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 Avec Emily

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MessageSujet: Avec Emily   Avec Emily EmptyMar 18 Aoû 2009 - 17:19

Maeki Oyuki avait tendance à penser que le parc était plus beau en hiver qu’en été. Il le pensait encore. Son regard vers le ciel nuitée, il apprécia la brise qui déferlait sur sa joue une vague de bonheur.
Il avait loupé l’heure du couvre-feu. C’était les vacances, aussi les surveillants seraient-ils plus conciliants. Pour lui qui avait 20 ans et qui était redoublant de deux ans, être soumis à des règles d’enfant lui semblait idiot et injuste. Il était majeur mais il devait encore justifier à l’administration de ses choix.

Lara dormait.

Maeki passa la main dans sa poche pour en sortir une petite poupée vaudou blonde avec des vêtements couleur rouge pomme et vert même fruit. Sa poupée Elyott était presque terminée. Il avait finit de mettre les yeux et la bouche : seul bémol : il n’avait pas de cheveux du garçon. Elyott n’était pas dans sa classe, ni dans aucune de ses activités. Maeki savait que Jun connaissait Elyott mais il se voyait mal dire : « Jun, pardon de t’embêter au milieu de tes groupies, mais pourrais-tu s’il te plait demander à ton ami la Pomme si elle peut couper une mèche de ses cheveux pour ma poupée vaudou ? Amicalement. »

Maeki avait décidé d’attendre que le hasard l’aide.

Pour l’instant, il continuait de coudre le dessin de pomme sur l’habit du garçon. C’était fastidieux car la pomme minuscule devait être cousu avec soin pour ne pas se retirer. Maeki était perfectionniste dans la création de ses poupées vaudous qui étaient d’adorables poupée. Celle d’Elyott était assez ronde et enfantine avec des yeux rieur et des cheveux demi-long et blonds.

La main du garçon très habile dans sa couture, se stoppa pour se souvenir qu’il avait oublié d’acheter du tissu pour sa poupée Polina. C’était sa plus belle poupée en court de création. Maeki ne voulait pas qu’elle soit parfaite : il voulait qu’elle soit encore mieux que ça. Il voulait une poupée si belle que chacun voudrait lui voler. Elle ne serait qu’à lui.
Lara aussi voulait que la poupée de Polina soit jolie. Polina était leur amie. Il était normal qu’elle soit dans les plus belles.

Maeki se demanda si Polina avait d’ailleurs eu le temps d'envoyer les documents à la mairie et si elle avait été chercher les livres à la librairie pour lui. Il faudrait qu'il pense à la remercier. Il oubliait rarement de le faire, mais surtout, il n'oubliait jamais d'envoyer sa seule amie en commision pour lui.
Certains proches s'éttonaient de ce comportant : Maeki n'avait pratiquement pas d'amis ici, et cette gamine qui était une de ses proches devenait parfois son larbin.


Le garçon était habillé d'un short noir et d'un tee-shirt rayé rouge et noir à manche longue. Il avait complété ce magnifique ensemble par deux nattes qui lui donnaient une allure deux filles et des chaussures à talons sombre.

Ainsi, penché sur sa couture, il sursauta lorsque seul dans le parc, il entendit un bruit : il n'était plus seul. Il se leva d'un bond et de ce fait renversa la pauvre passante qui ... Passait.

"Pa...pardon. Pardon ..."

Le garçon bafouilla involontairement, fixant la demoiselle ... sous lui. Car il est tombé dessus. Sinon, ça n'aurait pas été drôle. D'ailleurs, Maeki n'avait pas fait que tomber dessus, il avait aussi mit sa main sur sa poitrine en essayant maladroitement de se lever.

