₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| V for Vendetta and Vodka (PV. Jun) | |
| | Auteur | Message |
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Loan Arai ♠ Lycée - Quatrième année
Genre : Age : 24 Adresse : 07 rue Akaiberry, dans le quartier Hebi 125 Multicompte(s) : Donovan Turner
KMO :
| Sujet: V for Vendetta and Vodka (PV. Jun) Dim 5 Aoû 2018 - 20:52 | |
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Le souffle court, avec plusieurs gouttes de sueurs perlant sur le front et un rythme cardiaque anormalement rapide comparé à sa nonchalance habituelle, voila que le rebelle venait de courir depuis la sortie du lycée jusqu'à sa maison sans s'arrêter ni même prendre le temps de mettre ses écouteurs aux oreilles et pour cause, il n'avait pas une seule seconde à perdre. Entre deux brèves respirations à moitié terminées, il ouvrit la porte de sa maison dans un boucan infernal et salua rapidement ses parents d'un sourire suivit d'un signe de la main avant de grimper deux à deux les marches de l'escalier pour rejoindre sa chambre. Une fois engouffré à l'intérieur, il jeta son sac sur le lit et le vida intégralement sur ce même meuble sans réfléchir ni y prêter une quelconque attention supplémentaire, le regard analysant son étagère où se trouvait le butin dont il s'était lui-même chargé de récupérer à la demande d'une tierce personne qu'il connaissait que trop bien. Une fois son action achevée, il se dirigea là où ses yeux le guidait et, en remarquant que sa taille n'était clairement pas suffisante pour atteindre son objectif, se mit sur la pointe des pieds pour récupérer un étrange sac en plastique blanc contenant plusieurs bombes de peintures.
Où avait-il dégoté ce trésor inestimable pour tout amateur de connerie en tout genre ? C'était cette fameuse Kanon qui, après avoir totalement vandalisé la voiture de son père pour une raison qu'il avait oublié avec le temps, lui avait "gracieusement légué" -après une démonstration de force légèrement poussée- ces outils dont l'adolescent n'avait jamais vraiment prit la peine d'utiliser, attendant le bon moment pour en tirer le plus profit. Ce jour était enfin arrivé, après plusieurs mois d'attente certes, mais c'était l'heure. N'aillant pas vraiment plus de temps à gâcher puisque les minutes lui étaient comptées, le rebelle jeta le sac transparent dans son sac à dos, assez grand pour le cacher de la vue de ses parents. Une fois cela fait, il redescendit en trombe avec un léger sourire coupable aux lèvres, songeant et rigolant d'avance à propos de son futur crime en compagnie de sa Bonnie. Malheureusement, cet entrain et cette joie ne fut pas invisible aux yeux de ses parents qui, depuis le salon, savaient que quelque chose se tramait dans la tête de leur fils. Néanmoins, grâce à ces derniers mois plutôt calmes et surtout très productif au niveau des cours les relations familiales s'étaient améliorées et une sorte de "laisser couler" s'était instauré entre Kelly, Manero et Loan, sans compter les vacances qui n'étaient plus qu'à un ou deux jours d'arriver. Les adultes préféraient de toutes manières voir leur progéniture heureux et souriant, que de l'entendre râler et s'énerver contre eux.
L'adolescent pouvait voir depuis l'entrée sa mère assise sur le canapé en compagnie de son père, en train de disputer un match d'échec plutôt barbant. La voix de l'ambassadrice résonna alors dans la maison.
« Tu repars déjà ? Mais tu viens à peine de rentrer chéri ! »
Les yeux sombres du rebelle se dirigèrent vers son téléphone portable situé dans sa main droite pour vérifier s'il était dans les temps pour pouvoir se permettre de faire la discussion avec sa famille ou non et c'est avec soulagement qu'il s'autorisa à faire une petite pause dans sa course effrénée à travers la ville. Ses jambes se dirigèrent seules dans la pièce de vie où son sourire joueur disparu pour laisser place à un plus radieux. Une fois à une distance raisonnable de ses géniteurs, le jeune homme s'arrêta en feinta s'intéresser à la partie qu'ils disputaient.
