Premier jour

Mon sommeil prit fin à huit heures du matin, comme je le pensais je n'étais pas arrivé à dormir jusqu'à 10 heures. Pour une fois que je voulais dormir, d'habitude ça ne me posait pas de problème de me réveiller si tôt, je pouvais aller faire un tour quelque part où aller lire quelque chose. Aujourd'hui il m'était impossible de les faire, parce que dehors il pleuvait des cordes et que je n'avais pas envie d'être trempé jusqu'au os et d'être malade ensuite. Le séisme qui avait eu lieu quelques jours auparavant avait mis la bibliothèque en pagaille. Toutes les étagères ont fini sur le sol ainsi que tous les livres qu'elle détenait. Cet endroit que j'aimais beaucoup avait été fermé pour qu'elle ou temps pour « rangement », je ne possédais plus mon coin où je me réfugiais quand j'étais seul et que je n'avais rien à faire.

Les cours du matin avait été annulé pour notre classe, nos professeurs étaient absents pour X raison. Tous les élèves de notre classe ont dû être heureux à la suite de cette nouvelle, pas moi. Les cours me permettais de passer le temps et de me sentir moins seule. Malgré que je sois là depuis plusieurs mois, je ne connaissais pas encore grand monde. Toutes les personnes que je fréquentais avaient des choses à faire. Jun et Hana n'avait pas les mêmes horaires que moi et Cameron n'était même pas à l'académie. Quand je n'ai pas cours comme ce jour-ci, je reste seul et je déteste être seul. Je devais absolument m'occuper et j'avais trouvé la solution. Je me levai, m'habilla en toute vitesse et sortit de la chambre.
Je me rendis dans la cuisine qui par chance était ouverte, j'avais envie de cuisiner, de faire des pâtisseries pour Juin parce qu'elle adore ça. Oui je trouvais ça normal pour moi de faire des pâtisseries à 8 heures du matin alors que pour ma sœur ça ne l'étais pas. On a beau être jumeaux, nous étions différents sauf physiquement. Par exemple elle était du genre à transgresser le règlement alors que moi je le respectais, pourtant on s'entendait très bien.

Bref je rentrais dans la salle de cuisine et commença sans attendre. Je sortis tous les ingrédients pour préparer un fondant au chocolat et des chou à la crème. Quand je cuisinais, j'oubliais que j'étais seul dans cette cuisine, j'étais concentre pour ne pas faire de bêtise, concentre un peu trop même. J'oubliais tous, cette solitude insupportable, le fait que je sois ici sans autorisation et j'arrivais aussi à ne plus être maladroit. On ne pouvait qu'être envoûter, envoûter par l'odeur d'un bon gâteau qui cuit dans un four. L'odeur me donnais l'eau à la bouche.
Après 20 minutes de cuissons le gâteau avait fini de cuire, il était tout beau et avait l'air bon. Je rajoutai au-dessus de la crème chantilly qu'il me restait après avoir fini mes choux. Soudainement une voix me fis sursauter, cet homme sortis de je-ne-sais-où me demanda :

Excuser moi, mais vous ne seriez pas où se trouve la classe 3B ?

Sa question m'avait fait redescendre sur terre. J'avançais vers lui avec mon gâteau dans les mains, alors que j'étais à quelque centimètre de lui je trébuchai et je me pris en pleine face le joli carrelage du sol. Le gâteau vola dans les airs pour finir sur le visage de ce grand homme. Quand je releva ma tête, qui me faisait un peu mal, j'aperçus mon fondant en miette sur le sol et le visage de ma nouvelle victime remplie de crème. Je lâcha un petit rire incontrôlé avant de lui dire :

Oh ! Je suis vraiment désolé !

Je regarda à nouveau le magnifique carrelage qui couvre le sol, mon corps qui étais posé contre s'entait sa froideur. Je poussais sur mes bras pour me soulevais mais mon épaule me faisait mal, blessure que je m'étais faite avec le verre des fenêtre du métro n'était pas encore guérie. Je lâchais un petit «  aie » avant de me mettre sur mes genoux et de fixais le jeune homme qui avait la tête remplis de chantilly. Un nouveau rire s'échappa de ma bouche. Sa tête étais drôle à voir, je me moquais mais il était gentil. Il me prit la main et m'aida à me lever. Il me demanda après que je l'ai remercier :

-Tu n'aurais pas une serviette que je lave ma figure maintenant. Oh fait, la crème est très bonne, mais il n'est pas question que j'aie en classe ainsi.

