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 Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]

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MessageSujet: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyMar 3 Nov 2009 - 12:36

La vie était calme dans ce lycée dans lequel elle vivait depuis un petit peu plus de deux ans. Elle était même trop calme, car il n’y avait pas de quoi se divertir à des kilomètres à la ronde. C’était à se demander pourquoi Myra se levait tous les matins aux alentours de sept heures, trouvant que chaque journée n’appartenait qu’à ceux qui se levaient tôt. Après tout, au point où elle en était, elle pouvait bien se permettre d’en faire moins que les autres. Dans sa chambre, elle s’ennuyait à mourir et quand ce n’était pas dans cette pièce qu’elle passait son temps à buller, c’était dans une autre où elle échauffait les nerfs de ses camarades en fumant tranquillement une cigarette dans un endroit confiné. Elle trouvait divertissant de pouvoir importuner sans pour autant s’attirer la violence des autres, et puis un peu de provocation ne faisait pas de mal à partir du moment où c’était soft. Dans ce registre, la jeune rebelle se considérait comme étant douée. Cependant, est-ce que ça durerait ?

- J’me lève ? J’me lève pas ?

Son réveil venait de sonner, la tirant violemment de son sommeil. Forcément, elle avait l’esprit complètement ailleurs, elle se trouvait dans le joyeux pays des ouesteurs, ceux qui avaient fini par perdre le nord à force de trop le chercher. Elle se gratta sa tignasse aux reflets bleu marines, cherchant la réponse à cette fameuse question qui trottait dans sa tête depuis quinze longues minutes. Minutes durant lesquelles sa charmante voisine de chambre avait eu le temps de prendre sa douche matinale, de se pouponner comme elle savait si bien le faire, l’ignorant royalement dans son flegmatisme dérangeant. Myra la contemplait sans pour autant être attentive à tout ce qu’elle faisait. Elle méditait sur l’emploi du temps de sa journée. Tout à coup, elle riva son regard en direction de son Ipod qu’elle avait laissé par hasard sur sa table de chevet. Le tripotant de ses doigts filiformes et dont elle prenait rarement soin elle eut la magnifique idée d’écouter de la musique au lieu de se consacrer aux nombreux travaux que les professeurs leur avaient demandé de faire pour les prochains cours. Un sourire amplement satisfait fleurit sur son visage et elle effectua un petit bond de son lit, pour bien signifier qu’elle était prête à monopoliser chaque recoin de la chambre pour se préparer.

Trente minutes suffirent suite auxquelles Myra sortit de sa chambre, toute pimpante, marchant presque en sautillant, munie de son écharpe péruvienne qu’elle avait pris le temps de coudre entre deux heures d’études. De bonne humeur et armée de son lecteur de musique, elle savait pertinemment que c’était une excellente journée pour ne rien faire. Et portée par ses désirs, elle se dirigea dans la salle commune qui reliait les dortoirs, et qui pouvait s’assimiler au salon. A un détail près, car il y avait une luxueuse cafétéria qui offrait tout ce que les pensionnaires voulaient, alimentairement parlant. Soucieuse de se remplir la panse, l’adolescente à la peau mate et aux lèvres légèrement pulpeuses chercha de quoi contenter son estomac. La bouche en cul-de-poule, elle était à deux doigts de se jeter sur l’objet de sa convoitise pour savoir de quoi il en retournait. En bonne épicurienne qu’elle était, la nourriture faisait partie de ce qu’elle préférait dans la vie cependant, elle ne l’appréciait que lorsqu’elle était raffinée, prête à satisfaire tous ses fantasmes culinaires. Ce fut pour cette raison qu’elle fit sa difficile et bouda catégoriquement tout ce qui était proposé. Elle opta simplement pour une cigarette qu’elle alluma fièrement tout en se lovant dans un fauteuil confortable et moelleux. C’était l’avantage de Keimoo, de pouvoir se prélasser dans une pièce qui avait des allures d’hôtel. Puis tout en activant son Ipod dont elle plaça les écouteurs de telle sorte que chaque note faisait vibrer ses tympans, elle dodelina de la tête, créant des ronds de fumée qui voltigeaient dans l’air sitôt qu’elle aspirait une bonne bouffée de sa cigarette et la recrachait sensuellement. C’était ça, les petits bonheurs du quotidien ! Mais si tout ceci était un idéal voire une évidence pour Myra, il n’en était pas forcément de même pour ceux qui devaient la côtoyer. Déjà, des étudiants râlaient devant sa présence qu’ils jugeaient inopportune et furent contraints d’ouvrir les fenêtres à cause de l’odeur âcre de cette drogue douce qui s’était cependant banalisée. Mais elle continuait de suivre sagement le rythme de la musique, les pieds en éventail, avec l’insouciance dans le cœur.
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MessageSujet: Re: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyMar 3 Nov 2009 - 13:27

