₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] | |
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| Sujet: Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] Sam 30 Juil 2011 - 23:28 | |
| Suite du RP qui se trouve IciZakuro sembla un instant désarçonné par les sous entendus de Renji puis se pencha sur la table, coudes en appui sur la table et le menton en appui sur le dos de ses mains croisées, s'adressant à lui de façon soudainement légère, comme s'il n'était aucunement perturbé par les propos que venait de formuler son vis-à-vis. Mais Renji ne résista justement pas à le taquiner encore un peu et lui dit avec un sourire très doux aux lèvres, sussurant lentement:
- Ou comment essayer de faire passer ton malaise par une réplique bien placée.
Son vis-à-vis se recula ensuite, un petit sourire aux lèvres lui aussi. Notre jeune homme à la chevelure couleur rubis, appréciait beaucoup cette façon de faire passer ses silences par ses ô combien adorables sourires. Ce dernier sembla d'ailleurs attendre une réaction de la part de Renji qui resta parfaitement immuable, mais ne se gêna pas cette fois-ci pour le dévisager avec une lueur d'appréciation dans les yeux. Il avait bien fait de venir s'accorder une pause ici. Le brun avait tout pour lui plaire entre le corps et l'esprit. Bon, il était un peu plus jeune que lui, mais était-ce si important ? C'était quasiment un jeune homme et il semblait vraiment incroyablement mature pour son âge.
Ce dernier ne se gêna pas non plus pour le fixer sans prononcer le moindre mot. Renji trouvait un certain contentement à être observé ainsi. Le regard de l'autre avait tout d'appréciateur, lui aussi. Qui aurait crû que cette matinée prendrait une tournure aussi agréable.. et qu'il ferait une rencontre aussi charmante, qu'on pouvait même qualifier de marquante car désormais, Renji avait vraiment le désir de découvrir plus ce dernier. Il exerçait une sorte d'attraction aussi bien mentalement que physiquement sur sa personne et il n'avait pas envie que ça s'arrête là.
Un instant avant que Renji ne se lève, Zakuro sembla totalement se perdre dans ses pensées. La position dans laquelle il se tenait était tout-à-fait craquante, la tête ainsi légèrement penchée sur le côté. Plus les minutes passaient et plus son attirance se renforçait. Là où au départ, il n'avait vu qu'un jeune homme fort séduisant, il voyait désormais le genre de mec avec qui il serait bien tenté de poursuivre au-delà d'une simple amitiée. Etait-ce cela un coup de coeur? Sans doute..
***
Plus tard, ils se retrouvèrent donc sur les pelouses du parc, déambulants tranquillement jusqu'à se trouver un coin tranquille où se poser. De plus en plus d'étudiants commençaient de venir squatter différents endroits du parc, ces denriers ayants finis sur les coups de onzes heures et demi. D'ailleurs, Renji songea qu'au départ, il avait décidé de manger relativement tôt pour pouvoir bénéficier d'une petite sieste ensuite près du Saule Pleureur. Mais à choisir entre être en compagnie de Zakuro ou ce qu'il avait prévu au départ, le choix était très rapidement fait.
Ils trouvèrent un coin derrière l'établissement, après avoir constaté que le côté situé sur la devanture de l'établissement était bien remplit, non loin du Saule Pleureur d'ailleurs et du petit cours d'eau qui se faufilait entre deux berges verdoyantes.
- Ca te convient ici ? lui demanda Renji en se stoppant non loin de l'arbre majestueux dont les branches touchaient le sol.
