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 Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]

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Misuzu Watanabe
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Misuzu Watanabe


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MessageSujet: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptyVen 22 Juin 2018 - 23:41


Misuzu se dévisagea nerveusement dans le miroir en pied qui était dans l’entrée de son appartement. Bien sûr, son visage aurait pu bénéficier d’une meilleure alimentation et de plus de sommeil, mais sa peau était en bon état bien qu’un peu terne. Elle avait fait un soin à l’huile de camélia sur ses cheveux la veille au soir et un masque, et à vrai dire, ça lui avait fait du bien. Elle n’avait pas pris le temps de faire ça depuis très longtemps, et il faudrait sûrement qu’elle recommence quand elle aurait l’occasion. Elle s’était coiffée, attachant ses cheveux longs en un chignon légèrement lâche, et maquillée, camouflant surtout ses cernes, redessinant légèrement ses sourcils, mettant du mascara et un peu de rouge à lèvres. Elle recula d’un pas pour se voir en entier. C’était peut être la première fois qu’elle mettait une robe depuis la nuit fatidique. Elle l’avait achetée pour l’occasion. Bon, ce n’était rien d’extraordinaire, juste une robe à manches courtes faite d'un léger coton noir, légèrement cintrée au niveau de la taille et évasée vers le bas et avec des boutons sur toute la hauteur comme l’étaient certaines robes dans les années 80. Elle lui arrivait à peu près au niveau des genoux, peut être un peu plus bas. Elle avait également pris un blouson, noir lui aussi, qui traînait derrière elle sur le sol.

Elle vérifia le contenu de son sac, sa bombe au poivre y était bien. On n’était jamais trop prudent. Satoshi avait proposé de passer la chercher mais elle avait refusé. Elle savait qu’elle aurait besoin de marcher seule un moment pour se remettre les idées au clair avant de le voir. Elle avait néanmoins apprécié l’attention. Elle rentra dans la pièce principale, qu’elle traversa pour atteindre la salle de bain, où elle se mit un spray de parfum et récupéra du baume à lèvre et son rouge à lèvre. Après avoir mangé, si elle arrivait à manger, elle aurait besoin d’en remettre une couche. Elle sélectionna aussi une paire de boucles d’oreilles simples, pas trop brillantes, qui n’attireraient pas trop l’attention. Il était compliqué de trouver un équilibre entre être jolie, et ne pas se mettre en danger. Même si elle savait que peu importe sa tenue, ce n’était pas ça qui changerait grand chose, porter une rivière de diamant attirait un peu plus l’attention des diverses petites frappes qui arpentaient les rues la nuit. Bon, de toute façon, elle n'avait pas de rivière de diamant.

Une fois tout cela fait, elle retourna dans l’entrée, attrapa son sac et son blouson, et chaussa ses escarpins noirs au bout pointu. Depuis qu’elle les avait achetés, elle avait eu le temps de les faire, aussi ils étaient maintenant aussi confortables que n’importe quelle autre paire. Elle resta plantée là, dans le genkan un moment, considérant ses chaussures. C’était celles qu’elle portait au travail quand elle avait revu Hisaka. Elle soupira, et sortit. Quelle rencontre inattendue. Elle était contente qu’il aille bien et qu’ils aient pu tirer les choses au clair. Et ça lui avait donné envie d’aller de l’avant. Aussi, après environ une ou deux semaines sans nouvelles de Satoshi, elle avait décidé de prendre les devants. Elle l’avait appelé sur le téléphone de son agence, et il avait décroché assez rapidement. Elle s’était excusé de le déranger. « Sakutaro-san, » avait elle dit, « j’étais contente de vous voir l’autre soir. » Elle avait pris son courage à deux mains, une grande inspiration. « Voudriez vous dîner ensemble bientôt ? » Il avait accepté et elle avait dû se retenir de hurler au téléphone. Peut-être avait elle été trop froide, son ton trop professionnel et distant, mais elle l’avait fait. Elle l’avait invité. Elle s’était soudain sentie rajeunie de dix ans, peut être plus. Une fois le téléphone raccroché, elle avait donné des coups de poings en l’air dans son bureau, jusqu’à ce que Nanae toque à la porte pour des papiers à signer ou bien quelque chose de ce genre.

