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 #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III

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KMO
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MessageSujet: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyLun 29 Juil 2013 - 4:10


C H I N O I S E R I E Event 2013

Le 05 août 2013,
Suite de Chinoiserie part II

Depuis vingt-cinq minutes, la cérémonie est terminée.  Miya Chanteclair est pourtant encore dans les couloirs en train d'attendre son fiancé qui est dans un bureau suite à une question posée au Directeur. Alors qu'elle attend, Eden Indentshi, du même club qu'elle, est venu la trouver. Il avait un article à lui donner, à propos des différentes questions exposées.
Sachant qu'Ethan lui enverrait un message s'il sortait avant qu'elle ne revienne, Miya accepta de suivre Eden dans l’ascenseur où se trouvait déjà Lawrence E. Swanster
Il est midi, le sol se met à trembler, quelques secondes, les secousses sismiques se font sentir de gauche à droite et de plus en plus violemment. Vous ne pouvez pas entendre les cris effrayés qui se font entendre à l’extérieur de la ville, un bruit de terreur et d'épouvante. Vous êtes dans le silence complet et c'est d'autant plus effrayant. La lumière de l'ascenseur grésille quand soudainement, ce dernier chute du premier étage au second sous-sol en s’écrasant.
Vous ne savez pas que vous venez de subir deux secousses, ni même que les secours s'activent. Vous êtes coincés au troisième sous-sol que sont les archives en restauration, dans un ascenseur aux portes verrouillées. Vous venez de subir un tremblement de terre d'échelle 5,5 sur l'échelle de Richter et de 7 sur l’échelle de Shinto.  
En moins de dix minutes, la ville vient de prendre un nouveau visage.

#Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III Eden-m11

Le choc a été très violent. Eden Indentshi est inconscient sur le sol, une plaie béante au bras : il ne faudra pas tellement compter sur lui. Miya Chanteclair ne va pas mieux : si elle est encore consciente, il n'en demeure pas moins que le sang qui semble s'échapper de son corps et la bosse sur son crâne laissent entendre que sa vie est en danger. Lawrence E. Swanster a eu un peu plus de chance, il s'est sans doute ouvert ou cassé quelques chose, il a besoin de soin : mais sa vie n'est pas danger pour l'instant.

Vous êtes coincé par la porte de l’ascenseur, au sous-sol -3 lui-même fermé et verrouillé pour restauration : mais vous allez devoir trouver un moyen de vous en sortir, car les vies de Miya Chanteclair et d'Eden Indentshi sont en danger.

Il est midi quinze, votre RP commence maintenant !



:Chekeck: Aggravation des blessures :
Eden (90%) : Si tu n'es pas soigné d'ici quatre heures, tu retomberas dans les vapes. Merci d'aviser le MJ. (Heure de la complication : 16h15. Moins 01h00 suite à l'intervention du chat noir = 15h15
Miya (75%) : Si tu n'es pas soigné d'ici trois heures, ton cas deviendra grave, trois heures après : tu tomberas dans les vapes. Merci d'aviser le MJ. (heure de la première complication : 15h15. Moins 01h00 suite à l'intervention du chat noir = 14h15
Law (60%) : Si tu n'es pas soigné d'ici quatre heures, ton cas s'aggrave. Trois heures plus tard, ta vie est en danger. Deux heures plus tard, tu tombes dans les vapes. Merci de prévenir le MJ.(heure de la première complication : 16h15. Moins 01h00 suite à l'intervention du chat noir = 15h15

:Chekeck: Note du PNJ :
Miya & Eden : Vous avez obtenu 2 au lancer de dés. Referez-vous au plan pour savoir les particularités de votre groupe. Vous pouvez utiliser chaque particularité une fois. 
► Vous avez un chat noir avec vous. Pendant le sujet, le PNJ interviendra pour vous aider ou vous compliquer la donne.

:Chekeck: Ordre du premier passage :
• Miya Chanteclair : Ta blessure est très grave, tu as un risque sur ta propre vie. C'est à toi de décider si cette blessure est vraiment visible ou non et qu'elle en est la teneur. De ce fait, tu commenceras le RP.
• Ensuite Lawrence postera : tu n'as aucune blessure mortelle
• Puis viendra le tour d'Eden Indentshi qui est inconscient et qui doit le rester au minimum pendant deux tours. Merci d'indiquer à Miya si tu souhaites tout de même poster ou si Lawrence et elle doivent agir comme-ci tu étais un objet branlant.
:Chekeck: Récompense :
• #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III Asce10  #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III Asce211

 Vous êtes dans une des pires situations. Non seulement, il va vous être compliqué d'être aidé par vos camarades, voire impossible, mais en plus vous avez deux personnes blessées. De ce fait, si la situation vous semble trop compliquée, n'hésitez pas à le signaler au PNJ qui trouvera un moyen de vous aider ou vous donnera une astuce.



#Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III Ascens11


Dernière édition par PNJ le Ven 27 Sep 2013 - 0:05, édité 15 fois
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Miya Chanteclair
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyLun 5 Aoû 2013 - 15:07

Elle a suivi Eden vers l'ascenseur, ayant finalement choisi d'attendre Ethan dehors, au Soleil. Doucement, les portes se sont refermées sous leur nez, avant d'une main fine ne vienne les bloquer, dans un énergique geste de désespoir du « ne me laissez pas l'attendre pendant 10 minutes s'il vous plait ». Souriant légèrement de sa propre obstination, elle a appuyé sur le bouton pour rouvrir les portes, dévoilant Swanster au passage, à qui elle a adressé une petite moue mutine, suivie d'un « Bonjour » enjoué. Eden devait lui transmettre de quoi faire un article et elle avait pu voir Jin concernant une piste, voilà qui était une bonne journée. Sans compter le tour à moto à venir, proposé par son fiancé. Sa bonne humeur s'est vue sur tout son visage, ce qui ne l'a pas dérangée. Appuyant de plus belle sur le bouton devant les faire descendre pour signifier à l'ascenseur qu'il pouvait se mettre en marche, elle a attendu. Dans un battement de cils, elle a vu les portes se refermer, sereine. Et puis le chaos est arrivé.

***

Un gémissement rauque s'échappa d'entre ses lèvres sèches et tuméfiées, alors qu'elle tenta, tant bien que mal, d'ouvrir les yeux. La chute lui avait fait courtement perdre connaissance, à son grand bonheur, sinon elle aurait hurlé à s'en arracher les cordes vocales. A la place, elle avait juste eu le temps d'ouvrir un regard horrifié sur ses compagnons de fortune - hem - et de s'évanouir dans un choc violent contre la cabine d'ascenseur. Une douleur lancinante finit de la réveiller, la faisant vivement porter ses mains à son crâne, dont elle retira du sang de ses cheveux blonds. L'angoisse atroce se peignit sur son visage, parachevant de terrifier la jeune femme lorsqu'elle aperçut le débris planté dans son flanc gauche et dans son mollet droit, ayant déchiré ses vêtements pour y dessiner des auréoles rougâtres. Elle devait avoir des côtes cassées. Mal. Elle avait mal. Lançant un regard circulaire sur ce qu'il restait de l'ascenseur, elle posa sa main froide sur Eden, qu'elle vit inconscient. L'angoisse lui serra le coeur.

« Eden-san. Eden-san. EDEN-SAN. Réveille-toi. Je t'en prie, réveille-toi... »

 Sentant son pouls sous ses doigts aggripés à son poignet, elle se calma légèrement. Il était vivant. Ses prunelles émeraude se posèrent dans l'autre coin. Un soupir de soulagement intense lui échappa, résonnant contre les parois défoncées.

« Swan. Tu n'as pas trop l'air mal en point... »

 Se trainant jusqu'à lui, elle posa sa main tremblante sous son menton pour examiner son regard, avant de poser son front contre le sien, familièrement. Au diable les bonnes manières, elle risquait de crever. Son flanc vint la rappeler à l'ordre, lui arrachant un cri de douleur, finissant en grognement guttural.
Son téléphone était en miettes, elle était coincée, elle allait finir claustrophobe à l'idée de mourir asphyxiée, et ne savait pas où était Ethan.

« On est dans la merde. »

 
Spoiler:
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyLun 5 Aoû 2013 - 17:46


CHINOISERIES.
L’espoir est mince, la force l’est encore plus.
Je ne suis ni un héro, ni un prince.
Et j’ai besoin d’aide, j’ai besoin d’aide.

Des sourires accompagnant une évasion graduelle et lente qui a vite faire de propulser Lawrence dans l’un des couloirs de l’hôtel de ville. Il fuit les gens et l’atmosphère de la cérémonie étudiante, étrangement amer. Le couloir s’étend sur le long et des voix suintantes d’opinions quant aux propos du directeur  annoncent l’approche des élèves qui quittent l’établissement. Sans réfléchir, le populaire blond s’enfonce plus profondément dans le couloir, trottinant dans la direction de l’ascenseur de l’hôtel de ville. Les portes se referment derrière lui et il constate avec joie être le seul être humain présent dans la cage suspendue.  Il appuie sur un étage au hasard, contemplant les possibilités d’actions s’offrant à lui. Aller parler finances avec le maire ? Aller lécher les bottes du directeur de l’Académie en l’espoir de se voir octroyer des permissions spéciales ?

Hm. L’ascenseur se fige, les portes s’ouvrent, Lawrence jette un œil à son portable, remarque un sms de la part d'Andrea, avant de lever les yeux.

Il reconnait Chanteclair, tête d’affiche du journal pour laquelle il arbore des sentiments mitigés et lui sourit de manière convenable, alors qu’elle entre dans l’ascenseur parée de ses grands airs. Près d’elle un homme, qu’il  ne connait pas et, qu’il ne souhaite pas particulièrement connaître à l’instant.

Un autre coup d’œil à son portable. Onze heures cinquante-neuf minutes.

Trente secondes plus tard, un écarquillement horrifié des yeux, la structure qui se trouve autour d’eux tremble, gronde, gémit, puis Lawrence entend clairement le son de la déchéance, se demande si c’est une bombe ou un tremblement de terre. Il lève la tête, accroche son bras dans la rampe de l’ascenseur et . . .

