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 Prise de contact [PV Emilie Lansel]

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Ulrich Von Kuffner
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Ulrich Von Kuffner


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MessageSujet: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyMar 12 Juin 2018 - 17:46

Prise de contact

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Son téléphone portable serré dans sa main gauche, son index faisant défiler avec lenteur les différents noms remplissant son répertoire bien trop garni à son goût, l’héritier Von Kuffner ne pus retenir un léger sourire d’étirer ses lèvres charnues.
Des noms, il y en avait des tonnes.
Entre les partenaires passés et futur, ceux à qui il ne parlait jamais hors croisement d’intérêts, les soi-disant amis de ses parents avec lesquels il se devait de maintenir un contact sinon proximale au moins cordial, ses quelques amis d’Autriche et d’Angleterre et les filles qu’il avait ou allait sauter… Autant dire qu’il en avait pour un certain temps à tous les faire défiler.
Plusieurs fois il s’était dit qu’il devrait créer des groupes distincts pour ne pas perdre cinq minutes à trouver un simple nom, mais comme à chaque fois qu’il y pensait, il le remettait à plus tard.
Résultat, il avait aujourd’hui dans les 200 contacts et aucune organisation pour s’y retrouver sans perte de temps.
A dire vrai, il était plutôt incroyable qu’avec toute cette merde le jeune-homme ne se soit encore jamais retrouvé à envoyer un « Viens ce soir, j’ai envie de toi » à un partenaire d’investissement…
Riant doucement à cette pensée, il quitta son répertoire vide d’intérêt pour ouvrir le SMS qu’Arashi venait tout juste de lui envoyer et le relire, un demi sourire en coin. « J’ai du jouer de mes contacts, mais j’ai trouvé son numéro… Joue pas avec elle comme tu l’as fait avec tu-sais-qui stp… Sinon compte plus sur moi pour tes complots à la noix »
Riant sous cape, Ulrich lui répondit d’un pianotement sur son écran tactile, fébrile et euphorique. « Promi, je ne ferais pas comme avec Voldemort. Merci Arashi, j’t’en dois une »
Ajoutant le numéro que son camarade venait de lui envoyer à son répertoire, il jubilait.
Certes, ce garçon n’était pas à proprement parler un ami, mais à force de le croiser à nombre de soirées mondaines et d’avoir partagé une année dans la même école que lui, il avait fini par être l’une des personnes les plus proche de lui depuis son arrivée au Japon.
Les deux garçons avaient beau jouer les distants, la vérité restait que la proximité qui s’était créer entre eux ressemblait à s’y méprendre à une relation de franche camaraderie.
Cette relation ne valait en rien celle que le blond avait eu avec Daniel à l’époque du lycée, mais elle restait plus proche d’une amitié que n’importe laquelle autre qu’il avait vécu depuis.
Daniel… Il arrivait encore à Ulrich de l’appeler quelques fois, de lui écrire quelques SMS voir même de lui proposer de se revoir dans un futur plus ou moins proche, mais plus le temps passait et plus la distance se faisait un frein plus que conséquent à leur relation.
Daniel était un de ses camarades de classe du temps du lycée. Un Anglais pur souche au sourire contagieux. Un garçon d’une famille aisée, largement moins riche que celle d’Ulrich, mais suffisamment fortunée pour ne pas avoir besoin d’envier celle du blond.
Si au départ Ulrich ne savait trop que penser du brun, ils s’étaient rapidement rapproché au fil des mois passés à partager un même dortoir, à sortir dans les mêmes bars et à se bourrer la gueule dans les mêmes soirées.
Daniel était l’un des rares à connaître l’autre visage d’Ulrich. Le visage non plus noble, mais adolescent et fêtard, décomplexé et casse-cou.
Daniel connaît ce que seule Charlie avait prit la peine de connaître, d’apprécier, d’aimer… Car si l’Autrichien avait tellement souffert de leur rupture, c'était car elle était la seule à l’aime pour ce qu’il était, pour ses deux facettes. Elle aimait sa prestance, son phrasé et ses manières tout comme elle avait aimé son caractère de merde, sa maladresse, son goût pour l’alcool et la drogue et pour les conneries. Ensemble, ils avaient fait les 400 coups.
C’était ça, peut-être plus encore que le sexe, qui lui manquait.
Pouvoir être lui-même avec quelqu’un. Lui-même pour de vrai, avec ses bons et ses mauvais côtés sans peur du jugement et du qu’en dira-t-on.

Soupirant à cette pensée, il appuya sur le petit logo en forme d’enveloppe à côté du numéro qu’il venait tout juste d’ajouter et entreprit d’écrire un SMS rapide mais efficace à sa propriétaire.
Emilie, une jeune femme qu’il avait croisé deux semaines auparavant au cours d’un gala dont elle était la vedette et qui, pour la première fois depuis longtemps, lui avait taper dans l’oeil.
Non pas pour son physique, il était sommes toute banale pour une fille de son rang. Rares étaient les petites riches au physique disgracieux. Non, ce qui avait marqué Ulrich, c’était sa façon d’être et de paraître, ce m’enfoutisme constant couplé à une connaissance des règles régissant leur monde de strass et de paillettes.
Emilie semblait à la fois en marge et pleinement encré dans cette réalité qui était la leur.
Elle lui rappelait un peu Charlie, mais en différent.
Il savait qu’elle n’était pas elle, mais il ne pouvait s’empêcher de les comparer.
A croire qu’il avait toujours été attiré par les marginaux, mais sans jamais l’avoir remarquer jusqu’à aujourd’hui.
La normalité l’ennuyait.
Peut-être qu’au fond, lui-même ne se sentait pas à sa place dans cette normalité tant espéré par ses proches.
Il jouait un rôle, tout le temps, à chaque seconde. Même lorsqu’il dormait, il simulait, car il n’était jamais à l’abri d’une visite surprise, d’un appel, d’une crise. Il se devait d’être prêt à chaque éventualité.
C’était épuisant.
Avec des personnes comme Daniel, Charlie, il pouvait enfin respirer.
C’était pour cette raison qu’il ne considérait pas Arashi comme un ami.
Il avait confiance en lui, il l’appréciait, mais cette relation qui s’était installé entre eux était resté de surface.
Il pouvait lui parler librement, lui demander des services, mais jamais ô grand jamais il ne se prendrait à lui révéler plus de lui qu’il n’était capable de l’assumer. Il connaissait son histoire avec Charlie, mais seulement dans les grandes lignes.
Il ne savait pas que la dernière fois qu’ils s’étaient vu, Ulrich avait fondu en larmes dans les bras de sa belle, plus vulnérable que jamais et le visage méconnaissable.
Il ne savait pas qu’il lui avait révélé sur lui plus qu’il n’en avait jamais dit à quiconque, pas même à ses parents.
Il ne savait pas que cette tendance qu’il avait eut à la faire souffrir, c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour tenter de se préserver lui, pour ne pas souffrir de ces sentiments qu’il sentait grandir en lui et qui lui faisait plus peur que n’importe quoi d’autre.
Il ne savait rien de tout ça et ne le saurait sans doute jamais.
Pour lui, Ulrich l’avait trompé, l’avait insulter une fois de trop et elle avait décidé de le laisser tomber, point. Le blond n’avait jamais démenti ce fait, préférant de loin passer pour un connard que pour une petite chose fragile, vulnérable, enclin à pleurer dans les bras d’une meuf. Son ego ne l’aurait jamais supporté.
Heureusement pour lui, Charlie n’avait jamais rien dit. Ni à propos de lui, ni de sa maladie.
Et rien que pour ça, il lui en était plus reconnaissant qu’il ne l’avait jamais été.
Dire qu’elle avait porté son enfant… Elle aurait pu être la mère de son enfant, si elle n’avait pas décidé de s’en débarrasser.
Un enfant monstrueux, possiblement albinos et séropositif, mais un enfant qu’Ulrich aurait aimé de tout son corps et de toute son âme.
Un enfant qui n’a jamais été et qui ne sera jamais.