Seul dans ma chambre, je lisais un bouquin qui ne me passionnait que très peu. Finalement, je vagabondais bêtement dans ma chambre, à l’affut du moindre manga sur lequel je pouvais réellement me passionner. Avec un bon quart d’heure de recherche désespérée, je trouvai enfin mon bonheur parmi la bibliothèque gigantesque et improvisée. Je pris aussitôt mon portable, je l’allumai, le mettais en mode mp3 pour écouter diverses chansons qui bougeaient plutôt que de me rendre terriblement taciturne et morose. Je dansais au rythme des notes. Je ne me préoccupais plus de lire, j’étais debout au milieu de la chambre, seul en train de gigoter d’une façon abominablement désolante. Je souriais, mes yeux étaient fermés, faisant confiance à ma mémoire pour ne pas me cogner contre un meuble. Mes cheveux roux bougeaient en fonction de mes mouvements. J’étais aux anges.
Après quelques minutes d’une effroyable honte personnelle, je m’habillais (étant donné que j’étais en boxer). Je mis une chemise blanche à carreaux qui avait plusieurs couleurs pour les lignes. En effet, il y avait du noir, du gris, et du rose. C’était une magnifique chemisette à manche courte très belle. Ensuite, je portais un slim noir accompagné de bottines pour homme marron avec des sangles.
En sortant de la chambre, lorsque je me retournais après l’avoir fermée, je me heurtai à un jeune homme. Au moment où je croyais que j’allais tomber sous le choc, il m’attrapa le bras mais ma tête se cogna contre le mur. Sonné, je m’agenouillai par terre, la main droite sur ma caboche. Les écouteurs étaient restés en place malgré le coup. J’étais longtemps dans les vapes, mais la musique, je l’entendais continuellement. Le jeune inconnu voulait m’aider mais j’étais comme inconscient alors que j’avais les yeux ouvert, alors que je respirais parfaitement. Il me releva, me souriait bien que son air montrait sa gêne.

-Je suis désolé, me répétais sans cesse le jeune homme même si j’avais ma musique, vous allez bien ?
Je voulais lui répondre, mais aucune parole ne sortit de ma bouche, j’étais comme paralysé. Etait-ce ça ? Sur le moment, je ne comprenais plus rien, j’étais réellement perdu, comme dans un autre monde. Finalement, de mes prunelles bleutées, je lui lançai un vague regard.
-Oui… juste un… un peu sonné, balbutiai-je.
-Je suis réellement désolé, je n’avais pas fait attention, je lisais quelque chose lorsque je vous ai percuté, excusez moi, je suis vraiment fautif dans cette histoire. Je suis désolé, désolé… veuillez m’excuser…
Aussitôt, je retrouvais entièrement la parole, j’étais de nouveau moi-même, mes yeux étaient grand ouvert, j’étais de nouveau Pacifik Casull.
-Arrêtez de vous excuser, ça devient saoulant à force. Aidez-moi à me relever… merci. Bon on oublie cette histoire, il ne s’est rien passé, et de toute façon je vais bien. Pas la peine de vous inquiétez. Continuez à nouveau de lire ce fameux « quelque chose » et moi je vais tranquillement aller à la salle commune. A bientôt.
J’étais finalement de mauvaise humeur. Rien de tel pour m’énerver d’une façon inéluctable. Je dévalais les escaliers avec précaution, tâtant de temps en temps ma tête pour savoir si j’avais une trace de sang ou non. J’étais en faite encore un peu sonné, j’avais légèrement menti pour qu’il me laisse tranquille. Une fois dans la salle commune, je m’assis à côté d’une fille qui fumait. C’est clair et net, j’étais plus qu’énervé… j’ai cru que j’allais péter un câble et me mettre à tout casser comme une furie. Toutefois, je me contrôlais, profitant de l’endroit pour observer les moindres détails insignifiant.
De façon imprévisible, au moment où ma chanson passait, mon portable dont j’étais pourtant sur d’avoir rechargé, s’éteignit de façon autonome. Le fixant d’un air noir, je me maudis d’avoir oublié de l’alimenter en électricité. C’était pour moi, un jour où la chance n’existait plus. De façon provocante, j’examinai la jeune fille qui était à mes côtés, fumant de façon innocente. Soudainement, je redevins calme, alors que la situation était au plus grave niveau moral. Alors que l’instant d’avant, cette fille avait le don de m’énerver, j’étais redevenu serin.

