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 Hendrix Gallagher. [Mei]

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2 participants
AuteurMessage
Hendrix Gallagher

Hendrix Gallagher


Genre : Masculin Sagittaire Singe Age : 31
Compteur 6
Multicompte(s) : -

KMO
                                   :

Hendrix Gallagher. [Mei] Empty
MessageSujet: Hendrix Gallagher. [Mei]   Hendrix Gallagher. [Mei] EmptyMer 20 Juin 2018 - 20:38



I. IDENTITÉ


• NOM : Gallagher.
• PRÉNOM : Hendrix.
• GENRE :
• ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né le 10 décembre 92, New-Jersey. (25 ans)
• GROUPE : Civil, caractérisé Rebelle. (Possible changement de couleur au cours des RP).

• ANNÉE D'ÉTUDES OU PROFESSION : Monteur (Production audiovisuel)
• CLUBS (2 obligatoires pour les étudiants) :
• ÉTAT CIVIL : Séparé (Célibataire).
• LANGUE MATERNELLE : Anglais.
• AUTRES LANGUES : Français, espagnol (au plan d’étude, adolescent), niveau très bas. Japonais (choix, 1 an d’apprentissage intensif, nombreuses années d’essai) : niveau respectable.


• PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR (la réservation se fera automatiquement si pas encore effectuée): Original, Superschool49


II. DESCRIPTIONS.


◊ PHYSIQUE

• Anatomie, marques, expressions, allure, gestuelle : (soyez le plus précis possible! )

Hendrix, bête d'une famille puritaine. Là où sa grandeur démesurée ne concorde pas avec les autres hommes de la famille : même pas le père. Au plus grand les hommes Gallagher atteignent le mètre soixante-quinze. Et encore, c'est généreux. Hen' lui, dépasse le mètre quatre-vingt-cinq et pas en raison des nombreux coups de pieds au cul qu'il s'est mérités plus jeune. Son poids quant-à-lui n'est rien d'autre qu'un équilibre plus ou moins contrôlé entre une course matinale hebdomadaire, un oubli constant de se nourrir ou l'obtention d'un burger bien gras et bien mérité le vendredi soir. Avec tout ça, il frôle les quatre-vingt-dix kilos. Une chose qui est cependant normale dans la famille, quoi qu'anormale pour les autres humains qui prennent généralement du soleil : sa peau penche beaucoup plus vers le blanc qu'un beau teint basané. Disons, s'il avait à porter du fond de teint (chose qui n'arrivera probablement pas de sa vie, sauf à sa mort), il opterait pour la teinte la plus claire. Et même là, ce n'est visiblement pas toutes les compagnies qui sont parvenues à recréer cette teinte. Justice aux fantômes de cette planète!

Son visage allongé et sa mâchoire délicate ne prédisent jamais l'air renfrogné et bête qui s'empare de ses traits. Sa mâchoire semble constamment crispée et dévoile aisément le grincement de ses dents (surtout lorsqu'il est concentré). Ses sourcils sombres semblent connaitre aucune autre position que le froncement, créant des rides hideuses au niveau de son front. Cette partie de son visage peut quelque peu déconcentrer son interlocuteur qui devrait plutôt s'attarder à ses petits yeux bleu grisâtre foncé. Se joint à son expression irrité deux belles grosses cernes qui creusent le dessous de ses yeux en harmonie avec sa fatigue sans lendemain. Une belle fatigue continuelle qui le rend grincheux comme tout. On peut tout de même envier son nez bien droit à l'extrémité juste assez arrondie pour vouloir peser dessus avec son index. Mouvement à proscrire. Nez étonnamment droit, pour rectifier : il se l'est brisé par deux reprises plus jeunes. Il ne faut pas oublier ses lèvres, aussi discrètes de leur volume que de leur couleur. Si sa lèvre inférieure est généralement rosée, c'est qu'il se la mordille constamment. Ses lèvres cachent une série de dent blanchâtre le matin, jaunâtre l'après-midi et blanche de nouveau le soir. Il ne maitrise pas encore assez bien les bandes blanchissantes pour chasser les méfaits de la cigarette qu'il tient très souvent en accessoire sur ses lèvres. Oui à la cigarette, non à la vapoteuse.

La posture d'Hendrix est parfois questionnable : colonne vertébrale dans des angles incertains, épaules voutées vers l'avant comme si un poids immense pesait sur celles-ci. Il se tient rarement droit malgré avoir entendu toute sa vie : « si tu ne tiens pas droit, tu vas avoir des problèmes de dos ». Qu'ils arrivent les problèmes de dos, il les attend avec le revers de sa guitare. Les seuls moments visibles d'une posture respectable est lorsqu'il joue de la guitare. En vrai, seuls les gens qui le voient travailler le voit dans cet état. Le pire qui arrive à son corps c'est qu'il se glisse sur ses chaises, sur le sofa, sur des bancs jusqu'à ce que son dos ne touche presque plus le dossier et que ses fesses soient beaucoup plus proches du bord de la chaise. Hendrix a seulement l'air tout le temps découragé et fatigué, c'est tout.

• Tenue vestimentaire, accessoires, tatouages,  etc.

