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In a decade, will you be there ?
 
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 [Garage] Privé : Lun et Maeki.

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MessageSujet: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptyMar 20 Oct 2009 - 21:54

Spoiler:


May May Moony avait horreur de se déplacer de lui-même lors de ses enquêtes. Cette fois, il n’avait pas tellement le choix. Après une centaine d’accusé de réception envoyé à Lun Marv et à son tuteur, elles lui étaient toutes revenues. A croire que le garçon ne voulait pas que la police l’auditionne. Ce qui était probablement possible. Triple M avait étudié le dossier du garçon. On pouvait dire que du haut de ses quinze ans, Lun Marv avait accumulé les conneries en tout genre. Accusation de viol réglé à l’amiable par son établissement scolaire, problèmes de délinquances, plusieurs fois prit pour prostitution, en train d’effectuer l’âge sexuel avec un majeur. Doute sur un possible effraction des comptes bancaires qu’une personne via son ordinateur.


Bref, cette histoire de viol était assez étrange. D’une part, il y avait ce Maeki Oyuki. Un gothique sage au carnet scolaire exemplaire qui n’avait loupé des journées d’école que pour des examens du cœur. Un petit enfant fragile sans grande force qui s’accusait d’un viol.
De l’autre, il y avait une victime qui avait un cassier judiciaire digne d’un tueur en série avant son premier crime et qui ne se présentait pas au poste.

Entre ses deux-là, c’était le monde à l’envers.


May May Moony aurait été ravi de fourrer son enquête à Anouck. Visiblement, ce dernier n’était plus là. Selon la source de l’auteur de Lun, il était possible qu’il ne revienne jamais. C’était assez triste. De ce fait Triple M devait lui-même faire des enquêtes sur le terrain. C’était assez gonflant !

L’homme s’était habillé d’un costume sombre, d’une chemise sobre et avec la cravate qui va bien. Il avait l’air d’un homme trop sérieux. Vu l’enquête qu’il menait, il pouvait se le permettre. Lorsqu’il arriva devant le garage de Lun Marv, l’enquêteur frappa deux fois à la porte d’entrée.

La porte était entrebâillée. May rentra sans se dégonfler.
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptyMer 21 Oct 2009 - 16:24

Spoiler:

Les longs cheveux blonds de l’adolescent de quinze ans étaient remontés désordonnés par une pince noire. Des petits cernes se dessinaient sous des yeux fatigués. Les lèvres rosées du jeune homme étaient légèrement plus blanches qu’à leur habitude tout comme le teint presque livide de l'enfant. Marv avait perdu quelques kilos. Habillé d’un simple tee-shirt en coton blanc et d’un jean sale, il n’était pas aussi lumineux qu’à son habitude. Au contraire, il semblait épuisé. Une bonne douche et une bonne nuit de sommeil pourraient certainement lui faire du bien.

Lun était sagement à l’étage du garage. Il venait de coucher ses deux enfants dans leurs berceaux respectifs et s’étaient effondré dans un coin de la pièce avec un livre : « Le métier de parent ! ». Il était crevé. C’était le terme ! Entre le voyage à Londres, la rencontre avec Cassandra et la recherche d’un ou d’une baby-sitter convenable. Les histoires et puis le conseil de discipline de Keimoo qui avait heureusement statué en sa faveur = il avait le droit de partir en vacance. Ces dernières semaines avaient forcément été compliqué.
Lun doutait qu'il puisse tenir son rôle longtemps. Avait-il bien fait de vouloir garder ses enfants ?

Il avait bien reçu les diverses convocations de l’inspecteur Moony pour se rendre au commissariat locale à propos d’une affaire. Le populaire aux reflets roux n’y avait pas été, il n’avait pas même téléphoné pour savoir ce qui se passait. Lun n’aimait pas les flics ! Il n’aimait pas les flics, tous les flics. Que ce soit Moony ou un autre.

Il avait horreur qu’on se mêle de ses affaires. De plus, la convocation touchait également son tuteur du Japon. Ce n’était donc pas un bon signe : d’autant que le hacker avait taché de trouver sur le serveur de la police, la raison de la connerie qu’il aurait pu faire. Mais il n’était mit nul part en tant que suspect. C’était quand même étrange : pourquoi serait-il convoqué si aucune enquête n’était ouverte à son sujet ?

Lun n’avait même pas pensé à regarder du coté de victime. On ne devient pas victime aussi soudainement sans une bonne raison. Non, il n’aurait jamais pensé que Maeki Oyuki se soit rendu à la police pour avoué le viol. Déjà parce que le garçon l’avait lavé de sa mémoire. Comme tout bon choc psychologique, il l’avait enterré et préférait ne plus jamais y penser. Ca l’effrayait bien trop. Ensuite, parce que c’était stupide. Il faudrait être fou pour aller au bout d’un mois déclarer qu’on a fait ça. Les remords n’expliquent pas tout !

Lun préférait fermer les yeux et faire semblant de rien. Ce n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Cependant c’était la sienne. Les policiers finiraient bien par se lasser et par le laisser tranquille.

Le garage était ouvert. Yuy était en train de travailler dans l’atelier au sous-sol sur une voiture plus ou moins légale. Comme il utilisait des produits plus ou moins toxique, il avait demandé à Lun de garder un œil sur le garage car il attendait un client important.
Lun se leva. Il avait envie d’aller voir Jun Masato. Il avait envie de savoir comment il allait et si tout se passait bien dans sa bulle d’enfant trop gâté. Mais à peine fut-il debout, que le père trop jeune entendit un des enfants se mettre à bouger et à pleurer. Lun soupira de découragement avant de prendre dans ses bras le petit Philip qui s’était réveillé. On pouvait dire que les baby phone s’étaient utiles quand on a des jumeaux qui refusent de dormir en même temps.

Ce fut en descendant dans les escaliers pour lui faire un biberon que Lun aperçu un vieux schock dans le garage.

** C’est lui le client important ? … Il ressemble à un père de famille trop coincé. ***


« Hé ! Qu’est-ce que vous faîtes là ? »
S’exclama le garçon sans la moindre politesse japonaise. Son regard d’un vert pénétrant rentrant directement dans les yeux de l’inconnu.

« On vous a jamais apprit à frapper avant d’entrer chez quelqu’un ? »
Continua de râler l’étudiant sans se douter que l’homme l’avait sans doute fait. Cependant, Philip pleurait de tout son saoul et à vaine d’espoir, Lun mit le nourrisson dans les bras de l’inconnu.

