Bip. Le portable vibra, signe qu'il venait de recevoir un message. Amalia soupira, légèrement agacée d'avoir été coupée dans sa lecture et se saisit de l'appareil; en voyant le nom de l'expéditeur un sourire étira ses lèvres.
"J'suis devant Keimoo ! =)"
Son sourire s'effaça, laissant place à la surprise... Len ne l'avait pas prévenu. Son corps mis quelques secondes à réagir puis elle se jeta sur son armoire, délaissant l'ouvrage qu'elle lisait plus tôt, ne prévoyant pas de sortir de sa chambre avant l'après-midi pour aller en salle de chant. La belle fouilla dans ses vêtements tandis qu'une voix lui hurlait mentalement "MAIS QU'EST-CE QUE JE VAIS METTRE ?". Elle ne pouvait pas non plus trop tarder puisque Len était en train de l'attendre mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait prendre les premiers vêtements qui lui venait. Finalement elle retint une robe bustier blanche à volants scintillante avec des escarpins dorés, qu'elle accompagna d'un médaillon au bout duquel se balançait un joli cristal et elle ajouta la barrette que Len lui avait offert. Amalia se débarrassa des vêtements qu'elle portait et enfila sa tenue, filant ensuite ajouter un léger coup de crayon, de mascara et d'eye-liner à ses yeux suivit d'un peu de gloss couleur corail puis peigna rapidement sa chevelure noire. La lycéenne sortit de sa chambre tout en envoyant un message à Len pour lui dire qu'elle arrivait, s'emparant de son sac à main au passage.
La jeune femme se pressa de traverser la cour jusqu'au portail où elle pouvait déjà apercevoir la blondeur des cheveux de son meilleur ami qui lui faisait de grands signes, comme si elle aurait pu le louper. Une fois à sa hauteur celui-ci la prit dans ses bras comme à son habitude, la soulevant du sol tout sourire avant de la reposer.
"Tu m'as trop manqué Lily ! s'exclama-t-il après lui avoir sourit en constatant qu'elle portait sa barrette.
-A moi aussi, mais pourquoi tu m'as pas prévenue que tu venais ?! s'indigna la brune.
-Euh.. Surprise ? hasarda le blond avec un sourire moqueur, lui faisant lever les yeux au ciel sans pouvoir réprimer un sourire.
-Et donc, j'imagine que tu as déjà prévu quelque chose, non ?
-Ouais ! J'suis sûre que tu vas adorer le café que j'ai trouvé ! s'enthousiasma-t-il en l'entraînant à marcher en direction du fameux café. Au fait, tu ressembles à un ange avec cette robe !"
Tandis qu'ils marchaient, il s'attiraient le regard curieux des passants à cause de leur totale opposition. La blondeur de Len suffisait à ce que les regards se posent sur lui mais son look vestimentaire redoublait cet effet. A cause de la chaleur il ne portait pas sa veste en cuir qu'il affectionnait tant et s'était donc contenté d'un t-shirt noir à l'effigie du groupe de métal qu'il écoutait en ce moment, de son jean noir à chainettes et de ses rangers en simili cuir avec une chaîne. Outre cela, si les passants faisaient suffisamment attention, ils pouvaient voir briller son piercing à l'oreille gauche et remarquer les chevalières qui ornaient ses mains. La plupart des gens ne s'attendaient sûrement pas à le voir aux côtés d'Amalia qui, comme il l'avait dit, ressemblait à un ange.
"C'était super que tu sois restée une semaine à Tokyo ! J'crois que mon père a changé d'avis sur toi !
-T'aurais pu me prévenir qu'il serait là, grimaça la jeune femme. J'ai passé le repas le plus angoissant de ma vie.
-J'étais pas sûr que t'accepterais de venir si je précisais ce détail, expliqua-t-il avec un sourire contrit.
-Et tu ne l'as pas précisé à lui non plus, lui rappela-t-elle.
-J'étais pas sûr qu'il resterait si je le faisais, répliqua le blond avec un sourire espiègle. Mais à part ça, le reste de la semaine s'est plutôt bien déroulé, non ?"
Celle aux iris turquoise hocha la tête. Cela lui avait fait du bien cette semaine avec Len, elle avait pu décompressée en toute tranquillité. Les deux amis arrivèrent devant le fameux café.
"Voilà, c'est là ! clama le punk avec un air théâtral. C'est un café américain, tout est américain apparemment ! Boissons, décoration.. la totale !
-T'es sûre que t'aimeras, toi ? s'enquit la belle brune en le regardant.
-Te tracasses pas avec les détails, répliqua Len pour contourner sa question en l'entraînant à l'intérieur."
Amalia observa les lieux avec intérêt tandis que le japano-russe la guidait à une table. La lycéenne prit le menu écrit en anglais et le parcourra; effectivement toutes les boissons proposées étaient américaines bien qu'elle n'avait jamais goûté la plupart étant donné qu'il y avait très peu de magasins proposant ce genre de boisson.
"Euh.. Tu pourrais m'conseiller Lily, j'sais pas du tout quoi prendre..
"J'ai pas goûté la plupart des boissons, et je pense pas que tu aimeras celles que j'ai déjà bu, expliqua l'américaine avec un regard hésitant."
Ils se fixèrent dans les yeux un moment avant que Len ne soupire.
"J'aurais pas dû choisir ce café, se lamenta-t-il en se laissant tomber sur la table. J'ai tout foiré.
-Mais non, ça me fait plaisir je t'assure ! C'est l'occasion pour moi de découvrir d'autres boissons américaines.. Pour toi par contre, on devrait demander conseille à la serveuse pour pas prendre quelque chose qui a un goût trop différent de ce que tu bois habituellement.."
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Sam 20 Aoû 2016 - 19:20
Que faire quand l'ennuie est a votre porte, vous attend a la sortie d'un croisement, prête a vous dépecer en morceaux, en petites particules de chairs, ne laissant plus rien de ce que vous étiez auparavant, juste un esprit débordant du monde réel jusque dans le néant, a un point de non retour impossible. La paresse gagne vos dernières parcelles d'énergies, la langueur et la fatigue vous ronge les muscles les nerfs, les os. Et me voilà avachis sur mon futon en pleine journée, sans avoir aucune idée de ce que je pourrais faire pour passer le temps.
J'ai fini mon travail saisonnier. Finalement alors que pendant que je l’effectuais je trouvais cela horrible, voilà que je m'ennuie de ce point de repère qui m'avait habitué a me bouger depuis le début de ces vacances. Vacances, maintenant que j'y pense, me voilà avec dix jours de repos devant moi. Je pourrais rentrer, mais rien que l'idée de prendre le train me fatigue énormément. Et ici finalement il y a tout pour etre heureux non ? Le calme, puisque je suis tout seul dans ma chambre depuis le début des congés, la ville pour acheter ce que l'on veux, l'argent pour le faire. Il ne me manque qu'une chose.
Ma paye est arrivé ! Je me précipite de mon lit vers ma boite au lettres. Un reçu signifiant que mon compte a bien était crédité de l'argent que j'ai difficilement gagné depuis tout ce temps. Avec ça, plus ce que j'ai mis de coté avec le konbini ou je travail avec Haruhiko-senpai, je peux me l'acheter a présent, l'ordinateur de mes rêves, qui hante mes rêves depuis plusieurs semaines. Je n'aurais plus a demander a Aslinn de me prêter le sien, je pourrais communiquer avec qui je veux. Je pourrais voir tout les animes que je veux, et en discuter ensuite avec Hisaka. Le rêve, mais éveillé cette fois. Et avec ça, plus besoin de s’inquiéter de l’ennuie, au contraire, je n'aurais sans doute plus assez de temps pour avoir envie de m'ennuyer.
Je me précipite vers ma penderie pour sortir des vêtements. Je ne peux pas sortir avec mon short de sport, que je n'ai même pas enlevé après mon footing matinal. J'ai juste pris une douche rapide. J'aurais peut être du être plus consciencieux si j'avais su que je retournerais a l’extérieur. Enfin une douche est une douche. Je suis propre, je sens bon. Je me dépêche d'enfiler un t-shirt noir qui fait ressortir aussi bien ma blondeur qu'elle s'accorde avec ma boucle d'oreille noire, un short en jean classique que je met souvent, une paire de chaussette basse et mes vieilles basket basse. Une fois fait, je me précipite vers la porte que j'ouvre, referme a clé derrière moi, et me voilà dans la hall Encore une porte, et je suis sous le soleil.
