In Between (PV John) (clos)

Le soleil était de plus en plus bas dans le ciel ; bientôt, les nuages se parèrent d'une teinte écarlate, tandis qu'Ayame pénétrait dans l'Académie. Le trajet s'était fait dans le silence le plus complet, malgré l'échange de quelques regards, quelques sourires complices. L'image que John et lui devaient donner était certainement des plus étranges : l'anglais avait en effet laissé sa main autour de la taille d'Ayame, qui étrangement n'en ressentait aucune gène. Une grande première ; jusqu'ici, un simple contact avec un garçon le faisait rougir et voilà que, maintenant qu'il avait découvert et accepté sa condition, il se sentait nettement plus à l'aise. Bon, il fallait bien l'admettre, leur position actuelle l'embarrassait quelque peu.
Ils avançaient à présent dans les couloirs déserts à cette heure (les cours venaient de se terminer pour ceux qui n'avaient pas, comme Ayame, une après-midi de libre). De mémoire, le Japonais se dirigea vers l'infirmerie à travers le dédale des couloirs de l'Académie. Il remercia intérieurement sa bonne mémoire, sans laquelle il se serait déjà perdu un nombre incalculable de fois.
Il se tourna vers John, souriant.

" Je t'y emmène vraiment, tu sais. Et j'espère que tu ne comptes pas t'échapper ! "

Le bruit de ses talons raisonnait sur le sol carrelé. Il repensait à tout ce qu'il s'était passé au cour de l'après-midi. Les événements se bousculaient toujours dans son esprit. Comprendre le fonctionnement de son compagnon se révélait une tache particulièrement ardue : s'il savait pourquoi il s'était construit une telle carapace, il n'arrivait pas à trouver le moyen de la briser. Bien sûr, il avait déjà réussit à le faire céder par moment, mais il lui semblait qu'à chaque fois, John se rétractait. De plus, autre chose le tracassait. Une chose qui lui trottait dans la tête depuis le bar, et qui ne voulait pas le lâcher.

" Est-ce que... "

Il hésita.

" Est-ce que tu vas m'oublier, après ? Ou est-ce qu'on se reverra ? "

Il s'arrêta, pour regarder John dans les yeux.

" Tu dis que tu ne veux pas que je m'occupe de ton bras. Est-ce que c'est parce que tu ne veux pas me revoir ? "

L'inquiétude, l'appréhension se mêlaient dans son regard, tandis qu'un demi-sourire triste se dessinait sur ses lèvres fines. Il passa un main dans ses cheveux, nerveusement.

" Excuse moi. " dit-il.

Poussant un léger soupir, il reprit sa route, John à ses côtés. Bientôt, il arrivèrent en vue de l'infirmerie.

" Nous y voilà. " fit Ayame dans un murmure des plus doux.

" Est-ce que tu vas m'oublier, après ? Ou est-ce qu'on se reverra ? Tu dis que tu ne veux pas que je m'occupe de ton bras. Est-ce que c'est parce que tu ne veux pas me revoir ?"

John s'arréta et le regarda droit dans les yeux. Il secoua la tête et le rattrapa bien par la taille et lui murmura

"N'importe quoi, je déteste juste qu'on s'occupe trop de moi, je te l'ai pourtant bien expliqué, et comment tu veux que j'oublie le seul mec qui m'a fait sortir un peu de ma carapace. Donc ne te monte pas trop le bourrichon et tu verra que tout ira beaucoup mieux."

Puis reprenant leur route, John le suivit sans vraiment broncher. Il avait décidé de l'embéter un peu en le tenant par la taille. Il fallait bien qu'il se venge un peu, une petite vengeance sympa ça lui allait bien en fait. L'anglais était bien content que les cours soient fini, comme cela il n'avait pas à supporter le regard des autres et des commentaires sur l'état de son bras. Il écouta son camarade parler mais comme à son habitude il haussait les épaules, que pouvait il lui dire en fait.

"Franchement, c'est pas ma tasse de thé d'aller voir le toubib. tu sais en plus c'est pas vraiment pressé. On peut y aller demain. Je suis persuaddé que le toubib n'est pas la, il doit surement avoir d'autre urgence donc on peute revenir plus tard, ça serait surement mieux. En plus je n'ai pas vraiment trop mal, tes premiers soins ont été plus qu'efficace car ils ont bien calmer la douleur"

*Bien sur, j'ai mal mais j'ai vraiment pas envie d'aller m'enfermer avec quelqu'un qui va me trituré l'épaule, qui va me faire plus de mal que de bien. En plus je n'ai pas envie d'avoir à expliquer pourquoi mon épaule et dans cet état, en plus ça ne le regarde pas. Je vais surement avoir le droit à une leçon de moral en plus et ça va me prendre la tête. J'en ai vraiment pas besoin de la moral, j'ai horreur de ça. "

Il regarda Ayamé avec un sourire en coin. Encore un fait étrange, John sourire... Il fallait bien qu'il trouve une excuse plus ou moins valable pour ne pas y aller. Il n'avvait vraiment mais vraiment aucune envie de voir le médecin. Il savait cependant qu'Ayamé ne serait pas dupe de son petit manège. John réfléchissait rapidement à la façon d'éviter d'aller à l'infirmerie. Il attrapa une nouvelle fois le japonais par la taille et le plaqua contre le mur et le regarda avec un sourire taquin.

