₪ Académie Keimoo ₪

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 Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]

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Keio Dupreil
Shiki Katsuragi
Andrea Stormfield
Akane Hirogami
Brieg LeFloc'h
9 participants
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MessageSujet: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyDim 21 Mar 2010 - 0:07

Hey Jude


Attention, mesdames et messieurs, dans un instant on va commencer
Installez-vous dans votre fauteuil bien gentiment
5, 4, 3, 2, 1, 0, partez, tous les projecteurs vont s'allumer
Et tous les acteurs vont s'animer en même temps





Voici une partie du message envoyé à mes cinq amis de rébellion ;


« Brieg, Akane, Tenma, Andrea, Jin, l'heure est grave ! Je dirai même pire : Elle est pire que grave ! Une dictature ! Voilà ce que devient cette académie. Une dictature ! Se rebeller, c'est bien. Agir c'est encore mieux !
Qui croit au bien de ce règlement ? Personne ! Interdire le Skate est déjà un acte de plus haute cruauté !
C'est pourquoi mes amis, -en temps normal, je ne m'adresserai même pas à vous pour parler d'amitié-, je vous invite à se rebeller dans un lieu de l'Académie ! A l'heure de l'hymne, bien entendu. On nous demande de chanter l'hymne à six heures ? Très bien ! Croyez-vous que moi, Jude Davis, connais l'hymne de ce pays ? Je suis Anglaise, le Japon, je m'en bats les pompons -qui eux, n'ont pas été interdits-.
»



Cependant, comme vous devez vous en douter, en temps de guerre, nous recrutons des soldats ! Peu importe la carrure, nous ne jugeons pas. Ce que nous voulons, ce sont des actions pour l’abolition de ce règlement stupide ! Une véritable dictature. Intellos, Punks, Gothiques, Sportifs, et pourquoi pas professeurs, vous êtes tous invités à participer cette rébellion. Plus nombreux nous seront, plus nous aurons de poids dans cette manifestation.

Toutefois, toute personne souhaitant participer devra attendre que chaque membre du Front de Libération des Petites Culottes Blanches poste ici même. [Autrement dit, cinq personnes après moi.] Ce FLPCB a été créé dans le but d’anéantir, de réduire en poussières, l’objet de notre colère : le règlement. Ne me dites pas que vous l’appréciez. Ce serait mentir. Or, j’ai horreur du mensonge.



Cependant, j’ajoute à cela, pour vous, joueurs, que ce topic a été créé, d’une, pour se rebeller certes, mais surtout, pour s’amuser. Prenez donc ce règlement comme nouvelle source d’inspiration et venez poster ici !



Mais comme nous sommes tous fair-play. Les membres désirant montrer leur mécontentement face à nos réactions le peuvent. A leur risque et péril. Ne venez pas vous plaindre par la suite si vous sortez de cet hymne avec deux bras et une jambe en moins. Surtout que nous avons, pour le moment, une racaille dans nos rangs. Sans compter les nombreux rebelles.

Passons.



Le FLPCB a déjà commencé des missions. Je vous invite à les lire. Hall. Réfectoire. Dortoirs.


« Réveiller tout le monde d'un baiser alcoolisé donné par deux prêtres. Créer la pagaille au réfectoire, et, pour ceux pas encore bien réveillé par le rhum, les asperger d'eau. Crier pour ensuite tagger le mur du hall avec de magnifiques dessins. Faire pipi -pour rester poli- dans une plante verte. Félicitations à tous ! »




Maintenant, faite place à Mlle Davis !



Reportant son attention sur Akane, l’Anglaise lui demanda l’heure. Suite à la réponse de la Chose, elle enfourcha son Skate amputé d’une roue et mit le cap sur le champ de bataille… Six heures sonnèrent. Leur de l’hymne. C’est donc, accompagné par l’autre rebelle, que Jude Davis se rendit à la cour. Un hymne. Et celui du Japon pour prime. Comme si l’Anglaise le connaît. Limite, on lui aurait demandé de remixer celui français, rien de plus simple… Allons enfants de la baiserie notre jour de gloire est arrivé ! Mais pour le Japon, la demoiselle s’était renseignée. Elle ne souhaitait pas improviser quelque chose à la minute même. Cela aurait été un désastre, et on sait tous ô combien les désastres que provoquent Jude Davis sont importants. Alors, elle avait appris, et cela, c’est déjà rare, que l’hymne japonais est le plus court des hymnes nationaux. Rien de bien extraordinaire. Néanmoins, une chose frappa Jude. Six heures. Six vers. Six membres du FLPCB. Que de coïncidences. A croire en un futur destin ensemble. Elle était faite, pour combattre à leur côté.


Arrivée dans la cour, la Skateuse, sur une planche à roulette à trois roues, plongea dans la masse, distribuant à chaque main qu’elle apercevait, un petit morceau de papier. Pas plus grand que cinq centimètres de longueur. Ils étaient tous pliés, de façon à ce que rentre le maximum de papiers dans les poches du Lewis que portait la jeune fille. L’idée d’avoir Kodaa collé à ses fesses fit sourire la demoiselle. Sortant de la foule, la Blonde se posta devant. Un simple coup d’œil en arrière lui confirma que ses cinq amis étaient bel et bien arrivés vivants et entiers à destination. Par ailleurs, ils la rejoignirent. Se postant, avec elle, devant des élèves bien réveillés. On ne se demandera pas pourquoi, c’est inutile. Une gorgée de rhum donné par deux prêtres, un petit déjeuné inondé, voilà ce qu’il faut, si l’on souhaite avoir des élèves en pleine forme à six heures du matin.

La musique commença, Jude prit sa plus grosse voix afin de couvrir celles qui ne chanteront pas la bonne version. Mais il faut l’avouer, on ne chante pas de bon cœur quelque chose que l’on ne veut pas chanter. Par conséquent, Jude est ses amis se feront très bien entendre ce matin…


- Puisse le règne du Skate…





Jude Davis.


Dernière édition par Jude Davis le Mar 23 Mar 2010 - 19:02, édité 1 fois
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Brieg LeFloc'h

Brieg LeFloc'h


Scorpion Cheval Age : 33
Compteur 33

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyDim 21 Mar 2010 - 17:26

Ce qui s’était passé avant le rassemblement n’était que des amuse-gueules, un apéritif. Le véritable repas se déroulait dans la cour. Un matin frais de Février, six jeunes gens se tenaient en première ligne, prêts à affronter l’ennemi au cours de cette première bataille. Et quoi de mieux que de chanter un hymne pour gonfler les cœurs de courage ? Un verre de rhum sans doute, mais passons. Un rapide coup d’œil à gauche et à droite, permis à Brieg de s’assurer que ses cinq camardes étaient arrivés sain et sauf. Un sourire aux lèvres, Brieg attendait le signal, les premières notes de l’hymne pour ouvrir le feu et détruire le chant ennemi à coup de vers bien placés.

Le breton regarda une dernière fois les paroles inscrites sur le petit bout de papier et ne put empêcher l’apparition d’un sourire moqueur sur son visage. Il n’y avait aucun doute, l’ennemi subira de très lourdes pertes et cette bataille restera dans les annales de l’académie. Un brouhaha se faisait entendre derrière eux, puis plus rien. Le calme avant la tempête, l’ennemi venait de pointer le bout de son nez, la tension monta d’un cran, les deux camps se toisèrent du regard… FEU !
Les premières notes se firent enfin entendre. Brieg poussa sa voix de façon à couvrir le chant ennemi et que l’hymne de la Rébellion envahisse le champ de bataille de Ses Vers Glorieux.