Hendrix a à la fois un style très particulier, mais aussi amèrement ordinaire. Depuis qu'il est jeune, il porte un intérêt assez intensif envers la mode des hommes dans les années 50. Le style « rock », plus précisément. Ses parents n'ont jamais vraiment voulu le vêtir ainsi. L'image familiale. Il n'était pas en âge non plus de choisir entièrement sa garde-robe. Ce que sa mère faisait : elle lui proposait deux chandails et il devait choisir parmi ces deux chandails. C'était assez restreignant. Il avait une fois tenté de voler un manteau de cuir. Disons que la mission n'a pas été très fructueuse. Il a cependant maintenant le sien, acheté de ses poches. Il le porte souvent, agencé à des t-shirts unis. Il se vêtit seulement de jeans, même en été. Il retrousse les bords de son pantalon, lorsqu'il n'est pas trop serré. Ce style est plus connu sous le nom « Greasers ». Il arrive à Hendrix de reproduire le look de James Dean, une idole personnelle. Pour compléter le tout : son style vestimentaire n'est rien sans sa chevelure iconique de ces années. Des cheveux courts, sombres et portés sur le côté.

Chez lui, Hendrix est généralement nu... Ou simplement en caleçon.

Les seuls bijoux apparents sont ses boucles d'oreilles. Vous savez, ceux qui agrandissent petit à petit les lobes. Ses « stretch » atteignent à peine le 10 millimètres. Il compte néanmoins les faire agrandir par un professionnel (lorsqu'il y pensera). Par simple rapport d'inconvénient, Hendrix ne porte aucun autre bijou : pas de collier, pas de bagues, pas de vrai piercing. Il a cette sensation que tout doit avoir une signification s'il doit le porter et personne ne lui a jamais offert l'un de ces objets pour lequel il devrait avoir un attachement sentimental.

At least, ce qui surprend davantage les gens qu'il rencontre est la croix qu'il a de tatoué sous l'œil droit. Tout le monde croit qu'il a fait un temps en prison et qu'il s'est fait tatouer ceci. Comme s'il s'agissait du même principe des larmes noires ou des trois points. Hendrix n'est pas chrétien. Du moins, il a pris la décision de ne pas croire lorsqu'il était en âge de comprendre la religion. Bien entendu, la famille n'était pas très contente. En revanche, il continuait d'aller à l'église lorsque sa mère le lui demandait. Cette croix, cependant, n'a rien à voir avec elle. C'est peu de temps à la suite du décès de son grand-père qu'il décida de subir les coups d'aiguilles. Son grand-père, pourtant le plus chrétien de tous, était le seul à pardonner et accepter les défauts d'Hendrix. Il avait aussi ce don (soi-disant offert de manière spirituelle) à garder sa famille unie malgré les immenses problèmes qui y régnaient. Hen' rend honneur à cet homme et compte garder une part de ses convictions de cette manière.


◊ PSYCHOLOGIQUE

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Si un enfant d'une famille beaucoup trop contrôlé savoure une seule fois une once de liberté, tout éclate. C'est régulièrement le cas et c'est en effet ce qui s'est passé avec Hendrix. Il n'a pas toujours été un « Rebel without a cause », c'est seulement le contrôle parental chrétien qui l'a fait devenir au fil des ans. Hen' n'est pas rancunier de son passé, même qu'il remercie encore sa mère au téléphone lorsqu'il lui est possible de le faire. Il s'est néanmoins approprié comme devise « Vivre et laissez vivre, à quelque exception ». Il est la personne que l'on doit laisser vivre, mais il n'utilise pas forcément cette philosophie personnelle envers les autres. Il peut proclamer toujours ce besoin de liberté, mais il peut à la fois être le premier à écraser celle des autres. On ne sait pas si Hendrix est coincé dans une dimension où il restera pour toujours un étudiant rebelle ou s'il gagnera en maturité au fil des ans, à défaut de ne plus être un étudiant.

Ce qui est certain c'est qu'il éprouve un désintérêt fulgurant envers l'être humain. Il n'aime pas s'attarder aux gens qui ne lui sont d'aucun intérêt et il évite surtout les « small-talk ». Il ne veut pas parler du beau temps, de son métier, de son état civil, de son âge ou peu importe ce qui peut se dire autour d'un verre. Hendrix ne prend pas un verre, il prend une bouteille. Le seul moyen qui semble fonctionner pour l'instant est d'agir selon l'une des milles façons qu'une personne peut l'irriter. Ou lui parler en anglais. Hen' s'est un peu renfermé sur lui-même à cause de cette raison : il a très peu de personnes à qui parler dans sa langue autre les patrons pour qui il travaille à distance sur des projets audiovisuels américains. Il donne sa vie pour ces projets et c'est l'une des raisons premières pour lesquels il se néglige constamment : le travail. Comme un serpent qui se mange la queue : les raisons de sa négligence sont aussi pourquoi il n'a pas d'ami ou de relation sérieuse.

Hendrix est impétueux. Alors qu'il essaie généralement de garder son calme en situation de crise, il y arrive très peu souvent. Il peut aisément arriver d'insulter, frapper quelqu'un ou quelque chose. Au pire, il finit par se blesser lui-même si la personne qu'il a en face de lui ne mérite pas tant sa tempête caractérielle. La musique, la cigarette et les hauteurs sont trois concepts qui le calment le plus rapidement. Toute autre tentative à lui faire calmer les nerfs le chauffe davantage. Ceux qui sont capables de contrôler cette bête arrivent néanmoins à voir les bons côtés de sa personnalité. Quand Hen' s'attache intimement à quelqu'un, il peut rapidement avoir le cœur sur la main. Il portera étonnamment une oreille attentive et fera généralement tout en son pouvoir pour s'assurer que l'autre personne est bien. Il ne faut cependant pas espérer qu'il perde entièrement son côté irritable : il est seulement un peu mieux contrôlé.

