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 Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By

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MessageSujet: Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By   Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By EmptyJeu 19 Aoû 2010 - 17:14


    Le matin se leva sur la ville Keimoo et cette dernière était déjà très active malgré l’heure qui annonçait à peine six heures. Tandis que certains se pressaient d’aller au travail, d’autres, comme Lily, découvrit qu’ils n’avaient pas envie de se lever. C’était leurs lits qu’étaient possessifs ! Oui, j’vois que vous me croyez pas, huumm. La miss baya encore fourrez sous la couette et sa tante ne faisait que de gueuler son prénom mais, aucune réponse. Alors elle décida de monter, et elle soupira en voyant l’état de sa nièce, c'est-à-dire totalement dans les choux. C’était drôle à voir ! Elisabeth, c’était son nom, tira la couette mais, Liberty s’agrippa en serrant les dents. Nooooon, elle ne voulait surtout pas se lever aujourd’hui ! C’était le week-end, voyons. De plus, pas devoirs…la classe. Faut avouer qu’elle était un peu déçu, elle ne saurait pas quoi faire maintenant durant ces deux jours. Sa tante, pour la première fois de son existence, lui proposa de sortir un peu prendre l’air. Liberty lui sortit qu’aller dans le jardin ne lui plaisait pas, elle peut avoir de l’humour. Elisa’ la fixa un air agacé sur le visage et lui répondu qu’elle était sérieuse et qu’elle devait sortir au plus vite ! Ok ok, message reçu cinq sur cinq. L’intello demanda à sa chère tante de sortir de son humble chambre pour qu’elle puisse s’habiller, ce qu’elle fit. Elle se leva, se dirigea vers son armoire ou plutôt sa penderie. Puis une idée traversa son esprit.

    Pourquoi ne pas aller à la plage ?!

    Quelle excellente idée. Il faisait beau, pas de travaux breef, le moment idéal. Elle chercha ou plutôt fouilla pour attraper son maillot et le posa sur le lit –enfin le jeta-. Puis elle tendit la main pour atteindre une robe de couleur brune. Son maillot étant de couleur blanche cela s’associer assez bien. L’étudiante mit son maillot et enfila sa robe. Pour la coiffure, un seul coup de peigne puis un p’tit geste de la main pour arranger la frange et c’était impec. Descendant en trombe les escaliers, elle manqua de se prendre le meuble en bois d’ébène. Elle aurait déclenchée les foudres d’Elisabeth qui tient teeellement à sa richesse. D’ailleurs cette dernière fut surpris que la jeune fille mette une robe, elle qui était si timide. Ou est le rapport, me dis-je… Puis elle l’invita à déjeuner mais sa nièce refusa, cause pas faim. Après elle enchaina par la question qu’on doit tous, nous adolescent, éviter pour empêcher qu’on se fasse punir. Se faire punir ça craint, on doit inventer des excuses pour pas sortir. Bah ouais, on peut pas sortir « Désolée, j’suis punie » à ses potes, ça l’fait pas.

    « T’es allée au lit à quelle heure ? »

    Touché ! Quoi lui répondre ? Se disait Liberty. Essayant tant bien que mal de garder son calme, ok alors pourquoi ne pas lui sortir le coup de l’insomnie ? Non, déjà fait et ça n’avait pas porté ces fruits, tss. Elle roula des yeux et attisa la curiosité de sa tante qui se fit plus insistante. Puis, elle attendit cinq voir dix minutes pour pondre un « J’sais plus. ». Faut se retenir de rire là. La porte de secoure s’ouvrit devant l’intello c’était égal à la porte du salon. Elle alluma la télé et essaya de ne plus revenir sur le sujet. Mais, si elle l’évita ce matin, il faudra l’affronter ce soir lors du soupé. Vaut mieux ça, le soir c’est pas encore proche. A la télé se déroula une émission qu’il rediffusait pour ceux travaillant la nuit, donc qui ne l’avait pas vu. C’est idiot puisque quant on travaille le soir, on dort encore à cette heure-ci. Et une deuxième idée brillante la fille écarter les yeux. Autant dire qu’aujourd’hui était vraiment spécial. Pourquoi ne pas dire à sa tante qu’elle travaillait pour les prochains examens ? Ok, lis sont pas encore près d’arrivé mais autant dire un truc qui serait potable au vue de sa passion pour les études. Elle mit cette idée dans un coin au fond de sa tête et éteignit la télé quand sa tante vint s’asseoir pour la regarder.