Terminant son SMS, le blond le relu avec application avant de soupirer et aller se faire couler un café, téléphone dans une main et tasse dans l’autre.
De toute façon, il aura beau l’effacer et le réécrire un nombre incalculable de fois, il ne serait jamais satisfait, il le savait.
Tant pis.
Fermant les yeux, il cliqua son envoyer.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Emilie Lansel
Bonjour mademoiselle*

Ici Ulrich (tu sais, le beau blond que tu as planté en même temps que tes chiens de garde après ton magnifique discours ayant fait fureur auprès des médias ?)
Je suis désolé de t'importuner ainsi sur ton numéro privé, mais je t'avoue que j'avais une envie folle de te revoir après le fou-rire que tu m'as offert ce soir là...
Tu n'es pas obligé de me répondre, et je n'insisterais pas dans le cas contraire, mais si jamais mon envie est réciproque, sache que je suis des plus disposé à me payer une nouvelle tranche de rire en ta compagnie !
A bon entendeur.

Ulrich Von Kuffner (le beau blond)

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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyMer 13 Juin 2018 - 5:49

Comme très souvent, la journée d'Emilie avait commencé sur les chapeaux de roue.
Il n'était pas encore midi qu'elle avait déjà bouclé 5 meetings différents, passé des coups de fils à droite et à gauche et signé un nombre incalculable de documents.
Elle était encore en train de s'afférer à cette tâche lorsque Daikiro entra. Il déposa une nouvelle pile et un café sur le bord du bureau de la blonde.

- Merci, Hanase.

Il s'inclina poliement.

- Le dernier meeting de la matinée va bientôt débuter. Souhaitez-vous toujours y prendre part ?

Ce rendez-vous n'était pas extrêmement important. Il concernait des détails sur l'agencement de certaines pièce de l'hôtel. Emilie avait tout une armée de designer et décorateurs d'intérieur parfaitement aptes a prendre les bonnes décision mais elle aimait soigner chaque détails.

- Oui, répondit-elle distraitement. Prévois une voiture a 12h30 devant l'entrée. Ce n'est pas sur mon agenda mais j'ai reçu un appel pour un déjeuné d'affaire.
Alors qu'elle lui donnait l'adresse et le nom de la personne qui l'accompgnerait, elle finit de signer certains documents et se leva.

Hanase sur les talons, la jeune femme se rendit dans un grande salle de réunion. A son arrivée toutes les personnes présentes se levèrent dans une synchronisation parfaite. Les personnes d'origines japonaises inclurent une petite révérence. Emilie salua l'ensemble de ces employés et s'assit. Ils firent de même et le meeting débuta.

Daikiro prenait des notes et le rendez-vous suivit son cours. Durant un instant, un débat entre deux designer prit le dessus.
Il s'agissait d'une discussion quelque peu hors sujet et Emilie décrocha son attention relativement vite.
Son téléphone vibra sur la table et cela ne l'aida pas a se concentrer à nouveau. Elle le déverouilla et lu le contenu du SMS qui venait d'arriver.

Citation :
Bonjour mademoiselle*

Ici Ulrich (tu sais, le beau blond que tu as planté en même temps que tes chiens de garde après ton magnifique discours ayant fait fureur auprès des médias ?)
Je suis désolé de t'importuner ainsi sur ton numéro privé, mais je t'avoue que j'avais une envie folle de te revoir après le fou-rire que tu m'as offert ce soir là...
Tu n'es pas obligé de me répondre, et je n'insisterais pas dans le cas contraire, mais si jamais mon envie est réciproque, sache que je suis des plus disposé à me payer une nouvelle tranche de rire en ta compagnie !
A bon entendeur.

Ulrich Von Kuffner (le beau blond)

Ses lèvres s'étirèrent en un sourire quelque peu narquoi.
"Le beau blond" étais-ce du second degré ? Elle pensa que oui mais un petit doute persista. Elle ne connaissait que peu le jeune homme et vu ce qu'elle avait entendu sur lui, le doute était permis et légitime.

Elle vérouilla son téléphone et le reposa sur la table.

- Bien, je pense que ce sera tout pour aujourd'hui. Trouvez un compromis pour ce problème. J'attend une proposition pour 15h.

En effet tous les points importants avaient été décidés. Elle n'avait plus rien à faire là.
A nouveau, lorsque la jeune femme se leva, tout le monde l'imita.
Ce n'est que quand elle eut quitté la salle avec Daikiro que tout le monde reprit place.

Montant dans la voiture, Emilie sorti son téléphone et entreprit de répondre à celui qui avait réussis, on ne sait trop comment, à se procurer son numéro privé.

Citation :

18h30, Sukiyabashi Jiro. Ne sois pas en retard, beau blond*.

Elle venait d'envoyer le sms. Il s'agissait de l'adresse d'un restaurant japonais aux nombreuses étoiles.
La voiture s'arrêta bientôt sur le côté. Elle arrivait à destination. Après le court "répit" que lui offrait son repas, la journée de la dernière née Lansel se poursuivit comme elle avait commencé.

Lorsqu'elle passa enfin les porte de sa suite, il était près de 17h30.
Le restaurant se situait tout de même assez loin. Elle devait se dépêcher.
Bien qu'il s'agisse d'un établissement étoilé, il était relativement reculé. Le charme du quartier jouait un rôle clé dans sa réputation.

Elle ouvrit les portes de son dressing et...le blanc. Comment était-elle censée s'habiller ? La blonde n'avait décidément pas l'habitude de sortir pour...s'amuser...? Elle ne savait même pas pourquoi elle y allait...certes pour avoir un nom sur la personne qui s'amusait a distribuer son numéro...et parce qu'elle était curieuse d'en savoir plus sur le personnage.

Elle opta finalement pour une tenue "discrète", complétant l'ensemble avec une perruque rose.
Tenue:

Enfin prête.
Lorsqu'elle arriva enfin devant le restaurant, il était 18h29.
Il était possible que le jeune Von Kuffner ne la reconnaisse pas. Elle ne s'était pas habillée dans ce but, bien sûr mais elle s'éfforca de scruter l'intérieur du restaurant alors qu'elle passait devant ces baies vitrée.
Trouvé.
Passant les portes de l'établissement, elle se dirigea droit vers le jeune homme. Ignorant la serveuse qui lui demandait si elle avait une réservation. Il avait manifestement pu faire jouer ces propres relations pour leur obtenir une table. Bien joué.

- Kuffner. Tu sera ravi d'apprendre que j'ai laissé mes "chiens de garde" à la maison cette fois.


Le jeune homme était habillé avec raffinement. Comme a son habitude.
Emilie ne pu s'empêcher de se souvenir de comment il avait signé son sms. Second degrés ou non, il était beau c'était une certitude.
Collez lui une guitare et il pourrait facilement faire hurler des adolescentes sous le coup de leur hormones.

Le temps de commander fût bientôt là. Emilie ne perdit pas de temps et posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Alors, qui est-ce ?* Qui s'amuse a distribuer mon numéro de téléphone ?

Emilie n'avait pas levé les yeux de son menu. Son ton était neutre.
Une fraction de seconde plus tard elle enchaîna en regardant, cette fois directement son interlocuteur.

- Je promet d'être clémente. Elle afficha un sourire malicieux.