Un déferlement de gris sous les yeux, les lumières qui s’éteignent et le cœur qui semble exploser.

Ils tombent, ils plongent et le populaire n’ose pas fermer les yeux. Ce sont peut-être là les dernières minutes de sa vie, il doit regarder jusqu’au bout. Son cerveau passe en mode automatique, il ne songe même pas à appeler William, à hurler. Tout va trop vite, tout est trop soudain.

Le choc est durement encaisser, des craquements assourdissants qui ne signalent rien de bon retentissant en écho dans la petite boîte métallique. Ça vibre jusqu’au plus profond de ses os, dans sa moelle épinière. Puis la poussière retombe, le noir s’installe et Swanster a déjà l’impression horrible d’étouffer. Le bras qu’il avait accroché à la rampe est contorsionné à un angle un peu inquiétant, puis . . .

C’est la voix de Miya Chanteclair qui le ramène à la réalité. La panique dans sa voix et sur ses traits qu’on ne voit pas. Elle est dans un état lamentable, qui lui glace le sang. Elle rampe vers lui, initie un contact soucieux et appuie son front contre le sien. Lawrence soupire de soulagement et entoure la jeune femme de son bras valide dans une étreinte douce pour ne pas brusquer de potentielles blessures. La situation est grave, mais il n’est pas seul. Mais elle hurle son mal et il ne sait pas quoi faire.

« Non. Des gens ont certainement entendus la collision . . .  », déclare le blond d’une voix étranglée pour répondre à Miya qui proclame déjà tout haut ce que lui aurait préféré taire à jamais. Ils sont dans la merde, ils sont dans la merde. Jusqu’au cou.

Il se recule un brin, la scrute dans la pénombre, devine les horreurs s’étendant sur son corps plus qu’il ne les voit, il glisse sa main sur le visage de Miya, restes avec moi, restes avec moi et tente de paraitre assuré. Mais il ne sait pas quoi faire, au fond, il n’en a pas la moindre idée. Les pensées se propulsent dans son esprit dans un charabia insensé. Sa main descend doucement jusqu’à l’épaule de la jeune femme.

« Dis-moi où tu as mal, tu peux faire ça ? Je ne connais pas grand-chose en médecine, mais je sais au moins que si ça saigne, il faut arrêter l’écoulement de sang. Nous utiliserons ma chemise, d’accord ? »

Il déboutonne cette dite chemise d’une main, comptant sur l’adrénaline pour l’aider à la déchirer de sorte à pouvoir faire des bandages maison.

« Toi d’abord, ensuite on s’occupe de ton ami. Ensuite, on . . . . Réfléchit. »





♥:


Dernière édition par Lawrence E. Swanster le Mar 6 Aoû 2013 - 22:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMar 6 Aoû 2013 - 2:49

Bon les gars, 

À: Lewisounet
(xxx-xxx-xxx)
Tu aurais du voir la tête du bâtard dans les WC. Putain, un chanteur de Jpop en devenir. Si ce connard de SUPER mâle de Shiro n'était pas intervenu, je me serais fait un nouveau pote x) !
#Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III 2wz7
Je sors de la réunion du Maire. Au final, je m'étais trompé. Personne ne l'a fait chié à propos des histoires d'usines et d'interdiction de construire. L'homme dans sa mollesse a tout de même su tirer son épingle du jeu et gagner quelques voix. Il m'impressionne. Quand je pense que ses rivaux disent qu'il fait semblant d'être naïf (ce qui serait bien mieux à mon avis.) Même pas, il est juste le contraire de ce satané Directeur.
En parlant du Directeur, j'ai rendez-vous avec Lun Marv cet après-midi pour aller voir notre vieux pote au garage. Seulement, j'ai beau l'attendre à la sortie, je ne vois pas ce bâtard. TAIIIIIIN !

Par contre, je vois Eiko. Il est difficile de ne pas la voir. Je vais à sa hauteur, me penche vers elle, alors que mes clés se posent entre ses doigts. Ils permettent d'accéder à tous les bureaux de la mairie, un vrai petit trésor. Elle a intérêt d'en prendre soin.

Je lui dis que j'ai un truc à lui demander de la part d'un ancienne élève et je lui conseille fortement de s'enfermer dans mon bureau. Les secrétaires fouinent partout depuis qu'un certain CENIMURAT a fait des petites emplettes dans le bureau du Maire. Celui-là, il faut que je le trouve : Ce connard a certainement été payé par la mafia japonaise !

Je me renseigne, on me dit qu'il est dans un bureau. Je me dirige vers lui et je tombe sur Miya Chanteclair, qui est dans mon groupe de journalisme. Tiens, tiens. Elle tombe bien celle-la ! Ce que j'ai à dire à Eiko la concerne aussi. Du coup, je lui demande de me suivre et elle accepte.

À: Ce pervers de Shiro
(xxx-xxx-xxx)
Une bonne fois pour toute. Occupe-toi de tes affaires. Tu fais aussi bien l'acteur que ton père, mais on sait tous les deux : que t'es pas un héros.
#Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III 2wz7
Je pianote sur mon portable, enchaînant les messages quand soudainement l'ascenseur s'arrête et se met à trembler. Osef ! Nos habitations japonaises sont JUSTEMENT conçus pour supporter la plupart des séismes. Clairement, je m'affole pas. Je m'adosse au mur, continuant d'envoyer des messages.

À: Lun tapette
(xxx-xxx-xxx)
On ne devait pas se retrouver après la cérémonie ? Tête de linotte x) ! Retrouve-moi dans mon bureau dans un quart d'heure, ou au pire dans la rue. 
#Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III 2wz7
 
Le reste est flou. Je dois avoir une mauvaise bonne étoile au-dessus de ma tête. C'est surprenant car je suis un garçon sympa et gentil. Je me souviens pourtant de rien. Si j'étais omniscient, je me verrais allongé, dans l'ascenseur, les yeux fermés, un peu de sang par-ci par-là, mais rien semblant de grave.
Si j'étais inconscient et Docteur, je serais que j'ai un traumatisme crânien. Un traumatisme avec enfoncement du crâne, un truc dans le genre. Ce qui explique que je dorme comme un bébé sans avoir bu une goutte d'alcool. Ce qui explique que je n'ai quelques bleus d'apparents. OUAIS, BAH j'espère que j'aurais pas de cicatrices ! Pas que je veux faire ma chochotte ! Mais ; c'est un peu la honte.

D'ailleurs, qu'est-ce qui m'a prit de prendre les ascenseur ! J'ai horreur des ascenseurs. C'est Kraken qui va être content. Moi qui comptait laver mon chien tantôt, c'est mort. En parlant de chien, rien à voir : mais mon rat est dans mon sac. J'espère qu'il est pas mort ce crétin.
Ce qui me fait plaisir ... me ferrait plaisir si j'étais conscient, c'est que le directeur doit être vert de rage de voir sa petite balade de l'après-midi annulée ! BIEN FAIT, tocard !

(…)

Bordel, qu'est-ce qui m'a prit de laisser mes clés à Eiko. (…) Oui. Dès le premier tremblement, j'ai su qu'il ne servait à rien de tenter quoique ce soit et qu'on allait manger grave. Oui, j'ai fait comme-ci de rien n'était. A quoi bon paniquer la française et l'autre crétin de blondinet - dont je connais pas le nom ? Et ; la seule pensée que j'ai eu c'est que l'autre là, Ethan je sais pas quoi, il allait me tuer si Miya n'en sortait pas vivante. 


Façon, je dors. Qu'ils se démerdent !


[Premier Tour – Inconscient] ; 
sautez-moi au second tour (sans mauvais jeu de mot. –')
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyVen 9 Aoû 2013 - 10:30

Un rire sans joie s'échappa d'entre ses lèvres. Ah, des gens avaient entendu la collision, vraiment ? Au vu du silence de mort qui régnait alentour, elle était certaine du contraire. Ils venaient d'avoir droit à un beau tremblement de terre, et, même si elle n'avait pas fait d'études à ce niveau, Miya savait pertinemment qu'ils ne s'attardaient pas que sur les cabines d'ascenseur, ces salauds. Toute la ville devait être touchée.
Un grésillement la fit sursauter. L'électricité était foutue, ils n'avaient pas de moyen de contacter l'extérieur. Sauf, peut-être, en hurlant assez fort pour surpasser toutes les lamentations de l'extérieur... ? Souriant doucement à Swan, elle soupira à son contact. Ils étaient dans la même galère, ils allaient devoir se débrouiller. Doucement, elle acquiesça, posant sa main sur son flanc qui la lançait de plus en plus. Elle souffrait atrocement. Entre ça et sa tête, c'était le pompon ! Déglutissant, elle reprit ses esprits partis vagabonder, l'espace d'une seconde, dans un scénario de sa mort, pour finalement prier muettement pour la survie d'Ethan.

« Eeeeuhm. J'ai mal... A la tête, surtout. Ca tambourine fort, ça me compresse le cerveau. Mes tempes vont exploser bientôt, je crois. »

Elle retint un nouveau rire, qui aurait été plus que malvenu. Voilà qu'elle se prenait à avoir peur de mourir. Le claustro, c'était son fiancé, pas elle. Pas elle. Quoique... ? Fermant les yeux, elle tenta de calmer sa respiration devenue saccader, sentant des larmes s'écouler de sous ses paupières fermées. Son poignet gauche s'éleva à son front, pour s'appuyer contre un morceau de paroi et tenter de se calmer, alors que sa voix s'étranglait dans sa gorge.

« Sinon... Je... J'ai mal au flanc. J-je crois que le morceau que j'ai dans la peau... M'a ouvert quelque chose. A l'intérieur. J'ai la même chose au mollet. »

Silence. Rien qu'un instant. Le temps de souffler et tenter, sans grand effet, de contrôler le jet d'eau salée dévalant ses joues sales à une vitesse affolante, rougissant ses yeux allant de gauche à droite, cédant progressivement à la panique.