Bien entendu, six élèves ne pouvaient à eux seuls couvrir le chant ennemi. Leur plan reposait sur la coopération des autres élèves qui, armés d’un morceau de papier semblable aux six rebelles, entonneraient avec eux le Glorieux Hymne. Les poches pleines de ces bouts de papiers, Brieg les avait diffusés avec professionnalisme, chaque main tendue à son passage tenait à présent un petit papier. Un petit papier qui fera l’effet d’une bombe, un petit papier dévastateur qui marquera la première victoire du FLPCB. Et Jude, Akane, Tenma, Andrea, Jin et Brieg seront fêté en héros après la chute du dictateur…

La voix de Brieg rejoignit celle de Jude, avec toute la puissance dont était capable le rebelle. Son regard malicieux fixait les représentants de l’administration outrés du coup que les élèves leur portaient.


- … Branler chaque quéquette…

Voilà un vers qui convenait parfaitement aux circonstances. On ne pouvait faire plus poétique, plus fin, plus percutant. Trois mots mis à la queue-leu-leu, en enfilade, les uns derrière les autres, qui avaient la puissance d’un boulet de canon. Le FLPCB sortira de cette guerre, Victorieux et Glorieux. Bien sûr, la victoire ne serait possible si les six membres fondateurs n’étaient rejoints par de nouvelles recrues.

FLPCB wants YOU ! Join FLPCB !
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Akane Hirogami
● Université - Première année
● Université - Première année
Akane Hirogami


Lion Singe Age : 31
Compteur 385
Multicompte(s) : Elena Aleksandrov, Esfir Vovk

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyDim 21 Mar 2010 - 18:08

Oui, vous vous immaginez tous la belle scène. Je ne vais vous réécrire en long, large et en travers tous ce qu'on dit mes deux compatriotes... Si ? Très bien. J'annonce.

Six heure du matin. La brume matinal venait a peine de quitter l'académie que tous, ou presque tous étaient là. Des pensionnaires, des professeurs... Des brelles, des populaires, des gothiques, des intellos, des punks... Oui, Tous quoi. Des gens haut en couleurs qui étaient pour la plupart maintenant habillé d'une chemise et d'une jupe, ou d'un pantalon. Sauf quelques uns, dont six -retenné ce nombre- cinglés qui n'avait rien de très exemplaire dans cette marée d'élèves. Déjà, ils s'étaient séparé. Ben oui, c'était plus simple pour ne pas se faire trop remarqué mais pour faire leur petite propagande quand même. Ensuite, ils étaient bien plus reveillé que les autres. Leurs voix échauffés et leurs coeurs excittés. Par ailleurs, aucun d'eux n'étaient habillés selon le réglement et pour beaucoup, même leurs coiffures étaient hors réglement. En bref, rien n'allait.

Bien, je continue. Donc, ces six personnes venaient de faire des choses peu appréciable. Tout d'abord reveillé par du rhum et un baiser, comme Akane... Et puis arrosé et embrassé et puis finalement, fasciné par des dessins monstrueux et par peut être, l'odeur peu appréciable d'une plante verte, mais chut. Donc, tous étaient là, certains avec un papier dans la main, et se demandant tout d'abord ce qu'il y avait d'écrit et ensuite en quoi cela pourrait servir. Ben, il était six heure, fallait pas trop en demandé. Surtout si vous êtes de mauvais humeur. Mais bon. Le silence ce fit. Tiens, cela allait devenir drôle. Akane durcit sa voix psychologiquement. Ouais, elle commence toujours par cela. Une grosse voix bien grave qui couvrirait pas mal. Une voix de chanteuse. Et, elle y était habitué la demoiselle a chanté. Un bon point pour le FLPCB. Avec une chanteuse dans leurs rangs, ils pouvaient être sûr que leurs chansons se ferait entendre...

"Pour huit-mille générations,"

Qui a dit qu'Akane était une femme ? En tout cas, aucun de ceux qui était a deux mètres minimum d'elle ne pourraient jamais plus y croire. Sa voix était tellement puissante, tellement grave qu'elle ne pouvait appartenir a une femme. On appelle cela la joie d'avoir une voix modulable et qui a l'habitude de faire des choses complétement stupide. Du genre crier. Exactement.

Franchement, si avec cela rien ne changer, même en pire, c'est que c'était la fin. Oui, la fin d'un monde super drôle. Bah, cela n'allait pas décourager Akane. Mais c'était plus drôle si cela continuer encore un peu. Déjà, des éclats de rires fusaient. Bon, s'ils ne pouvaient pas chanter leur magnifique hymne, au moins trouvaient-ils cela drôle. D'autres murmuraient les paroles parodiés... Oh, que cela était jouissif !

[J'ai eu très peur. Mon ordi ma laché cinq minutes, et pour une fois, j'avais eu l'esprit de copier mon texte... Merci >_<]
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http://keimoo.forum-actif.net/fiches-validees-f13/akane-finit-t497.htm http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/et-c-est-ainsi-que-akane-hirogamien-cours-t5830.htm
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyLun 22 Mar 2010 - 20:35

______________________________________________
.•°♥●♥°•.
    Et ils arrivaient tout deux. Tenma était à dos de cheval d’Andrea. Oui, elle avait toujours aimé être au-dessus. Quoiqu’il en soit, l’idée n’était pas là. Ils étaient dans la cour, et tous se préparaient pour l’ultime offensive. Quoique monsieur Brieg ait encore quelque chose de prévu pour cette merveilleuse journée. Elle attendait cela avec impatience, d’ailleurs. Mais ce n’était pas encore le moment. Elle devait tout d’abord penser à préparer ses pompons, et sa petite phrase chantée, pour le plus grand plaisir de nos esgourdes maltraitée par les trois précédents. Bien évidemment, ces trois-là chantaient comme des larves, à côté de la sublime voix bien insupportable de notre petite japonaise. Car nous savons tous ô combien sa voix est lente et désagréable. Et bien dites-vous qu’on ne l’invitait jamais au karaoké, et que ce n’était pas pour rien. Prenez son timbre, multipliez l’effet énervant par mille, et voilà ce que ça donne, quand ça chante. Bien heureusement, il ne s’agissait que d’un vers. C’était donc tout à fait possible. Donc, il fallait agiter son popotin, et montrer un peu ce que vaut le cosplay. C’était un objectif. Quoiqu’il faudrait sans doute qu’elle commence par descendre de son perchoir. Elle sauta donc au sol, étranglant involontairement -ou pas- le pauvre malheureux qu’il l’avait hébergée. Puis elle décrocha ses beaux pompons blanc et rouge.

    Elle n’avait jamais rien eu de particulier contre cet hymne. Ni même contre le chanter à six heures du matin. Tenma n’avait jamais été particulièrement attirée par les grasses matinées, et bonne japonaise qu’elle était, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Alors pourquoi adhérer à ce massacre ? Toujours, et encore la même raison. C’était amusant. Elle jouerait sa vie, si c’était pour quelque chose de drôle. Bien évidemment, elle était prête. Elle connaissait déjà l’hymne original par cœur, mais la version remasterisée ne la laissait pas indifférente. Ou plutôt elle la préférait largement. Oui, il était mignon, cet hymne. Elle ne comprenait pas pourquoi ces gens s’occupaient de règles idiotes comme les vêtements, le maquillage. Ou les horaires. Vraiment, ce n’était pas les plus gênantes. Ce règlement ne lui déplaisait pas au même point que ses cinq collègues. Le seul point gênant était les bisous, mais enfin, voyons, l’administration n’était pas aux trousses de chaque élève. Il suffisait d’être discret. Ou même pas. Les gens n’étaient pas stupides au point de tout rapporter. D’autant, lorsque l’on connaît le spécimen.