« Papa t'es mal là, ressaisis-toi un peu sinon c'est foutu pour toi. Et ouais je sors ce soir ... Y'a ... Euh ... Lily et Aaron qui m'ont proposé qu'on sorte se balader après les cours car euh ben on veut profiter du temps qu'il me reste au Japon avant que j'parte avec Jun ... J'vous rappelle que c'est vous qui m'aviez dit au début de l'année d'arrêter d'être associable alors voilà, j'traine avec des gens un peu plus "fréquentable" comme eux trois par exemple, voilà tout. »
Manero, qui écoutait la conversation silencieusement jusque là , avança un pion avant de reprendre la discussion le temps que Kelly joue à son tour, avec de la malice dans le regard adressé à sa femme.
« Et c'est très bien. Allez file mais ne reviens pas tard, c'est certes bientôt la fin mais il te reste des jours de cours. Ce serait bête de relâcher tes efforts maintenant. »
Soulagé, l'adolescent tourna les talons en remerciant ses parents puis sortit de la maison sans demander son reste. Le soleil commençait à tout doucement décliner et une belle couleur orangée parsemait le ciel et se mélangeait aux quelques nuages présents. En sortant, Loan avait prit son skateboard qui lui permettrait de revenir plus rapidement au lycée retrouver Jun qui s'était faite collée et lui avait donné rendez-vous vers l'arrière de l'établissement. Il se doutait bien de ce qui allait arriver, et cela ne le dérangeait point puisqu'une douce vengeance était toujours la bienvenue, peu importe si la personne en elle-même lui avait fait du mal ou non, tant que cela lui procurait une bonne dose de rigolade avec l'unique fille qu'il appréciait énormément, voir trop. Ces derniers jours avaient été sacrément trouble pour le jeune homme qui ne savait plus du tout où caser dans son esprit cette fille aux cheveux et aux yeux glacés, elle était bien plus qu'une simple amie de connerie avec qui boire et s'amuser. Non. C'était autre chose.
Fuyant ses pensées, le garçon commença à rouler jusqu'en direction de son lycée dont il revenait à peine. Environ un quart d'heure plus tard, il arriva au point de rendez-vous et s'adossa contre un mur en sortant ses écouteurs. Une petit dizaine de minutes séparait les deux rebelles de commettre un nouveau méfait mais, bien heureusement pour lui, il pouvait s'occuper comme il le souhaitait contrairement à celle enfermée dans une salle à bosser.
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| | | Jun Aoki ♠ Lycée - Quatrième année
Genre : Age : 24 Adresse : chambre 02, rez-de-chaussée 163 Multicompte(s) : Montaro Adkins
KMO :
| Sujet: Re: V for Vendetta and Vodka (PV. Jun) Jeu 23 Aoû 2018 - 17:54 | |
| La douleur vive et brutale du fameux coup de poing que je venais de diriger sur un mur innocent et sacrément plus dur qu’il ne le paraissait, me fit lâcher un léger hurlement, mêlant douleur et colère. L’injustice dont j’étais à nouveau victime me poussait dans un état de rage imminente, presque incontrôlable pour l’intrépide adolescente que je pouvais être. Néanmoins, c’est après quelques respirations trop profondes et bruyantes, ainsi qu’un jet d’eau froide sur ma main souffrante, que je commençais à me calmer. Évidemment, j’étais bien loin d’accepter la sentence, qui, à mon sens, était une sorte de manigance purement arbitraire, un moyen pour cette ordure de faire pression sur moi, de bien instaurer son autorité pour laquelle je n’éprouvais, depuis quelques temps, qu’un mépris croissant.
Après une quinzaine de minute et l’ultime appel de la sonnerie, je me décidais à sortir des toilettes afin de rejoindre ce qui serait, pour la prochaine heure restante ; ma prison. Me dirigeant d’un pas lent et nonchalant, exagérant mon agacement lorsque je tendis mon carnet de liaison au surveillant, c’était finalement assez vite que mon expression s’adoucit. Je prenais place sur mon siège habituel, au fond, juste à côté de la fenêtre. Si la plupart du temps, on nous donnait des exercices lorsque le prof oubliait d’infliger une punition personnalisée, moi je préférais nettement passer ces heures à rêvasser, jouir de me position de voyeur quand aux voisins de l’établissement, qui s’adonnaient quelques fois à des activités bien étranges…
Complétement perdue dans mes pensées, le regard fixé sur ce qui semblait être des pieds qui bronzaient à travers une petite fenêtre -vous imaginerez mon jugement quant à ce bronzage particulier-, je frôlais la crise cardiaque, ainsi que la crise de nerf, lorsque je sentis des doigts se promener le long de ma nuque dégagée.
