Un moment entre deux artiste

Invité

La salle de musique, qu’il pouvait aimer cette pièce surtout lorsqu’elle était totalement vide de monde. Ne pas être déranger, être juste lui, sa guitare, ses partitions, son bloc-notes et de quoi écrire. Oui, être seul avec lui-même, laissant libre court à son imagination. Oh bien entendu il aurait pu rentrer chez lui et jouer cela n’aurait causé aucun problème, mais ce n’était simplement pas pareil. La salle de musique était un véritable sanctuaire, remplit d’instrument en tout genre, avec cette douce odeur le faisant vibrer. Oui il se sentait bien ici et personne ne pourrait le déloger. De toute façon faisant partit du club de musique il avait certain privilège en particulier celui de pouvoir rester tard dans cette salle et d’utiliser tous les instruments s’y trouvant.

Après la fin des cours de l’après-midi il s’y dirigea donc normalement, aujourd’hui normalement personne ne l’utilisait il n’y aurait donc aucun problème. Tout en y allant il rencontra plusieurs élèves et du coup des gens qu’il connaissait, du lycée comme de l’université. Il en salua plusieurs, guitare sur le dos, casque autour des oreilles laissant échapper l’une des musique qu’il avait écrit et composer. Habiller simplement d’une chemise noir à manche longue ouverte sur le hors laissant voir une partit de son torse, il portait avec un jean blanc assez large et des chaussures de sport de la même couleur. Oh bien entendu il avait dans son sac des vêtements de rechange au cas où il terminerait tard et qu’il n’aurait pas le temps de rentrer chez lui et qu’il devrait passer par les douches du dortoir.

Une fois dans la salle il admira le paysage. Tout avait l’air en ordre et il n’aurait pas à changer le matériel de place ce qui était vraiment pratique pour lui. Il ferma la porte derrière lui, posa ses affaires à terre et il prit son téléphone afin de consulter sa boite Email de l’université. Il n’y avait plus de lettre d’amour dans le casier ou sur la table, non désormais il en recevait par courrier électronique ce qui n’était pas forcément mieux vu qu’elle commençait sérieusement à saturer. En voyant qu’il en avait de nouveau une dizaine passé il lâcha un très long soupire de lassitude. Il ne faisait pourtant pas partit des personnes « populaire » et généralement il s’arrangeait pour montrer qu’il était attiré par le sexe masculin bien qu’en réalité il soit bisexuelle.

Sans même les lire il les supprima donc tous et alla s’asseoir dans un coin avec son carnet et un crayon pour gribouiller quelque parole et mélodie. Il n’était pas méchant de faire cela, c’est simplement que ce genre de chose ne lui plaisait pas, si encore elle lui disait la vérité à coup de "il n’y a que ton physique qui m’attire" Max pourrait envisager d’y pensée, mais quand on lui disait des "je t’aime" sans même le connaitre. Même sa musique n’était comprise que par quelque personne, les autres se contentaient de l’écouter ou parfois de danser dessus en l’apprécient vaguement.

En aillant finalement assez de ruminer sur ce genre de chose il prit sa guitare et commença à jouer sans vraiment faire attention à ce qu’il faisait. Ça lui arrivait parfois, composer des musiques sur un coup de tête, sur une impression, sur une envie soudaine. Fermant les yeux et continuant il se laissa emporter par son rythme. Allant rapidement parfois et ralentissent à certain moment.

Puis il s'arrêta net tout d'un coup, il se dépêcha de prendre son carnet et un crayon et il se mit à écrire des paroles et une mélodie. Il l'avait enfin, sa nouvelle musique, sa nouvelle vie, la nouvelle porte de ses sentiment et de son imagination. cette musique que les gens ne se lasserait pas d'entendre. Et pendant qu'il écrivait il entendit la porte s'ouvrir, il leva donc la tête vers le nouvel arrivant qui en l'occurrence était une jeune fille et dit avec un sourire chaleureux.

Hé bien. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un arrivé.

