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 Jin Mashimoto [en charge, Zakuro]

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2 participants
AuteurMessage
Jin Mashimoto
♥ Assistant Professeur de Sport
Jin Mashimoto


Capricorne Coq Age : 30
Compteur 5
Multicompte(s) : Wunjo la swagcisse mafieuse

KMO
                                   :

Jin Mashimoto [en charge, Zakuro] Empty
MessageSujet: Jin Mashimoto [en charge, Zakuro]   Jin Mashimoto [en charge, Zakuro] EmptyDim 6 Sep 2015 - 20:27

DOSSIER DU COLLABORATEUR
|| Mashimoto  Jin ||

•• Réf. de l'image ••


• Sexe: ♂
• Âge, date et lieu de naissance : 21 ans, né un 3 janvier à Kyoto
• Nationalité : Japonaise
• Orientation sexuelle : Confuse
• Etat civil : Célibataire

• Langue(s) parlée(s): Pour sûr, Jin parle Japonais. Ses troubles mémoriels n'ont étrangement pas du tout affecté ses connaissances de la langue anglaise, qu'il s'est efforcé d'apprendre pour s'ouvrir de nouvelles opportunités. Il est loin de maîtriser très bien la langue, mais ses progrès sont notables.
• Matière enseignée : Assistant professeur de sport (spécialité Taekwondo) [Vu avec Naoko et Ethel pour le poste ♥]
• Lycée ou université: En alternance
• Club(s) : Assistant au club de Taekwondo dont il fut le capitaine par le passé
► Description physique
.


• Apparence, expressions, allure, gestuelle : (Soyez le plus précis possible ! )

Jin est un japonais atypique au sens où il est plutôt grand par rapport à la moyenne des gens de son pays du haut de son mètre 85. Parce qu’il a longtemps pratiqué le sport à haut niveau, et plus particulièrement le taekwondo, et continue encore aujourd'hui de s'entraîner régulièrement, Jin a un corps de sportif : longiligne mais finement musclé. Etant très mince, il n’est pas rare que des gens se fourvoient sur sa force, pensant à tort qu’il n’en a pas ou peu.

Jin a longtemps été trahi par son visage très juvénile, et ce malgré sa haute taille qui avait tendance à induire les gens en erreur sur son age. Le japonais a cependant pris un « coup de vieux » notoire depuis son coma, ses traits s'étant durcis pour lui donner un air nettement plus mature. Il a pour sûr perdu cet aspect poupon, ces joues bien rondes, au profit d'un visage un peu plus carré.

Fidèle au physique asiatique « classique » il a les cheveux sombres, noirs pour être précis, et les yeux marrons. Ces derniers sont bridés, comme tous les japonais, et toujours très expressifs. Il est effectivement ridiculement facile de lire en Jin comme dans un livre ouvert, tant son regard trahit tout ce qu’il pense. D’un autre côté, son visage étant lui aussi très mobile et parlant, il ne vous sera pas difficile de deviner ce qui lui passe par la tête, particulièrement pas lorsqu’il commence à s’énerver et que son corps tout entier exhale la colère, du tremblement de ses mains à ses veines qui ressortent d’avantage.

De ce côté-là, on ne peut pas dire que Jin soit doué pour donner le change. Son corps et son visage répondent parfaitement à ses changements d’humeur et à ses émotions. Ca le désole d’ailleurs, lui qui aimerait pouvoir afficher un masque impassible en toutes circonstances. Exception faite lorsqu’il pratique le sport, où il arrive à faire abstraction de tout, y compris de ses sentiments. Vous ne lui verrez jamais un regard et un air aussi serein et détaché que lorsqu’il fait du sport. C’est un autre homme.

Revenons en cependant à la description de notre japonais haut sur pattes. Jin ressemble beaucoup à son frère : comme expliqué précédemment, ils ont presque la même taille, et relativement la même morphologie. Jin, spécialisé dans les arts martiaux, est un peu plus large d’épaules que Keitaro ne l'était, lui qui se concentrait d’avantage sur l’athlétisme. Avec l'age, leurs visages se ressemblaient également d'avantage, et ça n'en est que plus difficile pour le couple Mashimoto de regarder Jin dans les yeux sans y voir leur fils décédé.
La principale différence entre les deux frères, cependant, se fait au niveau des cheveux : là où l’ainé avait les cheveux plutôt courts et en batailles, Jin les a très longs et ce depuis des années. Lorsqu’ils sont lâches –presque jamais, disons le- ils lui caressent le haut des reins. La plupart du temps néanmoins, le garçon les attache, car les avoir qui pendouillent et qui s’emmêlent l’énerve. Simple queue de cheval au quotidien, il choisit une coiffure plus élaborée lorsqu’il pratique le taekwondo : il en fait alors une natte serrée haute, qu’il enroule parfois en chignon, pour ne pas être dérangé.
Et si les cheveux longs l’ennuient souvent, il ne risque pas de les couper de sitôt. S'il y a eu longtemps, derrière cette chevelure, une sorte de défi qu’il s'était lancé à lui-même –celui de ne pas se couper les cheveux tant qu’il ne serait pas meilleur que son frère- il s'agit aujourd'hui plutôt d'un hommage à cet être cher qu'il a perdu.

Pour ce qui est des piercings, Jin n’en a aucun, il estime que ça serait trop dangereux avec le sport. Il lui faudrait de toute façon les enlever à chaque entraînement, et comme il passe plus de temps à s’entraîner qu’à ne pas le faire… Il n'y voit pas d'intérêt.
Pour ce qui est des tatouages, si Jin les a longtemps désaprouvés, il réfléchit depuis plusieurs mois à s'en faire un pour graver dans sa peau celui qu'il ne souhaite jamais oublié, son frère. Il n'a cependant pas encore sauté le pas. Puisque nous en sommes à parler de peau, précisons que celle de Jin est plutôt pâle par nature. Comme le garçon passe le plus clair de son temps enfermé, il n’a pas tellement l’occasion de prendre des couleurs, et affiche donc un teint cachet d’aspirine presqu’à longueur d’année.