"Si jamais je te colle contre le mur, tu en pourra plus me trainer chez le toubib. En plus je pense que niveau physique tu ne pourra pas me trainer. Donc faut que tu trouve quelque chose d'autre pour me persuader de venir"

*Et toc, je vais pouvoir gagner beaucoup de temps et ça m'arrange bien d'être fort . Cela peut vraiment aidé de faire pas mal de musculation...*

[désolée c'est un peu couirt mais j'ai eut du mal]

(Mouahaha ! XD)


Ayame eut un soupir. Bien que particulièrement flatté de s'entendre dire que John ne l'oublierait pas, il se demandait comment il était possible d'être aussi obstiné. Quand comprendrait-il qu'il avait, comme tout le monde, le droit de se plaindre ? Il refusait toujours obstinément de se laisser aller, et se contentait de souffrir en silence...
L'anglais l'avait de nouveau attrapé par la taille - ce qui eut pour effet de faire rougir Ayame, qui ne s'y était pas attendu - et ils continuèrent d'avancer.

" Franchement, c'est pas ma tasse de thé d'aller voir le toubib. Tu sais en plus c'est pas vraiment pressé. On peut y aller demain. Je suis persuadé que le toubib n'est pas là, il doit surement avoir d'autres urgences donc on peut revenir plus tard, ça serait sûrement mieux. En plus je n'ai pas vraiment trop mal, tes premiers soins ont été plus qu'efficaces car ils ont bien calmé la douleur. "

Menteur, songea le garçon. Mais il ne dit rien. Pour l'instant, il réfléchissait. Il savait pertinemment que John n'irait pas de plein gré à l'infirmerie. Mais il avait aussi appris à anticiper ses réactions. Aussi ne fut-il pas surpris le moins du monde lorsque son compagnon lui adressa un sourire d'un air joueur, avant de passer rapidement devant lui et de plaquer au mur.

" Si jamais je te colle contre le mur, tu ne pourras plus me traîner chez le toubib. En plus je pense que niveau physique tu ne pourras pas me traîner. Donc faut que tu trouves quelque chose d'autre pour me persuader de venir. "

Ayame eut un sourire. Bingo ! Il avait vu juste. Et s'il avait pu lire dans les pensées de John, il lui aurait certainement répondu : " Ne crie pas victoire si vite ! Il y d'autres moyens de vaincre quelqu'un. "
Mais étant dépourvu de super-pouvoir, il ne pouvait réaliser un tel exploit ; pourtant, une certaine capacité à comprendre rapidement les gens qu'il rencontrait lui avait permis d'analyser les réactions de John, et il connaissait les moyens de le faire céder. La tendresse, l'affection, en faisaient partie, bien sûr. Mais elles n'étaient guère appropriées à la situation. Une dernière solution s'offrait à lui. Mais c'était une solution assez embarrassante. Certes, elle avait fait ses preuves, mais Ayame hésita un instant à la mettre en oeuvre, par peur des conséquences. Finalement, il se décida.
Il plongea son regarde dans celui, taquin, rieur, de John. Et lui adressa un sourire ravageur.

" Mais mon atout est bel et bien physique, tu sais..."

Il s'écarta légèrement du mur et donc, en toute logique, se rapprocha de John.

" Je crois que j'ai un moyen de persuasion plus qu'efficace... "

Il prit bien soin de laisser le temps à son compagnon de le voir arriver, passant doucement une main autour de son cou. Oui, bon, ça n'était pas très fair-play. A ce stade, l'anglais avait probablement déjà abandonné tout espoir de reconnecter son cerveau. Ce qui n'empêcha pas Ayame de continuer.
Se dressant sur la pointe des pieds, il approcha son visage de celui de John avec une lenteur toute calculée avant de l'embrasser. Et en prenant tout son temps, s'il vous plaît ! Juste assez pour pouvoir se dégager d'un geste rapide, attraper la main de son compagnon et l'emmener à sa suite. Bon, certes, ça n'était vraiment pas loyal, comme coup. Mais ils n'en étaient plus à un baiser près.
Cependant, c'est aussi rouge qu'une pivoine que le japonais repris sa route. C'est avec un mélange de soulagement et d'appréhension qu'ils arrivèrent enfin devant la porte de l'infirmerie : l'atmosphère étrange qui s'était installée allait probablement se dissiper, mais Ayame ne put s'empêcher de se demander si l'infirmier allait remarquer l'état dans lequel il se trouvait.

[Aki si tu passe par la ^^ tu postera dés que tu pourra ^^]

John avait mis quelques seconde a réagir face au sourire plus que ravageur que lui avait adressé son compagnon. Que pouvait-il faire face à cela, il le laissa approcher tranquillement, même s'il se demandait à quoi il pouvait bien jouer à ce moment précis

" Mais mon atout est bel et bien physique, tu sais... Je crois que j'ai un moyen de persuasion plus qu'efficace... "

*Hum...il me fait quoi la...Hum...mais la je comprend plus...pourquoi il se rapproche comme ça...hein...euh ...mais que fait il ? hum....euh pourquoi sa main se pose comme ça...non il va pas me faire ça.....non c'est de la triche....chuis pas d'accord....arbitre c'est pas fair-play ....bip alerte , alerte....*

John ne réagissait plus, ses bras étaient retombés le long de son corps. Il regardait arriver Ayamé avec les yeux aussi grand que des soucoupes. Mais que pouvait il bien y faire, il n'y avait pas de connexion possible à ce stade la. Quand les lèvres du jeune homme touchèrent les siennes, l'anglais tomba dénues.