Un moment entre deux Artistes

« Max & Ethel»

Assise dans la salle du club d'art, les yeux d'Ethel faisaient des aller retour désespérés entre la feuille blanche demi grand aigle posée en face d'elle et la fenêtre, où s'étendaient les jardins de l'Académie. Elle voulait absolument mettre en dessin l'idée qu'elle venait d'avoir, un corps féminin qui serait progressivement entouré de peinture, comme si les couleurs devenaient des lianes qui lui couraient dessus. Sauf qu'elle avait beau essayer, ça ne rendait rien. La rouquine venait pourtant de créer une magnifique couleur, un vert sombre et profond, qui allait parfaitement avec la peau humaine.
A cette pensée, la jeune fille se redressa. Parfaitement avec la peau humaine ? Donc ça pouvait aller avec sa peau aussi ! Prise d'un élan artistique, Ethel se leva et se dirigea vers le Lavabo au fond de la salle, où était accroché un miroir, et elle commença à se peindre des formes abstraites sur le visage. On aurait dit un petit lutin des bois, chose qui finit par lui plaire vraiment.

Un lutin des bois ? Voilà un projet génial ! Si elle trouvait une tenue, elle pourrait se prendre en photo et faire ainsi son chef d’œuvre ! se précipitant hors de la salle, Ethel courut jusqu'à sa chambre, ouvrant en grand son énorme penderie. Elle enleva ses vêtements actuels en une demi seconde, jetant sans un regard la robe à volant qu'elle portait sur son lit. Fouillont un instant, elle sortit un grand short vert et un t-shirt de la même couleur, retrouvant même des chaussures de lutins qu'elle mettait l'hiver dernier. Enfilant ces vêtements rapidement, elle trépigna devant la glace, folle de joie. Il manquait quelque chose d'évident, un bonnet. Si la jeune fille possédait un bonnet vert, il n'y avait pas de clochette accrochée, ce qui était une grossière erreur si elle voulait parfaire sa tenue. Saisissant ce qu'elle appelait sa "boite magique" et qui était en fait un grand mélange de tout ce qu'elle trouvait sur le sol, la rouquine tira victorieusement une petite clochette dorée.

Et là, ce fut le drame. Ethel se rendit compte avec stupeur qu'elle n'avait plus de fil vert. Comment coudre la clochette ? Pour la perfectionniste qu'elle était, il était complètement improbable de prendre du fil blanc ou marron, non non non et non. Heureusement, elle savait qu'il y avait une boite pleine de fils dans la salle d'art, il ne lui restait plus qu'à y retourner. Comme d'habitude lors de ses lubies artistiques, les élèves regardèrent Ethel avec des yeux ronds, et elle s'en fichait passablement, traversant toute l'Académie le visage peint et des chaussures de lutins aux pieds.

Fouillant dans la boite de fils de la salle d'art, la rouquine finit par trouver son bonheur, et s'assit sur une table pour coudre sa clochette. Elle mit avec extase son bonnet, et secoua la tête pour entendre la clochette sonner, souriant d'un air gourmand et satisfait. La jeune fille allait prendre son appareil photo et son pied pour commencer avant que la lumière devienne trop sombre quand elle se rendit compte d'un erreur gravissime : Elle avait oublié qu'elle possédait des gants verts, qui iraient parfaitement avec sa tenue ! Complètement prise dans son élan, Ethel courut hors de la salle, mais se stoppa devant celle de musique.

Pour y être entrée plusieurs fois, elle pouvait dire que cette salle là était mieux exposée au soleil, peut être que la lumière serait plus jolie avec la peinture de son visage et ses vêtements ! Poussant doucement la porte, elle regarda à l'intérieur. Zut, il y avait déja quelqu'un, qui semblait qui plus est très concentré. La jeune fille s'apprêtait à partir quand le garçon leva la tête.

- Hé bien. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un arrivé.

Rougissant, Ethel mit la main sur la poignet de la porte en faisant un immense sourire gêné, détestant déranger. D'une petite voix hésitante, elle demanda :

- Je suis désolée ! Je t'ai dérangé ? Je voulais juste voir si la lumière était jolie dans cette pièce...