En constatant où se trouvait sa main, il rougit de plus belle et recula à deux mètres de la personne bafouillant quelque chose. Certainement une excuse, mais elle était trop inaudible pour en être certain
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MessageSujet: Re: Avec Emily   Avec Emily EmptyMer 19 Aoû 2009 - 17:01

De mon côté, je ne suis pas majeur, mais cela ne m’empêche pas d’enfreindre les règles. Pour tout avouer, l’interdit a une touche… d’excitation que j’apprécie beaucoup. Le pire dans tout ça, c’est que tout a commencé à cause de mon père. Il y a de cela un petit moment, mon père m’a demandé si j’avais envie d’aller jouer à la gardienne avec des gamins d’un de ses – sexy – copains. J’ai dis oui. De toute façon j’avais besoin de liquide et ce n’est pas en restant à la maison que je vais en faire. L’idée de garder des morveux ne me réjouissait pas au départ, mais ma vision de la chose a carrément changé avec le temps. Quand un homme – très attirant physiquement – revient plus tôt le soir sans sa femme et qu’il vous drague, il y a de quoi s’en faire. La culpabilité s’est vite envolée avec les billets d’argent de cet homme qui m’a payée d’avantage pour quelques petits bénéfices. Ainsi j’ai pu acheter ma batterie et me faire de l’argent et de l’expérience. Pour tout avouer, les hommes mariés sont les plus attirants. Ensuite viennent les hommes matures – plus vieux que moi – et en dernier, ceux de mon âge et / ou les plus jeunes. Ceux-là n’ont pas un grand intérêt de ma part. Peut-être qu’un jour quelqu’un me fera changer d’idées qui sait.

Comme ce sont les vacances, j’ai eu plusieurs clients cet été. Pas en grand nombre puisque j’ai descendu mon nombre d’heures de travail! Bah quoi? J’essaie d’être sage et de ne pas mettre trop de couples en péril bien que je me dis que si ce n’est pas avec moi, ce sera avec quelqu’un d’autre que ces hommes coucheront. De retour enfin à l’école, je peux respirer en toute liberté. Je reprends ma vraie identité et je redeviens cette adolescente de 17 ans qui se cache en moi l’été. Bien évidemment c’est une façon de parler! Je suis la même fille et j’aime autant les hommes mariés, mais il est temps de revenir sur terre et de se concentrer sur les études et les mecs de l’école! Vous ne pensiez quand même pas que … si? Franchement, moi aussi j’en ai envie, des fois! Les hommes mariés ne sont pas toujours à ma disposition … donc oui mes yeux zieuteraient la gent masculine. J’adore faire du lèche vitrine, je vous l’ai dit?

Devant ma garde-robe, j’étais encore une fois devant le même problème. Mais qu’est-ce que je mets? Bon je n’ai pas un grand éventail de couleur je dois l’admettre, mais j’ai tout de même une grande liste de choix de vêtements roses pour la plus part. Et oui j’ai un peu comme une fixation sur cette couleur que je trouve très féminine. Malgré cela, je trouve que les garçons qui osent en porter sont très courageux. Un garçon avec un chandail rose, c’est sexy – comme dans tout, il y a des exceptions. Le rose ne fait pas à tout le monde! Désolé messieurs. -. Pour commencer, j’enfilai une jupe noire qui m’arrivait à la mi-cuisse. Comme haut, je décidai de porter un haut noir .également avec un tantinet de dentelle sur le haut de la partie qui couvre ma poitrine. J’attrapai une veste noire avec des designs roses au cas où il ferait frisquet et je mis mon habituel bandeau rose dans mes cheveux. Dois-je vous dire que mon vernis à ongle est rose? Certainement pas.