Dernier focus de notre description : l’attitude générale du japonais. Lorsqu’il n’est pas dans un état de rage sans nom, Jin se déplace et se meut par des gestes calmes, plutôt lents, calculés, rarement nerveux, mais définitivement angoissant lorsqu'il perd son sang froid. Le sport lui a appris à maîtriser totalement son corps, faisant de lui quelqu’un d’assez agile. Vous ne le verrez que rarement renverser quelque chose, trembler des mains ou se cogner aux meubles. Encore une fois : sauf lorsqu’il se met en colère. Dans ces cas là, il devient l’exact opposé de lui-même, se heurtant aux meubles, plus ou moins volontairement, faisant tomber des verres, des assiettes, et autres joyeuseries. Et si ses crises de colère commençaient à se faire plus en plus rares avant son coma grâce à un gros travail de la part du jeune taekwondoiste, de son entraîneur et de son professeur de méditation, les progrès furent vite anéantis par le décès de son frère et ses troubles de la mémoire, qui semblent avoir ravivé une rage dévorante bien enfouie.


• Tenues vestimentaires :

Si on l’écoutait, Jin passerait sa vie en Dobok, tant le vêtement est confortable d’après lui. Et c’est d’ailleurs à peu près ce qu’il a longtemps fait, puisqu’il dévouait la majorité de son temps à ses entraînements. Cependant, puisqu’il se doit bien d'aller travailler, et, plus rarement, mais quelques fois tout de même, de sortir le soir ou le week-end, le japonais a tout de même autre chose que des doboks dans sa penderie.

Etant loin d’être un expert de la mode –tout comme l’art, il n’en a rien à faire et n’en comprend même pas l’intérêt- les tenues de Jin sont bien souvent minimalistes. Il fait partie des gens qui pensent que les habits ne sont là que pour éviter d’avoir à se trimballer tout nu...  D'autant que le garçon est plutôt pudique.
Jin apprécie le port des kimonos, à la fois pour la valeur traditionnelle qu’ils véhiculent mais aussi pour l’esthétique et le confort. Néanmoins, les kimonos coutant cher, il n’en possède qu’un seul qui lui a été offert par son grand-père. Il ne le porte, dans tous les cas, que lors de certaines célébrations, et jamais à l'Académie.

Le reste du temps, Jin porte des pantalons et des t-shirts de toile de qualité généralement médiocre. Tous ses vêtements viennent de petites échoppes de seconde main, et il ne les renouvelle que très rarement, étant loin de rouler sur l’or avec ses maigres revenus. Il y porte si peu d’intérêt qu’ils ont pour la plupart des couleurs ternes que le jeune homme ne sait même pas assortir –encore une bonne raison d’apprécier le Dobok, qui n’a pas besoin d’être assorti.
Il n’est pas friand d’accessoires, mais il porte souvent un bandeau dans les cheveux, aussi bien lors de ses entrainements que durant les cours. On ne le voit que rarement sans sa large écharpe blanche en cachemire, cadeau de Catlyn. Il s’agit d’une étoffe particulièrement longue, que le jeune japonais peut enrouler plusieurs fois autour de son cou. Le vêtement a une valeur plus sentimentale qu’utilitaire, puisqu’il la porte aussi bien en été (nouée sur son sac en général) qu’en hiver.

Il ne porte aucun bijou car il n’en voit pas l’utilité. Seule exception, lors de fêtes traditionnelles, il troque son élastique pour une broche japonaise typique pour attacher ses cheveux.


► Description psychologique
.


• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Les gens ne connaissant que peu Jin vous dirons probablement qu'il n'a pas tant changé malgré les événements récents ayant bouleversé sa vie. Cela n'est cependant qu'une illusion. Mais penchons nous plutôt sur ce drôle de garçon, à commencer par le Jin qui a quitté Keimoo il y a 2 ans maintenant, celui dont quelques amis se souviendront peut être.

Jin est un garçon qui n’a jamais eu le contact facile. Il n'a jamais craint la solitude, et encore moins lorsqu'il étudiait à Keimoo. En effet, entre les personnes élitistes qui le méprisaient parce que monsieur n’était pas pété de thunes –il y en a toujours, malheureusement- et celles que lui-même méprisait parce qu’il était bourré de préjugé à leurs égards, cela laissait peu de place à l’amitié ou même à la franche camaraderie. En fait, à part les gens de son club de taekwondo, Jin ne fréquentait vraiment pas grand monde. Il sortait peu, n’avait presqu’aucun loisir à part le sport, et était à peu près aussi facile d’approche qu’un carcajou de mauvais poil. A vrai dire, la seule façon de l’aborder était à peu près de lui parler de sport ou de lui demander de l’aide dans un sport spécifique, auquel cas il se faisait un plaisir de filer un coup de main.

De base, Jin n’est pas un garçon totalement asocial, mais sa confiance et son amitié sont dures à gagner, particulièrement dans l’environnement de Keimoo où il n’était pas du tout à l’aise et donc encore plus méfiant que d’habitude. Pour que le grand dadet tolère quelqu’un dans son entourage, il faut que la personne gagne au moins son respect, au mieux son admiration. Pour toute personne ne correspondant pas au système de valeurs du japonais, c’est peine perdue. Jin ne supporte pas, entre autres, les gens faibles. Il n’a ni pitié, ni indulgence pour ces gens là. Il les méprise seulement. Il ne supporte pas les gens qui n’essaient pas, ceux qui passent leur temps à se plaindre, à ruminer sur leurs tristes sorts. A l’inverse, il admire énormément les gens qui se battent pour quelque chose. Les gens avec qui il s’entend le mieux sont des personnes passionnées, peu importe que la passion soit semblable à la sienne ou non. Le simple fait de se vouer à quelque chose est pour lui respectable. Nous parlons bien sur de passions « intelligentes », pas d’acte de groupisation ou de fanatisme aveugle.