Il avait raison, je le voyais mal arrivé avec cette tête en cours. Tous les élèves riraient de lui s'il l'apercevait comme ça. à cause de moi, il aura des surnoms débiles pendant toute l'année. Pour y remédier, je posais sur la table une vingtaine de serviettes pour qu'il se nettoie. Je lui répondais en rigolant :

« Tien essuie-toi avec ça ! Tu as raison, ce n'est pas une bonne idée d'aller en cour déguisé en clown ! »

Il enleva toute la crème. Son visage était bien mieux sans et le sourire qui me fit le rendait encore plus éblouissant. Je lui en faisait un à mon tour et lui serra la main qui me tendais. J'écoutais attentivement ses douces paroles.

-Bon matin, je m'appelle Zack et toi ?

Zack... Zack... quel joli prénom ! Ce nom n'était pas japonais, j'en concluais qu'il était ou avait des origines étrangères. Si c'était ça je lui demanderais plus tard de quel pays il venait. Lui au moins il avait un prénom qui allais avec son apparence. Moi j'avais un prénom japonais alors que je ressemblais à un Européen. Il m'arrivait souvent de surprendre les gens quand je leur disais que j'étais japonais et que je n'avais jamais posé les pieds en France. Ce physique me permettait d'avoir l'air différent et je ne savais pas pourquoi mais j'aimais ça. C'était avec fierté que je répliquais :

Moi ! Je m'appelle Akio ! Enchanté !

Juste après Zack m'avait dit qu'il devait aller à son cours mais qu'il ne savait où c'était parce qu'il venait d'arrivée ici. Je vivais là depuis un certain temps, je connaissais à présent tous les recoins de cette académie. J'acceptais de l'aider à l'emmener jusqu'à sa salle de cours. Pendant que je rangeais le plan de travail et que je mettais au frais les choux à la crème, Zack ramassa et jeta le cadavre du gâteau en me disant qu'il l'aurait bien aimé le manger. Il aurait été mieux pour le gâteau qu'on le mange que de finir par terre, tout ça parce que j'étais maladroit, pauvre petite pâtisserie.
Soudainement Zack me proposa quelque chose auquel je ne m'y attendais pas :

-Ce te dirais qu'on se retrouve pour le diner à la cafétéria ?

J'étais content, très content, j'aillais peut-être me faire un vrai ami. À part Hana je n'avais pas de grand ami ici. Je pensais que je pourrais bien m'entendre avec lui. Ce serait formidable.

« Oui pourquoi pas ! Retrouvons-nous pour manger alors !»

Au bout de quelques minutes j'avais fini de tous ranger et je lui fis signe de sortir de la salle de cuisine. Je jetai un œil à ma montre, elle indiqua que la sonnerie retentira dans une trentaine de minutes. On avait largement le temps de si rendre.

« On va y aller doucement comme ça tu retiendras le chemin »

-Merci comme ça, je ne me retrouverais pas avec un deuxième gâteau dans la figure pour avoir demandé mon chemin.

Il accompagna cette phrase avec un rire, ce rire était si doux et mélodieux. Un sourire se dessina sur mon visage, il était de bonne humeur. Sa joie était communicative et elle avait réussi à m'atteindre facilement. Le poids de la solitude qui pesait tout à l'heure avait disparu et je me sentais à nouveau bien. Si je ne lui avais pas jeté le gâteau au visage je n'aurai pas trouvé de raison pour l'accompagner jusqu'à sa salle de classe. Je lui aurai simplement indiqué le chemin et il serait reparti aussi vite qu'il était venu. Est-ce qu'on pouvait dire que c'était le destin ? J'étais perdu dans mes pensées j'essayais d'imaginer d'autres scénarios que j'aurais pu vivre si telle ou telle chose s'était passée autrement, tellement dedans que je n'avais même pas entendu ce que Zack venait de me dire. Lorsque je reposai mon attention sur lui, son expression du visage avait changé. Il avait l'air gêner, je regréttais de ne pas avoir écouter ce qu'il m'avait dit tout a l'heure. Je continuais à marcher comme si ne rien était mais il s'arrêta et me dit d'un air désespéré :

-ça m'énerve, est-ce que je t'ai vexé si oui, je m'en excuse. Ce sont le genre de blague que je fais dans mon pays et je ne sais pas comment les gens d'ici le prennent. Du coup, je peux facilement me mettre les pas dans les plats. Je ne sais pas plus si tu comprends toutes mes expressions.

