₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Qui a dit que le couloir était un lieu tranquille ! [Pv Yukito] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Qui a dit que le couloir était un lieu tranquille ! [Pv Yukito] Dim 14 Mar 2010 - 18:58 | |
| C’était un jour calme, et sa camarade de chambre était sortie pour aller je ne sais où. Shino ne voulant pas rester enfermée toute seule dans leur chambre, sortit des dortoirs et commença une longue marche, mais il y avait trop de monde à son goût à l’extérieur de l’académie et elle éprouvait absolument le besoins de se retrouver seule quelque part. Dégoûtée, elle poussa une porte qui menait à une destination inconnue et non-identifié, mais honnêtement elle s’en fichait complètement.
*Pourquoi faut-il que tout le monde sortent dehors quand y fait beau dehors ?! C’est des Pinouffes ou quoi ?! C’est tellement mieux quand y pleut, si mélancolique… *
Inutile de vous préciser que la jeune gothique n’était pas humeur, mais elle n’était pas en pétard non plus, elle voulait juste du calme…et que tout le monde lui fiche la paix ! Tapant un sprinte devant la foule qu’il avait autour d’elle, elle ne tarda pas à les semer entendant au passage beaucoup de « Attention » et de « Mais elle est pas bien c’te fille ! ». Sans se retournait, elle s’excusa.
« Désolé… ! » souffla t-elle épuisée par sa course et bientôt elle ne tarda pas à se retrouver seule.
Ah les couloirs, c’était si relaxant de marcher dans cette espace légèrement étroit et surtout vide. Il n’y avait personne à l’horizon elle en était persuadée mais qui sait, mieux valait encore plus s’enfoncer dans les parties sombres et abandonnées. Une idée lui survient, une idée géniale…et si elle se perdait…Oh oui c’était là une affreuse tentation. Elle marcha pendant un moment quand soudain elle tomba sur une impasse. Gauche ou Droite ? Tel est la question ! Elle s’arrêta en affichant une moue réfléchissante…Droite, le chemin semblait éclairé par de larges fenêtre qui reflétaient le soleil…Gauche le chemin était sombre et semblait vouloir menait au coins les plus reculé de l’académie… La réponse était toute faite, ça serait gauche ! Elle commença à se diriger vers le couloir, heureuse de son choix, il en fallait peu pour la rendre joyeuse. Un escalier apparu soudain…Mais qu’est-ce qu’il fichait ici ? Bah…qu’est-ce qu’elle risquait en le montant ? Ça avait au moins le mérite de l’occuper pendant un petit moment. Elle débuta sur la première marche.
*Je vais te les monter, moi, ces escaliers ! Et si j’ai le temps après ma balade, je vais même les descendre tiens ! *
Finissant de grimper l’escalier à grande enjambées, elle regarda les lieux autour d’elle curieuse. C’était assez glauque… J’aime… Les murs étaient noirs de jais alors que ceux du rez-de-chaussée étaient blanc cassé et la présence de fenêtres était quasi-inexistante… Parfait… Quand au couloir il semblait ne jamais vouloir s’arrêter et devenir de plus en plus étroit comme si on ne voyait jamais le bout du tunnel… Super… Les yeux de Shino brillaient d’admiration devant un telle lieux, la jeune fille n’était pas gothique pour rien ! C’était limite si elle n’avait pas envie de sautiller dans tout les sens, sauf que à tout moment de bonheurs vient vite ceux de malheurs. Sa tête se remplit de souvenirs, désagréable, douloureux et insupportables. L’obscurité, son pire cauchemar, c’était son lot quotidien, depuis que tout ses malheurs lui étaient arriver le noir n’avait cessé de l’envelopper et semblait jouir de sa souffrance. La mort de ses parents, son adoption qui l’avait emmenée loin de son pays…Yukito…Non, non et non, il ne fallait pas repenser à tout cela, c’était si blessant, elle avait perdu tout ceux qu’elle aimait en une fraction de seconde. Il fallait parfois oublier pour pouvoir mieux souffler, oui c’est ça, il fallait tout oublier. Appuyant sa tête contre le mur, elle reprit une longue respiration…Soufflait…Expirait…Shino fut prise d’une étrange détermination, oui c’était fini elle ne se replongerait plus dans le passé, il fallait vivre ou du moins essayer. Elle en avait marre de cet endroit, elle voulait vite le quitter, mais distraite à cause de ses idées, la jeune fille avait pris le sens inverse du bon chemin et le souhait qu’elle voulait au début se réalisa. Elle était complètement perdue ! Et pas qu’un peu en plus ! Elle grogna guère heureuse.