Elle pris une grande inspiration et sortit de son appartement. La rue était calme. Elle marchait à grandes enjambées, en restant près des murs, son porte clé de self defense en forme de chat serré dans sa main. Elle salua Mashida-san qui passait le balais devant chez elle d’un signe de tête. Drôle d’heure pour passer le balais, pensa-t-elle, mais la vieille dame la complimenta sur son allure et elle oublia ses suspicions. Vraiment, vivre dans cette ville la rendait paranoïaque. Elle n’était pas très loin du centre, le restaurant n’étant qu’à une vingtaine de minutes à pied environ. Elle alluma une cigarette et repensa en chemin à tout ce qui l’avait préoccupée. Finalement, une fois plongée dans ses pensées, le temps passa vite, et elle fut bientôt dans la rue du restaurant.

Elle vérifia la montre sur son poignet. Huit heures vingt-huit. Elle avait deux minutes. La rue animée la rassura. Avec autant de monde, il y avait peu de chance qu’elle se fasse agresser. Et puis, Satoshi ne serait sûrement pas très loin. Il faisait bon. Elle finit sa seconde cigarette, qu’elle avait allumé quelques minutes plus tôt, à une vingtaine de mètres du restaurant. Le restaurant en lui même était assez banal, il ressemblait à n’importe quel autre restaurant, mais les sushis y étaient particulièrement frais et bien faits, aussi elle avait décidé d’aller là. Elle n’y était allée qu’une fois, pour un déjeuner professionnel, mais en gardait un bon souvenir. Elle se posta devant le lieu, et n’eut pas à attendre longtemps avant de voir ses cheveux blonds, qu’on repérait de loin. Elle l’observa alors qu’il s’approchait, le détaillant du regard. Il était toujours aussi attirant, peut être même plus, en fait, que dix ans auparavant. Elle n’était pas sûre de pouvoir dire la même chose d’elle même, mais au moins elle aurait quelque chose d’agréable à regarder. Elle s’avança légèrement vers lui alors qu’il arrivait et s’inclina, prenant garde de tenir son sac pour qu’il ne tombe pas ou ne déverse pas son contenu. « Sakutaro-san, » dit elle avec un fin sourire. « Comment allez vous, depuis la dernière fois ? » Elle ne mentionna pas la dernière partie de leur discussion, mais ce qu’il avait dit était omniprésent dans son esprit. Elle écouta sa réponse, puis fit un signe de tête vers le restaurant. « Peut être devrions nous entrer. » Elle se régalait déjà à l’idée de  prendre l’omakase et de laisser le chef s’occuper de ses papilles pendant que Satoshi s’occuperait de la conversation et qu’elle n’aurait qu’à le relancer de temps en temps. Elle aurait vraiment dû se faire ce genre de soirées plus souvent.
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► Université - 2ème année - Capitaine Combat Sans Armes
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MessageSujet: Re: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptySam 23 Juin 2018 - 16:10

Elle n'avait pas eu besoin de me forcer la main. En vérité, a la seconde ou j'avais décroché, une syllabe m'avait suffit pour comprendre que c’était elle a l'autre bout du fil. Elle parlait comme la dernière fois, de façon calme, mesurée. Un peu distante. Mais j'en avais assez appris sur elle pour savoir que sa façade était bien plus dure a briser que n'importe quel mur de granit. Enfin, si elle venait a moi, c’était que j'avais fais plutôt bonne impression, non ? Enfin, j’espérais tout du moins. Ce n’était plus si facile de savoir ce qu'elle avait en tête. Cela n'avait jamais étais facile non ?

J'avais enfilé tranquillement mon pantalon gris, qui faisait un mixe entre le pantalon de costard et le jean. Un air assez classe, mais pas trop non plus. Difficile d'expliquer, mais j'aimais bien ce petit entre deux. Je n'avais jamais étais bon pour les habits de mariage, alors celui la serait parfait. Une petite chemise assortit, recouverte d'une veste de costard. J'évitais la cravate pour cette fois, je ne sortais pas non plus rencontrer l'empereur du Japon.