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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyVen 15 Juin 2018 - 18:07

Prise de contact

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A peine son téléphone portable reposer sur sa table basse qu’Ulrich sauta hors de son canapé et se dirigea d’un pas lent jusqu’à sa chambre à coucher.
Quand bien même avait-il écrit à Emilie que le choix de lui répondre ou non lui revenait, il ne pouvait s’empêcher d’appréhender l’idée qu’elle puisse le laisse sans réponse des jours durant, voir ne jamais le faire, purement et simplement.
Il n’insisterait alors pas, n’étant pas du genre à pousser les personnes dans leurs derniers retranchements sans raison valable, mais ne pourrait décemment nier que cela les laisserait indemne, lui et son ego.
Il n’était pas homme à accepter facilement la critique et le rejet, mais il avait depuis longtemps appris à faire bonne figure face à eux et à mimer la nonchalance et l’indifférence la plus totale.
Comme quoi, à force de jouer des rôles toute sa vie durant, on finissait inexorablement par devenir un bon acteur.
Il suffisait bien souvent de sourire, hocher la tête d’un air admiratif et compréhensif, à la fois modeste et assuré. La désinvolture peinte sur le visage du jeune noble ne laissait jamais rien paraître de ses troubles intérieur, ni même de ses joies d’ailleurs.
Celles qu’il mimait n’étaient que façades, attendues de la part d’un homme de son rang et de sa prestance.
S’il voulait rire d’une femme mal habillée ou d’un riche se complaisant à conter pour la énième fois de quelle façon il avait battit à la force de ses seuls bras potelés la totalité de son empire, alors il se devait de le faire mentalement, affichant sur son visage aux traits fins et aristocrate un sourire de circonstance, à la fois admiratif et conciliant, respectueux de ses paires et en particulier de ses aînés.
Connerie que tout ça.
La vérité était qu’Ulrich rêvait de rire à gorge déployer tout le dégoût que certains des siens lui inspiraient.
Les vieux aux ventres bedonnants et au visage luisant de gras et de complaisance. Dieu que ces hommes pouvaient le dégoûter.
Comment un être sensé pouvait-il se laisser aller à ce point ?
Jamais ô grand jamais il ne ressemblerait à ça, eut-il à payer des milliers en coach sportif et en diététicien voir, dans le pire des cas, en chirurgie esthétique.
Mais la chirurgie était pour les faibles, ceux qui n’avaient pas eu la chance d’être gâté par Dieu à la naissance. Ulrich lui savait qu’il était beau par essence et qu’il lui suffisait d’un rien pour s’embellir encore un peu plus et faire tourner toutes les têtes.
Lorsqu’il avait signé son SMS de cette appellation, il était à moitié sérieux.
Bien sûr, il l’avait principalement fait pour interpeller la jeune femme, la faire réagir d’une manière ou d’une autre, mais il ne pouvait nier le penser sincèrement.
Ulrich était beau et il était riche. Là étaient les deux seules certitudes de son existence.
Il était beau. On le lui avait suffisamment répété pour qu’il parvienne à s’en persuader, que nul ne puisse lui retirer cette idée de la tête et lui faire perdre confiance en son physique des plus avantageux.
Il était beau et bien foutu, avec un corps mince, mais légèrement musclé, tout en longueur sans pour autant ressembler à l’une de ces grandes perches qu’il lui arrivait de croiser dans les rues de Londres ou de Vienne.
Sur son torse presque imberbe étaient dessinés de légers abdos alors que ses hanches étroites se terminaient en un V parfait ayant tôt fait de rendre folle la majorité des représentantes de la gente féminine l’ayant vu dans son plus simple appareil. Appareil qui, lui aussi, n’avait rien à envier à celui d’un autre.
S’il doutait sans arrêt de lui, ce n’était pas son physique qui lui posait ainsi question, mais d’autres parties de lui qui, elles, ne lui semblaient pas aussi rassurante que ne l’était son corps et son faciès. Des parties qu’il tentait de cacher sous son masque d’assurance et de m’enfoutiste constant, mais des parties pourries qui semblaient prendre plaisir à gangrener le reste de son corps.
Ce corps pourri qu’il aimait à adorer, mais qu’il avait du mal à accepter pleinement depuis la découverte de sa maladie.
Il était beau, oui, bien foutu, oui, mais il était pourri de l’intérieur, rongé par un mal qui ne le quitterait sans doute jamais et qui l’empêchait de penser au futur avec sérénité.
Comment perpétuer la dynastie lorsqu’il nous était interdit par la bienséance de procréer ? De risquer de donner naissance à un petit être innocent et rongé pas ce même mal qui avait emporté tant ses siens il y a de ça quelques décennies seulement ?
Non, il ne le pouvait pas. Il était condamné à attendre que la médecine progresse, à prier pour que quelqu’un, quelque part, trouve un remède avant qu’il ne soit trop tard…
Il n’avait pas peur de mourir du SIDA, il savait que les risques qu’il développe un jour la maladie étaient quasi nul. Non, ce qui effrayait réellement Ulrich au point parfois d’être la cause de ses insomnies, c’était l’idée de ne jamais pouvoir avoir de descendance.

Enfilant sa tenue de sport habituelle, l’Autrichien décida de se changer les idées en allant courir une petite heure dans le parc situer non loin de chez lui.
Attrapant son téléphone portable d’une main, constatant non sans une pointe de déception l’absence de réponse de la part d’Emilie, il récupéra ses écouteurs Bluetooth mis à charger avant de les enfiler et sortir de chez lui à petit trot, bien décider à se faire transpirer.

Lorsqu’il franchit la porte de son appartement près de deux heures plus tard, ce fut pour rejoindre directement sa salle de bain et prendre une douche salvatrice.
Soupirant d’aise sous l’eau tiède, il esquissa un sourire satisfait.
Elle avait répondu.
Elle l’attendait ce soir dans un restaurant huppé que le blond n’avait pour l’heure encore jamais pris la peine d’essayer, n’étant arrivé dans cette ville qu’il n’y a quelques mois à peine et n’étant depuis lors que très peu sortie pour d’autres raisons que les galas dans lesquels il se devait de se rendre.
Une fois douché et sommairement séché, une serviette de toilette d’un blanc immaculé nouée autour de ses hanches, Ulrich attrapa son téléphone mis à charger et appela Miyashima. Miyashima était le dirigeant d’une immense chaîne de restaurants sur Osaka et était donc le plus à-même de ses contacts à pouvoir jouer des siens dans l’optique de réserver à l’Autrichien et sa compagne de la soirée la meilleure table de tout le Sukiyabashi Jiro. Dans le milieu de la restauration, tous se connaissaient et, s’il la jouait fine, nul doute que cet homme aux yeux de fouines et au sourire ravageur aurait tôt fait de lui rendre ce service des plus enfantin.
Ce qui ne manqua pas d’arriver. Remerciant humblement Miyashima pour son aide, Ulrich lui promit de lui rendre la pareille s’il venait un jour à Vienne avant de raccrocher.
Voilà une bonne chose de faite.
Dans le pire des cas, ils auraient deux tables de réservés. Dans le meilleur, Emilie ne le prendrait pas pour un homme de peu de vertu incapable d’inviter une femme dans le restaurant de son choix.
On avait des manières ou on en avait pas et Ulrich en avait des tas.
Passant près d’une heure à se préparer et presque autant à choisir ses vêtements, il sauta volontairement le repas du midi pour se reposer deux petites heures de sa course matinale et garder le reste pour se consacrer uniquement à son apparence.
A 17h30, il était fin prêt.
vêtements:
Vêtu d’un ensemble casual chic, ni trop formel comme tout ces vieux riches persuadés que seuls les costards cravates seyaient à la noblesse, ni trop informel pour ne pas sembler sortir tout droit d’une visite à la foire fouille, Ulrich attrapa les clefs de sa caisse et entreprit d’arriver au lieu du rendez-vous avec un quart d’heure d’avance.
Ne sachant pas trop comment la jeune femme serait habillée, il avait demandé au garçon l’ayant accueilli de le conduire à leur table et d’y inviter Emilie Lansel sitôt que celle-ci aurait franchit la porte d’entrée.