« Je dois lui faire un biberon. Yuy est occupé, il en a pour dix minutes. Accompagnez-moi, monsieur. »


Trancha la voix dure de cet adolescent de quinze ans qui n’avait ni envie de rire, ni envie de s’amuser. Sans doute que s’il avait su que l’homme qui avait maintenant Philip dans les bras était un flic, il l’aurait directement mit à la porte. Mais Lun ne le laissa pas parler, que déjà il s’était refugié dans la cuisine.

D’un geste presque assuré, il mit le biberon de l’enfant dans le stérilisateur, sortant du lait et de la poudre en même temps qu’il se retournait en tendant les bras pour récupérer son fils.

« Au fait … » Réalisa brutalement l’adolescent, se collant contre le comptoir. « Vous pourriez repasser plus tard. Yuy n’a pas finit de travailler sur votre commande, donc ça ne sert à rien d’attendre. »
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptyLun 26 Oct 2009 - 1:58

HJ : Toujours à râler. Tu devrais prendre une poupée vaudou, ça te calmerait.

Lorsqu’on se retrouve face à un dilemme, on a souvent de nombreux choix. Le meilleur est de l’affronter et de le résoudre. Le pire est de le fuir. Cela n’a donc rien d’étonnant que notre très cher Lun choisisse de fermer les yeux. Un lâche, un minable et un raté, voilà tout ce qu’était l’anglais ! Avec son hypocrite sourire, sa vie de petite prince et tous ses amis. Maeki le haïssait. Autant qu’il l’aimait. C’était comme vouloir l’enlacer d’une main et l’étouffer de l’autre. Cette vermine le faisait douter ! Le faisait trembler.
Maeki commençait à s’affirmer. L’enfant timide et fragile était encore là, mais la folie qui l’emparait prenait de plus en plus de puissance. Il aimait traînait solitaire au bord des fleuves et fixer avec une certaine envie les lueurs rougeâtre que le couché du soleil faisait apparaître dans l’eau sombre. Il imaginait des veines à la place de cette eau.
L’enfant rêvait de plus en plus de sinistre mort. La vie ne lui semblait qu’un jeu. Une farce bien plus qu’une fable. Il n’y a aucune leçon de moral à tiré de toutes ces histoires de contes de fée.

Pourtant aussi noir devenait l’âme du gothique autant des vagues de gentillesse et d’inquiétude ressurgissait. Maeki avait peur de devenir un monstre ! Il avait peur de faire du mal à ses amis, les rares qu’il avait. Il avait peur de sombrer et de laisser cette voix gagner. Cette petite voix qui chantait joyeusement dans sa tête. C’était un mauvais scénario de film d’horreur où il était le criminel et l’assassin. Coupable et victime.

Maeki avait besoin de se confier à quelqu’un. Il ne voyait qu’une personne pour ça : Lun Marv. Qui d’autres aurait-il pu aller voir ? Il ne connaissait pratiquement personne ici. De simples connaissances ne l’auraient jamais écouté, des amies trop fragiles lui en auraient voulus. Seul Marv pouvait écouter. Maeki avait besoin d’entendre de sa part qu’il ne le jugeait pas fou. Qu’il ne le jugeait pas cinglé. Il avait besoin d’avoir confiance en lui.
Le fragile gothique traînait autour du garage de Yuy Mizushiro depuis une heure. Tout de noir vêtu, le garçon portait un short assez court, des bas et un haut avec l’inscription en rouge : Dead or Life.

Il ne pouvait pas se résoudre à déranger son camarade.
Pom. Pom.
Pom.
Pom. Pom. Pom.

Quel est le bruit du sang qui tombe sur le sol et qui salit l’herbe ? Quel est le bruit d’un os qui se craque sous une machine. Quelle est le cri d’un homme qu’on égorge sur une chaise. Tous ses sons forts agréables, Maeki aimerait les entendre et les comparer.

Maeki se glaça brutalement. C’est qui ? Je le connais.
Oui, tu le connais.
C’est qui ?
L’inspecteur.
Non !

Un sursaut de peur et d’inquiétude fit lever le timide gothique. Sa main se posant sur le cutter dans sa poche. Cet homme venait voir Lun Marv. C’était à cause de son affaire ? Ca ne pouvait pas être ça !

Maeki se redressa d’un bond. Ses joues rouges de peur et d’inquiétude, il s’engouffra dans le garage. Il se cacha derrière une voiture et quêta l’arrivée de Lun. Il était mince. Très mince. Avait-il perdu du poids ? Depuis trois mois Maeki Oyuki ne l’avait pas vu.
Il devait être en colère contre lui.
Il devait le détester.

Maeki sentait au fond de son cœur qu’il était coupable. Il avait fait mal et il devait en payer le prix. Ce prix c’était la prison. Peut-être qu’on l’obligerait à se pendre et qu’il mourrait là-bas après avoir été violé mille fois.
Au fond, Lun était peut-être plus courageux que lui. Maeki n’avait jamais subit la moindre violence sexuelle. Il ne pouvait même pas se plaindre de ses parents : ils étaient adorables. Son grand-frère était génial.

Le seul accident dans sa vie était le décès de sa petite sœur et sa maladie cardiaque.

Le regard de l’adolescent scruta la forme grouillante contre Lun. Un enfant. C’était donc vrai. Lun avait donc véritablement un enfant. Visiblement, c’était la première fois qu’il voyait l’inspecteur et il se méprenait sur lui.

Maeki sortit de sa cachette quand les deux personnes disparurent dans la cuisine. Il regarda autour de lui avant d’entrer lentement dans la pièce éclairée.

- Inspecteur Moony. Vous ne devriez pas vous présenter ?

Le gothique n’accorda aucun sourire, son regard fixant le nourrisson avec vide. Il détourna les yeux pour aller dans ceux de Lun.

- Cet homme est policier. Je suis content que tu sois revenu, Lun.
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptyJeu 29 Oct 2009 - 3:10

- Quelqu’un n’habite pas ici. C’est deux pas plus loin dans la rue.

