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 Hide...and seek [PV Maku]

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Hisaka Rika
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MessageSujet: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyMer 1 Juil 2015 - 21:54

Hide...and seek (ft.Maku)


Le championnat, les paniers, les performances de l’équipe. Dire que je commençais presque à m’habituer au club de basketball, qu’au bout de trois mois je me suis dit que j’allais pouvoir me familiariser avec les membres, mais non…Depuis une semaine, les autres n’ont que la victoire en tête, et ça me rend d’autant plus nerveux de savoir que je suis censé contribuer au fameux triomphe. Moi, Hisaka, sûrement l’élève le moins athlétique de l’académie, je vais devoir participer à un tournois contre d’autres équipes. Le capitaine a exigé quatre entraînement au minimum par membre de l’équipe titulaire et par semaine, j’ai bien essayé d’y aller les deux jours qui ont précédé, mais aujourd’hui c’était la fois de trop. Je n’ai pas la force brute et le mental de mes équipiers, à chaque fois qu’on essaie de jouer collectif, je finis toujours bousculé ou à l’arrière. Dans le fond, ça ne me pose pas de soucis de traîner, au moins ils ont fini par ouvrir les yeux sur ma nature de bon à rien quand il s’agit de sport, mais…c’est épuisant. Je me fatigue pour rien, et c’est ce qui me pousse aujourd’hui à fuir l’entraînement.

Par chance, je m’étais retrouvé seul dans les vestiaires, personne ne m’a vu arriver, ni repartir de ce fait. Je me demande s’ils me cherchent d’ailleurs, s’ils vont envoyer quelqu’un me trouver parce qu’ils sont occupés à dunker comme ils le disent si bien. En tout cas, cette fois-ci, ma planque est plus…difficile à débusquer que la dernière fois. Bon d’accord, quand Ethan est venu me cherchait, je ne me cachais pas vraiment, j’étais simplement dans la salle du club de littérature, légèrement en retrait par rapport aux autres membres, mais je n’étais pas à l’abri des regards comme aujourd’hui. N’étant en rien lié au club de jardinage, j’avais décidé de me réfugier derrière les serres, dans un coin d’ombre. Personne ne pensera à venir me chercher ici, n’est-ce pas ? De manière générale, je n’aime pas vraiment les fleurs alors il n’y aurait aucune raison pour que je me retrouve ici. Et même, je suis convaincu d’être bien planqué ici.

Le soleil tape fort sur la ville aujourd’hui, le bleu du ciel n’est pas taché par le blanc des nuages. En bref, c’est l’été. Je passe une main dans ma chevelure noire en essuyant au passage les gouttes de sueur qui commençaient à perler sur mon front. Je n’aime pas particulièrement la saison la plus chaude de l’année, pas plus que le printemps et ses bourgeons. Toujours est-il qu’il me reste une bonne heure à attendre avant de rejoindre ma chambre à l’internat, peut-être que je devrais m’avancer sur mes devoirs ici ? Sans faire de bruit, je sors mon manuel de chimie ainsi qu’une feuille et un stylo, pour les poser dans l’herbe sèche. Bon, ce n’est pas vraiment le grand luxe et ce n’est même pas très confortable, mais je suppose que je vais vite m’y faire…Ce n’est pas pire que de devoir courir après un ballon orange qui rebondit, n’est-ce pas ? Je soupire en essayant de me convaincre moi-même que je n’hésite pas au moment où je vois apparaître la liste d’exercices à faire pour la prochaine séance.