Je lui avais dis que ce serait avec plaisir, et comme je m'y attendais, elle avait refusé que je passe la prendre. Déterminée a toujours tout faire seule hein ? Enfin, je n'étais vraiment pas surpris. Ça viendrait peut être ? J'avais passé une bonne partie de la semaine a écouter les rumeurs sur ceux qui auraient bien voulu mettre le main sur le fameux musée dont elle s'occupait. Elle ne voulait pas de mon aide, mais je le faisais pour moi, donc c’était bon, non ?

Un peu avant l'heure convenue, je dissimulais mon arme dans mon pantalon, comme a mon habitude, avant de refermer ma porte a double tour, et de me diriger vers ma voiture. Un restaurant de sushi. Je n'en avais pas mangé depuis un moment. J'avais hésité de lui proposer le restaurant, comme elle semblait aimer tout gérer maintenant, et comme elle m'en avait proposé un ou j'avais aidé le propriétaire un ou deux ans plus tôt, du coup, je n'avais pas protesté. J'étais devenu un peu chiant avec ça. Il faudrait que je lui propose un endroit ou je ne connaissais personne, la fois suivante.

J'arrivais tranquillement. Il y avait du monde, c’était parfais. J'étais sur qu'elle n'aurait pas forcément était très a l'aise si nous avions étaient quasiment seuls. Je ne tardais pas a la voir arriver, et je ne pu résister a la dévorer des yeux. Elle était quand même magnifique. Je lui faisais un petit sourire en approchant de l'endroit ou elle semblait attendre, et m'inclina légèrement. J'aurais du acheter des fleurs. Quel idiot.

- Je suis vraiment content de vous revoir, Watanabe-san. Que dis-je, j'en suis ravi.

J'aurais bien ajouté que j'avais vraiment attendu cette occasion, mais ca aurait fait sans doute un peu « trop ». Aussi, je me contentait de lui ouvrir la porte pour la laisser passer tranquillement. L'endroit etait tranquille, assez bien éclairé, mais pas trop non plus. Pas envie de passer la soirée avec un spot en plein visage. Je refermais derrière moi et lui laissais choisir la table avant de lui tirer une chaise, par habitude. Je n'avais pas perdu ce genre de geste. Ma mère me les avait assez fait entrer dans le crane.

- Vous êtes vraiment splendide. Votre tenue vous va a merveille.


Je prenais place a mon tour, jetant des coups d'oeils a droite et a gauche. Sortit de secours, ok. Le bar, les différents clients. Hum, déformation professionnelle sans doute.
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MessageSujet: Re: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptyDim 24 Juin 2018 - 20:45


Elle le regarda s’approcher avec une pointe d’appréhension et la chaleur qui lui montait au visage. Il lui sourit et elle sentit comme quelque chose se tordait dans son ventre, mais elle lui rendit son sourire et le salua en s’appliquant à garder sa respiration lente et calme. Lorsqu’il déclara qu’il était content de la revoir, ou plutôt ravi, elle ne put s'empêcher de rougir légèrement et de détourner le regard, comme si elle scannait la foule hétéroclite des passants joyeux ou occupés, ou parfois les deux. Qu’est-ce qu’il y avait de si particulier chez lui pour qu’elle soit toujours aussi désarmée devant son sourire, même dix, onze ans après ? Elle n’en était pas sûre, mes les faits étaient là. Ils restèrent là un instant à se regarder comme deux idiots en souriant bêtement avant qu’elle ne se décide à proposer d’entrer, ce qu’il firent. La porte shoji vitrée se décala sans qu’elle ait besoin d’y toucher. Ah, oui, elle avait oublié qu’il faisait ça. Elle entra et il y avait déjà quelques clients, la salle était environ à moitié remplie. Néanmoins, le restaurant n’était pas très grand, et il devait y avoir maximum une dizaine de personnes. Tant mieux, il valait mieux que le chef ne soit pas trop occupé. L’endroit était assez chaleureux, traditionnel, avec une décoration plutôt minimale, mais elle appréciait cela. Le comptoir en bois blond était encombré de bouteilles, de boites en céramique peinte et émaillée, de plateaux en laque, mais on voyait quand même bien le chef et ses collègues travailler, l’un d’entre eux étant d’ailleurs étonnamment jeune. Peut être un élève en formation, se dit-elle. Le brouhaha ambiant participait à l’ambiance et la lumière légèrement dorée des lampes rendait le lieu encore plus chaleureux. Elle était ravie de revenir ici.