    Je ne vais pas vous enquiquiner avec les points de vues des autres, on s’en tamponne. Aoki ne partageait pas leur avis. Tout ce qui lui plaisait était de pouvoir emmerder le monde en brandissant son uniforme et ses pompons. Et en parlant d’uniforme et de pompons, il était évident que Tenma ne distribuait pas les petits bouts de papiers. Les autres s’en chargeaient bien à sa place et, ô malheur, elle n’avait pas de poches pour les garder sur elle. Problème réglé. Elle les laissait donc à leur affaires, et sous les yeux surpris des professeur qui n’avaient rien de mieux à faire que rester plantés là comme des pauvres benêts à l’arrivé de nos compatriotes, alors que la musique continuait de jouer. Ils se postèrent tous devant le groupe d’élèves, et la Pompom attendit patiemment son tour. Sa voix ne portait pas tant, mais elle avait décidé qu’un effort serait le bienvenu. C’est ainsi que trois vers plus tard, son horrible voix retentit, plus forte que jamais, elle qui donnait d’habitude une voix douce et juste assez audible pour être comprise :

    - Jusqu'à chaque pénétration !

    Sourire affiché, les bras levés vers le haut, elle commença à agiter bruyamment ses accessoires de Pom-pom Girl. N’étaient-ils pas adorables, tous les six, avec leurs élans rebelles ? Si, adorables. Car n’oublions pas :

    Puisse le règne du skate,
    Branler chaque quéquette,
    Pour huit mille générations,
    Jusqu’à chaque pénétration,


    It’s SHOW TIME, kids !



________
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Andrea Stormfield
♣ Université - 4ème année
Andrea Stormfield


Verseau Cheval Age : 34
Adresse : 5, rue de la Chance, Immeuble Sakura, Appt 34, Keimoo
Compteur 173
Multicompte(s) : Narcisse de Lioncourt & Ayame Igarashi

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyMar 23 Mar 2010 - 17:33

Une deux, une deux ! En avant, Pile-poil !

Traversant le bâtiment comme si sa vie en dépendait, une Tenma très remontée juchée sur le dos, Andrea adressait de larges sourires aux élèves consternés qui avaient la chance - ou la malheur, tout dépend du point de vue - de croiser son chemin.

D'ailleurs, admirez sa volonté et sa persévérance ! Il était toujours de bonne humeur après avoir embrassé le cuistot, ce qui en soit relevait de l'exploit. Il méritait une médaille. Tenma aussi, d'ailleurs, parce qu'elle avait dû embrasser deux cantinières - ça fait beaucoup ! Bon, en même temps, ça n'était pas comme s'il n'en avait pas profité. Il faut dire que le petit punk à qui il avait volé un baiser dans la foulée était franchement mignon. Il fit note à lui-même de demander à Tenma si elle connaissait son nom - ça pouvait toujours servir ! Mais bref.

Toujours est-il qu'ils avaient terminé la première partie de la mission, et se dirigeaient à présent vers la cour, lieu du rassemblement matinal des élèves, bousculant au passage ceux que toute cette agitation n'avait pas encore réveillés. D'ailleurs, c'était à se demander où ils avaient passé la nuit, ceux-là, car on pouvait difficilement être passé à côté des événements de la matinée, puisqu'ils avaient frappé en trois lieux incontournables. Dans un placard à balais, peut-être ? La subite image d'un troupeau d'élèves entassés dans un placard à balais s'imposa à son esprit, et il éclata de rire, faisant sursauter un groupe de fille qui discutaient non loin de là. Mais plus encore que cette idée, ce qui lui parut le plus irrésistible fut cette allée de visage figés par l'étonnement, comme si le temps s'était suspendu pour un court instant. Par ailleurs, Andy mourrait d'envie de se retourner, afin de savoir s'ils étaient poursuivis, mais il savait que tout le génie de ce coup résidait dans le timing, et il s'en serait voulu de tout faire capoter. Il aurait tout aussi bien pu demander à sa partenaire de vérifier pour lui, me direz-vous. Mais voilà, c'est d'Andrea, qu'on parle, et n'allez pas lui demander d'être rationnel dans un moment pareil.

Mais voilà qu'enfin, il débouchaient sur la cour, après avoir pu admirer un bref instant les oeuvres de Jude et Akane sur le mur du hall. Celles-ci étaient déjà là, distribuant des tracts à tout-va, hilares. Tandis que Tenma descendait de son perchoir, Andy en profita pour imiter ses camarades, fourrant dans les mains innocentes - ou pas - de ceux qu'il croisait une multitude d'exemplaire de leur hymne. Et quelque chose lui disait que ça allait être génial.

Jude fut la première à chanter.
Puisse le règne du Skate
Puis, vint le tour de Brieg, qui, de même que son partenaire, était aussi arrivé avant eux.
Branler chaque quéquette
Ensuite, ce fut Akane - qui savait décidément mieux que personne se faire passer pour un garçon.
Pour huit-mille générations
Tenma enchaîna, plus motivée que jamais, agitant frénétiquement ses pompons aux couleurs de l'école.
Jusqu'à chaque pénétration
Et, Andrea prit son souffle.

Et vous savez quoi ? Ce qui est bien, avec les musiciens, c'est qu'ils ont pas mal de voix. Et donc, forcément, quoi de mieux lorsque le but est de couvrir les voix des autres ? Ainsi, il entama son vers, priant du même coup que le reste des élèves les suivent.
Et si nous aimons sucer...¹

Oui, je sais ce que vous allez dire. Que c'est tout de même sacrement vulgaire, comme remix. Nous ne dirons pas le contraire. En même temps, le but premier de tout ça était de violer le règlement, alors...



1 - Notez qu'en fait, ce vers parle...de sucreries >:3
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Jin Ikeda
♣ Université - 3ème année
Jin Ikeda


Genre : Masculin Sagittaire Chèvre Age : 32
Adresse : (6) rue Oméga Immeuble Sarugaku, Apt 101
Compteur 136
Multicompte(s) : Quinn Blackwood • Creepy

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyMar 23 Mar 2010 - 18:58

Le fait de s’être débarrassé de ces fichue toges avait grandement amélioré leur capacité à prendre la fuite, c’était indéniable. Ils purent ainsi se mettre rapidement hors de portée d’éventuelles représailles, se fondant dans la foule agitée des élèves se rendant dans la cour. Agitée pour diverses raisons, à ce qu’ils entendaient. Des histoire de rhum, de pistolets à eau, de cris et de graffitis. Jin se retint d’éclater de rire à l’écoute de ce que leurs acolytes avaient fait. Mais s’eut été se trahir immédiatement, aussi garda-t-il les lèvres closes et tenta se composer une expression de fatigue mêlée d’étonnement. Genre « J’viens d’me lever et j’ai pas bien compris c’qui m’est arrivé ».
Bref.

Ils arrivèrent donc, suivant le mouvement, à la cour. Un bref coup d’œil alentour permit à Jin de s’assurer de la présence de ses camarades, avec qui il échangea un regard de conspiration, la phase deux du grand chambardement pouvait commencer sans encombre, tous étant arrivés à temps.