« Mes... Mes côtes, aussi. J'ai vraiment mal. »

Jetant un rapide coup d'oeil à Eden, se mordillant la lèvre inférieure, presque jusque au sang, perdant la notion de la douleur dans son état d'amorphe à la limite de l'hystérie menaçant de faire son apparition, elle leva un regard larmoyant vers Swan, posant sa main sur la sienne, venue envelopper son épaule d'une agréable chaleur, crispant ses doigts autour des siens pour se redonner un peu de contenance. Dans ses prunelles vertes, elle faisait briller son espoir de survie, de renouveau.

« Dis-moi qu'on ne va pas mourir là, Swan. Dis-le-moi... »
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyDim 11 Aoû 2013 - 15:08



Sa main se glisse jusqu’aux joue humectées de larmes de Miya, les balaye tout en douceur, avant d’hésiter.

« Je te le promet, Miya. On ne va pas mourir là. »

À peine a-t-il prononcé ces mots, tentant de se montrer solide, rassurant, optimise pour pallier la douleur et le désespoir, pour diluer la claustrophobie s’immisçant dans leurs os, qu’il se permet d’en douter. Ses yeux bleus lorgnent les blessures énumérées par Miya,. Parmi un choc cervical, un mollet perforé, des côtes malmenés, ce qui inquiète le plus Swan est ce flan troué dans lequel s’est logé un objet, un objet qui a très potentiellement fait des dégâts et qui peut continuer d’en faire. Il n’a aucune compétence médicale, ne sait pas quel comportement adopter en cas d’hémorragie interne. La peau de Miya est maculée d’une sueur certaine, qui perlerait presque dans l’obscurité étouffante de l’ascenseur. Lawrence est inquiet, il ne sait pas quoi faire, n’arrive même pas à se concentrer sur l’élancement aigu se répandant dans tout son bras droit ou sur le corps inconscient qui gît auprès d’eux.

C’est pourquoi il doute, mais continue malgré lui, glissant sa chemise sur son bras intact, ses lèvres s’entrouvrant, alors qu’il s’échine à poursuivre ses élucubrations positives. Miya ne doit pas s’endormir et, lui, aimerait bien se vautrer dans un peu de rassurance, de courage. Sa gorge lui semble sèche, mais sa voix, étrangement, ne tremble pas.

« On ne va pas mourir. Nous sommes trop jeunes, trop beaux, l’univers serait bien idiot de se débarrasser de nous. Puis, tu dois te marier et, moi, je compte bien assister à cette cérémonie. Je te le promets, on va s’en sortir. »

Il hoche la tête, à-demi crédule. Ils ont encore beaucoup à faire, ça ne peut pas se terminer maintenant. Il y a encore trop de choses à découvrir, trop d’expériences à vivre. Ils ne peuvent pas mourir, ni elle, ni lui, ni ce mec dont il ne connait même pas le prénom. Ils ne peuvent pas. Les doigts de Lawrence tremblent, alors qu’il tente de retirer la seconde manche de sa chemise. L’intérieur de son bras proteste et son souffle se tranche. Il ferme les yeux, refuse de s’attarder sur l’angle obtus dans lequel son membre supérieur se trouve et compte jusqu’à trois. Un, il imagine Miya dans sa robe de mariée, belle et radieuse. Deux, il imagine sa petite sœur, souriante et désintéressée. Trois, il imagine William et son air dédaigneux, William qui répond au téléphone. Chaque nombre laisse descendre la chemise plus bas sur son bras et il fini par la contempler, interdit, lorsqu’elle repose sur ses cuisses.

« On ne peut pas mourir. »

Il se laisse quelques secondes pour respirer, pour tenter de mettre de l’ordre dans sa tête, avant de relever les yeux vers Miya, paroles déboulant encore une fois hors de sa bouche, même s’il ne sait pas quoi dire, même s’il n’a pas la moindre envie de parler.

« J’ai besoin de toi, par contre, d’accord ? Si tu as reçu un choc à la tête, il est préférable que tu gardes conscience pour que ton cerveau reste actif, donc parle-moi et n’arrête pas de me parler, si possible. »

Il se rapproche d’elle, pour la considérer, pour essayer de planifier la suite de ses actions. On peut essayer d’arrêter le sang de son mollet en faisant un garrot, puis en bandant, n’est-ce pas ? Pour ce qui est de ses côtes potentiellement brisées, faut-il plutôt l’étendre ou la relever ? Et ce morceau qui s’est introduit dans son corps . . .

« Est-ce que le morceau qui t’a heurté le flan est encore logé dans la chair ? Si oui, vaut-il mieux de le retirer, selon toi, ou de le laisser à l’intérieur et de tenter d’arrêter l’hémorragie sans y toucher ? Je n’y connais rien, Miya, et je ne veux pas aggraver la situation. »

Ce ne sont peut-être pas les paroles les plus rassurantes à prononcer, mais Lawrence préfère poser des questions inquiétantes plutôt que d’œuvrer à l’aveuglette en se prenant pour un super-héro. Il n’est pas assez prétentieux pour se croire apte et, s’il veut pouvoir tenir parole, aggraver la situation n’est pas une option. Déjà que le fait d’être coincé dans un ascenseur n’annonce rien de bon. Aussitôt aura-t-il fait de son mieux à l’endroit des deux blessés qu’il tentera de trouver une issue. Ils ne peuvent pas rester là, c’est catégorique.

« Pour ton mollet, je crois qu’on peut se contenter de bander du mieux qu’on peut pour arrêter le flot de sang. Il n’y a pas d’organes vitaux qu’on pourrait déranger. Je ferai de mon mieux pour réaliser un pansement convenable, mais avec un bras ça risque d’être une tâche plutôt ardue. Bear with me, please. »

Il dépose sa chemise au sol, se relève, installe sa chaussure sur un coin, se penche et tire. Heureusement que le tissu est léger, fin, désigné pour ne pas étouffer celui qui le porte lors des temps chauds de l’été. Le morceau déchiré n’est pas bien droit, plutôt ovale et pas entièrement sur le long, mais vu l’état de Miya et celui de son second bras, c’est tout ce qu’il peut faire. Il se rebaisse, ses genoux percutant le sol et s’approche de la jambe de la jeune femme. Dans le noir, il n’est pas chose mince d’essuyer le sang, de localiser la blessure, mais il fait du mieux qu’il peut, oui, il essaye, il essaye et c’est tout ce qu’il peut faire. Après un moment passé à tâtonner, il trouve ce qu’il cherche et tente de bloquer la circulation sanguine en attachant son morceau de tissu le plus solidement possible au-dessus de la blessure. Ensuite, il réitère le processus de déchirement et tente de bander le tout d’une manière semi-cohérente.

« . . .  j’espère que tout le monde va bien. »

Sa main valide, maintenant tâchée de sang, vient balayer les mèches sauvages venues obscurcir sa vision, il les renvoi vers l’arrière sans se préoccuper des apparences, concentré.


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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyLun 12 Aoû 2013 - 18:01

Dans un frémissement faisant s'agiter ses prunelles sous ses paupières fermées au contact de la main de Swan, un pâle sourire vint étirer les lèvres de la Française, se sentant un peu plus rassurée que tantôt. Si Swan disait qu'ils iraient bien, c'était qu'ils iraient bien. Non... ? Si. Il avait promis. Les promesses, ça ne se brisait pas comme ça. Lawrence E. Swanster n'était pas de ces connards à prononcer de belles paroles juste pour charmer avant de jeter dans un coin, une fois qu'ils avaient obtenu ce qu'ils convoitaient.
Un rire sec, mais présent, vint supplantér l'ersatz de sourire, soulevant avec une certaine difficulté sa poitrine compressée par la souffrance. Trop jeune, trop belle. Miya ne pensait pas que la Mort s'embarrassait de ce genre de détails; sinon la Terre ne serait habitée que par de beaux et jeunes gens. Probablement stupides et imbus d'eux-mêmes, mais tout de même. Non, la Mort prenait sans distinction, et les étudiants auraient beau la défier ou la supplier à genoux, elle se contenterait de faire glisser ses doigts squelettiques sous leur menton, dans un sourire doux, mais narquois, avant de leur voler leur dernier baiser & souffle de vie.

« Me marier... »

Lentement, elle leva son regard clair vert lui, sceptique. Dans le fond, elle n'était absolument pas pressée de se marier. Les fiançailles lui avaient paru un conte de fées puisqu'elle avait découvert qu'Ethan l'aimait en même temps qu'elle était tombée amoureuse de lui. Après coup, le soufflé était retombé, tout plat, dans le moule. Elle avait beau l'aimer de tout son être, jamais elle ne s'était sentie prête pour s'engager dans quelque chose d'aussi sérieux. Surtout que c'était un beau salop. Incroyablement magnétique, mais un salop quand même. Hem.
Soudain, les larmes lui vinrent aux yeux en grand nombre, alors que sa bouche s'agrandissait dans une mimique d'horreur, qui lui donnerait un air de revenante perturbée, pour peu que la lumière revienne pour éclairer son visage. Sa main se serra sur le bras de Swan, ses ongles s'agrippant nerveusement au peu de tissu qu'elle arrivait à entourer dans ses doigts.

« Si je meurs, Ethan est capable de me tuer une seconde fois. »

Sa voix, tremblante mais ferme dans le ton, signifiait qu'elle était parfaitement sérieuse. Essuyant ses yeux rougis d'un geste décidé sans trop bouger son torse ou le bas de son corps, elle se ressaisit. Miya savait parfaitement ce qui l'attendait à la sortie. Elle était « l'aimant à emmerdes » d'Ethan. Elle ne pouvait pas lui causer plus de soucis, et devait se conduire en adulte responsable. Même grièvement blessée et coincée dans un ascenseur dont elle n'envisageait aucune issue. Son bras desserra sa prise, sa main retomba mollement sur sa cuisse, alors que ses yeux, fixés vers le vide, semblaient abimés dans une contemplation d'un autre monde qu'on ne perçoit qu'une fois par vie. Finalement par cligner des yeux, elle tourna ses prunelles vertes vers Swan, hochant la tête lentement, docilement, sans un son. Oui. Elle devait rester accrochée à la vie. Elle avait encore plein de choses à vivre. A partager. A découvrir. A aimer. Et pourtant, en son coeur, résonnait comme un brin de mélancolie à l'idée de ne pas s'en sortir...

