Changement de décor ~ [Shun]

Invité

Mes lunettes de soleil, RayBan, sur le nez. Je traversais la cour du campus, qui était blindé d'élèves, certains me firent un signe de tête, d'autres un beau sourire. Bref, on ne me dit pas populaire pour rien. Je marchais tenant mon sac sur mon épaule, aujourd'hui je finissai plus tôt, donc je sortais à l'extérieur. Je ne savais pas quoi faire, le soleil de printemps me taper sur le crâne, je changeais donc de trottoir. Inconsciemment je m'étais dirigée vers les bâtiments extra-scolaire, et je repérais aussitôt le bâtiment abandonner. J'haussai un sourcil, puis le rabaissant, ces mes épaules que je haussais "Pourquoi pas ?" me dis-je. Alors j'entrais dans le bâtiment, la porte en ferraille grinça, je la laisser entrouverte pour que l'air circule. Des boulons, visses, écroux chonchés le sol, je repérais un balais mytheux dans un coin du grand engard, je le saisi. Je cherchais un endroit tranquille, mais propre. Quand je leva les yeux, j'aperçu une petite pièce vitré, instinctivement je cherchais les escaliers. "Ah !", je les avais trouvé. Je le dirigeais alors vers les premières marches, avec le balais je dégageais du sol toutes sortes de cochonneries, puis je montai les quelques marches, qui par le bruit qu'elles faisaient, n'avaient pas tellement servis autrefois. Une fois à l'étage, je poussais la porte vitré, les volets en bois étaient descendus, j'entreprends alors de les ouvrir. Je posai le balais dans un coin de la pièce, puis je saisi la "manivelle" du volet et je la fit fonctionner, le volet se levais doucement. Une fois en haut, la vitre m'offrait une vue magnifique sur la ville, je levais alors les autres volets, deux autres vitres m'offrait une vue sur le engard, ... Bref, la dernière vitre faisait entrer le plein de lumière dans la pièce. Et je pouvais observer un bureau, vide. Une armoire, dans un coin de la pièce, quelques chaises autour d'une petite table, un lit au fond dans l'ombre de la petite pièce et un poste de musique. Des tas de papiers surplombaient le sol, je pris le balais et les tassa dans un coin inoccupé. Je m'approcha du poste de musique, et j'insérais, mon disque préféré, ou j'avais copié des chansons américaine et française. La musique commença. Yes ! Ça fonctionnait ! Je m'installais sur une chaise, posais mon sac et en sortis un calepin et une trousse ronde en cuir souple, ou était écris des tas de mots. Je pris un crayon de papier et m'installanr à mon aise sur la chaise, mes pieds sur le devant de l'assise, mes fesses au fond, et mon calepin sur mes genoux je dessinais, chantant une chanson de la chanteuse française TaL .
-"Je me suis réveillé sous un nouveau soleil, et depuis ce jour là, rien n'est pareil... Lumière des projecteurs qui réchauffent mon cœuuuur ...." Mmmh ...
Seule ici, je n'avais vraiment pas l'air d'une populaire, les populaires ne sont jamais seuls. Mon œil ouai !

Invité

Sac de cours appuyé contre mon épaule, je pris le chemin pour quitter la fac, mais je ne sais pas pourquoi, j’ai fait un détour. Pas sur le fait d’être pressé de rentrer, façon, je vis seul dans un grand domaine. A part la gouvernante et les domestiques qui travaillent à temps complet, j’ai pris l’habitude de rentrer après leur départ. Makino a surement préparé le repas, je n’ai qu’à le réchauffer. Bref ! Mes pas me conduisirent directement à l’ancien QG de notre groupe. Tous les jours, on s’y réunissait avant que… Avant que ce putain de dirlo ramène ses fesses de babouin ici. La dictature avait commencé son règne. Le local comme tant d’autres avait été nettoyé et fermé.

On avait donc pris l’habitude par la suite de se réunir au moins une fois par semaine dans la ville et squatter divers endroits. Toujours en groupe, notre groupe au fur et à mesure s’était disloqué depuis que Gin avait déserté la fac.
Il y avait toujours le gros fuck sur l’immense porte en ferraille. C’est là que je m’aperçus que les volets étaient ouverts. Mes yeux s’écartèrent, une lueur d’espoir venait de naître. J’accourus donc vers le lieu de mes souvenirs les plus marquant du lycée.

