₪ Académie Keimoo ₪
In a decade, will you be there ?
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| | « Je dérange ? » [Clos] |  |
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|  Sujet: « Je dérange ? » [Clos] Jeu 1 Juil 2010 - 15:28 | |
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Dernière édition par Liberty Watson le Mer 18 Aoû 2010 - 21:33, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Jeu 1 Juil 2010 - 17:59 | |
| Quatre heures. Quatre heures que la belle Irydessa tenait la pose devant des photographe qui ne donnaient vraiment pas envie que l'on leur adresse un sourire, mais la jeune blonde se devait de le faire... Autrement le travail serait plus long d'une part et secondement, la belle demoiselle ne serait jamais professionnelle. La belle demoiselle aurait vraiment aimé que quelqu'un vienne faire un tour par ici, malgré le fait qu'une interdiction d'entrée avait été mise en place. Mais il est vrai que, si une petite pause improvisée pouvait tirer la jeune femme de cette ennuyeuse et maudite séance de photo... Durant ces quatre heures, la belle avait presque failli regretter son choix professionnel, quoique... C'est les photographes qui étaient mauvais, pas le métier! D'habitude, la belle y prenait un réel plaisir. En début d'après midi, la jeune demoiselle était entré dans la piscine déserte et avait filé au vestiaire pour enfiler le premier maillot de sa série prévue cet après-midi là. Un bleu en deux pièces vraiment très jolie au gout de la jeune femme. La jeune femme alla dans la salle des bains et se positionna pour entamer la séance. Les flash crépitèrent, immortalisant la jolie blonde dans diverses tenues, que ce fut des maillots jaunes, rouge, bleu, noir, blanc, vert... Des une pièce, deux pièce, shorty ou bikini. La maquilleuse faisait souvent arrêter la séance pour refaire le maquillage de la belle Irydessa, afin d'éviter que sa peau se mettent à briller sous l'effet de la chaleur. La jeune demoiselle du Plessis Bellière finit enfin par voir arriver ce qu'elle souhaitait : une jeune femme avait installé sa serviette sur un transat et venait de se jeter dans l'eau pour récupérer un bonnet mais visiblement la demoiselle avait l'intention de rester faire quelques brasses. Évidemment, la chose ne dérangeait nullement Irydessa puisque pour l'heure, ils n'utilisaient pas la piscine, les photos se faisant seulement au bord. C'était sans compter sur le plus vieux des photographes qui s'empressa de demander à l'élève ce qu'elle fichait ici, avant de lui dire qu'elle n'avait que deux minutes pour partir. Iris ne supporta pas vraiment le ton qu'il pris pour parler à la jeune femme. C'était totalement irrespectueux. D'accord il avait besoin de calme et tout, mais ce n'était pas une raison pour aboyer ainsi sur l'élève qui avait eu le malheur de venir, ce qu'Irydessa lui fit remarquer alors, en s'interposant.
"- Être photographe pour une aussi grande maison soit elle ne vous donne pas tout les droits, encore moins celui d'être violent lorsque vous vous adressez à quelqu'un. L'académie Keimoo vous a prêté la piscine pour faire le shooting. Je dit bien prêté, pas loué. Il serait donc judicieux qu'en remerciement, vous preniez garde à être plus... gentil, avec des élèves. Ces derniers ont plus de légitimité que vous d'être ici... Avisez-vous de reparler une seule fois à l'un de mes camarades de cette façon, et je vous assure que votre patron sera très mécontent. Je crois savoir que vous êtes en retard et que ces photos doivent être terminé ce soir dernier délais. Il serait dommage n'est ce pas, que le modèle décide de partir, rompant le contrat en déclarant comme raison qu'il n'est pas supportable de travailler avec vous en raison de votre caractère qui vous pousse à traiter vos semblables comme s'ils étaient des chiens!" Puis la jeune femme se retourna vers la demoiselle de la piscine pour lui parler en souriant. "Ne t'inquiète pas, tu peut continuer à te baigner. Cet homme râle alors qu'il n'utilise même pas le bassin pour ses photos, soit tranquille. Si l'on en a besoin, tu sortira, en temps voulu."
- Spoiler:
(C'est court désolé. En plus j'ai perdu la version originale parce que j'ai eu une coupure de courant T.T)
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Jeu 1 Juil 2010 - 20:01 | |
| Lui donner deux minutes pour partir ? Il se prenait pour qui celui là ! Les gens de nos jours, plus ils sont célèbres et moins ils ont de neurones. Comme si elle avait peur de ce vieux crouton qui ne valait même pas un clou. Elle jeta un rapide coup d’œil derrière lui et vit un petit groupe de personnes qui semblait être tout à fait d’accord avec ce dernier. Pathétiquement pathétique ! Lily plaignait le mannequin qui devait poser pour eux. A première vue, on pourrait presque croire à un sale pervers qui, depuis 20 ans, est célibataire. S’attarder sur lui serait une perte de temps. Liberty était à deux doigts de lui répondre. « Etait » car le mannequin en question se mit entre lui et elle et commença à le sermonner. Et vlan dans les dents ! C’était bien fait pour lui et ce n’était pas fini en plus. C’était vraiment très drôle à voir.
Après avoir dit ce discours ayant pour but de la défendre, la jeune fille se tourna vers la miss. Lily savait pas trop quoi faire. Comme si parler à une célébrité était ce qu’elle f’sait tout le temps. Rien que de voir la réaction du photographe donnait envie de rire à Liberty. Elle n’aurait pas pu dire mieux. Regardez moi ça, le pauvre il est tout choqué ! Bien fait pour lui, il l’avait très bien mérité. Oubliant tout ceci, Lily entendit les paroles de la jeune fille. C’était pas du tout comme dans les magasines ! D’habitude les mannequins font des caprices, sont méchants avec leurs fans, les gens et adorent leur photographe ! Elle fut sans voix comme si elle venait d’se prendre une baffe. Elle secoua la tête et s’aida du bord pour s’asseoir. Les jambes dans l’eau et les cheveux en pagailles.