« Flûte….Bordel » grommela t-elle en passant sa main dans ses cheveux.
Voulant presser le pas, elle accéléra tête baissé, parcourant une dizaine de mètre . Décidément ce couloir était interminable ! Soudain elle percuta quelque chose de dur, un corps musclé qu’elle se prit en plein fouet, la faisant tomber par terre et en plus de cela elle se prit une chose solide sur la tête. Regardant autour d’elle au sol, elle se rendit compte que c’était un livre.
« Ouille ! » gémit-elle en secouant la tête. Puis elle se demanda si son interlocuteur allait bien. « Je suis désolé, je ne regardais pas où j’allais ! C’est ma faute ! »
Elle releva la tête et se qu’elle vit la cloua sur place, la bouche grande ouverte…C’était lui !
*Dites-moi que je rêve !!!??? * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui a dit que le couloir était un lieu tranquille ! [Pv Yukito] Mar 23 Mar 2010 - 12:35 | |
| C’était une journée ennuyante pour moi au départ mais qui allait devenir surprenante. Pourtant, le beau temps était au rendez-vous et j’en avais profité. Voyez-vous, je mettais allongé sur un coin de pelouse de la cour, profitant des rayons de soleils sur ma peau, un bon livre comme divertissement. Je n’avais même pas pris ma musique, chose assez exceptionnelle. Vous vous demandez peut-être qu’est-ce que je lisais ? Une œuvre française de Charles Baudelaire intitulé les Fleurs du Mal. C’est un recueil de poésie plus exactement. La poésie, le genre de lecture qui me passionne mais que je n’avouerai jamais. Bref, j’étais là, bien et tranquille car je n’avais pas de cours de prévu avec ma lecture si reposante et intéressante. C’était parfaitement parfait (Oui, oui, parfaitement parfait !) sauf que ça n’allait pas rester comme ça … Alors que je lisais un poème un poème du nom de « Crépuscule du soir », racontant l’activité des villes au coucher du soleil, des groupes d’étudiants venaient par paquets dehors en discutant, rigolant, bref, faisant leurs vie quoi ! Au début, ça allait mais à force et par le nombre croissant de groupes qui venaient, je décidai de lever le camp. Pourquoi ? Parce qu’entendre un groupe de fille piailler à côté de vous en pleine lecture est assez … embêtant ! Je me levai donc pour me diriger vers l’Intérieur les yeux rivés sur mes poèmes. Plongé dans ma lecture, c’était comme si le monde autour de moi venait de disparaitre. Assez pour risquer de me prendre une porte si je n’avais eu un réflexe de m’arrêter avant l’impact. Je rentrai donc en évitant la porte et j’eu une réflexion toute bête :
« Pourquoi ne pas me perdre dans cette académie ? Elle est si grande et j’ai du temps devant moi … »
C’était une assez bonne réflexion en faite. Comme personne ne devrait se trouver sur son chemin, trop occupé à se profiter des rayons du soleil, j’aurais le champ libre, les couloirs libres et le calme qui allait avec ! Un pur moment de délice à mes goûts. J’errais dans les couloirs, changeant constamment de direction, descendant ou montant les escaliers. L’avantage d’essayer de se perdre avec un livre est que votre concentration est concentré sur votre lecture, pas sur le chemin. Ce qui me permit de me perdre très rapidement, ne sachant même pas à quelle étais-je…
« Bon, et bien, c’est réussis ! Essayons de retrouver des escaliers pour descendre au plus bas »
