₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Jus de deux vis. [PV] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Jus de deux vis. [PV] Jeu 28 Jan 2010 - 21:57 | |
| ______________________________________________ .•°♥●♥°•. Tenma Aoki n’habitait pas ici, contrairement à la fameuse Déesse du skate et de mon cœur. Remarquez, c’est pas plus mal, ça me fait gagner des mots, et donc, des lignes. Merci, ô Déesse du skate et de mon cœur. Ah, Déesse du skate et de mon cœur, que vous me semblez jolie, que vous me semblez beau -par soucis d’élégance, admettons un instant que notre Déesse soit plutôt un Dieu. Sauf que, élégance ou pas, étant donnée que je n’ais jamais été foutue d’aligner une rime, pour la suite de la fable, et ben c’est râpé-. Mais enfin voyons, la puissante entité qui me servait de collègue n’était pas toujours sous le feu des projecteurs, et de plus, la japonaise n’avait pas la chance de pouvoir se promener entre les neurones de la Déesse du skate et de mon cœur. Alors, pour en revenir où nous en étions, Tenma n’habitait pas ici. Elle avait son appartement, avec sa petite salle de bain. Elle n’avait nullement besoin de se doucher à l’académie, elle avait déjà tout ce qu’il fallait à la maison.
Alors, il fallait, je pense, expliquer une chose, selon moi particulièrement importante. Réfléchissez, cherchez. A votre avis, comment pouvait-elle bien savoir où se trouvaient les douches ? Non, non, pas de bêtes réponses comme « J’sais pas », ou « P’têt qu’elle a visité ». Je vous demande ici une réponse digne du personnage, et évidente, lorsque l’on savait que la première chose que notre demoiselle imaginait à chaque nouvelle rencontre, n’était autre que la dite rencontre dans le plus simple appareil. C’est pas compliqué : il y avait une petite vitrine donnant sur les jardins, dans le couloir bordé de douches malheureusement individuelles. Mais bon, elle avait tout de même le loisir de voir passer de jolis bestiaux à moitiés enroulés dans une serviette –superflue, tellement superflue-. Rien que l’idée que ces jolies demoiselles (ou messieurs, puisqu’il y a des douches de chaque côté) puisse être nues sous un simple drap était suffisante. Le reste passait parfaitement dans son imagination. Quoi qu’il en soit, souvent, par cette vitrine là, aidée de Poubelle sa fidèle complice, elle venait jeter un œil. T’as la technique ou tu l’as pas.
Ce qui expliquait pourquoi l’universitaire savait exactement où trouver les douches. D’ailleurs, je ne sais même pas où j’en suis, parce que techniquement, j’ai trop avancé. Je devrais parler de sa réaction, à l’accord trop assuré de la Déesse du skate et de mon cœur. N’empêche, je suis tout même d’une sympathie exubérante, puisqu’il est question dans la contrainte de remplacer Jude/Jude Davis/Davis, par le « Déesse du skate et de mon cœur ». Or, Tenma ne connaissait pas le prénom de notre pourtant célèbre Jude internationale (J’étais à ça de mettre « publique ». Applaudissements, je vous prie.), et que lorsque mon personnage ne connaît pas ce nom, je ne le marque pas dans ma narration. Jamais. Pas une seule fois. Ne suis-je pas absolument délicieuse ?
Soit, je m’écarte encore. Mais on dirait bien que je ne fais que ça, dans ce post, supportez donc encore un peu. On ne contredit pas le joueur tout puissant ; et pour dire un mot sur sa réaction (si vous ne voyez pas de quoi je cause, remontez un peu en haut), elle s’était contentée d’un large sourire, avec bien des choses en tête. Diverses et variées, certes, mais particulièrement la pensée que cette nénette était sans aucun doute arriérée mentale. Avait-elle seulement compris tout ce que soulevait la phrase « Et je pourrais aussi t’accompagner ». Pour le coup, elle n’aurait pas pensé avoir à continuer et rajouter « Dans les douches ». Et bien, si le sous-entendre dans une bibliothèque n’interpellait pas la Déesse du Skate et de mon coeur, tant pis. Tenma le sous-entendra de manière plus explicite une fois là-bas.