Je ne comprenais pas pourquoi il me racontait ça mais, je ne pouvais pas le laisser comme ça. Je me demandais s'il était un peu anxieux parce qu'il venait d'arriver. Je m'approchai de lui et lui retira sa main qui caché son joli visage. Je lui fis en beau et grand sourire avant de lui dire :

« Tu n'as rien fait de mal, tu n'as pas besoin de t'excuser. Ne t'inquiète pas reste comme tu la toujours été et tout se passera bien »

J'avançais à nouveau de quelques pas et ouvrais la porte qui était devant moi. Je retournais auprès de Zack, je l'attrapais le bras et l'emportai avec moi à l'intérieur de la pièce. Nous n'avions même pas mis cinq minutes pour arriver jusqu'ici. La classe était vide, ce n'était pas étonnant les cours commençait dans une trentaine de minutes, les élèves arrivaient toujours à la dernière minute. J'avais prévu de rester avec lui jusqu'à ce que ses nouveaux camarades pointent le bout de leur nez. Je lui fis signe de s'asseoir à un des bureaux et je lui déclarais en souriant :

« Voici ta salle de classe. Tu auras cours tous les jours ici. »

Pendant que je parlais, je sentis que mon ventre exprimer sa faim avec un gargouillement. Je n'avais pas déjeuné ce matin, par manque d'envie. Je m'absentais quelques secondes et sortais de la classe après avoir prévenu Zack. Je courrai jusqu'à la salle de cuisine et récupérai les choux dans le frigo. Je retournais ensuite au côté de Zack, j'avais fait le plus vite possible pour qu'il ne se sente pas seul. Je pris une chaise et m'asseyais en face de lui puis je posais les choux sur le bureau. Je lui en tendis un.

« Tien ! Manges-en ! J'en ai fait plein »

Je n'arrivais pas à détourner mon regard, il le fixais encore et encore. Ce garçon m'intriguais. Je voulais le connaître un peu mieux. Savoir d'où il venait, pourquoi il était venu ici, comment trouvait il mes choux et plein d'autre chose. Je pris mon courage à deux main et lui demanda.

« Dis ! Parle moi un peu de toi ? »

Zack venait de mettre sa main sur son visage puisqu'il était découragé de lui-même. Quelques secondes après, il sentit le contact chaud des doigts d'Akio. Ce dernier enfourcha la main de Zack pour découvrir son visage. Le jeune blondinet lui fit un beau et grand sourire. Zack pus remarquer qu'il avait les dents blanches, mais il passa rapidement par-dessus ce détail. C'est avec une attention particulière qu'il écouta le blondinet lui dire ces mots :

« Tu n'as rien fait de mal, tu n'as pas besoin de t'excuser. Ne t'inquiète pas reste comme tu l'as toujours été et tout se passera bien »

Notre beau et grand jeune homme se rassura de voir qu'Akio n'était pas fâché. Ils avaient pris que 5 minutes pour se rendre à sa salle de classe. Zack se fit emporter à l'intérieur de la pièce comme si Akio était pressé pour quelque chose, mais Dramorion ne se borna pas à lui demander pourquoi. Une fois à l'intérieur l'homme au cheveu noir de jais choisit la place la plus au fond et la plus proche de la fenêtre. Il reprenait ces veilles s'habitude du gars mystérieux et silencieux de la classe.

Zack n'entendit pas le vendre de son nouveau ami s'exprimer, il était trop concentré à regarder le déluge qui faisait rage à l'extérieur. Lorsqu'il reporta son attention sur lui, il venait de quitter la classe, mais il revint peu de temps après. Akio lui présenta ces choux à la crème. Ils avaient l'air délicieux, Zack espérait secrètement que la crème était la même qu'il avait reçue en pleine figure. C'est avec joie qu'il en prit un et qu'il le porta à ces lèvres pour ensuite en prendre une bouché.

-mmmmmmmmmm!

Exprima-t-il. Zack avait vu juste, c'était la même crème au goût doux et sucré. Il se lécha les lèvres, car il ne voulait pas en laisser un miette tomber. Après avoir avalé, Akio le prit au dépourvu en lui demandant de parler de sa personne. Zack n'allait pas tout lui révéler maintenant, mais il pouvait bien dire qu'il n'était pas d'ici. Il prit donc la parole toujours avec son ton calme et mélodieux.

-Eeeeeuh ok. Et bien, tu t'en doutes, mais je ne suis pas d'ici. Je suis né en Amérique, à New-York pour être plus précis. Dans mon programme d'art plastique, il y avait possibilité de faire un échange étudiant et j'ai décidé de m'essayer. J'étais très excité par l'idée.