« Qui aurait cru ça ! »
Lâchât-elle. Est-ce qu’elle pouvait la prendre en photo ou fallait un truc du genre, un permis ou une autorisation du territoire ? Faut avouer, Lily a été invité à beaucoup de soirées chics où nombreuses sont les stars qui étaient présentes. Les mannequins y’en avait des tonnes. Mais elles f’saient que des caprices de gamines avec leurs « J’veux pas ça ! ». C’était soulant. C’était……haaaaaaaaaan ! Comme un déclique dans sa tête, comme une lumière qui s’allume. Comment avait-elle pu ne pas la reconnaître ! C’était la fille qui faisait la couverture de plusieurs magasines. Connue comme Setsumi. Les gars d’sa classe parlaient souvent d’elle comme « La femme de leur vie » ou de leur rêve. Le vieux s’était éloigné et tant mieux, elle ne pouvait plus le saquer et elle sentait qu’il allait encore se la ramener. Avec ses réflexions à deux balles.
« T’es…T’es…T’es…Ah ! Comment qu’elle s’appelle de nouveau ! »
Elle n’avait vraiment pas de mémoire, c’est à peine si elle se souvenait du repas qu’elle avait mangé à midi. Pourtant elle l’avait son nom, au bout de la langue mais ça voulait pas sortir. Le vent lui soufflait « I » et elle disait « I » mais la suite…
« Irydessa !! »
Irydessa Plessis Belliere, cela ressemblait à un prénom de princesse et c’était très classe d’ailleurs. Pour revenir au présent Liberty était fière d’elle, elle avait trouvé ! Mais elle avait l’air d’une groupie. Fallait qu’elle se calme. Sinon elle risquait de la faire fuir. Elle était très douée pour faire fuir les gens de son entourage. Et elle reprit son sérieux, comme si de rien n’était. Elle, elle a crié ? Ah non, je n’crois pas. Plus rien. Iry devait la prendre pour une folle, une dégénérée, une malade et le pire…c’est qu’elle avait raison. Elle se racla la gorge et ne savait pas trop quoi dire ou comment se comporter face à elle. Lui dire comment elle s’appelait ou juste lâcher un « Merci » ? Il ne faudrait pas qu’elle croire que la miss est une fan qui veut à tout prix un autographe ou une photo. Quoi que, une photo pour faire rager quelques gars de sa classe serait pas mal. Elle opta tout de même pour les deux options. Elle est bizarre.
« Merci de ton intervention, j’croyais être vraiment obligé de partir. Mais avant tout la politesse ! Je me présente Li- »
« Irydessa la séance n’est pas finit ! »
Des envies de meurtres. Ca arrive à tout le monde. Mais ça arrivait beaucoup plus à Lily. Il n’est pas polis ce type, c’est vraiment un ennemi niveau 10. Il lâche pas le morceau et il va bientôt en remettre une couche. Lily le sentait venir. Ok, il avait raison. Elle tapait l’incruste dans leur travail et il fallait qu’il finisse ça au plu vite d’après ce qu’elle avait entendu.
« Il faudrait que tu y ailles sinon il va encore s’énerver. »
Cela se voyait au regard qu’il lui portait.
- Spoiler:
C'est pas grave, je sais c'que ça fait de perdre un post. T'inquiètes pas, c'était parfait ^^
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Mer 7 Juil 2010 - 23:28 | |
| «- T’es…T’es…T’es…Ah ! Comment qu’elle s’appelle de nouveau ! »
Irydessa sourit devant la demoiselle qui semblait chercher le prénom de la jeune et jolie blonde au visage encadré de boucles blondes. Il n'était pourtant pas bien compliqué à retenir, d'après l'avis de la concernée mais peut être se trompait elle ? C'était plausible au fond.
«- Irydessa !! »
Irydessa du Plessis Belliere, qui avait un nom presque aussi long que la grande muraille de chine sourie un peu plus devant ce cri digne de la réalisation d'un grand exploit. Ce n'était pourtant pas si dur de se souvenirs de son prénom, si ? Il fallait croire...
«- Merci de ton intervention, j’croyais être vraiment obligé de partir. Mais avant tout la politesse ! Je me présente Li- »
«- Irydessa la séance n’est pas finit ! »
Diantre, voilà que cet homme était bien agaçant. Il ne pouvait pas tout simplement laisser le modèle respirer un peu ? C'est pas croyable sa... Irydessa regrettait Mathieu, le photographe qui la prenait en shooting pour les collection de Monsieur du Plessis Bellière. Lui était beaucoup plus sympathique et compréhensif que ce bouledogue sur patte, qui menaçait de mordre tout le monde.
«- Il faudrait que tu y ailles sinon il va encore s’énerver. »
"- Tu n'a pas tord, il n'est guère aimable et je risque d'avoir des soucis... Mais cela me fait réellement très plaisir de t'avoir aidé. Il est vrai que cet homme a de quoi être très déconcertant... Il semble prêt à nous bondir dessus toute griffes dehors à chaque instant. C'est un peu effrayant. Bref, si tu veux continuer à parler avec moi, tu peux attendre la fin de la séance... Je pense et surtout j'espère, qu'il n'y en a plus pour longtemps..." la belle se retourna vers l'homme, grinçante. Il l'énervait au plus haut point. "C'est Mademoiselle du Plessis Bellière je vous pris. Est ce que moi je m'amuse à vous appeler Akira, en vous manquant de respect par la même occasion ?"
La demoiselle s'avançât néanmoins, se positionnant pour les photos suivantes. Pitié, que ce cirque prenne vite fin, la belle n'en pouvait plus de ce visage froid qui la fixait. Il aurait mieux fait de faire l'école du rire celui là, cela l'aurait surement déridé...