Triple M se retrouva avec un bébé dans les bras. MAIS QUELLE HORREUR ! Ca ne va pas la tête. Cette petite bête bruyante était effrayante ! Il avait déjà assez de ses enfants. Bien heureux que ces derniers ne soient plus à l’âge des couches et des biberons. D’abord ! Il est à qui ce mioche ? Quelle horrible petite bête. C’était le petit frère du blondinet ? Il ne lui ressemblait pas du tout. Un demi-frère peut-être ! Quelle monstruosité bruyante. C’était à se demander pourquoi des personnes surnomment leurs moitiés « bébé » Faisaient-elles dans leurs culottes de cotons ou criaient-elles pour rien. C’était moche un enfant, il y a pas à dire. M n’avait trouvé les siens beaux que vers le quatrième mois. Avant, il trouvait qu’ils ressemblaient à des Gollums sans dents et sans la voix marrante. Donc : des choses immondes, sans grand intérêt qui prenait le sein de sa femme pour le précieux que personne n’avait plus le droit de toucher.
Sans causer du lait dégueulasse qu’ils buvaient. M avait bu une fois celui de sa femme et il en gardait un très mauvais gout. Selon sa femme, ça dépendait ce qu’on mangeait. May n’avait plus voulu qu’elle fasse de fellation pendant un bon mois après cette révélation. Quelle horreur !
Quelle adorable petite frimousse, aussi. May n’avait pas vu d’ange aussi mignon depuis la création. (Non, May n’avait pas assisté à la création. Il aurait faire un dieu supppppper ! Mais Dieu a pas trop apprécié son penchant pour la bonne chair. Et le fait qu’il ait tué un autre homme. Pourtant il était méchant, et le méchant doit être châtié !) Un enfant c’est adorable. En particulier lorsque ça dort. Comme toutes les bêtes mignonnes : les chatons, les chiots, les ouistitis et les rats du Pérou. Toutes ses bêtes, c’est cool. Quand ça dort. Sinon, ça mord et ça vous transmet la rage.

La rage ou des enfants ! Quelle horreur les enfants …. Un disque qui tourne en rond ce message.

May suivit l’enfant squelettique dans la cuisine. Si on fait un film avec l’étrange noël de monsieur Jack, il aurait le rôle ! M s’adossa contre un plan de travail. C’était moche aussi. Ca sentait les voitures, l’essence. La puanteur de la pollution. Pas le lieu adéquat pour s’occuper d’un ouistiti humain. May observa l’enfant agir avec le biberon. Ce gosse n’avait pas l’air très à l’aise dans son rôle … de père ? Serait-il possible que le ouistiti ne soit pas le frère mais le fils.

QUELLE HORREUR ! Bis. Un enfant anorexique père d’un bébé ouistiti. M devait convoquer l’assistant social. Il en avait conscience. Affaire de viol, affaire de gosse. Cette vie était une horreur à regarder.

May posa sa main sur le crâne de Lun Marv. Il prit le lait lisant la notice avant de sourire en bienfaiteur.

- Repasser plus tard ? Je n’en ai pas l’intention, monsieur Marv.

L’inspecteur reposa l’enfant dans les bras de son père, le temps de vérifier la température du biberon. Il reprit ce dernier et lui donna à manger. La sirène que produisaient les pleurs de ce nourrisson cessa aussitôt. Ho putain, ce que ça fait du bien aux oreilles.

- Monsieur Marv, je suis …

L’inspecteur ne pu pas terminer sa phrase. Le jeune gothique Maeki Oyuki entrait en scène. Quelle beauté. C’était la première pensée de triple M. Cet enfant-là était terriblement séduisant. Triple M en regard Lun Marv et Maeki Oyuki les compara aussitôt :
Deux parfaits opposés. Deux parfaits rivaux. Ils avaient tout pour s’autodétruire. M le voyait. Il voyait la douleur naissante dans Lun Marv et la puissance que Maeki prenait à chaque nouveau crime. Etait-il spectateur de ce massacre sans rien pouvoir faire.

Dieu que le monde est injuste. Deux enfants brisés. Un gavroche blond qui se pensait pute en étant pur dans l’âme, et une beauté fatale brune qui brise tout ce qu’elle touche.

- Monsieur Marv, je ne voulais pas vous tromper. Je suis l’inspecteur Moony comme la lune avec un I en plus. Nous aurons un point commun dans nos noms. Deux avec cet enfant si jeune.

Moony sourit poliment reposant l’enfant dans les bras de son père.

- Ravi de vous revoir, monsieur Oyuki.

M regarda Lun Marv.

- Vous êtes une personne très séduisante, monsieur Marv. Vous vous souviendrez de moi, si vous n’étiez pas aussi drogué à notre dernière rencontre. Vous aviez tellement bu et tellement fumé que je voulais vous embarquer. Le patron du bar m’avait informé que vous dormiez là et que vous étiez majeur. C’était un mensonge, n’est-ce pas ? J’imagine que si je vous demande le nom du fourniriez de vos faux papiers, vous ne me le donneriez-vous. Dommage. Je vous ai convoqué. Vous n’êtes pas venu. J’aimerais vous parler, maintenant. En privé sans monsieur Oyuki. C’est important !

May regarda le jeune gothique. Il n’avait tellement pas l’air méchant. C’était effrayant cette histoire.

- A moins que votre jeune ami ne vous ai tenu informé.

Un sourire de dépit. Evidemment qu’il ne l’avait pas fait. Cela dit : quatre mois. Juin, juillet, aout, septembre. La plupart des plaies devaient être effacé. Il serait difficile de prouver quoique ce soit.

- Et si vous nous fessiez un thé, monsieur Marv ? Et vous ! Allez chercher son tuteur ! Immédiatement.

L’homme regarda la pièce où il se trouvait.

- Et un autre lieu que la cuisine me semblerait plus adapter.




Le matin même :

Dans la salle à manger, M surveillait du coin de l’œil sa fille Mathilda qui terminait son repas. Elle se mit à repousser le bol, regardant la télévision où une fille nommait Dora disait des conneries à propos d’un renard. M leva les yeux. Cette idée d’apprendre l’anglais, et ici pour Mathilda le japonais à l’aide des dessins animés le gonflait. Tous les matins la petite fille chantait ! Chantait ! Chantait ! Et elle disait Chiper, arrête de chiper.

On pourrait presque le plaindre… Et maintenant ! Il y avait le copain de Dora ! Quelle horreur.

L’ordinateur portable allumé, M regarda son message. Personne n’était connecté. Prince, son principal correspond, n’était plus tellement présent. Ca lui manquait.

M profita du calme de sa fille et de son temps libre jusqu’à l’heure d’aller chez le jeune Lun Marv pour envoyer un message :

Slt Prince.
Plus de nouvelles de toi.
Je m’inquiète.
Nouveau travail pour toi.
Recherche : Charles Brisebois.
Enquête de routine.
Vérifier fiabilité en tant que psychologue.

Buck.