N’ayant pas même besoin d’être accueilli, cette dernière le rejoignit une dizaine de minutes plus tard et s’assit sans que le garçon n’ait eu le temps d’esquisser le moindre geste en direction de sa chaise.
Un sourire au coin de lèvres en voyant l’air déconfit de l’employer, il profita que la blonde à la perruque rose l’apostropher avec vigueur pour faire signe au pauvre homme d’aller leur chercher une bouteille de leur meilleur vin.
Se retenant avec difficulté de rire de la tenue de sa vis-à-vis, l’Autrichien se contenta d’un hochement de tête polie à ses propos tenu, rajoutant dans un sourire. « Je vois que tu les as laissés à la niche, en effet. J’espère que tu les as bien attaché cependant, surtout le gros au regard mauvais »

Saleté de chiens. Ulrich ne supportait pas de voir un être inférieur se croire important au point de juger de ce qui était bon ou pas pour ses maîtres. Ça le révoltait. Et ce Daikiri ou quelque soi son nom était typiquement de ce genre de personne. Garde du corps ou pas, le blond n’avait pas le moins du monde apprécier le regard qu’il lui avait jeté lors de leur dernière rencontre.
Pour un peu, il aurait presque pu en venir aux poings, mais il était bien trop distingué pour ça… La dernière fois qu’il s’était battu, c’était pour empêcher cette raclure de chiotte de s’en prendre à Charlie, il y a de ça près d’un an.
Charlie…
Chassant la jeune femme de ses pensées, il se prit à observer avec une attention non feinte celle lui faisant face.
Elle était belle, à n’en pas douter. Et de la voir ainsi face à lui après deux semaines ne faisait que confirmer ce qu’il savait déjà, mais qu’il aurait pu avoir fantasmé au fil des jours.
Elle était belle, malgré son costume chinois et sa perruque rose semblant sortie tout droit d’une gay pride. Sans doute même qu’elle l’était encore plus ainsi vêtue. Elle était unique en son genre, et quand bien même tout les regards étaient tournés vers eux, Ulrich ne pu s’empêcher de bomber le torse sous l’effet de la fierté. « Alors, qui est-ce ?* Qui s'amuse a distribuer mon numéro de téléphone ?  Je promet d'être clémente »
Haussant les épaules d’un air nonchalant en réponse à sa question, l’héritier Von Kuffner fit  signe au garçon les approchant qu’il pouvait leur servir le vin alors que, son regard ancré dans celui d’Emilie, il lui souriait avec amusement. « Aucune idée. J’ai joué de mes contacts qui ont joués des leurs, mais je n’ai aucune idée de l’identité de la personne au bout de cette mascarade »
Tendant son verre dans l’espoir de trinquer à cette soirée des plus improvisée, il rajoutant dans un sourire sincère. « Quel que soi ce traite, je l’en remercie. Et je lève mon verre à sa santé, ainsi qu’à la notre »
Un clin d’oeil charmeur ponctua sa phrase alors qu’il portait le verre à ses lèvres et testa la liquide rougeoyant le remplissant.
Délicieux.
Satisfait de son choix, il reposa son regard sur la femme lui faisant face et, aussi rapidement qu’il s’était emporté, repris d’un ton sérieux. « Comment vas-tu depuis notre dernière rencontre ? »


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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptySam 16 Juin 2018 - 19:02

Alors que le serveur allait chercher une bouteille de vin en quatrième vitesse. Ulrich fit bien comprendre a Emilie ce qu'il pensait de Daikiro.

- Tu n'aimes pas beaucoup Hanase ? Que c'est étrange. Elle était évidemment sarcastique. Je devrais lui donner une prime, il est décidément très efficace pour éloigner les gens même quand il ne le fait pas exprès.

Depuis toujours Hanase avait du mal avec les gens. En même temps, il était arrivé dans cette famille au pire âge possible.
Adopté trop vieux, il n'avait pas eu l'enfance pour se construire un bouclier et à la fois arrivé trop jeune pour avoir, au préalable été formé par la vie...
Personne n'était prêt pour affronter une dégénérescence comme celle qui rongeait le paternel Lansel.
Au moins, il avait eu la chance d'éviter les coups.

A cette pensée, une douleur fantôme de côtes cassée fit son apparition durant une fraction de secondes. Emilie passa son bras droit sous sa poitrine pour aller poser sa main sur ces côtes gauche.
La jeune femme massa l'endroit un instant sans vraiment s'en rendre compte.
Elle venait de froncer les sourcils.

Emilie ne fût tirée de ces pensées que 10 secondes plus tard alors que le serveur revenait avec la bouteille qu'elle avait commandé.

Ulrich ne revela pas le nom de la taupe à Emilie. Soit parce qu'il ne le savait vraiment pas, soit parce qu'il protégeait la personne.
Emi avait de toute façon déjà commencé a chercher de qui il s'agissait.

- Quel que soit ce traite, je l’en remercie. Et je lève mon verre à sa santé, ainsi qu’à la notre.
Disant cela, il souriait franchement et ajouta même un clin d'oeil à l'intention d'Emilie.

Elle leva son verre et le fit s'entrechoquer contre celui de l'autrichien provocateur. Elle eut un sourire en coin alors que le cristal résonnait encore.
Ils passèrent ensuite tous deux leur commandes et commencèrent à manger.
Emilie but un peu de vin et reposa son verre.

- Comment vas-tu depuis notre dernière rencontre ?

- Les affaires vont bien, le gala d'ouverture de l'Empire s'annonce grandiose. Je partirais pour Dubaï à la fin de cette soirée pour superviser les travaux de mon hôtel là bas. Emilie s'interrompit pendant une fraction de secondes.
Elle venait de se rendre compte qu'il avait posé la question sur son état a elle. Pas son patrimoine.

Oh. Comment réagir ? Elle ne sortait que pour des rendez-vous d'affaire...elle n'entretenait pas de relations durable parce que de toute façon ils fuyaient tous relativement rapidement. Du coup lorsqu'elle voulait simplement calmer ces besoins de base elle ne perdait pas de temps en papotages.

- Je...vais bien. Et toi ? La bienséance voulait que l'on demande la même chose en retour non ?

Elle leva les yeux pour découvrir un visage amusé. Il en riait....
Peut être étais-ce le vin mais Emilie ne put contenir un rire également.
La jeune femme imagina un instant Ulrich avec un micro et pensa qu'elle était bien plus performante lors d'interview avec des questions définies à l'avance.

- J'ai cru comprendre que tu es inscrit à l'académie. Vas-tu suivre les traces de ta famille ? Et pourquoi avoir choisi le japon ?

Leur discussion suivait son cours et peu à peu Emilie se détendait. Evidemment elle restait extrêmement alerte et surveillait chaque mots, mais elle s'autorisa un peu de répit.
Bientôt, Emilie vu du coin de l'oeil un serveur s'approcher.

Il arriva a leur table et s'adressa a eux en chuchotant presque.

- Monsieur Von Kuffner, mademoiselle Lansel, je suis vraiment navré de vous interrompre. Il semblerait qu'une personne mal intentionnée ait communiqué votre localisation et la presse est en route. Nous avons appelé du renfort pour votre sécurité.

Emilie ne le laissa pas finir.

- Décommandez vos homme et apportez moi le kit d'urgence.

- Bien, mademoiselle.

Emilie se tourna en direction d'Ulrich.

- Il est temps pour nous de mettre les voiles.

Elle se leva et l'entraîna a sa suite. Le serveur ne mit pas longtemps avant de revenir avec un sac de sport qu'il tendit à la jeune femme.
Emilie fit signe a Ulrich de la suivre encore plus loin, devant les portes des toilettes.

- Si tu veux que cette soirée continue il va falloir que tu tombe la chemise, Kuffner. Elle lui sourit d'un air provocant.

Elle ouvrit le sac et lui tendit des vêtements. Enfile ça. On se retrouve ici dans 5  minutes.

Von Kuffner Tenue:

Un instant plus tard Emilie ouvrit la porte et rejoint Ulrich.

Emilie Tenue:

Elle lissa une mèche de sa perruque noire et reprit.

- Allons nous balader.

Entraînant le jeune homme a sa suite, tout deux sortirent du restaurant par une petite porte dissimulée à l'arrière.

Ils marchèrent un moment dans ce quartier qui avait décidément un cachet sans pareil. Bien que pittoresque.
Le fait qu'il y ait un restaurant aussi réputé ici, avait fait en sorte que le tourisme avait reprit et la ville s'était assurée que cela conviendrait.
On avait rénové les routes et les façades, plantés et arbres et ajouté des fontaines.
De nombreux commerces avaient également ouverts leur portes. De la simple boutique aux magasins de luxe. On trouvait de tout ici.

Il y avait très peu de monde ce soir. Les rues était calmes et Emilie profitait de ce moment de repit.
Les deux jeunes gens marchaient côte a côte sous la lumière orangée des lampadaires et des guirlandes branchée tout le long de la promenade.