Jin est également extrêmement à cheval sur la dignité et la probité. Les tricheurs le débectent, mais pas seulement.
Il a construit sa vie et ses valeurs, ces dernières années, sur cette probité. Par exemple, Jin n’ira jamais frapper quelqu’un de plus faible que lui. Après, que la personne soit une femme ou un homme, plus jeune que lui ou plus vieux, s’il estime que les forces sont égales, il ne se gênera pas. Ce n’est pas le genre de personne à refuser de foutre une claque à une demoiselle parce que « on ne frappe pas les filles ! ». Avec ses excès de violence, il a bien été obligé de se discipliner sur ce point là, sinon tout et tout le monde y passait.

Elément important à noter lorsque l’on est amené à cotoyer ce drôle d’oiseau : Jin a de grosses difficultés à gérer sa colère. Colérique, il l’est depuis l’enfance, mais chez lui la colère s’accompagne trop souvent de violence. Il ne se contente pas de crier, de jurer, il frappe, et pas que son placard ou le mur de sa chambre. La colère monte vite chez lui, et de manière assez inattendue. La même phrase pourra un jour le laisser de marbre et le lendemain le mettre dans un état enragé. La moutarde lui monte en nez en quelques minutes, sans transition. De serein et souriant, il passera à grimaçant et agressif. Il a, un temps, appris à se contrôler d'avantage grâce à un long travail sur soi. Ce travail a malheureusement sérieusement été mis à mal par les évènements récents.

Son éducation stricte a fait de lui un garçon un peu étroit d’esprit, bourré de préjugés en tout genre, et par-dessus le marché suffisamment têtu pour qu’on ait du mal à les lui sortir de la tête. Il n’a, par exemple, strictement aucun intérêt pour l’art –à part peut être la musique- et il faudra remuer ciels et terres pour lui mettre dans la tête que l’art peut avoir un intérêt. A sa décharge, il n’y comprend rien, et personne n’a jamais vraiment pris le temps de lui expliquer. Sa sensibilité artistique se rapproche donc du zéro absolu. Seul le sport trouve grâce à ses yeux, naturellement.

Loin d’être un imbécile, Jin n'était cependant pas très doué dans la plupart des matières scolaires, manquant généralement de patience pour arriver à ses fins. Sa scolarité fut de toute façon brutalement interrompue par son coma et son amnésie partielle. Honnêtement, les bancs de l'école ne lui manquent pas, et il s'épanouit d'avantage dans son poste d'assistant pour les cours de sport.

Et le nouveau Jin ?
Le nouveau Jin n'est pas si différent de l'ancien, après tout, nous parlons de la même personne. Il est vrai que les épreuves qu'il a eu à traverser l'ont quelque peu bousculé, à bien des niveaux. D'abord pour ce qui est de sa gestion de la colère : si le japonais avait fait des progrès considérables dans ce domaine, il semble être quasiment retourné à la case départ. La colère qu'il éprouve à son propre égard par rapport à la mort de son frère alimente bien trop les sentiments magmatiques qui bouillent en lui. La sérénité, il semble désormais incapable de la trouver ou de l'invoquer, et la fureur le ronge à petit feu.

Son asociabilité semble s'être un peu atténuée avec le temps, que ce soit par un gain de maturité, ou simplement parce que le jeune homme est trop occupé avec ses combats intérieurs pour perdre son énergie à repousser tout être vivant tentant de l'approcher. Celà ne fait pas de lui quelqu'un de plus accessible, juste de moins indomptable.
Immature, il l'est moins, responsable un peu plus : vivre seul et subvenir à ses propres besoins, travailler pour gagner sa vie, tous ces éléments l'ont aidé à grandir et apprendre. Son esprit de compétition, jusque là dévorant, s'est également calmé depuis qu'il a arrêté le sport à haut niveau. Et pour être parfaitement honnête, Jin avouerait qu'il apprécie nettement plus le Taekwondo depuis qu'il le pratique pour le plaisir, et non plus par attrait de la victoire.


• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Des particularités… eh bien, commençons par dire que Jin est un accroc du sport, plus particulièrement du Taekwondo, au cas où vous ne l’auriez pas encore compris. Au vu de son comportement et de ses tendances agressives, Jin aurait probablement été considéré comme une racaille s’il n’avait pas le sport à quoi se raccrocher. Le seul ennui dans son cas, c’est que le sport s’est longtemps plus apparenté à une drogue qu’autre chose. Beaucoup de gens lui ont déjà dit qu’il en était à un stade où sa relation au sport était un peu malsaine, mais Jin n’écoutait pas grand monde… Avec le recul, il réalise que ces gens là avaient probablement raison.

Dans les autres particularités, nous pouvons noter que Jin est un maniaque du rangement. Il ne supporte pas que les choses traînent. Il est tout à fait du genre à ranger l’appartement d’un ami sans lui demander son avis. Il passe une demie-heure chaque soir, quand tout le monde est parti et avant de rejoindre sa chambre à ranger le Dojang.

Jin fait de l’hypertension, ce qui explique d’une part pourquoi il est si nerveux de nature, mais aussi pourquoi il ne prend presque pas de poids –les gens hyperactifs étant généralement de nature mince ou maigre.
Le jeune homme a besoin de très peu d’heures de sommeil pour être en forme, 5 ou 6 heures en général. Il est en vérité rarement fatigué, et le mot « flemme » ne fait pas partie de son vocabulaire. Certains le disent hyperactifs, ce qui est faux : Jin apprécie la méditation, il aime s’asseoir sur un banc et observer, ou regarder un film, mais pas par flemme, juste par envie de se ressourcer.