* [blanc total au niveau des pensées, veuillez nous excuser pour la gène occasionnée par ce manque de cohérence du personnage]*

Quand Ayamé mis fin au baiser, John se laissa entrainer comme un enfant. Il avait les yeux ailleurs, son cerveau était comme en veille, il était complètement incapable de faire quoi que se soit. Ce coup-ci le japonais avait bien jouer. Mais combien de temps cela allait il continuer. John ne voyait que son compagnon, ou plutôt ses cheveux. Il ne voyait pas le chemin, ni les murs autour de lui, il ne pouvait fixer son regard sur le japonais. John ne réagit même pas quand ils s'arrêtèrent.

*Porte...hum....porte...;mais pourquoi porte....pourquoi ce couloir. Euh...en fait pourquoi je suis la....euh....j'ai l'impression que je suis à l'ouest complètement....il m'a fait quoi le petit la...euh petit ..mais je déraille moi. Il est pas vraiment petit...mais c'est pas affectueux petit par hasard....euh....moi ça va pas la...*

John était vraiment à l'ouest, ses pensées étaient ailleurs, incohérente, mais que voulez vous donc faire quand on vous embrasse, qu'on est doux avec vous et que vous n'en avez pas le moins du monde. L'anglais ne remarqua pas que presque dix minutes s'étaient déjà écoulées depuis qu'ils s'étaient arrêtés devant la porte. John commençait peu à peu a réaliser ce qu'il s'était passé. Il jeta un coup d'œil a son compagnon. Il lui lâcha avec douceur la main avant de le prendre par la taille et de le retourner vers lui

"T'es quand même un sacré petit malin toi, et t'a pas froid au yeux..Mais c'est pas fair-play du tout, c'est pas drôle j'ai pas réussi à me défendre...hum maintenant faut que je venge...hum...j'hésite un peu...tu veux que je te chatouille ou je joue sur le même terrain que toi ? "

John lui faisait un sourire canaille, il avait déjà son idée mais il voulait ménager son petit effet, il était dans un sens assez joueur comme jeune homme. Il fit alors un pas léger et plaqua tout en douceur Ayamé contre le mur. Il continuait de lui sourire. Il laissa glisser sa main gauche abimé vers le bas de son dos et son autre alla se loger sur sa nuque et tout doucement il posa ses lèvres sur les siennes. Ses yeux se fermèrent et voulant se venger il décida de passer un un baiser un peu plus osé. Sa langue impérieuse passa sur celle de son compagnon comme pour aller à la rencontre de l'autre. Si le japonais refusait il n'insisterait pas c'était juste pour jouer et il avait dit cela d'une vois tellement taquine de toute façon. Il savait juste qu'il ne tiendrais pas longtemps cette position vu que son bras lui faisait quand même sacrément mal. L'anglais ne savait pas embrasser mais il se laissait un peu guider par son instinct comme très souvent.

*C'était bien trop tentant de faire ça, mais bon si ça n'est pas trop à son goût je ferais amande honorable pour me faire pardonner, de toute façon il a déjà réussi à me faire aller ici, alors je peux peut être faire un petit effort, mais l'autre en blouse à pas intérêt à commencer à me faire la moral*

Ayame avait le regard fixé sur la porte de l'infirmerie. Cela commençait à faire un moment depuis qu'il avait frappé, et ça ne la rassurait guère. Premièrement, il fallait absolument que l'infirmier s'occupe de John, que celui-ci le veuille ou non. Deuxièmement, s'il tardait trop à arriver, son compagnon finirait par reprendre ses esprits, et Ayame ne savait pas du tout comment il allait réagir. Certes, sa réaction avait été largement à la hauteur des attentes du japonais. Cela faisait bien dix minutes qu'il n'avait pas réagit, et il s'était laissé entraîner sans dire un mot (Ayame remarqua au passage qu'il n'avait toujours pas lâché sa main).
Et bien sûr, cela ne dura pas. Il sentit la main de John quitter la sienne pour aller se poser sur sa taille, tandis qu'il lui faisait faire volte-face. Danger imminent.

" T'es quand même un sacré petit malin toi, et t'as pas froid au yeux..Mais c'est pas fair-play du tout, c'est pas drôle j'ai pas réussi à me défendre...hum maintenant faut que je venge...hum...j'hésite un peu...tu veux que je te chatouille ou je joue sur le même terrain que toi ? "