Une chose importante à savoir sur lui et ça concerne la loyauté. La loyauté envers ses amis est indéniable. Il ne trahira jamais un ami pour quoi que ce soit et prendra toujours son côté en cas de conflit. En revanche, à défaut de n'avoir vécu qu'une relation : la loyauté sentimentale, en amour, n'est visiblement pas son fort (il était prêt à tromper Emma pour une aventure quelconque au Japon). Il n'avouera jamais que l'engagement l'effraie et qu'il préférera blesser éventuellement quelqu'un que d'accepter ses tords dans ce domaine.

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Hendrix dégage tout d'une personne stressée ou anxieuse, malgré l'état un peu comateux dans lequel il se tient constamment. Ses ongles n'arriveront jamais à une longueur respectable car il les gruge constamment. Bien entendu, il ne le fait pas volontaire : comme les mordillements parfois même au sang de sa lèvre inférieure. C'est seulement son subconscient qui le fait agir ainsi. Lorsqu'il tient une cigarette et que ses bras sont dégagés de toute veste ou manteau, il se gratte souvent l'intérieur du bras. Une fois, lorsqu'il regardait un film, il s'est gratté l'intérieur du bras jusqu'au sang. Comme une petite transe que même la douleur n'a pas suffit à l'arrêter. Il a donc l'intérieur du coude du bras droit un peu plus foncé suite aux cicatrices encourues. Un autre signe de stress provient de cette manie à toujours replacer ses cheveux du côté gauche : généralement juste lorsqu'il sort en public. Il a cette nécessité que son style soit impeccable. Il ne voudra jamais l'avouer, mais Hen' fait quand même attention à son style et à ce qu'il dégage comme personne.

Malgré qu'Hendrix parait comme un « je-m'en-foutisme » quelque peu exemplaire, il a cette peur cancérigène d'échouer. Il est rendu dans une étape dans sa vie qu'il est fier d'avoir atteint : il vit dans un pays étranger, vit sa vie comme il le désire, travaille, a son appartement, a des responsabilités. Il a cependant peur que l'une de ces choses s'effondre. Par exemple qu'il soit renvoyé en plein milieu d'un projet; qu'on le hue lorsqu'il est engagé pour jouer de la guitare dans un évènement. Ces genres de choses.

Mais sa plus grande peur réside dans le noir et dans les fonds marins. Qu'est-ce qui se cache, là-dedans, dites-moi ?


III. MÉMOIRES.




• Histoire : (Soyez le plus précis possible ! )

[Désolé de l'histoire beaucoup trop longue et si peu palpitante... ]

Il n'y a rien de plus agréable que d'accoucher alors que sa maison longeant le Monmouth Beach est en combat sévère avec une « nor'easter » (10 décembre 92). Une tempête violente composée de vent fort, d'eau marin et de sable. Bien entendu, la maison ne s'en sortie pas vainqueur, démolie presque dans son entièreté. On peut dire qu'il y eut quelques complications lors de l'accouchement, avec un beau gros mélange d'angoisse face à ce qui se passait au New-Jersey et l'anxiété de savoir si un bébé aussi gros réussira à sortir de là. On craint un instant que le cou du futur-né soit entouré du cordon ombilical. Crainte rapidement démentie alors que dans un dernier râlement agressif de la mère, petit Hendrix sorti dans les mains du docteur. Une fois les narines percées, il se mit à chialer. Un nouveau bébé en santé, un !

Malgré le traumatisme d'une telle tempête, la famille Gallagher décida de se localiser sur le Staten Island. Ils choisirent un appartement près de la plage, une nouvelle fois en espérant ne rien craindre d'un nouveau désastre. Chose espérée et priée, chose donnée : ils vécurent d'une manière tellement calme lors de l'enfance d'Hendrix qu'ils finirent par être pris d'un certain ennui. Les nombreux espaces verts et la mer voulait, selon eux, aider le développement de l'enfant. Ils essayaient le plus possible de le tenir loin de la technologie. Il n'était pas nécessaire pour un enfant de son âge (naissance jusqu'à environ trois ans) de regarder la télévision en très bas âge. Pour dire vraie, sa vie était d'une banalité sans fin. L'ennuie résidait dans les nombreuses heures de voiture que le père devait entreprendre pour aller travailler l'autre côté du pont. Il n'est pas considéré le plus long pont du monde pour rien. Ils décidèrent donc de changer de quartier et de se rendre dans Manhattan. La vie là-bas leur donnèrent un regain d'énergie. Mais ils ne se doutèrent pas que l'avenir qu'ils prédisaient pour le petit Hendrix deviendra toute autre chose. Et que cette ville fera renaitre des maux que certaines personnes de la famille auraient bien voulu taire.