Il a longtemps détesté faire la cuisine, en réaction contestatrice aux métiers de ses parents, restaurateurs tous les deux. Quand il était un peu plus jeune, on le forçait à mettre la main à la pâte –au sens propre- écourtant parfois ses séances de sport. Très rapidement, Jin a donc décrété qu’il n’aimait pas faire la cuisine. Jin ne se rappelle pas exactement quel fut l'élément déclencheur, mais durant son temps passé à l'Académie, il avait repris doucement goût à la cuisine. Il cuisine d'ailleurs régulièrement depuis, même s'il n'est pas aussi doué qu'il l'aurait souhaité.

En revanche, le jeune homme a toujours beaucoup aimé bricoler. Avant que le sport ne prenne une telle importance dans sa vie, il passait parfois ses nerfs en bricolant des jouets en bois. Il a toujours eu la main bricoleuse, même s’il a moins de temps à y consacrer. Il est, dans tous les cas, plutôt débrouillard, et préférera régler ou réparer ses affaires lui-même plutôt que de faire appel à quelqu’un ou de racheter – réflexe de « pauvre » vous feraient remarquer certains.

Il a une trouille bleue des reptiles en tout genre, et il est également émétophobe. Son émétophobie s’est manifestée durant son adolescence durant une période d’instabilité où Jin a été plusieurs fois malade.

► Mémoires
.


• Journal intime [Top secret !]

Les tendances violentes de Jin se manifestèrent assez jeune. Enfant déjà, alors qu’il avait 6 ans et allait à l’école primaire, il se bagarrait souvent et terrorisait ses petits camarades. La seule personne capable de le calmer, à la fois psychologiquement, en essayant de le raisonner, mais aussi physiquement parce qu’il avait 4 ans et 30 cm de plus que lui, était son frère Keitaro. Lorsque l’année suivante, Keita partit pour le collège, Jin devint insupportable et incontrôlable, et les multiples punitions de ses maîtres d’école n’arrangeaient rien.

A la maison, on s’interrogeait sur ce qui n’allait pas : pourquoi est-ce que le grand frère était aussi discipliné et agréable à vivre alors que le cadet était un petit monstre. Très tôt, craignant un désordre psychologique, on l’envoya donc voir un psychiatre pour enfant. Ce dernier ne diagnostiqua aucun trouble chez Jin. D’après lui, l’enfant avait un terrain colérique génétique aggravé par le besoin d’attirer l’attention des gens autour de lui et particulièrement ses parents. C’était assez courant chez les garçons ayant un frère plus agé « captant » l’attention des parents.

L’arrivée à l’école d’une nouvelle enseignante bouscula quelque peu les choses. Il s’agissait d’une professeur d’EPS, Catlyn, une jeune femme dans sa trentaine d’origine canadienne mais vivant au Japon depuis plus de 15 ans maintenant. Éternelle optimiste, contrairement aux autres professeurs de l’école, elle voyait en la rudesse de Jin une opportunité plutôt qu’une menace.

Elle convoqua les parents du garçon ainsi que Jin lui-même afin de leur exposer son idée. D’après elle, le problème venait du fait que Jin n’exploitait pas correctement son trop-plein d’énergie, la gaspillant en bagarres plutôt qu’en quelque chose de constructif. Elle insista sur le fait que les accès de colère ne devaient pas être vus comme un problème incontournable, et qu’il fallait simplement détourner  cet emportement plutôt que d’essayer de le supprimer –ce qui aurait pour seul effet de l’amplifier. Les parents de Jin n’étaient pas tout à fait certains de tout comprendre, mais Catlyn leur assura qu’elle était prête à se charger elle-même de Jin. Sa solution miracle ? Le sport. Il suffisait de trouver un sport assez physique afin que l’énergie du garçon soit assez consumée pour qu’il n’éprouve plus ni l’envie ni le besoin de se battre. Une sorte de défouloir. Il fallait, bien sur, en parallèle, que ce sport lui plaise pour éviter la frustration qui le mènerait à nouveau à user de violence.

Catlyn lui fit donc passer plusieurs tests afin de trouver le sport qui lui conviendrait le mieux. Jin avait un penchant naturel pour la boxe, mais la jeune femme l’encouragea à se tourner vers d’autres sports de combat, ayant peur qu’une discipline si proche de la bagarre pure et dure ne le pousse à s’entraîner sur ses petits camarades. Après divers essais, c’est sur le Taekwondo que le choix du garçon et de son nouvel entraîneur, Catlyn elle-même, se porta. Se déclarant elle-même comment étant sa « manager » ou entraîneuse, elle se chargea elle-même de lui trouver un professeur de taekwondo.

Les débuts furent difficiles, car Jin manquait de patience, s’énervait rapidement lorsqu’il n’arrivait pas à effectuer un geste, et avait une fâcheuse tendance à en venir à des coups non réglementaires dés que ça ne se passait pas comme il voulait. Pourtant, et Catlyn le voyait bien, le jeune homme se prit rapidement d’intérêt pour cette discipline toute nouvelle pour lui. Si bien qu’il était assez facile à « éduquer » :  dés que Jin se comportait mal, que ce soit pendant ou en dehors des entraînements, Catlyn le privait de sa séance de Taekwondo. Rapidement, le garçon apprit à contrôler sa colère et à faire preuve de patience. Il arrivait bien, quelques fois, que le garçon dérape, mais ça devenait de plus en plus exceptionnel.