Ayame aurait volontiers répondu "les chatouilles" puisqu'il n'était absolument pas chatouilleux. Mais la question était purement rhétorique. Il lui adressa un sourire taquin, avant de s'avancer, forçant Ayame à se plaquer au mur. Le garçon eut un frisson en sentant sa main glisser dans son dos. Posant la deuxième sur sa nuque, il se pencha doucement en avant, sans se défaire de son sourire. Ayame aurait très bien pu l'en empêcher, mais décida de se laisser faire - il commençait décidément à apprécier cette sensation. Leurs lèvres se rencontrèrent. Il ferma les yeux, confiant. Avant de les rouvrir brutalement. La langue de John venait de s'insinuer entre ses lèvres entre-ouvertes. OMG. Ça, ça n'était pas vraiment prévu au programme. Il sentit ses joues s'enflammer brutalement ; fort heureusement, l'anglais avait fermé les yeux et ne pouvait pas voir combien Ayame avait rougit. Son coeur battait à tout rompre, et il était tendu comme la corde d'un arc. Il lui fallut un certain temps, voir un temps certain, avant de reprendre le contrôle de lui-même. Très bien. Il voulait jouer à ça.
Lentement, il passa les bras autour du cou de John, tandis qu'il entreprenait de lui rendre son baiser. Sa langue se fit plus audacieuse ; la sensation était certes inhabituelle, mais on ne peut plus agréable. C'est presque avec regrets qu'il rompit le baiser, non sans l'avoir fait durer quelques instants. Il rouvrit les yeux, adressant à nouveau son sourire le plus ravageur à son compagnon.

" Hum... Je te donne 9/10, là. " fit-il, taquin. " Je ne te donne pas 10 parce que je te soupçonne d'avoir fait ça pour essayer de me faire bloquer à mon tour. "

Il avait laissé ses bras autour de son cou, sachant qu'il obtiendrait ainsi plus de coopération.

" Disons qu'en échange, tu laisses l'infirmier s'occuper de toi, d'accord ? " lui murmura-t-il dans un sourire. " Tu me dois bien ça. "

Il se dégagea doucement, les yeux toujours plongés dans ceux, envoûtants, de son compagnon.

" Cette journée est de plus en plus surréaliste, tu ne trouves pas ? C'est la cinquième fois qu'on s'embrasse... " commenta-t-il d'un ton détaché. Et certainement pas la dernière. Quelque part, Ayame se doutait que leurs chemins risquaient de se croiser régulièrement, et ça n'était pas pour lui déplaire.

John avait été assez surpris qu'Ayamé réponde à son baiser mais dans un sens ça ne lui avait absolument pas déplus, bien au contraire, mais il ne comprenait pas trop pourquoi ça lui avait même fait assez plaisir. Le jeune anglais avait un peu de mal à reprendre ses esprits même si c'est lui qui avait joué à ça. Il regarda Ayamé avec un léger sourire et l'écouta

" Hum... Je te donne 9/10, là. Je ne te donne pas 10 parce que je te soupçonne d'avoir fait ça pour essayer de me faire bloquer à mon tour. Disons qu'en échange, tu laisses l'infirmier s'occuper de toi, d'accord ? Tu me dois bien ça.
-Je l'ai dit t'es un sacré malin, surtout quand tu me fait des yeux comme ça c'est sur de dire non. C'est pas drôle je peux rien te refuser" dit il avec un mine dépitée, enfin une fausse mine dépitée

*Comment veut-il que je dise non quand il me regarde comme ça et qu'il me garde dans ses bras, c'est vraiment pas drôle...je me laisse faire comme un idiot....c'est pas sympa, il sait bien y faire, c'est le second qui trouve ça ....je vais m'endurcir encore plus et personne ne me fera flancher*

"Bon d'accord je me laisse soigner mais tu reste avec moi sinon je risque de partir vite fait bien fait. Tu connais mon adoration pour les médecins...."

Eh oui pour la première fois la brute épaisse s'avouer vaincu, il fallait marquer cela d'une pierre blanche, le coup ne risquait pas de se reproduire facilement. Sentant des douleurs assez vive au niveau de son bras gauche il fit glisser l'autre main sur les riens du jeune homme pour le garder encore un peu comme ça. son bras abimé resté sur le coté, histoire de le soulager un peu. Ses yeux s'agrandirent en entendant la suite de la conversation

" Cette journée est de plus en plus surréaliste, tu ne trouves pas ? C'est la cinquième fois qu'on s'embrasse...
-oui c'est assez peu conventionnelle, mais j'avoue en fait. que...euh...c'est pas désagréable.....non oublie euh j'ai rien dit..."

Boum tomate, pauvre John comme toujours il avait parlé trop vite, mais la ce coup-ci c'était surtout parce qu'il était un peu trop ému à son gout alors il ne pouvait plus faire grand chose. Il baisse un peu la tête et son front toucha celui d'Ayamé

"pardon ....euh je t'ai pas fait mal...."

*vite un sujet, trouver un sujet pour dissiper le malaise...vite*

"euh...si l'infirmier ne vient pas on viendra une autre fois, faudrait pas le déranger, il est peut être très occupé, il n'a toujours pas répondu en fait, donc soit il n'est pas la soit il a fort à faire "

Le voila repartie dans sa tentative veine bien entendu de ne pas aller voir le toubib, mais il faisait ça parce qu'il était quand même extrêmement troublé, tant par la proximité immédiate du japonais que par tout ce qu'il s'était passé. Il ne voulait pas le laisser partir comme cela, mais il fallait bien qu'il tente quelques chose pour cacher son trouble.