D’un geste violent et sec, je me retournais, adressant un regard à la fois glacial et brulant à la personne qui venait de me déranger. Et c’était tout aussi radicalement que je laissais un rire s’échapper, commençant déjà à m’attirer les foudres du surveillant.
« Dis donc c’est quoi ce regard Jun ? J’ai presque l’impression qu’il aurait pu déchirer mes vêtements ! »
Surélevant un sourcil, j’adressais un petit sourire mesquin à mon acolyte du jour, tout en le jaugeant du regard :
« Il faut dire que ce serait pas de refus si tout ces beaux habits se désintégraient, là, maintenant. »
Alors que Yuki s’approchait un peu trop de mon visage à mon goût, qu’un sourire qui ne le quittait plus désormais, je me vis dans l’obligation de me reprendre :
« Je veux dire, c’est quoi ce look des années 50 là, franchement ! »
« Faut dire que pour c’qui est du look, toi, tu fais pas dans la dentelle mon chat ! Comment est ce que tu peux sortir avec si peu de vêtements ?? Je sais qu’on est en été, mais là, même en maillot de bain je crois que tu serais plus couverte ! »
Pouffant de rire, je lui adressais une légère tape, histoire de détourner son regard de mon décolleté en dentelle, effectivement assez plongeant. Après tout, ce n’était pas de ma faute si la lingerie était à la mode cette année, et bien que l’établissement imposait un certain « code » vestimentaire, je me permettais de l’interpréter selon mon gré. Bien évidemment, cela avait des conséquences, mais j’étais prête à beaucoup pour ma liberté.
Yuki finit par s’assoir à côté de moi, mais à se décaler d’une table suite au regard trop insistant du surveillant, qui d’un mouvement de tête venait de nous faire comprendre qu’il ne comptait pas nous lâcher. Et nous, nous comptions bien l’occuper.
« Alors, qu’est ce que t’as encore fait ? »
Les sourcils se fripant à nouveau, mon poing se serrant intensément, la colère ne cessait plus de monter, et le visage de mon cher professeur d’anglais, avec son large sourire puant le fromage, ses cheveux plaqués sur son front bientôt ridés, me hantait.
Il faut dire qu’entre nous, ce n’était pas l’amour fou, et ce, depuis le début de l’année. Il ne cessait de juger mes accoutrements outranciers, mais ne se gênait pas pour se rincer l’œil de temps à autre, lorsqu’il se penchait au-dessus de mon décolleté, dans un but purement pédagogique bien sûr. Ce vieux pervers raté, qui n’avait pour seule lubie que de punir ses élèves, prétextant pendant son temps libre un tas de situations qui mériterait selon lui une correction. Cette fois-ci, il s’agissait d’un excès de rage, me concernant, forcément. Il faut dire qu’il savait bien me provoquer, cet enfoiré.
Il s’était mit à faire son cours habituel, complétement inintéressant sur du vocabulaire en anglais. Évidemment, comme dans la majorité de ses cours, j’étais sa cible. Il ne cessait donc pas de m’interroger sur des choses que j’ignorais, et dont je n’avais absolument rien à foutre, tout en m’agaçant concernant telle ou telle chose, prenant un malin plaisir à me reprendre, me corriger lorsque je répondais à côté, quand je daignais le faire proprement.
C’était sur le mot poitrine, alias « the breast » en anglais, qu’il se mit à s’acharner, parce que vous comprenez, ma prononciation était incorrecte. Il y avait quelque chose chez cet homme d’admirable en soit. Il arrivait à vous avoir à l’usure, et obtenait toujours une réaction -du moins, toujours avec moi,- et cela ne semblait pas cesser de l’amuser, puisque ça commençait à faire un moment maintenant qu’il continuait.
C’était donc après une humiliation constante d’une bonne demie heure que, au risque de bouillir littéralement, j’explosais au milieu du cours, repoussant violemment ma table, heurtant légèrement le professeur tout en lui signalant que « breAst » ou « BrÉst » c’était pareil et que ce n’était pas parce qu’il était frustré de ne pas pouvoir en toucher qu’il devait m’emmerder avec ces histoires. Évidemment, ma réaction était loin de lui plaire, et voilà qu’il m’envoyait pour la énième fois dans cette salle que je ne connaissais que trop bien.