Parallèlement, Jin passait de moins en moins de temps avec sa famille, absorbé par sa nouvelle passion. Ceci eut un autre effet positif sur sa personnalité : subissant moins les comparaisons systématiques avec son grand frère, il pouvait s’épanouir à sa façon. Les disputes entre frères et avec ses parents s’espacèrent, laissant plus de place à l’admiration qu’il avait pour Keitaro, même si cette admiration côtoyait toujours de près la jalousie.

Rapidement, Catlyn inscrit Jin à ses premières compétitions pour mineurs, songeant que l’adrénaline et la pression positive de ce genre de concours lui feraient le plus grand bien. Petit à petit, le Taekwondo avait pris une place importante pour le jeune Mashimoto, et en venait à rythmer son quotidien. Les parents de Jin étaient plutôt réceptifs et satisfaits de cette métamorphose, mais étaient aussi des gens exigeants en demandant toujours plus au jeune homme, n’hésitant pas à lui rappeler ô combien son frère était doué, intimement persuadés que ça le pousserait à aller de l’avant, sans réellement se rendre compte qu’ils nourrissaient une jalousie malsaine chez le Japonais qui le poussait à s’éloigner de plus en plus non seulement de ses parents, mais aussi de Keitaro.

Les tensions familiales atteignirent leur paroxysme suite à une compétition nationale à laquelle Jin participa, lorsqu’il avait 14 ans. Peu avant la compétition, dans les vestiaires, Jin eut une altercation avec l’un de ses adversaires. Le garçon ne s’était pas bagarré depuis plus d’un an maintenant, et il parvint à garder son sang froid malgré les provocations puériles de l’autre, mais lorsque son rival se mit à insulter ouvertement son frère sans raison apparente –si ce n’est de le déstabiliser, et ce fut une réussite- il ne put retenir son poing droit qui alla s’écraser dans le nez de l’autre garçon. Après l’avoir renversé au sol, Jin continua de le ruer de coups jusqu`à ce que d’autres compétiteurs ne viennent les séparer. Jin fut, bien entendu, exclu de la compétition.

Le soir même, son père se lança dans un long discours sur le déshonneur que leur apportait leur fils en se comportant comme une brute épaisse lors d’un évènement publique aussi important. Keitaro essaya de prendre la défense de son frère, mais ses parents faisaient la sourde oreille.
S’accroupissant à côté de son petit frère, Kei lui attrapa les épaules et le secoua doucement.

« Jin ! Dis moi ce qu’il t’a dit ou ce qu’il a fait ! Jin ? Je suis sur que tu ne l’as pas frappé pour rien et que nos parents comprendront, dis le moi ! »

L’air totalement fermé, inspirant de grands coups en comptant dans sa tête pour ne pas laisser la colère déborder- c’était Catlyn qui lui avait appris ce genre d’exercice de relaxation- Jin refusait de parler, détournant les yeux de son frère. Il resta silencieux de longues minutes, ignorant les questions de Keitaro, avant de soudainement se lever, se libérant des mains de son frère d’un geste sec.

« La ferme, putain ! Je l’ai frappé parce que sa gueule ne me revenait pas, c’est tout ! Cherche pas plus loin ! »

Il lui lança un regard furieux, censé le dissuader d’insister d’avantage, avant de tourner les talons et de quitter la pièce principale pour regagner sa chambre et s’y enfermer. Là, il verrouilla la porte, y colla son dos, et se laissa glisser jusqu’au sol, jambes pliées et collées contre son torse. Les murs pour ainsi dire en cartons de l’appartement ne le dispensaient absolument pas d’entendre la discussion qui avait lieu juste à côté, mais Jin se sentait trop lasse pour aller chercher son casque et son mp3 dans le tiroir de son bureau. Tant pis.

« Je ne comprends pas. Ce n’est pas son genre de s’en prendre à ses adversaires de Taekwondo ainsi ! »

Entendit-il, de l’autre côté de la porte, reconnaissant la voix de son frère. Il soupira doucement, se demandant pourquoi cette tête de mule s’obstinait –surtout avec leurs parents.

« Il a probablement encore voulu attirer l’attention sur lui ! Quand comprendra-t-il enfin que ce n’est pas en agissant aussi égoistement qu’il arrivera à… »

Jin arrêta d’écouter. Il bondit sur ses jambes puis vers son bureau, en sortit le petit appareil électronique et les écouteurs qu’il colla rapidement dans ses oreilles, le volume au maximum. La voix de sa mère s’éteignit, laissant place à une musique assourdissante mais apaisante pour le jeune homme.

La vie reprit son cours, Jin n’étant plus impliqué dans aucun incident majeur, à part quelques petites bagarres pas bien sérieuses. Seulement 2 mois après l’épisode de la compétition, Catlyn invita Jin à passer un week-end dans sa maison de campagne au Japon pour une « retraite spirituelle » avait-elle dit. Surpris, mais ravi d’échapper aux tensions familiales qui ne s’étaient pas apaisées depuis la dispute, Jin accepta, prépara sa valise, et rejoignit la canadienne le vendredi soir pour partir en voiture. Le week-end fut effectivement plutôt calme, rythmé par les balades, les entraînements, et les méditations.
Le dimanche, en début d’après-midi, Catlyn l’invita à s’asseoir sur sa terrasse pour discuter. Étonné et un peu inquiet, Jin obtempéra.

La discussion qui suivit laissa le jeune japonais en larmes. Jin ne pensait pas avoir déjà été réellement triste dans sa vie, ou pas depuis longtemps. Frustré, en colère, furieux, dégouté, jaloux, désespéré, tout ça il avait connu, mais rien de semblable à ce qu’il ressentait à ce moment précis. Catlyn l’avait invité ici pour lui annoncer quelque chose qui n’était jamais facile à annoncer : la jeune femme avait un cancer très avancé, qui avait déjà commencé à se généraliser, car détecté trop tard. Les médecins lui donnaient au plus quelques mois. La suite, le taekwondoiste l’avait écouté d’une oreille très distraite, trop choqué par la nouvelle.