*Et m**** dans quoi je suis parti, c'est vraiment la journée la plus étrange, mais pas la plus désagréable que j'ai passé, moi qui pensais passer mon temps a dessiner au calme, me voila me battre, ça me gène pas, ensuite un café ou je fait le videur, et enfin devant la porte d'une infirmerie, avec un mec dans les bras, soit il en passant il est extrêmement mignon....euh ça va pas moi....je déraille complètement....hum...j'en étais où moi....à oui j'attends un enfoiré de médecin ou d'infirmier qui se pointe pas....et dans un sens tant mieux...*

John avait toujours sa main posé sur les reins d'Ayamé tendit qu'il le tenait contre le mur, il savait qu'il devait le lâcher mais il n'y arrivait pas, de toute façon que pouvait il faire, Ayamé le tenait aussi par le cou, alors dans un sens il était quitte. Mais il fallait bien dire que l'anglais commençait à perdre légèrement patience

"Bon d'accord je me laisse soigner mais tu restes avec moi sinon je risque de partir vite fait bien fait. Tu connais mon adoration pour les médecins...."

Bingo. Et en plus de ça, il lui avait dit - pour la deuxième fois - qu'il ne pouvait rien lui refuser. Il était sur la bonne voie. La carapace de John était en train de voler en éclat.

" - Cette journée est de plus en plus surréaliste, tu ne trouves pas ? C'est la cinquième fois qu'on s'embrasse...
- Oui c'est assez peu conventionnel, mais j'avoue en fait que... Euh... C'est pas désagréable... Non, oublie, euh, j'ai rien dit... "

John baissa la tête. Juste à temps : il ne vit pas Ayame devenir aussi rouge que lui. En revanche, le japonais sentit quelque chose lui chatouiller le visage : son compagnon avait, en baissant la tête, frôlé son front. Il y eut un bref instant durant lequel ni l'un ni l'autre ne réagirent. Vue de l'extérieur, la scène devait paraître très équivoque : Ayame tenait toujours John enlacé et celui-ci avait laissé sa main valide sur la hanche du jeune homme. Ses pensées se bousculaient dans sa tête. L'attitude de l'anglais vis-à-vis de lui était de plus en plus ambiguë, et ses propres réactions l'étaient tout autant. Ayame ne pu s'empêcher de lever les yeux vers les prunelles d'acier et de glace de son compagnon.

" Pardon... Euh je t'ai pas fait mal... " fit John, embarrassé.
" Ce n'est rien. "
Il se détourna.
" Euh... Si l'infirmier ne vient pas on viendra une autre fois, faudrait pas le déranger, il est peut être très occupé, il n'a toujours pas répondu en fait, donc soit il n'est pas la soit il a fort à faire. "

Ayame fronça les sourcils.

" John. " fit-il d'un air de reproche. " Tu essaies encore de te défiler. Tu as promis que tu irais si je restais avec toi, et je compte bien ne pas te lâcher d'une semelle. "

Il eut un léger soupir, avant d'adresser à son compagnon un sourire doux. Mu par un reflex protecteur face à l'aversion profonde de John pour les médecins, il le serra brièvement dans ses bras, avant de s'écarter, rougissant de nouveau.

" Asseyons-nous " proposa-t-il. Joignant le geste à la parole, il se laissa glisser le long du mur pour atterrir assit sur le sol carrelé. Attrapant au passage la main de John, il l'amena vers lui afin qu'il s'asseye à son tour.

" C'est vraiment bizarre. " murmura-t-il. " D'habitude, il me faut du temps avant de me lier avec quelqu'un. Mais toi... " Il s'interrompit un court instant. " C'est différent. J'ai envie d'en savoir plus sur toi, de te connaître davantage. Et puis... " Il rit. " J'ai envie de te protéger. C'est un peu paradoxal, vu ce qu'il s'est passé au parc. "

Il s'arrêta, soudain pris d'un doute.

" Le plus étrange, c'est que... " Il rougit. " Ça ne m'a pas dérangé non plus... Que tu m'embrasses. "

Silence embarrassé. Il fallut un instant à Ayame pour reprendre ses esprits et calmer les battements affolés de son coeur. Il avisa John à côté de lui et, sans vraiment y réfléchir, posa la tête sur l'épaule qui s'offrait à lui. Il se sentait bien. Il aimait la chaleur et le parfum que dégageait son compagnon
Il ferma les yeux.

" On n'a plus qu'à attendre... "

John avait suivit le mouvement et s'était assit à coté de son compagnon. Le jeune anglais n'était pas vraiment des plus à l'aise mais il préférait ne rien dire. John regardait le plafond quand son compagnon prit la parole. Le blondinet tourna la tête légèrement, il dut tendre l'oreille pour écouter ce qu'il était en train de lui dire

" C'est vraiment bizarre. D'habitude, il me faut du temps avant de me lier avec quelqu'un. Mais toi... C'est différent. J'ai envie d'en savoir plus sur toi, de te connaître davantage. Et puis... J'ai envie de te protéger. C'est un peu paradoxal, vu ce qu'il s'est passé au parc. "

John attendait la suite, il fallait dire que son rire déjà l'avait un peu perturbé, mais dans un sens c'était vrai, c'était étrange, dans le parc c'était John qui avait joué au protecteur, et la Ayamé voulait le protéger, de quoi l'anglais n'en savez absolument rien. Il regarda son compagnon

" Le plus étrange, c'est que... Ça ne m'a pas dérangé non plus... Que tu m'embrasses. "

S'il n'avait pas été debout John serait tombé vu ce que venait de lui dire le japonais. Il fallut plusieurs secondes pour qu'il arrive a ferma la bouche, qu'il comprenne ce qu'Ayamé avait voulu dire, et oui il était de nouveau déconnecté. Quand son compagnon posa sa tête sur son épaule, John faillit faire un bond mais sachant se maitriser il ne fit rien. Ayamé avait bien visé, c'était l'épaule en forme.

