₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Judeux Dayvisse | |
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Invité Invité
| Sujet: Judeux Dayvisse Mer 28 Oct 2009 - 19:45 | |
| ______________________________________________ .•°♥●♥°•. H-hum.
Des rayons, des étudiants, des bouquins par milliers, une vieille croûte à lunettes dissimulée derrière un comptoir, des tables, des chaises, des fauteuils, une odeur de papier insistante. La bibliothèque. Mais qu’est-ce qu’elle foutait là ? Tenma n’était pas genre à se mêler aux boutonneux à l’encéphale surdéveloppé, et encore moins à traîner entre les étagères puantes d’une salle résonante de partout. Tout ce dont elle pouvait avoir besoin pour ses études, elle l’avait chez elle, l’ambiance glauque instaurée par les bibliothécaires en moins. Ces pauvres, pauvres petits lycéens, courbés sur leurs livres, dénués de toute vie, absorbés par des lignes filantes pourtant bien moins intéressantes qu’un bon film. Les otakus bavaient sur leurs mangas, les intellos planchaient leurs leçons. Et personne n’osait ouvrir la bouche, de peur d’éternuer et de se faire fouetter par la vieille croûte. Un raclement de gorge peu amical et particulièrement répugnant, et la petite japonaise se souvint qu’elle était toujours devant la porte ouverte. Tu sors, ou tu rentres. Tu tires, ou tu pointes. Autant de questions qui demandaient une réflexion approfondie.
- Tss tss !
D’un geste imprécis, la demoiselle montra sa perplexité et son appréhension. Que pourrait-il lui arriver, à l’intérieur ? On ne sait jamais, au détour d’un rayon, du côté des romans policiers. Il fallait y réfléchir, à ça. Mais vous vous en moquez, n’est-ce pas, madame ? Le courant d’air vous rafraîchirait-il un peu trop ? La vue sur le couloir serait-elle inconvenante ? Le mouvement du monde extérieur serait-il trop pénible ? Ah ! Mais suis-je bête ! Bien sûr, vous qui vivez entre deux pages, cela vous effraie. Tenma qui ne savait où aller pour s’occuper, chercha à ennuyer le lourd regard de la bibliothécaire. Elle fit un pas en avant. J’entre ? Hmm… Non je sors. Oh, et puis j’entre. Et je sors. Et j’entre. Et je sors. Encore et encore et encore. Tourne en rond, et la porte reste ouverte, et les regards se rivent, et un rictus apparaît sur la face agacée de la vieille croûte.
- Mademoiselle ! Vous entrez, ou vous sortez ! - Enfin voyons, madame, baissez d’un ton. C’est une bibliothèque, pas une basse-cour. - Sortez ! - Non, j’entre. Vous n’allez tout de même pas empêcher une honnête étudiante de s’instruire ?
La vieille dame grommela. Vous savez, comme les professeurs qui n’en peuvent plus de l’insolence de leurs élèves , mais qui leur laisse une chance de se rattraper. C’est ancré en eux. Elle brassa le vent, résignée.
- Bien. Mais je garde un œil sur vous. - Meeeeeerci.
Mademoiselle Aoki était amplement satisfaite. Et dans l’élan, elle ne fit pas attention à la porte qui se fermait, et la retenait ici. Oh, non pas qu’elle n’aimait pas les livres. Elle n’aimait pas le « trop » de livres. Mais l’avantage était que, un beau jour, elle deviendrait dictatrice, et commanderais la mise à feu de tous ces stupides puits de savoir. Bon, ce n’était pas vrai. Mais que voulez-vous ? Il faut bien rêver un peu. Désormais prisonnière et surveillée, il fallait trouver à s’occuper. Il faisait chaud, ici. Elle avait l’air belle, sous ses gros pulls de laine. M’enfin. Mam’zelle se sentait mieux enfermée dans un cocon de cinquante degrés que de moins cinquante. Aussi, elle ne s’embêta pas à retirer une ou deux épaisseurs. Ok, donc, mission repérage. Tenma balaya du regard la salle où travaillaient la plupart des présents. Ça volait pas bien haut. Les populaires ne devaient jamais foutre les pieds dans ce genre d’endroits. Elle connaissait la plupart d’entre eux, et elle n’en voyait pas. Peut-être entre les rayons ? Un pas après l’autre, elle passa entre les étagères, croisa de nombreux visages tous plus hideux les uns que les autres et finit l’inspection dans un soupir. Ô malheur, ô détresse. Elle tuerais pour une belle paire de fesses. Du côté des mangas, un bon yaoi aurait illuminé sa journée, mais non. Pas de ça dans les ouvrages proposés. Contrainte, elle se reposa sur un vieux tome de Doraemon, ce bidule sortit tout droit de l’âge de pierre. Une moue enfantine matérialisa son ennui : il lui fallait une vie, des gens dignes d’être regardés, un peu de fun. Mais non. On lui donnait une ambiance à vouloir se tailler les veines, des otakus gras à la peau scintillante en toute saison. Elle tourna une page. Ce chat n’était décidément pas net.