Je me concentrai sur ma lecture des plus passionnantes, jetant des coups d’œil de temps à autre pour vérifier le chemin. Chose qui ne suffisait pas. Et puis, j’étais dans un couloir affreusement long, limite, je croyais que je faisais du sur-place en lisant mon livre, ne voyant pas la fin du couloir. Soudain, alors que j’avais les yeux une nouvelle fois sur les lignes poétiques, j’entendis un bruit de pas. Non, plutôt des bruits d’une course effrénée. Avant même que je lève les yeux vers la source de ce bruit, cette dernière me rentra dedans, me faisant reculer d’un bon pas et me faire lâcher ma source de distraction du moment, qui tomba sur la tête de la personne qui venait de lui rentrer dedans. L’impact était assez lourd, mais il n’était pas que physique, il était aussi mentale …
« Ouille ! Je suis désolé, je ne regardais pas où j’allais ! C’est ma faute ! »
* Impossible … ! *
Et pourtant, tout ceci était bien réel. Ce qui m’avait percuté de plein fouet n’était autre que celle pour qui j’avais tout quitté, ma famille, mon pays, mes amis. C’était elle ! Mon amie d’enfance, mon premier amour, Shino ! Elle était devant moi, affalée au sol, après la chute, mon livre près d’elle. Je m’agenouillai et récupéra mon bien pour éviter qu’elle voie le genre de chose que je lis et lui tendis une main, légèrement tremblante :
« Idiote … Tu pourrais au moins faire attention ! »
Un léger sourire traversa mon visage, mes paroles me rappelant qu’elle était toujours aussi maladroite qu’avant …
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Qui a dit que le couloir était un lieu tranquille ! [Pv Yukito] Dim 28 Mar 2010 - 14:51 | |
| Flash Back POV Shino : Ils étaient morts, ils ne reviendraient plus, malgré les mois qui défilaient rien ne s’arrangeait au contraire tout sembler se dégrader. C’en était finis je n’avais plus rien, j’avais tout perdu et je n’osais pas aller vers ceux qui pouvaient m’aider et surtout celui que j’aimais…Je ne ferais que les dérangeaient, tel un fléau…
Les jours semblaient passés tout doucement, l’assistante social était à bout, ne savant plus où me placer, mais je comprenais parfaitement pourquoi : qui voudrais d’une fille dépressive ! Sauf qu’un jour un miracle se produisit, une famille généreuse, tellement adorable accepta de m’adopter, voulant de moi malgré mon état. Ils prenaient énormément soin de moi, j’en était touchée et cela me mis à espérer, peut être avais-je une chance de refaire ma vie et me précipiter vers les bras que je réclamais depuis mon enfance…Seulement voilà, la famille qui m’avait adopter, voulaient emménager au Japon … Le Japon ?! Est-ce une blague ?! Ce n’est pas possible ne me séparer pas de mon pays, ne m’éloignais pas de Lui plus que je ne le suis déjà…Pitié pas cela ! Je ne vis pas ça comme un présage de malheur, juste la fatalité et mes parents adoptives le remarquèrent, mais attendirent le déroulement des événements. Nous étions tous à l’aéroport attendant le vol, quand soudain j’aperçus la seule personne qui comptait vraiment à mes yeux depuis que j’avais tout perdu…Yukito ! Il était venu, et j’espérais que c’était pour m’empêcher de partir, que c’était pour venir me chercher, mais j’avais espérer trop vite…Nos adieux furent désastreux, ne savant pas trop quoi dire, n’osant pas avouais mes sentiments, j’ai préféré partir et renoncer à jamais à lui…Rien qu’a cette pensée une douleur me lacéra le cœur et je faillis fondre en larmes devant mes nouveaux parents.