En attrapant mon sac à main noire avec des têtes de mort rose, j’enfilai en même temps une paire de ballerine noire. Tout droit vers les parcs! iPod sur les oreilles, j’écoutais The Day I Left The Womb du groupe Escape The Fate. C’est donc pour cette raison que je n’entendis pas Oyuki qui approcha dangereusement de moi. Disons que j’étais trop occupée à écouter et à fredonner ma musique pour apercevoir que quelqu’un arrivait vers moi sur le côté. Tout d’un coup, je fus projetée parterre après avoir été bousculée. En poussant un petit cri de surprise, mes écouteurs s’arrachèrent de mes oreilles pour aller valser – avec mon iPod – un peu plus loin sur l’herbe. Pour ma part, je me trouai écrasée en dessous d’un garçon un peu plus vieux que moi. Celui-ci me bredouilla des excuses que j’entendis étant donné que je n’avais plus ma musique sur les oreilles. Puis sa main se posa sur ma poitrine – du moins le peu que j’en ai – ce qui le rendit encore plus rouge de gêne. Le jeune homme se recula à environ deux mètres de moi ce qui me permis de me lever. Pour ma part, je n’étais pas si choquée. Il n’avait pas fait exprès et avec le métier que je pratiquais auprès des hommes mariés, j’étais disons habituée à ce genre de contacts. Lui faisant un petit sourire, j’attrapai mon iPod plus loin et je le fourrai dans mon sac à main. Puis j’essayai de me lever dans une position à ne pas dévoiler ce qu’il y avait sous ma jupe. Ce n’est pas simple de se relever avec une mini-jupe disons. Une fois levée, je passai ma main dans mes cheveux pour replacer les quelques mèches rebelles. Finalement cet homme était peut-être un pervers qui avait fait exprès pour toucher sa poitrine, mais cela m’étonnerait grandement!

« Ça va aller tu sais ce n’est pas grave. Tu ne m’as pas broyé tous les os! »

Si ça avait été le cas, j’aurais probablement été moins gentille. Replaçant mes vêtements, j’arrêtai à nouveau mon regard sur lui avant de sourire de plus belle. Parfois c’était des rencontres dans le genre qu’il fallait faire pour s’entendre à merveille avec les autres.

« Moi c’est Emily. Puis-je savoir ton nom? »
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MessageSujet: Re: Avec Emily   Avec Emily EmptyDim 23 Aoû 2009 - 13:49

Les hommes mariés sont plus attirants. Les hommes inaccessibles le sont. Maeki en avait souvent fait l'expérience. Par une sorte de masochiste, il n'était attiré que par les hommes et les femmes qui étaient généralement impossible d'avoir. Quant à la maturité, c'était aussi une question de plaisir charnel. Une personne d'expérience sait toujours mieux vous faire jouir qu'une personne qui vient de sortir des jupons de sa maman.

Être maladroit pouvait avoir de nombreux avantages : A l'instant même Maeki n'en voyait aucun. Il venait de toucher la poitrine d'une fille, ce qui déjà était assez rare. La dernière fois que celui lui était arrivé, c'était il y a trois ans. Il sortait alors effectivement avec un femme qui avait une généreuse poitrine. Après ça, Maeki était passé aux hommes. Pas qu'il soit devenu homosexuel, mais du fait de son apparence androgyne, c'était plus les hommes qui le séduisaient que les femmes. Les femmes le voyant ainsi habillé en concluaient, trop rapidement, qu'il était homosexuel. Maeki ne se battant pas pour une quelconque image, laissait croire ce qu'elle voulait.
De toute façon, il n'avait pas eu de relations amoureuses depuis très longtemps. Il s'en portait pas trop mal. Le sexe et l'amitié lui semblaient déjà assez compliqué à gérer.
La double personnalité devait aussi y être pour quelque chose.

- Heureusement !

Heureusement qu'il n'avait pas broyé les os. Il ne manquerait plus que ça, qu'en plus de toucher la poitrine, il broie les os. Après, il broierait du noir. Maeki se voyait mal expliquer aux inspecteurs de police : j'étais en train, tranquillement de faire une poupée vaudou, quand je me suis levée précipitamment et j'ai tué une jeune fille. Si on rajoutait l'affaire de viol, ils auraient un peu de mal à le croire.
Des clients ? Maeki n'avait jamais vendu son corps. On lui aurait proposé, il l'aurait fait. On ne lui avait heureusement jamais proposé. Il aurait certainement trouvé ça fascinant de laisser des femmes et des hommes le toucher en échange de l'argent. Quoiqu'on devait s'en lasser, si ce n'était que des vieux pervers. Son ami Lun était souvent au prise avec eux et Maeki n'avait alors qu'une envie : de les tuer. Imaginer le corps magnifique de son ami toucher par des grosses mains et des regards lubriques c'était ragoutant.
Un peu comme elle. Maeki ne pouvait imaginer cela. Ce n'était qu'une étudiante de la nuit à ses yeux. Une étudiante étrange, ce qui la rendait jolie. Les gens étranges sont toujours plus captivants que la moyenne.