En entrant, tout était lumineux et ultra propre ! Ça n’aurait pas été Gin de faire le ménage. Ce n’était pas son genre du tout. Mon regard s’appuya sur les marches en fer et la porte du bureau était ouverte. Comment ça se faisait. Méfiant, j’avançais et montais à pas de loup. Le silence régnait dans mes pas mais pas dans le local du boss. Une musique européenne en sortit. Sérieux, ce n’est pas une station de radio ici ! C’est quoi cette connerie en plus j’y comprends rien !

Doucement et sans bruit je m’abaissais et finis mon trajet jusqu’à la porte. Je passais alors ma tête et vis une horreur ! Mais que fait cette grognasse ici ??? Ce n’est pas son domaine mais celui de mon groupe jadis ! Elle va entendre le loup ! D’un bond je me relevai et avança vers elle pas content du tout. Sans qu’elle comprenne ce qui lui arrive, la table se renversa en sens opposé. Je n’avais pas finis, j’allais directement vers le poste. Je fis stop, ouvra et sortis le cd. En un mouvement brusque et rapide, j’éclatais en deux son disque laser. J’avançai de nouveau vers elle et lui mis dans les mains son bien qu’elle venait de perdre.

D’une voix grave, l’œil mauvais, je me redressai et lui lança

"T’a rien à foutre ici boucle d’or. Je déteste les intrus alors si tu ne veux pas faire un plongeon de la fenêtre tire-toi d’ici MAINTENANT !"

Mon dernier mot était empli d’une colère sans borne. Même un loup devant sa proie aurait pris des moufles pour ses coussinets.

Invité

-"J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne à chaques pas sur le devant de la scène ..."
Je dessinais mon chat, il me manquait cet boule de poils, sur la musique j'entendis la porte en ferraille grincer. Elle venait peut être de se refermer ? Peut importe je chantais et dessinais. On était bien ici, peut être qu'auparavant il y avait un groupe qui venait chanter ici, ça ne m'étonnerait pas d'ailleurs. Je consulta l'heure 15:30. Ça va j'avais encore du temps devant moi.
-...J'ai trouvé le sens de la vie que je mène et je l'aaaaiiime ..."
Je n'avais même pas fini la chanson, qu'entra un garçon, plus âgé que moi, il ouvra le lecteur CD et il le brisa. Il avait osé ? Il avait l'air vraiment furax, je rangea mon calepin dans mon sac et le garçon m'interpela en me jetant presque les deux bouts de CD.
"T’a rien à foutre ici boucle d’or. Je déteste les intrus alors si tu ne veux pas faire un plongeon de la fenêtre tire-toi d’ici MAINTENANT !"
Comportement classique d'une racaille. J'haussai un sourcil. Il croyait peut être m'impressionner avec sa voix grave et son mauvais caractère ? Non alors la il avait raté, j'étais pas du genre à me laisser faire et j'avais un caractère bien trempé. Je peux me montrer sympa comme méchante. Je le regardais de haut en bas. Je me levais de la chaise, avec un regard indifférent. Je pris une de mes mèches de cheveux, et je lui mis devant le nez.
-Brune ! Je suis brune ! On dit boucle d'or aux blondes monsieur-je-fais-mon-malin !
Je passais de l'autre côté de la table et me plantait devant lui.
-Et si tu déteste les intrus, rentre chez toi. Ici c'est pas écrit "propriété privé". Ici c'est un bâtiment abandonné, un bâtiment de squate. Et si c'est le bâtiment ou tu viens d'habitude, et bah chui désolé, mais moi aussi j'ai envie de squater !
J'avais envie de rajouter "Tiens dans tes dents !" mais je me retenais. Je plantais mes yeux et mon regard fière dans ses yeux à lui. J'haussai un sourcil comme à mon habitude.

