₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Heureuses retrouvailles ~ | |
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Invité Invité
| Sujet: Heureuses retrouvailles ~ Ven 16 Déc 2011 - 15:01 | |
| J’étais en train de rentrer chez moi, par cette fin de journée pluvieuse. J’avais un appartement au quartier Hebi, c’est là que je me trouvai lorsque je rentrai dans quelque chose… ou plutôt quelqu’un. J’avais relevé la tête pour croiser un regard bleu. Ce n’était pas n’importe quel bleu : un superbe bleu royal. Ce regard-la, il appartenait à quelqu’un. Oui, c’était évident, n’est-ce pas ? Puisque j’avais heurté un beau jeune homme aux cheveux bleus. Là encore, ce n’était pas n’importe quel bleu : un bleu roi. J’avais le chic pour nommer la majeure partie des couleurs, puisque j’étais styliste. Je crée moi-même mes vêtements, je fais très attention aux détails, en particulier avec les couleurs. Mais ces bleus-la, ce n’était pas n’importe lesquels. Je venais de bousculer Maxwell Dan Lightning. Ça me rappelait notre première rencontre : je lui étais aussi rentré dedans. C’est l’une des preuves que je suis… maladroit. Je peux aussi bien me prendre un poteau, un arbre, un mur… ou une personne. C’était tout moi. Mon regard azur se fit rieur, et sans m’écarter de lui, j’entourai son cou de mes bras avant de l’embrasser. Ce n’était pas pour me faire pardonner, c’est juste qu’il m’avait manqué, lui mon meilleur ami qui était bien plus pour moi, tout comme j’étais bien plus que ça pour lui. Je ne savais pas ce qu’il fichait dans le coin, je m’en foutais en fait, mais il tombait à pic. Je n’avais même pas besoin de le chercher, je tombais à chaque fois sur lui… lorsque je ne lui tombais pas dessus bien sûr. Après avoir fait durer le baiser, je libérai ses lèvres uniquement pour lui dire :
- C’est drôle. Tu me manquais tellement que tu es apparu comme ça, et PAF je te rentre dedans. Ça ne te rappelle rien ?
Il va se rappeler, de notre première rencontre. Elle était bien plus brutale que celle-ci. Nous étions tous les deux sous la pluie. Nous n’allions pas tarder à être trempé comme une soupe si ça continuait comme ça…
- Désolé d’être tombé sur toi comme ça, mais tu me connais… toujours aussi maladroit parce que je ne regarde pas où je vais.
J’avais un air gêné, qui ne resta pas longtemps sur mon visage puisque je leva la tête pour regarder le ciel parsemé de nuages. Mon appartement n’était qu’à quelques mètres de là où nous étions, je proposai donc à Max :
- Tu veux venir chez moi ? Je m’en voudrais si tu chopes la crève. Je t’offre tout ce que tu veux.
La dernière phrase était sortie toute seule, sans aucune arrière pensée. Je savais très bien comment était mon meilleur ami, mais je m’en foutais complètement. S’il y avait bien quelqu’un à qui je ne pouvais pas en vouloir, c’était bien lui. Il ne craignait vraiment rien de ma part, et je me comprenais à penser cela. Je rectifiai en souriant :
- Boisson chaude, froide, alcoolisée… à manger…
Je marqua une pause avant de rajouter :
- Ou mon corps.
Je repris la parole pour dire précipitamment :
- Sinon, tu peux aller où tu veux hein. Tu avais sans doute un rendez-vous quelque part…
J’avais l’impression qu’il faisait semblant de s’éloigner, et je m’étais détaché de lui quelques instants plus tôt, alors je tendis la main pour m’emparer de son poignet en disant :
- Non, mais je plaisantais. Maintenant que tu es là, tu es obligé de rester. Peut-être pas sous la pluie, alors on va rentrer.
Sans le lâcher, je l’entraîna avec moi vers l’immeuble où se situait mon appartement. J’avais fini par lui prendre la main, parce que le tenir par le poignet, ce n’était vraiment pas commode. Une fois à l’intérieur de l’immeuble, ouvert par mes soins, je me dirigeai vers mon appartement pour l’ouvrir. Je le laissais entrer en premier, il n’avait plus le choix maintenant, et entrant à mon tour, je refermai la porte à clef avant de lui demander :
- Je te sers quoi ?