Zack s'avait peut-être tiré une ball dans le pied en disant qu'il faisait parti d'un échange étudiant, mais cela ne lui passa pas par la tête. Il était plus curieux de savoir des choses sur Akio. Après tout, il ne ressemblait pas à un Japonais avec ces cheveux blond. Cela le fit sourie, il se rappela qu'il allait diner avec lui et qu'il allait se faire jucher comme un animal à la cafétéria. C'est pourquoi, il dit :

-J'y pense, j'aimerais mieux qu'on se rejoigne à ta classe culinaire. Je me sens un peu comme une bête de cirque depuis que j'ai mis les pieds ici. Bon, j'avoue que je ne me suis pas aidé ce matin, mais c'est passé.

Il enfourna un autre chou à la crème dans sa bouche avant qu'une autre élève entre dans la pièce et le dévisage. Zack fit un sourire et un petit rire, il se souvenait du visage de ce garçon. Il l'avait bien dévisagé ce matin lorsque Zack lui avait passé sous le nez torse nu.

Je regardais sa bouche et ses mains, les fixant en attendant cette action précise, le moment on il va mordre le chou et le goûter. Je me sentais comme un candidat à la télévision qui attend de savoir si oui ou non il a remporté le jeu. Il ne manquait plus que la musique stressante derrière et on aurait eu le combo parfait. Lorsqu'il enfonçait ses dents et qu'il commençait à mâchait, je retins ma respiration. Un moment de silence dans laquelle j'attendis sa réaction.

-mmmmmmmmmm!

Je poussais un soupire de soulagement, il aimait mes choux et j'en étais content. nous sommes obligatoirement heureux quand on voit que les autres personne aime ce que vous faites. Je lui souriais et je lui dis joyeusement :

« Tu les aimes ? C'est génial !»

Maintenant que je savais qu'il aimait mes choux, je voulais qu'il réponde à ma question, ce qui fit sans protester.

-Eeeeeuh ok. Et bien, tu t'en doutes, mais je ne suis pas d'ici. Je suis né en Amérique, à New-York pour être plus précis. Dans mon programme d'art plastique, il y avait possibilité de faire un échange étudiant et j'ai décidé de m'essayer. J'étais très excité par l'idée.

New York, habitait là-bas, c'était la classe. C'est une belle ville et dont tout le monde rêve d'y aller au moins une fois dans sa vie, un peu comme Tokyo. J'avais très envie d'en savoir plus en rapport avec son programme d'arts plastiques, de voir comment les Américain voyaient les Japonais et de bien sûr je voulais l'entendre me parler de leur façon de vivre.
J'allais sûrement devoir garder ses questions pour plus tard puisqu'il me déclara :

-J'y pense, j'aimerais mieux qu'on se rejoigne à ta classe culinaire. Je me sens un peu comme une bête de cirque depuis que j'ai mis les pieds ici. Bon, j'avoue que je ne me suis pas aidé ce matin, mais c'est passé.

Je connais cette impression, tout le monde te regarde comme les animaux dans un cirque. Quand j'ai changé d'établissements parce que j'avais terminé ma dernière année de collège, je suis allée au lycée. J'étais le seul blond et les gens me regardaient à chaque fois que je marchais dans les couloirs.  Heureusement qu'au bout d'un moment il avait pris l'habitude. Je suis mal à l'aise quand je sais qu'on me surveille.
Pour éviter cela j'avais trouvé une solution que je lui expliquais :

« Dis ! Est-ce que tu ne préfèrerai pas manger un repas que j'aurai moi-même cuisiné pendant que toi tu es en cours ? »

Il pouvait bien sur refusé mais j'avais tellement envie de lui faire un repas spécial japonais.
Un garçon rentra dans la salle puis toutes les 5 secondes la porte s'ouvrait et elle laissait entrer de plus en plus de personnes. Je regardai ma montre qui indique que son cours allait bientôt commençait et qu'il était pour moi l'heure de partir. Je soupirai

« Je crois que je dois te laisser, ça va bientôt sonner. Le temps passe trop vite ! Bon cours ! On se retrouve dans la salle de cuisine »

Je rangeai la chaise que j'avais empruntée et je retournais dans ma belle cuisine.

Pour éviter de passer pour un animal de cirque et pour se sentir plus à l'aise dans son nouveau environnement, notre jeune homme venait de proposer à son nouveau ami de se rejoindre dans sa classe de cuisine. Mais, il ne s'attendait pas à ce que le blondinet lui proposât. C'est avec plaisir et joie que le jeune homme aux yeux gris accepta.

-J'aimerais bien, tu sembles être très bon en cuisine.