Et puis VLAN ! ________
Dernière édition par Tenma Aoki le Dim 8 Nov 2009 - 16:51, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Judeux Dayvisse Sam 7 Nov 2009 - 23:07 | |
| T'sais que Jude Davis c'est un titre super cool... =D
Hey Jude…
Elle avait fini la première. Une fois de plus. Cela faisait maintenant des années qu’elle tenait le monopole. Elle ? Mais Jude Davis pardi ! Première Skateuse au monde. Et elle en était fière. Et elle en profitait. Autrefois, elle voulait leur prouver, à tous, qui était la meilleure. Aujourd’hui, c’était chose faite. Et elle en était fière. Et elle en profitait… Elle prit le couloir de la sortie, ce dirigeant vers un lieu précis… ~ A cet instant, la jeune blonde se trouvait dans un skate park. Inaugurant toutes sortes de nouvelles figures, toutes plus élégantes les unes que les autres. Les dromadaires lui souriaient, appréciant la compagnie de la jeune fille. Les hippopotames roses dans le ciel, volaient. Le poulet à la crème attendait patiemment son heure. Tout était beau. Tout était magnifique. Mais un son perturbant vint troubler cette tranquillité. De plus en plus fort. De plus en plus bruyant. Soudain, les dromadaires disparurent, les hippopotames s’enlevèrent – ils sont tellement légers ceux la ! -, le paysage qui était si splendide quelques secondes plus tôt pris une tournure assez… prisonnesque. Vous n’avez pas compris ? Une prison bande d’inculte ! Ce français, faut le refaire !
DIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING
- Umm…
Au fond d’une salle, une jeune fille ouvrit ses yeux. Jude Davis avait rêvé. Evidemment. Toujours et encore le même rêve. Mais elle en était certaine, il est prémonitoire ! Croyez la, plus tard, quand le monde se sera développé, il est à savoir que les hippopotames deviendront roses et voleront ! Non mais oh ! Ne me dites pas le contraire. Je le sais, et vous avez de toute évidence ; tord. Passons. L’Anglaise attrapa son sac, se leva, monta sur son Skate et sortit de la salle. En passant la porte, elle entendit :
- J’espère que mon cours n’a pas perturbé votre sieste, Mlle Davis.
Enfin, c’est ce qu’elle compris. Il se peut qu’elle ait mal entendu… Le japonais était loin d’être parfaitement acquis. C’est dans ces moments là que Jude Davis pensait. Aah ! Vous avez bien lu ! Jude Davis pense ! C’est comme pour les hippopotames roses, vous n’y croyez pas, cependant, c’est réel. Empruntant le couloir, elle s’aventura dans un lieu qui pour elle, était totalement inconnu. C’est alors qu’une double porte se dressa devant elle. Intriguée, la lycéenne se demanda se qui s’y cachait derrière. Elle ne se posa pas plus de question, et, profitant d’une masse d’élèves s’engouffrant à l’intérieur, elle se joignit à eux. Bien entendu, elle profita aussi de ce moment opportun pour rouler sur quelques pieds. Simple plaisir personnel. Une fois son champ de vision libre, elle put contempler l’endroit où elle se tenait. Et c’est avec effroi qu’elle poussa :
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!
Sous le choc, la jeune fille perdit l’équilibre, et en moins de temps qu’il n’en faut, elle se retrouva, les fesses à terre, son skate non loin de là, attirant les regards sur elle. Elle se redressa prudemment, les jambes tremblantes.
- Des… liiiiivres !
En effet. Des rangées, et des rangées de livres s’étendaient à perte de vue. Elle était rentrée dans ça ! Une BIBLIOTHEQUETE ! C’est affreux ! O affreux ! Des livres, tout plein de livre en tout genre. Une voix la fit sortir de son étonnement. Une voix forte pas agréable :
- Dit donc mademoiselle, ce n’est pas un cirque ici !
Jude se retourna vers cette voix. Et ce qu’elle vit lui fit mal aux yeux. Une laideur comme pas possible. Elle lui adressa un regard de compassion, vous savez, celui que vous faites quand vous annoncez à la personne qu’eh bien, elle n’a décidément rien pour elle. Et ce regard, Jude le maîtrisait à merveille. Il faut dire que Jude est tellement douée… UmUm. Néanmoins, elle s’arrêta bien assez vite. Cette vieille femme n’était pas aimable. Tant mieux ! Jude n’en plus. Ce n’était, cependant, pas une raison nécessaire pour répliquer. C’est la vérité, à quoi bon répondre quand on sait pertinemment que cela sera sans fin ? A rien. Alors, Davis se retourna, remonta sur son skate, et… O malheur ! Cette voix allait-elle la poursuive jusqu’en enfer ? –C’est là qu’elle irait-. ?
- Veuillez descendre de cet engin ou sortez de ma bibliothèque !
Tss… Cette vieille bique devrait manger des carottes, ça la rendrait plus aimable ! Qu’est-ce que Jude s’en fichait de sa bibliothéquète. Mais ayant un esprit quelque peu rebelle, elle mit pied à terre, adressa un si joli sourire au pâté qui la surveillait, et s’engagea dans les rayons. Elle prit toutefois la peine, de rectifier une chose :
- Un Skate vieille dame. Cet « engin » est un Skate.
Et sur ces mots, elle avança, ne laissant ainsi pas le temps à l’autre de lui répondre. Une fois certaine que le guignol à l’entrée ne la voyait plus, Jude remit son Skate à terre, et entreprit son voyage.
- Naméoh ! On ne t’insulte pas toi !
Dit-elle à son bien aimé. C’est fou comme elle les aimait, les Skates. Ce sont ces seuls véritables amis pour dire vrai. Même Kodaa Lewi’s ne faisait pas le poids face à eux. Mais n’allez rien lui dire, il serait vexé. Déambulant dans l’allée centrale, elle passa devant la lettre « S ». Sûrement qu’il y aurait des livres sur des Skateurs… Elle s’y engagea. Des livres… Elle éclata de rire, seule, rompant le silence déroutant. Ca, c’était une bonne blague. Jude Davis dans une bibliothèque. Elle qui serait prête à manifester, criant à s’en perdre la voix « Faites des Skates mais pas des Livres ! » Elle déboucha sur ce qui devait être appelé un « coin lecture ». En analysant les personnes assises sur les fauteuils, tous un bouquin entre les mains, elle eut une soudaine envie de vomir…
- Baaaah !