Se frayant un chemin parmi la foule, Brieg et Jin rejoignirent Jude – leur point de rendez-vous – distribuant au passage les fameux bouts de papier.
La racaille espérait sincèrement que parmi tous les élèves de l’Académie, il y en ait au moins une poignée qui les suivent et chantent avec eux cette magnifique version de l’hymne japonais… !
Ils se mirent en place, les uns à côté des autres, et s’en suivit l’habituelle agitation qui survient immanquablement lorsqu’on tente de faire chanter une foule à l’unisson alors qu’on n’a pas de star internationale de la chanson sous la main.
Jin jeta un coup d’œil de côté, observant ses compatriotes.
Jude, avec ses cheveux blonds en pagaille, ses yeux gris, son air déterminé et ses remarquables chaussures dépareillées.
Akane, ressemblant à s’y méprendre à un garçon, avec sa courte crinière brune et ses magnifiques yeux d’émeraude.
Andrea, toujours souriant – et séduisant – ses longs cheveux blonds effleurant ses épaules et ses yeux verts pétillants de malice.
Brieg, avec son sourire en coin, et sa cascade de cheveux roux repérable à des kilomètres à la ronde.
Tenma, mignonne aux grands yeux sombres dans lesquelles pétille une lueur d’amusement, coiffée de ses éternelles couettes, et pom-pom girl jusqu’au bout des pompons.
Et lui même, Jin, avec longs cheveux d’un blond presque blanc et son regard d’acier.
Ils étaient là, le FLPCB au grand complet, fiers de leurs actions pour rétablir la liberté des élèves.
… Ça fait plutôt bien, dit comme ça, non ?
On peut aussi se dire qu’ils ne sont qu’une bande d’hurluberlus agités dont le but est de semer la pagaille.
Mais n’est-ce pas, au fond, la même chose ?…

Et ils chantèrent.
Le plus fort possible, couvrant les voix endormies des autres élèves, ils chantèrent une version très…personnelle de cet hymne !
Qui mériterait sans doute une petite explication, soit dit en passant.
« Puisse le règne du Skate »
Le règne du Skate, oui. Référence aux rollers, skates interdits, bien entendu, un règne c'est forcément celui du skate, d’après Jude.
« Branler chaque quéquette »
Parce qu’interdire les relations – homosexuelles ou hétérosexuelles – c’est porter atteinte à la liberté, que diable !
« Pour huit-mille générations »
Et que ça dure.
« Jusqu'à chaque pénétration »
Pénétration... dans l'école bien entendu. Qu’allez vous donc penser, bande de pervers ?
« Et si nous aimons sucer »
Sucer, des sucreries. Tss…Non, les lycéens ne sont pas tous des obsédés, faut pas croire. Juste des gourmands qui estiment qu’interdire les sucreries, c’est vraiment du despotisme.
« Retrouvons d'abord notre liberté ! »
Et voilà.

Ce qui donna, repris en cœur par nos six énergumènes et ceux qui avaient choisit de les suivre :
Puisse le règne du Skate
Branler chaque quéquette
Pour huit-mille générations
Jusqu'à chaque pénétration
Et si nous aimons sucer
Retrouvons d'abord notre liberté !

Et voilà, chers spectateurs, amis ou ennemis, le FLPCB a fini de poster ! C'est à vous ! Go !

Epilogue Jinnien :
Spoiler:
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http://tokyo109.forum-actif.net/ http://keimoo.forum-actif.net/t8789-jin-ikeda-20 http://keimoo.forum-actif.net/t5707-9658-chrono-de-jin-despicable-me#169251
Shiki Katsuragi
♦ Civil - Réceptionniste au Pachinko Palace Hotel | Yakuza
Shiki Katsuragi


Genre : Masculin Lion Singe Age : 31
Compteur 1034
Multicompte(s) : Cammy Logan (Hors-jeu) / Erik Thornberg (PNJ) / (Ryosuke Saitô (†) )

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyMer 24 Mar 2010 - 0:49

    Cinq heures cinquante. Avec peu d’entrain, Shiki s’était aligné comme les autres dans la cour pour l’Hymne. Mais pourquoi à six heures ? Le fait que ce soit matinal n’était en soi pas un problème pour le populaire qui se levait déjà très tôt en temps normal, sauf le week-end. Mais les cours commençant à huit heures en général, il ne voyait pas l’intérêt. Mais bon, le règlement, c’était le règlement. Avec tous ses défauts. Et il y en avait.

    Alors bon Shiki, en bon garçon bien élevé et responsable, appliquait le règlement à la lettre. En même temps, il ne risquait pas de l’enfreindre puisque les interdictions ne le concernaient pas vraiment. Il n’était jamais en retard (plutôt à l’avance en réalité), jamais absent puisqu’il allait jusqu’à aller en cours même en flirtant avec la fièvre. Coté tenue vestimentaire, il arborait quelque chose de ce qu’il y avait de plus classique. Lorsqu’il était arrivé à Keimoo deux ans auparavant, il portait au début la tenue de son ancien lycée. Étant, en quelque sorte, montré du doigt, et pas du bon coté, il avait finalement préféré porter un jean avec un simple T-shirt et ses All-Star. L’hiver, c’était un pull en supplément. Sa popularité avait suivi. Avec sa gueule d’ange et ses bonnes manières, toujours prêt à rendre service, il était devenu la coqueluche de bon nombre de damoiselles, avides de romantisme. Les lettres commençaient à se faire nombreuses, mais jamais il n’en avait accepté une seule, sauf lorsqu’il les recevait dans son placard à chaussures ou à son domicile. Mais depuis son déménagement en périphérie de Keimoo, il n’en recevait plus. Ce qui n’était pas plus mal en réalité. Il ne fricotait donc pas. Il n’était pas friand de confiserie, aussi il n’en consommait pas. Les chewing-gum qui plus-est, donner un air qui n’allait pas au lycéen. Trop familier, limite vulgaire. Non décidément, ça ne collait à la bonne image que le jeune homme désirait préserver plus que tout.

    Le onzième point. Lorsqu’il avait lu cet alinéa, son cœur avait manqué un battement. Déjà que ce qu’il avait vécu au bal de la Saint Valentin l’avait perturbé : il avait ainsi découvert qu’il pouvait ressentir de l’attirance pour quelqu’un, mais le plus perturbant c’était qu’il avait été attiré par un homme. Il lui avait fallu toute la raison possible pour mettre un terme à cette histoire, mais il savait qu’il avait lamentablement échoué. Onze. Ce point l’aiderait dans sa tâche. Du moins, c’était ce qu’il s’était dit.

    Cependant, même si ce règlement ne lui posait pas de problème, il savait qu'il était bien trop strict pour ceux qui goûtaient à la liberté adolescente dans toute sa splendeur. 'Pas de Skate'. Il avait tout de suite pensé à Jude. La pauvre... Pas de musique? Même si lui-même n'était pas un artiste, l'Académie en regorgeait et c'était ce qui faisait tout le charme de l'établissement. En fin de compte, Keimoo devenait comme tous ces lycées privés traditionnels: dépourvu d'intérêt. Affligeant. Les couples ne pouvaient même pas se tenir la main.

    Cinq heures cinquante-neuf. Évidemment, tout le monde n’était pas présent. Certains devaient encore ronfler…


    Hu ?

    Mais qu’est-ce que c’était que ce truc ? Un bout de papier blanc venait d’apparaitre dans sa main. Avant d’y jeter un œil, il regarda autour de lui ce qui avait bien pu amener ce morceau de feuille entre ces doigts. Il aperçut alors une tête blonde, de dos. Accoutrée de ‘cette façon’ et monté sur ‘ce véhicule’ de prédilection, ça ne pouvait-être que Davis. Un sourire amusé étira les lèvres du Japonais qui lut aussitôt ce qui était inscrit sur le tract. Ses yeux s’agrandirent alors. Peu après le chant commença.
    Le garçon avait été tellement pris par ses pensées concernant le règlement actuel qu’il n’avait pas vu les six élèves « résistants » prendre place parmi la troupe matinale. Lorsque le chœur s’éleva, Shiki réprima une exclamation. De part et d’autre il entendit la parodie passer par-dessus l’hymne national. Le populaire décida de ne pas ouvrir la bouche. Choisir un camp ? Était-ce le but de cette mascarade ? Il poussa un petit rire que bien entendu personne ne se remarqua. Il secoua négativement la tête. La réputation de Keimoo était en jeu, mais la fierté de leurs élèves également. Shiki ne pouvait pas prendre de parti. Il ne pouvait déshonorer sa famille, mais refusait de tourner le dos à ses camarades.