Il fait chaud, on est bel et bien en été. Si je n'avais pas la motivation extraordinaire de mon achat, je serais sans doute rentré aussi sec. Chacun a son point faible. Moi, c'est la chaleur, je n'y peux rien. Je marche dans les travées du campus, il n'y a pas grande monde. En pleine journée de vacances, les gens sont soit chez eux enfermés, soit dans leurs chambres a l'internat, soit en ville. Il n'y a pas beaucoup de raisons de rester ici. Les clubs ? Des révisions peut etre, et encore, on peux le faire chez soi. C'est finalement l'époque de l'année ou on se rend compte du nombre d'étranger a étudier ici. Car la plupart ne rentrent pas dans leurs pays pour a peine quelques semaines.
J'arrive a la sortie, et pendant un instant, j'hésite presque a aller chercher l’arrêt de tram histoire de ne pas trop marcher jusqu'au centre-ville. Mais c'est une idée stupide. En plus des gens, il fera sans doute beaucoup plus chaud dans le monstre de métal. Il va m'avaler, ne rejetant que les restes de mon corps après qu'il ai fondu. Je décide que la marche est la solution la plus sur, moins dangereux, meilleur physiquement.
Je met une bonne dizaine de minutes a atteindre cette fameuse fontaine au centre de la ville. Un peu mon point de repère depuis que je suis ici. Au moins quand je la vois, je sais ou je suis. Un autre problème se pose alors. Je n'y avais pas vraiment pensé, mais je n'y connais absolument rien en informatique. Et au delà de cette absence de connaissance, je ne sais même pas dans quel magasin je devrais commencer a chercher. Je suppose qu'ils n'en vendent pas partout. Je jette des regards autour de moi, marchant sans vraiment savoir ou me diriger. Je passe a coté de cette fameuse ruelle ou j’entends encore les cris des garçons que j'avais passé a tabac quelques jours plus tôt. Je me demande si ils arrivent a marcher ? J'y ai peut être été un peu fort....mais ils l'avaient cherchés, après tout, essayer de violer une jeune fille, impardonnable.
Je me rend compte que je suis arrivé sans le vouloir devant l'endroit ou j'étais venu avec Leïla, dont je n'ai d'ailleurs aucune nouvelle. Nous n'étions pas vraiment amis de toute façon, enfin de mon point de vu, elle n'avait pas vraiment envie de me revoir. Peur de se dévoiler peut être. Je ne peux pas la juger, j'ai longtemps était comme ça. Encore aujourd'hui sans doute.....boire un verre me permettrait sans doute de mieux réfléchir ensuite a comment aborder mes recherches.
Je commence a ouvrir la porte quand je me souviens du prix exorbitant de l'endroit. Je n'ai pas envie de mettre un demi-mois de salaire dans un verre d'eau. Aussi, je commence a reculer lentement quand j'aperçois une tete qui m'est bien connue, Amalia Williams, accompagné d'un garçon. Je souris, ce n'est probablement pas un fan, vu comment elle les considères....ne voulant pas déranger, je commence a sortir discrètement de l'endroit.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Dim 28 Aoû 2016 - 14:46
Len et Amalia étaient embêtés à présent, n'ayant goûté que quelques boissons pour l'une et aucune pour l'autre, il leur était impossible de déterminer celle que le japano-russe devrait prendre. La brune avait finit par convenir que le mieux était de demander conseil à la serveuse quand elle aperçu une chevelure blonde familière dans l'encadrement de la porte du café.
"Satoshi-san ?"
Len se retourna et pencha la tête sur le côté pour observer le nouvel arrivant. Son regard s'illumina en constatant qu'ils avaient le même shampooing capillaire et on pouvait presqu'entendre les messages subliminaux que son cerveau lui envoyait, se présentant sous la forme de "COPAIN COPAIN COPAIN". Son regard passa successivement d'Amalia au blond avant qu'il ne lui offre son sourire fétiche.
"Hey Satoshi-kun, tu veux boire un verre avec nous ? C'est moi qui invite !
-Len, je pensais avoir été claire quand.."
L'ex mannequin fut coupée par les yeux de cockers de son meilleur ami alias son arme de prédilection qui était capable de faire craquer n'importe qui. Amalia gromela dans sa barbe et secoua la main pour lui signifier qu'elle capitulait. Len sourit et se poussa pour laisser de la place à Satoshi.
"Cher ami, sache que tu possède la plus belle couleur capillaire au monde ! lança-t-il en désignant sa propre chevelure. J'comprends mieux que tu sois ami avec lui Lily, avoue le je te manquais tellement que tu as essayé de me trouver un substitut ! attaqua-t-il fièrement."
La belle brune pencha la tête sur le côté en le fixant.
"Bien sûr que non, même si j'essayais c'est impossible de te remplacer ! répondit-elle sincèrement."
Len s'étouffa et toussa bruyamment.
"N-Non mais ça va pas de dire ça d'un coup, rumina-t-il le rouge aux joues. Bon je vais me renseigner ! s'écria-t-il devant le regard persistant de son amie."
Il se tourna brusquement pour se relever, semblant oublier la présence de son voisin. Le blond trébucha sur l'étudiant et l'entraîna dans sa chute, provoquant un tintamarre qui attira l'attention de la totalité des clients du café.
Amalia posa ses mains sur la table pour se redresser et voir les deux blondinets étalés sur le sol.
"Go-Gomen Sato', je t'avais oublié, bredouilla le punk, encore sonné par la chute.
-Vous allez bien ? s'enquiert la belle.
-A merveille, j'adore le parquet je te l'ai jamais dis ? répliqua ironiquement le russe, ce qui lui fit prendre conscience de la stupidité de sa question."
La jeune femme sortit de table pour les aider à se relever.
"C'est ce qui s'appelle faire une sortie remarquable, non ? tenta Len devant le silence qui s'était fait. Ou pas.."
Le geek sifflota, l'air de rien en regardant vers la fenêtre.
"Il fait chaud aujourd'hui, non ? commenta-t-il le plus naturellement du monde.
-Sérieusement Len, répliqua Amalia d'un ton désespéré avec un léger sourire.
-D'ailleurs je me suis pas présenté ! Moi c'est Len Hakkashi, ravi de te rencontrer ! dit-il, un peu tardivement, à Satoshi."
La chose la plus étonnante quand on essaye d’être discret, c'est finalement on est découvert au tout dernier moment. J'étais vraiment a deux doigts de m'en sortir discrètement, mais il semblait que j'avais fais trop de bruit en ouvrant la porte. Amalia m'avait vite trouvé du regard, si bien que je n'avais maintenant d'autre choix que de venir m'immiscer entre eux, chose que je déteste faire.
La façon dont elle venait de m'appeler, néanmoins, ne souffrait d'aucune contestation possible. A regrets, mais néanmoins content d'avoir l'occasion de parler a mon amie, je referme la porte derrière moi pour avancer de nouveau dans le café. Son ami me regarde étrangement, mais pas d'une façon qui pourrait me faire penser que je suis de trop. Au contraire, il me regarde comme dans une invitation forcée, empêchant ainsi mes derniers recours en matière de fuite. Je n'avais plus qu'a accepter l'invitation en rougissant très légèrement, cachant ma gène par un habile détournement de regard.
Il m'interpelle d'ailleurs a voix haute maintenant, utilisant mon prénom sans aucune honte. Je me souviens alors qu'Amalia a des origines étrangères, c'est peut être le cas pour lui également, ce qui serait logique suite au fait qu'il me parle aussi familièrement. Ça ne me gène pas a vrai dire, je suis juste un peu surprit. Il me propose de payer, et bien que cela ne me plaise pas vraiment, j'accepte quand même au moins de venir me présenter. Alors que j'arrive devant eux, j'incline le haut de mon corps dans un geste de bonjour:
- Heureux de te voir Amalia-san, et bonjour.....
Je ne connais pas son prénom moi. Tout ce que je sais de lui, c'est ce que j'arrive a voir a vu de nez de son physique. Je ne l'avais pas tout de suite remarqué, fait étrange puisqu'il est probable que c'est ce que tout le monde remarque chez moi a la première occasion, il est blond également, nous avons presque la même coupe de cheveux d'ailleurs si je regarde bien. Pour le reste il est assis, je ne peux pas trop le définir, mais il semble qu'il soit adepte du look de mauvais garçon. Il ne semblait pas vouloir me laisser en placer une, si bien que je restais silencieux en l'écoutant me parler justement de cette coïncidence entre nos couleurs de cheveux identiques. Je souris d'ailleurs quand il évoque le fait que c'est pour ça qu'Amalia est amie avec moi.