La surprise se peint sur son visage. Ah. Oui. Ses blessures. C'était vrai qu'elle avait mal...

« Hm. Oui. Mais, vu la douleur, j'ai peur que ça ait touché quelque chose. Si on l'enlève, ça risque de provoquer une hémorragie... Non ? Même si ça fait mal, ça empêche que le sang s'agglomère pour se faire la malle. »

Elle n'y connaisait rien non plus, mais peu importait. Esquissant un léger sourire rassurant, elle effleura sa main avec sérénité. Dans un cas comme celui-ci, elle préfèrai encore ne rien toucher. Ca lui éviterait de se coltiner une catastrophe de plus... Papillonnant des paupières, elle ramena ses cheveux collés par le sang en mèches inégales derrière ses oreilles, attrapa une barette et les tira par-dessus son crâne pour éviter qu'ils ne la gênent. Elle tendit ses mains vers lui.

« Yay. Mais je peux aider, aussi, si tu veux. Mes deux bras à moi sont valides. Et il te faut aussi un bandage, nee ~ ? »

Se mordant les lèvres en réprimant un hoquet de douleur lorsqu'il tâtonne sur sa jambe et percute plus ou moins sa blessure, elle se laisse faire gentiment, préférant ne pas rouspéter. Elle se faisait « soigner », c'était déjà ça.
Détournant délibérément le visage lorsqu'il prononça les mots traitres, elle se retint de tout son être de ne pas hurler à la mort d'angoisse, ou de pleurer frénétiquement sa peur. Ethan. Bianca. Où étaient-ils ? Comment allaient-ils ? Et Ikeda ? S'en était-il sorti ? Si elle devait en venir à se poser toutes ces questions, elle finirait folle à lier de peur.

« ... Moi aussi... »

Une petite doix, fluette, étranglée. Finissant par attraper sa jupe rageusement, elle force sur ses bras pour la déchirer sur un tour complet, difficilement, inégalement. Swan et Eden ont aussi besoin de soins, même si actuellement, il n'y en a que pour elle.

« On doit bien pouvoir trouver deux morceaux droits pour te faire une attelle, non ? Où as-tu mal ? Bras ou avant-bras ? »

Elle ne voulait pas être inutile. Elle ne voulait pas se laisser happer dans la spirale de la frayeur passive. Il lui fallait chasser ses démons en passant le temps.
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMar 13 Aoû 2013 - 23:09




« Tu ne mourras pas une première fois, donc certainement pas une seconde. J’ai plus peur pour ma vie si tu ne t’en sors pas. »

L’héritier s’imagine très bien la scène, une mort pas étranglement, car il serait bien trop ironique que Lawrence Evelynn Swanster parviennent à survivre, alors que Miya Chanteclair moisissait lentement dans un ascenseur. S’ils s’en sortent . . .

Ils vont s’en sortir. Ses mains viennent déchirer et explorer, tendre et bander, puis Miya communique, le rassurant d’au moins ça. Elle ne semble pas portée vers le sommeil, répondant à chacune de ses questions avec une lucidité que les larmes n’ont pas atténué.

Le populaire désigne le flan, alors que la main de Miya chuchote sur la sienne et qu’il se heurte à son sourire. Il lui rend le modèle tiré de l’étirement de lèvres, le stress rampant dans ses veines l’empêchant d’adopter son attitude habituelle. Et personne ne peut lui en vouloir, la situation est grave.

« On va panser, alors. Le plus doucement possible.  »

Il s’occupe d’abord de la jambe, de manière rudimentaire et certainement peu suffisante, pourtant, il ose espérer que ses tentatives modiques valent mieux que rien. La journaliste, malgré son état, semble toutefois décidée à aider, déchirant sa jupe pour lui prêter main forte.  Lawrence contemple l’idée de la refuser, mais se ravise. Il se sent plus calme en étant soutenu et, si les rôles se voyaient inversés, il paniquerait à l’idée de ne rien pouvoir faire. Il lui répond donc, tout en soulevant son chandail, juste assez pour exposer entièrement le flanc blessé :

« Avant-bras, je crois. J’aurais plus de mal avec mon épaule si ce n’était pas le cas . . . »

Il ne s’encombre pas de pudeur, ne regarde pas non plus le corps de Miya, du moins, ne voit pas plus loin que le trou, que le sang. Il attrape le tour de jupe qu’elle vient de déchiré, évalue sa propreté, s’armant d’une inspiration solitaire et l’enroule précautionneusement avant d.expirer..

« Effectivement, il faudrait une attelle, un truc pour je ne puisse pas bouger mon bras . . . mais vu les moyens du bord, je crois qu’il vaudrait mieux s’occuper de ton ami d’abord. Ou trouver une issue. On ne peut pas rester là. »

Il termine son pansement en le nouant et contemple le sang qui perce déjà le tissu avec un sentiment terrible grouillant dans ses entrailles. Le blond se relève sur ses genoux, laisse retomber le vêtement de Miya et déglutit.

« Tu t’occupe de lui, pendant que je cherche ? »

Il se détourne, tatonne les parois, observe le plafond, damne leur cage de métal. Pourtant, alors qu’il pousse et peste contre tout ce qu’il peut trouver, les portes semblent plus enclines à osciller sous son poids. L’embouchure qu’il crée n’est pas suffisante pour qu’un homme se glisse, mais peut-être qu’à deux, ils arriveraient à quelques choses. Il jette un regard à l’anonyme toujours inconscient, puis à Miya qui n’est pas en mesure de faire des exploits physiques.

« Ici, les portes. On pourrait les pousser. »


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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMar 20 Aoû 2013 - 12:28

« Ici, les portes, on pourrait pousser. » C'est la première phrase que j'entends en ouvrant brutalement les yeux et ces quelques mots me font marrer. ''Madame, il faut pousser'' aurait pu être encore plus marrant, mais dans le contexte : cela aurait été effrayant. Pas un fou rire, non, un rire moqueur, alors qu'un grognement d'ours se fait entendre. Putain ! Est-ce qu'un train m'est passé dessus pendant que je faisais ma sieste ? On peut pas me laisser dormir, tranquille, quoi ! Je dors, et c'est la fin du monde. En même temps, ça me surprend pas.
Je dois être dans un ce des maudits rêves post-apocalyptiques que je cauchemardes en permanence. J'y suis tellement habitué, qu'avec le temps, je prends même plus la peine d'essayer de savoir sur quel contexte je vais tomber. Zombies dévoreurs de chairs, seconde guerre mondiale, attaques d'Hiroshima par les américains, attaques des nazis, révolutions libérales, fin du monde causée par l'homme, destruction de la nature, troisième guerre mondiale, retour vers le passé, bond dans l'avenir : mes rêves sont toujours plein d'horreur, de destruction et de sang ! Le genre de machin qui vous donne la chair de poule. Depuis tout petit, c'est comme ça.
Avant, il y avait un peu d'espoir dedans. De la magie, des fées, des gens bien : parfois même l'amour. Avec le temps, ils sont devenus plus sombres, plus noirs. Il n'est resté que la fin impitoyable et la cruauté des êtres humains. Mes rêves, ils sont à mon image : ils savent que l'espoir et les croyances sont les excuses des faibles pour survivre. Je n'ai pas besoin de savoir que demain, ça ira mieux, ni de croire en quelqu'un comme Marv croit en Dieu. Je crois en moi et en personne d'autre. Je vis aujourd'hui, avec ce qu'il y a aujourd'hui, et je me fiche que demain : ça peut-être mieux. Car demain, je peux être mort aussi.

C'est pour ça, que je ne crois pas en l'amitié. Même si Marv continue sans cesse de me coller en utilisant ce terme qui me saignez les oreilles. Car je vois bien à quoi ça sert, les amitiés, juste à cacher sa solitude ou sa faiblesse. A se complaire dans des mensonges, à s'entretenir dans la bêtise ! Les amitiés, on peut pas dire que ce soit une folle réussite chez les autres. L'amitié, c'est trop de demain et pas assez d'aujourd'hui : c'est trop de confiance et pas assez de mise en garde.

Je me redresse et premier constat affligeant : Putain, depuis quand je rêve de Miya Chanteclair et d'une poupée masculine blonde, tellement blondasse qu'on dirait une de ses ''dollz'' à la mode que les jeunes filles aiment acheter cent mille fois trop chers pour le peu de temps que ça leur servira dans leurs vies. Elles feraient mieux de s'acheter des barbies ! Décidément, la couleur de cheveux jaune, j'aime pas ! Blond, si vous préférez. Tous les blonds : du blonds pastels au blond vénitien en passant par le blond châtain, le blond cendré, le blond soleil, le blond terne et tous les autres. J'aime pas les cheveux noirs non plus, ça fait banal. J'aime pas les blonds, j'aime pas les cheveux noirs, j'aime pas les roux, c'est se foutre de la gueule du monde que d'être roux. La seule couleur de cheveux que j'admets être à peu près correct, c'est … Je vois pas. Peut-être gris ? Les gens qui ont des cheveux parsemés qu'on dirait gris ou blanc, c'est assez cool.

Second constat, je me trouve dans l'ascenseur de l'hôtel de ville, dont on vient de voter le budget pour être rénover. Il va falloir voter pour le remplacer, maintenant. C'est malin !
Troisième constat alors que je me fixe dans les restes des miroirs de l'ascenseur : heyyyy! Je suis badass en mec qui sort d'un scénario dramatique. Il y a pas à dire, le sang, les bleus, et les coupures me vont bien. Je devrais demander à Shirounet si son papa n'a pas besoin d'un acteur sur un de ses tournages : avec ma tête de bras cassée, ma peau abimée, mes dents qui commence être jaune, mon gros nez, mes cheveux crasseux et mon petit ventre rond à bière (petit, j'ai dit !) et mon air goguenard, je devrais plaire ! J'en suis persuadé.