Tout ce dont il se souvenait, le lendemain, de retour chez ses parents, c’était Catlyn le suppliant de s’assagir, de renoncer à la violence inutile afin de ne pas gâcher un avenir aussi prometteur dans le taekwondo, et lui, promettant tout ce qu’elle voulait à la femme qu’il considérait plus comme sa mère que sa propre génitrice.
2 mois après ce week-end, le cancer généralisé emporta Catlyn, laissant un Jin inconsolable.

Loin d’arrêter le taekwondo ou de faire une pause, le jeune garçon se jeta à cœur perdu dans sa passion, bien décidé d’une part à tenir la promesse faite à Catlyn mais aussi à honorer la mémoire de son ex-manager en excellant dans ce domaine. Les efforts fournis par le garçon payèrent et il finit par se faire remarquer en plus hauts lieux. Il attira l’attention d’un jeune manager ayant au préalable coaché de jeunes talents du taekwondo qui, ayant recherché une carrière internationale, avaient quitté le Japon. A la recherche d’une nouvelle égérie, il jeta son dévolu sur Jin, qui était un garçon à la fois doué et passionné.
A la même période, Jin obtint une bourse sportive pour aller étudier dans la même académie que son frère : l’Académie Keimoo. Une aubaine pour ce garçon issu d’une famille très modeste. En vérité, Jin n’avait pas grand-chose à faire de la réputation de l’Académie, seules deux choses motivaient ce choix : tout d’abord, il pourrait profiter du complexe sportif haut de gamme de l’académie. Et surtout, il prouvait ainsi à ses parents qu’il ne valait pas moins que son frère.

Quelques mois seulement après son arrivée à Keimoo, on proposa à Jin d’être le capitaine du club de Taekwondo. Les raisons à cette décision étaient multiples : Jin était talentueux, sans nul doute. Il était aussi très investi. Ayant des horaires aménagés réservées aux sportifs, il était généralement le premier arrivé au club et le dernier parti, y passant le plus clair de son temps. Dévoué à ce sport, il n’hésitait pas non plus à conseiller et aider ses camarades à s’améliorer. Il présentait donc toutes les caractéristiques pour être un bon capitaine.
Bien que peu intéressé par un rôle à responsabilités, Jin accepta le poste, motivé, une fois de plus, par le simple fait que son frère était lui-même capitaine d’un club. Depuis les quelques années, la plupart des actions et décisions du jeune homme était dirigée par sa jalousie et son besoin de dépasser son frère. Le domaine scolaire était d’avance écarté, Jin n’était pas doué pour apprendre par cœur ou pour des exercices de logiques. Le sport était donc son terrain de prédilection. Bien que capitaine du club de Taekwondo, Jin s’entraînait souvent aux autres sports pour se maintenir en forme et exceller au moins autant que son frère, très ambivalent.

Pour ce qui est des bagarres, Jin essayait au mieux de se contrôler. Ce n’était pas chose aisée : depuis qu’il était à Keimoo, un nombre incroyable de gens lui inspiraient du mépris, du dégout ou tout simplement l’envie de frapper. Néanmoins, le japonais savait qu’il aurait des ennuis s’il se mettait à tabasser des élèves de la prestigieuse académie. Lorsque son envie de se battre était trop forte, il s’en allait généralement traîner dans les mauvais quartiers de la ville, pour s’y bagarrer avec des gens dont tout le monde se contre-foutait. Il s’appliquait malgré tout à ne pas trop attirer l’attention des autorités : faire le scandale et jeter « la honte » sur son académie lui ferait probablement perdre sa bourse, ce qu’il ne pouvait pas se permettre.

Malgré son tempérament de feu et ses difficultés d'intégration, Jin trouva doucement sa place au sein de l'académie. Grâce à sa très bonne amie Cammy, toujours présente pour l'épauler et l'encourager, que ce soit dans le sport ou dans ses études, et à son rival Noahki, qui le poussait sans cesse à se dépasser, Mashimoto pût grandir, petit à petit. Il traversa une passe difficile alors que, sauvé d'une grosse branlée par une racaille du nom de Shun, il se retrouva tributaire de ce dernier, qui en fit son chien de garde. Une situation difficile à accepter pour le jeune Mashimoto qui méprisait tant les vermines de ce genre. Pour ne rien simplifier, ce fut à la même période que le japonais fit la connaissance d'un drôle d'oiseau du nom d'Evan. Un garçon aussi doué qu'extravagant ... Et très ouvertement gay, par ailleurs. Un détail qui n'aurait pas tant marqué Jin s'il n'en était pas lui-même venu à douter de sa sexualité vis à vis de ses sentiments pour ce panda roux aux moues charmeuses.

Oui, la vie du jeune Mashimoto était mouvementée ... Mais ce n'était rien par rapport à ce qui l'attendait.

Tout le monde se souvient encore aujourd'hui du terrible tremblement de terre qui a secoué Keimoo en 2013. Tout le monde sauf Jin Mashimoto. Son frère Keitaro et lui rangeaient le restaurant de leurs parents au moment de la catastrophe. La structure ancienne, fragile et jamais rénovée du bâtiment céda dès les premières secousses, s'effondrant sur les 2 frères, tuant l'aîné sur le coup alors que le cadet perdait connaissance. Mais cela, Jin est incapable de vous le conter. Plongé dans un coma forcé et contrôlé pendant 7 mois, il se réveilla avec pour dernier souvenir clair l'angoisse et l'excitation de commencer bientôt ses études à Keimoo. Tous ses souvenirs depuis son intégration à l'Academie se résumaient à ceux que ses parents purent lui restituer. Des visites, il n'en eut pas, et pour cause, suite au séisme qui dévasta aussi bien matériellement que psychologiquement parlant les Mashimoto, la famille décida de quitter la ville pour recommencer de zéros à Kyoto, loin des fantômes de Keimoo.