Elle allait se diriger vers le comptoir, placement obligé pour un omakase, quand Satoshi la complimenta. Elle senti son visage commencer à chauffer et elle s’en voulut. Elle n’allait pas réagir comme ça, non ? Elle s’obligea à se calmer, et lui sourit avec calme. « Merci. Vous n’êtes pas mal non plus, » répondit-elle, avant de se diriger vers le comptoir. Avant de s’asseoir, elle se signala au serveur et donna son nom, étant donné qu’elle avait réservé, ça serait plus simple. Elle remercia d’un hochement de tête Satoshi de lui avoir tiré son tabouret, même si cela n’était pas utile. Une fois assise, elle se dit qu’elle avait fait le bon choix. Déjà, si elle n’était pas face à lui, il serait plus facile de garder un visage normal, ou de se détourner si nécessaire. Elle suspendit son sac au crochet prévu à cet effet, et sourit à Satoshi avant de saluer le chef. Il sembla la reconnaître car il l’appela par son nom de famille, ce qui l’étonna étant donné qu’elle n’était venue qu’une fois. Il expliqua que sa fille adorait le musée, et ils passèrent quelques minutes à discuter avant que Misuzu ne voie qui était l’adolescente, puis le chef se remis à la préparation des différents sushis. Elle se tourna légèrement vers Satoshi, orientant ses jambes en diagonale, et lui fit un petit sourire d’excuses. « Désolée, j’aurais dû vous inclure à la conversation. Ce n’était pas très poli de ma part. » Ce n’était pas la première fois qu’elle avait un comportement moyen à son égard. À vrai dire, elle avait passé les dernières années à éviter de lui parler à tout prix, alors bon. « J’avais pensé que nous pourrions prendre l’omakase ? Enfin, je vais prendre ça, et vous, ano, faites comme vous voulez. Je vous invite. » La dernière fois, il ne lui avait pas laissé le choix et avait réglé la note, mais elle n’avait pas prévu de le laisser payer à chaque fois. Lorsque le chef leur proposa de goûter un nouveau sake qu’il avait reçu et qui irait particulièrement bien avec le premier plat de l’omakase, elle hésita, glissant un regard à Satoshi. Puis se dit qu’un verre de sake lui donnerait sûrement l’assurance dont elle avait besoin, et se promit de refuser les autres. Ce n’était pas la peine que ça finisse comme lorsqu’elle était sortie avec Hisaka. Bien sûr, elle ne regrettait pas. C’était lui qui l’avait finalement convaincue d’appeler Satoshi. Mais le lendemain, sa tête avait été particulièrement douloureuse et tout y résonnait comme dans une grotte très large, les échos s’y multipliant encore et encore. Le chef confirma qu’ils prendraient bien l’omakase tous les deux, et elle confirma pour elle, laissant à Satoshi le soin d’annoncer sa propre commande. Le chef leur sourit et rapidement elle eut un masu contenant son verre devant le nez, et un serveur y versa du saké en prenant soin de le faire déborder légèrement. Elle sourit à Satoshi. « Kampai, » dit-elle avant de boire sa première gorgée. En effet, le saké était vraiment particulièrement bon. Peut après, le premier plat de l’omakase, des nigirizushi d’anguille grillée. Elle jeta un regard rapide à Satoshi. « Merci d’avoir accepté mon invitation, » dit elle d’une voix douce. « Je sais que je n’ai pas été des plus accessibles au court de ces dernières années. » Il lui semblait important de s’excuser, pas parce que ça changerait quelque chose, mais pour montrer qu’elle avait conscience de son impolitesse.
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MessageSujet: Re: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptyLun 25 Juin 2018 - 18:36

Le bar donc. Cela ne me gênait pas, et je n'étais pas surpris en entendant ce qu'elle désirait manger. A vrai dire je n’étais pas difficile, et cela me convenait très bien. Aussi, je n’obtempérais pas, suivant sa décision, lui tirant le tabouret, et prenant place a coté. Je l'écoutais distraitement parler a cet homme que je ne connaissais pas. Cela semblait être le chef du restaurant, mais je n'avais eu a faire qu'avec le propriétaire qui n’était lui pas cuisinier. C’était plus comme un actionnaire. Aussi, je pouvais rester discret pour l'instant, même si je ne doutais pas que l'homme viendrait me saluer plus tard. C’était le genre.