- Excuse-moi, ça te dérange si je peux fumer deux secondes ? Je crois que j’en aurais besoin… s’il te plait…
J’avais l’impression d’être pathétique. Elle avait probablement remarqué mon air de tueur en série quelques secondes plus tôt, et d’un coup, j’étais calme, parfaitement gentil, n’étant pas capable de tuer une mouche. Finalement, ce petit brin de femme semblait intéressante.
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MessageSujet: Re: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyMer 4 Nov 2009 - 0:03

L'excès de sommeil fatigue. Et c'était l'état dans lequel ce trouvait Yuto, qui en était à sa deuxième nuit sans sommeil. Pas très grave, il était habitué... Mais étrangement, là, ses paupières commençaient à devenir lourdes. Non... Il fallait qu'il reste éveillé. Et oui, il avait commencé à vivre à l'envers, il dormait le matin et vivait la nuit =) Chose pas très saine. Aujourd'hui, il allait rétablir l'équilibre. Avec un effort surhumain, il se fit rouler jusqu'au bord de son lit, pour enfin en tomber dans un entrelacs de draps. Ouille... Le coup censé le réveillé l'envoya directement dans les vapes. Tant pis ! Deux heures plus tard, il ouvrit enfin les yeux. Pour de bon. C'était quoi cette objet qui se trouvait en dessous de lui... Ah, il avait pris soin d'emmener sa peluche favorite dans sa chute >.< Il devait pensé à s'en débarrasser. D'un pas traînant, il se dirigea vers sa salle de bain. Il était toujours crevé, mais bon une douche allait lui donner de l'énergie... Ou pas. Après sa douche, il s'habilla directement. Inutile de jeter un œil à ses cheveux, on pouvait pas dire qu'il était très docile. Ses vêtements étaient pour le coup ample et simple. Il ne comptait même pas sortir de l'académie... Et avouons-le, même si ça avait été le cas il se serait habillé de la même manière...

La question était maintenant de savoir, où il irait et comment il s'y dirigerait ? En haussement les épaules, il sortit de sa chambre. Il verrait bien après. Marchant d'un pas rapide et sauvage dans les couloirs, à la recherche d'une quelconque issus, à un tournant qui menait une fois de plus vers un couloir, il tomba sur une altercation. Un jeune homme semblait en avoir bousculé un autre... Devait-il intervenir ? Liant difficilement la parole avec les gens, et encore moins ce qu'ils ne connaissaient pas, et n'aimant pas se mêler des affaires des autres, il patienta. Agir, il le pourrait si ça s'envenimait et s'il en avait envie. Le jeune homme qui s'était cogné avait l'air grincheux, évidemment il avait rien demandé et s'était pris un mur... Il n'aurait pas aimé être la place du fautif. Yuto l'avait bien dit, que le matin était bien le pire moment de la journée...

L'autre aida finalement le jeune homme au sol à se redressé et il Yuto s'avança de son pas habituel, étonnamment silencieux. Il put saisir la dernière phrase prononcé par le garçon énervé

- .. Continuez à nouveau de lire ce fameux « quelque chose » et moi je vais tranquillement aller à la salle commune. A bientôt.

Après avoir dit cela, il traça sa route. Laissant là Yuto qui ne savait toujours pas où allait dans cette académie. Un endroit silencieux, calme et vide serait parfait... Agissant par impulsion, il le suivit jusque dans une salle confinait et bruyante... Pleine au point d'exploser.

* Où je vais me mettre... * pensa t-il un moment.

Alors que sincèrement, cela lui importait peu de savoir où il pourrait bien se mettre. >.< Mais en même temps, vu le peu de connaissance qu'il avait de cette académie, il ne pourrait certainement pas bougé de cette endroit pendant un moment. Dès son entrée dans la salle commune, il avait cessé d'observé le jeune homme croisait dans le couloir, puisqu'il était arrivé à destination... La cafétéria était certes luxueuse, les mets présentées n'attirèrent pas une seconde le jeune homme. il n'aimait pas mangeait le matin puis... Les choses autours de lui ne l'intéressaient pas longtemps... Il était plutôt à l'affût d'une place, dans un coin, si possible. Les rêves étaient gratuits. Il ne restait plus qu'une place, quasi au centre de la salle commune.