*C'est vraiment une journée de dingue, je savais pas que ce gendre de journée irréelle pouvait m'arriver. Mais bon c'est pas trop grave, c'est pas une journée de m**** c'est déjà ça, ça ne pourra jamais être pire...mais est ce que ça pourrait être mieux...j'en doute*

"Tu sais moi aussi je ne vais pas vers les gens, enfin pas les gens comme toi on va dire, je pense que tu a vu de quoi je suis capable et tu a une petite idée de ma vie...moi aussi j'ai envie de te défendre....me demande pas pourquoi....en te voyant...j'ai comment dire....des instincts protecteurs qui resurgissent...tu sais que j'en ai eut que pour une seule personne...J'ai pour habitude d'etre seul...où d'être un leader, pas un ami...."

John dégagea doucement son bras droit et le passa derrière le dos d'Ayamé pour le garder contre lui, geste tout doux mais il ne fit rien d'autre, juste sa main sur sa taille. Il profitait de la douceur et du calme du moment. L'anglais était quand même très tendu, il n'avait pas très envie de se retrouver avec un type qui allait le soigner. Personne ne pouvait s'en douter mais il avait tellement la trouille des médecins qu'il les haïssait.

"En fait...comment dire...j'ai une trouille bleu des toubibs...mon père était médecin....enfin mon géniteur..."

Il s'arréta, que dire de plus, parler de ses parents allait l'énerver et il risquait de partir comme un dingue. Il se força a respirer calmement, il n'allait pas ajouter quelques chose, de toute façon il avait cesser de considérer son géniteur comme son vrai père...son père a lui était en fait son oncle, celui qui lui avait appris à de nouveau être un garçon comme les autres, pas un voyou, même s'il le serait toujours. On ne peut pas changer facilement

"J'en ai marre d'attendre, il fout quoi ce médecin ou cet infirmier...si un de nous était mourant il serait aussi lent ????"

[désolée c'est court T_T]

" Tu sais moi aussi je ne vais pas vers les gens, enfin pas les gens comme toi on va dire, je pense que tu as vu de quoi je suis capable et tu as une petite idée de ma vie...moi aussi j'ai envie de te défendre....me demande pas pourquoi....en te voyant...j'ai comment dire....des instincts protecteurs qui resurgissent...tu sais que j'en ai eut que pour une seule personne...J'ai pour habitude d'etre seul...où d'être un leader, pas un ami... "

Ayame eut un sourire.

" Ça peut changer, tu sais. Moi, je tiens à toi. "

John passa une main dans son dos, le faisant rougir à nouveau. Pourtant, il se sentait parfaitement détendu. La présence de l'anglais à ses côtés, sa chaleur le rassuraient.

" En fait...comment dire..." reprit John. " J'ai une trouille bleu des toubibs...mon père était médecin...enfin mon géniteur... "

Ayame acquiesça en silence. Il savait que son compagnon n'aimait guère parler de sa famille ou de son passé, aussi jugea-t-il préférable de ne pas poser de question.

" Ne t'inquiète pas. " lui dit-il simplement. " Je serai avec toi. "

Il y eut un silence. A nouveau, Ayame ressentait se besoin d'aider John, de le protéger. Il se blottit un peu plus contre lui, comme pour lui apporter une preuve de sa présence. De plus, il devinait son compagnon énervé, et savait qu'il valait mieux qu'il soit calme lorsqu'ils entreraient dans l'infirmerie. D'autant que la porte de celle-ci ne semblait pas prête de s'ouvrir et qu'il commençait manifestement à s'impatienter.
Ayame sentit la main posée sur ses reins se crisper légèrement ; en réponse, il se redressa légèrement afin de pouvoir adresser un sourire rassurant à John. Il fronça les sourcils lorsqu'il vit son visage. Il semblait nettement plus pâle que d'ordinaire, et cela inquiétait grandement le japonais.

" John ? Tout va bien ? "

Il passa une main sur son front et réprima un frisson : il était glacé.

" John ! "

Ayame commençait sérieusement à avoir peur. Les yeux de John se fermaient, et ça n'était apparemment pas de sa propre volonté. Sa main glissa dans le dos du garçon.

" John, tu m'entends ? " s'écria Ayame, dont la voix, sous le coup de la panique, commençait à déraper dans les aigus.

Il vit son compagnon vaciller légèrement, avant de s'affaisser sur lui-même. Dans un reflex fulgurant, il se déplaça pour se mettre face à lui afin de l'empêcher de tomber en avant.

" John, réveille-toi ! " supplia-t-il, au bord de l'hystérie. " Ce que tu peux être bête, je te l'avais bien dit qu'il fallait vite s'en occuper, de cette blessure ! "

Les larmes traçaient des sillons humides sur ses joues ; s'il savait en général garder le contrôle de ses émotions, il n'arrivait plus à les contenir, à présent, et la panique l'envahissait par vagues ininterrompues. Il entendait distinctement le sang qui battait à ses tempes tandis que son coeur tambourinait violemment dans sa poitrine. Aucun des gestes de premiers secours ne lui venait à l'esprit ; il n'avait conscience que de John, inanimé dans ses bras. Il enfouit son visage dans le creux de l'épaule de son compagnon, murmurant son nom inlassablement, incapable de faire quoi que ce soit d'autre. De violents frissons le parcouraient ; il avait froid.
Soudain il repris ses esprits. Relevant la tête, il pris une profonde inspiration : si l'infirmier n'était pas là, il y aurait forcément quelqu'un pour l'entendre. Ou du moins l'espérait-il.