La famille Gallagher eut bien des débats sur l'école à laquelle ira le petit garçon. Il fit l'équivalent de la maternelle à la maison car ils arrivèrent beaucoup trop tard dans ses trois ans pour pouvoir l'inscrire dans un établissement quelconque. Bien entendu, ils auraient pu décider de l'envoyer dans un établissement scolaire dès ses quatre ans, mais ils décidèrent d'attendre. Ils voulurent qu'un Frère enseigne l'enfant, mais le grand-père qui ne vivait pas très loin les résonna sur la chose et il eut droit à une gentille enseignante à domicile qui l'occupa avec plus ou moins les mêmes activités qu'il aurait eues avec les enfants normaux. Non pas qu'il ne l'était pas. La suite des années se corsa pour le cursus scolaire de Hendrix. Trouver une bonne école dans Manhattan était un défi ardu. Tant de choix, mais pas forcément de bons choix. (Outre sa vie scolaire, il n'y avait rien d'assez palpitant à raconter dans ces années. Il vivait comme un garçon normal, a priori). D'autres débats plus personnel provenaient du doute que l'enfant appartenait vraiment au père désigné. Il semblait grandir trop vite pour son âge. Pas seulement, la couleur de ses yeux était une nouveauté dans la famille Gallagher. Ils avaient tous cru que ses petits yeux bleus changeraient quelques mois après sa naissance, mais il les garda. Un bleu grisâtre, sombre et puissant. Le grand-père qui avait mot de ce conflit les raisonna sur ce problème, sans même utiliser les miracles du Divin. Il se contentait de dire qu'il n'était peut-être pas le père, mais devait agir tel un homme et tel un père pour cet enfant.

Le père décida donc d'inscrire son fils à une école privée, composée uniquement de garçon (au diable les tentations féminines). Celle-ci s'intitula le Collegiate School. Le but était que l'enfant passe l'équivalent de l'école primaire jusqu'au lycée dans la même école. L'enfant aura donc la possibilité de grandir avec les mêmes pairs et il aura moins de risques d'un débalancement mental. Le coût des études était si haut pour Monsieur Gallagher qu'il jurait qu'il s'agissait de la meilleure école et qu'aucun « déviant » ne pourrait naitre entre les murs de cette école. Il aurait eu raison : dans le temps où les ordinateurs n'existaient pas et où les professeurs étaient sûrement tous des prêtres. Mais il s'agissait d'humains, avec des failles humaines. Même si ça coutait cher, rien ne garantissait la perfection. Bien que les premières années le soient. Le pire que subissait Hendrix (ou faisait subir aux autres) était un peu de tirage de cheveux, de pincements de peau, de crachats sur les vêtements. Deux enfants qui ne s'aiment pas agissent généralement ainsi ensemble. Hen' était néanmoins encore capable de s'excuser de ses tords dans ce temps et ne pas uniquement pointer l'autre du doigt.

Hendrix a souvent hérité de petites tapes sur les fesses du père Gallagher lorsqu'il était au primaire. Entre autre à cause des petites malices qu'il faisait subir aux autres enfants. Le personnel de l'école avait tendance à relater les faits aux parents. Il a néanmoins jamais eu le risque d'être renvoyé ou suspendu de l'école pour ça. Les enseignants voyaient du potentiel dans l'enfant que peut-être eux-seuls voyaient. Alors qu'il se bâtissait un trait compétitif avec les autres garçons (surtout en sport), il dégageait une certaine tendresse lorsqu'il touchait l'art ou la musique. Un intérêt puissant qu'il amenait jusqu'à la maison : là où rien de tout ça ne pouvait exister. Maman Gallagher n'aimait pas l'ouverture de l'esprit de son enfant et imposait un certain contrôle parental au-dessus de sa tête. S'il invitait un « ami » à la maison, ils devaient être constamment surveillés par un adulte. Hendrix devait rester le plus « chrétien » possible malgré les embûches d'une école comme la sienne. Justement, il y avait tellement aucun étudiant pratiquant qu'il décida de ne jamais parler de religion avec les autres, peur de paraitre trop bizarre.

Surtout au collège et davantage au lycée, Hendrix avait accès à des ordinateurs et la télévision. Environ toutes les deux semaines, les enfants avaient un après-midi « Audiovisuel ». Soit qu'ils regardaient un film ou allait à l'ordinateur pour jouer au même programme commun. Ils n'avaient cependant pas le droit de naviguer sur Internet. Celui-ci était bloqué, de toute manière. Les films n'étaient jamais récents, comme si l'école n'avait jamais mis le budget sur des nouvelles cassettes depuis l'ouverture de l'école. Le premier film qu'ils eurent le droit de visionner fut : « Rebel without a cause ». Son professeur le considérait comme un classique. Mais malgré le statut « classique », il aurait dû craindre les futures répercussions sur certains enfants. (Ce professeur a été renvoyé pour montrer aux étudiants une collection personnelle de film et jeter les films éducatifs prescrit par l'école). Hendrix devient obsédé par le personnage de James Dean. Au début du film, il était effrayé par l'attitude de « l'adolescent », mais se convainc rapidement à quel point il était « cool ». Il commença très tôt à se rebeller contre les règlements scolaires. Jusqu'à se faire suspendre à l'âge de 15 ans.

15 ans, première claque au visage et première vraie punition. La suspension n'était pas pour lui une futur partie de plaisir. Il dû rester dans sa chambre, barrée à double tour, tout au long de la suspension. Sept jours. Son père n'aurait cependant jamais cru que son fils était assez fou pour sortir par la fenêtre de sa chambre. Il s'était laissé tomber dans la verdure (la troisième journée), héritant de quelques égratignures. Il s'était rendu chez son grand-père pour y passer deux jours entiers. Papa Gallagher n'était pas très content. En plus d'engueuler son propre père comme du poisson pas frais, il traîna Hendrix par l'oreille jusqu'à la maison. À ce point, il avait le droit de rester hors de sa chambre. Sa mère préférait de loin lui laisser un peu de liberté que de le voir le cou cassé dans les buissons. Il retourna en cours plus tôt que prévu, avec une promesse écrite de ne plus jamais se rebeller envers aucun membre du personnel de l'école et aucun règlement scolaire.