Près du jeune homme énervé, et une jeune fille qui semblait beaucoup plus calme que lui, une cigarette en bouche. Yuto n'avait pas le choix de toute manière. Il n'aimait ni gêner, ni être gêné, surtout être gêné en fait mais bon... S'avançant, il s'assit dans le petit espace qui restait, sans un regard pour les personnes à côté de lui. Le jeune homme près duquel il était assit, était apparemment encore énervé voir plus demanda quelque chose à la jeune fille à côté de lui.

- Excuse-moi, ça te dérange si je peux fumer deux secondes ? Je crois que j’en aurais besoin… s’il te plait…

Il n'espionnait en rien la discussion, elle lui tombait dans l'oreille. Une cigarette... Et si c'était sa dernière à cette fille ? Arf. C'était pas son problème, franchement =) Mais aussi, servir à quelque chose parfois n'était pas si mal et rendre service, bien qu'il préférait le faire dans l'anonymat, n'était pas quelque chose de mal. Alors, sans le regarder, il lui tendit une cigarette qu'il avait sortit de son propre paquet, ebn lui disant pour capter son attention.

- Tiens.

Cela n'avait pas était dit méchant, c'était juste concis et il était vrai que ça voix n'était pas vraiment chaleureuse. Mais il était simplement comme ça...
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MessageSujet: Re: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyMer 4 Nov 2009 - 11:25

La salle commune était occupée par tous types de personnes. Certaines n’étaient venues que pour se ravitailler avant de retourner dans leurs leçons à la bibliothèque, tandis que d’autres se retrouvaient simplement entre amis, profitant de ces moments de repos pour tergiverser sur la pluie et le beau temps. Ce n’était pas que Myra n’avait pas de connaissances pour ça, mais disons que lorsqu’elle prévoyait de s’enfermer dans sa bulle, elle n’aimait pas être interrompue. Actuellement, elle était bien dans son fauteuil, son trône comme elle aurait aimé l’appeler pour se convaincre qu’elle était une reine en ces lieux. Malheureusement pour elle, rien n’était aussi simple. Elle ne pouvait pas s’auto-proclamer, seule et exclusive détentrice de ce fabuleux pensionnat au sein duquel tout était appréciable, même ce qu’on n’était pas censé aimer. Sa cigarette continuant de se consumer, créait d’innombrables volutes de fumée qui flottaient avec légèreté dans l’atmosphère pour s’y laisser mourir, comme d’un rien. La rebelle à l’esprit engagé observait ses créations à l’odeur âcre et immatérielles tout en restant concentrée sur les sonorités du groupe qu’elle était en train d’écouter. Sa tête continuait ses dodelinements intempestifs, signifiant qu’elle appréciait ce chant lancinant et aux paroles poétiques qui la touchaient inévitablement. Elle se reconnaissait un peu dans ces mots qui lui offraient des images de son passé, de son présent mais aussi de ce qu’elle souhaitait obtenir de l’avenir. Ses pieds nus, puisqu’elle avait précédemment ôté ses chaussures mal lacées, elle les frottait l’un contre l’autre comme pour se réchauffer, se protégeant ainsi de la fraîcheur hivernale. Quelques fois, il lui arrivait de fredonner sans se soucier de ce que les autres pouvaient penser, elle flottait dans une bulle musicale dans laquelle rien ni personne ne pouvait pénétrer.