Quelques secondes par la suite, Akio se leva et replaça la chaise sur laquelle il avait pris place. Zack lui suivit des yeux. Il aimait bien sa compagnie et trouvait tout comme lui que le temps passait trop vite. C'est ainsi qu'Akio lui dit :

« Je crois que je dois te laisser, ça va bientôt sonner. Le temps passe trop vite ! Bon cours ! On se retrouve dans la salle de cuisine »

Zack lui fit un sourire et prit la parole :

-Ouais, je vais essayer de ne pas trop m'endormir. Aller à tantôt.

Les élèves étaient tous entrés dans la classe, il ne manquait plus que le professeur. Ce dernier ne mit pas trop de temps pour mettre le pied dans la salle. Zack avait dû passer par le passage de la présentation. Cela ne lui plaisait pas, c'est pourquoi il n'en dit pas gros sur lui. Ce fut long et pénible, il avait hâte de sortir, de retrouver son nouveau ami et surtout de manger.

Pour se faire passer le temps durant les explications, Zack dessinait dans son cahier de notes. Une fois le dessin terminé, il observa son œuvre. Il avait représenté Akio ainsi que lui-même à une table bien remplis de nourriture. On voyait où ses pensées étaient, certainement pas dans le cours. Il se demandait pourquoi, mais il réalisa que c'était toujours la même histoire lorsqu'il fessait de nouvelles rencontres. Éventuellement, l'obsession allait disparaître se disait-il. Pour se changer les idées remettre son attention sur la matière du cours, Zack tourna la page du cahier. Cela ne prit pas beaucoup de temps avant qu'il se retrouve à regarder vers l'extérieur. Le temps était toujours aussi mauvais, il n'y avait pas une seule éclaircie. Lorsque le temps sera meilleur, il pourrait aller faire un tour à l'extérieur. Il se rappela qu'il avait cours de sport cette après-midi, mais il devait se donner à l'extérieur. Il se demandait bien ce qui allait arriver.

Le temps fini par passer et c'est à la fin du cours que le professeur indiqua que le cours de sport était annulé pour cause du mauvais temps. Il aurait pu être donner dans le gym, mais il y avait déjà une autre cours. Zack se réjouissait, car cela signifia qu'il avait plus de temps avec Akio. Dramo prit tout ses choses et les balança dans son sac à dos. Il sortit en vitesse de la classe sachant que les autres le regardaient un peu surprise de son attitude. Personne ne le connaissait vraiment et cela le fessait rire de semer le questionnement de leur esprit.

Quelques minutes plus tard, il se retrouvait dans la même classe que ce matin. Zack entra en appelant Akio.

-Akio, tu es là?

Dramorion déposa ses choses sur une des nombreuses tables. Il était heureux et avait le sourire aux lèvres. C'est avec enthousiasme et bonne humeur qu'il dit :

-J'ai une bonne nouvelle, si tu n'as pas cours cette après-midi, on va pouvoir passer plus de temps ensemble. Mon cours de sport fut annulé pour cause du mauvais temps.

Zack sentit de nouveau une bonne odeur.

-Dit donc, tu sais comment faire aller mon nez. Sent tellement bon. Dis-moi, tu as préparé.

Il essaya tant bien que mal de voir ce que le blondinet avait préparé, mais Akio l'empêchait de voir, comme si c'était une surprise. Il alla donc s'asseoir où Akio lui dit et attendit.

Je courais jusqu'à ma cuisine pour récupérer mes affaires. Je savais exactement ce que j'allais lui faire, je n'avais pas assez de temps pour faire des recettes complexes alors j'allais faire simple mais bon. Je sortis de la cuisine et je me rendis au magasin le plus proche. Par chance on trouvait à dix minutes à pied de l'académie, une supérette. Il avait un bon choix de produits. J'avais acheté, du riz, tous les ingrédients pour mon sukiyaki udon ainsi que ceux pour les dango et pour mon pain. Une fois passer en caisse je retournais en cours les bras chargés attirant l'attention de certaines personnes au passage.

Dans la cuisine je commençais directement, je n'avais pas de temps à perdre. Au début je commençai le pain brioché puisqu'il lui fallait 30 minutes à cuisson puis un peu de repos. Je faisais la pâte du pain puis la plaçais dans un moule. Je le mis ensuite dans le four à 180 degrés. Je lançai après le riz pour le cuire, je voulais comme entre lui faire des onigiri, c'est très populaire, j'en suis sur qu'il va les aime. Enfin j'espérais... En attendant que c'est deux choses cuisse, je commençai à préparer les dangos. Je créais la pâte en premier temps en mélange de la farine de riz et de la farine de riz gluant auquel je rajouter de l'eau tiède, j'avais pris ces farines au lieu de celle pour mochis parce que la supérette n'en avait pas mais ceux là convenait parfaitement.