Cela rejoins mon idée et finalement il n'a peut être pas tord. Enfin, ce n'est pas comme si elle avait fait en sorte que l'on deviennent amis, cela s’était fait par hasard, rien de plus. La façon dont elle rétorque cette remarque me fait froncer légèrement les sourcils. Je ne suis pas un expert en relation, mais cette façon qu'elle a de le regarder, il est évident que c'est plus qu'un ami. Il ne semble pas trop être au courant de son coté, il est clair qu'il n'a pas la même vision que moi de la situation. Découvrir de nouveaux aspects de quelqu'un est intéressant, voir une amie dans une situation ou elle se trouve avec quelqu'un qu'elle apprécie, lui donne une nouvelle dimension que je n'avais pas perçut jusque la. Elle semble contente d’être avec lui.
J'ai l'impression qu'il explose lorsqu'elle lui fait la remarque, rougissant franchement sans avoir l'air de s'en cacher. Il est définitivement complètement a coté de la plaque, ou alors c'est juste que de mon point de vu extérieur je parviens facilement a voir des choses qui ne sont pas si évidente lorsque l'on est acteur de cette situation. Je pourrais presque en rire, car il est souvent courant de trouver quelque chose de simple lorsque l'on est pas concerné. Je devrais donc ne pas parler trop vite. Pas autant que lui qui a chaque fois qu'il ouvre la bouche est vif, maladroit, mais surtout simple. Cette simplicité a clairement son charme, au moins il ne se prend pas trop la tète.
Il commence alors a se lever en disant qu'il va se renseigner. Je n'ai toujours pas ouvert la bouche, c'est compliqué avec des gens rapides, et je n'ai toujours pas saisis pourquoi il m'a invité, autre que de vouloir etre gentil. C'est peut être juste ça, il prend la situation comme elle vient, agissant sur un coup de tète. Peut être un peu trop, car quand il se retourne dans ma direction, il semble qu'il ai oublié ma présence et me rentre dedans, me poussant moi et ma chaise en arrière vers le sol. Sous la surprise, je ne parviens que de justesse a amortir ma chute de la main, me retrouvant dans un équilibre précaire. Mais je ne peux rien faire pour le garçon qui lui s'écrase sur le sol de tout son long. Lorsque je n'ai plus de craindre de me faire mal, je me laisse reposer en douceur sur le sol, car je ne peux de toute façon pas me relever avec lui qui obstrue ma capacité a me relever.
La totalité des gens présent dans le café se retournent, et Amalia se leve, un air plus amusée qu'inquiete sur le visage. Je dois etre rouge, le genre de situation que je deteste le plus, etre le centre d'attention général. J'aurais du partir plus vite avant qu'ils ne me voient, cela aurait etait plus simple pour tout le monde. Il ne serait pas tombé. Il m'avait oublié. Je l'avais compris, bien que j'ai du mal a comprendre comment il est possible d'oublier quelqu'un qui est assis a coté de soi. Il semble vraiment tete en l'air. Je n'ai pas vraiment le temps de répondre qu'il s'embarque dans une petite joute verbale avec la brune qui a le mérite de détourner l'attention générale.
Tout en parlant, elle l'aide a se relever et je me releve a mon tour, un sourire figé sur le visage, afin d'essayer de garder contenance. C'est ce qu'il fait aussi, sauf que sa méthode est de parler histoire de faire comme si de rien etait. Chacun son truc. Finalement il me semble que sa bonne humeur soit contagieuse. Je manque d'éclater de rire a sa remarque, puis quand il se présente, je tend la main d'un air plus assuré que ce que je fais habituellement, en répondant enfin pour la premiere fois:
- Content de faire ta connaissance, je crois....c'etait plutot renversant comme experience. Tu le sais déja, mais je suis Satoshi. Sakutaro Satoshi.
Je lui souris histoire de mettre définitivement cette chute derriere nous, puis me retourne plutot vers Amalia, et d'un air inquiet pour son ami Len qui est bien maladroit, je fais avec tout le tact que je peux mettre en avant dans une situation pareille:
- Je...devrais peut être m'occuper d'aller me renseigner pour les boissons ?
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Mer 31 Aoû 2016 - 23:19
"Hey, je pourrais prendre très mal ce que tu viens de dire ! s'exclama Len, faussement vexé, après que Satoshi se soit proposé pour aller se renseigner sur les boissons à la place du blond.
-Oui merci et désolée du dérangement Satoshi, répondit Amalia en ignorant royalement son meilleur ami.
-Comment ça oui ?! s'indigna le blond. Dites le si vous pensez que je suis une catastrophe ambulante !"
Le silence qui s'installa répondit à sa question et, reniant les deux originaires de l'occident, il retourna s'asseoir en boudant. Amalia pouffa, habituée au comportement souvent enfantin du russe.
"Len est un peu spécial mais on s'y fait vite, explique-t-elle à Satoshi en souriant avant de retourner s'asseoir à son tour."
Après le départ du franco-japonais, Len continua sa boutade en ignorant hostilement la brune, observant la fenêtre à sa droite, sous son regard amusé.
"Yuka est harcelée depuis quelques temps.. Par Maki et sa clique, déclara-t-il soudain sérieux."
La lueur d'amusement présente dans son regard bleuté s'éteignit brusquement. Cela ne l'étonnait pas tant que ça à vrai dire. Elle avait bien remarqué que les "amies" de Yuka l'utilisait pour des corvées, c'était toujours elle qui devait garder les places à la cantine, qui devait souffler les réponses à celle qui n'avait pas appris sa leçon, qu'on envoyait au distributeur.. Amalia avait essayé d'en parler avec elle mais la rose avait assurer que cela ne la dérangeait pas de faire ça pour ses amies, refusant de voir la vérité en face. Amalia avait insister mais devant l'entêtement de la japonaise, elle n'en avait plus parlé, comprenant que tout ce qu'elle pourrait dire ne la convaincra pas.
"J'aimerais l'aider comme je l'ai fais pour toi mais.. Je sais à quel point elle t'as blessée et d'un côté je me dis que c'est mérité. Mais-
-Aide la."
Le punk la regarda, surpris de cette réponse.
"Yuka est très fragile, si personne ne lui tend la main ça va la détruire. Je ne lui en voudrais jamais assez d'avoir été si lâche mais je ne lui souhaite pas ça. Je sais ce que ça fait après tout.
-Je savais que t'avais un coeur en or, sourit le blond et son regard s'adoucit. Sérieusement, la première fois que je t'ai vu, j'ai cru que t'étais un ange, il y avait cette sorte d'aura que tu propageais tout autour de toi, c'était tellement.."
Il prit sa main entre les siennes et plongea son regard dans le sien, comme s'il essayait de l'analyser. Son visage habituellement joyeux et enfantin s'était brusquement fermé, devenant plus sérieux et mature. Amalia, profitant de cette expression qui lui était peu donné de voir, détailla ses traits puis observa ce que contenaient ses iris, essayant d'y déceler ses sentiments.
"..céleste, murmura-t-il finalement en déposant un baiser au creux de sa main."
Son corps entier se figea. Ce n'était pas la première fois qu'elle recevait des baisers de Len mais c'était toujours dans le cadre où il était le jeune homme gentil, tactile, expressif et démonstratif qu'il était la plupart du temps. Que cela arrive alors qu'il arborait un visage si sérieux semblait tout changer.
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Sam 3 Sep 2016 - 1:08
De très nombreuses personnes sont susceptibles pour un rien. Pour une remarque déplacé, une boutade maladroite, ou tout simplement par la présence de quelqu'un. Je n'avais aucune idée de la position dans laquelle se trouvait Len, si il rigolait, ou pas. J'avais l'impression qu'il était exactement du genre a ne jamais se prendre la tete, a toujours trouver le coté amusant d'une situation. Mais dans le même temps, je ne le connaissais que depuis quelques minutes. Je n'avais pas la volonté de lui répondre, ne préférant pas envenimer une situation sans le vouloir.
Je me contente alors de lui sourire timidement, mais Amalia ne semble pas s'en soucier le moins du monde, signe que comme je le pensais, il rigolait bien de cette situation. Elle me confirme d'un air désolé qu'elle veux bien que je m'en occupe, et après un dernier signe de tête, je me retourne, me figeant lorsqu'elle rajoute a mon intention que son ami est sans doute un peu étrange mais qu'il est rapide de s'y faire. Une façon de montrer son affection pour lui sans doute. Je souris sans me retourner et répond :
- Ne t'en fais pas pour ça, il a l'air gentil de toute façon.
C’était peut être une façon maladroite d'aller dans son sens, mais je ne savais pas vraiment quoi dire d'autre, j’espère qu'elle s'en contenterais. Profitant du fait qu'elle retourne s'asseoir prêt de son ami, je me dirige lentement vers le bar, contournant les chaises, les tables, les gens assis ici et la. Je me demande, tout en traversant la salle, si la serveuse qui semblait ne pas parler autre chose que Anglais était toujours la.