Au programme : stéréo-isomérie, représentation de cram et une étude de document sur les molécules chirales. Eh bien, je sais qu’on va bien s’amuser. J’ai bien choisi d’intégrer le cursus sciences à l’université et il s’agit bel et bien de rappels du lycée, mais la chimie est loin d’être ma matière préférée, au même titre que la physique d’ailleurs. Je grimace en repensant aux équations de trajectoire d’une particule dans un champ électrique, cette matinée fut bien ennuyeuse, je devrait me féliciter de ne pas avoir succombé au sommeil alors que le professeur énumérait avec passion les forces qui s’appliquaient sur un pauvre petit électron forcé à se diriger vers une plaque chargée positivement. BREF, oublions tout ça, c’est bien de la chimie que je dois faire. Alors voyons la configuration des atomes de carbone…
C’est plus facile que ce que je pensais finalement, les exercices sont faits pour fonctionner alors on se retrouve rarement face à une impasse. Plutôt satisfait de mon travail actuel, je décide de faire une pause. Me prélasser ne me fera pas trop de mal après les efforts que j’ai fournis pour faire mes devoirs. Je m’étire longuement avant de me coucher dans l’herbe, le contact avec le sol est agréable, j’ai presque envie de fermer les yeux, mais…quelque chose me dérange. En effet, deux voix non-familières se rapprochent de moi. Je serre les dents, est-ce qu’ils sont là depuis longtemps ? Est-ce que je ne les ai pas remarquées parce que j’étais plongé dans mes exercices ? Impossible ! Qu’est-ce que je vais faire si c’est des gens du club de basket ? C’est trop tard pour fuir maintenant, et surtout…par où pourrais-je partir ? Ils me verraient forcément. Je saisis rapidement mes affaires et les jette dans mon sac. Je retiens mon souffle en me collant le plus possible à la paroi. Je ne dois pas me faire remarquer. Pitié, allez-vous-en, laissez-moi tranquille, ne me faites pas courir jusqu’à 22h parce que j’ai séché l’entraînement aujourd’hui.

Quelle pauvre andouille je fais, tout de même. Je dois avoir l’air très fin, en sueur, mon sac de cours collé contre ma poitrine, mon cœur qui bat la chamade et un regard vitreux. Si j’avais un miroir portatif sous la main, je crois que je me ferais peur moi-même ! Ha-ha…En attendant, ma pauvre tentative d’humour ne parvient pas à me sauver. Les deux personnes qui parlent – ou alors l’individu aux troubles de personnalité, je ne sais pas – se rapprochent encore. Mes ongles, bien que courts, s’enfoncent dans le tissu de mon sac, si je fais plus de pression, je sens que je vais finir par le déchirer. Ils sont maintenant assez proches de moi pour que je puisse entendre le bruit de leurs pas, à moins que ce soit mon imagination…J’espère que c’est mon imagination. En tout cas, je suis cuit voire même rôti ! Paix à mon âme. Et puisse kami-sama me protéger de mon châtiment.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 2 Juil 2015 - 0:05

Cette semaine au club semblait être établie comme une semaine à photographier l'activité des autres clubs. Je pensais que nous aurions juste à nous occuper d'un seul club, mais c'était faux. En fait, il a été établi que chaque jour, chaque personne – ou duo, dépendant de comment s'était réparti l'effectif lors du premier jour, et dans ce cas, j'étais en duo avec ma petite sœur – photographierais au mieux une activité d'un club. A la fin, les photos seront comparés et les meilleurs photos seront gardés. Une sorte de compétition donc interne au club, dont l'intérêt était évident. Car les photos sélectionnés feront certainement parti de l'album qui était tenu chaque année.

Aujourd'hui, après avoir regardé la liste des clubs présents, nous avions décidé de nous occuper du club de jardinage. Miyuki et moi avions alors discuté alors sur ce que nous allions photographier là-bas. Car contrairement au club de cérémonie du thé, nous connaissions le jardinage, donc nous devions discuter sur ce que nous allions prendre en photo. Montrer déjà le résultat des travaux déjà fait était le plus évident, mais ce n'était pas la seule photo à prendre. Peut-être voir les membres à l’œuvre aussi... Quelque chose me dit que nous allions devoir les regarder travailler pour avoir une idée de quels photos prendre aussi.

Nous sortîmes alors de la salle du club et sortîmes du bâtiment en direction des jardins. J'imaginais facilement l'endroit comme un beau lieu reposant avec toutes ces fleurs, ces pousses... Comme une sorte de jardin géant, quoi. En plus développé, peut-être. Le temps était chaud aujourd'hui, cependant. Les membres du club devaient être courageux pour travailler sous la chaleur. Je me savais personnellement sensible aux différences de températures, étant beaucoup à l'intérieur. J'avais laissé ma veste dans la salle, j'aurais eu trop chaud avec.