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| | | Zakuro Fea ▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Genre : Age : 31 Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster. 1580 Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara
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| Sujet: Re: Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] Dim 31 Juil 2011 - 15:11 | |
| Le début d’après midi débutait merveilleusement bien. Un peu plus que merveilleusement bien. Le sac jeté sur les épaules, je marchais tranquillement aux côté de Renji, fixant distraitement le sol, tandis qu’autour de nous des étudiants passaient et repassaient, certains discutant, d’autre riants. Mes yeux accrochèrent le dessin de l’ombre de Renji au sol, ondulante comme un serpent sur l’émeraude des prairies entourant Keimoo. Je secouais la tête, pour chasser les mèches obstruant ma vue, légèrement souriant. Je ne cherchais pas à réfléchir pour le moment. L’important était certainement de respecter à la lettre l’adage « Carpe Diem ». Je n’étais pas vraiment partisan des idéologies épicuriennes, préférant nettement le « Nosce te Ipsum ». Gnothi Soton, en grec… Connais toi toi-même. J’avais l’impression que ces deux modes de pensées s’opposaient dans cette situation. Mes yeux se posèrent sur Renji, je souris. Après quelques instants, l’expert en la matière des espaces verts (oh mon dieu, quel intellectuel, je me mettais aux rimes, maintenant) se stoppa et me désigna un lieu face à nous. Mes yeux s’écarquillèrent à la vue contraste super de ce camaïeu de vert. Vert bouteille à vert émeraude, en passant par l’olive et le jade. Tout se répercutait avec légèreté dans le courant d’une rivière scintillante sous ce doux soleil, comme un tableau coupé en deux. Je souris, surpris par la beauté qu’offrait une fois de plus la nature. Effectivement, c’était beaucoup mieux que de l’autre côté du bâtiment, où les élèves avaient envahis à la manière de fourmis attirées par le sucre, le devant de Keimoo. De plus, le saule pleureur était superbe. Noueux, ses branches ondulaient grâcieusement dans le vent, effleurant avec délicatesse la surface de l’eau, comme une caresse à son propre reflet. Je m’assis directement.
- Il faut absolument que je me souvienne de revenir là souvent. Affirmais-je, en continuant d’admirer le paysage s’étalant autour de nous. Dire que cela faisait déjà un an que j’étais là ! J’avais l’impression d’avoir loupé beaucoup de choses. Du moins d’avoir perdu du temps. Je retins un soupir. Après tout, l’après midi ne faisait que commencer, j’étais en belle compagnie, et très inspiré. Pardon. Un sourire malicieux étira mes lèvres, et je sortais mon cahier de dessin. Au contact avec mes doigts, ce fut un peu comme… un Death Note… Rires. La comparaison était solide, nonobstant. Les souvenirs du visage de Lun, de l’instant où il s’était retourné, tenant mon cahier entre ses mains, ne serait-ce que le mouvement de ses cheveux, de ses rires un peu moqueurs, un peu désabusés… j’effaçais cette partie de mon esprit, comme refermant un tiroir. Pour l’instant, je n’avais pas à penser à cela. Je calais le callepin sur ma jambe gauche, repliée contre ma poitrine, et sortia sdoucement ma trousse, sans me pressé, histoire de voir comment s’installerait Renji. Ce genre de tout petit détail indiquait parfois la personnalité des gens. Je disais parfois car il était orgueilleux de penser pouvoir lire en une personne rien qu’en étudiant comment elle se tenait. Mais ça aidait. Je baissais mon regard sur mon crayon de bois. HB, simple, la mine pas forcément très grasse. Crayon simple pour garçon simple. Ça semblait si facile, n’est ce pas ? Renji était simple, sans formalité, et cela passait à mes yeux pour plus important qu’autre chose. Comment pouvait on être japonais si l’on ne respectait pas les formalités ? Je me questionnais… y avait il une notice, un mode d’emploi pour être Japonais ? Je ne voulais pas me tromper… surtout pas… je m’en étais fait la promesse face au mont Fuji, pas vrai ? Sauf que mes mots disparaissaient dans le vent, et je ne parvenais plus à me souvenir de ce que je voulais être. Etais-je japonais ? Le sang de ma mère, le sang de ce pays coulait il dans mes veines avec autant d’intensité que je le voudrais ? Anglais ou Japonais ? Samouraï ou Ronin ? Garçon ou Homme ? Je ne savais plus trop cela, et c’était épuisant de se dire qu’au final, je ne me connaissais pas tant que ça. Qui étais-je ? Mes yeux se tournèrent sur la surface poreuse du papier. Abandonner ce que j’étais. Je me laissais tomber sur le dos, soulevant le carnet, à côté de Renji, de manière à ce qu’il puisse observer. Je me trompais depuis le début. On ne pouvait pas imiter la réalité dans un dessin. Je le savais, mais pourtant je faisais toujours l’erreur de dessiner les gens de la manière dont ils s’asseyaient en face de moi. Je l’avais fait avec Lun. Avec d’autre. Je ne le ferais pas avec Renji. Je le dessinerait non pas tel qu’il était pour les autres, mais tel que je le voyait moi. J’arrachais la page, et toujours allongé sur le dos, m’abritant les yeux en plaçant le carnet de manière à ce que la trajectoire du carnet place son ombre sur mon visage, je dessinais le visage du jeune homme aux traits réguliers, débutant par la forme du visage, avant de commencer lentement ses yeux, son nez, ses lèvres, les courbes de ses arcades, ses clavicules. Il nota certainement que je ne le prenais plus en modèle « figé » car, il se plaça très légèrement, et je tournais le carnet vers lui, cillant, aveuglé par le soleil, mais plongeant mon regard sur son visage.