    Elle s’excusa et la ralluma, se dirigea vers la cuisine et pris une pomme. Bah, j’croyais qu’elle n’avait pas faim. Enfaite c’était plus parce qu’elle ne voulait pas manger avec sa tante qui l’énervait de plus en plus. Elle chantonna une chanson qu’elle avait écoutée en boucle de deux heures du mat à quatre heures. Je sais c’que vous allez me die, pourquoi ne pas avoir dit deux heures ? Bah ça me fait gagner des lignes, voyons ! Continuons, poursuivons. Elle avala vite sa pomme et tourna en rond dans la cuisine. Pour au final remonter dans sa chambre, lire jusqu’à l’heure du diner ou du moins un petit moment, histoire de faire passer le temps. Puis les heures passèrent en un temps record, la miss plonger dans sa lecture en sortit quand elle entendit les mots magiques « A table ! ». Là elle faim, genre comme si lire pouvait donner faim…Elle descendit, cette fois doucement, puis elle s’assit en face de sa tante. Balançant les pieds, la musique fut encore dans sa tête. Elle se fit reprendre plus d’une fois par Elisa. Elle finit vite son assiette et lui posa cette petite question.

    « Je peux sortir à quatorze heures ? »

    « Où ça ? »

    « A la plage, c’est pas trop loin et j’vais faire attention à ne pas m’faire kidnapper. »

    Elle ne rassura pas sa tante en disant ces derniers mots, elle le savait, c’était le pire mais, elle s’en fichait. Elle eut l’accord qu’elle voulait et prépara son sac de plage. Serviette, Ipod, lunettes, livres et tout et tout. Sautillant, elle se dirigea vers la porte d’entrée, salua la jeune femme et partit après son « Bye », habituel et en anglais. C’était plus que banal de parler cette langue chez elle, c’était quand même celle qu’elle avait apprise en premier. Revenons au moment présent j’vous pris. Elle traversa quelques routes, parcourut quelques mètres et arriva à la mer. Whouaaaaaaaaaaa ! It’s so beautiful. Se dit-elle dès son aperçu. Elle courra avec son sac et le posa sur le sable chaud pour aller mettre ses pieds dans l’eau, qui elle, fut fraiche. Elle retourna sur ses pas pour installer tout son matos, déplia sa serviette et mit ses lunettes de soleil. Il y avait pas mal de monde, oubliant ceci, elle enleva sa robe et voulu se jeter à l’eau mais, un vent frai la frappa de plein fouet. Liberty fut demi-tour et se dit qu’elle ira un peu plus tard. Autant bronzer pour le moment vu que le soleil était toujours présent et brillait de plus belle. Donc elle s’allongea sur sa serviette les pieds dans le sable. Ne trouvant pas le sommeil, elle se tourna et…

    « Alvin ? Comme on se retrouve ! »


Dernière édition par Liberty Watson le Ven 5 Nov 2010 - 19:35, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By   Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By EmptySam 23 Oct 2010 - 16:05
    - Alvin ? Alvin réveille toi.

    Une main se posant sur son visage. L’artiste ouvrit aussitôt les yeux. Devant lui se tenait une jeune femme aux longs cheveux roux et aux yeux verts. Elle souriait en caressant la chevelure de son fils.

    - Maman ? Qu’est-ce que tu fais là ! Et où est Yu ?

    La jeune femme regarda au sol et secoua la tête en disant :

    - Je ne sais pas où il est. Il a dû partir rapidement je ne sais où.

    - Il reviendra bien sur…

    - Je ne sais pas….Il m’a laissé ce mot avant de partir.

    Elle lui tendu alors une feuille froissée et tachée comme si quelqu’un l’avait écrit en pleurant. Alvin la prit en tremblant. Ce mot ne lui disait rien qui vaille. Comme un adieu. Qu’il ne le reverrait plus jamais. Le jeune homme défroissa alors la feuille et la lit.

    « Alvin…je ne sais comment te l’annoncer mais…je dois te quitter. Sortir complètement de ta vie, de ton esprit. Tu mettras du temps à t’en habituer mais petit à petit tu m’oublieras. Mon oncle m’a révélé quelque chose sur notre abandon; ton père avait fait un marché avec le mien pour que nous soyons séparés à la naissance. Pourquoi, je ne sais pas. Bien sur, ta mère est au courant de tout ça. Étrange qu’elle ne t’ai encore rien dit. »

    Le mot terminait sur cette phrase. C’était impossible. Yu ne pouvait pas partir. Même en vivant une éternité, Alvin ne pourrait pas oublier son frère jumeau. Il faisait partit de lui.