Exécutant à nouveau un petit sourire penaud, Ethel posa son regard sur le jeune homme. Elle ne l'avait jamais vu dans les couloirs, il fallait dire qu'il y avait plus observateur qu'elle. La jeune fille aurait pu louper un oiseau s'écrasant sur une vitre à un mètre d'elle tant elle était dans la lune quand elle marchait (ça lui était déjà arrivé). Alors remarquer un élève parmi TOUUUUS les autres, c'était mission impossible pour elle, étant donné qu'il lui arrivait même d'avoir des difficulté à se souvenir des autres élèves de sa classe. Enfin, il valait mieux qu'elle ne le croise pas trop souvent celui là, car il devait être en train de la prendre pour une fille complètement folle, au vu de sa tenue et de son visage !

Dernière édition par Ethel Dawkins le Sam 7 Jan 2012 - 16:06, édité 6 fois

Invité

[HJ : Coucou, désolé d'avoir tardé surtout pour la réponse que c'est. Mais promis je me rattrape au prochain poste >o<]

Max pensait avoir trouvé une bonne idée, mais quand cette jeune fille arriva il eut une soudaine meilleure idée. Oui elle l’inspirait vraiment et il ne la laisserait donc pas partir, enfin. Il essayerait plutôt de faire en sorte qu’elle reste ici, après tout, ses habits et son attitude était exactement ce qu’il recherchait. Le genre de personne très extraverti et pourtant assez timide n’aimait pas déranger. Il sourit en la regardant, généralement ce genre de personne était très critiquer, pas forcément aimer et on se servait souvent d’eux et de leur gentillesse ou de leur naïveté. Oui c’était difficile d’être différent, et parfois Max se demandait ce qui se passerait s’il n’avait pas le même physique. Car, il attirait les gens à lui malgré sa façon s’habiller souvent plus qu’original. Mais s’il aurait eu une apparence ordinaire, il aurait surement était un bouc émissaire.

Il posa donc ses affaires à côté de lui et se tourna simplement vers elle un grand sourire aux lèvres, il ne faisait pas cela par pitié ou pour être le garçon gentille parmi une horde d’élèves sans remord. Il regarda ensuite toute la pièce et effectivement, elle était bien éclairé, il y avait une douce lumière faisait briller les instruments les rendant encore plus magnifique. Puis regardant de nouveau la brune il dit simplement et en toute franchise :

Tu peux rester ici si tu veux tu sais, tu ne me dérange pas et comme nous on pourra se tenir mutuellement compagnie tu ne penses pas ? En plus tu m’inspire pour écrire ma musique, peut-être que ma musique t’inspirera pour peindre toi aussi. Et j’aime bien avoir un publique pour me donner son avis.

Reprenant sa guitare elle se remit à jouer quelques accord laissant la jeune fille partir en se disant qu’avec de la chance elle reviendrait avec ses affaires. Il continua donc de jouer simplement un air qui lui trottait dans la tête en murmurant quelques paroles en différente langue pour voir la quel irait le mieux avec la musique. Puis quand il entendit la porte s’ouvrir il se tourna vers la jeune fille, il posa ses affaires et s’approcha d’elle afin de l’aider à poser tout son matériel.

Ah en fait, je m’appelle Maxwell. Mais tu peux m’appeler Max. Je suis à l’université et toi ?

Posant le tout il s’assit sur une chaise au bord de la fenêtre pour se mettre à simplement jouer une douce mélodie pour qu’il puisse entendre ce que la brune dirait. En fait, c’était étrange. Il n’y avait pas beaucoup de personne qui réussissait à l’inspirait, généralement il s’agissait de sa famille et plus particulièrement ses frères, de quelques rare personne proche de lui tel que Iago et c’était tout. Mais là, il ne la connaissait pas et pourtant elle lui donnait déjà plein d’idée pour une nouvelle musique avec ses vêtements et son attitude, une musique douce avec des paroles forte, ou le contraire peut-être. Une musique forte accompagner de parole aussi douce que la manthe.