Invité

Ah oui mademoiselle pop se la joue grande fille en me faisant montrer sa tignasse. Elle ne connait pas l’histoire de Boucle d’or et les trois ours celle-là. Par moment, les filles sont vraiment incultes… Dans son cas, c’était une Pop, inculte, débile et tarée…

Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. J’ai pris la mèche et j’ai tiré comme un dingue. J’voulais voir, s’ils étaient vrais ou peut pas. Mon impulsivité a pris le dessus. Et la guillotine est tombée quand elle m’a sortie d’autres mots dont je ne relève qu’une chose : MIS A MORT DU CAFARD ! Je suis partie vers la fenêtre et de la main droite, je l’ai ouverte.

Le petit vent qui passa rafraîchis d’un coup l’ancien local de Gin. La folle, s’il aurait été là, elle aurait déjà volé ou dégringolé les marches et j’pense qu’elle sera sortie les pieds devant. Mais, je ne suis pas Gin. Entre la mère qui me pourris l’existence, le psy que je dois bientôt consulter, l’honneur des Noriaki que je ne dois surtout pas oublier, faut que je fasse gaffe quand même. Mais ma réputation de Bad boys a été entachée par une blonde coloré en brune. Une Barbie complètement barge et qui croit que les racailles sont des déchets. Tu vas voir le déchet ce qu’il va te faire voir.

"Eh Barbie, t’a rien compris ! Tu vois le vide ! Y a qu’un mètre cinquante de haut. Tu veux descendre par la tête ou par les pieds ? Quoique, j’ai une meilleure idée."

Sans crier gare, ma jambe balaya les siennes et d’un mouvement rapide de la tête, je lui mis un bon coup de boule sur le visage et la sonna directement.
Il me fallait une corde ou n’importe quoi qui pouvait l’attacher par les pieds et aussi un morceau de chiffon. Je n’avais pas le temps de voir en fait ce qu’il restait de l’empire de Gin. Mais je me dépêchai tout de même, je n’avais pas cogné fort.

LA CACHE ! Oui, la cache de Gin dans son bureau sous le poste ! J’y allais quatre à quatre et poussa le meuble avec force. Je m’accroupis et vis la poignée que je tirai fortement vers le haut. Chouette, super. Un sourire machiavélique se dessina sur mon visage. Il y avait tout ce qu’il fallait. Je pris le ruban adhésif et le canif. J’essuyai avec énergie la lame car la poussière c’était accumulée dessus au fil du temps. Puis, j’allongeai la jeune fille et commença déjà par ligotée ses jambes et ensuite ses mains pour finir par lui coller une grosse bande sur ses lèvres. Elle piaillera moins comme ça et fera moins sa maligne. C’est à ce moment-là que je la vis bouger un peu. Je pris alors ma bouteille d’eau et la vida sur sa tête.

Prenant alors le siège, je le mis face à moi et m’assis tranquillement sur l’ancien trône du boss, attendant qu’enfin la jeune tarée se réveille totalement et regardant l’œuf de poule qui me fit sourire de plaisir.