« Es-tu sûr de vouloir partir ? Ce garçon…vous avez l’air très proches…Puis qui était-ce d’abord ? »
«Oui je suis sûre allons-y ! Ce garçon comme tu dis…ce n’est personne ! »
A mes paroles c’est comme si une porte venait de claquer derrière moi, me faisant souffrir comme jamais ! Fin Flash Back Si ce n’était personne alors que faisait –il ici ? Devant elle, en chair et en os ? Etait-ce un rêve, non vue le choc émotionnelle et physique dans lequel elle était, c’était impossible. Elle le dévisagea de la tête au pied, surprise, les yeux ronds comme des soucoupes. Comme il avait changé par rapports à ses souvenirs, elle avait l’impression que déjà d’un, il avait grandi, énormément. Et puis son visage, a t-il était toujours comme cela ?! Aussi beau ! Ses traits avaient mûri, son expression c’était légèrement durci et sa mâchoire semblait s’être carré. Un vrai homme, mais ce n’est pas cela qui attira le plus sont attention, c’était ses yeux. Shino avait l’impression qu’ils s’étaient intensifiés avec le temps, devenant plus captivant qu’auparavant, voir envoûtants. La jeune femme le fixa un long moment, interdite et sursauta lorsqu’il s’agenouilla prés d’elle, mais il ne faisait que récupérer son livre, livre dont elle n’accorda pas le moindre regards tellement elle était focalisée sur ses yeux. Elle inspira fortement, essayant de se remettre de la surprise qu’elle ressentait mais rien n’y fait ! Quand à lui il tendit une main vers elle et Shino resta plantée dessus pendant un interminable moment, ne pouvant s’empêcher de remarquer qu’il tremblait, un peu. « Idiote … Tu pourrais au moins faire attention ! »Elle scrutait toujours sa main, hébétée, mais fit l’erreur de croiser son petit sourire, son magnifique, délicieux sourire…Sa tête se mit soudain à tournoyer et prise de vertige, elle se redressa aussi droite qu’un piquet, se prenant quelque minutes les cheveux avec ses deux mains avant de le regarder droit dans les yeux. « Euh… je… C’est à dire que… »Bredouillant un charabia un peu incompréhensible, elle détourna soudainement le regard sentant tout son corps flanché. Shino respira un bon coup, décidément elle n’avait pas encore réalisé qui était en face d’elle, l’information avait du mal à passer mais quand cela fut fait, elle passa du livide au rouge vif. Il fallait à tout pris qu’elle…qu’elle réagisse ! « Je…Il faut que je file ! »Ses jambes partirent d’un coup et elle fila à toute vitesse, non sans trébucher plusieurs fois avant de se précipiter vers un couloir en angle qui menait à un cul de sac ! S’appuyant contre le mur, elle se laissa glisser dessus, s’écroulant par terre ! C’est comme si Shino venait de se prendre une grande paire de claques en pleine face et la douleur à l’intérieur d’elle lui déchirait le cœur, lui faisant monter les larmes aux yeux. Que faisait-il ici ? Dans cette académie ? Est-ce un hasard ? En tout cas il avait l’air heureux ? La douleur se fit plus prononcée face à cette pensée, ce n’était pas de la jalousie que la jeune fille ressentit, c’était bien plus égoïste que si elle n’avait pas était en état de choc elle se serait mis une paire de baffe puisque cette pensée était…Comment pouvait-il vivre heureux sans elle ?! C’était tellement prétentieux que ses larmes se firent brûlante et elle plongea dans une petite hystérie. Son cœur battait la chamade et les souvenirs s’écoulait dans sa tête, tout ces moments passé avec lui se défilaient lentement dans sa mémoire, ce qui arrêta net ses larmes, son hystérie, voir même sa respiration. Shino hoqueta, il lui avait tellement manqué et elle comme une parfaite idiote c’était sauvée en courant, mais elle ne pouvait pas, c’était trop dur à supporter et il fallait vraiment qu’elle s’en aille. La jeune femme expira fortement. « Allez…Courage Shino… »Elle s’apprêtait à s’élancer, mais un faux mouvement la fit trébucher brusquement et elle allait s’écraser au sol. Shino ferma les yeux attendant le choc. |
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