C’est tellement ridicule. Leur vie sociale doit être à pleurer ! Ne se laissant pas perturber davantage, -vous savez, c’est gens qu’on ne peut plus rattraper, plus rien faire pour eux, c’est gens là, ben on ne s’en occupe pas-, elle continua son chemin, tel Dora l’Exploratrice qui part sauver la princesse des neiges. A la différence près que Jude, elle, n’a pas de but précis. Elle se réengagea dans un rayon, ah ! A coup sûr, elle allait se perdre ! C’était si grand, si immense… Et tout cela pour des livres ! Elle devrait faire quelque chose… Elle doit faire quelque chose ! Il fallait réparer cette erreur immédiatement ! C’est alors qu’elle eut une idée… Et nous savons tous, ô combien les idées de Jude Davis sont de génie… Elle qui avait toujours rêvé de détruire un domino express ! L’occasion se présentait enfin à elle ! Alors qu’elle continuait à rouler, la tête dans la Lun, elle rencontra un obstacle qui la fit arrêter net. Pour ne pas tomber, l’anglaise dut redescendre sur Terre et s’obliger à sauter au sol pour ne pas tomber. La guerre approche… La guerre n’est pas loin… La blonde releva la tête, fixant la chose qui l’avait dérangé. Une… Binoclarde ?!
- Tu peux pas t’pousser quand j’arrive grosse binoclarde ?
Question rhétorique. Elle se fichait de la réponse, comme quasiment tout le reste. Elle prit son skate à deux mains, et s’éloigna. Un sourire se dessina sur son visage. C’est alors qu’elle aperçut une fille. Une autre fille. Au bout de l’allée. Certes il y avait d’autres filles ici, toutes plus moches que les autres. Mais celle-ci était… spéciale. Oh non, elle n’était pas belle ! Vous croyez quoi vous ? Jude s’est reconnaître quand une personne est hideuse, quand elle ne l’est pas, elle se tait. Non. Disons que cette personne était, pour le moment, la seule chose de vivant ici… Mis à part l’espèce de pâté en croûte de l’entrée, bien entendu. Alors, bien que Jude préfère être seule que mal accompagné, elle se dirigea vers cette seule source de vie. La brune. A une distance assez proche d’elle, elle dut, encore une fois, réfléchir à ce qu’elle lui dirait. Quelque chose d’assez intelligent pour changer ! Ah ! Elle avait trouvé :
- Tu sais lire toi ?
Bon… On sent le progrès, c’est l’essentiel ! De toute façon, si elle voulait sortir d’ici, une chose est sûre, elle n’y arriverait pas seule, et cette personne, était loin devant tous la plus potable à l’aider.
Jude Davis. - Spoiler:
J'le fais pas beaucoup avancé >_____< On va dire que c'est le début ;D La reprise, c'bien dur tout ça ! :)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Judeux Dayvisse Dim 8 Nov 2009 - 16:50 | |
| ______________________________________________ .•°♠▲♠°•. Debout, plantée devant le bac où trônaient les diverses bandes dessinées, Tenma déprimait. Enfin non. Mais l’état s’en rapprochait. Contrainte à bouffer les aventures d’une pâle copie de l’Inspecteur Gadget et de suivre les malheurs de ce naze de Nobita, la pauvre japonaise se sentait comme emprisonnée par un genre de vile créature des ténèbres. Vous savez, le genre de monstre couvert de tentacules qui sortirait d’un antre dissimulé par un mur trop fin. Des tentacules… H-hum. Passons. Si je devais vous racontez en détails tous les fantasmes de cette fille-là, nous n’en finirions plus.
Une page, deux pages… Elle n’aimait pas ces choses-là. Elle préférait tant les bons mangas à l’eau de rose, qui vous assaillent de tant de guimauve que l’on aimerait en vomir. C’était tellement, tellement mauvais. Sûr, elle aimait les mauvais livres, les mauvais films, les mauvais mangas, les mauvais porno. Et si ça lui plaisait, à elle, qui a dit que vous aviez votre mot à dire ? Et si elle veut boire un café infect, est-ce votre problème ? Doraemon, c’était mauvais, parce que ça ne l’était pas. Voilà. Elle aurait voulu se diriger vers l’un de ces confortables poufs que l’on retrouve dans toute bibliothèque qui se respecte. Malheureusement, elle avait peur des susceptibles odeurs de transpiration. Comme dans les salles de réseau ou sueur et manque d’hygiène se côtoient sans cesse. Tel était son supplice : passer les quelques heures qui la séparait de son bus debout, dans un lieu pourri, avec des personnes grasses, un manga lamentable entre les mains. Eûrk ! Des otakus devaient sans doute avoir déjà posé leurs pattes sur cette couverture. Elle se retint de lâcher le livre, la face écœurée. Plus jamais elle ne toucherait l’un de ces trucs-là. Les bouquins de sa propre bibliothèque était sûrs, eux. Cependant, elle mit ceci de côté un instant.
Une présence. Un pas stoppé, tout près d’elle. Tenma se concentra sur la page noircie : Nobita volait au dessus d’un toit, porté par le chat. Si elle savait lire ? Connaissait-elle cette personne ? Elle se souviendrait de sa voix. Ou peut-être pas. Et flûte. Il fallait tourner la tête. Savait-elle lire ? Tss tss. La brunette chercha le visage de cette jeune fille qui l’abordait avec tant de maladresses, et eu un sursaut maladroit, profondément stupéfaite. Oh ! Un être humain normalement constitué ! Quelle surprise. Qui aurait cru que l’on puisse en trouver un, ici ? Et puis, une jolie demoiselle. Dommage qu’elle ne soit pas brune. C’est plus joli, une brune. Dommage qu’elle soit habillée comme un sac poubelle. C’est plus joli, un sac à patate. Savait-elle lire ? La japonaise posta l’ouvrage qu’elle « lisait » sous le nez de cette demoiselle inconnue au bataillon, mais déjà vaguement aperçue au détour d’un couloir. Puis, bien ouvert, elle approcha les pages plus près du visage de cette nouvelle intruse (c’est que, dans la bibliothèque, ces deux-là devaient sembler venir d’un monde tout autre, où les gens ont effectivement une vie), toujours plus près, encore plus près, jusqu’à l’inévitable crash.