- Désolée, Kuffner, ce n'est pas aussi mouvementé que ce que tu voulais. Elle rit.
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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyLun 18 Juin 2018 - 16:45

Prise de contact

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Le regard ancré dans celui de la jeune femme lui faisant face et les lèvres plongées dans le liquide rougeoyant emplissant son verre en cristal, Ulrich souriait d’un air encourageant.
Une question simple, une question bateau que tous connaissaient et dont tous se servaient.
Le genre de question qu’on employait lorsqu’on ne savait pas quoi dire, lorsque les politesses surpassaient les réels questionnements qu’on était ou non en droit de se poser.
Une mise en bouche, diraient certains. De quoi ouvrir un conversation en douceur, avec tact et diplomatie. Une manière de mettre l’autre en confiance en lui prouvant qu’elle ne nous indifférait pas.
Une question si passe-partout qu’Ulrich prit plusieurs longues secondes avant de remarquer qu’Emilie y avait répondu à côté.
Lorsque cette dernière le remarqua à son tour, un légère rougeur traversa son visage et Ulrich ne l’en trouva que plus mignonne. Comme quoi, derrière la femme de pouvoir à l’apparat déluré se trouvait une jeune fille de 18 ans semblable à une majorité d’autre. Une jeune adulte en plein apprentissage de la vie qui malgré son regard assuré arrivait encore à douter d’elle et de ses connaissances.
Une constatation qui à la fois attendri le blond et le rassura quelque peu. Il n’aurait que moyennement apprécier de se retrouver face à un automate, une femme robot incapable de ressentir la moindre émotion. Ni la joie, ni la colère, ni la honte…
Emilie était normal, et Ulrich rit doucement d’avoir même seulement pu en douter. « Je vais plutôt bien, merci. En tout cas, ravis d’apprendre que les affaires sont florissantes de ton côté ! »
La gratifiant d’un clin d’oeil complice, il observa les plats s’approcher d’eux avec une rapidité surprenante et, alors qu’il s’apprêtait à trinquer une nouvelle fois en l’honneur de leur tête à tête des plus improvisé, haussa un sourcil de surprise à l’entente de son bombardement de questions.
Pour une fille qui ne semblait que peu lui accorder d’importance, elle semblait tout à coup bien curieuse de sa vie.
Une fois de plus, Ulrich ne put retenir un sourire charmé, presque niais d’étirer ses lèvres.
Dieu ce que les filles pouvaient être adorables quand elles s’y mettaient. Pas besoin d’artifice pour qu’elles parviennent à percer un troue béant dans le coeur des hommes.
Commençant à manger son plat, l’Autrichien hocha la tête à sa primo question avant d’avaler sa première bouchée et répondre d’un ton doux, mais sérieux.
« Je suis inscrit en médecine, oui… je sais pas si tu es au courant, mais en plus de notre patrimoine financier et mobilier qu’il s’évertue à étendre, mon père est aussi chirurgien. Contrairement à toi, ma famille a décidé de déléguer le gros de la gestion des hôtels et des hôpitaux à des chefs de service chargés de venir faire un retour à mes parents tous les mois. S’ils continuent de tout superviser et décident encore des choix les plus important, ils ont toujours mis un point d’honneur à séparer devoir et travail. Donc oui, je veux suivre les traces de mon père en devenant cardiologue en plus de gérer l’aspect commercial de notre société. »
Fier de ses parents et plus particulièrement de son père, Ulrich sourit avec sincérité pour la première fois depuis des mois. Il était heureux d’être  leur fils, tout comme il avait été heureux d’avoir été élevé par une femme au coeur aussi gros que l’était celui de Margaret.

Le reste du repas se passa dans le calme, la discussion allant bon train sans jamais se montrer trop invasive. Ils parlaient d’eux, de leurs projets, d’un futur qu’Ulrich dépeignait avec force et conviction malgré la boule obstruant sa gorge à chaque fois que le sujet revenait sur le tapis.
Là, en face de cette femme au tempérament des plus trempé, il parvenait à feindre cette confiance qu’il avait toujours su affiché par dessus son masque d’indifférence. Là, il reprenait en main les reines d’un jeu qu’il connaissait par coeur et qu’il avait appris à apprécier.
Il se sentait bien. Il se sentait lui.
La partie de lui que tous connaissaient et que tous attendaient. Celle du garçon de bonne famille fier de ses origines et sûr de son avenir radieux.
Pas de peine de coeur, pas de maladie, pas de regrets.
Terminant leurs assiettes, ils furent coupés dans leur discussion par un serveur à peine plus âgé qu’eux qui semblait quelque peu paniquer.
« Monsieur Von Kuffner, mademoiselle Lansel, je suis vraiment navré de vous interrompre. Il semblerait qu'une personne mal intentionnée ait communiqué votre localisation et la presse est en route. Nous avons appelé du renfort pour votre sécurité. » et crotte…
Putain de vautours, ne pouvaient-ils donc pas les laisser tranquille ne serait-ce qu’une soirée ?
Oh, bien sûr l’héritier Von Kuffner n’avait rien contre la publicité gratuite, mais il commençait à en avoir un peu ras la patate d’apparaître à chaque fois pour les mêmes raisons.
Une fois que les paparazzi avaient trouvé leur fil conducteur, ils ne le lâchaient pas.
Une photo prise un soir alors qu’il avait 15 ans et que, légèrement éméché, il avait conduit une jeune femme de son âge jusqu’à son dortoir et pouf, le destin du jeune homme était scellé.
Trois lignes pour parler de ses projets futurs, de ses ambitions quant à l’avenir de la société familial et le pourquoi de ses études, contre deux pages traitant de ses potentielles concubines multiple.
Super…
Quand la presse s’intéressait plus à qui tu foutais dans ton lit qu’à ce que tu comptais faire de ta vie, ça voulait dire beaucoup.
Quand bien même les journalistes étaient sans nul doute ici pour Emilie, il ne doutait pas qu’ils en profiteraient pour lui coller un nom de plus à sa réputation déjà des plus fragiles.

Observant le jeune homme revenir avec un sac de sport somme toute random, il se laissa entraîner sans un mot jusqu’aux toilettes par une Emilie oscillant entre colère et jubilation.
Elle semblait à la fois exaspérée et amusée par la situation, si bien qu’Ulrich ne put réfréner lui non plus un sourire joueur d’étirer ses lèvres charnues.t
Elle n’eut pas même besoin de lui expliquer le plan qu’il l’avait déjà compris.
Des habilles de rechange, sans l’ombre d’un doute.
Comme pour confirmer ce qu’il savait déjà, elle sortie de son sac un tenue complète pour homme qui, étonnamment, était à sa taille. Du moins, celle se rapprochant le plus de son gabarit, étant donné que la majore partie de ses habillements étaient fait sur mesure.
Comment Emilie avait-elle pu connaître sa taille ?
« Si tu veux que cette soirée continue il va falloir que tu tombe la chemise, Kuffner. » « J’aurais préféré la faire tomber dans d’autres circonstances, mais bon, que veux-tu ? Il semble que je n’ai pas trop le choix... » Haussant les épaules d’un air faussement désinvolte, Ulrich pouffa légèrement à sa propre remarque avant d’attraper les vêtements que la jeune femme lui tendait et partir se changer.
Une tenue plutôt simple, pas véritablement à jeter d’un point de vue visuel, mais aux matières toutes plus ignobles les unes que les autres.
A peine Ulrich avait-il troqué sa chemise contre le t-shirt qu’il sentait déjà le synthétique agresser sa peau de princesse.
Avec la chance qu’il avait, cette tenue allait lui filer des boutons…
Super.
Finissant néanmoins de se changer en moins de deux minutes, il retourner trouver Emilie et fourrer ses vêtements dans le sac de sport vide de son contenu.
Heureusement pour lui qu’il s’était rasé de prêt le matin même, sinon sa barbe blonde aurait véritablement juré avec sa perruque brune des plus ignobles.
Il avait coiffé cette dernière de manière à masquer ses sourcils et, un sourire se voulant nonchalant étirant ses lèvres, suivie Emilie lorsque cette dernière emprunta la porte de derrière. « Allons nous balader. » lui avait-elle proposé, et il avait accepté sans rechigner à cette proposition.
De toute manière, il ne doutait pas que l’un ou l’autre rapace avait retrouvé sa voiture et attendait non loin qu’ils s’en rapprochent pour les prendre en photo.
Quelle bande d’enculés…
Il était condamné à faire le tour du quartier avec Emilie jusqu’à temps qu’ils aient baissés les bras ou à prendre le bus pour revenir la chercher le lendemain.
Génial. Vraiment génial.