Bon, résumons : un sosie de Lun Marv, Miya Chanteclair, un ascenseur, moi qui me parle comme toujours dans ma tête – comme-ci j'étais hors de mon corps. ON NOMME CA DE L'ANABASE et c'est une maladie. Sauf, que si je suis en anabase, je suis … réveillé. Fuck !

« Précisions ! Je ne suis pas son ami. »

Me demandez pas, je suis certain d'avoir entendu Dolly dire que je l'étais. Dans le doute, il vaut mieux prévenir que guérir.

« Compendieusement, je suis pas le tien, non plus ! »

Je me redresse, plaquant ma main contre le mur, en essayant de trouver un endroit où je vais pas m'entailler plus que je le suis déjà. C'est douloureux, j'ai vraiment l'impression d'avoir fait une chute de cinq étages. Et c'est peut-être justement vrai, car à mes derniers souvenirs : je devais me rendre, à mon bureau, avec la demoiselle. Quant à savoir ce que l'autre fout là, j'en sais rien. Je vais peut-être commencé par me mettre au régime, si les ascenseurs s'écroulent sous mon poids. Quoique je suis pas gros, j'ai juste de gros os.

Je vais à la hauteur du Pikachu, posant mes mains sur les portes. De toute façon, content ou content, on ne va pas se foutre sur la gueule dans l'ascenseur. D'autant que j'ai potentiellement l'impression qu'un semi-remorque a tenté de me tuer, et que mon crâne me fait un vrai mal de chien.

J'adorais discuter avec lui et le provoquer, mais là, je suis à 25% de ma force, et je sens que ça descend au fur et à mesure que je garde la position debout. En plus, il faut que je m'occupe de Cali. La pauvre, elle doit être morte de trouille.

Le principe de ce genre d'ascenseur, c'est qu'une pression suffisante avec deux personnes suffit à les ouvrir. C'est un système qui a été intégré dans presque tous les bâtiments publics depuis que les tours jumelles sont tombées et que des gens auraient pu être sauvé, s'ils n'avaient pas été coincés par les ascenseurs en rades.

Une fois la porte de l'ascenseur poussée avec l'aide ou non de Miya, non sans difficulté, je me retourne un peu vacillant, le sourire de vainqueur encourageant aux lèvres, et je vais directement en direction de mon sac qui repose mollement dans un coin de l'ascenseur. Je m'en saisis dans un grognement douloureux et je pénètre dans la pièce …

Ok, on est au troisième sous-sol, à en croire l'état de la pièce en rénovation. Super !

Je cerne un lit d'appoint dans la pénombre, collé à un mur ! Parfait.

Je retombe lourdement dessus, ouvrant mon sac pour en tirer une petite souris blanche, qui … est saine et sauve malgré la chute. Cali se retourne vers moi, venant se blottir dans main. Combien de temps j'ai été inconscient ?

Adossé contre le mur, je sens la terre tourner autour de moi. Putain de mal de crâne. Je pose ma souris à coté de moi pour prendre mon portable et …

« Bon, bah … J'ai pas de réseau ou alors c'est que c'est mort pour téléphoner. Bon, les deux patates, je suis claqué et j'ai envie de dormir ... »

Oui, bon, ça doit pas être une brillante idée. Dans tous les films que j'ai vu, dormir après un choc à la tête conduit à la mort certaine, non ? J'ai pas tellement envie de tenter l’expérience. Cette journée est une série noire en événement, ou quoi ? 

« Bon, on fait quoi ? On baise tous les trois ensemble, on fait un contrat synallagmatique, on fait un poker, ou l'un d'entre vous à une belle histoire larmoyante à raconter ? »

J'ai même pas regardé si la porte était verrouillée. Elle l'est forcément. Il y a que le maire pour laisser son bureau d'ouvert dans une mairie aussi importante.

Le maire … j'espère qu'il va bien.

Putain. Je respire difficilement. Depuis quand mon souffle est aussi saccadé ? Il faut compter.

« J'ai faim ! … J'ai soif ! … Et Dollz'man, j'ai mon brevet de secouriste, si ça peut t'aider. Laisse-moi juste deux minutes, le temps de récupérer mon souffle ... »

Je pose mon portable, à coté de moi, en mode lampe de poche pour voir un peu la pièce. Et je me saisis de mon paquet de clope, en prend une sur les sept dernières qu'il reste, et je la pose à mes lèvres, l'allumant avec le briquet que Marv m'a refilé l'autre jour en disant : ''pour que tu saches que l'amitié existe.'' Foutaise. J'espère que ce crétin est pas mort, que je lui fasse avaler son briquet.

Mes yeux se ferment, alors que je tire sur la clope.

« Foutu journée … D'abord le sosie … de Justin Bieber … japonais … dans les toilettes en train de chanter et arranger sa mèche de cheveux … Le directeur et le maire qui me gachent mon jour … férié. … Le bâtard de Kuchiki joue les héros … l'ascenseur qui s'écroule et … maintenant, … je me retrouve coincé avec miss monde et un de ses princes dans le seul endroit où on ira jamais me chercher … Et j'ai rien bouffé de la journée. Si on s'en sort, …, je vous invite dans le meilleur restaurant de la ville où on brulera une photographie  … du directeur ... »

Oui, je fume, je fume, et je parle et je parle. Ça m'aide à essayer de rester éveillé.

« … hey … Chanteclair, t'es plus belle amochée qu'en princesse … Pour une fois, t'as l'air humaine … enfin presque. »
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 7:45

Ce fut un jeté de regard vers ce qui lui restait de ciel qui répondit à la première phrase d'Eden. Un roulement de prunelles, exaspéré, accompagné d'une grimace, ayant contorsionné ses lèvres en une mimique grotesque, qui aurait pu, en d'autres circonstances, être trouvée drôle. Voilà qu'il commençait, à peine réveillée, à les lui « briser ». Sérieux, il était gravement blessé, et tout ce qu'il trouvait à dire, après s'être réveillée de son espèce de mini-coma improvisé, c'était 'Précisions ! Je suis pas son ami.' ?! Il se foutait d'elle, là, franchement.

« Quel sens de l'importance dans le détail, Eden. Merci de cette précision ! » persifla-t-elle entre ses dents serrées, cynique, en lui lançant un regard assassin.

Elle était blessée. Swan était blessé. Il était blessé. Il pouvait pas penser à autre chose que « Qui est mon amiii ? *__* » ? Non, hein. Fallait qu'il fasse son chieur. Un soupir d'irritation fendit l'air pour emplir la cabine démolie, alors qu'elle fermait les yeux pour se pincer la naissance du front et de l'arcade sourcillière, nez froncé en une manière qui ne pouvait que démontrer l'extrémité de son état nerveux.
Swan lui avait demandé de s'occuper de lui; elle avait été à deux doigts d'accepter, maintenant, il pouvait toujours courir. Enfin, dixit elle. Se sachant plus préventive que rancunière, surtout dans un cas comme celui-ci, elle ose poser sa main sur son front, d'autorité, avant qu'il ne finisse par se lever sans préambule pour tenter de pousser les portes de l'ascenseur en compagnie du Populaire. Ce fut un sourire rutilant, malgré ces marques de poussière et de saleté sur le visage, qui vint orner ses lèvres, lorsqu'ils réussirent, accompagné d'un petit gémissement de soulagement. Enfin. Ils allaient peut-être bien s'en sortir, finalement. Swan avait dû avoir raison en disant qu'ils ne pouvaient pas mourir maintenant. Se levant, tant bien que mal, en agrippant ses fines mains à l'une des parois défoncées, mais en état de la soutenir, elle vint immédiatement glisser une main contre son flanc douloureux qui lui rappela son existence dans un lancé de souffrance fulgurant, ayant subitement fait pulser sa peau sous ses doigts aggripés autant qu'elle le pouvait.

Haletante, cheveux en bataille, vêtements déchirés, elle tituba pour pénétrer dans la pièce à tâtons, trébuchant une ou deux fois sur du matériel entreposé ça et là, ayant du mal à discerner le contour des objets dans une pénombre à laquelle elle s'habituait mal. Réussissant finalement à s'asseoir - s'affaler - sur l'un des lits d'appoint dans un grognement rauque de victoire, elle farfouilla sa poche intérieure de veste légère pour en retirer, dans un petit cri de contentement un briquet. Il y avait du bon à avoir continué de fumer ! Enclenchant, d'un geste sec du pouce, la mollette, elle lui lança un regard de chatte langoureuse devant un bon bol de lait en constatant qu'il fonctionnait toujours.
Ignorant délibérément la remarque d'Eden, elle se tourna vers Swan.

« Tu crois que tu peux nous trouver quelque chose de combustible sans danger, ici ? Genre des bougies, n'importe quoi qui puisse s'allumer sans risquer de pêter. »

Un hoquet d'indignation la secoue aux paroles d'Eden, alors qu'elle le trucide du regard, son visage contracté en une moue dure. Brûler une photographie ?! Sacrilège ! Sa voix vibra dans l'espèce de bunker, alors qu'il continuait de parler :

« Je t'emmerde, E... »

... than. Elle avait manqué de dire Ethan. Putain. Pourquoi fallait-il que tout lui rappelle son fiancé, dans un moment pareil ? Se détournant pour cacher le rougissement léger de ses pommettes, elle essuya la naissance d'une larme, avant qu'une autre ne vienne perler sa joue et rajouter une tâche à son chemisier déjà bien amoché.