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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptyLun 2 Nov 2009 - 22:02

Lorsque Maeki apparu, Lun ferma les yeux. Il était inquiet de le voir chez lui. C’était un peu normal. Il avait été violé par son camarade qui l’avait menacé de recommencer si Lanaru ne revenait pas. Or Lanaru n’était pas revenu et Lun craignait que Maeki n’applique ses menaces. Il ne serait pas même lui en vouloir de le faire. Après tout, Lun avait bien fait fuir Lanaru Minouska alors que le jeune Russe commençait à aimé sa vie ici. Il avait bien tout raté. Il avait raté avec Set’. Il avait raté avec Elyott. Il avait raté avec Jun. Il n’avait pas même l’avenir d’une grande école.
C’était un raté ! Il pourrait aller se prostituer dans la troisième avenue que ça ne changerait rien à la situation, et ne la rendrait pas plus dramatique.
Pourtant, le jeune blond culpabilisa. Maeki n’avait pas fait exprès de l’agresser. Lui en tenir encore rancune serait tellement injustifié de sa part. Après tout : ils étaient amis. Ils étaient amis. Lun voulait le croire. Et il voulait croire que tout n’était pas si raté : Elyott était son ami, Jun aussi. Set aussi. Après tout, peut-être pourrait-il faire des études. Pas dans la plus grande université, mais ici à Keimoo. Elle était tout de même réputée.
Peut-être qu’il y avait une chance. Un espoir. Une espérance. Il n’en savait rien. Il voulait y croire. Croire en quelque chose auquel se rattacher pour ne pas sombrer.

Le bruit de son fils le sortit de sa torpeur. Lun regarda le petit et soupira. Et s’il n’était pas un bon père ? Et s’il n’était pas un bon ami ? Et s’il n’était pas un bon amoureux ? Pourquoi toujours se manque de confiance en soi. Depuis qu’il avait posé les yeux sur son petit ange, sur son petit bébé, il était certain d’avoir raté quelques choses.

Un front lisse et bombés. Des yeux si merveilleux. La personne la plus merveilleuse au monde sortant des cris dignes des chats le plus sauvages. Lun savait que quelque part, il avait trouvé ce qui lui manquait : quelqu’un à aimer. Deux être à protéger. Deux êtres qui ne l’abandonneraient jamais.

Le plus beau jour de sa vie avait été le jour où il avait croisé le regard de Philip puis celui de Judith. Que dieu l’aide à ne jamais les décevoir. Ses enfants ne devaient pas savoir qu’il avait été un idiot dans son lycée. Qu’il avait baisé avec moins de cœur que de raison. Il devait devenir quelqu’un d’autre. Sauf que Lun ne savait pas qui. Il n’avait jamais pensé à l’avenir avant cet été. Il pensait qu’il aurait le temps.

Maintenant, il ne l’avait plus. Un policier ?

Lun ne fit aucun commentaire. Il se demanda comment un policier et un gothique pouvaient se connaître. Puis il se demanda si Maeki était venu à cause de l’homme. Et enfin pourquoi l’homme était venu chez lui. C’était encore des questions.

« Je vais faire du thé. » Répondit simplement Lun, prenant de l’eau dans une casserole pour la mettre sur le feu. Son imbécile de tuteur n’avait toujours pas acheté de bouilloire. Lun se pressa lentement de contre le mur, afin d’ouvrir un placard. Il sortit un sachet de thé et une boîte de gâteau entamé. Il en prit un, grignotant tout en observant le flic faire le biberon.

Effectivement : Moony lui rappelait quelques chose.

« Excusez-moi, monsieur L’inspecteur mais je ne me souviens pas de cette rencontre. » Répondit simplement l’adolescent quand l’homme lui rappela le fait qu’il fréquentait des bras drogué et alcoolisé avec des faux papiers. Certainement qu’il ne donnerait pas le nom de son fournisseur. Quoiqu’il en soit le souci était réglé : maintenant, il était majeur.
Enfin en Angleterre, l’émancipation ne traversant pas la frontière.


Lun referma les bras autour de son fils, le berçant doucement. Il soupira. C’était son meilleur ami soupir. Elyott se moquerait sans doute de lui. L’abeille avait tort de se morfondre : qu’importe qu’il ne soit pas aussi beau que d’habitude, que la maison soit grade, et que les enfants pleurent. Ils étaient ses trésors : il n’avait pas le droit de leur en vouloir d’être là. Alors qu’au contraire, c’était lui qui les avait désiré.

« Qu’aurais du me parler Maeki ? Ecoutez. Yuy ne doit pas être dérangé. Maeki peut rester ici. C’est mon ami, et s’il est déjà au courant de la situation, je ne vois pas pourquoi il devrait partir. Je vous prierais maintenant de faire bref ! »

Lun haussa des épaules et rapidement, il se dirigea à coté du salon à l’aspect miteux. Un canapé sale était recouvert d’une couverture usée. Un berceau trainait sur une table. Des canettes des bières étaient abandonnées sur le sol. Des cadavres de bouteilles de vins, de mégots de clopes. Lun repoussa lentement du pied les déchets. S’asseyant dans le coin du canapé, il entoura Philip en fermant les yeux.

*Elyott*

Comme-ci le garçon pouvait l’aider ? C’était un gosse. Un gosse. Lun le savait. Il ne pourrait pas même demandé à son ami de s’occuper de ses enfants. C’était lui qui avait fait le choix de cesser sa jeunesse. Maintenant, il devait l’acceptait.

« Maeki. Peux-tu aller faire le thé ? Je t’en prie. Monsieur Moony pourra ainsi me parler. »


*Je suis tellement fatigué.*


Tentant de garder les yeux ouverts, l’amaigrit père de famille se mit à donner à boire à Philip. L’enfant happa le biberon sans la moindre hésitation, buvant goulument alors que gravement son père fixait le policier. Mais en réalité, si Lun le regardait aussi gravement s’était pour s’empêcher de simplement s’endormir comme il le faisait fréquemment ses derniers temps. Sans aucune raison, il s’endormait pendant qu’on lui parlait, pendant qu’il donnait un biberon, ou contre la porte d’un ascenseur qu’il détestait pourtant prendre. C’était comme-ci ses yeux refusait de se fermer !

« … »

Le policier avait parlé du bar où il l’avait vu …. ? Ho mon dieu, et s’il venait lui prendre ses enfants. Lun réalisa brutalement que ça pourrait très bien être le cas. Non !

Tantôt,

Lun sortait de la bouche quand il entendit un son provenant du portable abandonné sur le canapé laissé sur le sol de la chambre des enfants. Le garçon, encore humide, alla jusqu’à l’ordinateur.
Il avait un nouveau message de Buck. Lun sourit en coin avant de lire ce qui était écrit. Charles Brisebois ? Ce nom ne lui disait rien.

Lentement, Lun rentra dans l’ordinateur de Buck, et ouvrit une fenêtre de discussion en le voyant connecté.

: Buck. Ton psy, tu peux me dire où il réside.
: Bonjour/soir aussi.
: Si tu avais sa date de naissance et le lieu où il travaille aussi.
: 3.000 dollars si je trouve quelque chose ; 1.500 si je trouve rien.
: T’auras les informations ce soir.
: Autre chose : t’es au Japon ?
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptySam 14 Nov 2009 - 1:03

[Pour vous : le RP que vous avez attendu trois plombes et qui ne sert à rien. C'est cadeau.]