Cependant, elle semblait oublier à maintes reprises que la réalité pouvait la rattraper, et tandis que les yeux fermés, elle attendait que la prochaine chanson démarre, elle fut interpellée par des éléments extérieurs à ses songes. Tout d’abord, ce sur quoi elle était assise venait d’accueillir un nouveau poids, celui d’un garçon aux yeux bleutés qu’elle ne remarqua que lorsqu’elle daigna ouvrir les yeux. Crachant pour la énième fois un nuage de tabac, elle cligna des mirettes pour exprimer sa curiosité et corrigea sa position affalée en une autre beaucoup plus polie et distinguée. Ses jambes sagement tendues à défaut de les ramener contre sa poitrine, elle se dégourdit les muscles et coinça l’une des mèches noires aux reflets bleu marine derrière son oreille droite. Ce geste délicat, ne démontrait pas de la timidité mais plutôt une certaine attention. A ses heures perdues, elle apportait de la considération à ceux qui lui en demandaient, que ce soit pour discuter en toute simplicité ou pour demander un service. Ce fut le cas pour cette fois, puisque le jeune homme que voici lui demanda si elle ne pourrait pas le laisser fumer. Ca aurait été très sensuel de lui passer la sienne car ainsi, ça aurait été comme si ils se seraient indirectement embrassés. Ignorant si il lui restait suffisamment de cigarettes pour en passer une à son interlocuteur, elle fut prise d’une flegme qui l’empêcha de faire glisser sa main dans la poche de son pantalon, y recueillant le fameux paquet pour ensuite en extraire une éventuelle drogue douce qu’elle aurait offerte à son camarade. Cependant, avant qu’elle n’ait pu prendre la décision de lui en donner une ou de s’abstenir de toute générosité, un autre bellâtre vint se présenter, proposant d’une voix monocorde la même marchandise que celle qu’on lui avait quémandé.


-Ca aurait été avec plaisir que je t’aurais laissé fumer, mais je crois que ce ne sera pas nécessaire. On dirait qu’il y a encore plus généreux que moi sur cette Terre.

Paresse quand tu nous tiens.
Autrement dit, puisqu’une personne autre qu’elle lui proposait si gentiment de fumer avec l’une de ses cigarettes, il n’avait qu’à s’en tenir à ce gentil homme. Et tout en portant à nouveau sa propre cigarette à la bouche, elle fut tentée de poursuivre son écoute musicale. Cependant, l’arrivée de ces deux lycéens lui permettraient peut-être de nouer de nouveaux liens, qui lui procureraient autant de plaisir que ceux avec qui elle avait déjà fait les quatre cent coups. Elle savait qu’elle n’avait pas encore tout expérimenté, et puis elle était ouverte à toute proposition. Une discussion tournant autour de futilités ne la contrarierait pas, mais encore fallait-il connaître les intentions de ces adolescents pour savoir qu’est-ce qui découlerait de cette rencontre tout à fait hasardeuse. Elle laissa donc ses écouteurs ainsi que son Ipod reposer sur ses cuisses. Elle découvrit ses lèvres camouflées par son écharpe péruvienne et tenta d’ouvrir la conversation, pour voir :


- Fumons ensemble ! Ca nous permettra de tuer le temps. Et puis j’aurai moins l’impression d’être la seule à diminuer mon espérance de vie en encrassant mes poumons. J’m’appelle Myra, et vous ?

Pour Myra c’était aussi simple que ça. Quelques fois, il fallait y mettre du sien car vu comme c’était parti, ni l’un ni l’autre n’auraient peut-être eu l’idée d’apprendre à se connaître. Puisque tous trois étaient animés par une envie commune qui était de consumer tranquillement une cigarette, pourquoi ne pas en profiter pour se rapprocher ? Ce serait trop bête de manquer une telle occasion et puis, c’était un plaisir comme un autre de découvrir d’autres horizons à travers d’autres personnalités. C’était l’avantage de Keimoo qui se démarquait par son prestige, mais aussi par sa diversité. On pouvait rencontrer de tout. Et même si ce n’était pas toujours très intéressant et fructueux, Miss Jefferson considérait qu’elle n’avait rien à perdre. Et tout en continuant de frotter ses pieds gelés l’un contre l’autre, elle se délectait de la douce effervescence qui animait la salle commune.
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MessageSujet: Re: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyMer 4 Nov 2009 - 14:15