    - Alvin ?

    L’artiste leva les yeux vers sa mère et fronça les sourcils.

    - Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Toi qui savait tout depuis le début…

    - Je…je…

    - Tu ? Tu n’arrive même pas à me l’expliquer de par ta propre bouche !

    - Tu crois que c’est aussi facile que ça !

    - Tu crois aussi que ça à été facile aussi d’apprendre que j’ai été séparé d’un frère jumeau à la naissance ! Ne me touche pas !

    A ses mots, il rejeta la main de sa mère et se leva de son lit en jurant. Il descendit alors rapidement les escaliers et s'enferma dans la salle de bain. L'artiste prit rapidement une douche fraîche pour bien se réveiller et s'habilla d'un simple t-shirt noir et d'un jean. Il coiffa ensuite ses longs cheveux bruns, qu'il attacha en queue de cheval et attendit quelques instants si sa mère descendait les escaliers ou non. Il ouvrit alors la porte, sortit la tête en dehors et prêta l'oreille. Il entendit des pleurs étouffés dans la chambre. Alvin haussa ls épaules et se dirigea vers la cuisine. Il prit au passage un petit gâteau au chocolat et sortit de chez lui en claquant fort la porte. Où allait-il bien aller ?

    Il marcha, marcha pendant une éternité et se retrouva devant la mer. L'artiste descendit les quelques marches menant au sable fin. Il s'assit sur une des marches et enleva ses chaussures(nan il avait pas mit de chaussettes XD). Raaah quelle idée de pas avoir pris de sac pour les ranger >.<. Ouais mais il savait pas aussi qu'il allait s'embrouiller avec sa mère, recevoir le mot de son frère, et se retrouver ici sur une plage. Une fois qu'il eut terminé de les enlever, il marcha quelques mètres et s'assit sur le sable, près de l'eau. Il ferma les yeux un instant et entendit une voix lui dire

    « Alvin ? Comme on se retrouve ! »

    L'artiste rouvrit les yeux et tourna la tête. Devant lui se tenait Liberty, une jeune fille aux longs cheveux blonds. Elle était âgée de quelques années de moins que lui mais était fort sympathique. Du moins, n'avait-il jamais eu de problèmes avec elle depuis le temps. Il sourit d'un sourire triste(bon ça se voit aussi...)et répondit :

    -Bonjour Liberty. Comment vas-tu ? Tes cours vont bien ?


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MessageSujet: Re: Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By   Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By EmptyVen 29 Oct 2010 - 0:58
    Ce fut bien lui ! Si elle se serait trompé bonjour la honte c’est pourquoi elle mit sa main devant sa bouche après avoir lâché son prénom. Elle avait tenté par ce geste d’étouffer sa possible faute qui en vrai n’en était pas une. Elle se leva et s’étira de son être pour aller vers l’artiste qui n’avait pas prie de couleur. Non, toujours blanc c’était à se demander pourquoi. Mais elle pouvait se taire, elle pourrait être dans le même cas c’est même pour ça qu’elle essaye d’aller le plus possible et le plus longtemps à la plage, pour pouvoir faire disparaître cette horrible peau blanche ! Etre anglaise ça n’a pas que des avantages et ça elle l’avait bien compris avec le temps. Maintenant qu’elle s’en rappelait, c’était la première fois depuis pas mal de temps qu’elle le revit. Toujours avec ses cheveux longs ! C’est pourtant un garçon et pas une fille. Elle se tuait à ne pas lui faire la remarque. Elle est souvent très méchante et au bord de la critique, peut-être et-ce la cause de sa solitude. Breef. Elle n’allait pas étaler sa vie sur dix milles pages pour parler d’une seule et même chose. Elle s’assit à côté d’Alvin, autant se mettre à l’aise non ? Et recouvrait ses pieds de sable fin. Il était bien chaud à cause du soleil qui tapait fort cet après-midi. Elle se retourna vers lui quand il lui posa deux questions basiques puis dirigea son regard vers le sol.