Toutou en laisse, l’étudiante quitta la bibliothèque, ne manquant pas d’offrir à la vieille croûte un large sourire. Au plaisir de revenir vous emmerder. Et ce fut ainsi que, en moins de temps qu’il n’en faudrait pour le dire, nos deux héroïnes arrivèrent dans la salle des douches. Cinq compartiments de un à deux mètres carrés chacun, avec un petit bidule pour mettre le bordel que l’on amène habituellement dans ce genre d’endroits. Bidules que ni l’une, ni l’autre n’avait, soit dit en passant, mais tant pis ! Pas vraiment utile. Un coup de flotte, et la maladie s’en va comme elle n’est jamais venue. Non, contrairement aux idées reçues d’une skateuse ignorante, Aoki n’était pas maniaque. Et ô diable, il suffisait de voir ses cheveux. Après, bien évidemment, vous entrez dans son appartement, et c’est un foutoir sans nom. Quand aux ongles de pieds de son bien-aimé Allan, sales ou pas, ils restaient aussi magnifiques que leur propriétaire. Mais qu’elle la pense à cheval sur la propreté, qu’elle pense. Notre brunette n’était pas à ça. Comme leur manière de prendre l’autre pour une abrutie finie était admirable. La Pompom jugea inutile de souligner que c’était ici. Ca se voyait, qu’il s’agissait d’une salle de bain, tout de même. A moins que la Déesse du skate et de mon cœur n’en ait jamais vu de toute sa vie.
Elle amena sa petite camarade de jeu inconsciente devant les douches, sourire farceur, avant de retirer ce qui lui restait d’épaisseur. Parce que c’est tellement bien, de se déshabiller. Elle ne retira cependant que le haut, affichant son magnifique soutien-gorge noir, affublé de nœuds roses. C’est beau, c’est sexy, c’est ze classe internationale.
- Je suppose que mes sous-entendus ont été reçus.
Annonça-t-elle fièrement. Allez, allez, elle allait bien comprendre, la blonde. Ce n’était pas compliqué. Il serait fâcheux qu’elle doive en venir au viol. Son casier judicaire était très bien, vide. Si cela pouvait continuer encore, et lui assurer un avenir sans encombres avec la justice, oui, se serait bien. Tenma chercha une lueur de lucidité dans les yeux de l’anglophone, mais ne s’enquiquina pas très longtemps à décrypter le « code » Déesse du skate et de mon cœur. Il fallait prendre les choses en main. Et prendre les choses en main, c’était extrême. Lueur mauvaise, sourire vicieux, dépravée au possible, Tenma s’approcha du skate, y posa un pied, et visa direct la ceinture, qu’elle détacha sans aucune hésitation. Quant à l’autorisation. Et bien, elle n’avait pas besoin d’une telle chose, c’était une ceinture. Raccourcissant petit à petit la distance entre leur deux visages, la japonaise s’apprêta à accuser un éventuel coup. Sait-on jamais. Des fois, ça part d’on ne sait où, et mine de rien, ça fait bobo, les torgnolles. Il fallait prévoir une éventuelle répercussion psychologique. Non, il n’y en avait plus depuis longtemps. Caractère trempé, fille sans gênes ni tabous, les violents s’en donnaient à cœur joie.
- Toi qui aimes tant ta planche, on peut négocier, elle marqua un temps, pour le style, et pour ne pas s’étaler trop, Je ne l’ai jamais fait sur un skate.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jus de deux vis. [PV] Ven 26 Mar 2010 - 20:53 | |
| Hey Jude…
Pauvre joueuse de Tenma Aoki. Elle aussi n’a décidément rien compris. Nous ne la pardonnerons pas. Son crime est trop immense. Un Skate. Pas un skate. Tu ne vois donc pas, l’énorme, différence ? Une majuscule. Pas de majuscule. De l’importance. Pas d’importance. Peu importe, heureusement pour Jude, elle ne sait pas lire. Comme l’Anglaise le dit si bien, « La lecture c’est le mal, ça sert à rien et en plus ça t’abîme les yeux. » Jude Davis ou l’Intelligence incarnée.