Un an plus tard, les substances illicites commencèrent à affluer à l'école. Surtout en sortie scolaire. Les garçons plus vieux amenaient dans leur sac de l'alcool camouflé dans des bouteilles de boissons gazeuses. Il amenait aussi des cigarettes et diverses drogues auxquelles ils donnaient des noms, mais n'étaient jamais certains de ce qu'ils consommaient. Une seule sortie scolaire dans Central Park et l'autorisation de sortie fut refusée par la direction de cette école, à tout jamais. Hendrix et d'autres garçons s'éclipsèrent en s'éloignant le plus possible du groupe alors qu'ils allaient s'intéresser à je-ne-sais-trop quelle verdure. La première gorgée, de ce qu'il croit être du rhum, lui brûla l'œsophage jusqu'au ventre. La première bouffée de cigarette lui tordit le cœur et les poumons et il toussa une partie de sa vie en fumée. Il toucha néanmoins à aucune des drogues présentées. Ils regardaient les filles passées dans le parc en leur faisant des avances, puis leur promirent de les retrouver plus tard cette journée. Un étudiant les découvrit, entre-autre à cause de la fumée et de leur rire, puis alla les dénoncer au professeur le plus près. Ce serait mentir dire que cet étudiant ne s'est pas retrouvé avec quelques dents cassées, puis un nez. Pour cette école, boire et fumée méritait un renvoi.

Le père n'en pouvait plus de l'irresponsabilité et de l'irrespect de son fils. Il ne voulait pas pécher d'une quelconque façon, alors il envoya son fils chez son père. Hendrix préférait de loin cette initiative. Il avait beaucoup plus de liberté et son grand-père comprenait amplement qu'à son âge, il était normal d'expérimenter des choses. Hendrix lui avoua devoir rencontrer des amis de nouveau dans la soirée et de rencontrer des filles, pour la première fois. Son grand-père lui fit néanmoins promettre de ne pas pécher davantage et avec un sourire en coin, Hen' se rendit plus loin dans New-York pour revoir ses amis. Ils étaient supposés être six gars pour quatre filles. Ils finirent deux gars pour une fille. Sûrement que les garçons ont été retenus par leur parent et que les filles ont craint ce qui pourrait se passer. Ils firent que marcher et parler, tout en fumant quelques clopes supplémentaires. Gallagher éprouvait un drôle de sentiment dans son bas-ventre. Et alors que son ami décida de quitter le groupe parce qu'il s'ennuyait trop, Hendrix en profita pour prendre la main d'Emma (c'était son nom). Le ciel s'assombrit au fil des heures et le jeune homme voulu expérimenter ce qu'il voyait dans les films. De ce fait, il décida d'embrasser la jeune fille suspendue à son bras. C'était sûrement le baiser le plus malaisant au monde, mais cette action mit notre vieux gaillard tout à l'envers. Il eut tant d'énergie à la suite de ce baiser qu'il décida de pousser l'excitation encore plus loin… et d'aller voler un manteau de cuir.

Assis sur le banc du poste de police, avec rien d'autre en main qu'un bout de papier avec un numéro de téléphone, Hendrix attendait que son père vienne le chercher. Mais il ne se montra jamais le bout du nez. Ce fut son grand-père, sa canne à la main, qui vient le chercher. Il ne le chicana pas et le chemin du retour à la maison se fit dans le silence. Il n'avait peut-être pas péché de la manière dont son grand-père l'imaginait, mais il fit bien pire, selon lui. Plusieurs jours s'écoulèrent avant qu'Hendrix ne puisse retourner chez ses parents. Bien entendu, son grand-père en fut la cause. Il fit promettre à son fils de ne jamais lever la main sur Hendrix et de ne pas le réprimander pour rien. Que le mal était déjà fait et qu'il ne pouvait pas remédier à cette situation. Et que Dieu, bien évidemment, lui avait pardonner ses tords. Hendrix termina l'année scolaire sans mention honorable, depuis longtemps renvoyé et il dut recommencer sa dernière année au complet dans une nouvelle école, mais cette fois-ci, une école mixte. Ça ne changea rien dans la vie d'Hendrix. Il se promit à lui-même de terminer au moins cette année d'étude afin de pouvoir étudier dans un cursus plus intéressant : l'audiovisuel. Dans cette année, l'école avait tendance à jumeler ses élèves avec des correspondants d'ailleurs. Hendrix fut jumelé avec un certain Genjiro, du Japon. D'abord, Hendrix montrait un désintérêt complet envers cet étranger. De toute manière, ils avaient de la difficulté à communiquer ensemble, même avec des traductions.

Ils purent néanmoins communiquer sur des sujets qu'ils avaient en commun. Entre-autre, les films et la musique. Hendrix lui avoua avoir toujours voulu apprendre la guitare, tout en devenant le plus grand cinéaste au monde. Genjiro chantait déjà dans ses temps libres et appréciait grandement les films étrangers. Ils devinrent amis et chacun commençait lentement à apprendre la langue de l'autre. Grâce aux ordinateurs scolaires, Gallagher pouvait aussi garder contact avec Emma, à qui il a demandé l'adresse courriel pour faciliter les échanges. Ils n'avaient pas grand-chose en commun, sauf une attirance physique. Cette dernière année de « High-School » se déroula avec tant d'aise que ses parents lui réservèrent une surprise. En effet, en fin d'année scolaire, Hendrix hérita d'un ordinateur portable avec caméra intégrée afin qu'il puisse garder contact avec Genjiro. Il leur cachait qu'il entretenait une certaine relation à distance avec une fille. Pour dire vraie, sa première « relation sexuelle » se fit à la caméra avec Emma. Enfin, relation sexuelle.. Tous les deux se masturbaient devant la caméra.