Celle qui avait conversé avec Leïla la dernière fois que j'étais venu. Si c’était le cas, les choses allaient sans doute être un peu plus compliqué que prévu. Je comprenais la langue, mais la parler c’était une toute autre histoire. Mon accent était a coupé au couteau, mes phrases maladroites et parfois incompréhensibles tant mes phrases étaient mal construite. Je parlais couramment Français, mais c’était bien la la seule langue ou j'avais du talent. Peut on vraiment parler de talent quand vous êtes nés et avez grandit avec quelque chose ? Pas sur.
En arrivant au comptoirs, je vois tout de suite la boisson que j'avais goûté la dernière fois. Cette fois c'est a mes frais, et je n'ai pas vraiment les moyens de dépenser beaucoup, je ne suis pas venu pour ça après tout, mais pour mon ordinateur. Je soupire en voyant les prix plutôt élevé pour des boissons de ce genre. Je ne comprenais même pas ce qu'elles avaient de spéciales. Alors timidement je m'adresse a la serveuse qui se retourne vers moi et me répond dans un Japonais impeccable. Ouf, au moins je n'aurais pas ce problème la.
Je lui expose notre problème de boissons, et elle sourit doucement devant mon incompréhension de la carte. Il est clair au vu de son discourt qu'elle est aussi septique que moi a propos du prix des breuvages en question. Je sais qu'Amalia connaîtra peut être certaines boissons, puisqu'elle semble avoir ce genre d'origine, mais je n'ai aucune idée de ce qu'il en est pour Len, c'est lui qui ne parvenait pas a choisir a la base non ?
Je fini par prendre une boisson a la pomme pour moi, a l'ananas pour la jeune femme et au citron pour le garçon. Au pire on pourra s'échanger les verres si cela ne plaît pas a l'un d'entre nous. Les trois me vont de toute manière, je veux bien échanger avec l'un d'eux si il y a un soucis.
Alors que j'attends que les boissons soient prêtes, je me retourne juste a temps pour voir Len qui semble embrasser la main d'Amalia. J'écarquille les yeux en me retournant rapidement vers le bar. Je n'avais pas envisagé une seule seconde que leur relation soit autre qu'amis. J'ai peut etre gâché un rendez-vous amoureux préparé depuis très longtemps ?
Quel idiot, pourquoi il a fallut que je décide de venir ici aujourd'hui ? Ils comptaient être juste tout les deux, et je suis la comme un cheveux sur la soupe. La serveuse, en m'annonçant que les boissons sont prêtes, me fait sursauter. Elle me regarde étrangement tandis que je sors l'argent nécessaire a la paye des consommations. Après avoir effectué une telle erreur, je peux au moins payer. Tant pis pour l'ordinateur, j'attendrais une paye supplémentaire. Je comptais juste aller en repérage de toute manière.
Je me retourne discrètement pour constater qu'il ne lui tient plus la main, tant mieux, je ne pouvais pas revenir dans cette ambiance, c’était impossible. Mais cela semblait plutôt neutre a présent, et je me dépêche d'y retourner avant que la situation ne soit encore bouleverser, en faisant attention a ne pas parler ni du prix, ni de quoi que ce soit a leur propos. Je les laisserais tranquille a la première occasion. Je pose le tout sur la table en souriant le plus naturellement possible :
- Voila, j'ai un peu prit au hasard au final, prenez celles que vous voulez, je prendrais celle qu'il reste.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Dim 11 Sep 2016 - 15:49
Finalement, Len lâcha sa main et lui sourit, l'ambiance redevenant aussitôt plus sereine bien que cela ne suffit pas à calmer les battements de son coeur. Heureusement Satoshi choisit ce moment pour revenir, dissipant le malaise présent. Le blond observa les boissons que le franco-japonais avait apporté avec une lueur d'intérêt, se demandant sûrement lequel de ces liquides non identifiés était le sien puis observa avec méfiance celui qui lui fut remis avant d'en boire une gorgée afin d'en estimer le goût.
Amalia s'apprêtait à goûter la boisson qui lui avait été assignée mais fut stoppée par le cri de son meilleur ami.
"Stop on bouge plus ! J'ai au citron !"
La jeune femme stoppa net son geste pour boire et tourna lentement les yeux vers son meilleur ami, reposant son propre verre afin d'observer la boisson contenant le parfum tant convoité. Elle tendit le bras afin de s'emparer mais le blond l'écarta aussitôt, lui faisant comprendre d'un regard d'étaler ses cartes sur la table avant de procéder à un quelconque échange. Sans le quitter des yeux, la brune porta le verre à ses lèvres... et dû se faire violence pour ne pas grimacer.
"uh.. C'est à la mangue.
-J'ai surtout l'impression que t'essaie de me refiler de l'ananas, répliqua-t-il avec une moue dégoûtée.
-Allez Len, c'est mon préféré !
-Tu me feras jamais boire.. ça."
Comprenant que ses arguments ne convaincraient pas son meilleur ami, la jeune femme opta, en tant que solution de secours, pour son arme ultime. Les yeux brillants elle baissa la tête, sa lèvre saumon tremblota et des larmes dévalèrent ses joues rosées alors que de légers troublesauts la secouait doucement, comme des sanglots réprimés. Len se figea en la voyant et détourna les yeux de part et d'autre, gêné. Il regardait partout sauf la demoiselle devant lui afin de ne pas tomber dans le piège mais, finissant par craquer, il échangea leurs boissons en grommelant sur le fait qu'il se faisait tout le temps avoir.. le grand sourire qui éclaira subitement le visage de l'américaine une fois la boisson au citron en main illustrait parfaitement les paroles du punk.
"Mmh ! It's delicious ! s'exclama Amalia après avoir goûté son breuvage durement obtenu.
-Tant mieux pour toi, ronchonna le blond avec une tête de trois kilomètres de long. Et toi Sato, c'est quel parfum ? questionna-t-il d'un ton morne."
Après que Satoshi lui ait répondu, les yeux verts dorés du russe se remplirent instantanément d'étoiles et arborèrent la même lueur que ceux de son amie plus tôt.
"On échange ? S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît !
-Ne le harcèle pas Len, tenta la brune tandis que le blondinet l'ignorait royalement et continuait sur sa lancée."
L'ex-mannequin haussa les épaules en direction de l'étudiant avec un regard qu'on pouvait traduire par "désolée mais cette furie m'écoute jamais".
"Si tu me la passes, je mettrais mes compétences en informatique à ta disposition ! Pleaaaase ! marchanda-t-il avec son regard de cocker."
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Dim 11 Sep 2016 - 19:50
L’atmosphère semblait s’être détendue plus facilement que ce que j'aurais pu espérer. Comme si mon retour avait aidé a débloquer la situation. Amalia est rouge comme une tomate, et j'arrive presque a entendre les battements de son cœur depuis la place que je récupère tranquillement. Quant a Len, il semble fidèle a lui même, ne réalisant semble t'il pas le moins du monde de la situation dans laquelle il avait plongé son amie. Après avoir reprit ma place, je les observes un moment en silence, discrètement, sans commencer ma boisson.
Ayant cerné la personnalité du garçon, j'aurais du savoir qu'il y aurait des échanges, je l'avais supposé, mais c’était sur maintenant que j'y pensais. Le citron, au delà du fait d'aimer ou de ne pas aimer, semble être l'un des points faibles de la jeune femme, de la même manière que j'aime la pomme, et il le sait, c'est évident, c'est pour cette raison qu'il l'annonce aussi fort, et qu'elle réagit de la sorte. Malgré son premier refus, son sourire me dit qu'il comptait lui donner depuis le début. Je ne sais pas vraiment quoi dire aussi je les regardes débattre leurs intérêts, victoire d'Amalia qui s'extasie un peu trop ouvertement de sa récompense.
Alors que Len semble maugréer de mécontentement devant l'air triomphant de la brune, il se retourne vers moi, constatant peut être que je les observait depuis tout a l'heure. Mais il n'évoque pas ça le moins du monde, son regard se posant sur ma propre boisson. La dévorant littéralement des yeux, il me demande sa composition. J'aurais du boire plus vite. Même si j'avais décidé que ca ne me gênait pas de changer, voir mon élixir a la pomme m’être enlevé serait un profond traumatisme pour le reste de ma journée.
- C'est a la pomme. Il doit y avoir d'autres choses dedans mais je ne pourrais pas te donner exactement tout les détails.