Est-ce qu’il allait me sortir une connerie comme ma connerie était sortie toute seule lorsque je lui avais parlé de mon corps, ou est-ce qu’il allait me demander une boisson alcoolisée ou autre ? Pour commencer, et avant d’attendre sa réponse, j’allai dans la salle de bains chercher deux grandes serviettes. Il était aussi trempé que moi, alors je lui en tendis une avant de sécher mes cheveux avec le tissu qui me restait, le tout en restant silencieux… après tout, c’était à lui de prendre la parole. |
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| Sujet: Re: Heureuses retrouvailles ~ Dim 18 Déc 2011 - 17:01 | |
| Keimoo, il était enfin revenu. Après tout ce temps, il était désormais de nouveau de retour, il pourrait tous les revoir, ses amis, ses professeurs tellement… eux-mêmes, mais surtout lui, il allait enfin pouvoir le revoir. Le prendre dans ses bras, le tenir contre lui, l’embrasser, toucher son corps et le faire sien tout entier avec des pratiques des moins catholiques.
Enfin, la première chose qu’il fit en revenant fût tout de même de rentrer chez lui. Tout avait été nettoyé, malgré qu’il n’y soit plus revenu pas la moindre trace de poussière n’y vivait. Comme si quelqu’un était venu tous les jours nettoyer en l’attendant et il savait que ce n’était pas une femme de ménage. Max avait bien entendu une supposition sur l’identité de la personne, mais mieux valait lui demander avant tout. Rangeant ses affaires, il regarda ensuite l’heure qu’il était. Son horloge indiquait 10h00, il avait encore du temps avant la fin de journée, et il savait « qu’il » serait encore en cours en ce moment. Fatigué, Max prit donc possession de son lit en réglant son réveil pour 13h30. Ainsi, une fois installé il s’endormit épuisé du long trajet qu’il venait de faire.
Lorsqu’il se réveilla quelques heures plus tard, il s’étira et resta une trentaine de minutes allongé, à regarder le plafond. Enfin dans les alentours de 14h00 il se leva, fit son lit et alla prendre une longue douche bien chaude pour détendre tous les muscles de son corps. Lorsqu’il en sortit, enfin simple serviette autour de la taille et dans les cheveux il entendit son téléphone sonner. Le décrochant, il entendit la douce voix de sa mère lui demander s’il était bien arrivé. Après lui avoir donné quelques nouvelles de lui, il raccrocha et partit s’habiller. Fouillant un long moment dans son armoire il prit finalement des vêtements assez simple, mais qui le mettait tout de même très en valeur. Il piocha donc une simple chemise à manches longues totalement blanche, ouverte sur le haut du torse afin de pouvoir voir sa nuque et la naissance de son buste, un pantalon brun foncé virant au noir un peu large, des chaussures totalement noires et il mit de côté un longue manteau brun/noir également lui arrivant en bas des genoux avec le bout des manches et le col en fourrure synthétique beige.
Une fois totalement prêt, il sortit sous la pluie sans penser à prendre un parapluie. Prenant un taxi, n’ayant aucune envie de conduire, il se dirigea vers le quartier Hebi en pensant que peut-être, il serait temps de déménager. En plus, le quartier Hebi était beau, luxueux et agréable, il aurait vu sur la mer et il prendrait sûrement une villa. Restait à savoir s’il prenait un colocataire, s’il invitait l’un de ses frères à venir vivre avec lui ou s’il restait seul. Plongé dans ses pensées, ce fut le chauffeur qui l’avertit de son arrivée. Il le paya donc et sortit de la voiture pour entrer dans un immeuble. Il se dirigea simplement et le plus naturellement au monde vers une porte avant de sonner. Mais personne, il ne devait pas encore être arrivé, inutile donc de camper devant sa porte, il sortit et se mit à marcher quand quelque chose ou plutôt quelqu’un lui rentra dedans.