Hendrix décida un bon jour d'ouvrir la caméra avec Genjiro. Ils étaient tous les deux assez gênés. Ils parlaient plus avec un langage de signe étrange qu'avec de vrais mots. Ils riaient beaucoup et Hendrix avait besoin de ces moments heureux. Son grand-père était tombé malade et il croyait fermement qu'il ne lui restait pas plus qu'un mois ou deux à vivre. Alors que ses parents gardaient une foi aveugle à sa remise en forme. Hendrix ne voulait plus parler de sa vie et laissait Genjiro lui apprendre la sienne et lui apprendre son langage. À la caméra, c'était beaucoup plus facile qu'à l'écrit. Il lui avoua étudier à l'Acamédie Keimoo, dans l'une des villes les plus belles du pays et qu'il devrait venir le visiter, ça lui changerait les idées. Mais de côté, il écrivait à Emma et lui promit de la rencontrer ce soir-là. Promesse dite, promesse faite, il se rendit chez les parents de Emma et vécu une soirée à la fois magique et assez désagréable avec leur fille. Une vraie relation sexuelle. Laissant les deux, bientôt considérés amoureux et en couple, dans un état complètement égaré et affolé. C'était quoi, ça.

Ses vacances se résumèrent à convaincre ses parents de l'inscrire en audiovisuel afin de pouvoir devenir réalisateur de film et de lui permettre de se trouver un petit travail pour avoir un revenu d'argent. Il avait besoin de cette liberté monétaire, s'il n'arrivait pas à n'avoir aucune autre liberté ailleurs. Il en avait un peu marre de toujours tout faire en cachette. En l'été, il rencontra de nombreuses fois Emma, mais ne l'amenait jamais chez lui. Sa mère s'évanouirait sûrement à la vue de cette jolie jeune fille et elle saurait directement qu'il y a quelque chose qui se passe entre eux. L'intuition d'une maman. Déjà qu'elle doutait que son fils ne soit plus vierge. Quelle honte. À la suite d'une crise monumentale dans laquelle Hendrix décida de quitter la maison pour aller dormir ailleurs (ici lire chez sa copine), ses parents décidèrent d'accepter ses requêtes et bien vite il travailla dans un McDonald et il attendait avec impatience de commencer ses études. Sa vie changeait au mieux et il ne pouvait prier pour rien d'autre…Si prier était encore dans ses habitudes.

Son grand-père décéda. Des mois après ce qui lui était prédit. Hendrix n'eut jamais le courage d'aller aux funérailles et rapidement il devient la risée d'une bonne partie de la famille Gallagher. Il décida de nicher une profonde tristesse dans de l'alcool, en masse de cigarettes et une bonne partie de jambe en l'air qui se terminera à poil, à moitié ailleurs, devant l'ordinateur. Genjiro n'était pas connecté ce soir-là. Et c'est en voyant qu'il ne pouvait pas avoir l'appui qu'il voulait de la part de son seul ami qu'Hendrix fondit en larme sur son ordinateur. Un appel retentit pourtant bien tôt sur son ordinateur et en relevant un visage complètement démoli par les émotions qu'il vit le nom de Genji'. Il accepta l'appel et malgré que le japonais soit affolé, il ne lui demanda jamais ce qui s'est passé. Tous les deux parlèrent toute la nuit, jusqu'au lendemain matin et Hendrix ne fait pas si c'est à cause du surplus d'alcool : mais il sentait étrangement dans son bas-ventre la même chose qu'il ressentait la première fois qu'il vit Emma.

Hendrix hérita d'une bonne somme d'argent suite à la mort de son grand-père. Il décida de s'acheter plusieurs choses qui pouvaient qu'améliorer son quotidien. Avant tout, il se procura un compte en banque afin de pouvoir déposer ses chèques qu'il laissait trainer sur le coin de son bureau depuis plusieurs mois déjà. Il se prit une carte de crédit afin de pouvoir obtenir un contrat téléphonique. Il s'acheta aussi son propre manteau de cuir et décida d'aller se faire tatouer la petite croix sur son visage. Ses parents, contre l'idée de ce tatouage, se calmèrent en comprenant la raison. Il lui restait encore un gros montant que ses parents, dans son dos, décidèrent de faire un arrangement avec la banque et de faire bloquer l'argent pour ne pas que leur fils le flambe au complet. Il ne s'en rendit pas tout de suite compte, beaucoup trop occupé à vouloir exceller dans son programme. À côté, il prenait aussi des cours de guitare acoustique et de guitare électrique, voyait Emma moins régulièrement et cessa lentement de parler avec Genjiro. Pour deux raisons : manque de temps et Genjiro ne semblait plus se connecter.