J'en ai déjà trop dit, ses yeux s'illuminent instantanément comme si mes paroles avaient réveilles quelques choses d'endormis. C'est peut être parce qu'il est le genre de garçon a toujours vouloir ce qu'il n'a pas, ou alors c'est un grand amateur de pommes. Aucune idée, toujours est il que je n'ai pas trop le choix a présent. Il me supplie presque de faire l'échange, et je n'ai rien contre sa propre boisson. Même Amalia semble désolé et essaye de me le faire comprendre. Je doute que quelqu'un puisse le raisonner de toute manière. Je n'ai absolument pas les moyens de lui répondre, il parle encore. Il parle beaucoup trop pour moi, je ne parviens pas a respirer. Il me propose de me permettre d'avoir accès a ses compétences en informatique si j'accepte. Je souris timidement en poussant mon verre dans sa direction:
- Ne t'en fais pas, je n'ai pas de préférences, pas besoin de me donner quelque chose en retour, ca sera très bien dans tous les cas.
L'échange fait, a contrecœur, je regarde un instant la boisson qui a fini dans mes mains, celle a l'ananas. Ce n'est pas si mal, c'est un fruit bien plus cher que je n'ai pas l'occasion de manger souvent, alors que j'ai de l'eau aromatisé a la pomme dans mon frigo a l'internat, je peux bien faire un effort. Je bois une gorgée du bout des lèvres en constatant que c'est vraiment bon, moins que ce que j'aurais pu avoir forcément, mais je ne vais pas faire le difficile. Alors je reprend une gorgée et repose mon verre avant de retourner mon attention vers mes deux camarades. Surtout vers Len, je connais Amalia maintenant, alors les questions habituelles pour meubler seront plus productives sur le garçon :
- Donc comme ça tu fais de l'informatique ? Tu es ou en cours ? Je ne crois pas t'avoir déjà vu....les garçons comme nous sont plutôt facilement repérable...
Je désigne du pouce mes cheveux, faisait référence a notre blondeur en commun. Avant de reprendre une nouvelle gorgé, je constate que j'ai relancé la conversation alors que j'avais l’objectif de l'écourter. C'est trop tard maintenant. Je vais faire un peu la conversation, poser deux ou trois questions, puis je les laisserais en paix. C'est difficile de parler d'études puisque Amalia est encore au lycée, lui aussi probablement, ils ont un cursus classique pour l'instant, mais je me souviens alors du club vers lequel j'avais « escorté » la jeune fille quelques jours plus tôt lors de notre dernière rencontres, et décide ensuite de rebondir la dessus :
- Oh, Amalia-san, tu fais de la musique ? J'ai vu que tu etais dans un club en rapport je crois, quand je t'ai raccompagné l'autre soir après....la petite histoire avec le garçon de mon club. Oh, tu seras sans doute contente de savoir que Shinji, notre capitaine, la renvoyé. Et ma proposition pour les cours de self-défense tient toujours aussi. Désolé je n'ai toujours pas de téléphone alors ce n'est pas pratique....tu peux venir sonner chez moi.
Je m’arrête un instant, avant de rougir :
- Mais tu ne sais probablement pas ou c'est, chez moi. J'habite a la résidence universitaire, au rez de chaussé, tu ne peux pas la rater. Mais ce n'est qu'une proposition bien sur.
Je lui souris en rougissant de plus belle, avant de reporter mon attention sur Len, puis sur mon verre, que je récupère et utilise afin de garder un minimum de contenance.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Dim 18 Sep 2016 - 13:54
Voyant la boisson lui être remise sans compensation à donner, Len prit un air solennel et posa une main sur l'épaule de Satoshi avec l'air d'un sergent devant sa jeune recrue fraîchement diplômée.
"Je t'aime, déclare-t-il le plus sérieusement du monde avant de se jeter sur sa boisson.
-Len adore la pomme verte et devient encore plus excessif que d'habitude quand on lui en donne.. Tu devrais t'attendre à une demande en mariage dans les prochains jours, commenta Amalia avec le même sérieux que son meilleur ami précédemment."
Les trois japonais siroterent leurs boissons en silence quelques instants avant que Satoshi ne le brise en relançant la discussion. Le blond lui fit un grand sourire en l'entendant expliquer qu'il était surpris de ne pas l'avoir remarqué plus tôt étant donné sa couleur de cheveux voyante qu'il partageait par ailleurs.
"Normal, j'viens de Tokyo ! annonça-t-il. J'étais dans le même lycée qu'Amalia avant qu'elle ne m'abandonne lâchement pour aller dans plus prestigieux !
-Le père de Len est le PDG des entreprises Deta, répliqua la brune en levant les yeux au ciel. Du coup, il a appris à utiliser un ordinateur avant même de savoir marcher.
-Yep, vu que j'dois récupérer l'entreprise familiale tout ça.. Ce que je peux être pas pressé, soupira-t-il en imaginant déjà une vie plate, monotone où l'amusement n'existerait plus dans son quotidien."
Amalia sonda son meilleur ami du regard. Elle ignorait ses véritables sentiments vis-à-vis du destin qui lui était imposé. Len adorait l'informatique et la technologie, cela ne faisait aucun doute mais il était bien trop irresponsable, hyper actif et joueur pour occuper le poste de PDG, cela ne lui correspondait pas. Le blond en avait-il conscience ? Après tout, des études d'informatique ne sera pas pour déplaire au geek, une fois au sommet de la hiérarchie des sociétés Deta, ça allait être autre chose.
Pourtant.. Dans un sens elle était un peu envieuse. Lui avait déjà bouclé la question de ses études. Elle n'avait aucune idée du secteur vers lequel se diriger. De plus qu'aucun ne lui était fermé en vu de ses notes mais cela ne l'aidait en rien: avoir la possibilité de tout faire était aussi oppressant que de n'avoir qu'une seule option.
Ce fût à ce moment que Satoshi s'adressa à elle pour l'interroger sur son club, l'informant par la même occasion que Takenagawa avait été renvoyé et lui rappelant également que les leçons de self-défense tenaient toujours.
"Minute, qui, quoi, comment ? Donne moi son nom et j'te trouve un truc compromettant dans la seconde ! s'écria le blond autour duquel gravitait à présent une aura noire.
-Len, tu vas pas me refaire le coup Reito, soupira la jeune femme avec fermeté.
-Eh il l'avait entièrement mérité ! se rebiffa le hacker. En plus, j'suis sûr que t'étais prête à lui tordre le cou ! accusa-t-il tandis que son amie fit une grimace coupable. Tu confirme toi, hein ? s'exclama-t-il en cherchant l'appui de son voisin.
-Si on était remonté à toi tu aurais eu des ennuis bien plus graves pour un type qui n'en valait pas la peine. Il faut vraiment que tu apprennes à être moins impulsif. Bref, oui je joue du violon. J'avais arrêté il y a plus de 5 ans avant de le reprendre à Keimoo. Je me remets aussi au chant, expliqua-t-elle à Satoshi. Ne t'en fais pas je n'ai pas oublié les cours, c'est juste que j'ai passé une semaine chez Len."
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Dim 18 Sep 2016 - 21:29
Il venait de Tokyo donc ? Marrant comme coïncidence, Tokyo, ma ville de naissance, la ville ou j'avais vécu durant dix ans, a l'époque ou ma mère n'avait même pas sa majorité, ou mon père était encore la. C’était une époque chaleureuse, ou j'étais quelqu'un d'autre, ou m'a vie n'avait pas débuté, ou plutôt, ne s’était pas achevé.
L'époque ou je vivais sans me tenir a l'écart, ou je ne réfléchissais pas comme aujourd'hui. J'étais plus jeune bien sur, mais pourtant il m'avait semblé être plus vivant que je l'avais était suite a mon départ. Sans doute parce que ma mère était plus insouciante. Peut être parce que je voyais Naoko tout les jours, que j'avais une amie. Mais tout ça était du passé. Comme je l'avais dis plus tôt, une autre vie.
Je reporte mon attention perdue une seconde plus tôt, qui m'avait plongé dans des souvenirs peu joyeux. J'écoutais ce qu'il répondait, qu'ils étaient dans le même lycée avant. Je me demande si j'aurais pu aller dans le même collège, puis le même lycée que Naoko, ou suivre Mika dans le lycée qu'elle avait choisit. Cela aurait peut être était plus intéressant, mais je n'aurais sans doute pas étais le même ensuite.
Je reprenait une gorgée en entendant que le père du garçon était PDG d'une entreprise qui dans leurs bouches avait l'air connu mais dont je n'avais jamais entendu parler. La seule information que cela me donnait était que c’était encore un fils de riche, étonnant qu'il ne l'ai pas suivi a Keimoo.