Invité

Aïe. Mes cheveux, quoi ! Je suivais ses gestes pour avoir le moin mal possible. Il ouvra la fenêtre, un courant d'air frais me souleva les cheveux, en tout cas, ceux qu'il ne tenait pas. Il me montra le vide, il tenait vraiment à le foutre par la fenêtre ? C'est un psychopathe ce gars ! Je fermais les yeux, respirant l'air à pleins poumons. Je l'avais chercher et binh je l'avais trouvé sans aucuns doutes. Il était furax, et il avait pas l'air d'aimé qu'on squate, la ou il venait.
"Eh Barbie, t’a rien compris ! Tu vois le vide ! Y a qu’un mètre cinquante de haut. Tu veux descendre par la tête ou par les pieds ? Quoique, j’ai une meilleure idée."
Barbie ? Nan mais il se prend pour qui ?! J'avais envie de lui foutre mon poing dans sa tronche, mais j'avais un peu peur tout de même. Je n'eu même pas le temps de réagir que son pied balayait, mes jambes et je me retrouvée par terre, assomé par son coup dans la tronche. Noir. "Chui dans les vapes ?! " Ah ouai géniale ! Je suis dans les vapes ! Il va faire quoi maintenant ? On l'appelle pas racaille pour rien lui ! Pire que les français et les américains ! Et les anglais ! Pff, ça se trouve il va m'enfermer, ou m'enterrer vivante, ou pourquoi pas me pendre ? Rah je vous jure le Japin et les Japonais, parfois sa crain. Je l'entendis trifouiller. Puis merde plus rien, je sentis qu'on me déplacais. Puis noir de nouveau. Je voyais des images de mon passé défiler devant mes yeux clos, j'étais petite avec ma mère et mon père. Alors c'est ça voir sa vue défiler devant ses yeux ? Wa ça faut un drôle d'effet. Mais je ne mourrais pas, j'avais juste eu un coup dans la tronche ... Ah ! Je crois que c'est bon ! De la lumière ! Oooh ! Ah ... J'ouvrais juste les yeux ...
Hin quoi ?! J'avais les mains dans le dos, ficelés et les jambes ficelés également, un vrai saucisson quoi ! J'halucine ... Je leva légèrement la tête, il y avait un bout de miroir pété sur le mur. Oh ma tête ! Je faisais peur à voir ! J'avais le nez bleu, et un cocard qui commençais à apparaître, ohio et j'ai les lèvres scotché aussi ... Et les cheveux légèrement en bataille. Je tournais la tête vers la racaille. Il était la assis et il me fixait. Euh la je commençais sérieusement à flipper ! Il allait me faire quoi maintenant ? Me tuer ? Nan il allait me faire souffrir avant. C'est un fou ce mec ! Il fait qu'il trouve un hôpital et vite ! Pire la tole car là. Là sa crain vraiment. J'avais des larmes aux coins des yeux, je ne piaillais pas et ne criais pas . À quoi bon ? J'espère juste m'en sortir vivante.

Invité

Sourire en coin, je regardais la jeune fille se trémoussait afin de se libérer. Manque de pot pour elle, elle ne peut pas ! Je suivis son regard et vis le morceau de miroir. Pas bonne idée ça. Je me levai tranquillement et alla le chercher tout en surveillant du coin de l’œil ma jeune victime. Je balançais en direction de la cache, l’une des chances qu’elle pouvait se libérer.

Puis je me levais d’un coup, je ne savais pas qui était cette fille. Mauvais garçon que je suis j’allais directement vers sa petite sacoche et je me mis à le fouiller et je trouvai enfin ce que je voulais. Je pris alors la petite pochette en cuir véritable et commença à regarder dedans. Quelques photos, on s’en tape. Une liasse de Yen… Très intéressant mais on s’en tape quand même. Des tickets de bus, on s’en tape royal, un carte de membre du bain public, on s’en tape. Bref pas très folichon à part la liasse et en dernier ressort, ce que je cherchais : LA CARTE DE SEJOUR DE MADEMOISELLE JENNIFER GORDON.

Je me retourne et va en direction de la dite demoiselle. Je prends mon téléphone et numérote mon contact. Quelques sonneries et j’entends la célèbre présentation.

"Mouchi mouchi."
« Hey ! Salut, comment tu vas depuis la dernière fois ! »
"Ça va et toi ?"
« Comme d’hab, je martyrise une pop, dis-moi, peux-tu me faire une recherche au plus vite de Jennifer Gordon J.E.N.N.I.F.E.R - G.O.R.D.O.N. Elle est née le 14 mai 1996 aux états Unis. »
"Hey dis-moi, y a que des étrangers dans ton bahut!"
«Quasiment, mais on s’en tape ! Là elle m’a cherché et j’aimerai qu’elle comprenne qui je suis, car la folle pense pouvoir se mesurer à moi.»
"Aïe, je la plains !"
« T’as pas à la plaindre, j’aimerai bien voir un crêpage de chignon entre la soit disant reine et elle, ça devrait aussi le faire. »
"Bon, attends, voici ce que j’ai déjà concernant Gordon. Donc, sa mère est morte, elle a une belle-mère avocate et son père est un homme riche qui travaille dans… Oh la vache Shun !"
«Quoi qu’est ce qu’il y a ?»
"Ta compagnie vient de racheter la sienne, elle coulait grâce à la crise. T’es son futur patron maintenant. !"
«Je comprends maintenant sa liasse de yen. Rah, y a pas à dire, les amerlocs, ils se croient tout permis depuis qui nous ont bombardé !»
"Je ne te le fais pas dire mon pote."
«Bon continue de m’envoyer tout ce que tu peux par mail et dès que tu peux, passe à la villa. On se fait une bouffe et on ira sortir sur Bougu. Y a plein de coins vachement sympas par là-bas. Et ramène les deux autres. »

