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 Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler. | Naoko

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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
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MessageSujet: Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler. | Naoko   Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler.  | Naoko EmptyDim 26 Juil 2015 - 21:43



    Et nos yeux se révulseront face à leurs visages hideux,
    apparitions d'un autre monde.


    Le silence du salon de thé sifflait à mes prémonitions des agencements sousharmoniques qui étalait une impression de vérité. La porte du salon de thé restait fermée, et la silhouette pâle, prise entre deux nuances, l'ombre et la lumière, n'apparaissait pas. Yui ne revenait pas.
    Et moi, je patiente, en comptant les jours, et en laissant défiler les heures.

    Le salon continuait d'être agrémenté par quelques clients. Mais ceux, réguliers, qui avaient constatés de l'absence de Yui Valentine auprès de sa théière d'argent n'avaient pas chercher à entretenir un contact plus poussé. On ne voyait plus se pencher la silhouette de l'homme en gris, aussi, comme un messie disparu, ses adeptes s'étaient enfuis, en répandant la nouvelle. Et ne survenaient, au delà du seuil, que des silhouettes inconnues qui passaient, s'installaient parfois pour une heure ou deux, et puis disparaissaient, emportés par une envie de ne plus revenir. Je veillais, en silence, à ce que le salon conserve ses élucubrations non-modifiées. Mais l'absence de Valentine pesait lourd. Vraiment lourd.

    -

    Ce soir, il n'est pas venu, pas plus que les jours précédents. Assis en seiza devant la théière dont je nettoie les reliefs métalliques, mes phalanges se pressant contre l'argent dans une pression qui imprime les motifs sur ma peau, j'observe la danse des combattants dans l'eau. Les poissons ont le rythme lent, dans une valse qui fait sommeiller ma conscience, hypnotisant mon attention sur des mouvements aléatoire. Les employés ont démissionnés, ne reste que Naoko et moi. Le sabre et la princesse, les deux guignols d'une farce à laquelle ils ont cru trop longtemps. J'ignore si c'est de la déception qui s'est installé dans mon cœur, mais j'ai la conviction que s'il apparaissait, maintenant, en surprenant notre veille à tous les deux, dans cette pièce trop vide, trop grande, j'irais assurément lui exploser la gueule.

    Peut-être.
    Je souris.

    Le chat, Le Chat, blanc et agrandi depuis que Valentine en a fait son appropriation, se trace dans les ombres des lieux une présence fantômatique que j'accompagne, parfois, en détournant les yeux de l'aquarium. Le calme des lieux rend l'ambiance digne d'une scène dramatique, quand les rideaux sont tombés et que le public a disparu. Une tragédie à la grecque sans catharsis pour se défaire de sa propre terreur, et pourtant, et pourtant -
    Je nettoie la théière, et le silence des poissons m'obsède.

    « Naoko. »

    Ma voix qui s'élève claque dans la nuit comme une balle de revolver. L'oisillon, protégé contre ma poitrine en une écharpe de secours, se réveille et secoue ses ailes brisées. Je cherche des yeux ma collègue, qui se fait statue dans un temple devenue sépulture. Dans l'intimité de mes sentiments, je ne peux qu'avouer ma satisfaction de la savoir à mes côtés. Plus qu'une collègue, dans une relation qui s'est vu évolué au fil des bulles de folies et des murmures grisés de Valentine, je devine parfois une affection que je ressens pour elle qui s'approche plus de l'amitié que de la simple appréciation professionnelle. Et la sorcière de Kohaku ne saurait rester un être aux contours trop sociaux pour mon appréhension de ce qu'elle est. Mes lèvres s'étirent, doucement, sur un sourire à moitié dévoré par le noir. Je crois qu'il lui a offert un rat blanc. Cela s'oppose à cet oisillon de jais qui repose contre ma poitrine. Je lâche la théière, et en ignorant le son spectral du métal qui vibre contre la surface de la table, je me tourne vers elle, en amenant les doigts à la hauteur du crâne minuscule de l'être vivant dont j'ai décidé de prendre soin.  