Ça me fait bien rire. Un raté.
Tu ne vois que les mauvais cotés de ta vie. Petit bout de lune.
T'es un génie.
T'es capable de comprendre des situations que des scientifiques calculent avec difficulté.
Tu pirates l'informatique comme un professionnel.
Tu as une famille. Des familles.
Pas parfaite.
Mais une famille.
Un père aimant. Un frère qui te considère comme un dieu.
T'es même comble de l'ironie un vrai prince.
Tu pourrais devenir tout ce que tu désires.
Et tu oses encore te plaindre !
Tu te plaints de quoi exactement ?
De la popularité affligeante qui font que tes groupies font tout pour toi ?
C'est vrai que ça doit être dur de recevoir des lettres d'amour tous les jours.
Pardon. On se rend pas compte au premier coup d'œil.
Non. J'oubliais, ta vie est très dure : tu as tes amants à t'occuper.
Car avoir une gueule d'ange, un cerveau de génie et de l'argent à flot, ne te suffit pas !
Tu dois ne plus avoir un harem d'amants derrière toi.
Dur de s'occuper à la fois des seins et des membres qui pendouillent.
Je comprends. Tellement dure ta vie !
Tu ne peux rien laisser aux autres, hein ?

Je vais m'aider un peu de ta chronologie.
On y va,
Musique.
Flash-back !

Premier pas dans Keimoo, tu couches avec le mannequin Lanaru Minouska !
C'est dur, dans une écurie en plein, devant un pauvre poulain.
Atteinte à la pudeur, tu connais ?
Ce taper un mannequin de grande renommé sans avoir à lever le petit doigt, ça doit être dur.
Je comprends pas que tu ne te sois pas tailler les veines avec un ciseau à bout rond après.
Comble de l'ironie : le mannequin dit qu'il t'aime.
Je sais, c'est dur d'entendre des mots aussi méchants.

Puis, tu rencontres la princesse Sissi. Et là, c'est le drame ! Tu culpabilises. La pauvrette a été enceinte, doit s'occuper de sa mère et dieu sait c'est quoi encore. A fait mille tentatives de suicide et tout ça à cause de toi ! Évidemment, tu la connaissais pas avant cette rencontre. Mais nul besoin de connaître Lun Marv pour qu'il soit la cause de tous nos malheurs.

Je passe sous le sous-directeur, la belle punk. Pas sur Jun. Dure vie que celle qui t'attend avec ce chiot fou qui te suit partout. Pas facile de coucher partout. Faut tenir. Tu as pas commencé à prendre la pilule bleue ? Rassure-moi. J'ai la trouille-là. Coucher avec un mec qui est déjà amoureux d'un autre.
(Ce qui l'empêche pas entre deux de te faire une déclaration)

Mais bon, le grand méchant qui t'aimait pas c'était le flic. Le flic strip-teaser qui n'existe pas. Il est mort. Il s'est réincarné avec la mémoire à zéro. Pourtant celui-là ne s'était pas taper Lun, à croire que c'est un grave traumatisme.

Et là ton coeur tremble car tu rencontres Elyott et Miu.
Pas facile de faire un choix.
Entre la coincée qui aime le chocolat, les tours de manège et t'embrasser.
Et le hippy qui aime les pommes, les tours de magie et te câliner.
Je sais pas comment t'as subit une telle torture.
Spécialement, je croie que j'aurais prit la tête de l'un pour taper sur la tête de l'autre.
Cela dit, c'est comme frapper deux bouteilles vides ensemble. Ça casse.
Faut faire gaffe.
Non. Car ton Elyott, c'est un génie !
Un peu le frère jumeau de Suzuki. C'est pour ça qu'elle a disparue.
Non, deux super-héros ne peuvent pas vivre dans la même ville.
Sinon il meurt.
Et la mort c'est mal !

Depuis ça s'est pas arrangé. Tu as rencontré Eric Duval.
Ce type-là c'est de la balle.
Premièrement, il porte le surnom de l'amour d'enfance de ton auteur.
C'est sur que ça aide pour les relations.
Mais en plus, c'est un génie de type.
Du genre éclair en chocolat.
M'enfin, le pauvre type m'a rien fait. Je vais pas passer mes nerfs sur lui.

Passons-les plutôt sur Luc.
Ton pseudo-meilleur ami.
Parce que moi, je suis de la merde peut-être ?
Et Jun je t'aime mais j'en aime un autre, c'est qui ? Ton meilleur amant ?
Et Elyott, je suis con et c'est contagieux, c'est qui ? Ton meilleur colocataire ?
Et Miu ? Ta meilleure amie ?
Et la mannequin qui se flatte l'égo en se regardant sur des vidéos ? Ton amie la plus cher.

T'es pas genre le gamin de quatre ans qui dit à ses parents : « J'ai sept meilleurs amis. »
Mais, chéri, tu ne peux en avoir qu'un !
Non, maman, les meilleurs amis c'est comme Hildander : il n'en reste qu'un à la fin.

Et Lun Marv du clan des Nymphomanes.
Autant que la bataille doit être épique entre deux nymphomanes ensemble.
D'autant que là, t'as pêché la perle dans le salon.
« Je couche devant la moitié de Keimoo, mais j'espère que mon petit ami ne va pas le savoir. »
Ou bien entendu. Cela dit Elyott a bien cru que toute sa troupe de théâtre s'était perdue dans l'hyperespace.
Non, mais Akira. Il est pas un soucis, ce type ?
Même le mafieux pute qui sert occasionnellement de cabine téléphone : tu mets la pièce dans le trou et il te passe l'opérateur n'a pas su le gérer. C'est qu'il doit pas avoir l'habitude de tomber sur plus sexuel que lui.
Il y a toi.
Il te connait pas.

Il te connait pas. Toi t'en ai fan.
Et tu en es fan car il baise bien.
Ouais. Moi, je me demande comment baiser Hitler ?
Mal.
Ha. Je suis pas fan.
Et Sarkosy ?
Il y a quelqu'un qui m'a dit que tu l'aimais encore.

Serait-ce possible alors ?

Face à tous ses traumatismes de Keimoo, tu te retrouves là.
Et moi je suis coincé.
Dans la cuisine.
A vous faire un thé.

Je ne trouve rien à dire.
Je suis même pétrifié.
Ce sale flic qui va tout répété.
J'aurais mieux fait d'aller consulter un psychologue.
Il est soumit au secret professionnel lui au moins !
J'aurais peut-être du le tuer.
Un coup de cutter à la manière du barbier, et c'est terminé.

Mon coeur m'a perdu.

Pourtant.