    Désolé les gars…et Mesdemoiselles. Mais ça sera sans moi. Déguerpissez vite. Et ne vous faites pas prendre.


    Un simple sourire ornait ses lèvres à présent, alors que le personnel de l’Académie s’agitait.
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Keio Dupreil

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyDim 28 Mar 2010 - 18:22

Le chaos. Là où trônent l'anarchie et le désordre. Keio n'était pas du genre à flirter avec la rébellion, mais depuis le soir du fameux bal, elle s'en rapprochait inexorablement.
Non, mais c'était quoi cette idée stupide de
Ce matin, dans la cour de l'académie, on pouvait voir la rébellion qui se tramait contre les nouveaux règlements de l'école. Bien sûr, tout ce qui avait trait à l'horaire ne la regardait pas, car elle était une élève disciplinée et assidue. Mais concernant les autres...

2.2.1. Les élèves doivent se mettre en rang devant leur salle de cours et attendre que le professeur les autorise à rentrer. (on était à l'école primaire ou quoi?)
2.2.2. Ceci-fait, les élèves doivent rester debout à côté de leurs chaises et attendre que le professeur les autorise à s'asseoir. (même chose)
2.2 Jupes et chemisier pour les filles. Polo par temps de froid. (Pas question que Keio mette une jupe ><)
6. Les élèves devront se regrouper à six heures et chanter l'hymne nationale. (Quoi?!?! Se lever du lit pour chanter un hymne qui la rejoint même pas?)

1.2. Pas de musique. (meuhhh, ;_;)
3. Toute confiserie est interdite (chewing-gum, sucette, …) (pourquoi?)
8.1. Interdiction aux garçons et aux filles de s'approcher à plus de vingt centimètres. (et les amis alors? )
8.2. Interdiction de s'embrasser, de se câliner. Pas de batifolage. (bon oki, elle n'a pas de petit ami, mais quand même)
8.3. On ne se tient pas la main.
(même chose)

On se serait cru en pleine dictature et il n'était pas question de laisser les choses aller.
Keio avait eu envie de participer, car elle voulait venir à bout de ces stupides règles et s'était laissé un peu emporter par la frénésie présente. Elle trouvait tout cela excitant et c'est avec un sourire non dissimulée qu'elle prit part aussi à l'hymne des étudiants.


Puisse le règne du Skate
Branler chaque quéquette (elle rougit violemment après avoir dit cette phrase)
Pour huit-mille générations
Jusqu'à chaque pénétration
Et si nous aimons sucer
Retrouvons d'abord notre liberté !


Entendre les mots sortir de sa propre bouche la fit sourire. Et oui, elle se mêlait aux rebelles pour chanter cet hymne si particulier. Elle avait même crié les paroles un peu fort, pour tenter d'enterrer la vraie version de l'hymne japonais.
Elle glissa ensuite les mains dans les poches de sa veste lorsqu’un souffle de vent nocturne lui caressa désagréablement la gorge, puis rentra la tête dans les épaules. Elle avait oublié qu'il faisait si froid. On était quand même en février...elle aurait dû s'habiller plus chaudement. Sans oublier le fait qu'elle était pieds nus...ça c'était pas super intelligent, mais de toute façon, elle comptait pas rester là longtemps, seulement pour donner son appui, en espérant que son père ne ferait pas parti du personnel qui viendrait mettre un terme à cette mutinerie...
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Sora Kumori

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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyMer 7 Avr 2010 - 18:50

Avez-vous déjà vu un tigre sauter dans un cerceau de feu ? C’est grand, beau, majestueux, roux, et surtout dangereux. E-xa-cte-ment comme un Sora qui émerge de la foule pour sauter à la gorge de son agresseur de tantôt, déboulant comme un boulet de canon dans une cour prise d’assaut par un agrégat d’élèves et autres résidents de l’académie. Ou disons plutôt comme une boule de bowling tout compte fait, étant donné qu’à peu près tout ce qui s’était malencontreusement trouvé sur son chemin avait cordialement été envoyé sur les roses. On vous avait bien dit que l’obstruction de la voie publique était passible de sanctions ! Nul n’est censé ignorer la loi, de toute façon.
Enfin, tout ça pour dire que c’est non sans une grande émotion que l’assemblée a pu assister à un spectacle unique au monde après cette arrivée en fanfare ; il faut avouer que si le fait de voir Sora se ruer sur quelqu’un pour lui faire comprendre sa vision des choses à grand renfort de tatanes dans la tronche paraît anodin tellement il est courant, le voir accomplir pareil dessin en étant pieds et torse nus, ça sortait un tantinet de l’ordinaire. Remarquez, personne ne dort habillé et chaussé, en toute logique ; il n’avait pas choisi sciemment de se présenter dans une pareille tenue, rappelons-le. C’était la faute de ces deux illuminés dont le nouveau trip à la mode consistait à réveiller tout un dortoir pour rouler un patin à ses occupants, non contents d’avoir déjà violé leurs lèvres à grand renfort d’alcool putride. La situation était donc plus que normale. Si, si.

La seule question qu’on pourrait encore se poser, cela dit, reste « Pourquoi a-t-il mit autant de temps pour venir, s'il n'a prit le temps d'enfiler qu'un unique pantalon pour tout vêtement? ». C’est exact, il faut avouer que le brave garçon, véritable messie vindicatif en tout bon défenseur des opprimés qu’il était, arrivait un peu comme les carabiniers ; c’est-à-dire une fois que la bataille était finie. Alors oui, les héros doivent savoir se faire attendre, tout ça tout ça, mais il y a quand même des limites ; le petit groupe de perturbateurs avait déjà fini de pousser la chansonnette, et nul doute qu’il n’allait pas tarder à filer. Mais ça, c’était sans compter sur son intervention divine, bien entendu. Bref, pour en revenir au sujet principal, nous ne pouvons qu’émettre quelques hypothèses, dont les plus plausibles restent 1- So’ n’a jamais été doté d’un grand sens de l’orientation, 2- Il n’a jamais été doué pour la course en sac non plus (Ou la course en baggy, ce qui revient à peu de choses près au même, vous conviendrez) et enfin 3- Il a du faire un détour pour sauver le monde des griffes d’un dangereux psychopathe digne d’un méchant de série B.