S'en suivirent de longs mois de thérapie. Il lui fallut réapprendre à vivre, réapprendre certains gestes simples du quotidien pourtant tombés dans l'oblivion, et surtout, apprendre à vivre sans son grand frère. Jin n'avait jamais été publiquement proche de Keitaro, mais ce qu'il ressentait face à la perte de son propre sang, c'était une déchirure terrible, comme si on lui avait arraché la moitié de son corps, en plus d'un sentiment lattent d'inachevé et de culpabilité. Une morsure vive qui ronge tous ceux qui se demandent "pourquoi lui et pas moi ?".

Accepter cette absence et se reconstruire malgré elle était diablement chronophage, et consumait toute son énergie, si bien que le jeune Mashimoto n'eut ni le temps de reprendre ses études, de se remettre au Taekwondo, ou d'essayer de s'accrocher aux vagues souvenirs de son passage à Keimoo. Des bribes, des visages flous, imprécis, qu'il voyait surtout en rêve, le hantaient de temps à autre. Il n'avait rien de très précis à quoi s'accrocher, juste des impressions, des sensations, des associations d'idées. Il s'était mis à griffonner, souvent. Lui qui n'avait jamais eu la fibre artistique semblait avoir réveillé un don inattendu pour le croquis. Chaque fois qu'il rêvait d'un lieu familier, d'un visage lui évoquant une émotion forte, il les gribouillait à son réveil, plus par réflexe que dans un but véritablement curatif.

Il lui fallu du temps pour, doucement, réenvisager une existence normale. Mais cette existence, contrairement à ses parents, qui se complaisaient apparemment dans la fuite, Jin ne l'envisageait pas sans repasser par cette ville où tout avait changé. Il fallait qu'il retourne à Keimoo. La question, c'était comment. Sans un sous ou un diplôme en poche, il lui semblait improbable de s'en sortir correctement, et pourtant, il avait ce besoin presque viscérale de retourner là bas.

Sa bourse sportive, il l'avait perdue après le tremblement de terre, étant d'abord dans le coma, puis dans l'incapacité de faire du taekwondo. Et s'il avait repris les entraînements peu à peu, il était clair qu'il n'avait ni l'état physique ni la force mentale de s'y remettre à très haut niveau. Et sans bourse, même en trouvant un boulot relativement bien rémunéré, il savait qu'il ne pourrait jamais payer la scolarité dans la prestigieuse Académie.

Heureusement pour lui, Jin Mashimoto avait toujours été un battant, c'était un trait de caractère qu'il n'avait pas perdu malgré son vague à l'âme, et il ne comptait pas abandonner avant d'avoir essayé. Il fit appel au propriétaire du Neverwhere, qu'il trouva à l'aide de son ami d'enfance, et parvint à obtenir une chambre dans l'hôtel en échange de ses services -ménage, bricolage. Par chance pour lui, l'homme n'était pas très regardant du profil de ses locataires, et notamment de leur (jeune) age, il était connu pour sa discrétion et sa tolérance, l'établissement étant plus connu comme un genre de refuge qu'un véritable hotel.
C'était donc une première étape pour le jeune japonais.

Restait le sujet le plus délicat à ses yeux : l'Académie. Peu sûr de lui, Jin préféra d'abord contacter Satoru, son ancien manager, pour avoir son avis et ses conseils. Avec son soutien et ses informations, il contacta ensuite en professeur de sport de l'époque, Fumiya Hirabashi, pour qui, d'après Satoru, puisque Jin ne pouvait pas se fier à sa propre mémoire, Jin avait à l'époque un grand respect. Son manager lui certifia que cet homme l'avait toujours soutenu dans son apprentissage du sport, mais aussi dans ses études. L'homme se montra d'abord surpris de l'appel de son ancien élève, l'administration s'étant apparemment montrée très secrète quant aux raisons de la disparition subite du jeune homme. Il accepta de le rencontrer dans un café non loin de l'Académie, où Jin, encouragé par Satoru, lui raconta brièvement son histoire, avant de lui exposer son objectif en revenant à Keimoo. Le japonais fut surpris de trouver quelqu'un de très à l'écoute, compréhensif, et étonnamment enthousiaste à l'idée de l'aider dans son projet. Il regretta d'ailleurs de n'avoir aucun souvenir de cet homme, espérant sincèrement que le côtoyer ferait, petit à petit, revenir sa mémoire.

Ce fut finalement Fumiya qui fit le plus gros du boulot. Il amena et défendit le dossier de Jin auprès de l'Académie et de la commission, allant jusqu'à se porter garant du jeune homme. Pour sûr, Jin ne pouvait pas reprendre les études sans bourse et sans apport financier personnel, il fut cependant accepté comme Assistant au professeur de sports, avec une spécialisation pour la Taekwondo. Un travail qui méritait salaire, évidemment, et même si le salaire restait modeste, c'était un premier pas vers l'indépendance pour le jeune homme. Il intégrerait donc l'Académie comme professeur assistant dès le mois de septembre.

Le matin de son premier jour, Jin avait la boule au ventre. Ce n'était pas que l'angoisse qui le travaillait, c'était aussi une certaine forme d'excitation... Comme si toutes les réponses à ses questions, toutes les solutions à ses soucis se trouvaient au tournant de ce premier jour en temps que professeur adjoint. Le cœur battant, la gorge un peu nouée, il rassembla son courage, se demandant ce qui l'attendait, espérant  que retrouver des fragments de souvenirs l'aidera à enfin accepter son passé, et construire son bonhomme de chemin à venir.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.)