- Je suis particulièrement outré, Watanabe-san, mais je vais faire avec. J’espère que vous m'autoriserez a prendre la même chose que vous, pour vous faire pardonner. J'aime bien copier sur les gens populaires.


Je lâchais un rictus amusé, avant de me tourner vers la carte. Je regardais distraitement, alors que j'avais pourtant déjà fais mon choix. Elle ne semblait pas du tout avoir envie que je paye cette fois, et comme c'etait elle qui avait lancée l'invitation a la base, je n'allais pas la contrarier d'avantage. Un verre de sake hein ? Et bien je n'avais pas vraiment prévu de boire ce soir la, mais je n'allais pas aller a l'encontre du chef non ?

- D'accord, mais apportez moi un verre d'eau aromatisé a la pomme aussi, a coté.

Le serveur semblait courir pour nous servir, alors que j'avais l'habitude d'attendre un moment mes consommations. Il semblait vraiment motivé en tout cas. Nous n'étions qu'une dizaine dans le restaurant de sushi, et il valait sans doute mieux une dizaine de clients satisfaits qu'une cinquantaine en colere. Le saké vint rapidement, mais je posais ma main sur la petite coupelle :

- Évitez de la remplir a ras bord pour moi.

Le serveur s’exécuta, et quand il s'éloigna, je pris la deuxième boisson, et en versa une goutte dans l'alcool. Une petite habitude que j'avais. Je poussais mon verre d'eau aromatisé entre nous.

- Essayez. Ca adoucis la boisson et lui donne une petite note sucrée vraiment agréable.


Et c’était pratique pour ceux qui ne tenaient pas l'alcool comme moi. C’était plus doux. Je prenais une gorgée après avoir répondu a l'invitation. C’était délicieux. Je reposais a peine mon verre que la première assiette arrivait. Ça avait l'air bon. Juste grillé comme il fallait pour que ce soit juteux et croustillant. A peine avait elle commencé de manger qu'elle s'excusait encore. Je penchais la tete sur le coté pour la regarder, et lui coupait la parole avant qu'elle ne termine sa phrase.

- Vos cheveux. Vous avez fait quelque chose a vos cheveux non ?

Ils semblaient...plus doux ? Elle avait du les soigner un peu. Et j'avais surtout envie qu'elle arrete de s'excuser encore. Elle n'avait aucun compte a me rendre non ? C'est ce qu'elle devait penser. Alors pourquoi s'excuser de la sorte ?

- Vous savez, Wanatabe-san, je suis venu ici pour manger avec une amie, pas pour vous entendre vous excusez alors qu'il n'y a pas lieu d'etre. Vous avez votre vie, et vous ne m'avez jamais fais quoi que ce soit de mal. Je n'ai jamais songé un seul instant a vous en vouloir. Délicieux ce poisson, d'ailleurs. J'ai bien fais de suivre votre choix.

Je souriais encore, en continuant de manger avec appétit.
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MessageSujet: Re: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptyVen 6 Juil 2018 - 2:00


Lorsque Satoshi déclara être « outré », Misuzu mis un instant avant de comprendre qu’il s’agissait d’une blague, et resta donc interdite pendant une demie seconde avant de retrouver un petit sourire. Sourire qui se transforma en grimace rieuse lorsqu’il insinua qu’elle était une personne populaire. Elle émit un petit rire étouffé, comme un genre de « pfrrr » plus qu’un véritable rire. « Les gens populaires, j’espère que vous ne parlez pas de moi, là, parce que ça serait on ne peut plus erroné. Vous, vous êtes plus du type cool. Kakoi. » Elle insista sur le mot avec un regard un peu plus sérieux. Elle l’avait toujours trouvé classe, et c’était encore le cas aujourd’hui. Encore plus habillé de cette manière. Est-ce qu’il s’habillait comme ça tout le temps ? Sa chemise lui allait très bien. Il avait pris de l’âge, un peu, comme elle, mais sûrement de manière moins voyante. Néanmoins, il ressemblait physiquement toujours au jeune homme qu’elle avait rencontré dix ans auparavant et pour qui elle avait développé des sentiments. Elle accepta le saké proposé par le chef, et il fit de même, mais en demandant de l’eau aromatisée à la pomme. Misuzu fut un peu surprise. Il aimait toujours autant ça, donc ? Peut être n’avait-il pas tellement changé, alors. Ou peut être que c’était une chose qui n’avait pas changé mais que le reste avait évolué. C’était sûrement l’explication la plus logique et raisonnable.