A ce moment-là, je raccrochai mon cellulaire. J’voulais lui faire peur, une belle peur pour qu’elle comprenne qu’ici, les racailles ne rigolaient pas. En général on est discret mais quand on est sur notre territoire, c’est une autre affaire. Idem pour le respect et la crainte, faut pas jouer au malin avec nous. Je retournais donc à ma place et regarda mes ongles, puis je décidai enfin à parler d’un calme totalement olympien.

« Bien Barbie, on va pouvoir un peu discuter. J’ai plusieurs solution qui s’offrent à toi concernant ton cas car il faut que tu saches où est ta place dans la société.
D’une, je suis le bras droit de Gin Nishiura le chef incontesté des racailles à Keimoo. Et oui ma belle, t’es tombée sur une grosse écharde à ton pied.
De deux, si tu veux que ton père continue d'avoir son salaire, y a plusieurs conditions que je t’expliquerai un peu plus tard. Joue pas les supers héros, ça sert à rien car si tu me désobéis sache que je te retrouverai et ton état sera pire qu’en ce moment.
De trois, quand tu m’apercevras maintenant faudra te sauver au plus vite car tu es maintenant catalogué et si tu te montres irrespectueuse devant mes camarades tu paieras encore plus cher crois-moi. Je suis le plus doux.

Je fis un rictus assez sadique. La brave populaire pouvait imaginer quoique ce soit. J’allais enfin me mettre à table. Je me levai et alla dans sa direction, puis tranquillement, je m’assis à côté d’elle. Je m’étirai un peu et bailla. De l’air, de l’air, mon corps a besoin d’oxygène. Je tourne enfin mon visage vers la jeune barbie et mon visage redevint sérieux sans aucuns sentiments affichant quoique ce soit.

«Bon, tu clignes une fois des yeux pour dire oui et deux fois pour dire non.
Est-ce que tu veux sortir vivante d’ici ? Est-ce que tu aimes ton papa ? » Ca c’est pas cool mais autant venir directement au fait et puis, je ne suis pas un sentimental.

«Alors Melle Gordon, oui, je sais qui tu es, ça fait pas longtemps que tu es ici, et donc tu ne connais pas les mœurs de mon beau pays. Sache qu’ici ce n’est pas ton grand pays. Oui, je sais t’a pas eu de chance ta maman est morte, il y a quelques années, mais je m’en tape. Donc, revenons à nos vaches. Je viens d’apprendre que ton papa était riche, sache que je suis plus riche que toi. On va faire étalage de notre patrimoine hein ! »

Je respire un bon coup et reprends mon téléphone, je compose un autre numéro.

« Salut, c’est Noriaki fils !, j’aimerai avoir des renseignements sur un certain Harry Gordon. »
"Veuillez patientez jeune maître."
«J’attendis quelques secondes, le temps que la personne au bout du fil de notre groupe arrive aux informations. Puis la voix sérieuse refit surface au bout de la ligne. »
"Monsieur Gordon est Directeur général de l’entreprise que le groupe a racheté, il ne siège pas au conseil d’administration. Son poste actuel est en balance car la politique de notre groupe est plus basée sur notre propre système que votre mère a rectifié lors de la crise. Il suffit d’un rien pour qu’il saute."
«Personnel ou professionnel ? »
"L’un comme l’autre monsieur, nos salariés sont vivement surveillés. Vous connaissez votre mère. De plus nos lois ne sont pas comme dans le pays de Monsieur Gordon. Nous marchons aux bénéfices et les états d'âmes de nos employés ne nous importe peu. Monsieur Gordon est régis par les lois japonnaises maintenant. Madame Hamilton, ne pourra rien faire contre nous, il risque surtout une annulation de leur carte de séjour régulier s'ils n'ont plus assez de revenus."
«Je comprends et pour ma mère, je plussoie. Plus folle qu’elle, on meurt tous. Je vous laisse par contre, je n'oublierai pas ce service. Je vous remercie. »

Et je raccrochai enfin mon téléphone. Je tournai enfin ma tête et d’un bref mouvement, je mimais avec mes doigts un pistolet que je visai et tirai.