Encore plus mal a l'aise que précédemment, j'avais quand même l'habitude d’être avec ce genre de personnes depuis quelques mois. Il n'y avait de toute façon pas le choix pour être a l'aise a Keimoo ou ils m'entouraient tous de toute part.
Mais je n'étais pas le seul dans ces conditions, et mes pensées divergèrent maintenant vers Haruhiko-senpai et vers Hisaka-san qui m'avait au moins aidés a comprendre que je n'étais pas le seul garçon sans argent de l'académie, ce qui n’était pas si mal a savoir. Len ne semblait pas très enthousiaste de reprendre l'entreprise familiale.
- Mais cela doit quand même être agréable d'avoir un certain train de vie....enfin, je ne dis pas que tu es ce genre de personne....enfin....comment dire. Cela doit être agréable de pouvoir acheter ce que l'on veux quand on le veux, de temps en temps.
Ça me rappelait que j'étais venu acheter un ordinateur a la base. Je n'allais pas le dire ici, commençant a connaître le garçon, il aurait voulu m'aider, et je n'avais pas envie de rester plus longtemps entre eux, ayant l'impression de briser la raison initiale de leurs rendez-vous. Surtout vis a vis d'Amalia qui, j'en étais presque sur, avait voulu rester seule avec le garçon a la base.
En finissant mon verre, je les écoutais parler d'une histoire avec une personne que je ne connaissais pas, et me sentant un peu hors de la conversation, décidait de les laisser discuter. J'allais bientôt pouvoir m'échapper, je n'attendais plus que l'ouverture parfaite. Tout était payé, mon verre était maintenant vide, suite a la dernière gorgée que je venais d'ingurgité, il ne me restait plus qu'a trouvé la parfaite excuse. Je n'avais en fait pas vraiment besoin de me creuser la tête, il suffisait d’être honnête.
Je fus coupé dans mon élan par Amalia qui reportait son attention sur moi, en disant qu'elle s’était remise au chant. Donc si elle s'y était remise, c’était qu'elle avait arrêté ? Je croyais qu'elle mannequin, pas chanteuse ou musicienne. J'avais bien évidemment appris que Leila avait était chanteuse avant, et il y avait aussi Ayame Masuda qui était plutôt connu dans l’académie. Mais il semblait maintenant qu'il y avait beaucoup plus d'artiste que ce que je pensais. Au même instant je compris avec le regard de Len qu'il attendait a ce que je dise quelque chose sur la conversation que je n'avais pas vraiment écouté.
- Euh oui, elle n'avait aucun soucis de toute façon, je n'ai rien eu a faire pour l'aider.
Puis en l'entendant dire qu'elle e souvenait de l'histoire des cours de self-défense mais qu'elle n'avait pas pu puisqu'elle était toute la semaine chez le garçon, je sentis mon visage rougir en ayant de plus en plus l'impression d'avoir vraiment dérangé. J'hochais la tete vers la jeune fille en lui redisant que c’était quand elle voulait, avant de me lever lentement, gardant un sourire factice sur le visage, tirant légèrement sur le col de mon haut :
- Je....je ne vais pas vous embêter plus longtemps, désolé d'avoir prit de votre temps et merci encore pour ce moment.
J'envoyais un regard appuyé vers Amalia, avant de m'incliner, ne sachant pas si je devais sortir maintenant ou attendre une réponse, au risque qu'ils me retiennent.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Mar 20 Sep 2016 - 19:11
Len garda le silence quelques secondes devant la question de Satoshi puis sourit.
"Ouais c'est sûr, mais quand on a grandit avec cette capacité ça doit pas procurer tant de bonheur que ça. Heureusement que ça a pas été comme ça pour Lily et moi, sinon on serait incapables d'apprécier obtenir quoique ce soit !"
Amalia regarda le blond avec une certaine surprise dans les yeux. Elle qui pensait qu'il avait toujours vécu comme aujourd'hui, à vrai dire elle avait un peu de mal quant à l'idée que son père ait pu être strict avec lui à un quelconque moment de sa vie. Étrange... La jeune femme se rendit compte qu'elle ne connaissait que très peu de choses concernant son meilleur ami au final. La lycéenne reporta son attention sur Satoshi lorsque celui-ci annonça qu'il allait les laisser seuls.
"Oh ce n'est rien, c'était sympa de te voir. On se reverra pour les cours !"
Un dernier signe d'au revoir. La porte du café qui claque. Satoshi était partit. Les deux lycéens restèrent encore un peu pour discuter tout en dégustant leur boisson. Puis vint le moment de régler l'addition..
"Mais l'autre jeune homme a déjà payé tout à l'heure.
-Quoi ? Vous êtes sure que c'était lui ?
-Évidemment qu'elle en est sure, Lily ! Les mecs blonds ça court pas les rues !"
Les deux amis se consultèrent du regard en constatant que le franco-japonais avait payé l'addition pour eux. C'était étrange qu'il ait autant de liquide sur lui étant donné qu'il était boursier, enfin il ne l'avait jamais clairement dit mais c'était l'impression qu'elle en avait. Dans ce cas, il avait probablement prévu de faire des achats.. Il n'avait tout de même pas tout dépenser pour leurs boissons.. ? Elle ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça, au pire ils auraient payé chacun leur boisson, ce n'était pas la peine qu'il paye tout.. L'ex mannequin finit par faire part de ses doutes à Len qui bondit de sa chaise.
"Avec un peu de chance il est encore dans les parages non ? lança-t-il en la relevant d'un geste rapide."
Et c'est comme ça qu'une chevelure blonde accompagnée d'une chevelure noire bondirent hors du café et que le punk agressa tout être vivant afin de savoir s'il avait vu le blondinet.
"Euh j'ai vu un type blond rentrer dans ce magasin, hasarda un passant qui était assis sur un banc."
C'est ainsi qu'ils déambulèrent dans le fameux magasin à la recherche de l'étudiant. C'est finalement au rayon ordinateurs qu'ils le trouvèrent. Était-ce ce qu'il avait l'intention d'acheter ? Amalia grimaça en constant que le prix s'élevait à peu près au même des boissons qu'ils avaient consommé.
"Satoshi-san ! Tu n'as pas utilisé tout l'argent que tu avais sur toi afin de payer nos boissons alors que tu comptais acheter un ordinateur, n'est-ce pas ? questionna-t-elle, le ton absent d'accusation néanmoins.
-Respect, j'en aurais pas été capable ! lança le russe tout sourire avant de se prendre un coup de coude de l'américaine. Aie !"
L'ex mannequin secoua la tête l'air légèrement désespérée par son ami.
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Mer 21 Sep 2016 - 2:18
Personne ne m'avait interpellés, ni l'un ni l'autre, a part Amalia qui m'avait souhaité une bonne journée en me rappelant qu'on se reverrait probablement rapidement puisque je venais de lui proposer a nouveau de prendre ces fameux cours de self-défense. Maintenant que j'avais mon propre dojo, je n'avais plus aucune difficulté a faire ce genre de promesse. Au contraire même, j'aurais presque pu proposer des cours de soutient histoire de gagner un peu d'argent, mais le faire avec une salle illégalement acquise puisque comme Yui l'avait dit « il n’était au courant de rien » était un peu trop dangereux pour moi. Surtout pour une entreprise a but lucrative.
- A très vite alors.
Je m'incline devant les deux lycées et j’effectue la distance entre la table et la porte avec trois grandes enjambés. Je poussais la porte et a l'aide d'une grande respiration, reprenait enfin mon souffle. J'avais l'impression d’être resté en apnée tout le long de l'entrevue. Ils n'étaient pas désagréable, au contraire, mais c’était surtout qu'ils ne donnaient pas beaucoup d'espace vital. Leurs grande amitié avait prit le pas si bien que j'avais juste eu l'impression d’être une gêne. Dans tout les cas j'avais étais courtois, et je n'avais, je l’espère, pas était une gêne. J'avais juste perdu un peu d'argent dans l'entreprise, rien de bien grave.
En parlant d'argent, c'est vrai que la raison pour laquelle j’étais sortis a la base était de me renseigner sur le prix des ordinateurs portables. Je reprenais ma route avec une excitation retrouvée vers la galerie marchande qui, je l’espérais, me permettrait de trouver finalement mon bonheur après tant d'année de tristesse videoludique. Dans tous les cas, peut importe le prix de ces appareils, je ne pense pas que l'achat des boissons allaient changer grands choses. Pénétrant dans le premier magasin que je croisais, mes yeux s'éclairaient d'étoiles en voyant la grande rangée de laptop présentée dans un des rayons.