La Skateuse suivit tranquillement Madame l’Anti-Poussière. Tranquillement… Si elle savait ce qui se trônait dans la tête de la Pompom Girl. Je ne parierai pas avec vous que Jude aurait pris son Skate à ses pieds. Vous perdrez. Sur le chemin les menant aux douches, la Blonde pensait. C’est rare, mais ça existe. Je comprendrai que vous avez du mal y croire, c’est tout à fait normal. Aussi normal que d’ouvrir ses paupières pour voir.
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Jude Davis n’est pas arriérée… Quoique. Mais, comme il y a une justification à tout, je vais vous la donner, moi, cette explication de cette débilité profonde. La phénylalanine. Vous ne connaissez pas ? Tapez donc sur Google ! Pour résumé, je dirai, qu’à la naissance de notre Préférée, lors du test de Guthrie, qui consiste à prélever une goutte de sang dans le talon de chaque nouveau-né, le diagnostic a été fatal. Le gène responsable de l’enzyme PAH était défectueux. La phénylalanine s’accumule alors dans le sang, ne pouvant être transformée en tyrosine qui lui, a donc, par conséquent un taux faible. Pas la peine de rajouter que le taux important de phénylalanine dans le sang est toxique pour le cerveau. D’où le léger retard mental de notre Demoiselle. Pourtant, un traitement existe : un régime pauvre en phénylalanine. Et croyez-moi les faux-amis, cette imbécile de phénylalanine est partout. Allez donc expliquer, vous, à une fille déjà atteinte, de ne pas manger ci et ça. Dur. Surtout quand elle s’appelle Jude Davis. Oh. Je vois déjà vos visages. Mais voyons, n’abandonnez pas si facilement ! Essayez. Qui ne tente rien à rien. Mais je vous vois venir, si, je devine tout. Ou presque. Tenter quelque chose pour Jude me dites-vous ? Et j’entends d’où je suis les réponses « Ca ne sert à rien de tenter quelque chose avec elle, on l’a déjà perdu depuis bien longtemps. » Désolant. Et d’une méchanceté ! N’applaudissez pas cette maniaque du ménage pour son soi-disant « Jude Publique. » Réservez vos acclamations pour moi. Moi, qui, en un paragraphe a réussi à introduire un exemple d’un cours de SVT. De plus, je vous ai peut-être appris quelque chose. Mais au diable les sciences, revenons en à ces Jolies. Ou cette jolie, car je doute que qualifier Mlle Davis de jolie soit un terme approprié pour elle. Passons, je m’égare. Ces derniers temps, j’ai l’honnête impression que Jude passe ses journées sur Lun. Et, ayez l’admirable constatation que je ne mets pas « dans Lun », car, comme l’a si bien dit notre faux-ami le populaire, techniquement, ce n’est pas faisable. Certes, Lun est le garçon, Jude la fille. Peu importe. Rien ne sert de continuer à blablater sur ce sujet, car Jude Davis ne finira jamais dans le lit de la Lune Morveuse. Et inversement. Par contre… dans une cuisine, je ne dis pas. Je m’égare encore ? En effet.
C’était comme se réveiller après un long coma. On ne se rappelle plus. Enfin, ce que Jude ne comprenait pas à ce moment là, -pour changer-, c’était ce que cette brunasse faisait face à elle, en soutien-gorge. Elle postule pour devenir la nouvelle Minnie de Disneyland avec ces nœuds roses sur son sous-vêtement ? Dans ce cas, Jude Davis ne pourrait la prendre. Dans l’annonce il y avait très clairement écrit « Recherche nouveau Mickey et Minnie. » Et il est passé où le Mickey ? Elle l’a mangé cette ogresse ? Tout comme bientôt, elle mangera Jude ?
- Je suppose que mes sous-entendus ont été reçus.
Des sous-entendus ? En dessous des choses que l’on entend ? Difficile à percevoir. Et à recevoir. Jude Davis n’avait rien reçu elle. L’avait-elle seulement envoyé par la poste ? Ah ces facteurs. Ils ont choisi le mauvais jour, pour faire grève.
TUUUUUUUT TUUUUUUUT TUUUUUUUT ALEEEEEERTE !!!
