cela arriva : dans une ultime humiliation, ils lui brulèrent ses papiers d’identité.

Impossible de s’inscrire à l’université, impossible de trouver un travail, de retourner au pays, de louer un appartement, de renouveler sa bourse… Bref, impossible de vivre. Elle était mise à la porte de l’établissement, car impossible pour elle de compléter ses dossiers. Cela était triste, mais elle ne pouvait rien y faire. L’ambassade d’Ecosse ne pouvant pas en délivrer un avant six mois.

Mais que pouvait-elle faire maintenant ? A à peine 21 ans, elle était à la rue, dans un pays étranger dont heureusement elle parlait la langue. Heureusement Lily connaissait bien cette ville et s’installa comme elle put dans le centre, trouvant un endroit caché dans lequel elle pouvait y stocker le peu de ses affaires… et dormir. Pendant près d’un an la jeune femme endura cette situation, mangeant comme elle pouvait avec les gains que sa musique de rue pouvait lui apporter. Au moins le son de son violon lui apportait du réconfort, et elle le lui rendait bien en y mettant toute ses émotions, améliorant toujours plus son jeu.

Lily était blonde aux yeux bleus, c’est peut-être cela qui la sauva. Un froid jour d’hiver, elle fut abordé par un homme au fort accent russe, il avait l’air louche dans son grand manteau, mais qu’importe, il lui proposait un travail. Jouer de la musique dans son bar, situé non loin d’ici. Il souhaitait proposer quelque chose en accord avec ses origines, mais il n’avait pas de musicienne. Il avait précisé en plaisantant que les japonais ne saurait pas faire la différence, pour peu qu’elle modifiait son accent.

Et c’est ce qu’elle fit, dormant dans une pièce à l’étage, l’écossaise a joué de son violon pendant près de six ans, apprenant à apprécier chacun des employés : tout le monde s’entraidait, se serrait les coudes. Un peu comme une famille, une maison. Son écoute et son attention fit d’elle un membre irremplaçable du personnel, vers qui l’on se tournait souvent en cas de problèmes. Et elle pouvait presque tout faire au final : Jouer de la musique, aider au bar, en service, nettoyer, faire la compta… Au fur et à mesure des années, elle dirigeait ce bar, du moins officieusement. Et ce dernier fonctionnait plutôt bien qui plus est ! Rien de bien grandiose, mais suffisamment pour que chacun puisse manger et vivre décemment. Après toutes ces années de galères, c’était un véritable havre de paix ici.

Récemment cela dit, le propriétaire disparu sans laisser de trace autre qu’une lettre expliquant qu’il s’était attiré les foudres d’une mafia rivale et préférait disparaitre, cédant son bar à Lily. Oh, elle savait tres bien pourquoi : il organisait une espèce de casino clandestin à la cave, et cela n’avait pas du tout plus à certaines personnes. Ceci dit, bien rapidement la jeune femme eue affaire avec des Yakuza, demandant un prix pour la « protection ». Si cela pouvait sauvegarder cette maison, alors elle le ferait, concluant un accord simple : elle reste seule propriétaire et décisionnaire de ce qu’elle faisait dans cet établissement, et en échange ils avaient libre accès à son sous-sol pour magouiller sans être déranger, en plus d’un extra pécuniaire. Une seule et unique règle était posée : l’établissement primait sur tout le reste et il était absolument hors de question qu’ils le mettent en danger. Apres tout, comment continuer cette situation s’ils le faisaient ?
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