- Je te dessine ; ton visage. Je ne veux pas risquer de te rater en te faisant en plan américain, je fais un portrait.
J’étais le maître de mon art, seigneur de mon dessin. Peut être que ça lui déplairait songeais-je en souriant. Mais moi je voulais me souvenir jusqu’au bout de mes doigts des traits de son visage. Pour la plupart des gens, il ne s’agissait que d’un dessin. Pour moi… c’était bien plus important. Je pouvais expliquer cela comme… une caresse. Une sensation tactile, douce ou non pour l’autre. Tout dépendait de la personnalité, certes. Mais j’en profitais pour mémoriser le visage et faire un premier dessin. A partir de là, je devenais un voleur intime de l’autre, car je m’emparais de ses traits. Libre à moi de choisir si le dessin était ressemblant ou non. Il ne suffisait pas de savoir bien dessiner, car personne en dessinait bien. Tout le monde pouvait bien dessiner. En fait c’était juste la manière de voir le monde qui était projeté sur la feuille. Donc, quand je dessinais quelqu’un de vivant, c’est comme si je lui volais son visage, pour l’imposer à ma feuille, en le retranscrivant dans une série de donnée qui passaient pour primaires aux yeux du monde. Un trait de crayon, pas vrai ? Or, tout cela était contrôlé à la perfection par mes doigts. Si je me loupais, ne gommais-je pas ? N’est ce pas ? C’est moi qui maitrisait mon dessin, et en faisait l’image que je voulais faire voir aux autres. Pour le visage de Renji, je serais fidèle. Une caresse douce, un échange de regard, qui eut l’excuse d’être « pour ne pas se tromper ». échange de regard… la plupart des gens qui se regardaient dans les yeux, dans la rue, détournaient les yeux les uns des autres. Le regard était quelque chose de… d’aussi sensuel qu’intime, car révélateur de la personne. Plus révélateur que la couleur des cheveux, ou même que les messages provoc sur les T-shirt. Quelqu’un avait dit que les yeux étaient le miroir de l’âme. Quand deux personnes se plaisaient, elles se regardaient dans les yeux. Pas forcément sans gêne, mais avec un plaisir évident d’avoir à affronter le regard de l’autre. D’avoir à s’y plonger, à s’y abandonner, finalement. Je baissais lentement mon bras, et tournais le visage, pensif. Fixais Renji. Si moi je ne savais pas qui j’étais, lui savait il qui il était ? Surtout, savais-je qui il était ? Je baissais mes yeux de quelques centimètres de son visage, fixant sa gorge, où les mèches carmines venaient se perdre près de ses clavicules blanches. Les rayons du soleil faisaient naitre sur sa peau des reflets liliaux qui accrochèrent mon regard. Joue, commissures des lèvres, paupières, raie du nez. Je souris, encore, toujours, oubliant de maitriser mes sentiments. Je me relevais, m’asseyant, et lui tendis le carnet, pour qu’il me note le dessin.
- Bien dessiné ou pas ?
Je ramenais mes genoux contre ma poitrine, avant de soulever mon visage vers le ciel, fermant les yeux quand le vent, mon confident depuis longtemps, vint glisser contre mes mâchoire, filtrant entre mes mèches brunes, et que le soleil vint draper brièvement mon regard bleu, avant que je ne referme rapidement les yeux, aveuglé.