Je malaxais la pâte en même temps. Quand celle-ci était un peu dure, je roulais des petites boulettes que j'embrochais par 3 ensuite je les fis bouillir puis je les passais sur le grill pendant une minute . J'enchaînai tout de suite sur la sauce au caramel qui va avec. J'avais tellement à faire, je n'avais aucune seconde pour m'ennuyer et ça me plaisait. Je sortis le pain et je le laissais reposer, j'arrêtais la cuisson du riz et je finis les tangos que je laissai refroidir pour la fin du repas. Oui je faisais tout en même temps, j'avais l'impression de me retrouver dans une émission de télévision réserve à la cuisine ou que j'étais un chef dans un restaurant 4 étoiles, bon autant d'étoiles c'est un peu exagéré.

J'avais fini 2 recettes sur 4 et il me restait 30 minutes, j'étais dans les temps. Je formais les onigiri, je voulais qu'il soit original et bon. À la fin de ce travail j'étais content de la forme qu'ils avaient. Je souris en les voyant puis je retournai cuisine, c'était la dernière chose que je devais faire. Le sukiyaki udon était spécial à préparer car tout se fait d un coup. Dans un wok, je faisais cuire, du bœuf, puis j'avais ajouté les oignons, quand il avait un peu cuit, je rajoutais les champignons puis les dons. Je renversai sur cette préparation une sauce que j'avais faite avant, quand elle c'était évaporé, je rajoutai de la ciboule. Tous en continuant à mélanger. À la fin je posai au-dessus de chaque assiette un jaune d'œuf. Je plaçais une cloche pour éviter que ça refroidisse. J'avais sûrement bougé trop mon épaule, ma blessure me faisait un peu mal mais ce n'était pas très grave.

Le repas était terminé, il me restait plus qu'à dresser la table. Zack entra au même moment en criant :

-Akio, tu es là?

Je sursautais, je ne m'attendais pas à le voir débarquer d'un coup, je rigolais quelques secondes puis je continuais ce que je devais faire. Je regardais Zack, il avait l'air très heureux, son visage rayonnait.

-J'ai une bonne nouvelle, si tu n'as pas cours cette après-midi, on va pouvoir passer plus de temps ensemble. Mon cours de sport fut annulé pour cause du mauvais temps.

Passer plus de temps ensemble... Oui, j'en avais vraiment envie. En plus le sport ce n'était pas important. Je lui répondis avec une voix qui devait probablement refléter ma joie :

Génial !

Je sortis d'un des placard, des verres et les plaçais sur la table ainsi qu'un panier où j'avais mis, couper en tranche, le pain au lait que j'avais fait.

Spoiler:

-Dit donc, tu sais comment faire aller mon nez. Sent tellement bon. Dis-moi, ce que tu as préparé.

Je posais sur la table devant mon inviter, des couverts et des baguettes. Je ne savais pas s'il préférait manger avec une fourchette ou pas, moi j'ai toujours mangé avec des baguettes et ça ne changera pas. Je fis signe à Zack de venir s'asseoir. La table enfin prête, je lui présentai mes onigiri panda en premier.

« Ce sont des onigiri, je sais pas si tu connais mais c'est un plan très connu. J'espère que tu vas aimer. »

Spoiler:

Je reproduisais la même chose que tout à l'heure avec le chou. Je le fixe pour deviner au premier boucher s'il l'aime ou pas. Je n'avais pas réussi à deviner ce qu'il en pensait, je devrai peut-être attendre qu'il me le dise lui-même. J'attaquais les miens puis pour ne pas laissait un blanc, je lui posai la question qui me passa par l'esprit.

« Alors ce cours c'est bien passé ? »

C'est vrai que cette question était un peu nulle, et que j'aurais pu mieux trouver. Je réfléchissais à ce que je pouvais bien lui raconter.

« Avec ce temps je me demande ce qu'on pourra faire tous les deux. Ah moins qu'on prenne le risque de se prendre une averse.»

Un sourire se dessina sur mes lèvres, la pluie ne me déranger pas.

« et si nous sortions tous les deux cette après-midi ? Tu en as envie ? »

Il y avait beaucoup d'endroits où nous pouvions aller. Aujourd'hui, je n'avais pas envie de rester enfermer, le ciel était peut-être nuageux, pour moi la journée briller de mille feux. Resté dans l'académie alors qu'on avait une après-midi était du gâchis.

« Tu n'as pas peur de te prendre de l'eau non ? La ville est nouvelle pour toi, je peux peut-être te la montre si tu veux ?»

Je me levai et apportai le plat sous les cloches grises. Je déposais le déjeuner devant Zack.