Je répète Alerte. Pied inconnu sur le Skate. Alerte. Ceinture retirée par une main inconnue. Jude sourcilla. Elle venait de tombée sur une folle. Vraiment. Une tout juste évadée de Shutter Island. N’allez pas me demander comment a-t-elle fait pour quitter l’île. Poser lui plutôt la question, à elle, cette dégénérée. Et quand on dit que Jude a de sérieux problèmes de débilité…
- Toi qui aimes tant ta planche, on peut négocier. Pause. Je ne l’ai jamais fait sur un skate.
Problème. Jude venait de saisir. Cette… chose et elle. Intéressant. Ou plutôt non. Horreur. Malheur. Retourne donc sur ton île ! Mais… Aaaaah ! Au secours ! A l’aide ! Aidez-moi ! Enfermez-la ! Et elle insiste. C’est pire que tout. Jude, en tant que pucelle coincée qu’elle est, s’obligea à la stopper, et à mettre le point sur le i de son nom de famille.
- T’es mignonne… Mais je crois que tu as un léger problème psychologique.
Remarquez quand même l’énorme politesse que traduit cette phrase. C’est la vérité. Elle ne rajouta pas un « connasse », à cette fin d’enchaînement comme elle le souhaitait. Et puis, elle continua :
- Après… Si tu veux essayer sur ou avec un Skate, been, tu vas t’en acheter un. Et n’oublie pas d’le protéger, on sait pas ce qu’il pourrait attraper comme MST avec toi…
L’Anglaise dévoila ses dents blanches en un sourire, qui comme à son habitude, était maladroit. Le dos contre la paroi de la douche, elle poussa, sans gêne la Anti-Poussière. Après tout, pourquoi être poli avec cette chose quand on est au courant que son but est de dévergonder l’Objet du Futur, celui qui nous sauvera tous. Ca va donc de soit, que la politesse ne prime pas, dans ce cas présent. Néanmoins, la Folle résistait. Une bagarre ? C’est ce qu’elle souhaitait ? Sache Tenma Aoki que je défendrai, coûte que coûte, la peau de Jude Davis. Quitte à y laisser ta vie. Pas la mienne. D’ailleurs, en parlant de peau, n’as-tu pas peur de ce que tu t’apprêtes à découvrir ? Crois-moi, si Jude Davis est noire par endroit, ce n’est pas du bronzage… Loin de là. Gratte un peu et tu constateras par toi-même que sous tes ongles se trouvera de la crasse fraichement fraîche. Oxymore ? Une crasse ne peut être fraîche. Comme un mort ne peut être vivant. Passons, les figures de style ne sont pas mon Skate à mes pieds. Et non ma tasse de thé.
Malgré les mains quelques peu baladeuses de la folle furieuse [et une rime en plus], Jude réussit à s’échapper de cet endroit clos. Pire qu’un isoloir. Pire que le parcours du combattant.
- Si t’es en manque va te payer un professionnel. Et si t’as pas d’argent… inverse les rôles, tu t’fais payer, et en plus tu prends du plaisir.
En espérant que tu ne tombes pas sur un gros tas de lard tout ridé, tout moche. Mais ça, je n’espère rien du tout, parce que le sort du PomPom Girl importe peu à la Blonde. C’est drôle comme je dois effacer à chaque fois le mot « Girl » pour le rectifier. J’écris « Gril ». Maintenant, quand j’y réfléchis, mon inconscient me dit que c’est sûrement plus approprié. Un Gril ça fait penser à la chaleur. Et on sait tous ô combien cette fille dévergondée est chaude. Surtout en ce moment. A croire qu’elle a véritablement le feu aux fesses. Ou aux pompons. Ou alors les deux. Oui, c’est ça. Je pencherai sur les deux. Exactement.
D’un coup de pied, l’Anglaise récupéra son Skate. Plus de pieds inconnus qui le touchaient. Et, se rappelant soudainement le pourquoi du comment qu’elle était ici, dans les douches, elle dit :
- C’bon t’as pas besoin de rester j’sais me doucher. Casse-toi maintenant.
Viole-moi Tigresse et je t’enterrerai vivante, à coups de Skates sur ta gueule.
Jude Davis. |
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