Makiko Mashimoto, 47 ans

    Mère de Jin. Elle a tenu pendant de longues années un restaurant de ramen avec son mari à Keimoo. Suite au séisme, ils déménagèrent à Kyoto où ils ouvrirent un restaurant traditionnel. C’est une femme exigeante, qui était extrêmement fière de son fils ainé, intarissable à son sujet. Elle a longtemps considéré Jin comme une source d’ennuis –ce qu’il était d’ailleurs. Bien qu’il se soit récemment calmé, elle se montre toujours particulièrement dure avec lui en raison du manque de confiance entre son fils et elle. Le fait que Jin soit si proche de Catlyn n’avait en rien arrangé les choses.  Leur relation est donc tendue. Depuis la mort de Kei, Makiko s'est montrée subitement particulièrement protectrice, voir carrément étouffante envers son 2eme fils. Inhabitué à un tel comportement, Jin s'est trouvé presque soulagé de mettre de la distance entre eux.


Takuya Mashimoto, 51 ans

    Père de Jin. Il est le cuisinier et comptable du restaurant. C’est un homme autoritaire et dur. Il n’a pas eu une vie facile et ne fait donc preuve que de peu d’indulgence envers les gens qui échouent. Plusieurs fois, il a été fier de ce qu’avait accompli Jin, il est malheureusement plus doué pour exprimer ses déceptions que sa fierté, et c’est pourquoi Jin pense toujours à ce jour être une honte pour son père. Père et fils ont un gros problème de communication. Jin, tout comme son frère d’ailleurs, sait que Takuya Mashimoto n’est pas homme à qui se confier. Jin admire néanmoins son père, même s’il lui en veut d’être aussi distant et, quelque part, ingrat. Contrairement à sa mère, son père a réagi à la mort de Kei complètement à l'inverse : depuis ce jour funeste, le jeune Mashimoto mettrait sa main à couper que pas une seule fois son père n'a osé le regarder dans les yeux, creusant encore d'avantage le fossé entre eux.


Keitaro Mashimoto, 21 ans

    Frère ainé de Jin. Keitaro était un garçon talentueux à qui tout réussissait. Aux yeux de Jin, il était aussi le « chouchou » de ses parents, cultivant chez le jeune frère une jalousie sans pareille qui n’a cessé de se développer au cours des dernières années. Jin admirait et admire encore son frère, allant même jusqu'à l’envier. Leur relation était très ambigue, particulièrement du point de vue du cadet : si son frère le poussait à se dépasser, à grandir, et à s’améliorer, il était aussi la cause de son mal-être et de la grande majorité de ses sautes d’humeur –plus ou moins directement. Depuis sa mort, la culpabilité ronge Jin sans véritable raison. Il ne saurait même pas expliquer au reste du monde pourquoi il se sent coupable d'être vivant alors que son frère non... Cela semble infondé, presque déraisonnable, et pourtant, ça le hante indubitablement.


Satoru Tokinata, 37 ans

    Ex-Manager/entraîneur de Jin. Satoru est un homme rompu au métier de manager, qu’il exerce maintenant depuis de longues années. Il a façonné quelques petits bijoux du Taekwondo, mais attaché à sa terre natale, le Japon, il se refuse à devenir entraîneur international, confiant ses poulains à de grands noms de l’entraînement dés que cela devient nécessaire. Il est resté très proche de Jin après que ce dernier ait arrêté la compétition, continuant d'agir avec lui comme oncle ou un parrain.





CARTE DU MEMBRE:
||  Pseudo ||
•• Réf. de l'image ••

100*100px

• Âge: Vieille èé
• Localité (facultatif): A l'est kom'rad !
• Etudes ou profession (facultatif): On s'en fout ♥
• Comment as-tu découvert Keimoo: Je me souviens plus, c'est vieux .___.

• Ton niveau de fréquence: J'essaye de faire un retour en force
• Remarques, suggestions: Nope nope nope
• Souhaites-tu un parrain ? Ca ira je pense ♥
• Aimes-tu les chats ? Non èé parce qu'ils m'aiment pas les fourbes èé [-édit Zak : mais si D8]
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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
Compteur 1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara

KMO
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MessageSujet: Re: Jin Mashimoto [en charge, Zakuro]   Jin Mashimoto [en charge, Zakuro] EmptyLun 7 Sep 2015 - 17:08

Bonjour, madame.

Je me suis donné deux heures pour lire ta fiche en entier, calmement, plusieurs fois.
Les chiffres sont parfaits, je n'ai rien à redire là dessus.

La psychologie ainsi que le physique me conviennent totalement. C'est varié, enrichi et je plussoie totalement le fait que s'habiller en dobok est simplement le truc le plus confortable qui soit.

L'histoire, quant à elle, est vraiment agréable à lire, et je suis allé jusqu'au bout avec une appréciation totale.
Le style est fluide, efficace, et je suis pressée de te lire inrp.

Je te valide avec un plaisir énorme, j'éditerais mon message pour te passer les liens obligatoires à remplir, mais, une nouvelle fois, bienvenue sur Keimoo, mon petit chat.

Pluie de love sur ton front.

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http://keimoo.forum-actif.net/t9740-zakuro-fea-fiche-2-0-maj?highlight=Zakuro+Fea+2 http://keimoo.forum-actif.net/t8720-zakuro-fea
Jin Mashimoto
♥ Assistant Professeur de Sport
Jin Mashimoto


Capricorne Coq Age : 30
Compteur 5
Multicompte(s) : Wunjo la swagcisse mafieuse

KMO
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MessageSujet: Re: Jin Mashimoto [en charge, Zakuro]   Jin Mashimoto [en charge, Zakuro] EmptyLun 7 Sep 2015 - 17:36

Moh tu me fais plaisir mon petit diable A10

Merci pour la validation A01
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