Je me sentais coupable d’avoir été aussi direct et aussi effronté que cela devant cette adolescente qui pourtant, avait l’air si plaisante, ravissante. De plus, lorsque je la vis chercher son paquet de cigarette, je voulais absolument l’en empêcher, je n’en voulais pas une, juste fumer la sienne deux seconds histoire de me remonter le moral même si ce n’était pas dans mes coutumes de consommer de cette drogue. J’ouvris la bouche, un seul et unique mot put en sortir :
-Je…
Aussitôt, ma bouche se referma, une autre personne s’installa à côté de nous. Il me disait vaguement quelque chose. Brutalement, une montée de frisson parcouru l’échine de mon dos. Totalement perdu dans mes sentiments, je venais enfin de comprendre que le jeune homme était celui que j’avais involontairement percuté en sortant de ma chambre. Rouge de honte, c’était désormais plus que véritable que je ne savais plus quoi dire. Moi qui passais une journée affreuse, elle continuait de plus belle. J’avais été plus que désagréable envers cet homme qui n’avait pas délibérément provoqué ce faible accident. Après tout, j’étais déjà guéri, je n’avais eu qu’un simple heurt… Certes, ma tête était sonnée pendant quelques minutes, mais c’était passé sans que je m’en doute. De plus, j’avais vraiment été irritant face à cet inconnu. D’ailleurs, il était plutôt aimable puisqu’il me proposait une cigarette, et… vraiment séduisant. Bref, j’étais encore et à nouveau perdu… Que devais-je répondre ? Un doux « oui », ou un blessant « non »… sachant que je ne fume jamais…
-Je…
Et voilà, encore une connerie maladroite et digne de moi. J’étais incapable de prononcer le moindre mot à part « je » qui semblait être le seul vocabulaire de mon lexique amoindri ! Mise à part le pronom personnel à deux lettres, étais-je capable de promulguer autre chose ? Probablement pas. En pensée, j’avais eu la vague option de m’enfuir en courant tellement j’étais honteux, ou bien je restais bigrement arriéré dans mon coin. Aucune des deux me plaisaient ? Etait-ce vraiment une des seules capacités intellectuelles de mon cerveau que de n’avoir que deux propositions absurdes à chaque problème ? Oui…
-Je…, répétais-je encore et encore d’une façon niaise. Eh bien, je te remercie mais en réalité je ne fume pas… c’était simplement pour prendre deux secondes sa cigarette pour justement la fumer que… deux secondes…
Mes prunelles se posèrent sur la jeune fille, j’étais le centre de l’intention… non pas comme une starlette de la télévision moderne, mais plutôt comme un clown qui se laissait délibérément mettre des tartes en pleine gueule. Aussitôt, je lançais un regard désespéré vers la salle commune. Mise à part les structures inintéressantes, la populace plus que focalisée sur la nourriture, un livre mais pas moi… j’étais seul face à la honte personnelle. Finalement, j’osais regarder le jeune homme droit dans les yeux, ne serait-ce que quelques instants. Je pris le plus grand courage en moi… et répondit d’un air pompeux :

-Je suis réellement désolé…
Etait-ce réellement moi ou bien j’avais repris les phrases qu’il avait annoncé plus tôt lorsqu’il s’excusait de m’avoir heurté en sachant que j’étais tout aussi fautif ? Quel magnifique retournement de situation. Au bout du compte, je préférais me taire… Moi… Un pom-pom boy aussi ridiculisé… Etait-ce possible ? Bien sur, c’était la journée la pire au monde pour moi ! Justement, dans ce genre de moment, j’aurais été capable de prendre un tutu rose et des pompons de la même couleur et de danser gauchement dans la salle commune… Après mûre réflexion, je me contenterais de refuser la cigarette, c’était moins honteux !
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MessageSujet: Re: Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut]   Une journée à ne rien faire [Libre à qui veut] EmptyDim 8 Nov 2009 - 1:30

(Je vais modifier mon premier post parce que Yuto n'avait pas percuté Pacifik dans ma réponse, mais c'est carrément mieux si c'est Yuto qui l'a bousculé=D)

- Je…

Quoi ? Il ne voulait déjà plus de cigarette et comptait l'annoncer à la jeune fille ? Trop tard. Yuto avait déjà la main ostensiblement tendu vers le jeune homme, la cigarette au bout de ses longs doigts. Certes, il ne le regardait pas, mais il sentait bien son hésitation. la bonté apparemment ne payait toujours pas vu le vent que venait de se prendre Yuto xD voilà pourquoi pensait-il qu'il fallait mieux se mêlait de ses affaires, à quoi avait-il donc penser =)

- Ça aurait été avec plaisir que je t’aurais laissé fumer, mais je crois que ce ne sera pas nécessaire. On dirait qu’il y a encore plus généreux que moi sur cette Terre.

La jeune fille, au cas où le jeune homme n'avait pas remarqué que Yuto lui proposait une cigarette, lui en fit l'observation indirect.