Lorsque tu as un ami dans le besoin. Tu es là.
Lorsque tu dois raconter une histoire pour une pomme conne. Tu es là.
Lorsqu'un inconnu te demande de le prendre dans ses bras. Tu le fais.
Quand une amie a besoin de ton aide. Tu y vas.
C'est un peu, ce qui fait de toi un être unique.
Un être que j'aime tellement.
Maeki ne peut pas comprendre.
Maeki ne peut pas savoir.
La douceur de ta peau.
De tes lèvres.
De tes mains.
Ton souffle.
Chaud.
Ta voix.
Suave.
Ton ton.
Eloquant.

Tu es comme un murmure.
Un éclat de voix.

Ce n'est pas par hasard si tu es populaire.
Franc. Diplomate. Impartial.
Ouvert.
A l'écoute.

Et je voudrais briser ces derniers points.
Faire de toi un être affaibli.

Je ne suis pas un monstre.
Je ne suis pas un ange.
Je ne suis pas un fantôme.

Tout juste une création de Maeki, me donnant le nom de sa soeur, pour faire ce dont il se sent incapable. Regarde-le. Pétrifié dans la cuisine, ne quittant pas des yeux l'eau chaude.

Abruti, c'est pas tes yeux qui chauffent l'eau.

Regarde-le. Tu ne le vois pas. Tu parles avec le flic.

Et Maeki n'ose même pas aller vous voir.

Sais-tu ce qu'il pense ?

Le jeune gothique tremblait dans la cuisine. Maladroit, silencieux. Les joues blanchies par la peur, le teint livide. Les yeux sombres de fatigue. Il avait si peur d'aller en prison. Il avait si peur qu'on lui fasse du mal.
Et il avait tellement peur que tout le monde sache ce qu'il avait fait à Lun. Qu'allait-il alors se passer s'ils apprenaient ? Il ne fallait pas.

Il ne voulait pas.

Le corps de l'adolescent trembla fébrilement. Il s'assit, cachant son visage entre les mains.

Si Lun venait le chercher, tout irait bien.
Si le flic passait la porte, tout irait mal.
Si Lun l'appelait, le flic devait mourir.
Si le flic l'appelait, Lun était une balance, un fumier, une salope, un ….
Non. Non. Non. Il ne voulait pas penser ça.

Une sale enflure.

Si Yuy revenait, s'il revenait.

C'était ça !

Maeki abandonna l'eau chaude dans la cuisine. Son pas se précipitant dans le garage.

Rapidement, il descendit les marches du sous-sol et rentra dans la réservé de Yuy.

« Il y a un flic là-haut ! »
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptySam 14 Nov 2009 - 6:18

Spoiler:


« Excusez-moi, monsieur L’inspecteur mais je ne me souviens pas de cette rencontre. »

Monsieur Marv, ne me prenez pas pour un camarade de jeu. Votre addition à la drogue et l'alcool ne plaide pas en votre faveur. Vous êtes au Japon ici. Si vous pensez que le gouvernement va laisser un enfant de quinze ans élevé dans un endroit insalubre un nourrisson, vous nous prenez pour des imbéciles.
C'était ce que l'inspecteur de police comptait répondre à ce sale gosse arrogant. Impossible de le faire. Ce gamin était une victime. On n'insulte pas les victimes. C'était bien dommage. Foncièrement, ce dernier aurait besoin d'une bonne correction.

- Ça ne m'étonne guère.


Difficile de croire que le garçon fasse à lui soit le même qui s'habille sexy dans les bars et passe ses bras autour de votre cou en vous proposant des services peu corrects pour un jeune homme de quinze ans. Le pire était peut-être que le policier avait été tenté le temps d'une seconde lorsque le garçon l'avait embrassé.
Et finalement, il avait complétement oublié cette rencontre. Quel vrai con ce type !

« Qu’aurais du me parler Maeki ? Écoutez. Yuy ne doit pas être dérangé. Maeki peut rester ici. C’est mon ami, et s’il est déjà au courant de la situation, je ne vois pas pourquoi il devrait partir. Je vous prierais maintenant de faire bref ! »
- Votre ami ?

Remarque assez ironique. Ce type était une vraie araignée pleine de toiles. Un spider-man effrayant. Il qualifiait d'ami ce type noir qui avait une passion pour Satan. Sympathique relation que celle qui entourait l'anglais.

Le policier suivit Lun dans le salon. Il s'assit en face de lui.

« Maeki. Peux-tu aller faire le thé ? Je t’en prie. Monsieur Moony pourra ainsi me parler. »

Aucun commentaire. Pour une fois que le garçon devenait raisonnable.

- On va faire simple. Monsieur Marv vous n'avez que quinze ans. Juridiquement sur le continent japonais, vous êtes encore mineur. Vous avez été placé sous la tutelle d'une personne suite aux indications de votre père adoptif, monsieur Daniel Warren.
- Malheureusement,il ne semble pas vraiment … vous apporter un bon équilibre. Ce garage est une plaque tournante du recèle de vols de voitures et de motos. Je m'étonne qu'il puisse encore fonctionné. Vous vivez ici dans des conditions précaires.
- De plus vous louez un appartement à ville et vivez à l'académie, ce qui montre un mode de fonctionnement peu stable.
- Il a été amené à mon intention que vous étiez dépendant au niveau de l'alcool, de la drogue et sexuellement. Vous fréquentez les bras. Vous avez une vie lubrique.
- De plus, il semblerait que vous aillez subit une agression sexuelle. De ce fait, je vais demander à ce que vos enfants vous soient retirés le temps d'une expertise psychologique et que vous soyez remit à l'autorité de l'État.
- Est-ce que vous comprenez ce que je dis, monsieur Marv ? Vous pensiez vraiment que le gouvernement japonais et la direction de Keimoo allaient vous laisser s'occuper de deux nourrissons et gacher votre avenir ?
- Vous n'avez aucune chance. Si vous êtes exempt de la casse prison c'est uniquement à cause de votre brillant cerveau qui est signe d'avenir.
- Si vous voulez avoir la moindre chance, laissez-vous. Accompagnez-moi au commissariat afin que je puisse prendre votre déposition suite à l'agression de monsieur Oyuki. Ensuite vous serrez envoyez à l'orphelinat le temps de contacter votre père et de trouver un nouveau tuteur adéquat.
- Vous devrez également cessez toutes vos fréquentations peu recommandables. On vous a vu avec des racailles de l'académie, vous n'aurez plus le droit de vous en approcher. Des gens qui ont cassier judiciaires dignes ne peuvent figurer dans votre répertoire téléphonique.
- Dernier point. Votre père nous a informé vous avoir couper les vivres. Or vous êtes encore capables de vous payez des éléments abracadabrants. Comptez sur moi pour trouver la source de votre revenue et vous empêchez de continuez dans la mauvaise direction.
- Monsieur Marv, je comprends que je vous soyez déconfit ou que vous ne vouliez pas m'écouter. Je suis là en tant qu'autorité de l'État.