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| Sujet: Re: Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] Dim 31 Juil 2011 - 19:04 | |
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L'endroit choisit par Renji sembla véritablement charmer Zakuro. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi la plupart des étudiants préfèraient s'installer sur le devant de l'académie plutôt que dans ce lieu-ci. Peut-être était-ce dû à l'effervescence qui y régnait du fait des nombreux passages, étant donné que l'entrée principale s'y trouvait. Aussi, certainement que certains n'avaient jamais dû venir s'aventurer de ce côté-ci, pourtant on aperçevait ce coin là depuis une majoritée des salles situées au sud du batiment. Enfin, dans un sens, ce n'était pas plus mal, au moins, ils étaient vraiment tranquilles et les quelques rares personnes présentes se montraient discrètes, gentiment installées à divers endroits de la pelouse, à discuter calmement, écouter de la musique avec leur ipod ou tout simplement se reposer.
- C'est mon coin préfèré du parc, déclara Renji en se passant la main dans les cheveux pour ramener quelques mèches en arrière.
Ca pouvait être beau avec le travail qu'il y effectuait. Il se souvenait au début de son travail ici, avoir dû utiliser une simple tondeuse à gazon car la tondeuse autoportée ou appelez cela tracteur de pelouses, se trouvait en panne. Ca avait été l'enfer de devoir parcourir tout ces hectares et le travail avait dû être fait en plusieurs fois. Et puis par soucis de retrouver une machine plus pratique et ne pas se casser la tête la prochaine fois, il avait pris l'initiative de réparer le tracteur après s'être penché sur le problème car le doyen avait retardé son envoi à la réparation à cause de la trop grosse somme qui était demandée et le peu d'espoirs que lui avait communiqué un réparateur venu brièvement pour constater l'origine du problème; ce dernier lui annonçant que cela coûterait certainement des frais conséquents et que la machine resterait un certain temps chez eux, s'il la leur confiait.
Au final, Renji avait très vite trouvé la source du problème et se démerdant pas mal en mécanique, il avait effectué les réparations lui-même. Le doyen lui avait d'ailleurs versé un sacré bonus pour son aide précieuse qui lui avait épargné de débourser une somme magistrale qui tombait fort mal à cette période-là.
Zakuro s'installa donc sur la pelouse et commença de sortir ses affaires. Il tenait ce qui semblait être un carnet à dessins comme s'il s'agissait de son bien le plus précieux. Renji resta debout quelques secondes, maisn dans les poches avant de s'installer face à lui, ses avant-bras en appui sur ses genoux écartés, le regard un tantinet sérieux, tourné sur les batiments au loin avant de se poser à nouveau sur son vis-à-vis.
Zack sembla le regarder d'un air interrogateur ou plutôt scrutateur, comme s'il cherchait à lire en lui. Il semblait quelquepeu intrigué par sa personne. Le silence entre eux était serein et bientôt, ce dernier se prépara à débuter. Il observa un instant son crayon comme s'il s'agissait de la plus merveilleuse plume qu'il ai eu entre les doigts et se laissa tomber sur le dos, tout près de Renji, le carnet à hauteur des yeux, voilant son visage d'une ombre légère tandis qu'il semblait se concentrer avant d'apposer son premier coup de crayon sur le papier. Renji eut un sourire en voyant l'outil courir habilement et de façon si légère, sur le papier. Cependant, il ne s'attarda pas trop dans la contemplation de l'artiste en plein travail, de crainte de le déconcentrer. Il ne se permit donc que quelques coups d'oeil de temps à autre et laissa son regard survoler, le reste du temps, ces vastes étendues de pelouse ainsi que ses quelques occupants.
Zakuro attira cependant son attention à un instant où il remua légèrement et l'observa en plissant les yeux, avant de poursuivre son croquis. Ce dernier semblait caresser le papier et capter le moindre détails du visage de Renji avec une douceur emprunte de poésie. Renji avait l'impression de sentir de la tendresse dans ces instants alors qu'il ne le connaissait qu'à peine. Cela se mannifestait dans le calme ambiant, ces quelques sourires et surtout ces regards échangés entre eux.
Renji acquiessa lorsque ce dernier déclara faire son portrait plutôt qu'un plan américain, ce dont Renji n'était pas sûr de la signification mais supposait qu'il s'agissait d'un plan d'ensemble ou au moins d'à partir de la moitiée du corps. Il faudrait qu'il lui demande s'il s'agissait bien de cela mais pour le moment, il ne voulait pas perturber ce moment de quiétude. Zakuro semblait si concentré dans son dessin que ses traits en paraissaient encore plus séduisants.