« J'avais un bentô, dans mon sac. Pour ce midi. Si on le retrouve et qu'il n'est pas désintégré, ça pourra nous nourrir un peu... »
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Lawrence E. Swanster
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyJeu 29 Aoû 2013 - 23:55



Bien sûr, il faut que le mec qui s’est trimballé à l’intérieur de l’ascenseur avec Chanteclair soit un parfait connard.  Un connard qui s’attarde sur des idioties plutôt que sur la gravité de la situation et qui insulte à tout va. Lawrence retient l’acide qui perle sur sa langue et se contente de le toiser, un brin dédaigneux. La remarque de Miya l’apaise un peu, aussi agaçante la jeune femme peut parfois s’avérer, elle reste tout de même une personne sensée. Par conséquent, le grand blond préfère ne rien dire et s’échine à enfoncer son épaule et son bras valide contre les portes de la boîte métallique en espérant que le gros caïd reçoive le message et se bouge. À en juger par la pique de Miya, il se prénomme, ou du mois se surnomme, Eden. Hn, quel paradis dissonant. Paradis dissonant qui prouve tout de même avoir plus d’un neurone et qui vient lui prêter main forte dans sa démarche. Après tout, personne n’a envie de moisir coincé dans un cubicule d’ascenseur. 

Ils pénètrent tous donc, Lawrence ne pouvant s’empêcher d’aller aider doucement Miya lorsqu’il la voit en train de se prendre les pieds dans l’ombre, dans une sorte de pièce à l’allure non-finie. La pénombre ne lui permet pas de distinguer grand-chose d’autre, que des amas surélevés qui pourraient, au final, être quasi n’importe quoi. Eden et Miya ont toutefois vite fait de s’écrapoutir sur deux de ses amoncellements sombres, qui à mesure que Lawrence cligne des yeux, se définissent comme étant des lits. Une luciole de chance dans tout le malheur qui les étouffe ? Au moins, la journaliste sera mieux installée sur un lit que dans les débris de l’ascenseur. 

L’autre, Eden, se plaint tout haut, déclare son envie de dormir et malgré son antipathie instantanée pour l’homme, Lawrence ne peut s’empêcher de répondre placidement, fronçant les sourcils à son intention :

« Ne dors pas, ce serait dangereux. »

Après tout, personne ne doit mourir, personne ne va mourir. On ne souhaite pas ce genre de chose à son pire ennemi. Ses yeux bleus scrutent la pénombre et Lawrence longe les murs à la recherche d’une issue ou de matériel utile. Avaient-ils été plus nombreux que le populaire aurait osé proposer à la foule d’enfoncer l’un des murs avec l’un des lits de fortune. Soit, ce n’est qu’une pensée saugrenue. 

Il écoute distraitement les lamentations d’Eden lorsque la voix de Miya l’interpelle, trop faible pour qu’il l’apparente immédiatement à la jeune femme. Ça l’effraie, même si la proposition est sensée. Chercher avec une source de lumière pour se guider sera plus profitable et ils pourront aussi mieux évaluer leurs blessures avec un peu plus de luminosité. Le briquet qu’elle vient d’allumer n’est pas suffisant, même s’il devra faire l’affaire dans le pire des cas. 

« On it, Miss. »

Il jette ensuite un regard à Eden dont le profil est illuminé par la flamme qu’il utilise pour allumer sa cigarette. Evelynn au pays des fumeurs, comme c’est joli. Au moins, il peut continuer de farfouiller dans la pièce, déposant la main n’étant pas connectée à son bras invalide ci et là, sans devoir cesser de communiquer avec ses deux compagnons. Les flammes vacillantes que crachent les briquets semblent imposés une atmosphère macabre à la pièce. Du sinistre pour les sinistrés. 

 « Si t’as ton brevet de secourisme, rends-toi utile et va examiner l’état de Miya. Je doute que mes pansements soient exemplaires ou très utiles. »

Il se heurte à une masse solide, la trace de ses doigts et devine une poignée. Il l’ouvre et la fraîcheur en émanant toujours indique qu’il s’agit d’un réfrigérateur. Un bref coup de main pour tenter d’en deviner le contenu. Lawrence le referme promptement et ne peut s’empêcher de tilter mauvaisement sur le mot ‘prince’ qui s’échappe de la bouche d’Eden au même moment, hoquetant son dédain pour le terme. 

« Un frigo avec de l’eau à l’intérieur. Toujours pas de combustibles. Je vais aller voir pour ton bentô, Miya. », grommelle-t-il.

Le retour dans le carré métallisé lui arrache un frisson, mais il ne tarde pas à retrouver les possessions de Miya dans les décombres, ainsi que la carcasse de son téléphone portable qui, mis à part une vitre craquelée et une coque enfoncée, semble toujours en état de fonctionner. Il affiche l’heure, les chiffres lumineux brouillant le regard de Swanter. Ça fait déjà plus d’une heure qu’ils sont pris au piège. Le sac de Miya semble un peu plus secoué, mais toujours en état.

Il rejoint les deux autres, le sac de la dame accroché au bras, éclairant ses pas avec l’écran de son téléphone.

« Ton bentô est un peu bosselé, mais au point où on en est, je me fiche éperdument de l’apparence de la nourriture. »

Il va s’installer près de Miya, déposant son postérieur sur le lit, s’accordant un petit répit. Il inspire, puis soupire. 

 « . . .  je ne m’opposerai pas à un bon resto, lorsqu’on sortira d’ici. Ni contre le fait de brûler une photo. »

Kohaku s’amuserait des flammes lorsqu’il les lui décrirait . . . 

« Donc, on a de l’eau, un peu de nourriture, du feu, des portables qui ne captent pas, des lits et un bon nombre de blessures à notre compte. Quelqu’un a une idée ? »



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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMar 3 Sep 2013 - 14:14



J’adorais répondre au tac à tac à toutes les phrases qui sont balancées. Je le ferais d’ordinaire avec plus d’aisance. Seulement, là, je suis bien trop épuisé et je dois lutter pour ne pas m’endormir. Ce n’est pas pour aller à l’assaut d’une bataille que je ne gagnerais pas. Je suis mauvais joueur : Je n’aime pas perdre. J’admets la défaite, je sais que j’ai perdu mais ce n’est pas un sentiment que j’apprécie et il m’arrive d’être furieux dans ces instants-là. Je n’irais pas jusqu’à m’en prendre physiquement à la personne qui a gagné : j’ai un peu d’honneur, juste un peu. J’aurais juste tendance à m’entraîner dix fois plus pour vaincre ou à abandonner face à l’échec en trouvant que les raisons sont trop fades et à aller voir ailleurs si les fruits sont plus proches du sol et meilleurs.

Avoir son brevet, c’est une chose. Savoir l’utiliser une autre. Comme tous les japonais, j’ai eu des cours sur les soins à apporter en cas  de danger, de guerre, de bombe, de séisme, d’éruption volcanique et autres plaisir qu’on peut rencontrer de part et d’autre de notre sol. J’ai toujours eu la conviction profonde que si les éléments s’acharnaient autant sur nous c’était pour parce qu’on était les seuls humains sur terre capables d’encaisser n’importe quel drame et s’en remettre. Je pense aussi qu’on est relativement mal situé au niveau des plaques lithosphériques et que ça peut expliquer en grande partie nos catastrophes naturelles. Pour les autres bouleversements, je pense juste que tous les peuples connaissent la violence des guerres de pouvoir. Croire en l’idéologie d’un monde de paix est difficile quant on relit le nombre de crises rencontrées par le peu de temps où l’humanité existe.

Seulement je n’ai plus été à un de ces cours depuis ma majorité. Cinq ans que je peux me permettre de mettre les mains dans les poches et de bouder les cours de prévention. Depuis que je suis né, je vis dans un Japon perturbé, mais avec les années : c’est bien plus le changement des mœurs, l’augmentation de la violence et la crise identitaire des jeunes liés à leurs places dans un Japon vieillissant et envahit d’occidentaux sensés nous repeuplés qui me plongent dans la craindre. Je n’ai jamais eu très peur de ce qui doit arriver. Je suis de ceux qui pensent de manière assez fataliste que si ça doit mal se passer, ça se passera mal. Si ça doit bien se passer, ça se passera bien. De ce fait, je ne m’inquiète jamais de ce qui arrivera dans l’heure qui suivra. Je ne me souviens pas, d’ailleurs, m’être déjà inquiété pour quoique ce soit.
Même avec les connaissances autour de moi, je ne m’inquiète pas tellement pour eux. Je pose un diagnostique, j’identifie un problème, j’aide parfois ou je regarde les gens se débrouiller. Je considère les êtres humains m’entourant comme des souris de laboratoire. Qu’importe la manière dont elles tournent dans le labyrinthe pour trouver la sortie, elles retournent sans cesse dans le même cul de sac. Toutefois, ils arrivent que quelques rats savent qu’ils tournent en rond et parviennent à trouver un chemin vers l’extérieur. Et si ce dernier n’existe pas, à force d’avoir chercher la sortie, ils s’arrêtent. Ils attendent. Ils attendent jusqu’à ce qu’une ouverture se fasse.

Avec mes études, j’ai des cours de soin sauf qu’il y a une différence entre savoir et savoir faire.

Le rapport avec tout ça ? C’est que je ne me vois pas en aide soignant, infirmier et docteur. Je n’ai pas le moindre espoir face aux êtres humains. Alors à quoi bon les secourir ? Même avec cette conviction, je ne peux pas laisser Miya Chanteclair souffrir. Je ne suis pas un psychopathe, je n’aime pas voir la souffrance chez les autres. Quelles soient physiques ou psychologiques.

Je me redresse, laissant Cali divaguer sur le lit. Elle ne le quittera pas. C’est la souris blanche se rapprochant le plus d’un fidèle chien que je peux connaître.

Je me rapproche du lit d’appoint où se trouve la jeune femme. Posant un genou à terre pour fixer son mollet, la blessure la plus apparente. Je ne dis rien, je me contente de poser mes doigts sur le bandage qu’a visiblement effectué le blond. Je glisse dessus, défait quelques liens avant de redresser le regard en direction …

Je dois me redresser, n’empêchant nullement le grognement de douleur. Sans un mot, je me dirige dans la salle, farfouillant, jetant les objets à terre plutôt que les posant. Bordel ! On est sur un chantier, non ? Il y a forcément une trousse à pharmacie ou une autre connerie dans le genre dans le coin.