" A l'aide ! " cria-t-il. Sa voix tremblait.

Il lança un regard désespéré autour de lui. Le couloir était désert.

(Way, je pense que John va conclure après ça, donc tu n'auras probablement pas l'occasion de faire une autre réponse... Sorry >.< Ça sera pour une autre fois...! )

Ayame ne réagit pas quand il fut libéré du poids de John. La tête lui tournait ; il était toujours dans l'incapacité totale de réfléchir. Il avait à peine conscience de la présence soudaine d'une autre personne. Des paroles lui parvenaient, lointaines, brumeuses... Il réussit à comprendre quelques mots rassurants, puis...

" Voilà le topo… Je vais lui administrer une petite dose de LSD, les effets de cette drogue vont accélérer son rythme cardiaque et donc lui redonner un petit coup de fouet… Normalement assez pour qu’il se réveille gentiment et que vous puissiez l’amener jusqu’à l’hôpital le plus proche… "

Il vit John allongé devant lui... Un homme était accroupi à ses côtés...

" Le problème c’est qu’il a perdu beaucoup de sang et que cette accélération du rythme cardiaque va lui en faire perdre encore plus s’il cette plaie n’est pas fermée… Donc… "

Un nouveau vertige le pris, moins violent que les précédents...

" Je vais faire une cautérisation de fortune avec cette cigarette… Les cendres chaudes devraient reboucher le trou pour un moment… Ce n’est pas du tout hygiénique et ça fait mal… "

Un instant...

" Donc dès qu’il reprend ses esprits, direction l’hôpital presto ! "

Ayame réintégra brutalement la réalité. Son esprit se mit à analyser sa scène à toute vitesse. Un homme aux cheveux bruns. John, toujours allongé. Un garrot autour de son bras. Bien, c'était une bonne idée.

Il lui fallu encore un bref instant avant d'intégrer ce qu'avait dit leur "sauveur". Il le vit injecter le contenu d'une seringue dans le bras de l'anglais sans avoir le temps de réagir. Son coeur rata un battement lorsqu'il le vit approcher une cigarette allumée de la plaie.

Il cria.

" Arrê..."

Trop tard. Un grésillement désagréable parvint à ses oreilles, lui arrachant un frisson de dégoût. Il eut un mouvement pour empêcher l'autre d'aller plus loin - trop tard : il était déjà en train de finir de cautériser la blessure.

" Ça suffit ! " s'écria-t-il, sa voix dérapant à nouveau dans les aigus.

Ça n'était certes pas très utile, puisqu'il avait terminé, mais il n'avait pu s'empêcher de crier. Où diable cette personne avait-elle appris de telles méthodes ?

" Et voilà le travail… Maintenant il ne reste plus qu’à le porter jusqu’à l’hôpital… Tu t’en sens la force ? "

Ayame tiqua. Avait-il rêvé ou était-ce bien un sourire qu'il avait vu sur le visage de l'autre ? Naturellement. On ne se ballade généralement pas avec du LSD sur soi uniquement pour sauver d'éventuels blessés. Il sentit la colère monter brusquement en lui. Il ne s'y connaissait guère dans ce domaine, et ne pouvait donc dire si cette...méthode avait réellement une quelconque utilité, mais une chose était certaine : il était loin de l'approuver. John avait suffisamment d'ennuis comme ça. De plus, il ne pouvait décemment pas l'emmener à l'hôpital dans cet état : les médecins combinés aux questions qu'ils poseraient sûrement risqueraient fort de lui faire perdre le contrôle, et il savait que ça n'était guère recommandé.

Mais l'heure n'était pas à la réflexion. Deux choses importaient pour l'instant : s'assurer de la santé de John, et s'occuper du cas de son sauveur providentiel. Il entreprit de s'occuper en premier lieu du sauveur : il était préférable qu'il redescende sur Terre.

Avec toute la force que lui permettait l'état d'énervement dans lequel il se trouvait, il lui administra une gifle retentissante, dont le bruit se répercuta dans le couloir avec presque autant d'intensité que l'appel à l'aide qu'il avait lancé un peu plus tôt.

" Ne t'approche plus jamais de lui " siffla-t-il d'un ton venimeux. " Peu importe que tu ai fait ça pour l'aider, je refuse que tu poses un seul doigt sur lui, est-ce que j'ai été assez clair ? "

[merci d'être intervenu^^]

John n'avait pas le moins du monde compris ce qu'il s'était passé. Tombé dans les vapes ça ne lui était jamais arrivé, alors il n'avait pas vraiment pu le sentir venir. Quand il ouvrit les yeux, il était au sol, mais il avait du mal à comprendre ce qu'il s'était passé. il entendit des pas au loin, puis une présence. Il avait vraiment mal au bras et il y avait un drôle d'odeur qui flottait, comme de la chair brulée. L'anglais réprima un hoquet de dégout.