[Désolé c'est court :( ] |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Lun 12 Juil 2010 - 14:26 | |
| Cela se voyait qu’elle était de bonne famille car les mots qu’elle utilisait, étaient inconnus et difficiles pour Lily. Mais ne s’attardons pas sur ça. Cette dernière d’ailleurs, acquiesça sur la fin de la phrase du jeune mannequin. Autant attendre qu’elle est finit, elle pourrait parler avec une fille célèbre c’est pas génial ? Beaucoup de gens voudraient surement être à sa place, et bah tant pis pour eux c’était Liberty qui avait cette chance. Elle n’allait pas se priver d’un tel honneur tout de même. Toujours les pieds dans l’eau, elle décida toute fois de refaire un petit plongeon dans la piscine. La chaleur devenant de plus en plus insupportable, il était vital pour elle de se rafraichir rapidement.
Lily observa de son coin, la séance photo qui lui parut être un vrai casse-tête. Toutes ces tenues, se changer le plus rapidement et faire en sorte que le maquillage ne coule pas. Le soleil ne les aidait guère dans leur métier, y’avait bien une chance sur mille que le mascara ne se mette pas à couler. Voilà pourquoi pleins de maquilleuses s’affaissait autour d’Iry. C’tait pas étouffant tout ça ? Elle n’en doutait, non franchement elle ne pourrait pas faire ce genre de job.
La lycéenne fit quelques longueurs. Mais c’est connu, elle se fatigua vite n’étant pas très sportive. Elle sortit de la piscine pour se mettre de la crème solaire sur le visage, celui-ci était en train de cramer ! Bien sur, étant « intelligente », elle avait laissé la crème au soleil. Chaude comme elle était, elle ne devait plus servir à grand-chose mais soit. Elle s’en mit quand même avec une impression de brûler encore plus.
« La prochaine fois, j’frais plus attention ! »
Elle soupira et la rangea, cette fois-ci, dans son sac qu’elle mit bien à l’ombre. D’ailleurs, elle se posa sur le transat et avait pour idée de faire un petit somme. Même si elle le disait à maintes reprises, qu’elle n’arrivait pas et qu’elle ne pouvait pas dormir l’après-midi. Elle pensait qu’avec les longueurs qu’elle avait faites, cela l’aiderait à s’endormir plus vite, c’était évidemment faux. Elle avait beau se retourner encore et encore, le sommeil ne vint pas à elle et finit pas sortir un magasine. Lily n’était pas du genre à lire ce genre de chose, elle l’achetait que pour voir l’horoscope de la semaine. Pas qu’elle croit à ça mais, parfois c’est tellement vrai.
Les minutes passèrent petit à petit puis avec le temps Liberty ne fit plus attention aux photographes. La séance toucha à sa fin car les maquilleuses rangèrent leurs matériels et s’apprêtèrent à quitter la piscine. Notre demoiselle referma le magasine qu’elle posa à côté d’elle et regarda ce qui se tramait non loin d’elle. Elle afficha un petit sourire, c’était enfin fini et Irydessa devait être follement contente. La chaleur s’était estompé mais restait toute fois présente. Une petite gorgée d’eau fraiche de sa bouteille, le chapeau sur la tête et elle partit vers le mannequin.
« Pas trop fatiguée ? Tiens bois. »
Lui proposa-t-elle en lui tendant sa bouteille. Elle s’écarta pour aller aider les photographes, ils étaient débordés et ils semblaient avoir besoin d’un petit coup de main. Lily vit les plusieurs habits qui avaient servit pour la séance photo. Honnêtement, les couleurs des maillots de bain étaient…comment dire ça…bizarres. Voilà, le mot ! Pas qu’ils étaient pas beau, c’était un peu étrange. En se regardant, Liberty préféra tout de même la couleur du sien qui était blanc crème. Elle repartit vers Iry.
« Tu peux enfin profiter de la piscine, c’est pas génial ? », lui dit-elle avec un petit sourire.
Puis elle se souvint d’un truc important, elle avait été coupée au moment où elle avait eu envie de décliner son identité. C’était maintenant qu’elle pouvait le faire.
« Au fait, je m’appelle Liberty Watson. »
- Spoiler:
Pas de problème, c'est de ma faute j'ai pas fait avancé l'histoire ^^' Désolée du retard.
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Jeu 15 Juil 2010 - 14:12 | |
| Irydessa repartit donc devant les appareils de photographie, recommençant à poser en diverses tenues, plus ou moins jolies à son gout, alors que les professionnels la mitraillaient ou remaquillaient parfois. Se changer était un parcours de titans. La belle devait se sécher régulièrement afin d'éviter une éventuelle brillance dût à la transpiration ou le fait que les vêtements lui collent trop au corps. Et il fallait faire vite, évidemment. L'été n'était pas la meilleure saison pour poser, c'est certain. Les maquilleuses s'activant sur un visage, c'est vraiment étouffant et Irydessa était souvent tenter de fuir pour plonger dans la piscine afin de se rafraichir. En plus, le maquillage donne encore plus chaud sur le visage. Vraiment affreux et peu agréable. Contre toute attente, le métier de Mannequin n'est vraiment pas de tout repos. Surprenant, n'est ce pas ? Enfin, au soulagement d'Irydessa du Plessis Bellière, la séance pris bientôt fin, les maquilleuses et photographes commençant à ranger leurs affaires alors que la belle blonde attrapait une bouteille d'eau glacée pour en boire le contenu avec délectation. Enfin, la belle enfila prestement un maillot avec l'idée de profiter de la piscine maintenant. «- Pas trop fatiguée ? Tiens bois. »
"- Hein ? Ah euh non, merci sa va et j'ai déjà bu. J'avais prévu le coup. Une bonne bouteille gelée au congélateur puis rempli d'eau fraiche. Un délice après cette séance plus que... réchauffante. "«- Tu peux enfin profiter de la piscine, c’est pas génial ? » "- Si sa l'est. Et je peux te certifier que tout au long de la séance, je ne pensais qu'à mon repos en piscine à venir. Même des longueurs sont moins harassante qu'une après midi comme celle que je viens de passer. Avec mon photographe habituel sa va super bien, il me laisse des pauses, me comprend, accepte mes idées etc. Lui n'arrêtait pas de tout commander, tout diriger dans son idée."«- Au fait, je m’appelle Liberty Watson. » "- Enchanté Liberty. Moi, tu le sais déjà, inutile de me représenter...""Allez, on plonge ?" sourit la belle Irydessa. proposa t elle avant de ce jeter gracieusement dans l'eau. |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Dim 25 Juil 2010 - 13:25 | |
| Un plongeon ne serait pas de refus certes mais, étant donné qu’elle avait dû patienter pendant tout ce temps, Liberty avait déjà fait quelques sots dans l’eau. Elle avait prévue de bronzer car en la voyant on aurait du mal à comprendre que l’été est déjà arrivé. Elle lui répondu qu’elle se mettrait alors juste au bord de sorte à ne pas la laisser toute seule. Elles allaient pouvoir être tranquilles. Enfin presque, la piscine était surement rouverte aux étudiants. Il fallait s’y faire. Et puis à être toutes seules, elles risqueront de ne pas avoir grand-chose à se dire à la fin.