Une fois sur place, et comme je m'y attendais, je trouvais l'endroit plutôt beau voire même reposant. L'air était parfumé par les fleurs, et je ne pu m'empêcher de prendre une inspiration en fermant les yeux. Quelque chose que remarquait facilement Miyuki.

« Si tu sortais plus souvent, dans des parcs par exemple, tu sentirais cette odeur plus souvent.
- Il n'y a pas d'intérêt que j'aille lire dans un parc. Si je sors, c'est que je suis avec mes amis, et je ne vais me balader avec eux, contrairement à vous, les filles.
 »

Cette petite pique volontaire eut le don d'échauffer ma sœurette qui me lançait un regard noir. Elle me donnait même un coup sur le bras, avant de répliquer :

« Non mais c'est quoi cette remarque sexiste ? Parce qu'on est des filles, nous nous baladons dans des parcs ? C'est des préjugés ! Qu'est-ce qui vous empêche de le faire aussi, vous, les garçons ?
- Rien.
 »

J'avais répondu simplement en souriant. Au moins, j'arrivais à faire face à elle avec les mots et remporter ce genre de duel. Elle ne pu que gonfler les joues avant de soupirer. Je repris alors la parole afin de nous concentrer à nouveau sur la raison de notre venue. Elle proposait alors de faire le tour de la serre la plus proche. Surpris, je l'interrogeais sur l'intérêt de faire cela. J'eus alors le droit à une réponse cinglante, Miyuki disant que nous devions prendre n'importe quel perspective pour trouver le meilleur endroit pour prendre une photo, et que commencer par cela éviterait de déranger les membres du club de jardinage pour le moment. Acceptant ce point de vue, je la suivais alors.

Nous fûmes cependant surpris de voir, derrière la serre, quelqu'un, un garçon qui semblait un peu plus âgé que nous, ''écrasé'' contre la serre... Il cherchait à ne pas se faire remarquer ? Cette attitude fit tilter Miyuki qui, comme je m'en doutais, le pointais du doigt. Je connaissais déjà la suite.

« Qu'est-ce que tu fous là, toi ?! C'est l'heure des activités des clubs, donc tu es censé être à ton club ! Et ne dit pas que tu n'es pas du lycée, car un élève étranger à l'établissement n'a rien à faire ici ! »

Et voilà, Miyuki la furie était de retour. Elle ne supportait pas ceux qui désertaient leurs activités, car elle aimait l'ordre et la discipline. J'en avais pas mal gavé avec elle, et je n'avais jamais réussi à la faire changer.

« Miyuki...
- N'essaye pas de calmer le jeu, Onii-san, ce type sèche l'activité de son club !
- Je ne te contredis pas, mais calme-toi...
 »

Je regardais l'inconnu avec une expression désolée. Miyuki, elle, me fusillait du regard. Je ne savais pas vraiment comment faire, mais si je le laissais aux prises de Miyuki, il allait passer un sale quart d'heure. La question était de comment la faire lâcher prise... j'avais peut-être une idée. S'il avait une bonne raison, peut-être arriverais-je à calmer la situation... Il ne nous restait qu'à entendre ce qu'il avait à nous dire... Si la quasi agression de ma sœur ne l'avait pas rebuté...

« Ecoutons-le d'abord. Comment cela se fait que vous êtes ici ? »
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 2 Juil 2015 - 2:11

La furie entre en scène


J’ai chaud, et ce n’est pas seulement à cause de cette stupide et satanée chaleur – qui me gâche déjà assez bien la vie comme ça – mais aussi par honte et culpabilité. La question ne se pose même pas, je suis à découvert, je n’ai pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’ils sont là et m’observent. Sans plus attendre, la fille du binôme me pointe du doigt, je la sens vraiment mal…et c’est encore pire que tout ce que j’aurais pu imaginer. Franchement, je ne sais pas si je dois être indigné par son comportement ou simplement apeuré par cette réaction excessive…ou peut-être les deux ? J’essaie d’éviter son regard en focalisant mon attention sur le sol, si elle a autant d’agressivité dans ses yeux que dans ses mots, il vaudrait mieux pour moi que je ne la regarde pas. Bon sang, quelle furie ! Mes doigts se crispent encore plus sur mon sac, et maintenant qu’est-ce que je vais pouvoir faire ? Mentir…ça me semble être l’option qui m’éviterait le plus de problèmes. Si elle m’a sermonné au sujet de mon absence à mon club…Elle n’a pas précisé lequel. Avec un peu de chance, elle ne sait pas que je suis membre titulaire du club de basketball.