Marchant d’un pas pressé le plus loin possible du restaurant et de ses gêneurs, l’Autrichien quelque peu bougon fini par sourire à l’entente de la remarque de sa compagne de la soirée. « Désolée, Kuffner, ce n'est pas aussi mouvementé que ce que tu voulais. » « Ca reste plus mouvementé qu’une soirée télé, cela dit »
Riant en réponse au rire de la belle, il retrouva le temps d’un instant sa bonne humeur. Tentant d’ignorer le tissus le grattant désagréablement, il marcha en sa compagnie sous la lueur des réverbères avant de finalement lui faire face et, un sourire espiègles étirant ses lèvres carnassières, demander d’une voix grave. « si déjà on est habillés comme des badauds… ça te dirait pas d’aller dans des lieux… disons… indignent de nous ? »
Le visage étiré dans un rictus jubilatoire, Ulrich se retenait de peu de sautiller sur place à cette idée.
Lui qui aimait à se plaindre du petit peuple ne pouvait nier être parfois curieux voir envieux de leurs amusements. Il avait participé à plusieurs soirées un peu beauf lors de ses années de lycée et, maintenant adulte, il était curieux de connaître le monde d’un point de vue plus modeste.


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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyLun 18 Juin 2018 - 19:35

Emilie senti que les paparazzis avaient ennuyé les jeune homme.
Il était quelque peu bougon mais retrouva vite son sourire et son attitude habituelle.
Alors qu'ils avançaient sans vraiment savoir ou ils allaient, le blond proposa à Emilie de se rendre dans un lieu public quelconque pour pimenter un peu la soirée.

Elle le regarda un instant et lui demanda ce qu'il avait en tête. Alors que la question s'échappa de ces lèvres elle vit derrière la tête du blond quelque chose qui la fit sourire. Elle riait du cliché total que cela représentait.

Ulrich finit par se retourner, voyant que l'attention de la blonde n'étais plus du tout dirigée vers lui.
Emilie venait de repérer une grande roue...et donc un parc d'attraction.

- Pas sûre qu'on puisse faire plus cliché que ça, mais je m'en fiche.

Elle agrippa le bras du blond et parti presque en courant.
Non, elle ne lui demandait pas son avis. Bien sûr si il protestait elle aurait la délicatesse de revoir la destination mais il semblait être amusé.

La distance qui les séparaient de l'endroit fut assez vite parcourue.

Bientôt ils furent noyés dans la foule.
Emilie trouva la situation quelque peu inconfortable, d'habitude elle avait ces "chiens de garde" pour former un mur protecteur autour d'elle et personne ne pouvait l'atteindre.
Là, autant dire qu'elle était en galère.

Ulrich ouvrait à présent la marche et elle dû s'accrocher a la veste de ce dernier pour ne pas être distancée.
Enfin...S'accrocher était un grand mot, elle pinçait de ces deux doigts un bout de tissus...

Finalement vint une acalmie. La foule était plus éparse et elle pu marcher à côté du jeune homme.

Il y avait tellement d'atractions et de jeux en tout genre. Emilie regardait dans tous les sens, assez émerveillée mais ne sachant quoi choisir.

- Je veux tout essayer !

Et quand Emilie disait tout, ça voulait dire tout. Oui, même la pêche aux canards pour les 3-7 ans.

Soudain, la blonde se planta sur place, les yeux écarquillés et pleins d'étoiles. Elle avait un manège a sensations forte en ligne de mire.

-...Ulrich ? Elle se tourna vers lui avec un regard de chihuahua. Ses grands yeux bleus plongés avec intensité dans ceux similaire du jeune héritier.

Il finit par acquiescer et se fût reparti, Emilie se précipita en avant.
Avant d'arriver a leur destination, tout deux se firent arrêter par un forain qui tenait un stand de tire.

- Hey vous deux, vous êtes adorables ! Le gars très enjoué s'adressa ensuite directement a Ulrich. Je suis sûre que ta copine est une fille a licornes ! Il pointa du doigt une enorme peluche. Je te laisse un essai gratuit...Il adressa un clin d'oeil a Emilie.

Elle rit. Jamais elle n'irait publiquement crier sur les toits qu'elle trouvait cette peluche adorable. Pas bon pour le buisness. Elle ne se gênerait cependant pas de taunter son compagnon du soir.

- Alors, est-ce que le futur chirurgien est capable de la mettre dans le trou ? Elle affichait un sourire entendu et clairement moqueur.

Ulrich et elle se mirent d'accord pour revenir après le manège a sensation car il était impossible de porter la peluche a l'intérieur...

Alors que les deux jeunes gens étaient en train de faire la file, Emilie aperçut quelque chose dans sa vision périphérique.
Elle avait comme une mauvaise intuition.

- Ulrich, je crois qu'on nous a suivis. J'ai pas vraiment l'intention de passer ma soirée à les fuir. J'aime autant régler le problème maintenant.

Elle se dirigea a grandes enjambées vers l'ombre qui avait bougé.
Kuffner sur ces talons, ils se retrouvèrent a la périphérie du parc et tout a coup le bruits, les lumières et l'ambiancent semblaient avoir disparu. En l'espace de quelques pas c'était comme si ils avaient changé de monde.

Elle chuchotait.

- Je crois que ça venait de ce coin, là bas. Elle désignait une ruelle digne d'un film d'horreur.

La jeune femme inspira et continua d'avancer.
Alors qu'ils arrivèrent presque au bout, Emilie du réagir vite.

Elle choppa Ulrich par les pans de sa veste, se plaqua elle-même contre le mur et embrassa le jeune homme comme si sa vie en dépendait.

Un bruit. Un chuchotement pas très loin d'eux.
Elle empêcha Ulrich de tourner la tête en direction de la source sonore. Son cœur battait la chamade et elle priait intérieurement. Avait-elle réagit assez vite ?

La blonde senti un regard sur eux. Elle redoubla d'efforts et entreprit de retirer la veste du blond qui, elle le sentait ne comprenait rien.

Elle décolla une fraction de secondes la bouche de la sienne et lui chuchota a l'oreille.

- Joue le jeu !

Il était déjà bien impliqué mais s’exécuta et y mit plus d'entrain. De façon a ce que la blonde se retrouva bientôt contre le mur, les jambes autour de la taille du blond.

- Hey vous deux ! Ne bougez plus !

Merdemerdemerde et MERDE !

Ulrich déposa la jeune femme et ils se tournèrent vers leur interlocuteur.
Il avait un flingue.

Emilie n'avait pas aperçut un paparazzi. Elle avait prit en flagrant délit un groupe d'hommes en train de cambrioler une bijouterie.
Lorsqu'elle s'était rendue compte de son erreur, elle avait essayé de faire comme si leur présence ici était normale et tenté de faire croire aux malfrats que personne ne les avait vus.
Malheureusement c'était raté.

Ulrich se plaça un peu plus sur la droite, de manière a se placer en shield humain. Emilie ne pouvait prendre le risque de bouger, ou de faire un geste pour le repousser. Elle l'aurait sans doute fait si l'occasion s'était présentée car c'était de sa faute.
La blonde se sentait incroyablement coupable à ce moment.

Les malfaiteurs leur ordonnèrent d'entrer dans la bijouterie et de s’asseoir dans la réserve.
Alors que trois d'entre eux discutaient de ce qu'ils allaient faire de leur prisoniers, un quatrième les gardait a l'oeil.
Emilie était paniquée.
Son coeur battait a toute allure. Trop vite...bien trop vite.
Elle prit la main d'Ulrich et essaya de respirer plus lentement mais rien n'y faisait.

La garde, en voyant ce contact s'avança et leva la crosse de son arme.

- Pas de contacts !

Il fit mine d'abattre l'arme sur Emilie.