Ponctuant son discours par un sourire cynique, le policier tenta tout de même de parraître amical. Effort peu réussit. Il avait bien conscience qu'il venait ici pour donner un coup de pied dans le château de sable de ce garçon.
Cessez ses fréquentations, quitter ses amis. Quitter son mode de vie. Quitter ce foyer qu'il venait de trouver. Il le fallait. Surtout, quitter ses enfants. Il le fallait également. Encore, si Lun Marv avait vécu avec quelqu'un de plus âgé apte à s'occuper des enfants. Là ce n'était pas le cas. Yuy était un receleur, un ancien flic qui avait très mal tourné.
Lun Marv n'avait personne à part lui à l'académie Keimoo. De ce fait, ses enfants faisaient officiellement partie de l'État japonnais et seraient renvoyé en Angleterre si aucun tuteur dans le continent nippon leur était trouvé.

- Vous pouvez évidemment choisir la manière forte. Ce serait ridicule. Vous n'avez nul part où aller avec ses deux enfants, des policiers vous attendent déjà dans votre université. Reflechisez bien, monsieur Marv. Vous ne vous rendez peut-être pas compte de votre état de victime.


Ramenant ses mains devant lui, le policier fronça les sourcils.

- Je vous laisse un autre choix. Être examiné par les deux psychologues de votre académie et accepter les soins qui vos prodiguerons. Ainsi que vivre avec vos deux enfants à condition d'accepter un nouveau tuteur, c'est à dire un adulte ayant un cassier judiciaire vierge.
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MessageSujet: Re: [Garage] Privé : Lun et Maeki.   [Garage] Privé : Lun et Maeki. EmptySam 14 Nov 2009 - 7:47

Spoiler:

Quelques part, Lun se doutait qu'un policier ne venait pas chez lui pour boire le thé et le rencontrer. Ce n'était certainement pas pour le plaisir de lui dire bonjour ou pour lui demander une recette de cuisine. D'autant qu'il n'était vraiment pas bon cuisiner et qu'il était assez mauvais chanteur. Par conséquent, il n'y avait qu'une justification. Il allait lui annoncer un événement foncièrement désagréable.
Sauf qu'au lieu d'évènement, Lun reçu une montagne sur la tête. Si au départ, Lun demeura silencieux. Plus l'homme parlait, plus son visage blanchissait. Le jeune homme pencha le visage en avant. Écoutant avec inquiétude le long discours de l'homme du gouvernement. Lun remonta ses jambes sur le canapé, se levant pour poser son enfant endormit dans un couffin abandonné sur un meuble le reposant près de lui sur le canapé.

- On va faire simple. Monsieur Marv vous n'avez que quinze ans. Juridiquement sur le continent japonais, vous êtes encore mineur. Vous avez été placé sous la tutelle d'une personne suite aux
indications de votre père adoptif, monsieur Daniel Warren.

C'était vrai. Lun avait bien conscience que son père avait décidé de le confier à la charge de Yuy pour que l'école ne soit pas responsable de lui. C'était un avantage considérable sur les autres élèves étrangers de l'académie puisqu'effectivement, Lun cumulait un triple foyer. Le sien, celui de son tuteur et la chambre de l'académie.
Cette situation privilégiée lui permettait d'éviter que l'académie soit tenue au courant de chacun de ses faits et gestes. Effectivement son tuteur faisait tampon entre eux et son père très sévère. Daniel n'aurait jamais accepté que Lun soit dans les bras, fréquentent autant de personnes et surtout mène ce genre de vie.
Lun avait bien conscience qu'il avait fait beaucoup d'actes illégaux ces derniers mois. Si son père l'apprenait. Refermant ses bras autour de son maigre corps, le jeune adolescent baissa honteusement la tête. Écoutant d'une oreille attentive le policier., Lun trembla lorsqu'il attaque son tuteur.

- Malheureusement,il ne semble pas vraiment … vous apporter un bon équilibre. Ce garage est une plaque tournante du recèle de vols de voitures et de motos. Je m'étonne qu'il puisse encore fonctionné. Vous vivez ici dans des conditions précaires.

« Pardon ? » Murmura Lun, n'arrivant pas à croire ce qu'il entendait. On mettait en cause les compétentes de Yuy en tant que tuteur. Il ne pouvait pas croire ça. Le seul homme qui ne bandait pas devant son image et qui osait le remettre en place était une mauvaise image dont qui n'apportait aucun équilibre. C'était bien fâcheux cette histoire tout de même.
De quelles conditions précaires parlait-il ?

- De plus vous louez un appartement à ville et vivez à l'académie, ce qui montre un mode de fonctionnement peu stable.

«Vous vous trompez. » Coupa Lun, hochant négativement de la tête. « Je loue une chambre pour avoir un peu d'indépendance. Cependant, par mesure de précaution, j'aime passer du temps chez mon tuteur. Quand à ma chambre à Keimoo, elle est utile quand je travaille tard à l'académie. Je ne suis pas le seul élève a avoir ce mode de fonctionnement. Combien d'étudiants gardent une chambre chez leurs parents en déménageant ? »

Sans doute que ses arguments n'avaient poids face à la suite du discours du policier.

- Il a été amené à mon intention que vous étiez dépendant au niveau de l'alcool, de la drogue et sexuellement. Vous fréquentez les bras. Vous avez une vie lubrique.

Le visage de l'adolescent blanchit se muant avec douleur sous la stupéfaction. Il ne pouvait pas croire. C'était un cauchemar. Il ne voulait plus rien entendre. Mais l'homme ne l'épargnez pas. Cela dit.

- De plus, il semblerait que vous aillez subit une agression sexuelle. De ce fait, je vais demander à ce que vos enfants vous soient retirés le temps d'une expertise psychologique et que vous soyez remit à l'autorité de l'État.

(…)

Lun demeura silencieux.

Pardon ? Que venait de dire le policier. Il voulait lui prendre ses enfants. Il voulait lui prendre ses enfants. Il ne pouvait pas. Il n'avait ….

« Pas le droit ! Vous n'avez pas le droit ! Je …. »


Une main se posa sur l'épaule de Lun, son tuteur la serrant un peu trop fortement pour ne pas causer une légère douleur. Lun soupira, laissant Yuy saluer trop amicalement le policier avant de refaire assoir Lun sur le canapé d'un mouvement brutal, lui-même s'adossant à ce dernier.