Le saké arriva et elle prit sa première gorgée, la savourant, après avoir trinqué. Néanmoins, elle vit du coin de l’œil Satoshi mélanger les deux boissons, ce qui l’intrigua, lui semblant même assez contre nature au premier abord. C’était du saké de qualité, mélangé avec de l’eau à la pomme ? Jamais elle n’aurait fait une chose pareille et fronça un peu les sourcils, dubitative, quand il lui proposa d’essayer. « Ano… » Elle ne voulait pas le vexer, mais elle ne voulait pas non plus mélanger son saké dans le verre, alors elle prit le verre, prenant une petite gorgée de la boisson, puis le saké, mélangeant ainsi les deux breuvages dans sa bouche. Effectivement, ce n’était pas mauvais, loin de là. Elle mis ses doigts sur sa bouche et eut un petit sourire. « C’est plutôt bon, effectivement… » Néanmoins, elle reprit une gorgée de saké seul. Elle préférait quand même comme ça. Les plats arrivèrent, et elle saisit l’instant où elle avait un peu de courage pour s’excuser de son attitude, mais il ne la laissa pas terminer, ce qui la vexa quelque peu, sans toutefois vraiment l’énerver. Mais pour une fois qu’elle faisait un pas vers lui… Elle haussa un sourcil quand il l’interrogea sur ses cheveux. Inutile de lui expliquer qu’elle s’était préparée tout particulièrement, il fallait donc qu’elle trouve quelque chose d’autre. « Je les ai lavés ce matin. » Déclara-t-elle simplement. Il enchaîna ensuite, lui disant qu’elle n’avait pas de quoi s’excuser. Aussi, elle hocha vaguement la tête.

Elle s’apprêtait à répondre quelque chose, mais il complimenta le poisson, et elle se retrouva un peu dépourvue, sans savoir quoi dire. Il y eut donc un instant de silence avant qu’elle retrouve ses esprits. « Oui, l’omakase est souvent une bonne idée. C’est fait avec les poissons le plus de saison et les plus frais. » Elle mangea le deuxième sushi, puis le troisième, toujours en silence, et bientôt elle avait fini. Elle appréciait particulièrement les petites quantités qui permettaient plus de variété. Le deuxième plat arriva ensuite, des sushi au maquereau, légèrement grillé sur le dessus. Misuzu ne put retenir un sourire, et mangea le premier, avant de se tourner vers Satoshi. Il y avait tellement de choses qu’elle voulait lui demander, et elle ne savait pas par où commencer. Elle hésita un instant et reprit une expression neutre avant de tourner légèrement la tête vers lui, prenant une gorgée de saké avant de lui parler. « Je suis contente de passer du temps avec vous. Racontez moi, qu’est-ce que vous avez fait depuis tout ce temps ? » C’était vague comme question, mais c’était probablement le mieux, à vrai dire. Ainsi, il raconterait ce qu’il voulait et elle n’aurait qu’à boire ses paroles en hochant la tête. Malgré tout, elle ne savait que peu de choses sur ce qu’il avait fait. Elle enchaîna après l’avoir laissé répondre. « Vous n’êtes pas marié, si j’ai bien compris. Je vous avoue que ça m’a surprise. » Quelque part, elle non plus n’était pas mariée. Mais elle avait un certain nombre de raisons, à vrai dire, notamment cette nuit là où elle avait réchappé probablement de peu à la mort mais pas à la déchirure qui avait eu lieu en elle. Mais peut être que lui aussi avait ses raisons.
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MessageSujet: Re: Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi]   Some things in life are too complicated to explain in any language. [Satoshi] EmptyLun 9 Juil 2018 - 11:19

Je souriais a nouveau. Ce n’était pas vraiment étonnant qu'elle dise ça, même si je ne m'attendais pas qu'elle me renvois le compliment. Enfin, si c’était vraiment un compliment, difficile d'en etre sur. Dans sa bouche, on aurait presque dit un reproche. Elle avait toujours semblé se croire en dessous des autres. Et j'avais l'impression qu'avec moi c’était toujours le cas. Je faisais un bref haussement d'épaules comme pour signifier que je ne savais pas vraiment.