- Ça être manga. Manga : images. Images : pas besoin de lire.
Certes, c’était pousser la synthèse un peu trop loin, mais l’effet Tarzan était là : que ceux qui ont l’impression d’être pris pour un abruti lève la main. Tu peux, ma chère Jude, tu peux. Après avoir été indirectement traitée d’analphabète, n’était-ce pas qu’un juste retour des choses ? H-hum. Elle lâcha ensuite ce pauvre Doraemon, afin de le laisser choir librement sur le sol, et se libérer des toxines posée par ses précédents lecteurs. Tenma ne fit pas attention à la demoiselle, après cela, prise d’un effrayant besoin de se laver les mains. Il lui fallait un lavabo. Une douche. De la javel. Un truc antiradiations. Elle se contenta dans un premier temps des vêtements de l’européenne (elle supposait qu’elle était européenne), sur lesquelles elle frotta activement ses pauvres mains contaminées.
- Je me permets.
Puis elle retira sa première épaisseur. Le vent, l’air mouvant avait forcément déplacé des bactéries sur son pauvre pull-over, à présent porteur d’une arme biochimique dévastatrice. Elle évita un trop grand contact avec son corps, le retira avec minutie, pour le laisser tomber à terre. Il fallait s’en débarrasser. Le jeter par la fenêtre ? Elle risquait d’en recroiser le chemin. Le brûler ? Le brûler. Bonne idée. Et dame la blonde, qui était-elle, dans cette histoire ? Ne servait-elle que de chiffon ? N’était-elle qu’un sac poubelle ? D’un regard indiscret, avec des idées malsaines, Tenma décrit cette demoiselle. Il était sûr que, comparé à la populace intellectuelle qui les entourait, cette jeune fille était comme une déesse. Puis, elle laissa ses yeux s’attarder sur la planche à roulettes. Elle avait affaire à une originale. Ou une je-m’en-foutiste accomplie fana de skate. On ne se ramène pas dans ce genre d’endroits avec ce genre de choses sous le bras.
- Parfait, j’aurais besoin de petit bois.
Annonça-t-elle avec un sourire amusé. Oh non, elle ne blaguait pas. Après tout, c’est ainsi que l’on fait un feu : le papier était livré sur place, il ne manquait que le bois. Mais puisque c’était réglé. Ah non. Il manquait encore une chose.
- Tu as du feu ? ________ [HJ : Alors, il te plaît, mon titre ? 8D] ________ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Judeux Dayvisse Dim 15 Nov 2009 - 16:54 | |
| Hey Jude… Jude Davis. Elle n’est certes pas ce que l’on qualifie d’intello. Néanmoins, elle n’est pas non plus niaise. Non. Je dirai juste que… Mlle Davis est dans son monde. C’est pourquoi, lorsque la brune lui expliqua que les mangas sont des images qui se suivent –c’est ce qu’elle compris- la Skateuse trouva que ce fut l’explication japonaise la plus claire qu’elle n’ait jamais eu. Cette fille a une carrière de professeur tout droit tracée devant elle ! A l’instant où la jeune fille lâcha ce qu’elle désignait de manga, Jude Davis commença son analyse. Elle aimait bien faire ça. Tuer le temps quand on est avec quelqu’un, question de survie ! UmUm… Ce qui est sûr c’est qu’elle ne l’avait encore jamais vu ! Pour dire vrai, mis à part le Skate et les Skateurs, le reste d’attention de la British est nul. Sûrement une pom-pom girl, ou alors une populaire. Quoiqu’il en soit, certainement pas une Skateuse ! Et ça, c’est le mal ! L’Anglaise sortit de ses songes lorsqu’elle sentit qu’on lui tirait ses vêtements. Que se passait-il ? Un léger coup d’œil lui apprit que… La brune la prenait pour torchon ! - Je me permets.Tout compte fait. Ce personnage devait sans aucun doute appartenir au groupe des maniaques ! Quoi ?! Vous me dites que ça n’existe pas ?! Baliverne ! Une maniaque donc, qui de plus, s’essuie sur elle. Jude ne put s’empêcher de sourire… La blonde pratique l’écologie à la perfection ! Ne pas gaspiller l’eau. Seulement lorsque c’est nécessaire… Si Tenma Aoki était au courant qu’elle venait de s’essuyer les mains sur des vêtements lavés et portés depuis trois mois, sûr qu’elle s’évanouirait ! Mais Jude Davis ne prit pas la peine de lui annoncer, elle avait besoin d’elle pour sortir de ce livre géant. Et puis… Elle doit l’avouer, le fait d’être la seule à savoir que de multiples bactéries se développent sur la maniaque est quelque chose d’assez excitant ! Cependant mes amis, je tiens à rectifier un point. N’allez pas croire que Jude Davis est Titeuf ! Non, elle ne porte pas sans arrêt les mêmes vêtements. Elle les porte, les jette au sol, le temps que ces derniers retrouvent leurs amis moutons de poussières, puis, elle les range dans son armoire, mélangeant le sal et le propre, de cette façon impossible de différencier qui est qui, et enfin, elle les reporte. Très ingénieux vous ne trouvez pas ? Voilà à quoi ça sert, de faire des études ! Comme précédemment, cette même voix la fit sortir de ces songes. Elle qui part si souvent rejoindre Lun ! - Parfait, j’aurais besoin de petit bois.Ne comprenant pas grand-chose, la Rebelle dirigea son regard vers l’endroit que fixait l’obsédé du ménage. O malheur ! Le sang de la demoiselle ne fit qu’un tour ! Elle avait à faire à une tueuse ! Une tueuse de Skate ! Et cela, c’est le pire crime qui puisse exister ! Se trouvant loin devant les tueurs en série, les pédophiles, les assassins, les terroristes. A la