Max baissa la tête pour voir si la personne en question ne s’était pas blessée, mais il fût soulagé de la voir toujours debout et heureux lorsqu’il vit que c’était Iago. Il se demanda rapidement s’il avait manqué au jeune homme et si leur relation avait changé. Après tout, il ne devait à la base partir qu’un mois, mais il était resté loin de lui pratiquement une année entière, sans lui donner de nouvelle. Alors peut-être lui en voulait-il ? Peut-être le détestait-il ? Peut-être avait-il quelqu’un dans sa vie ? Il se posait tellement de question. Avait-il bien fait de venir ? Devait-il rester ou partir ? Tellement de questions envolées en seulement quelques secondes lorsqu’il l’avait entouré de ses bras pour l’embrasser. Alors il lui avait manqué ? Tant mieux, c’était une bonne chose, l’écoutant parler il lui fit un petit sourire lui prouvant que non il n’avait pas oublié, comment le pourrait-il.
N’ouvrant toujours pas la bouche Maxwell le laissa parler et faire continuant de le regarder. Lui offrir ce qu’il voulait ? En voilà une proposition intéressante, mais pour lui, mieux valait avant tout apprendre à refaire connaissance, savoir ce qui avait changé chez l’autre, ce qu’il aimait encore, ce qu’il n’aimait plus. Les idées perverses seraient pour plus tard. Le blond se mit ensuite ensuit à lui proposer tout un tas de chose dont son corps et voyant qu’il ne donnait toujours pas signe de vie, il lui dit que s’il avait prévu quelque chose d’autre, ce n’était pas grave. Voyant là une occasion en or de le faire tourner en bourrique, il se sépara de lui et fit quelques pas en avant comme si de rien n’était avant que le blond ne lui attrape le poignet.
Max savait que de toute façon il ne l’aurait pas laissé partir, même s’il avait vraiment quelque chose à faire, l’avait-il énervé ? Rendu triste ? Pour se faire pardonner, il se laissa tout de même faire, marchant main dans la main avec Iago jusqu’à chez celui-ci. Entrant en premier dans l’appartement il retira sa veste désormais complètement mouillée et l’accrocha au porte manteau. Max allait répondre une serviette, mais comme si le blond avait lu dans ses pensées, il partit en chercher deux grandes en donnant une au bleu.
Se séchant vaguement les cheveux, il s’approcha ensuite de Iago serviette autour du cou, l’attrapa par la taille le collant à lui et l’embrassa. Puis lui faisant lâcher sa serviette, il lui caressa quelque mèche avant d’enfin ouvrir la bouche pour parler en disant :- Tu t’es laissé pousser les cheveux. Ça te va bien, j’aime beaucoup. Pui le serrant tout contre lui, comme s’il avait peur qu’il ne parte en enfouissant sa tête dans ses cheveux pour respirer leur odeur tout en rajoutant :- Tu m’as manqué, pas un seul moment n’est passé sans que je ne pense à toi. Désolé, j’aurais dû te donner de mes nouvelles. Tu as dû te sentir seul à cause de moi. Mais pour le moment, ça te dirait que l’on s’assied juste devant une bonne boisson chaude pour parler de cette année ? J’ai envie de savoir ce que tu es devenu, comme si je n’avais jamais été loin. |
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| Sujet: Re: Heureuses retrouvailles ~ Dim 18 Déc 2011 - 18:48 | |
| J’avais à peine séché une partie de mes cheveux avec l’aide d’une grande serviette que j’entendis Max se rapprocher de moi, et relevant la tête, je croisa son regard bleu. Je grognai de mécontentement lorsqu’il me prit la taille pour l’attirer vers lui. Il ne voyait pas que je voulais sécher mes tifs avant de choper la crève ? Le grognement disparu grâce au baiser. Après ça, il trouva le moyen de me faire lâcher le tissu que je tenais. Alors lui… j’allais finir par l’étriper. Il toucha mes cheveux avant de m’annoncer qu’il aimait beaucoup ma nouvelle coupe… ou du moins, mes longs cheveux. J’avais perdu l’habitude, de ces cheveux longs. Je ne savais pas combien de temps ça allait durer. Je répondis en souriant :
- Merci. Je pensais prendre une bonne paire de ciseaux pour couper dedans, parce que j’sais plus quoi en faire…
Voyant l’air que mon meilleur ami faisait, je me mis à rire avant de lâcher :
- Je plaisante. Je ne me les coupe jamais moi-même.
Lorsqu’il me serra contre lui, je fus un peu surpris. Il comptait m’étouffer ? Si vous voulez mon avis, il a oublié qu’il avait de la force. J’avais beau être plus musclé que lui… il trouvait le moyen d’être un brin plus costaud que moi, et ce brin faisait tout. La preuve. Il m’annonça ensuite que je lui avais manqué etc, etc. Je dis à mon tour :
- Avoue plutôt que tu es revenu pour me tuer, la preuve : tu es en train de m’étouffer là.