« Que de bonnes nouvelles ! On dirait bien que si tu t’égare de la route, ton perd risque de perdre sa place et là, le système japonais ne rigole pas, c’est direction la case state ! Alors vas-tu être plus sage avec moi ! »

J’attendis présentement sa réponse. Mon visage était serein. Une douce mélopée m’entourait. J’avais plus besoin de cogner, j’avais tout en main.

Invité

La racaille, retira d'abord le miroir. Quoi il croyait peut-être que j'allais arriver a me détacher avec le miroir ? Hm c'était en effet, une possibilité. Mais ... Trop tard. Puis au bout d'un court instant, il se leva d'un bond et marcha vers le bureau, ou était posé ma sacoche. Quel mal élevé il fait ! Il trifouiller mon porte-monnaie, un peu four tout d’ailleurs. Il remarqua ma liasse de Yen avant de tomber sur ma carte de séjour. Oui car je n'étais pas Japonaise, mais la carte de séjour ne serait bientôt plus d'actualité, car cela faisait longtemps que nous vivions au Japon et on nous as avertis il y a quelques jours que nous serons bientôt des "Citoyens Japonais officiels". Mais en attendant ma carte était toujours en activité. Je le suis du regard, il approche de moi de manière a ce que je le vois bien et il saisit son téléphone. Son téléphone a un volume assez élevé pour que j'écoute la discussion.

"Mouchi mouchi."
« Hey ! Salut, comment tu vas depuis la dernière fois ! »
"Ça va et toi ?"
« Comme d’hab, je martyrise une pop, dis-moi, peux-tu me faire une recherche au plus vite de Jennifer Gordon J.E.N.N.I.F.E.R - G.O.R.D.O.N. Elle est née le 14 mai 1996 aux états Unis. »
"Hey dis-moi, y a que des étrangers dans ton bahut!"
«Quasiment, mais on s’en tape ! Là elle m’a cherché et j’aimerai qu’elle comprenne qui je suis, car la folle pense pouvoir se mesurer à moi.»
"Aïe, je la plains !"
« T’as pas à la plaindre, j’aimerai bien voir un crêpage de chignon entre la soit disant reine et elle, ça devrait aussi le faire. »
"Bon, attends, voici ce que j’ai déjà concernant Gordon. Donc, sa mère est morte, elle a une belle-mère avocate et son père est un homme riche qui travaille dans… Oh la vache Shun !"
«Quoi qu’est ce qu’il y a ?»
"Ta compagnie vient de racheter la sienne, elle coulait grâce à la crise. T’es son futur patron maintenant. !"
«Je comprends maintenant sa liasse de yen. Rah, y a pas à dire, les amerlocs, ils se croient tout permis depuis qui nous ont bombardé !»
"Je ne te le fais pas dire mon pote."
«Bon continue de m’envoyer tout ce que tu peux par mail et dès que tu peux, passe à la villa. On se fait une bouffe et on ira sortir sur Bougu. Y a plein de coins vachement sympas par là-bas. Et ramène les deux autres. »