base, pour comprendre la vie et vivre tout simplement, il faut pratiquer le skate. Si on tue les Skates, on tue la vie. Cette jeune fille venait ouvertement de lui déclarer la guerre ! Et Jude Davis, aussi forte soit elle, allait servir sa patrie ! Cri de gueeeerre ! « Les Skates avec moi ! Les Skates avec moi ! » C’est pourquoi, lorsque l’assassin anti-bactérie lui demanda si elle avait de feu la Skateuse éclata de rire. Elle n’allait tout de même pas lui fournir l’arme de la Grande Destruction ! [Tuer le Skate pardi !] - T’es une comique, toi ! Genre j’vais t’laisser brûler mon Skate. Oh… Elle avait une grande envie de lui sauter dessus, l’étriper, lui arracher ses boyaux et en faire une décoration murale… pour cette bibliothèque tiens ! Toutefois, la flemmardise l’emporte toujours. Sacrée maladie quand tu nous tiens ! Alors, tout en sortant son briquet –n’allez pas croire que c’est une fumeuse ! N’oubliez en aucun cas que Jude Davis est la personne la plus sage et pure qui existe-, elle dit : - T’sais, ces trucs, fit-elle en désignant son briquet, existent. Enfin, j’te dis ça, mais t’es sûrement au courant qu’on est plus à l’époque de la..., l’Anglaise s’arrêta, ne sachant dire le mot correspondant japonais, alors, elle le dit naturellement en anglais ; prehistory.
En espérant que l’autre brunasse comprenne ce qu’elle voulait dire ! Ah ! Toujours ce problème de langue ! Jude Davis ne comprenait pas, et d’ailleurs, elle ne comprend toujours pas, pourquoi partout dans le monde les gens ne parlent pas tous Anglais ? C’est bien la langue nationale, non ? Ah ! Elle devrait en parler à… Un Gouvernement ? Soit ! Elle le ferait ! Vous verrez, lorsque cette blonde débarquera un jour, vous imposant un changer de langue illico ! Vous avez peur ? C’est une évidence. Passons. Sautant de son Skate, ses pieds atterrissant de chaque côté de la planche, la jeune fille s’assis dessus. Là, elle put enfin faire une démonstration de ce que les gens comme Lucy – surnom tout droit sorti de la tête de Mlle Davis, Lucy représentant l’Australopithèque enceinte et noyée- devait appeler « un objet du futur ». Enfin, leur grognement qui était autrefois qualifié de langue désignait sans le moindre doute le briquet. Confortablement installée, Jude passa à l’action de l’affaire GD [Grande Destruction]. Comme tout grand commandant qui se respecte, elle fit un mouvement sec et bref mais pourtant très classe, appuyant sur… le piston ? Etant limitée au niveau du vocabulaire, j’appelais dorénavant cela ainsi. La flamme apparut. Là, elle l’approcha du live, euh, excusez-moi, du manga, tombé au sol. Il prit comme un petit pain ! Fière, Jude se releva souriante. La fille, elle, la regardait… Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, Jude s’en fichait éperdument ! En revanche, elle, la maniaque, ressemblait à cet instant précis à un hippopotame rose… Intéressant. Et intriguant. Judabricot se rappelait les voir voler dans le ciel. Jamais encore elle n’en avait vu dans l’expression d’une personne. Comme quoi… Il ne faut jamais dire jamais ! O, elle était contente, pire que cela même, heureuse, de retrouver un si bon ami, mais le fait de le voir à travers cette… chose du ménage lui donna une pointe de tristesse. Dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Et avoir le droit d’apercevoir, ne serait-ce deux secondes un hippopotame rose est une immense joie ! ~La chaleur… On n’y croit peut-être pas comme ça, mais le feu ça chauffe. Et l’eau, ça mouille. – Il n’y a pas que l’eau qui mouille… Certaines femmes aussi… Baleines !-. Surprise par cette soudaine bouffée de chaleur, Jude Davis se rendit compte que ses pieds étaient bien trop près de la source de chaleur. Soit ! Elle n’y avait pas pensé, à ça. Le livre brûlait… Ce n’était pas plus mal ! Ah ah ! Elle avait entreprit son fameux slogan « Tuer les livres et faites des Skates ! » Enfin, ça c’était un remix. Peu importe. En y regardant le plus près, une chose lui vint en tête. Elle qui roulait si bien sur ce sol, qui n’était autre que du parquet, était en train de le détruire. Ah oui. Zut alors ! Elle n’avait pas raisonné de cette manière en allumant son feu de camp dans cette bibliothèque. Elle fit ce que toute personne sensée fait en cas d’incendie. Elle cracha dessus. Aucun effet. Ben quoi alors ?! Et son cracha ? Il sert à quoi dans l’histoire ? Mesdames, Messieurs. J’ai l’immense désastre que si par malheur, un jour, un incendie se proclame près de chez vous, ne crachez pas dessus. Vous aurez l’énorme vérité que vous ne servez, heureusement, à rien. Si le feu persistait, Jude s’attirait les problèmes. Et ô combien on sait tous, qu’elle n’aime pas engager des discussions à n’en plus finir ! Se rappelant le vieux pâté en croûte de l’entrée, elle se mit à réfléchir à toute allure. Si bien que ce qui se passait aux alentours ne la perturbait pas. Elle n’entendait rien. Elle ne pensait qu’à une seule et unique chose. Sauver son Skate à tout prix. Car il était sûr que si le feu continuait, il grossirait et grossirait davantage, englobant la Terre entière. Ce serait la fin. La fin des Skates. Alors, elle emprunta – comptant rendre les cendres un peu plus tard – l’épaisseur que l’accro du ménage