Plus leurs regards se croisaient et plus Renji avait l'impression que le temps s'arrêtait à chaque fois, pour faire perdurer ces instants et les intensifier. Le bleu de ses yeux était réellement captivant. Ce genre de regards pouvaient traduire beaucoup mais Renji se fichait bien de la façon dont ils pouvaient être interprètés. Il trouvait bien trop de plaisir dans ces quelques secondes où leurs yeux semblaient se scruter, comme si chacun cherchait à y perçevoir l'âme de l'autre, qu'il n'était nullement gêné de ce qu'on pouvait penser. Après tout, ils se regardaient de la même manière..
Tandis que Zack semblait avoir terminé et abaissait son bras, l'air pensif, Renji eut envie de glisser ses doigts dans ses cheveux noirs de Jais. Ils semblaient si soyeux et il adorait leur style. Il décida de le laisser tranquillement ramener son attention sur la réalitée sans chercher à le troubler, remarquant que le regard de celui-ci semblait couler sur lui avec une sorte d'admiration, traduite par le sourire non faint qu'il affichait. Ren lui adressa alors un doux sourire lorsqu'il lui tendit enfin le carnet pour lui montrer le croquis réalisé, en lui demandant son avis; chose qui le désemparait toujours un peu car quand on lui demandait son avis dans un domaine qu'il ne connaissait ou ne pratiquait que très peu voir pas du tout, il se sentait toujours gêné de ne pas savoir développer ses impressions quant à ce que lui inspirait la chose en question. Et dans ce cas particulier, il s'agissait de commenter un dessin fait de sa propre personne, difficile de traduire son sentiment sans paraitre imbus de sa personne.. N'ayant pas envie de se prendre la tête sur ce que traduiraient les propos qu'il déclarerait, il décida de rester simple et franc. Il changea de position pour s'installer plus confortablement et se mit en position de tailleur pour observer le dessin et ensutie lui signifier sa pensée.
- J'aime beaucoup. J'aime ton coup de crayon. L'impression que ça me fait, c'est qu'il se dégage de la douceur et à la fois une certaine.. comment dire "brutalitée" enfin non ce n'est pas le mot exact, je dirais une certaine raideur ou virilitée dans la facon dont tu as reproduit mes traits et les contours de mon visage. Je suis vraiment charmé par la manière dont tu es arrivé à transposer en quelquesorte mon âme.. Il y a quelquechose de fort qui s'en dégage, comme si tu avais capté certaines émotions ou ce petit plus que je ne sais qualifier, dit-il en gardant le nez plongé sur le dessin.
Il s'arracha à la contemplation du croquis et observa Zack, qui avait légèrement basculé sa tête en arrière, comme pour mieux sentir les rayons du soleil sur sa peau. Quelques mèches brunes étaient restées sur le devant de son visage, légèrements secouées par la brise légère qui soufflait en cet instant. Profitant que ce dernier ai les yeux fermés, Renji le caressa des yeux, avant qu'il ne les rouvre à nouveau.
- Merci.. J'apprécie que tu ai désiré me reproduire ainsi sur papier. A mes yeux c'est vraiment réussi.
Il garda sa position quelques secondes, le carnet entre les mains, avant de s'allonger sur le dos à son tour, une main placée derrière sa tête et l'autre posée par dessus le carnet qu'il tenait toujours à hauteur de son ventre. Il contempla le ciel, se perdant dans les formes variées de quelques nuages blancs et bascula la tête légèrement de côté pour regarder son acolyte.
- J'ai envie de te connaître d'avantage Zakuro Fea. laissa échapper Renji avec un air on ne peut plus sérieux. Tu as du temps libre en fin de journée? ou dans la semaine?
Midi approchait ou peut-être même que l'heure était déjà dépassée.. et viendrait ensuite le moment de se séparer, au moins pour l'après-midi, étant donné que Renji devait se rendre à la bibliothèque pour se pencher sur le soucis de gestion informatique. Et à vrai dire, il avait envie de revoir celui qui se tenait à l'instant même à ses côtés. Il désirait le revoir sans attendre.