Prenant donc une voix un peu trop haute, la bouche légèrement en cul de poule, histoire de mimer un accent un peu bourgeois voir hautain, je lançais à Yuki :
« Comme d’habitude voyons : mauvaise conduite et insolence répétée. »
Puis nous pouffions de rire, avant de nous faire recadrer par le surveillant de service. C’était finalement après un bon quart d’heure d’ennuie, à envisager milles et une vengeance possible mais de façon plus détendue grâce à mon camarade, que je décidais « d’aller aux toilettes ».
Une fois ces dernières atteintes, je sortais minutieusement mon téléphone et me précipitais pour envoyer un message à Loan. Évidemment, Yuki s’était empressé de proposer son aide pour une éventuelle vengeance. Et bien que j’appréciais fortement l’intérêt qu’il me portait, le mien se dirigeait étrangement vers mon fameux acolyte, avec qui je passais de plus en plus de bons moments, et avec qui je m’apprêtait à partir en Espagne. Bien que le voyage me stressait un peu, j’étais tout autant excité de pouvoir voyager en sa compagnie. Il faut dire que la plupart des instants partagés avec lui me faisaient un bien fou. Et c’était donc tout naturellement que je me tournais vers ce camarade pour soulager mon esprit vengeur.
Un sourire mesquin ne quittait désormais plus mon visage, et c’était très rapidement que passait la fin de cette heure abominable. Quittant Yuki avec un léger clin d’œil, je ramassais mes affaires le plus rapidement possible, et me rendait vers l’arrière de l’établissement.
Loan était déjà là, son skate à la main et ses fameux écouteurs lui bouchant les oreilles. Contente de le voir au rendez-vous, je m’empressais de le rejoindre, un grand sourire aux lèvres, à la fois malicieux et reconnaissant. Je ne me privais pas cependant pour le taquiner un peu et lui tapotais l’épaule droite, avant de rejoindre sa gauche et de lui retirer ses écouteurs.
« Alors, qu’est ce que tu m’as trouvé d’assez efficace pour ce cher monsieur Takobi? »
Puis, me dégageant pour lui faire face, je poursuivais :
« Personnellement, j’ai eu le temps d’envisager des milliers de scénar’ dans cette taule. Mais y’en a bien un qui retient un peu plus mon attention… »
Sans vraiment m’occuper du sac qu’il avait avec lui, je le prenais par la main et nous dirigeait sous des escaliers en fer, à l’abris des regards.
« Alors moi, pour mon plan, il nous faudrait des clous ou un objet un peu pointu, peut être un couteau suisse… Et toi, t’as quoi du coup? »
À la fois impatiente de réaliser ma vengeance et qu’il me partage son idée, je ne cessais plus de gigoter, plongeant mon regard dans le sien, toujours un grand sourire aux lèvres, que je tentais malgré moi de dissimuler. La situation avait un petit côté excitant, et même si ce n’était pas vraiment la première fois que je préparais ce genre de coup, j’avais toujours l’impression d’avoir 11 ans et de participer à mes premiers complots.
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| | | Loan Arai ♠ Lycée - Quatrième année
Genre : Age : 24 Adresse : 07 rue Akaiberry, dans le quartier Hebi 125 Multicompte(s) : Donovan Turner
KMO :
| Sujet: Re: V for Vendetta and Vodka (PV. Jun) Mar 13 Nov 2018 - 20:11 | |
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L'arrière du lycée était l'un des endroits de prédilections pour les personnes baignant dans des choses plus ou moins légales, des passages à tabacs mais aussi pour conspirer contre un certain professeur, qui allait bientôt recevoir une vengeance bien méritée de la part de la Foudre elle-même. L'attente fut, contrairement à d'habitude, très agréable puisqu'il faisait bon, le temps était clément mais il pouvait surtout librement bouger au gré de ses envies sur la musique pour profiter des dernières secondes de calme avant la tempête qui serait signalée par la sonnerie et l'arrivée de son amie. Alors, ne voulant pas juste s'asseoir contre le mur à contempler le béton, l'adolescent sauta sur son skateboard et commença à rouler sans vraiment penser. Où ? Nul part et partout à la fois. Le but était de profiter, de respirer, de s'amuser avant faire son activité favorite avec son acolyte préférée : Vandaliser gratuitement avec Miss Aoki.