« Si tu aimes les nouilles et le bœuf, alors tu vas probablement aimer. »

Spoiler:

Je repris place sur ma chaise après avoir servi Zack. Sa remarque sur le pain me fit sourire, j'avais presque dit la même chose le jour ou ma mère avait fait une baguette de pain française. J'avais été impressionné par son goût. Depuis j'ai appris la recette par cœur pour que je puisse la refaire, mais j'en ai rarement l'occasion. La prochaine fois que je préparé un repas a Zack, j'essayerai de lui en faire une.
Tout ça pour dire que j'ai apprécier sa remarque et qu'elle me faisais plaisir.

-Il fut long et ennuyant comme tous les cours, je finis toujours par dessiner. J'ai dû passer par le rituel de présentation. Je n'aime pas vraiment faire ça, mais il faut croire qu'on y passe tous...

Il n'avait pas tort, certains cours son plutôt ennuyant, mais il sont important. L'école est importante même si elle est chiante. La plupart des adolescents dans mon ancien lycée l'oubliaient et ils auront des problèmes dans le futur. C'est un peu égoïste de dire ça, mais je suis content d'être parti de là-bas. Même si j'ai quitté des amis sympathiques, je ne regrettais pas.

« Oui, je l'ai fait moi aussi à mon arrivée, c'est juste un mauvais moment à passer. Heureusement, cela ne dure que quelque seconde »

Je me souviens encore de ma présentation, devant tout le monde. Certains élèves me fixait comme si j'étais un animal de cirque. Il n'y en avait qui dormais d'autre qui en profiter pour utiliser leurs téléphones ou discuter discrètement. Dans ce lycée, on n'était pas étonné que je sois blond naturellement, dans celui d'avant, ce n'était tellement pas commun qu'on m'appelait « Le blond ». Zack est américain aussi, je n'avais jamais vu autant d'étranger au Japon. C'était une opportunité pour moi, je pouvais en apprendre plus sur les autres pays. J'en profiterai pour questionnais Zack à se sujet.

-Oui, j'aimerais bien sortir, je ne suis pas fait en chocolat. Je ne vais pas fondre sous la pluie

Zack se mit a rire et mes oreilles appréciaient sont doux rire. Ça voix, son regard et son rire arrivé a réchauffer encore plus mon cœur.

-Va pour la découverte de la ville pour cette après-midi.

J'avais tellement d'endroit à lui faire visiter, la ville était grande et belle, mais le séisme a endommagé certains lieux. On n'allait pas pouvoir visiter tous, mais j'allais essayer de lui montrer des coins sympas puis le reste, on le fera une prochaine fois. J'étais impatient d'y aller, mais avant, le repas devait se terminer.

-Oh fait, je sais que tu meurs de savoir comment j'ai trouvé la première partie du repas. Ne change rien, ils sont délicieux comme cela.

J'avais les yeux qui brillaient tellement j'étais content. Il avait aimais mes onigiri mais le reste je ne pouvais pas en être sûr. Je lui apportai le plat puis je m'assai une nouvelle fois. J'attendis qu'il commence pour voir ses réactions. Un geste attira mon attention. Il ne mélangea pas l'œuf, chose qu'on fait habituellement. Il se contenta de manger le bœuf et les nouilles sans le jaune d'oeuf. Mon étonnement devait surement se voir, mais curieux de connaître les comportements d'étranger, je recopiai ça façon de s'alimenter. Le placer sur le pain était une idée originale, je ne l'avais jamais fait et je fus surpris par le goût.

« C'est étrange, mais pas mauvais. Est-ce que tu fais souvent ça chez toi ? »

Après avoir terminé mon pain à l'œuf, je me levai pour aller cherché la dernière partie du repas. J'apportais sur la table les Dangos, mais que ça. Je posais au centre de la table, deux tasses et une théière. Je ne savais pas s'il aimait le thé ni s'il connaissait le thé vert, celui qu'on boit souvent au Japon. C'était le bon moment pour lui faire goûter.

«  C'est des dangos et du thé vert, j'espère que tu aimeras »

Je lui servis une tasse et je lui présentais en face l'assiette avant de retourner sur ma chaise. Je bus mon verre tranquillement en surveillant la réaction de Zack.

Spoiler:

À la fin du repas, je nettoyais vite fait la vaisselle et je la rangeais à ça place. C'était l'heure de parcourir les rues de keimoo.

« Voilà, on y va quand tu veux »

-Oui, en fait, je le fais surtout au déjeuner ainsi que tout le reste de ma famille.