Emily ? Est-ce un nom de famille ou un prénom. Maeki n'avait vécu à l'étranger que très peu de temps, en Afrique pour être exact, mais il n'y côtoyait que peu de personne. Il parlait japonais, légèrement l'anglais mais très peu, et de ce fait, il avait beaucoup de mal avec les noms et les prénoms étrangers. A chaque fois, c'était un casse-tête de savoir si c'était un nom de famille, un prénom, un surnom. Si c'était d'une origine française, anglaise, ou autre. Emilie ? Comme Emilie Jolie ? Aussi ridicule que ce soit, Maeki connaissait Emilie Jolie car sa sœur Lara connaissait et qu'on leur en avait fait cadeau.
Emilie, avec erreur d'écriture, était donc un prénom.
Il ne s'imagina pas une seconde qu'elle venait du Quebec, malgré l'accent :

« Je m'appelle Maeki …. »

Le gothique s'était calmé. Il soupira d'aise, ramassant sur le sol la poupée vaudou qui était tombé pour la remettre dans son sac. Il prit tout de même le temps de retirer des cheveux blonds de cette dernière, les quelques traces de poussière qu'il arrivait à voir dans la nuit .
Le garçon releva toujours le regard en direction de la jeune fille. Tiens, elle était encore là ?

Que c'était étrange.

« Tu es de l'académie Keimoo ? »

Punk. Les punk et les gothiques ne s'entendent généralement pas sur beaucoup de point. Maeki n'étant pas vraiment gothiques (Il aimait juste le noir, les poupées vaudous, la mort, les idées sur l'enfer, et faire peur aux petits enfants) n'avait rien contre les punks (tant qu'ils ne s'approchaient pas de lui pour essayer de le frapper après avoir bu trop de bière)

Enfin, la jeune fille devant lui ne semblait pas sur le point de le tuer. Maeki n'avait donc aucune raison de sortir le canif de la poche de son pantalon et de le planter dans l'épaule de la jeune fille. Ce serait franchement ridicule et dangereux.

Elle était habillée avec du rose. Maeki aimait bien le rose, contrairement à ce qu'on pourrait penser. Il aimait bien le rose, mais n'en portait pas. C'était ses poupées qui en portaient. Quoiqu'il lui arrivait d'avoir un noeud rose, une inscription en rose, mais ça se stoppait à des détails. Ce n'était généralement pas le cas. Maeki, on s'en doutait, portait du noir assortie parfois à d'autres couleurs.

Il se rapprocha d'Emily. Cela aurait été ridicule de rester à deux mètres d'elle.

« J'y suis. Elle doit être fermée maintenant. »

Le couvre-feu étant depuis longtemps terminée. Maeki était un garçon timide et réservé en temps naturel. Il n'aimait pas parler aux autres et l'introvertie préférait s'occuper de ses affaires plutôt que d'imaginer avoir de nouveaux amis. Lun et Polina lui suffisaient largement. Polina et Lun étant principalement les deux sens profonds et ridiculement superficiels de sa vie.

Seulement, si le garçon était gêné par bien des faits, il était tout de même capable de s'exprimer correctement et de parler largement comme il le fallait. Ainsi, la rencontre d'Emily ne le contrariait pas. Bien au contraire. Il s'ennuyait un peu, seul dans la nuit, et avoir de la compagnie lui plaisait assez.

Le seul soucis était de garder cette compagnie. Maeki n'avait pas oublié sa rencontre avec Yuki qui s'était terminé en larmes pour lui de savoir qu'il perdait déjà un ami à peine trouvé. Ici, plus question de se faire encore une amie, si c'était pour pleurer, par contre, une connaissance.

« Si tu n'as rien à faire, passons la nuit ensemble. »

Maeki aurait certainement été plus malin, il aurait prit conscience que sa phrase n'avait rien de catholique.
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