Une fois ses pattes sur la planche le rebelle commença à rouler vite, très vite, en slalomant entre les déchets, les pylônes électriques et autres objets qui pouvaient faire office d'obstacles. Ce petit jeu ne dura que quelques secondes le temps qu'il s'aperçoive que personne n'était là pour surveiller une cage d'escaliers tout proche de sa position, terrain parfait pour enfin s'entraîner à faire des figures un minimum sophistiquées. Bien évidemment, n'étant pas un "rider" acharné, il voulait tout simplement essayer de sauter sur la rambarde pour passer le temps. Et être cool. Of course. Après un dernier coup d'oeil aux alentours, Loan grimpa deux à deux la première série de marche puis, une fois sur la plate-forme séparant les deux séries, se retourna pour faire face à la descente. Un peu désemparé face à la connerie qu'il s'apprêtait à faire, sachant pertinemment qu'il allait se foirer et se faire mal, il se contenta d'hausser les épaules et de s'élancer avec sa planche.
Quelques instants plus tard, la fameuse sonnerie avait retenti dans un boucan infernal. Une sorte de mal de crâne suite à une très mauvaise chute suivit de ce bruit infernal s'était installé momentanément bien heureusement. Loan, toujours étendu au sol devant les escaliers, se releva très lentement en récupérant sa planche qui avait d'une certaine façon survécu à la chute désastreuse et se dirigea en boitillant hors de la cage pour permettre à son amie de le trouver sans chercher. D'une main, il replaça ses écouteurs dans ses oreilles et changea la musique pour mieux s'accorder à son humeur. Une douleur vive s'était emparée de son épaule gauche et ses fesses cependant cela ne l'avait en rien attristé, personne ne l'avait vu et il valait clairement mieux en rire que d'en pleurer.
Après quelques secondes supplémentaires d'attente musicale, l'adolescent sentit un tapotement sur son épaule droite et se retourna donc avant de sentir la musique s'éloigner de son oreille gauche où attendait son amie. Encore une fois, il s'était fait avoir par cette blague vieille comme le monde, comme d'habitude. La douce voix de sa camarade prit la place des paroles ce qui lui procura une sorte de frissonnement dans son échine qu'il ne put cacher qu'à moitié. Lorsqu'elle lui fit face, Loan put voir son sourire radieux et rempli de malice; pas de doutes, elle voulait vraiment se venger de cet affront extrêmement humiliant. Bien que Monsieur Takobi avait toujours été gentil avec lui -très probablement à cause de ses très bonnes notes dans sa matière-, il avait vraiment dépassé les bornes en étant très irrespectueux envers Jun, et c'était de son devoir d'aider à rétablir l'ordre.
« J'en ai une qui va très certainement te plaire, crois moi. Promis tu seras pas déçue, car après tout, j'te déçois jamais n'est-ce pas ? »
Sa phrase fut accompagnée d'un très léger rire qui se transforma en sourire sincère. Il se sentait bien, extrêmement bien même. Avant qu'il ne puisse lui répondre une seconde fois, elle l'entraîna dans la cage d'escaliers qui avait été témoin de son misérable échec mais bien heureusement, elle ne pouvait en témoigner. Le garçon ne comprit pas du premier coup en quoi son plan consistait cependant il lui laissait le plaisir d'en faire une surprise, une surprise très amusante même. Attendant la fameuse question pour prendre son sac dans les mains, le garçon l'ouvrit très légèrement et enfonça sa main à l'intérieur pour en retirer une bombe de peinture. Son sourire s'était agrandit et, étrangement, il souhaitait réellement que son plan lui plaise aussi.
« Et bien ... Une intruse m'avait laissé ce cadeau une fois chez moi. Du coup j'me disais ... Puisqu'on connait l'adresse de M'sieur Takobi ... On pourrait lui payer une visite tu crois pas ? »
Le rebelle éventra son sac à dos en deux avant de le tendre à son amie tout en continuant tranquillement, les yeux rivés dans les siens, si beaux, si glacés.
« Pourquoi tu veux un truc pointu ? Un compas ça ferait pas l'affaire par hasard ? Car si oui ben j'en ai un dans mon sac, dans la poche avant ! »
L'atmosphère était agréable, toute la préparation menant à l'acte en lui-même était tout aussi jouissif que l'excitation procuré par le danger. C'était génial. D'autant plus que cette fois-ci, ce n'était pas quelque chose de gratuit au contraire, c'était pour Jun. C'était pour elle qu'il faisait ça, pour elle uniquement. Étrange.
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