Je retins un rire tandis qu’il relâchait un peu l’étreinte d’un air affolé. J’éclatai de rire. C’était vraiment trop drôle. Je lâchai :
- Je t’ai vraiment manqué ? Tel que je te connais, tu as du passer du bon temps avec un mec… s’il n’y en a eu qu’un.
Je le taquinais, en montrant un peu ma jalousie. Il était parti une année entière au lieu d’un mois. On ne devait pas avoir la même notion du temps. Un mois n’était pas égal à un an…
- J’étais malheureux, tout seul, abandonné par un Maxwell Dan Lightning une année entière. Tu as prolongé ton séjour parce que tu as trouvé la bonne chaussure à ton pied, c’est ça ?
Je le taquinais de nouveau, et l’entendant parler de boisson chaude, je m’écarta lentement de lui pour lui demander :
- Que veux-tu boire ? Un chocolat chaud peut-être ?
Lui parler de l’année que j’ai passé sans lui ? Je ne pense pas que ça allait le passionner…
- Que veux-tu que je te dise ? J’ai obtenu mon diplôme, mais je refais quand même une année… tu as un futur mannequin devant toi. Styliste… c’est bien beau, mais je préfère garder les fringues que je fais pour moi. Sauf si, évidemment, je manque d’argent. Dans ce cas, j’en fais pour les autres et je leur vends.
Je m’étira, marquant ainsi une pause, avant de le questionner :
- Et toi, où étais-tu parti sans moi ? Qu’as-tu fait ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Heureuses retrouvailles ~ Mer 21 Déc 2011 - 14:06 | |
| Comment lui dire et surtout, comment se faire pardonner d’être partit aussi longtemps. Une bonne excuse ? Bien entendu qu’il en avait une, mais cela ne justifiait rien et Max voyait bien qu’il ne se ferait pas pardonner avec un simple mot. Alors que faire ? Il ne pouvait tout de même pas lui dire, il s’en ferait trop, il lui en voudrait plus ? Ou alors se montrerait-il compréhensif et accepterait-il de tout recommencer. De la peur ? Oui, Max avait peur de le perdre à cause de ça. Même s’il l’avait embrassé, même s’il avait accepté, cela ne voulait pas dire que tout pourrait reprendre comme avant. Après tout, il était très probable qu’il le jette dehors et refuse de continuer à le voir, surtout qu’il semblait persuader que le bleu avait quelqu’un d’autre. Que pouvait-il dire de toute façon face à ses accusations, il connaissait Max. Pas du genre à se mettre en couple il aimait aller voir à droite à gauche pour ne s’attacher à personne et pour que personne ne s’attache à lui. Mais voilà, avec le temps il s’était attaché au blond et aujourd’hui plus que jamais il ne voulait pas le perdre. Il lui dirait donc tout, sans rien lui cacher en espérant qu’il allait le croire et qu’il ne lui en voudrait pas. Après tout, Maxwell aimait vivre dangereusement, mettre sa vie en danger et vivre d’adrénaline. Il en avait juste trop fait cette fois, et résultat il avait été éloigné du blond pendant une année entière et ça, jamais il ne pourrait se le pardonner. Alors aujourd’hui, même s’il vivait toujours dangereusement, il faisait plus attention. Pas seulement pour lui, mais également pour les autres. - Un chocolat chaud ça me va merci. Max regarda le blond s’en aller pendant qu’il allait se poser dans le salon pour l’attendre et surtout pensé à une manière de lui dire les choses. Après tout ce n’était pas quelque chose de simple, et s’il ne voulait pas lui téléphoner c’était justement pour éviter d’aborder le sujet. Alors comment lui dire, n’était-il pas plus simple de lui faire croire que oui, il avait eu une relation et qu’il était revenu car il se lassait rapidement ?
Non, ce n’était pas plus simple, ça n’arrangerais strictement rien au contraire. De plus, bien qu’il n’aimait pas se justifier, Max aimait encore moins mentir surtout à Iago. Il avait pris sa décision. Il lui dirait tout, répondant à chacune de ses questions.