Un peu d’action serait la bienvenue, du style un fan en délire qui voudrait à tout prix un autographe. Il fallait avouer que c’était pas ce qui risquait d’arriver tout de suite. Mettons ça de côté pour le moment. Lily se posa sur le sol chaud, les pieds dans l’eau faisant des éclaboussements. En regardant son maillot et celui d’Iry elle vit tout de suite la différence et prévu d’en acheter un plus joli et moins simple.
« Dis-moi, ton nom de famille est d’origine française ? J’aurais cru que tu serais anglaise. »
Y’avait tellement d’anglaises ou d’américaines c’était pareil. Elle-même en était une et elle trouvait ce genre d’origine trop répandue dans l’académie. Cela en perdait son originalité, peut-être qu’elle devait changer d’origine enfin c’était assez bizarre comme idée. On pourrait croire que Lily n’a aucune origine japonaises mais en vérité si. Cela ne se voit pas du tout malheureusement pour elle. Mais elle préférait s’intéresser à Irydessa.
Elle entendue un bruit qui lui était familier, c’était son portable. Cela devait être probablement sa tante. Elle s’excusa auprès de la jeune fille et se leva pour prendre l’objet en question. Elle avait raison t elle décrocha. Après son « Allô ? », sa tante lui posa plein de questions. Elle n’eut à peine le temps d’y répondre et soupira avant de lui dire de ne pas s’inquiéter et de raccrocher. Elle remit son portable dans son sac, pris une bouteille d’eau pour se poser à sa place initiale.
« Désolée, c’était ma tante qui s’inquiétait pour un rien. »
Elle passa à autre chose après ça et but une gorgée d’eau, l’air était lourd et il en devenait difficile de respirer. Lily vit qu’il ne lui restait plus beaucoup d’eau et que celle-ci n’était pas fraiche. Elle se demanda pourquoi Iry était là, elle qui était à coup sûr riche pouvait être inscrit dans une école de son pays d’origine. Cela ne la regardait pas mais la curiosité étant son plus gros défaut, on ne peut rien y faire. Elle décida de trouvait une réponse à sa question.
« Pourquoi tu es venue à Keimoo ? »
Tout en refermant sa bouteille et en essayant de la jeter dans son sac, elle tomba à côté et roula un petit moment avant de s’arrêtait en plein soleil. Tant pis. Elle bascula légèrement sa tête en arrière pour avoir un espoir de bronzer. Elle se doutait bien qu’Iry allait lui retourner la question mais, comment lui répondre ? Lui dire que son père l’a envoyé ici car elle n’avait pas une bonne réputation dans son école tout ça à cause de sa mère ? Elle ne le savait pas et était prête à raconter n’importe quoi pour passer pour une fille banale. |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Dim 25 Juil 2010 - 13:57 | |
| Irydessa du Plessis Bellière se laissa aller à quelques brasses avant de revenir en direction de Liberty Watson qui d'ailleurs semblait désireuse d'en apprendre un peu plus sur la jolie blonde. La mannequin écouta la question que lui posait Liberty et alla sous l'eau un instant, comme si cela lui permettrait de réfléchir à la réponses à donner.
«- Dis-moi, ton nom de famille est d’origine française ? J’aurais cru que tu serais anglaise. »
"- Et bien c'est compliqué. On pense qu'en effet, il y a eu un français dans ma famille il y a de cela plusieurs années. En 1700 et des poussières, alors tu imagine, cela remonte. On ne peux pas savoir avec exactitude car les documents de l'époque ne sont soit pas accessible au public, soit disparu lors de diverses guerres survenues depuis, ou au cours des révolutions. Alors peut être effectivement suis-je un peu française mais si c'est le cas, cette origine est si infime que je préfère dire que je suis seulement Austro-Hongro-Russe. Oui, sa ne cours pas les couloirs de Keimoo, je sais... Certains s'amusent à dire que je suis l'héritière de la famille des Marquis du Plessis Bellière. Légalement l'unique héritière. J'en doute, vois-tu... Mais bon, je crois que je ne peux rien faire contre ses croyance. Et toi ? Tu es anglaise ? Américaine ? Il y en a beaucoup ici..."
Un téléphone portable sonna et Irydessa pensa un instant qu'il s'agissait du sien, ce qui n'était en fin de compte pas le cas puisqu'il s'agissait de celui de Liberty. Un appel qui ne dura que peu de temps mais suffisamment pour que la jolie Irydessa s'aperçoive qu'elles étaient depuis quelques minutes observé par un groupe de trois demoiselles et deux garçons. Pour sur, d'ici une heure un nouveau cancan serait né. Dur d'être une du Plessis Bellière ? Oui, la presse ne vous lâche pas, alors les élèves... Être populaire en plus de sa ? C'est l'enfer en fait... Surtout lorsque Irydessa passait un peu de temps avec Lun Marv. Là, c'était indescriptible. L'enfer complet. Pas pour la rencontre, évidemment. Mais pour les potins qui survenaient ensuite. Souvent, on avait de belles bêtises. Genre Irydessa, sœur de Lun. Soit disant ils se ressemblent physiquement. N'importe quoi !