Le prix n’était pas si élevé pour les moins cher, et je ne comptais de toute façon pas investir dans un ordinateur trop performant, ma seule volonté étant d'accéder a internet. Je ne voulais pas a la base acheter quoi que ce soit ce jour la, simplement me renseigner, mais plus je marchais dans les travées de la boutique, plus la main la plus proche de la poche ou se cachait mon porte-feuille me démangeait, c’était sûrement ce qu'on appelait la fièvre dépensière.
Je me renseignais rapidement afin de savoir si il était possible d'avoir je ne sais quelle réduction étudiante, ou encore des offres que je n'aurais pas vu immédiatement. Peut être même que je pourrais, un peu a la manière du troc dans les marchés arabes, essayer de faire du négoce. Mais ce n'était qu'une utopie du droit que je ne pouvais pas utiliser ici. J'allais devoir bel et bien cracher l'argent qu'il me restait. Ou peut être devoir en retirer d'abord afin de compléter ce que j'avais perdu dans les boissons.
C'est a ce moment que je remarquais les deux jeunes plantés derrière moi, bien trop familier pour que je puisse tenter une feinte et les ignorer. Ils m'adressaient d'ailleurs directement la parole. Ils ne devaient pas tant être dérangés par ma présence puisqu'ils me courraient après. Je souriais discrètement a cette pensée en me retournant vers mes amis. Amalia semblait inquiets que j'ai trop dépensé dans les boissons, c’était donc ça la source d'inquiétude, elle avait apprit que j'avais payé. Pour deux riches comme eux, c’était peut être insultant que quelqu'un comme moi règle la note. Enfin ils ne devaient même pas savoir l'étendue de mes moyens financier. Je secouais la main devant mon visage pour effacer la phrase de la jeune femme :
- Non, bien sur que non, je regarde c'est tout. Et puis ce n'est pas quelques centaines de yens qui change la donne, j'ai toujours assez pour m'en payer un plus tard, ne t’inquiète pas pour ça.
Je rougis lentement en parlant, ayant l'impression de me justifier involontairement sur la pauvreté qui me frappe depuis mes jeunes années. Si je disais que j'avais durement récolté cet argent avec mon travail d'été et mon job a mi-temps au konbini, je suis presque sur qu'ils me proposeraient de me rembourser, ce que je ne voulais absolument pas, j'étais content de l'avoir fait, puisque j'appréciais les deux jeunes gens. Je ne comprenais pas vraiment la remarque du garçon, qui semblait déplacé au vu du coup qu'il se prit tout de suite après. Je lui souriais avec une certaine gêne en ajoutant :
- C'est gentil de t’inquiéter, Amalia-san, mais tout est parfait. Désolé encore une fois d'avoir interrompu deux fois votre rendez-vous. C’était déplacé.
Encore une fois, comme une habitude, je m'inclinais devant les deux personnes, sans me rendre compte que pour le commun des Japonais, nos différentes origines formaient ici un mixe singulier. Une fois redressé, je souriais avant de reporter lentement mon attention vers l'ordinateur que j'avais pris d’affection, en soupirant après avoir constaté le prix. J'avais juste les moyens, mais il faudrait probablement que je me sert la ceinture pour le reste jusqu'à la fin du mois. Souhaitant changer de sujet, sans lever les yeux de la fiche descriptive du produit, je relançais encore une fois la conversation, dans un endroit donc moins habituel.
- Et donc tu as aussi un appartement ici, a Keimoo ?
Je faisais référence au fait qu'Amalia avait dit qu'elle vivait chez lui depuis une semaine, me rendant compte que dans ma bouche, cela sonnait encore une fois comme un reproche quand a l'argent que lui et sa famille pouvait avoir. Ne sachant pas si il l'avait prit comme ça, je ne fis pas de remarque, prétextant l'étude approfondis de mon potentiel nouveau bijou.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Ven 23 Sep 2016 - 21:35
Satoshi secoua la main devant son visage, comme si cette idée ne lui avait même pas effleurer l'esprit. Il lui affirma qu'il comptait juste regarder et qu'il avait encore assez pour acheter un ordinateur de toute manière. Amalia resta sceptique. C'était un peu paradoxal qu'il lui dise qu'il comptait seulement regarder pour ensuite affirmer qu'il lui restait assez pour acheter, non ? A moins que ce ne soit sa timidité qui le pousse à se justifier de cette façon, c'était difficile à dire. Ce qui la titilla le plus fut le "plus tard" employé, est-ce que ce qu'il avait dépensé au café était ce qu'il lui manquait pour pouvoir l'acheter immédiatement ? La brune était habituée à parler sans réfléchir à la forme et s'ils s'étaient trouvés en début d'années, nul doute qu'elle n'aurait fait part de son raisonnement à Satoshi avec la franchise qui la caractérisait tant. Mais elle n'était pas sûre de ne pas le blesser dans ses propos ou créer des quiproquos quant à ce qu'elle voulait lui dire. La jeune femme préféra donc retourner mentalement les hypothèses rejoignant le mieux la véracité de la chose.
Humph, parfait vraiment ? C'était un bien grand mot rarement réellement appliquable à ses yeux. Qui avait une vie parfaite après tout ?
"On peut pas vraiment appeler ça un rendez-vous vu qu'il s'est pointé devant Keimoo tout à l'heure sans prévenir, répliqua la lycéenne en désignant Len du pouce.
-Comme si ça t'avais dérangé, tacla celui-ci avec un regard outré."
Les deux amis stoppèrent le début de leur joute verbale pour lancer un regard surpris au blond.
"Euh non, fin j'ai loué un appart' à The Golden floors dans le quartier Hebi mais c'est juste pour ce week-end, répondit le russe perplexe tandis que l'américaine fit le lien.
-Oh, tu fais référence à ce que j'ai dis ? J'ai passé la semaine chez Len mais à Tokyo, expliqua Amalia."
Voyant le regard de Satoshi rivé sur l'un des modèles, le hackeur s'en approcha et observa tout ce qu'il y avait d'écrit ainsi que sa propre connaissance de la marque pour faire un rapide récapitulatif de ses avantages et inconvénients, en désignant deux ou trois autres pour lui montrer les différents choix qui s'offrait à lui, entièrement dans son élément.
Non loin de là deux japonaises parlaient à voix basse entre elles, observant le blond gesticuler théâtralement.
"C'est vraiment lui tu crois ?
-Mais oui j'en suis sûre !"
Finalement la plus audacieuse du duo s'avança vers le trio d'étrangers.
Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Sam 24 Sep 2016 - 2:47
C’était peut être cette sensation qui me dérangeait au final. Le fait d'avoir l'impression d’être de trop. Je ne l'avais jamais était, ca je n'avais jamais fais partis d'un groupe. Si j'étais de trop, c’était de par mon existence même dans les salles de classes uniforme dans lesquelles j'avais exécuté ma scolarité. En fait le lycée surtout. Au secondaire, j'étais quasiment toujours avec Naoko. Au collège, bien malgré ma volonté, Hikari et sa sœur, et Mika bien sur, avaient peuplés ma vie. Mais au lycée, le vide. Je me levais le matin pour écouter encore et encore les mêmes discourt scolaires, puis je me couchais le soir après un entraînement calculé au centième prêt. C’était peut être ça l'ennui finalement. Ce garçon, Len, il ne devait pas s'ennuyait, c’était évident.
Elle avait donc passé la semaine a Tokyo. Je m'étais totalement fourvoyé sur la question, mais ce n’était pas très grave. Je n'en avais parlé que pour faire la conversation, rien de plus. Toujours est il qu'elle semblait plutôt mal de m'avoir laissé payer. Peut être parce qu'elle avait une idée de ma situation financière ? Ou simplement parce qu'elle n'aimait pas qu'on lui paye quoi que ce soit. Le garçon n'avait pas l'air d'en faire autant d'histoire. Mais pour un garçon pouvant louer un appartement dans un quartier de Keimoo d'un tel claquement de doigts, il n’était sans doute pas a un verre prêt.
- Oh je vois, désolé je me suis trompé, j'avais mal compris.
Je souris timidement, trouvant refuge vers l'ordinateur en question. Bien mal m'en prit, j'avais oublié ce petit détail, alors qu'ils l'avaient me l'avaient dit dans le restaurant. Il était dans cette branche, l'informatique. L'entreprise familiale était dans ce secteur. Forcément, j'aurais du savoir qu'il n'attendait que ce prétexte pour engager cette partie de la conversation. Comme si Amalia avait disparut littéralement de la boutique, il s'approcha de moi et commença a partir dans un grand discourt sur les avantages et les inconvénients, les qualités et les défauts de l'appareil en question. Ne parvenant pas a lui faire comprendre que je ne parvenais pas a comprendre la moitié de ce qu'il me disait, je n'y connaissais rien après tout, j'attendais sagement qu'il finisse son discourt.