Quand finalement il revint avec deux tasses le bleu prit la sienne et en bu quelque gorger et se retourna ver le blond pour lui caresser quelques mèches et prendre la parole.- Pourtant tu es encore plus beau avec les cheveux longs. Serais-tu prêt à les garder comme ça pour moi ? Rigolant doucement ensuite il s’arrêta pour avoir un petit sourire aux lèvres, c’était le moment ou jamais, soupirant doucement il dit donc :- Des bons moments ? Oui j’en ai eu, surtout avec mes frères cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas autant amuser. Je te l’avais dit il me semble, j’étais allez à Paris avec ma famille pour un défilé spécial, nous nous sommes ensuite rendu à New-York passez deux semaines ensemble. J’aurais dû te téléphoner durant ce mois au moins, mais je me suis dit que je te reverrais rapidement, en plus tu m’en avais voulu de ne pas te prendre avec moi. Je m’étais donc dit que si je te téléphonais tu m’en voudrais de te raconter comment se passait mes journées. En revanche, tu peux me croire quand je te dis que pas une seul fois je n’ai arrêté de pensé à toi. Prenant une autre gorger de son chocolat Max resta penché en avant, bras appuyer sur les genoux et regard triste. Il n’avait pas envie d’y pensé, il aurait pu mourir, il aurait tué non seulement des gens, mais également son frère. Inspirant doucement pour essayer de ne pas montrer que cela était grave il continua :- Ça s’est passé deux jours avant que je ne prenne l’avion pour revenir. Will avait dit qu’il voulait passer un moment seul avec moi comme quand nous étions encore enfant. J’ai accepté et nous avons pris nos motos pour sortir. Tu me connais, moi et la sécurité routière on a jamais été ami, ni casque ni protection tout comme mon frère. Nous conduisons et tout se passait bien. Mais, tout ne s’est pas passé comme prévu. Nous roulions vite, les feux rouges et les voitures ne nous arrêtaient pas. Arrivé vers un parc, nous avons vu des enfants jouer sur le trottoir avec une balle, la suite tu la connais je pense, l’un d’eux la perd, elle va sur la route un décide d’aller la chercher et là c’est la catastrophe. Mon frère a réussi à passer de justesse. Mais pour moi c’était impossible, les taxis de New-York savent garder leur réputation, l’un d’eux passait à toute vitesse à côté de moi, et pour pouvoir éviter le gamin j’ai dû faire un dérapage forcé. J’ai perdu le contrôle de la moto et j’ai eu un accident. S’arrêtant de nouveau il ferma les yeux pour terminer sa boisson, après cela, se serait à Iago de décider de la suite. Avant de continuer, il retira sa chemise afin de montrer au blond un tatouage en forme de rose noir formant une spiral sur la partit droite en haut de son torse. Il lui montra quelque chose qu’il cachait, une cicatrice, très grande preuve que cela avait été grave, mais impossible à voir sans y faire attention.- Je suis resté dix mois dans le coma, quand je me suis réveillé on m’a dit que j’avais échappé de très peu à la mort. Mais, étant resté aussi longtemps endormit j’ai dut faire de la rééducation. Je ne voulais pas que tu me voix comme ça, j’ai donc tout fait pour retrouver mes capacité très rapidement, au début tu sais, je n’étais même pas capable de tenir une guitare correctement, je ne savais pas si un jour je pourrais recommencer à jouer. Mais voilà, deux mois plus tard j’arrivais à marcher, courir, peindre et jouer de n’importe quel instrument. Pourtant, je n’arrivais pas à regarder cette cicatrice, elle me rappelait sans arrêt ce que j’avais presque perdu, je me suis fait tatouer deux semaine avant de revenir ici. J’étais enfin prêt à de nouveau me montrer à toi, comme si je n’avais jamais rien eu, et je me suis dit que peut-être les choses pourrais reprendre ou nous les avions laissé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Heureuses retrouvailles ~ Mar 27 Déc 2011 - 22:33 | |
| J’étais parti préparer un chocolat chaud pour Maxwell Dan Lightning, ainsi qu’un cappuccino pour moi. D’habitude, j’en prends uniquement pour mon petit-déjeuner. Je ne m’étais pas attardé après la réponse de mon ami, qui était en train de songer à pas mal de choses me concernant, j’en étais sûr. Il était parti une année entière, sans me donner de nouvelle. Pas de nouvelle, bonne nouvelle. J’aurais préféré avoir de ses nouvelles. Comment allait-il faire pour se rattraper ? Comment rattraper une année entière ? Je revins tranquillement vers lui. Il s’était installé dans le salon. Je lui tendis sa tasse, et gardant la mienne, je me laissai tomber à ses côtés. Il profita de cette occasion pour s’emparer de l’une de mes mèches, ou plutôt pour les caresser. Sa question… elle était étrange. Garder mes cheveux longs pour lui ? Il était sérieux là ? Je le contemplais de mes yeux bleus pour constater qu’il était bel et bien sérieux. Je répondis alors par une autre question :
- Tu m’en voudrais si je les coupais aussi courts qu’avant ?