«- Désolée, c’était ma tante qui s’inquiétait pour un rien. »
"- C'est pas grave, ne t'inquiète pas. Je sais ce que c'est..."
«- Pourquoi tu es venue à Keimoo ? »
"- Euh... C'est à dire que... A cause de mon passé j'ai... J'ai étudié avec des précepteur jusqu'au début de cette année. Mais papa voulait que je me socialise et connaisse une vie d'étudiante assez normale. C'est pour sa. Et toi, pourquoi tu étudie ici ? "
Dernière édition par Irydessa Plessis Belliere le Mer 28 Juil 2010 - 9:29, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Mar 27 Juil 2010 - 19:45 | |
| Elle se gratta la tête un instant sans perdre le fil de la conversation. C’était dur car elle trouvait ça très difficile. Elle aurait pensé à une réponse courte à sa question. D’habitude on a pas grand-chose à dire sur ses origines mais là y’en avait des trucs à raconter. Lily acquiesçait et oublier certains mots que prononçait Iry. Pas que c’qu’elle dit soit fatiguant ou encore ennuyant, loin de là elle s’avérait être une fille très intéressante. Elle lâchait des petits « Oh je vois. » pour ne pas inquiétait la jeune fille sur son étrange silence. Un mot l’interpella toute fois : Austro-Hongro-Russe. Elle avait du mal à comprendre et avait des doutes, Austro voulait dire australienne ? Hongro c’était à coup sûr hongroise et Russe bah russe. A côté de sa, Liberty se sentie toute banale. Comme si sa vie était tout d’un coup inintéressante. Puis vînt le moment où elle devait répondre. Quoi dire, quoi faire. Elle avait pensé la même chose qu’elle au sujet des anglais/américains « il y en avait trop ». C’était quand même pas de sa faute et heureusement. Pourquoi son père n’avait pas épousé une autrichienne par exemple ? Bon allez.
« Héritière ? Whaou et ben ! Pour ma part c’est pas aussi captivant que toi, vu mon nom et prénom je peux pas te cacher que je suis anglaise. Je suis anglo-japonaise si l’on sait que mon deuxième prénom est Miwako. Mais si je réfléchie bien j’ai quelques origines françaises. Je suis d’accord avec toi, nous les anglais on est trop, je t’envie ! »
Avec un petit rire pour finir sa phrase. Elle rejetait ses origines car elle voulait être une fille originale. Mais elle était quand même fière d’être la fille de son père car elle était riche. Et elle ne se privait pas pour le dire à tout le monde et pour le montrer surtout. Sa fortune personnelle s’élevant à plusieurs centaine de millier d’euros, elle n’a pas à regarder à chaque fois si elle a assez pour telle ou telle chose. Ca ne l’empêche pas de jouer les modestes quand il le faut pour ne pas passer pour une salle peste. Pour l’instant elle ne s’était pas fait d’ennemis dans l’académie, accumulant les rencontres amicaux pour son plus grand plaisir. Et sans plus attendre, après l’appelle de sa tante elle posa encore une autre question pour en savoir toujours un petit peu plus sur le jeune mannequin. Ses premiers mots furent très soupçonneux tandis qu’elle semblait hésitante à répondre à cette question cherchant les bons mots. Elle devait peut-être s’y attendre, c’était l’une des questions les plus posées ici. A cause de son passé dit-elle ? Curieuse dans l’âme, elle ne pouvait laisser passer un indice de cette ampleur. Mais devait-elle vraiment s’en mêler ? Elle y réfléchit tandis qu’Irydessa continuait de se prononcer. Lily voyait d’un bon œil le père de cette dernière, peu de gens de son rang social voudrait que sa fille se mélange aux autres.
« Je n’avais pas vraiment ma place en Angleterre, mon père a décidé de m’envoyer ici et de me confier à sa sœur. Honnêtement, la vie avec lui devenait pesante. Je n’sais pas si je retournerais le voir. »
Elle en avait trop dit et se tût avant d’en dévoiler un peu plus sur son passé qu’elle voulait oublier, cacher, enterrer, jeter aux oubliettes de sa mémoire. Elle remarqua que toutes d’eux n’avaient pas cité le nom « mère » ou « maman ». Ce mot ne faisait plus parti du vocabulaire de l’étudiante. Pas après ce qu’elle avait vécu, pas après cette histoire qui lui a coûté l’attention de son père. Mais pour la jeune populaire quand était-il ? Est-que c’était la même raison qu’elle, ce qui serait une sacrée coïncidence ! Elle eu envie de le savoir là maintenant et tout de suite. Ses parents étaient peut-être divorcés ou peut-être que sa mère fut décédée à cause d’une maladie grave. Puis sa réponse n’était pas claire aux yeux de Liberty. Elle se calma pour ne pas montrer un quelconque signe de curiosité maladive. Comment aborder le sujet ? C’était assez délicat.
« Et ta mère ? Elle n’a rien dit à propos de ça ? »
C’était dit et elle en fut soulagée. Elle ne savait pas si c’était une bonne chose d’avoir dit ça, s’il ne fallait pas qu’elle passe à autre chose au lieu de s’attarder sur ce point. Cela pouvait bien lui retomber dessus et elle devrait à son tour répondre à cette fameuse question. Tout de suite un plan se construisit dans sa tête, dire que sa mère soit juste divorcée de son père était la plus simple des décisions. Autant ne pas déballer toute sa vie et récolter le maximum d’information. Bien sur elle n’allait rien dire à personne, tout ce qui ce disait ici resterait ici. Mais d’un coup son regard fut porté sur un petit groupe d’élèves. Découvertes ! Et zut, elle le sentait venir et pourtant elle en était surprise. Allez qu’ils déguerpissent, y’a rien à voir. Enfin presque. Cela montrait que la populaire était très connue dans l'académie. |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Lun 2 Aoû 2010 - 15:34 | |
| «- Héritière ? Whaou et ben ! Pour ma part c’est pas aussi captivant que toi, vu mon nom et prénom je peux pas te cacher que je suis anglaise. Je suis anglo-japonaise si l’on sait que mon deuxième prénom est Miwako. Mais si je réfléchie bien j’ai quelques origines françaises. Je suis d’accord avec toi, nous les anglais on est trop, je t’envie ! »
La jeune femme semblait vraiment très intéressé par la déclaration de la jolie blonde. Il n'y avait pourtant pas de quoi. Le fait que la belle Irydessa du Plessis Bellière soit l'héritière des marquis Français du même nom n'était qu'une rumeur. Certainement une imbécilité sortie de l'imagination des plus fantasque que pouvait avoir un être humain. Quoique, peut être pas. Et si la demoiselle était réellement une héritière de la noblesse Française ? Ce serait possible, non ?