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| | | Zakuro Fea ▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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| Sujet: Re: Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] Lun 1 Aoû 2011 - 15:34 | |
| J'aime beaucoup. J'aime ton coup de crayon. L'impression que ça me fait, c'est qu'il se dégage de la douceur et à la fois une certaine.. comment dire "brutalitée" enfin non ce n'est pas le mot exact, je dirais une certaine raideur ou virilitée dans la facon dont tu as reproduit mes traits et les contours de mon visage. Je suis vraiment charmé par la manière dont tu es arrivé à transposer en quelquesorte mon âme.. Il y a quelquechose de fort qui s'en dégage, comme si tu avais capté certaines émotions ou ce petit plus que je ne sais qualifier, dit-il en gardant le nez plongé sur le dessin. Simples mots qui atteinrent mon cœur comme des flèches. Comme des flèches, avec violence, car il avait trouvé les mots justes pour me faire comprendre ce qu’il voulait faire partager. Renji sembla bouger. Un frisson courut le long de ma peau, et je relevais la main à mon visage pour chasser tous sentiments. Du moins pour cacher derrière mes doigts le bref trouble qui m’habitait. Peut être m’étais-je trop laissé aller à ce dessin ? Si au contraire d’exhiber Ranji sur la feuille je lui témoignais de mes sentiments ? … Je ne le connaissais que depuis quelques heures. Ça me semblait ridicule. Mais pas improbable. Soupir…
- Merci.. J'apprécie que tu ai désiré me reproduire ainsi sur papier. A mes yeux c'est vraiment réussi. - Merci à toi.
Je souris, gardant la même position, sans daigner d’ouvrir les yeux pour lui répondre. Cela me faisait plaisir s’il appréciait le dessin. En y pensant… il faudrait que je redessine Lun. Je continuais à garder caché le dessin, comme sur sa demande. A cette pensée j’eus un sourire. Pourquoi tenir les promesses, hein ? Lun… je rouvris mes yeux, et me courbais légèrement, de manière à pouvoir arracher rageusement les brins d’herbe innocents devant moi. Le vent, comme une hcta en colère vint claquer mon visage. Je cessais l’outrage aux kamis, et relevais mon visage, en soupirant, avant de me tourner vers Renji. Mes yeux étaient légèrement plissés, scrutant quelque chose sur le visage du jeune homme. Quoi donc ? Je n’en savais rien. L’échange de regard, par exemple ? Presque ironiquement, l’explication « c’était mon modèle, c’est normal » s’imposa avec force, mais je la chassais. Non, ce n’était pas cela. Nous n’avions rien décidé, ça s’était imposé. J’aimais ça. Mais c’était étrange. Les sentiments étaient étranges. Moi qui aimait tout commander dans ma vie, j’avais l’impression d’échapper à ma propre étreinte. Renji s’allongea dans l’herbe, à mes côtés. Mon regard se porta sur les mèches vermeilles, qui étalés dans l’émeraude de son visage, autour de son visage, formaient comme la corolle d’une longue fleur aux pétales sanglants. Je cillais, déstabilisé. Très déstabilisé. Ma main resta crispée sur ma hanche, proche de mon genou. LE silence s’imposa, mais tout aussi doux que dans la cafét. Mon malaise disparut dans le murmure du vent, et peu m’importe s’il n’y eut que quelques instants, j’étais de nouveau redevenu calme. Renji tourna son visage vers moi. Interrogateur, j’écoutais les mots franchirent ses lèvres.
- J'ai envie de te connaître d'avantage Zakuro Fea. Tu as du temps libre en fin de journée? ou dans la semaine?
Un coup de vent claqua, et je restais immobile, à le fixer. Réagis. C’est le bien qui fait mal. Quand tu aime, tout à fait normal ! Les paroles de cette chanson me firent sourire une seconde, et je pris mon sac sur mes genoux, découpait un morceau de papier dans mon chaier de maths (pas une grande perte), et y inscrivant mon numéro de portable, le tendit à Renji, un énorme sourire accroché aux lèvres.
- J’ai cours de mathématique. Si tu n’es pas libre après, préviens moi, on se donnera rendez vous une prochaine fois ! Ravi d’avoir fait ta connaissance, Renji Fujiwara.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quel meilleur endroit pour me croquer.. [PV Zakuro Fea] Lun 1 Aoû 2011 - 17:18 | |
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