Un ricanement victorieux sort du fond de ma gorge. Je me saisis d’une petite malle de secours et je retourne auprès de la jeune fille.

Cette fois-ci, je suis moins inquiet. Le mécanisme est rodé, non pas à cause de mon brevet de secours : mais parce que j’ai l’habitude de me battre. J’ai l’habitude de me soigner moi-même depuis que je suis dans les bacs à sable.

« Foutriquet, je crois que t’es fait pour être infirmier ! Une vraie petite fée ! »

Je sais même pas si c’est de l’ironie ou une vraie félicitation. Un mélange entre les deux. Après tout, ils gèrent assez ces deux-là. Je me demande ce qu’ils ont fait d’autres pendant que je dormais. Je cherche des gants dans la boîte, je les mets. Je me saisis d’une compresse et je pose redresse le haut de Miya, sans même prendre le temps de la regarder. Elle doit comprendre qu’elle ferrait mieux de ne pas bouger.

Et bien, ce n’est pas bien joli. Une jolie perforation, de quoi laisser une cicatrice pour quelques mois. Je nettoie un peu la plaie, grognant intérieurement du sang qu glisse sur mon poignet. J’espère qu’elle est pas contaminée par une quelconque maladie. Attraper le Sida, ce n’est pas dans mes projets. Je compresse le pansement avec dureté. Cette fois-ci mes yeux se sont placés dans ceux de Miya, s’excusant presque de lui faire du mal. Presque. Défoncer la gueule d’un connard ou d’une personne qui me casse la tête, c’est une chose. S’en prendre à une gamine qui ne m’a rien fait, c’est autre chose.

« Hey, le lamantin, tiens ton haut. »

Un bandage, je tire dessus, je l’installe. Au final, les heures à me soigner, à soigner Marv après ces conneries de journalisme ou à soigner mes potes auront été bénéfiques à quelque chose.

Après ça, je fais de même avec le mollet de la jeune fille. Désinfecter, compresser et bander.

En terminant je lui accorde un regard noir, c’est ma manière d’être aimable. « Fais pas cette gueule, meuf ! Je te signale que ton Matthews, il doit aimer ton sale caractère et pas ta mine de pauvre petite fille riche. Avec la tête que tu tires, quand il va te retrouver, il va te quitter direct. Et sérieusement, si on est capable de tenir le journal scolaire et de le rendre régulièrement à temps, on devrait pouvoir survivre à ce genre d’événement. Ne serais-ce que pour le raconter. »

Je voudrais lui ordonner de rester assise, mais c’est le genre de personne à faire le contraire ce qu’on dit. Je préfère me relever, fixant la porte d’entrée du sous-sol.



Et s’il y avait quelqu’un dans les étages juste au-dessus ? Je ne sais pas ce quelqu’un foutrait au second sous-sol, mais ça ne coûte rien d’essayer.

« Il y a bien un génie qui va voir que l’ascenseur est en panne et qui va avoir l’idée de regarder s’il y avait pas quelqu’un à l’intérieur. »

Je me pose à coté de la porte, attendant d’attendre un bruit. En vain. Connerie ! Connerie ! Connerie ! J’ai horreur d’être enfermé. Je vais finir par péter un câble et détruire cette porte …

Si seulement.

Si seulement, il y avait une solution.

Il y en a forcément une. Forcément. Bordel ! On est sur un chantier. Il y a bien un tournevis quelques part, une hache ou une autre connerie dans le genre qui va nous permettre d’ouvrir cette porte non ?

Peine perdue de chercher visiblement … Et ce putain de mal de crâne. Je m’épuise dans mes recherches, mais m’arrêter ne servirait à rien. Je vais devenir fou rester inactif. « Ah ouais ? Et tu aimes quoi comme restaurant ? »

QUOI ? Je discute. Oui. C’est pas restant silencieux qu’on va s’empêche de dormir de toute façon.

« Moi, c’est la bouffe européenne que j’apprécie le plus. Espagne, Italie, France. La gastronomie comme ils disent là-bas ! Cela dit, je crache pas non plus sur la nourriture de comptoirs. »

Je m’arrête, essoufflé grognant dans ma barbe. « Putain, si l’autre crétin était là, il aurait un de ses jeux stupides à proposer pour occuper un peu le temps. »
=> Suite



Dernière édition par Eden Indentshi le Lun 30 Sep 2013 - 19:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMar 17 Sep 2013 - 22:20

| Merci Ko' pour le résumé, et si quelque chose ne va pas, dites le moi XD |

La porte s'était ouverte juste quand les réjouissances allaient commencer. Fuck ! Fallait que Kim arrive et voit sa tête « Je vais tuer tout le monde, les femmes et les enfants d'abord ». La dernière chose qu'il avait voulu. Le bon côté c'était qu'il pouvait mettre ça sur la claustrophobie (Pour une fois qu'elle sert à quelque chose celle là !) l'inquiétude, Tsu et Sei pour dire que... En fait ça changeait rien. Le regard de psychopathe restait le même donc en fait... Il avait plus qu'à espérer que Kim oublie cet état en se disant que c'était exceptionnel.
Le bon côté de cette intervention c'était qu'il était libre. Il pouvait bouger, et surtout... Il pouvait aller chercher Miya. Qui n'était pas dans le hall. Est ce que cette idiote l'écouterait un jour ? A l'évidence, non. Chieuse. Peste. Aimant à emmerdes. Que de doux mots face à son absence. Il se voyait déjà lui faire la remarque « Quand je te dis de pas bouger c'est pas pour des prunes ! Tu me fais chier à devoir te chercher ! ». Non, Ethan n'imaginait pas Miya blessée. Il ne voulait pas, sinon il serait inquiet et il pourrait pas l'engueuler. Question de principe. Alors la française allait bien parce qu'il avait envie.

Un profond soupir d'inquiétude s'échappa de ses lèvres entre deux halètements. Si seulement c'était vrai... Il ne pouvait pas rester faire le piquet et reprendre calmement ses esprits. Le repos ne viendrait que lorsqu'il l'aura trouvé. Malgré son état de fatigue et ses jambes flageolantes. N'écoutant pas vraiment Kim seulement la partie des secours, il lui demanda d'où est ce qu'il venait. Il le quitta précipitamment en lui disant de chercher Bianca qui devait être à l'extérieur. Il se dirigea vers le bas en se disant que que le Coréen avait déjà fouiller les étages. Ca serait le plus logique.

Il faillit se rétamer plusieurs fois et proprement sous sa vitesse et les nombreux débris sur sa route, ne l'aidant absolument pas à garder son calme. L'américain se mit même à hurler à s'en casser la voix le prénom de sa fiancée, priant Dieu qu'elle réponde, ouvrant toutes les portes fermées sur son passage au cas où. C'est au troisième sous sol qu'il sentit la panique arriver à son paroxysme. Il devait rester calme. Mais ça serait sans doute plus facile s'il n'avait pas l'impression qu'il allait s'écrouler d'une seconde à l'autre.

Ouvrant précipitamment la porte, il découvrit... Deux hommes... Trop proche de SA fiancée. Il sentait la moutarde lui monter au nez avant de comprendre (Il est long à la détente le petit) qu'ils était tous les trois mal au point. Même si techniquement, il en avait rien à foutre des deux autres vu qu'il ne les connaissait pas. Mais rien à foutre ne veut pas dire pour autant qu'il ne les aiderait pas. N'abusons pas non plus, Ethan n'est pas un être sans coeur qui aime voir des cadavres joncher le sol. Quoique... S'ils s'éloignaient pas... Non, non. Ils avaient peut être voulu l'aider. Un peu trop sans doute, mais le geste est là, n'est ce pas ? Mon Dieu, il avait juste envie de dire « Ta gueule » à son côté parano.

Il s'approcha du petit groupe en voyant qu'ils n'avaient pas seulement l'air d'être dans un sale état... Ils l'ETAIENT véritablement. Ils se faisaient un remake de Resident Evil ? Ou Dead Space peut être... En tout cas, leurs tronches faisaient sacrément peur. Ethan avait limite honte d'aller super bien comparé à eux. Les dés avaient été jeté, et ils étaient tombés sur un mauvais chiffre. Enfin, c'est bien beau de faire de l'ironie, mais le sang du populaire n'avait fait qu'un tour pour rester au niveau des pieds semble-t-il puisqu'il était blanc comme un linge. FALLAIT PAS BOUGER DU HALL IDIOTE ! Il avait juste envie de lui hurler ces mots, mais ça n'aiderait pas. Et puis, elle aurait pu crever sous les décombres, donc... Valait peut être mieux qu'elle ait bouger au final.

-T'as une sale gueule Chanteclair. Pire que le matin.

Ca par contre ça aide, n'est ce pas ? Et avec ça au moins, y avait pas besoin de « si ». Mais loin de vouloir jouer l'homme dégoulinant d'amour mielleux envers sa dulcinée, Ethan espérait bien qu'elle l'enverrait chier. Ca lui donnerait une idée de son état. Et pour la première fois depuis le début de leur relation, il voulait vraiment l'entendre répliquer.

Il s'approcha de la personne qui semblait le plus mal en point, sa tête lui disant vaguement quelque chose. C'était pas l'autre con du Keimood qui appréciait un peu trop Miya selon ledit journal ? L'idée de l'abandonner là effleura son esprit. Mais soyons honnête, le populaire en serait jamais capable. Il y a une différence entre frapper et envoyer quelqu'un à l'hosto sous une crise de colère et laisser crever quelqu'un...

-Tu peux marcher où faut te porter en princesse ?


Pitié, faites qu'il arrive à marcher, et que l'américain porte Miya. Il pouvait pas faire les deux en même temps, et l'idée de laisser la demoiselle ici même avec l'autre fanfreluche... Fanfreluche !!!! Il pouvait aider, non ? Il se tourna vers lui avec un regard suppliant.