Je passa ma main droite, puisque je tenais ma tasse de mon autre main, dans ma longue chevelure. Non, décidément, je n’avais plus l’habitude de les avoir aussi longs. Je rajoutai :
- Genre, je suis plus beau comme ça… j’ai l’air moins rebelle, c’est tout.
Je n’allais tout de même pas exaucer son vœu, qui était facile à réaliser… si ? Mes cheveux formèrent un voile lorsque je baissai la tête, pour réfléchir. Pendant ce temps, mon ami commença par me raconter ce qu’il avait fait pendant tout ce temps. De bons moments passés avec ses frères… il n’y avait donc eu que ses frères, même sa famille ? J’acquiesça à sa phrase "J’aurais dû te téléphoner durant ce mois au moins, mais je me suis dit que je te reverrais rapidement, en plus tu m’en avais voulu de ne pas te prendre avec moi." Ouaip, il aurait dû Et pour le reste, il avait raison.
Je bus quelques gorges de mon cappuccino, pour éviter d’interrompre Max. Sa moto. Il l’avait encore ? Ouaip, je le connaissais. Il pourrait au moins mettre un casque, au lieu de faire son fier. J’ai toujours eu peur qu’il ait un accident. La suite de ses propos… ma foi… j’ai failli recracher les quelques gorgées que j’avais bu. Je relevai brusquement la tête. Un accident ? Pourquoi ça ne m’étonnait qu’à moitié ? Je ne le coupai pas, attendant la suite. Je voulais en savoir plus avant de dire quelque chose. Je le vis ôter sa chemise. Qu’est-ce qu’il foutait ? Il m’indiqua un tatouage en forme de rose noire, une spirale, au niveau de son torse. Plissant les yeux, je me rendis compte que ce tatouage cachait une cicatrice, sûrement celle qu’il a eut à cause de l’accident de moto. Mon ami reprit la parole pour en finir avec ses explications, la raison de cette si longue absence. Accident, coma, rééducation. Ça faisait beaucoup. Il m’aurait appelé pendant sa convalescence, je me serais ramené, ça c’est sûr. Les choses pourraient reprendre où nous les avions laissées ? Est-ce que c’était aussi simple pour lui ? Pour moi, c’était un peu plus compliqué…
- Heum… tu as certes une excellente excuse pour ton année entière d’absence… mais ça ne va pas plus loin.
Ouaip, je le pardonnais. Il avait du douiller le pauvre, même s’il avait été dans le coma. Ça ne va pas plus loin… c’était un peu trop facile de reprendre les choses là où nous les avions laissées avant son départ. Je repris la parole pour lui demander, d’un air méfiant :
- Tu es venu en moto ?
S’il avait garé sa foutue moto dans le coin avant de venir chez moi… je n’allais pas le laisser la récupérer. Je rajoutai :
- Si tu veux vraiment qu’on reprenne les choses où nous les avions laissées… tu me débarrasses de ta moto. Tu es trop imprudent sans casque, et ton frère… ce n’est qu’un imbécile.
Je me rapprocha de lui pour fouiller dans ses poches, à la recherche d’un objet bien précis. Au bout d’un moment, mes mains s’emparèrent d’un trousseau de clés. Je pris donc l’objet en question pour le déposer sur la table basse, juste en face de nous, avant de finir mon cappuccino.
- S’il s’agit des clefs de ta moto, tu les laisses ici. D’ailleurs, tu dors ici cette nuit. Tu n’as pas intérêt de me contredire, sinon je t’étripe.
Et puis, mon côté inquiet et protecteur reprirent le dessus :
- Tu as encore mal à ta cicatrice ? Tu veux manger quelque chose ? |
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