La jeune femme hurla.
Durant une fractions de secondes elle revit en flash son père. Des centaines d'images de lui prêt a asséner des coups a sa benjamine se ruèrent dans sa tête. Emilie était véritablement terrorisée. Elle s'était retrouvée recroquvillée en position de défense.

Bien que le garde ne lui fit rien, le mal était fait.

Emilie céda. Une crise de panique s'empara d'elle.
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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyLun 18 Juin 2018 - 23:25

Prise de contact

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Emporté qu’il était dans son élan, Ulrich ne remarqua même pas l’immense grande roue tintant de mille couleurs dominant la ville à seulement quelques centaines de mètre de lui.
Il avait tant pris l’habitude d’être illuminé par les lumières de Tokyo que ses prunelles d’un bleu pâle avaient fini par s’y accoutumer et même se forger une barrière naturelle contre ces dernières afin de ne pas y perdre la vue.
Forcément, face à des natifs aux prunelles charbonneuse et habituées au soleil, son regard céleste faisait quelque peu tâche.
Les premières semaines suivant son arrivée à l’archipel, l’Autrichien se rappelait parfaitement avoir galéré à conduire tant ses yeux habitués aux lumières tamisés des soirées bourgeoises se plissaient au moindre carrefour, peinant à s’acclimater au soleil local.
Pour un peu, il aurait dû choisir entre devenir aveugle ou faire un accident de voiture.
Heureusement pour lui, il avait triomphé et fini par s’habituer à cette lumière vive, à cette chaleur si différente de son occident adoré.
S’il n’avait pas répondu à Emilie concernant son choix de pays, c’est avant tout car il n’en savait trop rien lui-même.
Il voulait changer, voyager, découvrir de nouveaux horizons loin de ses parents et de son quotidien.
Il l’avait fait une première fois à l’âge de 14 ans pour partir étudier en Angleterre, il n’avait fait qu’en faire de même une fois adulte avec le Japon.
Il parlait déjà parfaitement anglais et Japonais, aussi ces deux pays lui semblaient-ils les plus logiques à exploiter pour des études supérieures.
Il aurait bien sûr pu choisir l’Amérique, voir l’un ou l’autre pays francophone, anglophone ou germanophone, pourquoi pas la chine même, voir carrément l’Espagne ou un autre lieu dont-il ne connaissait rien et qui lui aurait permis d’en apprendre toujours plus sur les langues et leurs origines.
Mais non, il avait choisi la facilité et le Japon. Un pays qu’il avait visité quelques fois en compagnie de ses parents et berceau des nombreux manga et animes ayant bercé son enfance.
Si aujourd’hui Ulrich n’en regardait plus vraiment, il ne pouvait nier que ces derniers avaient bercé une partie de sa jeunesse au même titre que Margaret.
C’était sans doute pour cette raison qu’il avait choisi ce pays plutôt qu’un autre.
Une fois diplômé, il rentrerait en Autriche et se ferait embaucher dans l’un de ses hôpitaux avant de reprendre la fortune familiale et tenter de la faire prospérer à son tour.
Sans doute qu’il finira par se marier, de gré ou de force, et peut-être même qu’il pondra à ses parents un rejeton au futur encore plus incertain que ne l’était celui de son père.
Oui, voilà ce que la vie destinait à Ulrich dans un futur plus ou moins proche, mais pour l’heure le garçon se contentait de suivre sa compagne de la soirée jusqu’au parc d’attractions que cette dernière venait de découvrir.
Un cliché typique des rendez-vous amoureux Japonais. Parfait ! Quitte à jouer aux badauds, autant le faire jusqu’au bout.
Ce serait bien la première fois que le blond aurait à draguer dans un tel lieu et, d’une certaine façon, l’idée de passer une soirée dans le corps de monsieur tout le monde lui plaisait assez, même si son vêtement continuait de le gratter d’une manière purement psychologique.

« Je veux tout essayer ! » S’amusant sincèrement du regard candide d’Emilie, Ulrich ne put s’empêcher de la trouver une fois de plus adorable à la voir ainsi agir comme une adolescente comme les autres. Comme quoi, il suffisait de gratter légèrement la surface et n’importe quel noble de bonne famille pouvait se retrouver dans la peau de monsieur et madame tout le monde le temps d’une soirée.
Le masque retombait aussi vite qu’il était apparu et, son regard observant les lieux avec intérêt et méfiance, l’héritier Von Kuffner ne pouvait s’empêcher de sourire.
Depuis combien d’année ne s’était-il pas rendu dans de tels lieux ?
Depuis le lycée, sans doute. Il s’était rendu à une fête foraine avec quelques camarades de classe un jour de congé. Ils avaient fait quelques attractions, Ulrich avait râlé quant à la qualité des lots pour les gagnants et ils étaient tous rentrer tranquillement à leurs dortoirs respectifs.
Le seul autre souvenir que le garçon possédait de lui à l’intérieur d’une foire remontait à sa prime enfance… en fermant les yeux, il pouvait se revoir dévalant un long toboggan sur une espèce de serviette bon marché avec Margaret au bout l’acclamant à grands éclats de voix.
En vidant son esprit, il pouvait revoir sa nounou légèrement grassouillette à demi penché sur lui en train de guider sa main s’affairant à pécher les canards jusqu’à obtenir son lot qui, aussi pourri soit-il, paru à l’enfant qu’il était le plus mirifique des cadeau.
Un pistolet à eau qu’il avait usé jusqu’à la moelle, s’amusant à bombarder Margaret et le jardinier à grand coup d’eau dans leurs gueules avant de partir en courant sur ses petites jambes replète et se cacher sous sa couette en attente de représailles.
S’ébrouant, Ulrich ressentit comme un pincement au coeur à cette pensée. Ces souvenirs… il les avait presque oublié.
Pourquoi se rappelait-il parfaitement de ses camarades refusant de retourner chez lui car leurs parents ne voulaient pas qu’ils s’habituent au fast, mais peinait à se remémorer des instants de bonheur fugaces tels que celui-ci ?