avait laissé tomber quelques minutes plus tôt, et étouffa le feu. Miracle ! Elle avait réussi. Demain, tout le monde pourra lire, dans n’importe quel journal que Jude Davis est la nouvelle SuperWoman. Et ses chevilles vont bien ? Parfaitement ! D’ailleurs, ces dernières ont retrouvé une température raisonnable. N’étant pas folle pour autant, la Skateuse était consciente qu’elle venait de mettre en… lambeaux ? le vêtement d’une maniaque. Par conséquent, elle déclara : - Je suppose que tu veux que j’te rapporte les cendres de… d’ton truc qui ressemble plus à rien là ?Aimable comme tout, elle lui sourit. Vous pouvez reprocher tout ce que vous voulez à Jude Davis, sauf plusieurs choses, dont une à cet instant. Elle est respectueuse des affaires des autres. Jude Davis. Hey Hey ! J'ai une blague! Quelle est la différence entre une Jude Davis clean, et une Jude Davis bourrée ? =D |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Judeux Dayvisse Sam 5 Déc 2009 - 16:00 | |
| ______________________________________________ .•°♥●♥°•. Et bien voyons, ce n’est qu’un skate. Grosso modo, c’était ce qui se tramait dans les pensées de Tenma, alors qu’on lui riait au nez. Comique ? Elle lâcha un regard perplexe. Un skate n’est qu’un skate, peu importe comment on le voit, il ne s’agira jamais que de quatre pauvres roulettes surplombées d’une planche de bois. Le bois, ça brûle, et les magasins qui vendent ce genre d’outils courent les rues. La japonaise était même prête à lui en acheter un tout neuf dernier cri, alors oui, elle comptait bien sur ça pour faire cramer son pull. Donc oui, genre, tu vas m’laisser brûler ton skate. Évident, non ? Serait-elle, par pur hasard, tombée sur une déficiente cérébrale ? Les jeunes de nos jours. Tous des gosses immatures, immoraux et cons. Ce qui me rappelle les paroles d’une certaine chanson, mais passons (Puisqu’on est jeuuuuuune et cooooon, puisqu’ils sont *paf*). Donc, soyons logiques. Voulait-elle que l’humanité soit frappée par une épidémie d’otakutisme à cause de vulgaires bactéries posée sur un pull ? Et bien que je connaisse déjà la préférence de la jolie blonde, pour Aoki, l’humanité paraissait bien plus importante qu’un simple jouet. Oh, sûr, que si elle montait sur un skate, elle n’aurait pas bien de quoi se vanter. Mais c'était toute une réflexion : si l'humanité est touchée d'un otakutisme aigu, il resteront tous chez eux, devant leurs animés, à côté de leurs figurines, et elle serait condamnée à faire du marketing pour vendre des posters de Naruto. Alors non merci.
Ah ! Elle devenait raisonnable, elle sortait un briquet. Fumeuse ? Si cela lui faisait plaisir, elle avait du feu, c'était le principale. Elle se résignait donc à lui laisser sa planche, hmmm ? Et attention, mesdames et messieurs, l'hypothèse de plus tôt se confirmait : nous ne somme plus à l'époque de la prehistory. Ainsi, c'était bel et bien une déficiente cérébrale, anglaise à son accent, supposons (cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas entendu d'américain). On vient au Japon, mademoiselle, en apprenant sa leçon, et en pleine connaissance de la langue. Sinon, on finit par faire ce genre de choses. Encore heureux pour elle que les japonais n'était pas tous des brèles en anglais, et que Tenma avait passé une partie de sa vie aux US. Ce qui irrémédiablement, tournait son esprit vers... Allan. Allan, le beau, Allan le magnifique, Allan le preux chevalier qui la sauverait de l'épidémie, et, tous deux vivraient le grand amour, cachés dans un palais où la maladie n'avait pas lieu d'être. Et il la serrerait dans ses bras, et il l'embrasserait, et il lui dirait qu'il l'aimait. Et c'était... si doux, si agréable, que plus rien n'existait autour d'elle. Elle le sentait presque la frôler, et ses jambes se transformèrent en coton.
Je voudrais souligner cette scène, car c'est merveilleux : quand la blonde présentait avec grâce une merveilleuse flamme, Tenma se laissait écrouler, avec pour unique préoccupation l'illusion de son bien-aimé. Et chose étrange dont notre japonaise se moquait éperdument : l'hippopotame rose. Mais, moi qui suis omnisciente, je tiens à donner mon avis. L'hippopotame est rose. Et pourquoi, mesdames et messieurs ? Il s'agit là de faire une psychanalyse de l'esprit déjanté de ma collègue. Tenma restera donc un instant dans sa transe, me permettant donc de vous expliquer ma théorie. Le pseudo « Tenma Aoki », étant en rose, je pense qu'un étrange message subliminale aura commandé à notre Jude internationale qu'il fallait que l'hippopotame soit rose. Et alors, si j'étais encore la fameuse Karen la Morte, dont la couleur représentative était le vert, dites-moi, les hippopotames seraient-ils alors verts ? Ou bien orange, puisqu'il s'agit de la couleur des intellos. Mystère, et nous n'aurons probablement jamais la réponse. C'est ainsi que je me rend compte que feu Karen me manque aussi. Et, grâce à cet intervention divine qu'est la mienne, je peux enchaîner sur la réponse à la devinette. Je ne vous affublerais pas d'un, « nan, c'est quoi ? », comme on le fait trop souvent, et je donnerai ce que je pense juste : y'a pas de différence, bourrée ou pas, les hippopotames roses régissent la vie de Jude Davis.