«- Je n’avais pas vraiment ma place en Angleterre, mon père a décidé de m’envoyer ici et de me confier à sa sœur. Honnêtement, la vie avec lui devenait pesante. Je n’sais pas si je retournerais le voir. »
Ah ? Une demoiselle qui n'arrivait pas à s'entendre avec son père ? La jolie Irydessa avait l'impression que ce fléau touchait de plus en plus d'adolescentes de nos jours. Alors qu'elle même s'entendait vraiment très bien avec son père. Dommage, n'est ce pas ? Un père pouvait être un excellent confident, si l'on se donnait la peine d'y regarder de plus près et de se confier à ses oreilles attentives. Tout autant qu'avec une mère. Irydessa, il est vrai, n'avait pas vraiment eu de choix à faire puisque sa génitrice n'était plus de ce monde.
«- Et ta mère ? Elle n’a rien dit à propos de ça ? »
Et voilà. La question fatidique. Pourquoi tout le monde désirait tellement en savoir toujours plus sur la dame qui avait mis au monde telle ou telle personne ? Irydessa avait toujours beaucoup de mal avec ce genre de personne. La mort de sa mère avait été tellement médiatisé. Pourtant, beaucoup de monde semblait faire abstraction de cette nouvelle et poser la question à la jeune femme.
"- Maman... Ne pouvait pas dire grand chose. Dans un cimetière Viennois depuis maintenant douze ans, tu pense bien..." dit elle alors que sa voit se mourrait dans un sanglot. "L'histoire a fait la une des journaux du monde entier, pourtant tout le monde me pose la question... Ma situation est pourtant célèbre... Pourquoi tant de monde continue a me poser des questions sur ma mère ? Est ce si important que cela, d'en apprendre toujours davantage sur les parents de personnes que l'on rencontre ?" |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Dim 8 Aoû 2010 - 13:24 | |
| Elle avait fait une énorme gaffe en lui posant cette question dont elle ignorait totalement la réponse. Certes, elle connaissait Irydessa mais, elle ne s’intéressait jamais aux vies d’autrui, encore moins à celle des célébrités. Les magasines peoples, c’est très peu pour elle. Elle préfère de loin lire un roman de trois ou quatre cents pages plutôt que ce genre de revue n’atteignant jamais les cinquante pages. Lily se sentie gênée après la question du mannequin, elle ne savait pas comment répondre à cela. Aussi, elle n’aurait pas pensée que sa mère serait vraiment morte, elle aurait préférée qu’elle sorte que ses parents étaient divorcés pour je-ne-sais qu’elle raison. L’intello souffla un coup, non d’agacement ou d’énervement mais, pour se calmer. Ces temps-ci, elle n’allait pas très bien, son moral était au plus bien mais elle le cachait au fond d’elle. Elle aurait pensée qu’une journée à la piscine lui ferait du bien, histoire de prendre l’air un peu et de ne plus penser à ce qui la rend triste. C’est dans un élan qu’elle sortit ces quelques mots.
« Désolée, je n’étais pas au courant. »
Simples mais claires. Il n’y avait rien à rajouter, elle comprenait que cela puisse l’agacer. Les gens de nous jours radotent et se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Enfin, c’était ce qu’elle était entrain de faire mais, c’était en pure innocence et elle ne chercherait pas à divulguer ce qui allait être dit, plus tard. Elle savait garder des trucs, quand même ! La piscine rouvrit et une horde d’étudiants vinrent gagner la piscine. Les transats furent pris en une poignée de seconde, tandis que la piscine fut envahi et on se perdait presque de vue. Cela énerva vite Liberty qui avait prit l’habitude de parler au calme avec Iry. Surtout qu’elle venait d’aborder un sujet très sensible pour le jeune mannequin et cela ne pouvait pas être dit en plein public. Car dans cette foule, il y avait surement des admirateurs de la populaire et qui dit admirateurs, dit surement chercheur de scoops. Même si d’après ce qu’elle lui avait raconté, tout le monde savait ce qui était arrivé à sa défunte mère.
Il fallait s’éloigner de cet endroit au plus vite. Mais pour aller où ? Et Iry qui semblait s’amuser dans l’eau, se détendre après une après-midi de travail. La blonde ne voulait peut-être pas continuer cette conversation et c’était fort logique, en y pensant. Alors elle oublia toutes les questions qu’elle voulait lui poser et pénétra dans l’eau. Le contact du chaud au froid lui procura un soudain frisson, vite disparu après quelques minutes à nager. Le soleil tapa toujours très fort, le ciel était d’un beau bleu clair malgré quelques nuages qui vinrent l’entacher. L’intello essaya tant bien que mal de se frayer un chemin dans toute cette populace. Elle se retourna et eut peur de ne pas retrouver Iry des yeux. C’était bon, pas d’inquiétude. Toute fois, la laisser seule parmi ses fans n’était pas la plus sainte décision. C’est ainsi qu’elle regagna le bord de la piscine au plus vite. Un peu essoufflé, un peu énervée, un peu décoiffé et l’on avait l’image de Lily à ce moment précis. La piscine n’était pas de tout repos. Puis, elle proposa ceci à l’étudiante.