    « Ca va, la routine. Je rame un peu en cours mais bon. »

    Ajouta-t-elle avec un petit rire moqueur envers elle. Ah oui elle ramait mais bien ! On ne la reconnaissait presque plus et elle semblait se tourner vers d’autres occupations que les cours. Mais chut, pas un mot à sa tante sinon c’est dans un pensionnat pour filles qu’elle ira. Mais elle n’allait pas oublier un détail qui se faisait très présent malgré que le cher Alvin tentait de le dissimuler. Il n’était pas au mieux de sa forme. Allô Allô Lily on t’appelle, cœur brisé aux alentours. Au bout du fil, on t’appelle ! Bon on a compris. Elle prit un air sérieux et semblait réfléchir un moment sur comment entrer dans le vif du sujet. Pas trop brusquement sinon ça n’allait pas arranger le cas de l’artiste. Peut-être qu’en lui retournant la question cela allait le faire parler. Ou le renfermer encore plus et là bonne chance pour lui faire cracher le morceau. Maintenant qu’elle s’en rappelait les trois fois où elle a rencontré Alvin, ce dernier allait mal. Sa vie ne devait surement pas être un conte de fée, tout rose tout beau et on chante à table avec toute la famille. Un drame familial, des secousses, un divorce en approche, un conflit entre frère et sœur ?

    Dîtes nous le problème et Miss Watson vous en dira la solution. Dans le plus grand des cas, elle la trouve mais y’a des exceptions…même dans la vie de la miss. Elle se racla la gorge une bonne dizaine de fois…non en fait elle avait avalé du sable. Ne me demandez pas pourquoi ou encore comment cela est arrivé, on n’est pas là pour raconter ce qui se passe dans la vie de l’intello, plus trop intello. Elle s’était donc étouffé et avait tenté de dissimuler ce léger incident. L’approche, alors l’approche chez Liberty c’est un peu comme un serpent qui attaquera une proie, qui l’observera avant de se jeter sur elle. Qui la dévorera doucement mais lentement pour bien déguster sa chair fraiche. Non je ne suis pas une addict de France F qui repasse des reportages sur les animaux ! J’essaye de mêler mon RP à un peu de poésie. Je sais ça ne fonctionne pas. Après tout les artistes sont incompris mais ne nous éloignons pas du sujet. Allez, il fallait se lancer à corps perdu ou encore se jeter dans la gueule du loup. Ce n’était qu’une question après tout pourquoi autant stresser mon dieu !

    « Et toi ? Quelque chose me dit que ça ne va pas fort. »

    Non sans blague ? On vient à peine d’en discuter pendant quelques lignes mais bon on ne t’en veut pas. Oui c’moi qui écris, donc ne m’en voulez pas. Liberty attendit sa réponse, pas trop impatiente celle-là non. Elle avait tout son temps, toute son après-midi, toute sa semaine, tout le mois et toute son année. Bref, toute sa vie. Toute sa vie elle l’avait passé à soigner les peines de cœur de ses amis, toute sa vie elle avait gâché ses soirées pour accueillir chez elle une amie en détresse, qui a besoin de parler, qui a besoin d’une épaule sur qui pleurer. Toutes ses soirées, tous ses week-end où elle avait prévu de regarder des séries, des films, des mangas mais qu’elle devait laisser tomber. Car les copines ça ne préviens pas, non elles ne savent que prévenir pour annuler une sortie mais pas pour débarquer chez toi. Et toi tu ne peux pas leur claquer la porte au nez, tu passerais pour une insensible, une fille méchante, une mauvaise copine. Alors que toi quand t’as besoin de quelqu’un, il n’y a tout d’un coup plus personne. Et merde ! Alors oui la Liberty en a marre de prêter l’oreille au problème d’autrui mais non elle peut quand même s’y remettre pour un ami. Un ami qui en vaut surement la peine ! Et qui elle l’espère pourra lui rendre la monnaie de sa pièce.

    « Raconte-moi tout. Je vais tenter de comprendre. »

    D’une voix calme elle avait prononcé ses mots qui se voulaient doux, rassurants, réconfortants, emplis de bonté et qui voulaient mettre l’interlocuteur en confiance. Avec toute la zenattitude qu’elle pouvait avoir, elle allait dans le sens du réfléchit et ne voulait pas précipiter les choses. Dans un sens, sa journée se faisait renverser. Elle devait passer une après-midi tranquille, une après-midi rien qu’à elle mais Lily se retrouvait un nouveau cœur brisé sous les bras ou pour dire mieux sur la main. Une confidente faisait place et elle se décida à régler ce problème au plus vite. Au loin un marchant de glace s’installa. Des glaces…en voilà une bonne idée ! Rien de plus mieux qu’un petit quelques choses pour remonter le moral, une petit tablette de chocolat à la maison mais sur la plage les glaces feront l’affaire. En plus des glaces au chocolat il en existe. Elle selva et prit, par reflex ou instinct je n’en sais rien, la main de Alvin pour l’emmener vers le marchand.