Revenons à nos deux héroïnes (Wah ! Comme la drogue /paf/), et surtout, à notre Pompom qui fut tirée de son rêve pour les mêmes raisons que la blondinette : la chaleur. Et pourtant, elle avait bien assez chaud, le visage fumant tant elle pouvait s'exciter toute seule. Mais là, tout près, elle sentait quelque chose brûler, et ce ne fut non pas sans un jappement qu'elle s'écarta du feu avec pour unique combustible, la source de l'épidémie : le manga. Bien, elle n'était pas complètement idiote, cette demoiselle. Alala ! Mais aucune prévisions : il fallait ouvrir une fenêtre, sinon, la fumée allait atteindre les capteurs de fumée, et ils seraient arrosés. Tenma n'attendit pas que sa propre température baisse, pour se lever et se tourner vers la fenêtre, mais un mouvement voisin la stoppa dans son élan. Voilà qu'on saisissait son pull pour éteindre le feu.
Ah bah bien. Prendre ce truc là sur ses mains et s'intoxiquer soi-même. C'était d'un malin. En voilà une qui venait de se préserver des dragues et/ou incessantes chiantises (je crois que ce mot n'existe pas, mais on se comprend) de la petite brunette. Avec un soupçon de dégoût elle regarda non pas le tissu noirci, mais bien sa comparse. Les cendres ? Elle se moquait bien de ce bidule là.
- C'est bon, garde-le, il t'ira à ravir.
Ca sonnait comme une insulte. Ca ne l'était pas. Roh, vous savez, avec celle-là, on savait plus trop ce qui était méchant et ce qui ne l'était pas. M'enfin. Elle recula d'un pas et détourna les yeux de la nouvelle infectée. Quel gâchis ! Une si jolie jeune fille. Une magnifique fleur qui finirait comme toutes ses horreurs ici même. Oui, elle se prenait un peu beaucoup dans son histoire farfelue d'arme biochimique et d'enfer de posters de Naruto. Mademoiselle s'égarait, et oubliait qu'il s'agissait de s'occuper, et non pas d'éviter une pandémie d'otakutisme.
- Va te doucher, sinon tu pourrais bien te transformer.
Et, un merveilleux tilt rendit sa vie plus belle : après la douche, elle serait propre, et plus contagieuse pour un sou. Alors sous un regard quelque peu vicieux, et sur une voix tendre elle ajouta un petit quelque chose. C'était son jour de charité. Et puis, après, après, il pourrait s'en passer, des choses. On peut faire tant, sous un jet d'eau. Oh oui, la chaleur des gouttes, le corps nu de la blondinette trempé, et son visage l'implorant de continuer... Non, non, Tenma, ne bave pas, tu pourrais la faire fuir.
- H-hum. Je pourrais aussi t'accompagner. ________ [HJ : Okay, pour ton post, tu dois remplacer Jude et/ou Jude Davis et/ou Davis (pas de détournement è.é) par Carotte, et tout adjectif désignant Tenma par Maître 8D] ________ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Judeux Dayvisse Sam 2 Jan 2010 - 18:44 | |
| Hey Carotte…
Comme ça sonne si bien !
Une des choses que Carotte ne connaît pas ; chercher le compliqué dans la simplicité. Certes, que venait faire les hippopotames roses dans une devinette ? A force de chercher la difficulté, on ne résout rien. Et, une fois de plus, elle avait tord, cette joueuse de Pompom. La réponse n’était autre qu’une Carotte Bourrée a au moins l’excuse de l’alcool pour paraître conne, une Carotte Clean en revanche… Quelle excuse peut-elle avoir ? La question serait posée à un certain Kodaa Lewi’s, le verdict ne tarderai pas « Carotte Issse. » En effet, on peut bien en excuser des choses, lorsqu’on s’appelle Carotte Issse ! Pauvres parents, ils devaient êtres bien déboussolés pour appeler leur enfant « Carotte »… De même… Quelle idée saugrenue que de faire boire de l’alcool à une carotte ! Dans un corps de carotte, où est l’orifice ? Alors que dans un corps humain… Oh oui ! J’en vois de ces trous ! Passons. Que de débilité de chercher compliqué ! Crois-tu que si je te demande de laver mes chaussettes, tu devras te poser la question quelle lessive utilisée, la température, la machine à choisir, les motifs du tissu, le tissu en lui-même. C’est stupide. Dans la vie, il faut parfois ne pas réfléchir, et agir, tout simplement. Outre le Skate qui demande réflexion… Ne pas réfléchir semble la meilleure solution. Néanmoins, quelque chose m’échappe, la Maître… C’est ainsi qu’elle souhaite qu’on l’appelle. Me direz-vous c’est bien plus joli que son réel prénom, ce dernier devrait être interdit pas la loi. J’en toucherai mot. A qui ? Je ne le sais pas, mais j’en parlerai… Et l’ajouterai à ma campagne politique, à la suite du prénom « Kodaa Lewi’s ». De nos jours… Certains parents ont vraiment de ces idées farfelues ! Quoiqu’il advienne, la Maître, cette maniaque de la propreté, bien que se posant certaines questions, ne se demande certainement pas quelle population son si beau et tendre Allan abrite sous les ongles de ses orteils… Ou encore, a des parties oune peu plus intime… Enfin, je dis ça, je dis rien… Mais je le dis quand même.