-Dis moi que tu peux aider ?

Bah il semblait pas spécialement mal au point, hein... Et qui ne tente rien à rien. Les questions ne sont jamais idiotes. Dixit lui...
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyMer 18 Sep 2013 - 17:05

Mal. Miya avait foutrement mal. Blanche comme un linge, narines pincées, elle se laissa faire sans vraiment avoir envie de se défendre, de rouspéter, ou quoi que ce soit s'en approchant de près ou de loin. Lorsqu'Eden toucha à son mollet, elle se mordit la lèvre inférieure, les yeux fermés, cessant momentanément de respirer, comme si ce petit truc allait magiquement faire disparaitre la douleur. Sisi, c'est bien connu, l'apnée déconnecte le système nerveux... Les sons commencèrent légèrement à lui échapper; la tête, à lui tourner. Il était possible qu'elle ait perdu un peu trop de sang. Avec un trou dans le rein, en même temps, ça se comprendrait. Sans compter l'hémorragie cérébrale, qui commence à lui compresser, lentement mais sûrement, le cerveau. Lorsque Eden appuya la compresse sur son rein, après avoir enlevé le morceau de ferraille l'ayant méchamment entaillée, ses ongles s'enfoncèrent dans la matière non identifiée servant de lit de camp. Une sorte de tissu rêche, il semblerait. Elle n'était pas tout à fait sure de ça. Haletant, elle gémit longuement sous la douleur. Faire la forte ne lui apporterait rien, et ressentir les différents maux la persécutant lui permettrait au moins de rester accrochée à la réalité. Elle trouva même le moyen de sourire à Eden en bougeant mécaniquement l'un de ses bras pour maintenir son chemisier en l'air, histoire qu'il puisse finir de la charcuter proprement.

« Ta gueule, Eden, sérieux. Ta gueule... »

Un pauvre rire vint envahir la pièce, s'échappant de ses lèvres gercées et craquelées par le manque d'eau. Elle devait aussi songer à manger, mais, honnêtement, elle n'en avait ni l'envie, ni le courage. Le poids sur son front se faisait lourd, lui barrant la tête avec fermeté, et ses yeux ne demandaient qu'à se fermer, sans savoir s'ils se rouvriraient derrière.
Elle n'était ni un lamantin, ni une "meuf". Quand elle irait mieux, elle lui collerait un gnon, de toute la frêle force dont elle est capable. Ca lui apprendrait à se moquer. Faudrait savoir, aussi. Princesse ou lamantin ? Elle se voyait mal être les deux en même temps...
S'allongeant sagement, elle posa le revers de sa main sur son front, respirant toujours en haletant, se raclant régulièrement la gorge. Ses yeux se fermaient souvent, à demi, et il lui fallut toute la volonté du monde pour ne pas les clore complètement et tomber dans la bienheureuse torpeur du sommeil - ou de l'inconscience, c'est selon. Miya ne suivait plus la conversation, elle se laissa juste aller. Elle avait mal à la tête, au flanc, au rein, au mollet. En y réfléchissant, elle réalisa qu'elle allait désormais finir phobique des ascenseurs, et risquait de définitivement refuser d'y remettre un jour les pieds. Le jour où elle devrait se rendre à nouveau chez Cameron, ou tout simplement rencontrer un PDG dont le bureau se situerait au 32e d'un building, elle serait dans la merde, et maudirait tout ce beau monde, en grimpant à pieds...

Un bruit, un écho se firent entendre. La porte qui les retenait prisonniers venait de grincer. C'était un synonyme d'ouverture, non ? Avec peine, elle se redressa légèrement, distinguant mal les formes. Il faisait noir, après tout. Et ce fut la voix qui résonna qui lui arracha un sourire moqueur, malgré son état de merde. Se rallongeant, Miya exhala un soupir de satisfaction. N'ayant même pas la force de répondre à sa pique, elle se contenta de faire un léger mouvement d'épaules qu'on pourrait éventuellement assimiler à un haussement. Un court sourire vint étirer ses lèvres, en guise d'excuses.

« Je crois que pour aller faire de la moto, c'est râpé... »
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● Université - 4ème année - Président Cuisine/Thé - Vice Président Jardinage/Ikebana
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MessageSujet: Re: #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III   #Ascenseur de l'hôtel de Ville / Troisième Sous-Sol ~ Chinoiserie part III EmptyLun 23 Sep 2013 - 1:21


« Aussi longtemps qu’il ne s’agit pas d’un fast-food, je m’adapterai.  », est la réponse que le blond lance tout haut à l’interrogation d’Eden en ce qui concerne le type de restaurant qu’il apprécie. Nul doute que la question est lancée dans le but à ce que chacun d’entre eux arrive à resté éveillé, mais cela convient parfaitement à Lawrence qui saisit cette opportunité de normalité pour se rassurer. Son bras lui fait un mal de chien et il commence à déceler une douleur que l’adrénaline avait certainement du cacher auparavant au niveau de sa jambe. À ce rythme là, il ne donne pas cher de leurs peaux, ils sont coincés, dieu sait où, avec des ressources limitées et des blessures nécessitant des soins immédiats. Il masque toutefois sa panique, ce sentiment d’impuissance qui ouvre une brèche béante dans son organisme, promenant distraitement ses yeux sur Miya pour s’assurer qu’elle de dorme pas et formulant la suite de sa réponse aux paroles d’Eden.

Il s’apprête à répondre lorsque la porte s’ouvre. La porte s’ouvre et qu’il se fige en voyant la figure se trouvant de l’autre côté. Oh, bien sûr, Lawrence le reconnait sans peine, il s’agit d’Ethan Matthew, le fiancée de la belle blonde contre laquelle  il se trouve doucement pressé. C’en est presque drôle, songe-t-il. Une vraie scène de film.

Ethan s’approche d’eux, les sondes, avec une pointe d’hostilité dans son regard, avant de lâche des débilités hargneuses à l’endroit de sa petite amie. Lawrence a presqu’envie de riposter que ce n’est pas ainsi qu’on traite une blessée, ni une dame, mais Miya n’en a jamais vraiment été une, mais se ravise. Mieux vaut ne pas s’en mêler et de se concentrer sur cette porte ouverte, sur cette sortie qui fait office de tremplin à leurs chance de survie.

Le nouvel arrivant finit par se tourner vers lui, une question presque désespérée pendue au bout des lèvres. Heureusement que malgré toute son incapacité à les sortir de cette situation, parce qu’il n’est ni un héro, ni un prince, malgré ce que Kohaku et les rumeurs en diront, il possède toute de même la capacité de répondre à l’affirmative. Oui, il peut aider.

« Oui, je peux. Attrape ta belle, je vais m’occuper d’Eden. »

Il se tourne vers l’espèce de caïd aux manières rustiques, forçant un air vaguement humoristique, qui ressemble plus à une grimace en fait, sur ses traits et lui tend la main en se relevant. Lawrence évite soigneusement de mettre trop de poids sur cette hanche qu’il sent endommagée, mais la situation est telle qu’il est certain que personne ne le remarquera.

« T’es avec moi, bras dessus, bras dessous et tout ça ? »



6 août 2013.
Europe. Plusieurs heures après le séisme ayant dévisagé Keimoo.

Anita Madeline Swanster a la tête appuyée sur les genoux de son cousin, Sacha, et ils regardent tous deux, aussi accompagnés du cadet de ce dernier, Alexander, le bulletin de nouvelles du matin. Tous recroquevillés sur l’un des grands canapés de la demeure de Stephen Hufflestring, ils ne contemplent pas les défilés déprimants des informations pour le plaisir, mais plutôt car c’est la seule chose qu’ils ont trouvé pour couper les éclats de l’altercation qui se produit dans la cuisine. Tout le monde en avait assez de se heurter à un mur lorsqu’ils s’adonnaient à quémander des nouvelles de William, tout le monde s’est donc allié pour aller s’imposer dans la demeure du taciturne homme dont le fils ne donnait de nouvelles. Et les jeunes squattent le salon, de nouveau tenus à l’écart.

Anita somnole posément, étouffant son inquiétude à l’endroit de son cousin, William n’est pas là et personne ne sait où il se trouve, dans les cuisses de Sacha. Seul Lawrence manque à l’appel au cœur de cette réunion de famille stressante, Lawrence qui a passé les derniers mois à se rendre malade d’inquiétude. Elle n’ose même pas imaginer sa réaction lorsqu’ils lui apprendront la mauvaise nouvelle. Elle déteste le savoir triste.

Ses cheveux obscurcissent partiellement sa vision, filaments dorés qui l’empêchent de réellement observer les images défilant à la télévision. Pas qu’elle n’en ait envie, elle préfère contempler le temps qui passe, elle préfère attendre. Ce n’est que lorsque le corps de Sacha se contracte sous elle que l’adolescente relève la tête, interrogative. Son cousin affiche une expression indéchiffrable, fixant l’écran magique avec un regard qu’elle ne peut qu’interpréter comme alarmé.

Elle se tourne vers le rectangle virtuel, observe la femme qui débite les informations d’une voix grave. Elle parle d’un tremblement de terre et Sacha a toujours été sensible, se dit-elle, balayant la situation d’un revers de pensée. Du moins, jusqu’à ce que le mot ‘Keimoo’ accroche son ouïe.

C’est la ville où Lawrence étudie.

Sacha toussote, se relève, lui caresse les cheveux en un geste hâtif. Et elle a à peine le temps de comprendre ce qu'elle vient d'entendre, ce qu'elle voit défiler sous forme d'images qu'il se met à parler.

« Maddie, go get your parents. Or no, I don’t know Lawrence’s school’s phone number. I’ll go get your parents, you call the school. And keep looking at that screen; we’ll get more information that way. Okay, sweetheart ? Breathe, don’t panic. You can’t or else they won’t understand your choppy Japanese. And Alex, if Maddie panics, you take over the phone call. Just ask about Lawrence Evelynn Swanster. If they refuse to answer you, keep calling, okay ? Keep calling.  »






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