Et puis au moment où je veux parler, il y a une voix plus masculine qui vient tenter de raisonner la dénommée Miyuki. Ainsi, ils sont plutôt proches puisqu’il n’ajoute pas de suffixe marquant le respect à son nom (ou son prénom, je ne sais guère), c’est possible qu’une criarde dans son genre puisse avoir des amis ?! Enfin bon, je ne suis pas vraiment bien placé pour parler d’amis étant donné que j’en ai que deux, officiellement, mais je doute que ce soit différent officieusement, si vous voyez ce que je veux dire haha. En tout cas, il semble prendre mon parti, du moins c’est ce que je crois entendre. Malheureusement leur petit accrochage ne me suffit pas pour que je puisse prendre la fuite vers des contrées lointaines et…Non en fait, je n’ai nulle part où aller. De plus, sous ce soleil de plomb, connaissant ma légendaire endurance, je ne serais pas allé bien loin avant que cette fille me rattrape si elle met autant d’énergie dans ses jambes que dans sa voix. J’essaie de relativiser et de prendre un air plus confiant. Pour commencer, je m’éloigne peu à peu du support sur lequel je me suis adossé, mes mains sont toujours cramponnées sur mon sac et j’avale ma salive avec quelques difficultés. Bon, ce n’est pas un mensonge…grave, n’est-ce pas ?

« Je-Eh bien…en fait ce soir, il n’y a que les titulaires de l’équipe de b-basket qui s’entraînent. »

Ouais et puis vous voyez comme je suis maigre et mal foutu par rapport aux autres membres, pas moyen que j’aie la carrure nécessaire pour entrer dans une équipe où les joueurs ont presque atteints les nationales l’année dernière. Ca me paraît presque évident que je ne puisse pas me tenir aux côtés de ces sportifs. Je me mords la lèvre inférieure, et si elle me demande mon nom, qu’est-ce que je vais faire ? Encore mentir ? Pire…si elle me traîne jusqu’au gymnase ?! Voyons, calmons-nous, elle n’oserait pas faire ça, elle n’a aucune autorité sur moi après tout, je n’ai pas vu de Miyuki dans la liste des élèves du comité. Je relève mon regard en essayant de sourire, j’ai l’air creepy, mais il paraît que tout passe mieux quand on sourit alors je tente ma chance. Mes pupilles croisent celles du garçon, il m’adresse un air désolé derrière les verres de ses lunettes, comme s’il s’excusait de l’attitude de l’adolescente à ses côtés. La boule au ventre, je fais un pas en avant, avant de m’arrêter brusquement. Qu’est-ce que j’attends en fait ? Qu’on me donne la permission de m’en aller ?

Bon sang, ils ne sont pas biens grands, ce sont certainement des lycéens, je ne suis pas censé les craindre. C’est un peu comme si moi, niveau 50 dans un jeu, j’avais peur d’engager le combat avec un niveau 12…Ouais ben croyez-moi, si tout ça n’était que du virtuel, elle m’aurait même pas vu passer tellement ma compétence furtivité aurait été au taquet. Bon c’est pas tout, mais maintenant que je suis à découvert, il va falloir que je change de cachette. Voyons, où est-ce que je pourrais me planquer sans qu’on vienne me retrouver et sans passer devant le gymnase ? Je me demande s’ils ont une place pour moi au club de Kendo, je leur emprunterais un de ces masques qui recouvrira mon visage et j’attendrai patiemment que la dernière demi-heure passe…Oh, c’est une bonne idée ça. L’air évasif, je m’accroche à mon sac de cours comme s’il était le dernier objet qui puisse garder ma tête hors de l’eau en plein milieu de cette tempête. Si on était dans le film Titanic, je serais ce pauvre Jack et cette furie jouerait indéniablement le rôle de l’Ice Berg. Et puis Rose ben…ça serait ma tranquillité. Ne pars pas sans moi, Rose !