- Est-ce que vous comprenez ce que je dis, monsieur Marv ? Vous pensiez vraiment que le gouvernement japonais et la direction de Keimoo allaient vous laisser s'occuper de deux nourrissons et gacher votre avenir ?

« Mon avenir ? »
Répéta doucement Lun. Pour la première fois dans sa vie, il avait une raison de cesser les drogues, l'alcool et le sexe. Il avait un avenir car deux enfants avaient besoin de lui. Si on lui retirait, il n'aurait plus aucun raison de se battre pour eux, n'est-ce pas ?

- Si vous voulez avoir la moindre chance, laissez-vous. Accompagnez-moi au commissariat afin que je puisse prendre votre déposition suite à l'agression de monsieur Oyuki. Ensuite vous serrez envoyez à l'orphelinat le temps de contacter votre père et de trouver un nouveau tuteur adéquat.

« Je refuse ! Je n.... »

« Lun, ferme-là. »
« … »

Pour la première fois depuis longtemps, Lun obéit à son tuteur.

- Vous devrez également cessez toutes vos fréquentations peu recommandables. On vous a vu avec des racailles de l'académie, vous n'aurez plus le droit de vous en approcher. Des gens qui ont cassier judiciaires dignes ne peuvent figurer dans votre répertoire téléphonique.

Quelle racaille parlait-il ? Tsumii ou Sora ? Pouvait-on les juger de mauvaises influences. Sora était son ami, Lun se refusait de le rayer de sa vie car on le disait racaille. John ? Et s'ils parlaient de John. Ils ne pouvaient pas le faire. Si ? On pouvait l'empêcher de voir des personnes ?

- Dernier point. Votre père nous a informé vous avoir couper les vivres. Or vous êtes encore capables de vous payez des éléments abracadabrants. Comptez sur moi pour trouver la source de votre revenue et vous empêchez de continuez dans la mauvaise direction.

« Allez vous faire foutre ! »
Fut l'unique réponse du garçon sous les yeux furieux de son tuteur.

- Monsieur Marv, je comprends que je vous soyez déconfit ou que vous ne vouliez pas m'écouter. Je suis là en tant qu'autorité de l'État.

« Sortez ... »

« Lun, il suffit. Terminez, May. »

- Je vous laisse un autre choix. Être examiné par les deux psychologues de votre académie et accepter les soins qui vos prodiguerons. Ainsi que vivre avec vos deux enfants à condition d'accepter un nouveau tuteur, c'est à dire un adulte ayant un cassier judiciaire vierge.

L'ancien flic Yuy posa sa bière sur la table basse. Il regarda le flic devant lui puis le gothique qui l'avait prévenu. Puis il déposa son regard sur Lun et sur l'enfant dans le canapé près de lui. Un gosse de quinze ans avec des jumeaux, il fallait être un peu fou pour l'accepter.

« En clair, si Lun accepte d'être examiné. Et si son père change le tuteur pour la personne que vous désirez, Lun pourra garder ses enfants et aucune poursuite ne sera retenu contre lui. Je pense que ce sont des conditions acceptables. Lun cessera de voir ses amis les moins fréquentables, ne viendra plus ici et par …. »
« Je refuse. »

Lun s'était redressé des larmes pointant dans ses yeux de jades, ses poings se serrant sous la colère qui rougissait adorablement son visage. Il aurait volontiers tuer l'homme en face de lui s'il n'avait pas eu d'arme et si son tuteur ne l'attrapa pas par le bras.

Cependant le jeune adolescent ne l'entendait pas de ses oreilles, et ses yeux passant sur Maeki, il se rendit jusqu'à lui pour le gifler violemment.

« Alors c'est comme-ça ? Tu ne viens pas t'excuser mais tu m'envoies au flic !
... Maeki, t'es vraiment qu'un lâche !
Je te hais ! Je vous hais tous. Qui voudra être mon tuteur ? Dites-moi ? QUI ?
Je refuse. Vous m'entendez. »


Lun ne termina pas sa phrase disparaissant du garage, sortant simplement dans la rue avant de s'effondre contre le mur de la ruelle. Ses mains se plaçant sur son visage, avant de descendre chercher un paquet de clope.

L'adolescent monta une clope jusqu'à ses lèvres, soupirant d'aise.

La flamme vacillante de son briquet lui lécha le visage, alors que des larmes glissaient le long de ses joues. Une analyse des psychologues de l'académie Keimoo ? Mon dieu. Qu'allait-il pouvoir leur dire.
Il pouvait toujours mentir, mais encore faudrait-il raconter le même mensonge à tous ceux qu'il verrait.

Et pour garder ses enfants ? Un adulte référent autour de lui ? Tu parles. Il ne pouvait pas même proposer Set', trop occupée par sa vie de mannequin. Ou Sora, qui en aurait rien à foutre. Wunjo ne le connait pas. Elyott était un enfant, il ne pourrait jamais endosser ce genre de responsabilité.

Qui avait-il d'autre ? Jun était encore un gosse.

Il n'avait personne. Il n'avait vraiment personne.

Soufflant lentement sa clope, le jeune homme calma ses larmes de lui-même alors qu'il sentit une main lui redresser la chemise l'obligeant à faire face à son tuteur.

« Lun, est-ce que ton ami … a vraiment abusé de toi. »
« Ca ne te regarde pas ! »

« Parfait. Je n'ai pas le droit de savoir où tu pars. Je n'ai pas le droit de savoir d'où vienne ses enfants. Je ne sais même pas le nom de tes amis. Je viens d'apprendre que tu fréquentais des racailles avec des cassiers judiciaires. Merde, Marv, je suis ton tuteur. Je suis sensé être …. »
« Etre quoi ? »
« Etre un proche. »

Étrangement Lun eu honte de lire la déception dans le regard de son tuteur, mais il lui décrocha tout de même une violente gifle, se faisant plaquer au sol. Lun se débattit longtemps et violemment avant de se calmer, en refermant douloureusement les yeux.

« Je suis d'accord pour accompagner l'enfoiré de flic. (…) Daniel va être furieux, hein ? »
« Ton père va me tuer. »
« …. Et les enfants ? »
« Je vais m'en occuper. Asuka viendra m'aider. Ne t'en fais pas. »
« … Ok. »

Lun détourna le regard, se rendant compte que son tuteur l'avait libéré. Qu'allait-il devenir maintenant, et si les psys refusaient de le voir. Trop de questions. Lun ferma les yeux. Et s'il faisait une erreur ? S'il faisait une grave erreur et que ses enfants n'étaient pas fait pour vivre avec lui ?
Le jeune homme s'éloigna un peu, prenant son portable, hésitant. Mais finalement, il ne voyait pas vraiment qui pourrait l'aider dans cette situation.
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