Carotte sourit. N’allez pas me dire que c’est impossible, une carotte a, elle aussi, le droit d’être heureuse ! Tolérance, vous connaissez ? Finalement, cette fille n’était pas détestable pour autant puisqu’elle proposait même à la Blonde de garder les cendres qui selon elle « lui iront à ravir ». Vous croyez ? Peut-être qu’en le mélangeant à son shampoing, elle obtiendrait cette couleur loin d’être original ici ; le noir. Umm… La Skateuse se promit d’essayer. Toutefois, elle était persuadée qu’il fallait des cendres humaines pour que cela puisse fonctionner… Un petit tour au cimetière, pelle en main, et le tour serait joué ! Comment ça vous ne me croyez pas quand je vous annonce que Carotte Issse est une pure scientifique ? Quelle définition avez-vous de ce mot ? Nous ne devons pas avoir la même, dans ce cas… Vous avez, encore, tord.
~ A en lire de plus près la consigne, et surtout, à la comprendre, je remarque un petit mot, qui, jusqu’alors, m’avait échappé. « Adjectif ». Juste cela. On dit ‘‘Carotte est blonde’’ et non pas ‘‘Carotte est Tenma’’. La deuxième phrase est beaucoup plus incompréhensible que la première, et si un jour, j’ose l’entendre, sachez que je le prendrais comme une insulte. Après tout, cette pétasse avait dans l’idée de tuer mon cher et mon amour Skate. Quoiqu’il en soit, Tenma n’est plus Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. ~
Voilà maintenant qu’elle lui propose une douche au risque de ne pas le faire, elle aurait le droit à une transformation en prime ! Les gens sont bizarres… Si seulement Lucy –vous savez, elle ne connaissait pas le briquet, elle vient donc obligatoirement de la prehistory ! Et ça, ça a marqué Carotte !- n’ignorait pas l’importance qu’accordait l’Anglaise à sa douche… Oui elle frotte, frotte, frotte, mais ce n’est qu’une douche et donc pas le sujet de lignes totalement intéressantes à trouver dans un Rp. Ah si.
- H-hum. Je pourrais aussi t'accompagner.
Et bah Maître fille ! Si ça te fais plaisir. Carotte pourrait en profiter pour lui demander où se trouvent les douches… Depuis son arrivée ici, elle avait beau chercher, cela restait vain. Et pourtant, on sait tous que quand on cherche, on trouve, il faut croire qu’il y a, là aussi, une exception…
… C’est bon ?! T’es morte la joueuse de Karen la Morte ? Fichtre ! Moi qui croyais que toi aussi, t’étais une maniaque du ménage… Les rumeurs sont apparemment fausses. Ah mais non. C’est vrai. Il n’y a pas de rumeurs. Tant pis, je continue.
Ceci était bien évidement, la blague du jour, pour ceux et celles qui n’auraient pas compris. Vous ne trouvez pas ça drôle ? Vous n’avez pas d’humour. Carotte Issse est certes quelqu’un qui économise l’eau par ses lessives mensuelles peu nombreuses, ses douches, elles, au contraire, sont bien quotidiennes. ~
- Si ça peut te faire plaisir…
Venait-elle de se jeter ouvertement dans la gueule du loup ? N’y songeons même pas.
En entrant de cette bibliothéquète, comme elle appelait, Carotte s’était d’abord stupéfiée, aux vues de ces rayonnages couvrant des centaines et des centaines de livres. Ensuite, elle s’était dit que c’était l’occasion rêvée de jouer au domino express ! A moins que la douche dont parlait la Maître se situe entre deux livres, ce qui ne l’étonnerait pas, il fallait sortir de cette bibliothèque. On connaît tous celle qui se cache sous le pseudonyme de Carotte Issse ; elle ne partirait pas avant d’avoir effectué sa soudaine lubie…
Les deux filles avançaient entre les rangées de bouquins, l’une sur son Skate, l’autre… à pieds. Le jour où elle aura compris celle la, que l’utilisation d’un skate est incontournable, on pourra enfin, et j’insiste sur ce enfin, dire qu’elle est intelligente ! En attendant, faisons semblant de le croire. Roulant à l’allure d’un escargot, la Skateuse traînait derrière elle un boulet qui l’empêchait d’avancer plus vite. Et quel boulet ! Au moins celui-ci, on est sûr qu’il est propre. Elle regardait, ses étagères, hautes de plusieurs mètres, si bien qu’il fallait une échelle pour attraper les bouquins qui s’y trouvaient. Après considérations, ce sont certainement des livres inutiles, comme par exemple les dictionnaires, encyclopédie et tout le tralala qui suit. Cependant, Carotte n’était pas conne pour autant, il faudrait être ülke pour pousser cette ignoble montagne de volumes. Dommage… Elle reviendra une prochaine fois, après avoir commandé sur Internet un Ülke. On trouve de tout sur le net ! Surtout qu’elle a free… Alors en plus, elle a tout compris ! Une petite pointe d’amertume dans le cœur, la blonde avança, en compagnie de l’autre demoiselle. Où l’emmenait-elle ? Aux douches. Se laver n’est un crime pour personne…
Filmé, ça donnait légèrement… Un chien sur quatre roues suivant son Maître.
Sans mauvais jeu de mot.
Carotte Issse.
- Spoiler:
--' J'ai du mal à m'y remettre, en plus, ton "Carotte" et "Maître" ne m'ont guère facilité les choses x)' C'est pourquoi, lorsque tu nommeras Jude, Jude Davis, Davis, tu écriras "Déesse du Skate et de mon Coeur" :) A ton tour, Tenma Aoki...
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| Sujet: Re: Judeux Dayvisse | |
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