Un moment entre deux Artistes

« Max & Ethel»

Un bon point pour la jeune fille, l’inconnu ne sembla pas la prendre pour une allumée dès le premier regard. Quelqu’un de tolérant ? Voilà qui l’arrangeait bien. Pas qu’elle souffre du regard que les autres posaient sur elle, au contraire ! Elle se fichait pas mal d’être surprise en train de danser, chanter, parler à un oiseau. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, au moins elle profitait de la vie à sa manière, et ne restait pas coincée dans un petit idéal grand comme une assiette. Le jeune homme aux cheveux bleus lui sourit, et Ethel lui rendit puissance mille. Enfin quelqu’un de gentil ! Il lui proposa gentiment de rester, et elle leva la tête vers les fenêtres.
En effet, ici la lumière venait mourir entre les vitres brillantes, rendant tout bien plus intense, beaucoup plus.. Vivant. Même ces instruments qui semblaient dormir dans un coin ouvraient un œil au contact des chauds rayons du soleil, et s’étiraient comme des chats et illuminant de leur plus bel éclat. Ethel n’avait jamais compris qui avait jugé de la disposition des salles.

Devant les fenêtres de la salle d’art, un gigantesque sapin noir était posé, comme un vieil homme en chemise de nuit qui aurait un ventre trop gros pour bouger. Du coup, la lumière était souvent absente, ce qui était dommage. Comme si les architectes avaient sous-estimé le pouvoir de la lumière dans la peinture. Quelle grave erreur pour la jeune fille ! Au moins, elle était acceptée en exil dans une belle salle bien éclairée. C’était décidé, elle serait bien mieux là pour peindre.
Murmurant un « je reviens », elle retourna dans la salle et prit sa pochette, avec une boite de pinceaux et ses aquarelles. Elle avait envie de faire de l’aquarelle soudainement.

En revenant, elle s’aperçu que le jeune homme s’était remis à jouer quelques accords à la guitare. Elle soupira, la guitare… Pendant deux ans, elle avait essayé d’en jouer. Sauf qu’elle avait la peau trop fine, et que ses doigts s’ensanglantaient au bout d’une heure ou deux de jeu. Passionnée dans l’âme, elle trouvait inadmettable de ne pouvoir jouer aussi longtemps qu’elle le voulait sans souffrir. Elle avait donc préféré le piano pendant un temps. Maintenant que la peinture l’avait prise tout entière, la rouquine avait moins de temps à consacrer à la musique. De toute façon, elle était persuadée que le seul problème de la terre était qu’il n’y avait que 24 heures dans une journée. Elle aurait eu besoin de bien plus pour faire tout ce dont elle avait envie !

- Ah en fait, je m’appelle Maxwell. Mais tu peux m’appeler Max. Je suis à l’université et toi ?

Elle sourit, Maxwell ? Un nom peu japonais. Mais elle s’en serait doutée au style du jeune homme. Il devait donc être plus âgé qu’elle, s’il était à l’université. Accordant un sourire chaleureux à Max, elle alla poser sur une table près de la fenêtre tout son matériel, et se tourna à nouveau vers lui

« Je m’appelle Ethel. Et je suis encore au Lycée ! »

Certes, c’était un peu bref comme présentation. Elle pouvait toujours se lancer dans un long monologue sur elle-même, mais elle n’était pas sûr d’y arriver, ou du moins pas sans faire dormir le jeune homme en face d’elle. Il avait déjà l’air autrement plus intéressant. Et il était Artiste, ce qui lui donnait d’office un bon point. Elle portait en horreur ces mecs populaires qui ne savent que rouler leurs muscles ou sourire bêtement sans rien comprendre à ce qu’on leur dit. Pour rigoler, elle avait une fois essayé de tenir une conversation sur l’ouverture du désir avec un de ces hommes. Ce qu’elle en avait tiré ? « Le Sexe, c’est cool, mais si la fille à de gros seins. » De un, ce n’était pas le sujet, et de deux c’était totalement débile. Ethel porta un regard sur la guitare du jeune homme, les yeux pétillants.

« Tu jouais une compo, ou un morceau ? »

Etait-il un véritable artiste, ou juste un bon interprète, qui connaissait les notes et savait où les placer pour reproduire à l’exacte un morceau déjà existant ? Elle penchait plutôt pour la première solution, il avait l’air d’avoir un univers propre, un registre qu’il s’appropriait en lui-même.

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