    « Je commence à en avoir assez de rester ici à veiller. Ça te dit qu'on ferme la porte, pour ce soir, et qu'on aille un peu s'amuser ? »

    L'expression résolument sérieuse, je précise.

    « Il y a des marécages, à trois kilomètres d'ici. En y marchant, on peut y être rapidement. J'ai entendu dire qu'il y avait des kappas. Et j'ai très envie d'aller en attraper un. Est-ce que tu me ferais l'honneur, Sorcière de mon Chat, d'être ma compagne ce soir, pour une chasse aux gobelins ? »


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Naoko Tanaka
▼ Université - 3ème année - Vice Présidente Cuisine
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MessageSujet: Re: Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler. | Naoko   Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler.  | Naoko EmptyJeu 30 Juil 2015 - 2:49

Le chiffon glisse sur le verre de la vitrine, dans un mouvement doux, comme une caresse. Le salon de thé est vide. Et seuls piliers restants, Zakuro et moi veillons. Dans l’attente, interminable de je-ne-sais-quoi. Accroché obstinément à des désirs inatteignables. Nous restons là, à contempler le temps s’arrêter. Sans oser faire un pas vers l’avant sans risquer de tout briser.
La vitrine rutile, et pourtant, comme emprisonnée dans les mêmes schèmes, je continue de frotter, sans but. Mon esprit, mon regard, sont déjà loin. De derrière la surface transparente, je fixe l’horizon sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment savoir quoi. Comme si, en regardant dehors, je n’étais pas confrontée à la pression du vide, à la réalité de l’absence, à la présence du rien.

Zakuro s’évertue à faire reluire une théière métallique qui brille déjà bien assez, et moi, je continue d’effacer les traces invisibles du verre qui va finir par s’affiner à force de frotter. Tous deux, dans l’atonie de ce salon de thé. Tous les deux, dans la langueur de la soirée. A cet instant, je me mets à souhaiter qu’un client, qu’une âme perdue même, qu’un ouragan montre le bout de son nez et vienne faire teinter la cloche de la porte d’entrée.

N’importe quoi, n’importe qui pourvu que ce cercle soit brisé. Pourvue que je cesse de me faire aspirer par la dépression de ce lieu. Au fond de moi, je l’aime tellement que ça me détruit presque, de le voir se momifier ainsi, de voir ses derniers souffles de vie s’envoler. De voir que Yui ne revient pas, et que sans lui, ça n’a plus de sens.
Je me stoppe dans mon mouvement et baisse les yeux. Un soupire s’échappe de mes lèvres alors qu’une douleur s’élève au niveau de mon bras, fatigué de la répétitivité du geste. Je ne sais pas pourquoi je reste là. Je pourrais très bien faire comme les autres et démissionner. Reprendre le train de ma vie comme avant. Mais quelque part, je suis attachée à cet endroit, à ce poste.

Attachée. Mais pas comme quand on enchaîne. C’est moi qui m’y accroche. Parce que ce simple job a revêtit une valeur particulière. La confiance. La responsabilité. La bienveillance. J’ai trouvé toutes ses choses ici. L’acceptation aussi. Moi, la fille raté des Tanaka, celle sur qui aucun espoir ne pèse. On m’a offert un métier. Et malgré mes erreurs, malgré ma maladresse, jamais on ne me les a reprochés. Jamais on ne m’a rejeté.

J’entends le tintement du grelot du chat s’approcher de moi, et bientôt, ressent le contact de sa fourrure venue se lover sur ma jambe. Je m’accroupie alors et vient lui gratter délicatement la gorge, ce qui lui arrache des ronronnements ravis. Je continuerais encore d’attendre. Encore un peu. Parce que je ne veux pas voir cet endroit disparaître. Parce que je continue d’espérer le retour de Yui.