- Je…

Encore ? Il n'arrivait décidément pas à se décider. Il était certain que si Yuto ne s'en serait pas mêlé, Pacifik aurait déjà absorbé une faible quantité de la cigarette de la jeune fille et on en aurait plus entendu parler. Mais avec la chance que Yuto avait... Il était maintenant certain que son envie de fumer été passé... Ou alors peut-être ne fumait-il même pas ? M'enfin, fallait savoir...

- Je…

Troisième je.... Le jeune homme semblait vraiment se fatiguer à la réflexion. Peut-être ne voulait-il pas gêner Yuto. À ce point, ça cacher quelque chose. yuto qui n'aimait pas vraiment mettre mal à l'aise les gens allé lui dire qu'il pouvait lui dire s'il n'en voulait plus, mais pour lui dire il faudrait qu'enfin il le regarde et aussi qu'il ait l'énergie de parler... En se tournant, tout d'abor il ne put parler, car le garçon finissait sa phrase. Mais aussi, il était trop choqué par ce qu'il voyait là. le jeune homme sans vergogne qui lui avait foncé dessus, puis insulté par son humeur assez désagréable contre laquelle il n'avait put réagir car en tant que président du club de littérature il était littéralement plongé dans son livre. Et s'y noyait encore au moment de la bousculade.

- Eh bien, je te remercie mais en réalité je ne fume pas… c’était simplement pour prendre deux secondes sa cigarette pour justement la fumer que… deux secondes…

... Et en plus, il refusait à présent la gentillesse de Yuto. le jeune homme avait pu ressortir sa rage tout à l'heure, mais à l'instant c'était Yuto qui était plutôt agacé. Pas par la jeune homme, encore moins pour la jeune fille qu'il n'avait qu'aperçu un moment, lorsqu'elle avait parlé au jeune homme, mais contre lui-même pour son manque de réaction. Pouvait-il remettre l'histoire de tout à l'heure sur le tapis ? C'était pas son genre, il n'y avait d'ailleurs plus pensé jusqu'à voir à côté de qui il s'était inconsciemment installé. de toute manière, il n'aimait pas se prendre la tête, ni se marcher sur les pieds en fait...

- Je suis réellement désolé…

S'agissait-il de la cigarette ou de la bousculade ? Yuto n'en savait rien, mais il se détendit légèrement même si vu l'air que prenait le jeune homme ça lui coûtait de s'excuser et peut-être aussi ne le pensait-il pas, mais au moins faisait-il l'effort de s'excuser... Puis il pouvait comprendre que le garçon qui se trouvait à côté de lui ne veuille pas fumer, lui même bien qu'il avait un paquet sur lui, ne l'avait sortit que pour offrir une cigarette. Yuto n'avait pour l'instant rien répondu à tout cela, que dire ? Ne pouvant qu'être sincère, il lui dit sans méchanceté mais plutôt comme un conseil, pour lui montrer qu'il ne lui en voulait pas.

- C'est pas un problème alors, elle accepte de la partager avec toi, alors faisons comme si je n'étais pas intervenu.

C'était ce qu'il souhaitait, revenir en arrière et s'empêcher de parler. Ou alors revenir plus en arrière encore, et ne pas sortir de sa chambre... Oui, ça aurait été alors parfait. Pour le " elle accepte ", il s'était uniquement basé sur le " Ca aurait été avec plaisir que je t’aurais laissé fumer ", qu'elle avait elle-même dit. Venant d'elle, et pour deux secondes, le jeune homme accepterait sûrement sa cigarette. Yuto rangea sa cigarette, elle lui servirait certainement à lui. Et pas dans longtemps.

- Fumons ensemble ! Ca nous permettra de tuer le temps. Et puis j’aurai moins l’impression d’être la seule à diminuer mon espérance de vie en encrassant mes poumons. J’m’appelle Myra, et vous ?

Yuto s'était déjà à nouveau coupé sur ce qui l'entourait puis la jeune fille n'avait pour l'instant parlé qu'avec le jeune homme. Yuto était fermement décidé à faire comme à son habitude, et ne plus se mêler de rien. Le vous à la fin de la phrase l'englobait t-il ? Allez savoir... Peut-être avait-il mal entendu avec tout ce brouhaha. Mais ses oreilles de musiciens le tromper rarement... De tout façon, même s'il la question lui était adressé aussi, ce n'était pas à lui de répondre le premier, par politesse, par flem et par manque d'expérience. Il avait pas l'habitude des présentations.
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