« Tu voudrais pas qu’on sorte ? Avec tout ce brouhaha, il nous est impossible de nager dans la tranquillité. J’te propose d’aller bronzer ou bien de le faire mais, en dehors de la piscine. Sur l’herbe par exemple. »
Elle prononça ces mots, tout en criant légèrement. Qui dit personnes, dit bruit cela va de soit. Sans attendre la réponse de son interlocutrice, elle sortit de l’eau et se dirigea vers son transat. Ramassa au passage la bouteille qu’elle avait lancé précédemment, qui était brulante. Elle faillit la lâcher au premier touché. Et la rangea dans son sac par la suite. Sa serviette quelque peut débordante du transat, fut vite bien remis par Lily. Mais, là encore le peuple de Keimoo semblait s’être donné rendez-vous. Pas une place n’était encore libre, tandis que ceux venant tout juste d’arriver, attendait qu’une place se libère. Ils pouvaient toujours attendre. Arrêtons de parler de ça, on s’est qu’il y a beaucoup de monde. Liberty sut que sa timidité commençait à refaire surface. Trop de gens, beaucoup trop de gens, il y avait trop de gens. On la regardait, on l’observait, on l’écoutait, on l’attendait. Ca en faisait presque peur. Elle se fit violence pour ne pas penser à ça maintenant. Et préféra se rassurer en se disant qu’elle avait put se faire, à priori, une nouvelle amie.
Quelle heure était-il ? Maintenant qu’elle avait entendit cette question, elle se la posa également. L’intello semblait avoir perdue toute notion du temps en la compagnie d’Iry. Où était son portable ? Elle avait pourtant juré de l’avoir mis dans son sac. Pourtant, il n’y était plus, un vol ? Impossible. Ou elle ne l’espérait pas. Pas d’horloge en vue, pas d’heure sut. Tant pis, elle allait surement entendre la réponse et la savoir. C’est ce qu’elle crut. Manque de peau, elle n’entendit rien. |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Lun 9 Aoû 2010 - 19:43 | |
| Liberty Watson avait fait une jolie bourde en questionnant la belle Irydessa du Plessis Bellière sur l'avis de sa mère quand au fait que la demoiselle rejoigne les rangs des élèves de l'académie Keimoo. Une petite bêtise dans le sens où la jeune femme était très attristé de la disparition de sa mère, encore plus alors qu'approchait son dix-huitième anniversaire puisque ce serait le treizième auquel sa génitrice ne pourrait pas assister. On dit que le temps soigne les blessures... Vous trouvez que c'est exact ? Pas vraiment, mhhh ? Disons que cela dépend des personnes...
Les larmes coulaient sur les joues de la douce Irydessa qui essayait de se persuader que Miss Watson n'avait pas fait exprès. Il était plausible que cette demoiselle ne soit vraiment pas au courant du malheur qui avait touché la jolie blonde populaire de l'académie Keimoo, non ? Bien que l'affaire avait été très médiatisé à travers le monde, ils étaient tous très jeune à l'époque et certains ne s'intéressaient pas aux vieux journaux people. Après, il y avait les fans. C'était le pire. Ils cherchaient à être compréhensifs, gentils, amicaux... Mais ils mettaient les pieds dans le plats volontairement pour se faire bien voir dans leur tentative de consolation. Pathétique.
« Désolée, je n’étais pas au courant. »
C'est bien ce qu'Irydessa du Plessis Bellière espérait entendre. Il n'aurait pas été sympathique de la part de Liberty d'agir ainsi délibérément, simplement pour s'amuser où s'attirer les faveurs de la blonde, reconnaissante du soutiens apporté. La nature humaine est bien compliqué, avouons... L'homme était capable de tant de mauvaises choses...
Irydessa se mit à nager en fermant les yeux, allant parfois sous l'eau. Comme si au fond d'elle, la princesse de la mode espérait que le liquide aquatique chasserait ses peines, la laverait de ses mauvaises pensées. Mais qu'y pouvait l'eau, au fond ? Strictement rien, évidemment... Les problèmes ne partent pas ainsi...
Certains disent que l'argent fait le bonheur. Que d'idioties ! Ce ne sont là que des balivernes, raconter pour s'imaginer... des choses bien loin de la vérité. L'argent rendait il Irydessa plus heureuse qu'une autre étudiante ou adolescente de son âge ? Bien sûr que non... Ce n'est pas l'argent qui comblera l'absence de mère. L'argent contribue au bonheur et encore, ce n'est pas si sûr...
« Tu voudrais pas qu’on sorte ? Avec tout ce brouhaha, il nous est impossible de nager dans la tranquillité. J’te propose d’aller bronzer ou bien de le faire mais, en dehors de la piscine. Sur l’herbe par exemple. »
Irydessa était d'accord avec Liberty, surtout en voyant le monde qui avait subitement envahi la piscine sitôt qu'elle avait été réouverte, puisque plus personne n'y travaillait. Zut de zut, les deux jeunes femmes étaient pourtant tellement bien ici. Irydessa sortit donc de l'eau mais perdit Liberty des yeux, alors qu'elle prenait ses affaires et se dirigeait vers les vestiaires afin de se changer.
La jolie mannequin sortit finalement du bâtiment de la piscine entièrement rhabillé puisque le règlement interdisait que l'on se promène à demie nu dans les couloirs de l'établissement. Cheveux sec et maquillage discret parfaitement bien réalisé, la jolie blonde retrouva Liberty qui avait apparemment put sortir de l'enceinte du bâtiment avant la jeune Irydessa du Plessis Bellière.