La théière en fer résonne sur le bois de la table, et je lève les yeux vers mon collègue à l’entente de mon prénom. En un sens, je suis contente que Zakuro soit resté. Nous avons été confrontés à plusieurs choses ensemble avant de nous retrouver ici. Et sa présence, calme et forte à la fois, me rassure. Au fil du temps, je m’étais habituée à son contact. A sa rigueur affectueuse et à ses remontrances encourageantes. Parfois, il m’intimidait toujours, mais je l’appréciais. Il avait pris une place dans ma vie sans que je ne m’en rende compte, comme une fondation solide d’un équilibre incertain. Je savais que je pouvais compter sur lui, et assurément, si le besoin se faisait, j’essayerais d’en faire de même pour lui. Pour moi, plus qu’un collègue, dans ce salon presque familial, il y avait quelque chose de fraternel. Je me demande si c’est ce que j’aurais ressenti, si j’avais un aîné ?

Mon regard coule vers l’oiseau encharpé contre son torse, et j’affiche un léger sourire. Le géant qui s’occupe d’une si petite bête. Avec autant d’affection. Ça pourrait surprendre, si on ne le connaissait pas. Mais je trouve que ça lui sié plutôt bien. Et puis, c’est la première fois que j’ai l’occasion de voir un oiseau de si près. Lorsqu’il l’avait ramené, la première fois, j’avais été complètement émerveillée. Je ne pensais pas que ces êtres qu’on ne voit qu’au loin dans le ciel, toujours si inaccessibles, pouvait être aussi mignons.

« Je commence à en avoir assez de rester ici à veiller. Ça te dit qu'on ferme la porte, pour ce soir, et qu'on aille un peu s'amuser ? »

Je l’interroge du regard, un peu perdue. En soi, ça ne me dérange pas, non. Après tout, il n’y a pas de client. Mais qu’est-ce qu’il veut dire par « s’amuser » ?

« Il y a des marécages, à trois kilomètres d'ici. En y marchant, on peut y être rapidement. J'ai entendu dire qu'il y avait des kappas. Et j'ai très envie d'aller en attraper un. Est-ce que tu me ferais l'honneur, Sorcière de mon Chat, d'être ma compagne ce soir, pour une chasse aux gobelins ? »

J’hausse un sourcil et retrousse le nez dans une expression d’incompréhension totale. Pourtant, le sérieux de son visage m’indique qu’il ne plaisante pas. C’était du Zakuro tout craché. Proposer de but en blanc d’aller faire une virée dans les marécages de la ville, un soir. Comme si l’idée venait de lui traverser la tête et qu’il avait trouvé que c’était la meilleure chose du monde à faire.

Je ferme les yeux tout en soupirant, le sourire aux lèvres. Décidément, c’était une bonne chose que Zakuro soit encore là. Après une courte pause, je réponds donc, toujours en caressant le Chat qui est maintenant étalé sur le sol :

« Pourquoi pas. A condition que tu me laisse nous y mener. Je n’aimerais pas trop me retrouver à l’autre bout du pays. »

Taquinerie amicale en référence à notre escapade dans les montagnes, j’affiche un sourire en coin amusé, tandis que je me redresse pour aller me saisir de mon téléphone dans les vestiaires. Une fois l’appareil récupéré, je m’accoude au comptoir et recherche sur Google map l’itinéraire pour rejoindre les dits-marécages.

Je me sens plus légère. J’ai l’impression que cette proposition farfelue a soulevé le poids qui commençait à peser sur ma poitrine. Et d’un coup, j’ai envie d’aventure. D’aller chercher ces kappas. Même si je ne sais pas vraiment ce que c’est. Des animaux, ou des poissons ? Des insectes ? Peu importe. Je suis même prête à aller chercher l’oiseau bleu. L’enthousiasme est contagieux.

Après avoir choisi notre route à prendre, je relève les yeux vers Zakuro, qui commence déjà à rangé la salle dans l’optique de notre départ. Je m’accoude au comptoir, pensive, et laisse échapper :

« Un kappa, ça s’attrape à mains nues… ? »

La question semble juste. C’est vrai, peu importe ce que c’est, il faudrait surement du matériel, non ?
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MessageSujet: Re: Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler. | Naoko   Ils tendront leurs doigts pour nous étrangler.  | Naoko EmptyMar 25 Aoû 2015 - 22:47

    Il y a dans ma proposition l'exosquelette suintant d'un désir enfantin que Nami n'aura jamais su raffréner. Un désir que Kohaku, sur le bout de sa langue, peut-être, comblerait, ou bien nourrirait. Des désirs d'un mystique qui s'équilibre entre le "J'y crois" et "Je n'y crois pas". Des envies de me perdre dans l'imaginaire qui se cache tout au fond de mon esprit, là où s'égare des visuels trop colorés de créatures et ambiance que je ne peux admettre dans ma propre réalité. Nos regards se croisent, je devine dans ses yeux la naissance d'un être qu'elle ne connait pas. Mes souffles augmentent en une pression silencieuse. Dis moi oui.