Remarquant le regard insistant d’Emilie en direction d’une attraction à sensation forte du parc, ce dernier hocha la tête d’un air entendu, acceptant sans un mot la proposition muette de la jeune femme.
Ainsi accoutré, il savait qu’il était méconnaissable, mais il pouvait tout de même sentir le regard de certaines femme sur lui. Ainsi donc, même en brun avec une coupe et un look des plus approximatif, il pouvait plaire ? Intéressant…
Alors qu’ils marchaient en direction de l’attraction à sensation, ils se firent tout deux héler par un forain un peu trop familier au goût du blond, mais semblant conforme aux dogmes de son métier.
Dans un autre contexte, sans doute que l’Autrichien l’aurait envoyé paître, mais là… D’autant que, au regard de la blonde, ce dernier semblait avoir taper dans le mille concernant la peluche.
Les filles…
Souriant d’un air tendre à Emilie, il ne put retenir un rire sincère en réponse à se remarque « Alors, est-ce que le futur chirurgien est capable de la mettre dans le trou ? » « Cardiologue ! Mais sache que je n’ai manqué aucun trou depuis mes … 16 ans ! » Répondant à son clin d’oeil provocateur, il s’apprêtait à répondre à l’invitation du forain avant de finalement se faire résonné par celle là même l’ayant poussé à accepter.
Il était vrai qu’ils risquaient d’avoir du mal à tenir la peluche dans une attraction à plus de 3G.
Abdiquant, mais bien décidé à revenir gagner cette peluche plus tard dans la soirée, Ulrich suivit sa compagne jusqu’à la file menant au manège de son choix avant de finalement se figer, sentant les doigts de la jeune femme se crisper contre son bras. « Ulrich, je crois qu'on nous a suivis. J'ai pas vraiment l'intention de passer ma soirée à les fuir. J'aime autant régler le problème maintenant. » N’ayant pour sa part rien remarquer, il se décida une fois de plus à suivre la blonde, ayant la désagréable impression d’avoir été trimballer tel un sac à patate tout du long de la soirée, mais ne s’en formalisant pour l’instant pas.
Les représailles viendraient plus tard sous forme de second rendez-vous…
« Tu trouves pas que fuir de la sorte est encore plus suspect qu’autre chose ? »
Ne semblant pas l’avoir entendu, ou tout du moins se fichant bien de ses mots, Ulrich se sentit tout à coup tirer par le col et, avant d’avoir pu comprendre les 5 dernières minutes de sa vie, sentit les lèvres au goût de raisin d’Emilie se plaquer vigoureusement contre les siennes.
Éberlue, le jeune homme ne prit pas longtemps à retrouver contenance et, toujours perdu quant aux raisons d’un tel geste, répondre avec hardiesse au baiser de la belle.
Derrière lui, des bruits de pas.
De plus en plus perdu, il sentait les mains de la femme s’affairer à lui retirer sa veste, éveillant en lui un semblant d’excitation mêlé à une crainte de plus en plus poignante à mesure que les pas de l’inconnu s’approchait d’eux.
Il avait beau ne rien avoir suivit de la scène, il n’était pas encore assez con pour ne pas reconnaître les pas d’un paparazzi. Et ces derniers n’en étaient clairement pas. «  Hey vous deux ! Ne bougez plus ! »  La voix tonnant, brisant l’air ambiant de ses éclats grave alors que l’Autrichien venant tout juste de porter Emilie hors du sol se devait à présent de l’y reposer bon gré mal gré.
La boule en ventre, l’envie de partir en courant bien présente, il se positionna néanmoins entre l’homme et la femme sans grande conviction. L’inconnu était armé et lui… Le seul canon braqué qu’il possédait était étroitement confiné dans son jean mal taillé.
Impec.
Heureusement qu’il n’était qu’en demi molle sinon en plus d’avoir l’air effrayer il aurait sur eu l’air con, le pantalon déformé par l’émoi face à un homme menaçant sa vie.
Suivant sans opposer la moindre résistance les ordres de l’homme les conduisant à l’intérieur d’une bijouterie à la façade défoncée, Ulrich se retient de hurler contre Emilie pour les dangers dans lesquels elle venait de le fourrer sous prétexte d’échapper à deux ou trois paparazzi en manque de choux gras, mais se contenta pour l’heure d’attraper la main qu’elle lui tendait avant de se faire rembrouer par les malfrats.
L’homme avait braqué son arme sur elle et Ulrich pouvait la sentir trembler contre son épaule, morte de peur.
Lui non plus ne faisait pas fière figure, dans une telle situation.
Jamais de sa vie il n’avait vécu ça et il espérait sincèrement ne plus jamais avoir à le revenir…
Enfin… Il préférait tout de même le revenir que de ne plus vivre du tout.
A cette pensée, il sentit la panique le gagner doucement alors qu’il se maudissait de ne pas avoir profiter de se changer pour se vider la vessie.
Comme si l’homme avait entendu son trouble intérieur, il braqua son canon sur un Ulrich tentant par tous les moyens de garder contenance malgré la panique l’envahissant.
Il venait littéralement de passer d’un baiser passionner, aussi faux puisse-t-il avoir été, à un canon braqué sur son front… Niveau ascenseur émotionnel, on pouvait difficilement faire mieux.
Il aurait voulu parler, dire aux hommes qu’ils ne diraient jamais rien, qu’ils pouvaient les laisser s’en aller l’esprit tranquille et fuir en compagnie de leur butin, mais les mots s’étranglèrent dans sa gorge. Il était tout bonnement incapable de prononcer le moindre son.
A côté de lui, Emilie toujours en panique.
Il aurait voulu la rassurer, mais il se retrouvait aussi démuni qu’elle.
Une partie d’Ulrich lui criait qu’ils ne risquaient rien, que si les inconnus avaient voulu les tuer ils l’auraient déjà fait, mais l’autre…
« Dira rien… pas nos… affaire… voulait juste… S’amuser... » parvint-il à articuler avec difficulté, les larmes aux yeux et ses sphincters menaçant de se relâcher d’une seconde à l’autre, fonction de la réaction de leurs bourreaux.

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Emilie Lansel

Emilie Lansel


Genre : Féminin Gémeaux Dragon Age : 23
Adresse : Penthouse hôtel Empire
Compteur 17

KMO
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MessageSujet: Re: Prise de contact [PV Emilie Lansel]   Prise de contact [PV Emilie Lansel] EmptyJeu 5 Juil 2018 - 2:33

Un voile noir entraîna Emilie. La dernière chose qu'elle perçut était quelque mots prononcé par l'héritier blond.
Soudain elle était dans un grande pièce noire. Consciente a demi que ce n'était qu'une réalité parallèle ou l'enfermait son propre cerveau en réaction de protection a ces souvenir.
Elle était habituée a tout ceci mais là...était-elle vraiment là ?

La jeune femme se redressa péniblement. C'était comme si chaque blessure infligée par son paternel était revenue pour la faire souffrir.
Elle examina son corps, tâtant ces côtes, son abdomen. Douleurs fantômes.

Tout à coup il était là. La jeune femme se jeta en arrière mais heurta un mur qui n’existait pas vraiment.

- Bonjour Emilie.

Son père. Assis sur une chaise de bois simple a quelques mètres d'elle. Il la regardait fixement.

- Je n'ai pas...peur de toi. Menti-elle.

- Pourtant tu cours, toujours plus vite, toujours plus loin.

- Je n'ai pas peur de toi !!! Cette fois elle avait hurlé.

Il se mit a sourire.
Puis il se leva et s'approcha très lentement de sa fille. Chaque pas résonna plus fort dans la tête de la dernière née Lansel. Sa vision se troubla et avant que le fantôme de son père ne l'eut atteinte elle cligna des yeux et se retrouva dans le monde des vivants.

- Je...n'ai pas peur de toi, papa. Un murmure a peine audible prononcé dans sa langue maternelle.

Emilie se frotta la tempe. Manifestement le garde ne l'avait pas frappée.
S'aidant de ces bras elle se releva, libérant les jambes de son compagnon de son poids.

- Ulrich...est-ce que ça va ? Elle chuchotait.

Leurs kidnappeurs était tous dehors. Ils devaient débattre de leur sort.

Elle posa sa main sur le torse de l'autrichien.
- Respire, respire profondément autant de fois que ça prendra pour te calmer. Il faut qu'on sorte d'ici.
C'était triste à dire mais elle avait été confrontée tellement de fois a des situations similaires qu'elle commençait à...s'habituer. Enfin..cela restait un grand mot car avec son père elle n'avait jamais risqué sa vie a proprement dit. Il ne fallait pas casser le jouet.

Emilie regarda autour d'elle, la seule chose qu'elle voyait était un conduit d'aération au mur. Deux problèmes cependant.
Elle n'avait pas de drill magique pour la dévisser assez haut et ensuite, la grille se trouvait très haut. Certe elle faisait un peu de sport mais rien qui ne l'aide concrètement à grimper les murs comme ça.

Se promettant intérieurement de trouver une araignée radioactive elle tenta de se souvenir des leçons de Daikiro au sujet des prises d'hotages.

Si seulement elle avait été plus attentive !!! La seule notion qui lui revint concrètement était..."s'humaniser".
Elle revoyait mentalement des images de Daikiro complètement a bout de nerf tentant de lui faire lâcher sa paperasse concernant l'Empire hôtel pour qu'elle se concentre sur ces paroles. Elle eut un sourire a cette pensée.
Peut être ne le reverrait elle jamais.

Qu'adviendrait-il de l'hôtel...au moins grâce a son dernier coup son patrimoine ne tomberait pas entre les mains de sa famille.

Elle se tourna vers Ulrich.

- On va s'en sortir, je te le promet.

Elle devait contacter Daikiro. Il enverrrait l'armée de l'air, celle de l'air, le FBI, la CIA, le NSA,...
Elle n'avait pas son téléphone sur elle car elle le laissait dans la limousine lors de dîners. Sans cette précaution elle ne s'arrêtait pas de travailler.

- Est-ce que tu as un téléphone ? Elle chuchotait. Si j'arrive à envoyer un message a Daikiro, on va s'en sortir.

Il était peu probable qu'il ai quoique ce soit sur lui, les malfraits devaient sans doute les avoir fouillés pendant qu'elle était inconsciente.
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