Il hérita d'une mention honorable dès la fin de sa première année dans son programme pour son excellent travail en montage. Leur film étudiant fut présenté dans un festival et tous les membres de l'équipe se firent promettre de pouvoir travailler sur un gros projet qui commençait dans les prochaines semaines. Pour ça, Hendrix devrait quitter Manhattan pour s'enfoncer plus au centre de New-York. Il décida donc de prendre son argent et se louer un appartement. Il ne voyait toujours pas que son argent était bloqué : il était capable de vivre avec les paies de temps partiels qu'il recevait. De plus, il demanda à Emma si elle voulait bien vivre avec lui et tous les deux finirent par emménager ensemble sans meuble apparent. Ils prirent néanmoins le temps de meubler avec l'essentiel dans les semaines suivantes et ils dormirent au sol que quelques jours.

Hendrix ne sait pas si Emma était en amour avec lui, mais, selon les définitions qu'il trouvait sur Internet, il ne se voyait pas en amour avec elle. Il semblait éprouver seulement de l'attirance, au même point qu'il commençait à éprouver de l'attirance pour Genjiro. Avec ses recherches, il commençait à craindre pour la vie de son ami. Ça faisait déjà plusieurs mois qu'il n'avait plus de ses nouvelles. Même que cela allait bientôt frôler une année. Cela irritait un peu Emma, qu'Hendrix ne parle que de son ami, mais elle semblait faire avec cette idée. Gallagher ne se rappelait plus de l'Académie à laquelle son ami allait. Mais lorsqu'il fit une recherche très évasive sur le Japon et ses alentours, il découvrit les nouvelles parlant d'une explosion mortelle dans un établissement de l'Académie Keimoo. Ça lui revient. Hendrix est soudainement effaré et même les caresses qu'Emma pouvait lui offrir, rien ne semblait le ramener là où il était bien. Hen' avait besoin de savoir ce qui s'est passé avec Genjiro et bien vite, il décida de quitter pour le Japon.

Tous les problèmes commencèrent à ce moment. Lorsqu'il voulut fouiller dans ses fonds pour pouvoir échanger plus de la moitié de sa valeur monétaire, il était impossible de retirer son argent. Heureusement, vu l'âge qu'il avait et avant tout parce que le compte lui appartenait : Hendrix a pu débloquer son argent et la retirer. Il alla néanmoins retrouver ses parents qui vivaient toujours au même endroit et amena la carte de la déception divine sur la table. Bien entendu, ceci choqua sa mère et son père leva de nouveau la main sur son fils. Hendrix ne voulait plus rien à voir avec sa famille et pour ce faire, il avoua toutes ses nuits de débauches avec Emma. Et sa possible attirance envers un garçon et à quel point il maudissait le Christianisme pour avoir fait de lui une complète victime du système. Sa mère pleura, lourdement et chaudement et son père le poussa hors de sa maison en le faisant tomber lourdement dans les marches avant. Hendrix se leva en tenant son nez qu'il s'était probablement brisé contre la rampe. Il décida seulement de reprendre le transport sous-terrain dans cet état, décidément révolté. Il retourna chez lui et prit son sac en dos dans lequel il fourra du linge. Du sang coulait sur ses choses. Emma dût le calmer (après s'être elle-même calmé) pour lui demander de se rendre à la clinique 24heures la plus proche et de se faire soigner avant d'entreprendre quoi que ce soit.

Emma ne le suivi pas dans ses démarches. Ils acceptèrent tous les deux de vivre comme avant, dans une certaine relation à distance. Elle l'aida à faire ses bagages et dans un dernier baiser que Hendrix rompit rapidement, il quitta l'appartement en lui laissant assez d'argent pour survivre au moins un mois sans lui et décider quoi faire du logement. Gallagher, un pansement au nez, prit l'avion en direction du Japon, avec le moins d'escale possible et se rendit jusqu'à la ville tant convoitée. Dans l'avion, il gardait contact avec la compagnie qui l'eut embauché pour faire le montage d'un moyen-métrage australien. Il n'avait pas complètement tout perdu et c'était le seul baume au cœur qu'il parvenait à avoir. Car lorsqu'il put finalement débarquer de l'avion, la ville que Genjiro lui avait tant parlé ne ressemblait pas du tout à ce qu'il imaginait. Hendrix ne pouvait pas s'affoler tout de suite et devait avant tout trouver un moyen de s'établir dans la ville. Son argent lui permettait de ne pas vivre dans le quartier détruit de la ville. Cependant, s'il ne trouvait pas de métier là-bas (jobine supplémentaire), il risquait peut-être de s'y retrouver.

Il passa plusieurs jours à errer et à comprendre où il se trouvait. Il arrivait assez bien à communiquer avec les autres pour demander de l'aide. Il lui arrivait aussi de tomber sur des Américains, ce qui l'étonnait fortement. Finalement, il réussit à trouver l'Académie à laquelle son ami s'était inscrit. Hendrix faisant apparemment peur à certains étudiants, mais il réussit à en chopper un dans le campus universitaire et le questionner sur ce qui s'est passé l'année dernière. Les faits le déstabilisa et l'angoisse l'attrapa de plein fouet. Il semblerait qu'il puisse trouver un tableau commémoratif des personnes décédées dans cette explosion. Et les jambes molles, Hen' s'y rendit pour faire l'atroce découverte qu'il avait à la fois voyagé au Japon pour rien et que son ami était tout ce qu'il y a de plus mort. Il était retourné dans l'appartement qu'il s'était trouvé et avait bu son unique bouteille de Vodka, toute la nuit. Il ne savait plus quoi faire. Retourner là où vivre lui faisait mal, ou refaire une vie sur les cendres de son ami le plus précieux. Il décida de rester au Japon, mais décida aussi de rompre les ponts avec les gens qu'il connaissait à New-York. Il réussit seulement à garder contact avec sa mère qui le téléphone de temps en temps sur son cellulaire. Puis, il rompit avec Emma. Sans savoir que celle-ci avait commencé un processus pour le retrouver dans cette ville.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):

Le père.