Enfin, la raison de son retard n’avait au final pas grand intérêt ; l’essentiel, c’est qu’il était là. Et qu’il venait accessoirement de réaliser la moitié de ses objectifs en mettant la main sur le premier pécheur qui avait osé troubler son divin repos, le chevelu numéro un qui affichait pourtant la même extravagance capillaire que Sora. Enfin, la main, il la lui avait surtout mise dans la figure. Des hurlements réprobateurs ou enjoués s’élevaient déjà de la foule de spectateurs malgré eux alors que la racaille se jetait sur son réveille-matin du jour, basculant à terre avec lui. Le gaillard avait tout l’air d’un adversaire retors, et c’est bien la raison pour laquelle Sora se concentra sur lui, et lui uniquement. L’autre énergumène qui l’accompagnait tantôt pourrait bien attendre. Remarquez, ce dernier ne lui avait absolument rien fait, du moins pas directement ; pourtant, l’américain lui en voulait tout autant. D’un autre côté, c’était de sa faute, à lui là, aussi. Quelle idée d’avoir des longs cheveux blond platine ? Rien que pour ça, il méritait qu’on lui jette des petits cailloux qui piquent dans les yeux, ce vil vilain. Et puis, il était complice de toute cette machination, donc il écoperait du même sort. CQFD.
Alors que le rouquin s’acharnait donc joyeusement sur son compère capillaire, tout en le noyant sous une flopée de noms d’oiseaux tous plus colorés les uns que les autres, le public commençait lui aussi à s’agiter dangereusement. Contrairement aux apparences, la racaille n’avait pas que des ennemis (Si si, je vous jure !), et si certains perturbateurs voulaient mettre prématurément fin à ses réglages de comptes, nul doute qu’ils prendraient part à la bataille avec ferveur et loyauté (Même si ce sera surtout parce qu’eux aussi aiment castagner, m’enfin ! ). Hué par certains, encouragé par les autres, voir même ignoré par les plus timides et les plus lâches, notre brute épaisse redoublait d’efforts pour mettre définitivement hors service son ennemi de toujours. Enfin, de quelques minutes en réalité, mais peu importe. D’aucuns ignorent que l’américain a-do-re se donner en spectacle et être le centre des attentions, surtout en ce qui concerne des prouesses pour le moins… musclés. C’était d’ailleurs probablement de là qu’il tirait une telle énergie. Pour vous donner une idée, imaginez-vous donc un gros ogre baveux, pas content du tout et prit d'une rage aveugle. Vous voyez ? Hé bien, rajoutez lui une crinière rousse, et vous obtiendrez ce qu’on pourrait définir par un Sora en rage Berzerker, à peu de choses près.
C’est donc bien involontairement –ou presque- que ledit Sora ne faillis pas à sa réputation, sa venue semant comme à son habitude chaos et perplexité sur son passage. Le sang, la chique et le mollard sont en option. Option gratuite, cela dit, ce qui expliquerait son succès détonnant ! Enfin. Si le petit comité de choristes agités du bulbe voulaient foutre le bordel, ils pourront au moins remercier le brave garçon d’y avoir grandement contribué ! Même si cela impliquait de lourdes pertes pour leur organisme, compte tenu du triste sort qu’il réservait au tandem chevelu. Mais bon, comme on dit, "Qui sème le vent récolte la tempête", hein ?
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Jin Ikeda
♣ Université - 3ème année
Jin Ikeda


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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyVen 9 Avr 2010 - 14:30

[HORS JEU : Résumons.
Un qui consent mais choisit de ne pas prendre parti.
Une qui se lance et décide de chanter avec nous.
Un qui arrive comme un chien dans un jeu de quille et qui flanque une dérouillée à Brieg.
Mais encore ? Seulement trois réactions ?
Viendez, les gens, on n'attend que ça ! Chacun est en droit de s'exprimer ; élèves comme personnel.
Petit rappel de la situation : La chanson est finie.
Il y a pas mal d'agitation.
Jin a pris la fuite (cause : je vais commencer un RP qui est la suite directe de celui-ci).
Tenma, Akane, Jude et Andrea sont toujours là.
Brieg est en train de se battre contre Sora.
La foule est toujours bien présente, et le personnel commence à tenter de trouver l'identité des coupable de tout ce bazar.
Et voilà ♥
A vos claviers !]
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http://tokyo109.forum-actif.net/ http://keimoo.forum-actif.net/t8789-jin-ikeda-20 http://keimoo.forum-actif.net/t5707-9658-chrono-de-jin-despicable-me#169251
Cammy Logan
♦ Civil - {Pluri-emploi} Itinérante
♦ Civil - {Pluri-emploi} Itinérante
Cammy Logan


Genre : Féminin Poissons Cheval Age : 34
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyLun 12 Avr 2010 - 20:39

    - Logan, tu penses quoi du nouveau règlement ?
    Rien d’étonnant à ce qu’on lui posât la question. Cammy était l’image même du respect des règles et faisait tout son possible, lorsqu’elle en avait le temps, de les faire respecter par les autres. Cependant…
    - C’est un règlement classique. Comme dans la plupart des écoles japonaises. Il est strict, mais nous ne sommes pas dans un pays occidental ici. Les règles, on se doit de les respecter, qu’elles nous plaisent ou non.
    - Mais tu ne réponds pas à ma question.
    - Bien sûr que si, Funaki. Mais concentre-toi sur ta pâte brisée. La quiche lorraine est un plat simple, mais si tu loupes la pâte, tu loupes quasiment tout.

    Devait-elle dire devant sa camarade Japonaise qu’il était hors de question qu’elle chante l’hymne national ? Plus qu’un hymne, c’est un serment d’allégeance à la nation Japonaise. La jeune Logan a beau aimer le Pays du Soleil Levant, son cœur appartient à l’Australie dont l’hymne pacifique l’emplit de fierté. Et si l’Australie n’était plus anglaise… Oh elle n’avait rien contre la Grande Bretagne ni contre les Anglais mais ne serait-ce que ne plus avoir God Save The Queen comme hymne représentait un espoir d’indépendance.

    L'indépendance… Symbole de force, d’autonomie, de liberté. Tels étaient certains traits de caractère de la rouquine. Mais en général, ce que les autres remarquaient en premier chez la jeune fille, c’était son sérieux indéniable. Jamais on ne la voyait sans un livre sous le nez, mais personne ne cherchait non plus à en savoir davantage sur les ouvrages qui la passionnaient. Enfin, tout cela ne lui importait plus depuis bien longtemps. L’avis des autres, elle s’en contrefichait éperdument. Du moment qu’on ne l’empêchait pas d’étudier, le reste n’avait que peu d’importance. C’est pourquoi ce matin, elle allait, comme tous les jours, revêtir cette tenue conforme au règlement, soit une jupe anthracite plissée lui arrivant aux genoux, un chemisier immaculé assorti d’une cravate, par-dessus un pull sans manche au col en V. Elle monta ses cheveux en une queue de cheval haute, même si elle préférait les laisser libres. Elle mit des petites socquettes blanches et termina par une paire de mocassins noirs, rehaussés de talons larges, lui faisant ainsi gagner cinq centimètres. Elle se maquillerait après l’assemblée générale. Terminant sa tenue par une veste cintrée et une écharpe aux couleurs assorties à l’ensemble de sa tenue, elle ne faisait pas ses vingt ans. On pouvait à l’aise lui retirer quatre années. Surtout avec sa petite taille. Seuls ceux qui la connaissaient pouvaient deviner qu’elle était en première année d’université, section Histoire.

    Il était bientôt six heures. Cammy prit place dans les rangs, au deuxième précisément. Elle ne voulait pas opter pour le premier parce qu’ainsi il serait aisé de constater qu’elle ne prononcerait pas le moindre vers du Kimi Ga Yo. Il faisait très frais en cette fin de février. Quelle température faisait-il en Oz ? La ville qui l’avait vu naître devait à cette heure matinale, avoisiner les 20-25 degrés. Les plus hautes températures sur les côtes sud atteignaient leur maximum à cette époque de l’année et pouvaient monter jusqu’à 30° à Adélaïde. Autant dire que l’été austral ne lui manquait pas.

    Son attention fut alors détournée par l’apparition étonnante de différents individus prenant place parmi la foule. Une blonde montée sur un skateboard transperça la foule, distribuant ce qui semblait être des bouts de papiers. Les étudiants qui en avaient obtenu, ce qui n’était pas le cas de l’Australienne, affichaient pour la plupart de grands sourires, ou fronçaient les sourcils. Ce fut un garçon, blond également - qui avait sur le dos la fameuse Tenma Aoki armée de ses célèbres pompons - qui lui en glissa un dans le creux de sa main. La blondinette aux chaussures dépareillées reparut alors au devant de la foule à une dizaine de mètres de Cammy qui lisait avec effroi les six vers parodiés. Elle avait peur de comprendre. A trois mètres devant elle, devant le premier rang, de longs cheveux roux, tirant sur le auburn appartenaient à un autre individu louche. Le jeune homme à ses cotés avait les cheveux tellement clairs qu’il semblait presque fantomatique. Enfin, un autre garçon semblait plus discret que les autres. En apparence. Il avait accompagné la skateuse à la distribution des paroles remodelées pour l’occasion. Mais qui allait prendre le risque de suivre ce mouvement ? Certainement pas Cammy. Se rebeller contre le nouveau règlement, le nouveau directeur ? Si ça en amusait certains, pourquoi pas, mais ça n’était pas correct de vouloir mêler toute l’Académie à… « ça ». Surtout au vu de la subtilité puérile des vers parodiés. L’intello chiffonna le papier et le jeta violemment sur le sol.