Mes oreilles sifflaient. Quoi ?! Une racaille ayant une famille richissime, plus que la mienne ? Genre ! C’est un cauchemar. Mon père m'aurait donc caché, qu'il faisait faillite. Que sa boîte venait d'être racheté et qu'il risquer d'être viré ? Et comme les personnes riches, plus riches que nous en tout cas, peuvent tous se permettre... Il suffit d'une embrouille et tout dégénère. Là, je commençais à réalisé que ce gars était vraiment atroce, dangereux, et ... et une vraie ordure ! Il retourna à sa place et m'adressa la parole serein.
« Bien Barbie, on va pouvoir un peu discuter. J’ai plusieurs solution qui s’offrent à toi concernant ton cas car il faut que tu saches où est ta place dans la société.
D’une, je suis le bras droit de Gin Nishiura le chef incontesté des racailles à Keimoo. Et oui ma belle, t’es tombée sur une grosse écharde à ton pied.
De deux, si tu veux que ton père continue d'avoir son salaire, y a plusieurs conditions que je t’expliquerai un peu plus tard. Joue pas les supers héros, ça sert à rien car si tu me désobéis sache que je te retrouverai et ton état sera pire qu’en ce moment.
De trois, quand tu m’apercevras maintenant faudra te sauver au plus vite car tu es maintenant catalogué et si tu te montres irrespectueuse devant mes camarades tu paieras encore plus cher crois-moi. Je suis le plus doux.
Je ne l'écoutais même plus, je me sentais paralysé. Comme si il venait de me poignardé par surprise. Si mon père perdait son boulot à cause de lui, ou sa famille. Nous ne roulerons plus sur l'or, mais sur une route plein de nid de poule. Et ma popularité ? Je vais devenir quoi moi ? D'accord, je en suis pas populaire que pour ma richesse, mais c'est un point fort tout de même. Je voulus soupirais, mais le scotch m'en empêchais. Il se rapprocha vivement de moi, avec un rictus sadique sur les lèvres.
«Bon, tu clignes une fois des yeux pour dire oui et deux fois pour dire non.
Est-ce que tu veux sortir vivante d’ici ? Est-ce que tu aimes ton papa ? »
Sérieusement ? Je n'aimais pas jouer la soumise. Oui j'aime mon père, ou je veux sortir d'ici vivante, il est bête ou idiot ? Pff ... Oui, je sais je joue encore la maligne intérieurement, mais au fond, j'ai la trouille, je sais pas ce qu'il va se passer ensuite.
«Alors Melle Gordon, oui, je sais qui tu es, ça fait pas longtemps que tu es ici, et donc tu ne connais pas les mœurs de mon beau pays. Sache qu’ici ce n’est pas ton grand pays. Oui, je sais t’a pas eu de chance ta maman est morte, il y a quelques années, mais je m’en tape. Donc, revenons à nos vaches. Je viens d’apprendre que ton papa était riche, sache que je suis plus riche que toi. On va faire étalage de notre patrimoine hein ! »
Il avait peut-être touché un point sensible, mais mon regard restât impassible. Il saisit à nouveau son téléphone portable, et là, la discussion me fit frissonner.

« Salut, c’est Noriaki fils !, j’aimerai avoir des renseignements sur un certain Harry Gordon. »
"Veuillez patientez jeune maître."
«J’attendis quelques secondes, le temps que la personne au bout du fil de notre groupe arrive aux informations. Puis la voix sérieuse refit surface au bout de la ligne. »
"Monsieur Gordon est Directeur général de l’entreprise que le groupe a racheté, il ne siège pas au conseil d’administration. Son poste actuel est en balance car la politique de notre groupe est plus basée sur notre propre système que votre mère a rectifié lors de la crise. Il suffit d’un rien pour qu’il saute."
«Personnel ou professionnel ? »
"L’un comme l’autre monsieur, nos salariés sont vivement surveillés. Vous connaissez votre mère. De plus nos lois ne sont pas comme dans le pays de Monsieur Gordon. Nous marchons aux bénéfices et les états d'âmes de nos employés ne nous importe peu. Monsieur Gordon est régis par les lois japonaises maintenant. Madame Hamilton, ne pourra rien faire contre nous, il risque surtout une annulation de leur carte de séjour régulier s'ils n'ont plus assez de revenus."
«Je comprends et pour ma mère, je plussoie. Plus folle qu’elle, on meurt tous. Je vous laisse par contre, je n'oublierai pas ce service. Je vous remercie. »

Il mimât un pistolet avec ses mains, et fit semblant de tirer. J'avalais ma salive.
« Que de bonnes nouvelles ! On dirait bien que si tu t’égare de la route, ton perd risque de perdre sa place et là, le système japonais ne rigole pas, c’est direction la case state ! Alors vas-tu être plus sage avec moi ! »
Il était près de moi. J'étais un peu horrifié par la situation dans laquelle, moi et ma famille était, ou allait être. Je cligna une fois des yeux. Ça signifier un "Oui". Si je pouvais j'aurais déjà fuie, mais je devais faire face a cette racaille, et faire face a mon destin. Après tout, je l'avais cherché et je l'avais trouvé. Mon portable vibra dans ma poche.
Merde, ça doit être mon père De toute façon, mon vibreur ne s'entend pas, alors pas grave. Fin du moins, c'est ce que je pensais.