Relation inexistante. Il a beau être celui qui l'a élevé, il a aussi été celui qui l'a détruit d'une certaine manière. Hendrix est brisé, intérieurement. Il aurait peut-être voulu entretenir une relation avec son père du même type que les parents de ses amis au lycée. Vous savez, ces papas cool qui jouent avec leur enfant et qui leur apprennent à devenir un homme. Peut-être que le doute que son père avait sur le fait que Hendrix soit son propre fils ne pouvait en rien améliorer la situation. C'est vrai, il n'est pas le vrai père et Hendrix ne saura jamais qui est son vrai père, mais ça ne change rien du fait qu'il était son enfant à charge et qu'il aurait pu penser l'élever comme un enfant et non pas comme un être démoniaque qui se méritait plus de gifles violentes que de tape de réconfort.

La mère.

Hendrix ne lui en veut pas de croire en Dieu et d'en faire le dictateur de sa manière de vivre. Une petite femme douce, constamment blessée par ce qui se passe dans son quotidien. Elle a été chanceuse, que Dieu pardonne ses péchés. Elle n'a plus jamais trompé son mari après coup. Hendrix reste tout de même un souvenir de ce péché, mais elle l'aimait tout de même. Elle voulait à la fois son bien, sans comprendre ce qui est bien pour lui. Il ne peut que la remercier d'avoir fait de lui l'homme rempli de rancune qu'il est aujourd'hui. Oui, il la remercie de manière sarcastique et il blesse un peu plus sa maman à chaque fois. Mais Hendrix l'aime et il semblerait que ce soit sa manière d'aimer.

Le grand-père.

Défunt. Il est tout de même le seul être portant le nom de famille Gallagher qui prenait en considération toute la vie d'Hendrix comme la vie d'un petit garçon ordinaire. Un petit garçon qui devrait vivre comme les autres et ne pas être mis à part parce que ses parents sont peut-être un peu « fou » (selon les autres étudiants). S'il était encore en vie, Hendrix lui aurait demandé de le suivre au Japon. Grand-papa Gallagher était son seul appui, sa seule tape de courage et de tendresse. C'était le seul prêt à pardonner ses tords. Maintenant Hendrix n'a plus personne pour lui donner ce réconfort-là.

Genjiro.

Assurément, s'il était encore en vie et qu'Hendrix l'aurait retrouvé au Japon, il aurait été la raison de l'éveil sexuel homosexuel/bisexuel chez Hendrix. Gallagher sait c'est quoi, l'homosexualité. Il a même commencé à regarder des vidéos pornographiques de ça un an après avoir commencé à parler avec Genjiro. Genji, c'était le garçon le plus merveilleux au monde. Le seul qui savait vraiment faire rire Hendrix et le mettre à l'aise. Le seul qui le soutenait à 100% dans tous les maux que vivait l'Américain. Franchement, il ne méritait pas de mourir d'une manière aussi horrible.

Emma.

La seule et unique fille avec laquelle Hendrix eut une quelconque relation. Selon Emma, c'était de l'amour. Selon Hendrix, c'était de l'attirance. Elle est son éveil sexuel et la première personne à l'avoir fait franchir une étape pour se défaire de ses alliances à sa famille. Hendrix l'aime bien tout de même et malgré qu'il ait rompu avec elle, il espère néanmoins garder contact avec elle. Lui apprendre la langue et la culture du Japon l'apaiserait dans son mal présent


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

TON PSEUDO ? JerkyDerpy
QUEL ÂGE ? 24 ans
COMMENT NOUS AS-TU DECOUVERT ? De Top-site en Top-site ~
TES IMPRESSIONS ? Jovial, joli et intéressant !
SOUHAITES-TU ÊTRE ACCOMPAGNÉ ? (cf. parrainage)
QUELLE HEURE EST-IL CHEZ TOI ?
Validé! ♥


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

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Mei Shiozaki
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
Mei Shiozaki


Genre : Féminin Taureau Cochon Age : 28
Adresse : Résidence B8 - Quartier Daikanyama
Compteur 321

KMO
                                   :

Hendrix Gallagher. [Mei] Empty
MessageSujet: Re: Hendrix Gallagher. [Mei]   Hendrix Gallagher. [Mei] EmptyMer 20 Juin 2018 - 21:38

Coucou et (re)bienvenue sur Keimoo !

Je n'ai rien à dire sur ta fiche, elle est bien écrite, facile à lire et tu n'as pas à te soucier de la longueur de ton histoire, à dire vrai, elle explique bien l'évolution de Hendrix, de son caractère et de sa relation avec sa famille ! :) Fais simplement gaffe à l'orthographe de "torts", tord avec un d vient du verbe "tordre", ce qui n'a rien à voir avec les torts de quelqu'un.

Tu es donc validé ! :D Et avant toute chose, tu as un peu de paperasse (et oui désolée haha) :

• Demande de rang (afin d'afficher ta classe au dessus de ton avatar), de classe et de logement : Clic !
• Inscriptions aux clubs : Clic !
• Réservation d'avatar : Clic !
• Livret scolaire de l'année précédente, à mettre à jour à chaque rentrée : Clic !


• Demandes de RP : Clic !
• Après trois RPs entamés, il te faudra faire une chronologie ici : Clic !
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