    « Viens, je vais te payer une glace ! »
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MessageSujet: Re: Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By   Ce fut le destin [PV Alvin] Stand By EmptyDim 28 Nov 2010 - 21:38
    En criant le nom de l’artiste, la jeune fille avait porté la main à sa bouche, croyant qu’elle s’était trompée. Elle se leva de sa serviette de plage en s’étirant et se dirigea vers lui. L’artiste avait remarqué que Liberty avait un début de bronzage sur sa peau. Elle venait à peine d’arriver et la jeune fille avait déjà prit des couleurs. Pas vraiment le cas d’Alvin. Qu’il s’expose au soleil ou non, l’artiste ne bronzait pas. Il resterait toujours aussi blanc. Liberty observa la chevelure du jeune homme en fronçant les sourcils. Quoi qu’est-ce qu’ils avaient ? Ils étaient sales ? Il porta la main à ses cheveux. Non, ils n’étaient pas gras. Il les avaient lavés hier soir. Alors pourquoi faisait-elle une étrange tête en voyant ses cheveux ? Peut être parce qu’il ne les coupaient pas. L’artiste vit que Liberty ouvrait déjà la bouche pour lui en faire part mais se ravisa. Elle s’approcha et s’assit à côté de lui. Elle recouvrit alors ses pieds de sable.

    « Ca va, la routine. Je rame un peu en cours mais bon. »

    Dit-elle en souriant.

    - C’est vrai Liberty ? Tu n’étais pas comme ça la première fois qu’on s’est rencontrés. Tu était plus…travailleuse. Et tu t’es relâchée.

    La jeune fille prit alors un air sérieux et ferma les yeux pour réfléchir. Elle se racla alors plusieurs fois la gorge. L’artiste remarqua que Liberty avait avalé du sable. Comment avait-elle pu avaler du sable ? Elle ne s’était pourtant pas roulée dans le sable.

    - Sa va ?

    Elle releva alors la tête et regarda le jeune homme dans les yeux en disant :

    « Et toi ? Quelque chose me dit que ça ne va pas fort. »

    Que…Comment le savait-elle ? Elle était devin ou bien ? Non. Cela ce voyait parfaitement dans le regard de l’artiste. Il ne suffisait pas d’être une intello pour le savoir. La blancheur de sa peau, les cernes en dessous de ses yeux par manque de sommeil, la tristesse dans son regard. Alvin baissa les yeux et tourna la tête à la jeune fille. Il ne voulait pas parler des problèmes de famille avec la jeune fille.

    « Raconte-moi tout. Je vais tenter de comprendre. »

    Elle ne lâchait pourtant pas l’affaire. L’artiste releva la tête vers elle et sourit. Au moment où il allait ouvrir la bouche pour proférer quelques paroles, elle tourna la tête vers un marchant de glace et le prit par la main et se leva en courant vers celui-ci.

    « Viens, je vais te payer une glace ! »

    L’artiste n’avait pas vraiment d’en manger mais il la suivit. Arrivés devant le vendeur de glace, le jeune homme regarda les parfum. Hum…ils ne lui donnaient pas vraiment envie. En plus il n’était pas de très bonne humeur depuis ce matin. Mais pour faire plaisir à la jeune fille, il choisit une glace parfum vanille. Il laissa Liberty choisir son parfum et il paya les deux glace. Ils marchèrent alors sur la plage en léchant leurs glaces.

    - Tu sais…je ne sais pas vraiment pourquoi tu veux tout savoir sur moi. On se connaît depuis peu de temps…Mais bon si ça peut te faire plaisir…je veux bien dévoiler mon sac pour toi. Mais bon tu seras la première personne à qui je le fais.

    L’artiste respira un grand coup et reprit :

    - Il était une fois un petit garçon. Il fut élevé par ses deux parents d’amour et de tendresse. Une fois au lycée, un jour, dans les couloirs du pensionnat, il rencontra un jeune homme lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. On aurait dit son reflet dans un miroir. Son jumeau lui dévoila alors qu’il était son frère. Quelques heures plus tard, il lui avoua qu’il avait été abandonné. Ce matin, ce jeune homme en question est partit, laissant son double seul, avec sa mère.

    L’artiste jeta alors la glace sur le sable et cria :

    - Pourquoi ! Pourquoi es-tu partit ? Pourquoi m’as-tu laissé seul !
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