- J'ai trente ans, je suis célibataire, je vis au dessus de la piece que j'utilise pour travailler, en sachant que ce travail n'est même pas vraiment reconnu par l'état ou quoi que ce soit. Donc je ne cotise pas, et forcément, je vais finir pauvre, comme j'ai commencé. Je passe mes journées a me balader en espérant tomber sur quelque chose d’intéressant. Vous, de l'autre coté, vous êtes conservatrice du plus grand musée de la ville....du seul en fait ? Je ne sais même plus. Je suis quasiment sur que si on faisait un genre de.....hum....sondage, en ville....

Je m'interrompt une seconde pour prendre une gorgée et je reprend :

- Un sondage, un peu comme.... «Mesdames et messieurs, vous préféreriez passer une soirée en la compagnie de la jolie conservatrice d'un grand musée reconnu, ou plutôt avec un chômeur retraité de l'armée, qui en plus a mauvais genre avec ses cheveux blonds. Hum ? Moi je pense connaître la réponse.

Je grignote tranquillement, sans me jeter sur mon plat. Je n'avais jamais étais un gros mangeur, mais cela ne c’était pas du tout arrangé avec les années. L'habitude de manger a la va vite pendant mes années de services avait encore accentué ce fait, et je me retrouvais parfois a ne quasiment pas manger pendant une journée entière. Mais vu que j'étais invité, même si je ne comptais pas la laisser payer, et que nous allions sans doute parler de ça a un moment ou a un autre, ne pas manger aurait était assez malpoli. Et puis ça avait quand même l'air bon. Et j'éclatais littéralement de rire :

- Moi, marié ? Vous avez vraiment pensé que je reviendrais avec une femme au bras ? Je suis un vieux garçon moi, madame.


Je brandissais ma baguette devant son nez, comme pour accentuer le « madame », d'un air amusé, avant de continuer.

- Enfin, ma mère serait contente d’être grand mère, sans doute. Enfin, elle n'a que quarante huit ans. Elle le prendrait peut être mal.....ça m'étonnerais, elle qui est toujours contente de tout. Ça en devient comique a force, de la voir sourire peut importe la catastrophe qui lui arrive.

Je levais les yeux, observant le plafond. Elle n'avait pas trop eu d'expression quand je lui avais appris la mort de mon père, en France. Crise cardiaque. Je m'en fichais un peu, mais j'avais découvert qu'il avait fait en sorte que je récupère tout ses biens, et tout son argent. Elle avait beaucoup pleuré, en cachette. Il restait le seul amour de sa vie après tout. Et pour ça, je ne pouvais pas lui en vouloir. Pas le moins du monde.

- Après m’être engagé, j'ai fais pas mal le tour de tout le Japon, pour diverse missions. Et a mesure que je suis monté en grade, j'ai gagné en responsabilité, en frères, et surtout, en manque de temps. Je n'ai jamais trop aimé sortir. J'ai passé la totalité de mes congés chez ma mère, a l'aider avec le temple que j'ai racheté, ou alors avec Mika, a Tokyo. Vous vous souvenez peut être de Mikaela ? Je crois que vous vous êtes vue une ou deux fois, a l'époque.


Elle n’était pas mariée non plus, et enchaînait les conquêtes d'un jour, en les repoussant des deux mains celui d’après. J'avais l'impression que j'étais le seul avec qui elle appréciait passer plus de deux jours sans s'agacer. Étrange.

- Puis ensuite je suis revenu ici, quand Nao-chan m'a appelée.....et voilà, depuis je me promene.


Je souriais, un peu moins cependant que précédemment. Plus pour faire bonne figure. La nostalgie m'ayant rattrapé.
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