Invité

Bien, bien... Enfin elle avait compris. Elle pouvait penser ce qu'elle voulait, je n’en avais rien à foutre. Dans ma tête tout s'enchaînait, j'avais plein d'idées plus sombres que les autres. Ma main alla vers sa bouche et d'un coup sec je retirais le sparadrap. Je regardais du côté bande côté adhésif et je vis plein de poil. EURKKKKKK.

"Un mot, un cri et je te coupe la langue!"

Jetant alors le sparadrap à terre, un rictus vint sur mes lèvres.

"Une pop qui a de la moustache... trop fort! Tu sais qu'il y a des épilateurs????"

Je me mis à rigoler, c'était une chose qui était si marrante. Mon sérieux revint alors. Pensif, mes sens étaient en alerte. La vie m’avait montré qu’il fallait être méfiant envers tout le monde et se battre continuellement. Ce que je n’aimais pas avec les populaires et les pompoms c’était leur façon d’être. Ils et elles se croyaient vraiment tout puissant. J’aurai pu être de ces gens-là, mais j’ai pris un autre chemin, celui de la rébellion et après bien pire. Mais au moins, j’étais ce que j’étais. Je restais fidèle à moi-même et je ne jouais aucun rôle. Je n’avais aucun compte à ne donner à personne. A part peut être Gin.

Je me relevais d’un coup. Fallait qu’on dégage de ce local. Tout ici me le faisait rappeler. Ici, c’était notre lieu, notre sanctuaire. Les poings serrés, je fixais le plafond quand soudain, j’entendis un bruit reconnaissable entre tous. Ce n’était pas un problème pour moi. J’allais vers ses affaires, rangeaient vite fait ses trucs de filles et ses cours. Je pris la jeune fille et l’embarqua sur mon épaule, saucissonnait comme elle l’était, si elle bougeait on tombait tous les deux et le plus de mal serait plus pour elle que pour moi.

Sans un mot, je sortis de la pièce, descendis les escaliers et prit la direction de la sortie de l’entrepôt. Ce n’est pas que la pop était un thon ou une baleine mais elle pesait quand même son poids et son mobile qui vibrait continuellement. Sans ménagement, je la reposai à terre et fouilla ses poches. Téléphone en main, je vis le nom de l’appelant. Le cher papa à sa fifille. Je décrochai.

"Ici Noriaki, pouvez-vous rappeler un peu plus tard votre fille, nous sommes en train de conclure une relation fortement charnelle."

Je raccrochai systématiquement, fis un clin d’œil sadique à la pop et déconnecta une bonne fois pour toute ce maudit téléphone que je mis dans ma poche de téléphone. Un bon prétexte pour que Miss Gordon puisse récupérer son mobile et qu’elle me casse plus les couilles. Façon, j’allais la pister et voir comment elle se comportera devant certaines personnes. Je n’aimais vraiment pas ce genre de personne. Rien que ses airs supérieurs me donnaient l’envie irrépressible de frapper.

J’ouvris la porte, je regardais à droite et à gauche, personne. Comme un guépard, je me fondis dans ce territoire que je connaissais très bien. Puis je détachais les liens d’un seul coup de cutter.

"Tu es libre. Si on te dit quoi sur tes bleus, tu dis que t’es tombé en fouinant dans l’académie. Je t’ai à l’œil Gordon et si tu veux récupérer ton portable, tu me trouveras soit dans le quartier Bougu, soit à la cafétéria. Tu te plains de moi, ton père est viré et bye le Japon."

Sur, je partis, les mains dans les poches afin de récupérer mes affaires et ranger se barda. Un jour Gin reviendra, j’en suis convaincu. Il sera malade quand il verra que personne ici ne prend notre gang au sérieux. J’m’emmerde profond dans ce bahut et franchement, ça me gave.

Spoiler:

» Arrivée de Shun [RP libre]
» L'enfer du décor [PV Zéro]
» L'envers du décor [Kaede&Jun]
» Changement Keimood
» Le temps d'un changement