    - Gamins.

    Alors le chant commença. Même si Cammy n’ouvrait pas la bouche, elle était outrée de constater le massacre. Gros soupir. La cacophonie était insupportable. Mais heureusement, ce n’était que six vers. Alors que le personnel commençait enfin à se bouger, un autre hurluberlu aux cheveux plus roux que les siens fit irruption dans la foule pour se jeter sur…. Ah bah tiens, l’autre roux précédemment cité ! Et pourquoi ? Pour décharger sur lui une colère à la force de ses pieds, nus d’ailleurs, tout comme son torse. Par un froid pareil ? Cammy leva les yeux aux ciels. Mais c’était quoi cette mentalité ? La moitié des étudiants de Keimoo était-elle victime d’un virus neurologique ? L’intello assistait pour la deuxième fois à la chute vertigineuse de l’image prestigieuse de l’établissement. Après le scandale du bal de la Saint Valentin dont elle-même avait été victime (elle avait d’ailleurs à présent la phobie d’avaler quoi que ce fut dont elle ignorait la contenance de peur d’être à nouveau droguée), maintenant elle avait droit au saccage des paroles de l’hymne nippon avec pour dessert une bagarre de rouquins sous le regard curieux des étudiants alentours. Elle tourna la tête vers un gaillard qui faisait deux têtes de plus qu’elle et qui arborait un petit sourire.

    - Dis donc toi, tu trouves ça amusant ? Il ne viendrait donc pas à l’esprit de quelqu’un de les séparer ??
    Le garçon éclata de rire et poussa l’Australienne.
    - Et bien vas-y toi puisque tu sembles motivée ! Essaie donc d’arrêter la furie de Kumori, moi je préfère l'observer !

    La jeune fille pénétra donc de force dans le cercle formé par les étudiants assistant au spectacle mais ne s’attarda pas et se dirigea vers les deux perturbateurs. Située derrière le dit « Kumori » elle tenta d’attraper ses épaules afin de le dégager de sa…victime tout en criant.

    - Arrêtez, vous êtes ridicules !!! La violence ne résout pas les ….

    Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une pluie de boule de papiers – les fameuses paroles – tombaient alors sur les trois étudiants aux cheveux flamboyants. Et le coude du garçon qu’elle tentait de stopper alla se ficher dans le ventre de la jeune fille qui en eu le souffle coupé. Extérieurement, il était clairement visible que c’était accidentel. La rouquine atterrit sur les fesses, portant ses mains sur son abdomen puis s'effondra. Allongée sur le flanc, elle ne put faire le moindre mouvement.
    - Logan !
    Une voix familière. Une forme se recroquevilla près d’elle et, alors qu’elle se essayait de se souvenir du propriétaire de ce timbre, elle se sentit soulevée dans les airs. Elle croisa un regard émeraude qu’elle reconnu aussitôt.
    - Shiki…
    - Ecartez-vous !
    Elle vit la foule se remuer. Quelques minutes plus tard, elle se trouvait sur un lit de l’infirmerie.

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptySam 17 Avr 2010 - 19:37

Donc bon, pour résumer un peu tout ça, notre punkette s’était retrouvée à danser le tango avec une autruche bleue électrique avec, pour spectateurs quelques radiateurs ailés ainsi que plusieurs Pokémons et quelques lapins-chamallows lorsqu’elle entendit des bruits sourds qui la réveillèrent.
Elle se leva donc pour voir qui osait la réveiller à cette heure-ci et se retrouva face à deux garçons en toge qui eurent le mauvais goût d’agresser par deux fois son auguste bouche avec du rhum et un baiser. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, Morphée ne s’énerva pas. Au contraire, elle observa d’un œil amusé les deux abrutis qui s’enfuyaient et elle décida d’aller voir un peu ce qu’il se passait. Tout cela risquait d’être intéressant, très intéressant, même et elle ne voulait pas manquer une occasion de s’amuser !
La jeune femme s’habilla sans faire attention au règlement (quel règlement ?) et se retrouva affublée de vêtements plutôt courts. En effet, un jean customisé et transformé en mini short par ses propres soins et un haut dévoilant presque son nombril, dont on ne pouvait définir véritablement la couleur. Elle se trouvait entre le gris et peut-être le vert… N’y avait-il pas un peu d’orange et de jaune or ?
Sa forme était aussi indéfinie et plutôt de travers et il possédait plusieurs trous. Pour les chaussures ? Aucun problème, elle avait légèrement oublié ce détail et se promenait pieds nus.
Maintenant, il fallait s’occuper de la coiffure : un peu de gel pour faire la crête iroquoise, on laisse quelques mèches choir parce qu’on a la flemme de tout mettre correctement et on s’occupe du maquillage. Là, c’est la partie artistique et colorée. Tiens que j’te mets du doré partout et de l’argenté et de l’orange mais on n’oublie pas une touche de vert assez discrète. Et on met du mascara pour tout mettre en valeur et on souligne tout en noir pour donner un regard profond. (Pour renforcer les regards traduisant l’activité de son cerveau qui peut être parfois un peu trop proche du zéro…) Et là le coup de génie qui transforme le fard à paupière en blush de la même couleur. Et du discret gloss pour les lèvres.*
Pfiouuuu ! Tout ça sans respirer (ou presque !). Et on se demande comment elle fait pour y arriver tous les matins ? Bin c’est simple, la jeune femme avait l’habitude maintenant et elle pouvait y arriver à la vitesse de la lumière.

Une fois prête, elle arriva donc sur le lieu où tout le monde était rassemblé. Pourquoi déjà ? Ah oui, pour chanter un hymne… Manque de chance, la russe ne savait déjà pas son propre hymne donc chanter celui d’un pays étranger était impossible pour elle. Elle écouta donc ce qu’il se passait autour d’elle pour entendre parler de jeunes filles qui frappaient les murs en pleurant ou encore de kamikazes qui attaquaient tout le monde avec un pistolet à eau pour finalement entendre l’épisode des membres de secte réveillant les pauvres étudiants innocents pour les saouler puis abuser d’eux en leur arrachant un baiser. Un sourire de prédatrice étira les lèvres fraîchement glossées de la jeune femme qui sentit un bout de papier s’immiscer dans sa main. Que se passait-il encore ?
Se retournant, elle vit une fille blonde sur un skate filant à toute allure et distribuant un bout de papier à tout le monde. Elle failli les suivre mais préféra tout d’abord regarder ce qu’il y avait marqué sur le bout de papier.
Ah mais c’était les paroles de l’hymne ! Que c’était gentil de leur part d’aider la punkette ainsi ! Elle ne comprenait pas tout car il y avait plusieurs mots qu’elle ne connaissait pas mais elle comprit que cela parlait de liberté et de règne… Plutôt paradoxal, non ? Se concentrant sur les paroles, elle essaya de comprendre le sens mais bientôt vint le moment de chanter alors sans vraiment se poser de questions, elle entama le chant inscrit sur le bout de papier. C’est ainsi qu’une voix grave portant un fort accent russe se mit à chanter très fort, couvrant presque la voix de ses voisins et voisines :