Zack est une personne intéressante à mes yeux. J'en apprends un peu plus sur les autres pays du monde et j'en suis ravi. J'ai toujours trouvé ça passionnant. Même si je n'en ai pas l'air, je suis un Japonais et je ne suis jamais parti en voyage à l'étranger. Avec Mizuki et Ayumi, nous avions déjà visite les autres îles japonaises, plusieurs villes comme Tokyo et Osaka, mais nous somme pas sortis du territoire japonais. Ma seule façon de voyager était à travers les histoires que j'écoutais comme celle que ma mère me raconter lorsqu'elle me parler de son passé. À Keimoo, il y avait pleins d'étranger venant de différents coins du globe. Ma sœur vient de France et lui d'Amérique.

-Je suis désolé Akio, mais je bois mon thé à l'anglaise. Je veux dire que je mets du lait et du sucre. Je sais que vous les Japonnais n'aiment pas trop cela, mais je ne suis pas capable de le boire sans.

Les Anglais rajoutent du lait et du sucre dans leurs thés ? Ça avait l'air bon, j'aimerai bien y goûter un jour. J'enregistrais la recette dans ma tête. Grâce a ce club, j'ai acquis de nombreuses recettes et j'ai pu m'exercer convenablement. Chez moi, je ne pouvais pas faire ce genre de chose à cause de l'argent, mais aussi parce que mon père ne le voulait pas. Il me répétait que la cuisine était un passe-temps de fille et que j'avais mieux à faire, comme par exemple travailler sur mes cours ou aller faire du foot ou un autre sport pas intéressants avec les garçons du quartier. Il râlait même quand j'aidais maman dans les tâches ménagères. Du coup, il fallait que j'attende qu'il parte pour le faire. Pendant qu'il était en vacance, j'allais chez Mizuki pour le faire. Je ne savais pas pourquoi, mais mon père était content quand je passais du temps avec elle. Ma mère, elle me laissait faire tout ce que je voulais, tant que ceci n'était pas illégal, elle était d'accord.

«  Tu n'as pas besoin de t'excuser Zack. La seule chose qui compte, c'est que tu aimes le thé. »

En attendant que Zack finisse sa boisson, je nettoyais les dernières assiettes qui me rester avant de les rangeais de nouveau à leurs places d'origine. La règle était qu'on devait remettre à leurs places tout ce qu'on touchait alors avant de partir. Je me précipitai à faire cette tâche, je ne voulais pas faire attendre mon nouvel ami et surtout, j'avais hâte de sortir. Une fois terminé, j'ai pu quitter la cuisine sans problème.

-Si cela ne te dérange pas, je vais passer par ma chambre pour y laisser mes affaires.

Je lui fis non de la tête, même s'il n'avait pas attendu que je réponde pour se mettre en route vers sa chambre. Je le suivis à travers les couloirs du lycée jusqu'aux dortoirs. Je faisais attention au numéro qui était inscrit sur les portes. Nous nous somme arrêté devant la porte Numéro 206. Alors comme ça c'était sa chambre, la mienne était éloigné de la siennes.
Il ouvra l'entrée en grand me permettant de voir l'intérieur. Il m'invita à pénétrer dans sa chambre, je fermai la porte après mon passage comme il me l'a demandé.

-Ça te gêne si je me change devant toi ?

Je lui répondis négativement malgré le fait que je sois mal à l'aise devant des personnes qui se déshabille. Il commença par retirer sa chemise puis le pantalon le suivit. J'étais tellement embarrassé, mes joues étaient surement teinter de rouge. Pour oublier ça, je portais mon attention sur le bureau dans la chambre en fouillant les tiroirs. Pour meubler le silence qui s'installer, je n'avais pas eu d'autre idée que de lui demander.

« Tu choisis un lieu et moi je t'emmène là-bas ? Qu'en penses-tu ? »

Une fois que Zack avait terminé de se changer, nous nous dirigions vers la sortie de l'Academy. Le ciel était tout gris, mais il n'y avait plus aucune goutte qui tomber sur le sol. J'avais sur moi un parapluie au cas où la pluie revenait. C'était l'heure pour moi de devenir le guide de Zack, je lui montrai où se trouvais les arrêts de bus et les stations de métro près de l'établissement. Je lui expliquai jusqu'où ils allaient, ça peut toujours lui servir. Mais on ne pouvait pas utilisais le métro à cause du tremblement de terre. Pendant que nous marchions vers l'arrêt de bus, je lui expliqué la situation.

« Je ne sais pas les endroits qui sont ouverts. Je ne sais pas si tu es courant, mais il y a eu un gros séisme y a pas longtemps. Quelques bâtiments, on était détruit. Je pense qu'on verra sur place non ? »