    « Pourquoi pas. A condition que tu me laisse nous y mener. Je n’aimerais pas trop me retrouver à l’autre bout du pays. »

    La satisfaction s'exprime en un sourire accompli. Certes. Je devine dans son insinuation les rappels d'une randonnée un peu trop cahoteuse. La pluie et le vent s'engouffrent dans mes oreilles, dans mes souvenirs, dans ma poitrine, et je relève la mâchoire en un rictus à moitié déformé par l'expression calme qu'exhibe ma face. Ce serait compliqué, n'est-ce pas, de faire pire que lors de cette excursion ? Je pince mes lèvres, m'abstiens de toute réponse, et hausse simplement les épaules pour marquer mon approbation. Je ne dis pas que j'y serais facilement, l'idée étant déjà de s'accrocher à la motivation que représente cette chasse au kappa. La voix de Joshua résonne dans ma tête, laquelle se penche, les mèches glissant sur l'épaule. Allons, Za-ku-ro, je vais défoncer ton jeu.


    Elle s'éloigne, et moi je récupère le chat qui vient m'administrer des ronrons contre les tibias. Est-ce qu'il y a une chance que Yui apparaisse entre notre absence ? Mes yeux courent vers l'horloge, et mes doigts pressent la peau élastique du felin. J'en doute, à cette heure là. Les aiguilles se pressent en des horaires plus propices à l'aventure qu'aux retrouvailles. J'ai dans la poitrine une bulle de légéreté.
    L'enthousiasme est dangereux, messieurs dames.

    Naoko qui se charge de l'itinéraire me permet de ranger le désordre nommé juste pour -, tandis que le chat envisage aller s'installer devant l'aquarium. J'en vérifie les sécurités, les yeux ambrés de l'animal blanc valsant au rythme du corps de ceux écaillés. On n'est jamais trop prudents, dirait Yui, et j'ai conscience que ces poissons lui sont précieux, combien même il nous les a confiés. Une bien mauvaise idée, à mon envie. J'ai la sensation d'être un incapable, face à ces créatures fragiles. Mes doigts effleurent la tête d'Objö, et détachant le bandage qui le retient contre moi, je vais le placer dans le garde à manger, verrouillant la porte, après m'être assuré qu'il ait accès au panier à pain. Ranger un bordel causé par un corbeau me dérange moins que devoir récupérer le cadavre de ce même oiseau dans le fond d'un marécage ou bien entre les crocs d'un chat. Eloquence aura beau porter correctement son nom, je ne lui pardonnerais pas qu'il attaque mon nouveau protégé.
    Un peu comme Swan qui ne va pas pardonner le fait que j'ai un nouveau protégé, d'ailleurs.
    He, he.

    « Un kappa, ça s’attrape à mains nues… ? »

    Mes yeux la frappent.
    Es-tu sérieuse, mon petit ?

    Je hausse les épaules.

    « Si tu veux te faire étrangler, libre à toi. Je pense qu'on devrait... »

    Mes yeux la lâchent, lentement, et rencontrent les balais posés contre le mur. Je les désigne du menton.

    « ...Prendre ça. Juste au cas ou. »

    Et c'est un sourire vraiment moqueur qui étire mes lèvres, mais je ne m'en fais pas. Dans l'emphase du moment, je me doute bien de ma connerie, mais pour ce soir, que l'on me permette de ne pas être particulièrement mature. Je suis, après tout, la personne à la tête d'un projet visant à aller attraper une créature qui n'existe que par l'esprit.
    Et-Naoko-n-a-pas-l-air-très-au-courant.


    « On y va ? »

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