"- Et bien, il est déjà si tard !" s'exclama la très belle mannequin en jetant un coup d'œil à sa montre. "- J'avais prévue de sortir en discothèque ce soir, je ne vais pas devoir tarder à aller me préparer... Tu veux m'y accompagner ? Ce peut être amusant..." |
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| | Sujet: Re: « Je dérange ? » [Clos] Ven 13 Aoû 2010 - 2:11 | |
| C’est après la réponse d’Irydessa, qui fut positive, que Liberty plia bagages et se dirigea vers les vestiaires pour femmes. Là encore la foule était présente et on se bousculait de tous les côtés pour passer. Il fallait presque retenir son souffle pour ne pas rester bloquer pendant des heures dans cet embouteillage humain et se permettre d’arriver à temps à un vestiaire vide. Bien sur la chose ne fut pas simple. Arrivé là-bas, il fallait trouver donc, une cabine avec aucun habitant si possible et propre ! C’était trop de chose à demander. Elle pénétra dans une et se changea rapidement. Troqua son maillot de bain pour un uniforme scolaire, qu’elle portait tout le temps ou presque. C’est ça faire parti des intellos ! Mais, elle en avait presque oublié la populaire et espérait la retrouver à la sortie. Ce fut le cas, ouf ! Elle s’assit sur l’herbe, épuisée par ce qu’elle venait de subir et se laissa tomber. Une petite sieste ne serait pas de refus. Mais Irydessa en avait décidé autrement. Elle lui proposa d’aller en boite ! Vous voyez Lily y aller ? Ca le ferait pas mais alors pas du tout ! Mais, il y a une première fois à tout. Le problème fut qu’il fallait trouver une excuse à dire à sa tante. Dormir chez une copine ? Elle lui posera pleins de questions sur cette dernière et il fallait qu’elle déjoue tout ses pièges mais, elle pense pouvoir y arriver. L’étudiante était un peu septique, en boite il pourrait se passer plein d’chose. Drogue, alcool tout le monde connait les gouts des jeunes d’aujourd’hui. Elle sortit son portable, qu’elle avait retrouvé, avec comme intention d’appeler Elisabeth. Pourvu qu’elle n’y voit que du feu.
*Ok, donc il faut que je lui dise juste ça et que je ne m’attarde pas sur le sujet.*
Elle composa le numéro de sa tante et attendit un instant avant que cette dernière décroche. Tout de suite, elle se fit la plus gentille du monde pour mettre toutes les chances de son côté. Ores, Elisabeth en avait décidé autrement et elle refusa catégoriquement que Lily aille dormir chez une amie. Pour elle, c’était trop dangereux et elle n’était pas assez grande… « Pas assez grande », c’tte blague ! Après elle se demandait pourquoi elle était toute seule à son âge, elle ne jurait que par les règles, les bonnes manières et la sécurité. L’intello soupira et retenta encore et encore une fois mais, rien n’y faisait, sa tante resta camper sur ses positions. Elle raccrocha après avoir entendu un « Rentre tout d’suite ! » stricte. Elle aurait voulu à ce moment là jeter son portable et encore d’autres actions qui montraient bien qu’elle était en colère. Elle devait alors quitter Irydessa et n’allait peut-être ne jamais plus la voir. Mais elle en oublia presque de lui dire la réponse de sa tante qui avait surement dût se faire deviner à la vue de la réaction de la brune.
« Ma tante a dit non. Avec comme ordre de rentrer immédiatement. »
Meeeerde ! Il était temps qu’elle atteigne la majorité pour se casser de cette baraque, qui l’emprisonnait, l’étouffait et lui empêchait de vivre. Se dégager des griffes de cette femme qui ne comprend rien et oublier sa vie passée, ainsi que ses actes pour en recommencer une autre qui sera nettement plus belle. Mais hélas, elle n’avait qu’à peine quinze ans et la majorité au pays du soleil levant était de, si ses souvenirs étaient bons, vingt-et-un ans. Elle espérait ne pas décevoir Irydessa. Mais, était-elle sûre de vouloir y aller toute seule ? En boite nombreux sont les risquent de chuter. Drogue, alcool, sexe et tout le tralala qui fait qu’on fout sa vie en l’air en à peine une soirée. Après vient la gueule de bois. Comment supporter cet horrible mal de crâne ? Liberty n’avait jamais été soul mais, elle pouvait s’imaginer ça comme une énorme migraine qui nous prend d’un seul coup à notre réveil. Aie Aie Aie ! Entre vous et moi, je doute que Liberty se laisse entrainer dans ce genre d’événement. Coincée comme elle est, il faudrait d’abord qu’elle se trouve des potes qui connaissent les joies des trips adolescents. Enfin breeeef ! Mais vu ça dégaine elle pourrait s’en trouver, des copains. C’est qu’elle s’appliquait à bien choisir ses vêtements en dehors de l’académie !
« C’était un plaisir de parler avec toi, à la prochaine ! »
C’est dans un soupire qu’elle fit un signe de la main à la blonde puis se dirigea vers le portail qui donnait sur la route, dont eux deux furent séparés par un trottoir. Elle marcha ainsi pendant plusieurs minutes d’un pas lent et las, elle ne voulait vraiment pas rentrer chez elle et pourtant. Et pourtant elle en était obligée ! Lily oublia qu’il lui fallait prendre le bus pour arriver à domicile. C’est dans un autre soupire, qu’elle se mit à courir, courir de toutes ses forces. Mais hélas, le bus avait déjà redémarré et laissa une Liberty toute essoufflée et désemparée sur le bord du trottoir. Il ne manquait plus qu’une pluie fine mais soutenue pour qu’on croie à une scène de cinéma. Un film qu’on regarde les après-midis en ne quittant pas une seule fois le canapé. L’intello dut alors marcher, chose dont elle n’avait pas l’habitude de faire mais, qui lui permettait de réfléchir un peu ainsi que de revenir sur sa vie. Elle finit par rentrée et se fit engueuler par sa chère tante qui ne faisait que lui dire qu’elle s’était fait un sang d’encre. Qu’elle aurait put prévenir par téléphone. Liberty lui répondit d’un ton neutre qu’elle avait loupé le bus et qu’elle avait du marcher pour rentrer. Dans sa tête elle se dit que la prochaine fois, elle fera pareille. Plusieurs étudiants de Keimoo marchaient pour y aller, c’était une bonne façon de se faire des amis. Elle fut contente d’avoir rencontré Irydessa et espérait la revoir très prochaine au sein de l’académie ou en dehors. |
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