« Puisse le règne du Skate
Branler chaque quéquette
Pour huit-mille générations
Jusqu'à chaque pénétration
Et si nous aimons sucer
Retrouvons d'abord notre liberté ! »

C’est à la fin de sa chanson qu’elle comprit que ce n’était pas vraiment le bon hymne. A voir la tête de ses voisins, elle s’était carrément plantée. Peut-être avait-elle mal lu… De toute façon, elle n’avait strictement rien comprit à ce qu’elle venait de raconter si bien qu’elle affichait un regard tout à fait naturel et fier.
Et là, ce fut le drame. Un rouquin déboula à toute allure et sauta sur un autre rouquin aux cheveux longs. Il commença à lui exprimer son mécontentement de la manière la plus intelligente et efficace qui soit : c’est-à-dire en lui démolissant la tronche. La seule réaction de la punk fut de s’exclamer à voix haute :


« Mais il y a une invasion de rouquins ici ou quoi ? »

Réflexion très intelligente et vraiment nécessaire. Elle observa ensuite une jeune idiote entrer dans le cercle pour se prendre un coup et se faire sauver par son prince charmant puis elle décida qu’elle en avait assez vu.
Repérant la blonde qui lui avait refourgué le papier avec le mauvais hymne un peu plus tôt, elle oublia totalement les deux abrutis qui se rouaient de coups par terre pour entrer à son tour dans le cercle en écrasant tous ceux qui se trouvaient sur son passage. Manquant de se prendre plusieurs coups par les deux rouquins, elle passa à côté d’eux sans y faire attention, ne les jugeant pas intéressants pour le moment et se planta devant la blonde en lui montrant le papier :


« Capitaine, ici Morphée au rapport. Je viens de passer une marée de rouquins-en-colère pour vous exprimer mes plus sincères salutations. Je veux vous aider dans cette tâche pour le bien de l’académie. Brûlons le proviseur ou le règlement ou les deux, on s’en fout ! »

Elle exprima le salut d’un soldat envers son capitaine avant de faire un sourire taquin à la jeune fille skateuse, les yeux pétillants de malice. De toute façon, au vu de son accoutrement, même si elle ne faisait rien, elle allait mal finir alors autant tout faire pour s’amuser un maximum avant…


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MessageSujet: Re: Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre]   *front* - Front de Libération des Petites Culottes Blanches [Libre] EmptyVen 23 Avr 2010 - 0:34

C’était inadmissible ! Un tel comportement était inadmissible. Le conseil d’administration était scandalisé. Si les mécènes qui payaient l’école apprenaient un tel comportement, ils risquaient de couper les vivres à l’établissement qui ne pouvait se le permettre. Ils payaient une bonne partie des infrastructures et ce n’était pas une poignée d’élèves qui allait perturber le bon déroulement de cette reprise en main.

Une secrétaire d’une quarantaine d’année, japonaise, petite de taille se rapprocha des membres du conseil d’Administration qui parlaient à voix basse sous l'hymne honteusement entonné. Elle écouta avec candeur ce qui était dit : Depuis quelques temps, un groupe d’élève semait la panique. En premier lieu, le conseil avait pensé au comité des élèves. Il avait renoncé à cette idée : c’était des perturbateurs. Le comité était sensé avoir une parcelle d’intelligence. La secrétaire écouta un homme s’exclamer qu’il n’accepterait pas une seconde de plus que son fils soit dans cette école. L’homme japonais, de la quarantaine, menaça une nouvelle fois le conseil d’administration et disparu dans un éclat de voix cruelle. De quel élève était-il le père ?

La secrétaire avait rit des bêtises des étudiants mais les perturbateurs avaient vraiment mal choisit leur moment pour s’attaquer à l’école et à l’hymne nationale japonais. Le jour où des membres importants étaient venus constater que la débauche de la fête de la Saint Valentin n’était qu’un malheureux incident. Certains étaient inquiets que le nouveau règlement soit trop sévère : mais les faits de ce matin leur prouvaient bien qu’il y avait en effet un grave problème !

Nerveusement, un petit homme passa une serviette sur un front poisseux. Il allait devoir rendre des comptes au directeur qui ne s’était pas donné la peine d’assister à ce spectacle. « Trouvez-moi des coupables. N’importe qui ! Mais des coupables ! »

_______________________________________________________________________________

- Qui a perturbé ?
- Je … Je sais pas …

Nerveusement, l’étudiante japonaise du soutien au Comité du Directeur se mordilla une mèche de cheveux rousse. Elle était contre le front de Libération … des … petites culottes blanches. Cependant, elle refusait de dénoncer des élèves. C’était contre son principe de vie : chacun est libre de ses actions. L’étudiante joua nerveusement avec le bracelet attaché à son poignet.

- Vous passerez votre dimanche après-midi à travailler dans les cuisines.

L’élève manqua de protester qu’elle n’avait rien fait. Elle finit par baisser la tête et acquiescer avant de sortir. Elle remarqua que d’autres élèves attrapés au hasard attendaient d’être interrogés. Certains semblaient sur le point de craquer, d’autres semblaient ne pas se rendre compte du danger de la situation.

_______________________________________________________________________________
Il détestait les rebelles. Lui travaillait tous les jours pour avoir de bonnes notes. Et ceux qui se foutaient de tout l’énervaient. Ce fut donc avec une joie immense qu’il chercha des noms :

- J’ai vu Jude Davis, madame.
Elle, et Brieg Le … français !
Et Hirogami, le chanteur androgyne !
Andréa Strom’machin !


Timidement, l’élève en première année au lycée rougit violemment. Elle ne voulait pas donner de nom mais tous les élèves qui n’avaient rien dit étaient punis. Elle ne pouvait pas se permettre d’être punie. Son père la tuerait. Aussi, la jeune fille dit-elle d’une voix pâteuse :

- Il y avait une Pom-pom-girl obsédée mais je ne connais pas son nom. Je n’ai rien vu d’autre.

Il n’y était même pas. Il s’était réveillé en retard. Seulement, il y avait une personne qui l’avait frappé dans un couloir. A chaque fois qu’ils se croisaient, il le frappait. Alors il fallait dire un nom ? Il dirait celui-là !

- La racaille Jin Ikeda !

Et puisqu’il en était aux dénonciations, autant donner celui qui était meilleur que lui dans tous les domaines :

- Je crois que Shiki Katsuragi … est le chef.
Je l’ai vu chanter bien haut leurs horreurs !


Elle réfléchit. Pas que dénoncer soit sa manière d’être, mais elle n’avait pas envie d’être punit. Alors, plutôt que de perdre du temps, elle balança ceux qui étaient près d’elle.

- La fille de monsieur Dupreil !
Sora … Kumori … cet enc… enfoi…
Une punk dont je connais pas le nom.
J’ai vu Cammy Logan, cette nouvelle trop maligne, qui était là !
Je crois qu’elle a sauté sur Shiki Katsuragi pour se battre avec !


Les langues se délient, et les rumeurs avancent. Des noms fusent. De personnes même qui n’étaient pas là. Finalement, le conseil se réunit.

- Qui est la Punk et la Pom-Pom-Girl ?
- Nous n’avons pas trouvé.
- Excusez-moi mais …

Un professeur se mordilla la lèvre en voyant les regards se tourner vers lui. « Shiki Katsuragi. Je ne le vois pas en Leader.
- Je suis d’accord. Cet élève a de bons résultats. Il est exemplaire. Il aurait été bien au conseil des élèves. ET son père siège au grand conseil.
- Vous le pensez innocent ?
- Totalement.
- Si ce n’était pas le cas, vous risquez votre place …
- Je … je suis sûr pour cet élève.
- Alors nous en resterons à la liste fixée.
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