Alors que je sentais que cela allait prendre un certain temps, deux étudiantes largement plus jeune que moi, d'au moins deux ans, approchèrent timidement, droit vers le garçon qui se trouvait a mes cotés. Perdant le fil de la conversation un instant, j'en profitais pour le remercier de ses conseils et de faire un mouvement en retrait pour me poster a coté d'Amalia d'un air neutre. Il semblait qu'il avait des fans. C’était donc ce genre de garçon. Riche, intelligent, populaire. Si j'avais pu, j'aurais sans doute éclater de rire. Il sortait tout droit d'un shojo. En plus il était blond, caractéristique des beaux garçons populaires de manga pour fille. Mais je ne pouvais pas vraiment critiquer la dessus. Qu'aurais-je pu dire a propos de moi sinon ?
Gardant le regard fixé vers la discussion des lycées, je me demandais si j'aurais eu ce genre de relation en ville, si j'avais continué a faire de la compétition. Je me souvenais un instant de mon bref axé de popularité suite a ma victoire aux régionales en seconde année de lycée. Puis c’était retombé quand j'avais annoncé que je n'irais pas au National. Que je ne désirais pas devenir le meilleur du Japon. A quoi bon de toute manière, mise a part cette image tendancieuse de garçon qui se la raconte.
Je rougissait un instant. Ce n’était pas ce que je pensais de Len, pas du tout....si peut être un peu. J'étais jaloux ? Probablement pas. Irrité alors. Sans doute un peu. Pour Amalia aussi. Elle semblait proche du garçon, plus que lui de son coté, et la voir mise a l'écart de cette façon me faisait un peu de peine. Aussi je me retournais vers elle en faisant comme si ils n’existaient plus, et lui fit un sourire en coin :
- A ton avis, c'est quoi le plus étrange. Qu'elles le suivent jusqu'ici, ou qu'il ai oublié que tu existes depuis deux minutes.
Mon air se veux amusé, mais j'aurais sans doute du me taire au lieu de faire cette critique a haute voix, même si seule mon amie m'avait probablement entendue. D'un signe de tête je désignais la sortie un peu plus loin, et laissant les deux lycéennes avec Len, me dépêchait de quitter la boutique, sans vraiment regarder si Amalia me suivait. Je me faisais peut être des idées, mais j'avais juste l'impression qu'il ne comprenait pas totalement la situation dans laquelle il était. Si il y a une chose pour laquelle j'étais doué, c’était analyser l'expression faciale des gens. A force d'observer sans rien dire, on finissait par deviner certaine chose. La façon qu'avait Amalia de regarder le blond me semblait sans équivoque.
J'arrivais a l’extérieur du magasin. Au delà de la gêne occasionné par les deux jeunes filles, j'avais chaud a l’intérieur, entouré par tout ces appareils hors de prix. Je m'étirais en prenant une grande bouffée d'air frais.
- Je ne comprend pas comment ils peuvent ne pas mettre de clim dans un magasin aussi surchauffé que celui la.
J'éclatais de rire, me rendant compte de la gêne de la situation entouré de gens qui m'observaient étrangement, en tirant un peu sur le col de mon t-shirt, et en me retournant pour voir si j'avais étais suivi.
Amalia Williams ♣ Université - 2ème année
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Sujet: Re: Café entre amis [PV Satoshi Sakutaro] Mar 7 Nov 2017 - 16:13
Amalia observa avec une certaine appréhension la lycéenne interpeller Len. Ça ne pouvait pas être des élèves de Seika, une mauvaise coïncidence de ce genre était trop grande n'est-ce pas ? Mais personne ne sembla entendre ses prières silencieuses et elles furent vite balayées par la présentation de Koharu. La brune sentit l'anxiété monter au fur et à mesure, croiser d'anciennes camarades n'était vraiment pas quelque chose de plaisant. Sa réputation la précédait à Seika, nul doute que les trois lycéennes la connaissait, malgré le fait qu'Amalia n'avait aucun souvenir d'elles. Même s'il s'agissait de premières années, il était possible qu'elles la connaissent de toute manière. Les coups d'oeils curieux que commençait à lui jeter les deux autres lycéennes, qui s'étaient timidement rapprochées en suivant leur amie, lui faisait penser qu'elles devaient déjà l'avoir reconnu.
Ses mains accrochèrent les pans de sa robe, dans un tic nerveux évident et elle supplia intérieurement Len de les congédier le plus vite possible. Elle n'avait vraiment, mais alors vraiment pas, envie de se rappeler les raisons de son départ de Seika. Depuis qu'elle avait quitté cette école, elle n'avait jamais revu qui que ce soit en dehors de Len, et même si ces jeunes filles n'avaient pas été directement concernées par cette histoire, se savoir être à nouveau reliée à cette image qui lui colle à la peau depuis le collège.. "A ton avis, c'est quoi le plus étrange. Qu'elles le suivent jusqu'ici, ou qu'il ai oublié que tu existes depuis deux minutes."
Uh ? Les paroles de Satoshi ramena son attention vers lui et elle le regarda sans comprendre. Qu'est-ce qu'il racontait ? S'apprêtant à riposter, indignée, elle fût coupé par le mouvement du blond, indiquant clairement qu'il voulait qu'ils sortent. Hésitant quelques secondes, mais voyant là l'occasion d'échapper au regard inquisiteur des lycéennes, elle rejoignit Satoshi en faisant un discret signe à Len pour lui signifier de les rejoindre après. Il avait pris un peu d'avance et elle le rejoignit, l'esprit en pleine réflexion sur ses précédentes paroles. Elle avait bien saisi ce qu'il voulait dire et pourtant, c'était comme si son cerveau refusait de traiter cette information.
"Il se trompe" affirmait intérieurement la jeune femme. Mais alors, pourquoi ça l'avait blessé ? Est-ce qu'elle aussi avait eu cette impression ? ..non, elle était juste vulnérable à cet instant précis. En proie à la peur de voir une situation se reproduire, la même depuis si longtemps, qu'il ait choisi ce moment pour émettre l'idée que Len avait oublié son existence, cela était plus à mène de la blesser. C'était tout. Elle n'avait pas imaginé que Len avait oublié son existence. Satoshi ne le connaissait pas, il avait mal interprété la situation.
Un souffle s'echappa de ses lèvres tandis qu'un désir se faisait de plus en plus pressant ; celui de clarifier les choses.
"Satoshi-san ! À propos de ce que tu as dis tout à l'heure, sache que tu fais fausse route. Len.. Len a beau être plutôt extravagant et tête en l'air, ce n'est pas parce qu'il ne me parle pas lors de certaines situations qu'il oublie que j'existe. Il est peut-être superficiel sur certains points mais il est toujours attentif et loyal envers les personnes auxquelles il tient. Alors s'il te plaît, ne fais pas ce genre de remarque qui sous-entend que notre relation s'efface dès lors qu'il se tourne vers autre chose, comme si nous n'avions aucune valeur l'un pour l'autre !"
Le ton de sa voix avait monté au fur et à mesure de ses paroles, témoignant de sa colère. Peut-être s'était-elle emportée pour pas grand-chose au final, que Satoshi avait dit ça juste pour plaisanter.. Mais Amalia avait ce besoin de défendre son ami face à cette accusation. Il était le seul à l'avoir acceptée comme elle était, à ne pas avoir ignoré son existence lorsqu'elle avait besoin de lui.. Tout ce que ses soit-disant amies n'avaient jamais fait. Ravalant ses larmes, elle ajouta plus bas: "Tu le connais depuis à peine une heure alors.. ne le juge pas, tu n'as pas tous les éléments pour pouvoir le faire de manière juste."
Amalia détacha finalement son regard du sien, quelque peu gênée de la situation, devenue plus tendue à présent. Elle avait fait de son mieux pour ne pas être trop tranchante dans ses paroles, retenant la colère qui menaçait de jaillir lorsqu'elle parlait, parce qu'elle n'avait pas voulu se montrer trop odieuse envers lui, le blesser. Parce qu'elle l'aimait bien, malgré tout. Lui aussi l'avait accepté comme elle était, sans appriori.. Cela comptait pour elle. Mais elle ne pouvait pas le laisser juger Len de cette façon, il était bien trop important à ses yeux. Alors elle restait là, sans trop savoir quoi dire et faire, sans plus regarder Satoshi..