*Beurk, en plus on dirais que l'odeur vient de moi, ce qui est peu probable, vu que je ne vois pas de feu autour de moi, surtout qu'on était dans un couloir. Et c'est quoi ce drôle de goût que j'ai dans la bouche, c'est horrible, c'est acre...*

John grogna, comme toujours quand il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. La tête lui tournait, mais c'était encore passable. John se redressa à quatre pattes puis a genoux, avec un grognement plus qu'animal quand il s'appuya sur son bras gauche pour se retrouver dans la position à genoux, les fesses sur les talons. Il tourna la tête vers son compagnon, le voyant assez furieux. Le blondinet en compris pas trop sur le moment, même il ne comprenait absolument rien, quelques secondes, pour lui, avant Ayamé était contre lui, tendre et attentif, la il était furieux. John secoua la tête. Cette sensation était affreuse. L'anglais tourna la tête vers son bras et fit une énorme grimace.

*Beurk, y a pire que moi pour cautériser les plaies à ce que je vois. C'est sadique. En plus ça va me faire un super cicatrice....manquait plus que ça, je vais vraiment avoir l'air d'un mafieux...C'est pas si mal en fait *

Et voila, ça le reprenait d'avoir des propos un peu incohérente par rapport à ce qu'il voyait en face de lui, mais la douleur jouait quand même sur ses facultés. John posa une main douce sur le bras de son compagnon, et attendit qu'il se tourne. L'anglais, pour une fois eut une idée censée

"Euh...vu l'était....tu veux pas m'accompagner à l'hosto, c'est un peu moche....on n'expliquera rien, je sais même pas ce qu'il s'est passé, et je pense pas avoir envie de le savoir...Alors ? tu veux bien rester avec moi....sinon je pense que je ne vais pas avoir envie d'y aller du tout....après quand on rentrera on pourra tranquillement aller se coucher ..."

[Désolée très très court mais c'était pour finir, sauf si tu veux conclure Aya-chou^^]

Ayame sursauta en sentant une main se poser sur son épaule, tandis qu'il regardait partir leur "sauveur".

"Euh... " fit la voix de John près de lui. " Vu l'état....tu veux pas m'accompagner à l'hosto, c'est un peu moche....on n'expliquera rien, je sais même pas ce qu'il s'est passé, et je pense pas avoir envie de le savoir...Alors ? tu veux bien rester avec moi....sinon je pense que je ne vais pas avoir envie d'y aller du tout....après quand on rentrera on pourra tranquillement aller se coucher ..."

Le garçon fit volte-face et, sans hésitation aucune, se jeta sur John et le serra dans ses bras.

" Ne me refais plus jamais une peur pareil ! " s'écria-t-il. " Si je le croise à nouveau un jour, je te jure que je le massacre. "

Il enfouit son visage au creux de l'épaule de son compagnon.

" Comment a-t-il simplement pu avoir l'idée de te soigner comme ça ? "

Retrouvant son calme, il se redressa, respirant profondément.

" Tu as raison. Il faut qu'on y aille, ça devient urgent. "

Il se leva, chancelant, puis tandis sa main à John pour l'aider à faire de même. Il était fatigué, si fatigué. Il n'arrivait plus à démêler tous les sentiments qu'il avait éprouvés au cour de l'après-midi. La curiosité, au début. La peur. La surprise du premier baiser. L'incompréhension. La joie, quand son compagnon s'était confié. La colère contre l'homme qui l'avait secourut. Et puis... la douceur, la tendresse. Et ces sentiments diffus, indistincts, quand John l'avait embrassé à nouveau. L'étonnement face à son propre comportement à ce sujet. Il ne savait plus vraiment où il en était.

Une seule chose lui apparaissait clairement : John avait accepté de se rendre à l'hôpital, et il fallait qu'ils y aillent dans les plus brefs délais.

" Hum... pour ce qu'il s'est passé quand tu étais...évanouit... Je sais que tu as dit ne pas vouloir savoir, mais... " Il hésita.
Puis, doucement, tandis qu'ils avançaient, il lui raconta. La panique, l'état second dans lequel lui-même s'était retrouvé puis le retour brutal à la réalité.

" Il suffira de leur expliquer. " fit-il pour conclure. Il parlait des médecins, bien sûr.

En effet. Il leur dirait simplement que John l'avait secourut. Puis qu'il avait été secourut à son tour par un inconnu, et pas de la manière la plus saine qui soit. Il n'aurait qu'à dire qu'il ne se rappelait pas le visage de l'inconnu - inutile de lui attirer des ennuis ; même s'il ne l'appréciait guère et s'il y avait de fortes chances pour qu'il le gifle à nouveau s'il le revoyait, son intention première était de les aider. Aussi, il ne pouvait décemment pas le dénoncer. En revanche, il se ferait un plaisir de lui faire un beau sermon quand il le reverrait.

Mettant un terme à ses pensées vagabondes, il se tourna vers John.

" Ça ira " lui murmura-t-il, autant qu'à lui-même. " Demain, ça sera fini. Et nous nous reverrons à ce moment-là, n'est)ce pas ? "

Il lui sourit.

" Allons-y. "

(The End ! Ne cherchez pas de suite à l'hôpital, il n'y en a pas ^^ En revanche, surveillez la plage, un autre RP John/Aya devrait y voir le jour d'ici peu !)