« Excusez-moi…Je v-vais aller m’hydrater. »

Les lèvres serrées, je parviens à me glisser derrière eux sans les bousculer. Je prends une grande inspiration. Sur le moment, je pense être libre comme le vent, prêt à rejoindre le club de Kendo. Enfin, c’est ce que j’espère du moins. Je n’ose même pas jeter un regard en arrière de peur de croiser celui de la fille. C’est un peu comme si mon cou était paralysé, impossible de bouger la tête, si sa présence subsiste à mes côtés, je crains la maladie. Comment fait donc ce garçon pour rester aussi calme ?
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 2 Juil 2015 - 10:31

Miyuki et moi-même étions arrivés au niveau du club de jardinage pour prendre des photos pour notre club. Elle avait alors eu l'idée de faire le tour d'une serre afin de mémoriser différents points de vue et voir si nous prenions ainsi des photos. Mais derrière la serre se trouvait un jeune homme qui semblait se cacher. Ma sœur l'avait sermonné, bien évidemment, tandis que j'essayais de calmer le jeu. J'avais au moins réussi à permettre à l'inconnu d'expliquer sa présence ici. Celui-ci s’écartait de la parois de la serre, son sac toujours dans ses bras, ses mains agrippés dessus. Il ne semblait pas à l'aise, et sa prise de parole semblait le confirmer.

Il expliquait ainsi faire parti du club de basket mais que ce soir, seuls les titulaires s'entraînaient. Je haussais un sourcil. Si je pouvais à peu près comprendre, cela me paraissait étrange quand même. Je n'avais qu'une culture basique sur le sport, n'ayant aucun intérêt dedans, mais seuls les titulaires qui s'entraînent alors que dans le basket, le travail collectif primait et les changements étaient réguliers ? Ce détail me chiffonnait, mais je ne prononçais pas le moindre mot. Miyuki semblait cependant la même chose que moi, car elle pointait toujours le garçon du doigt, mais avais pris un air suspicieux. En gros, elle ne le croyait pas, mais n'avait pas de preuve pour le contredire. Mais je la voyais bien aller au club de basket rien que pour demander si c'était le cas. Ce qui l'empêcherait... Bah c'était le fait qu'elle avait son propre travail pour le club de photographie à faire.

Tout à coup, le garçon s'excusait et décidait de partir afin de s'hydrater. Il est vrai que la chaleur faisait qu'il valait mieux boire régulièrement. Maintenant qu'il m'y faisait penser, nous allions être dehors tout ce temps et nous n'avions rien à boire. Bah, nous survivrons, je pense. Il passait entre nous et partait... chercher à boire sans doute. Je regardais alors Miyuki, qui semblait tendue, les dents serrés.

« Raaah ! C'est trop suspect !
- Je suis d'accord, mais nous ne pouvons rien faire.
 »

La brunette croisait alors les bras, tapant du pied contre le sol, indication d'une intense réflexion. Et qu'elle était déterminé à ne pas le laisser fuir comme cela. Je me doutais qu'elle balançait les pour et les contre des possibilités. Puis, elle me regardait. Il ne fallut qu'une seconde pour que je me rende compte qu'elle allait encore me demander de faire quelque chose.

« Toi, tu vas le suivre.
- Ohé, cela ne se fait pas...
- Tu vas juste prendre de quoi boire aussi, non ?
 »

Je haussais les sourcils, surpris, mais j'avais parfaitement compris ce qu'elle voulait dire. J'allais devoir me servir de cette excuse pour accompagner l'inconnu. Je sentais qu'elle voulait que j'essaye de le faire retourner à son club. Ou quelque chose du genre. Je savais qu'elle ne lâchait pas la grappe facilement, mais j'étais assez surpris qu'elle me demande ce service. Mais la raison s'expliquait tout simplement : pendant ce temps, elle s'occuperait de notre travail pour le club. Après tout, elle était plus douée que moi dans ce domaine. C'était bien réfléchi.

Je soupirais cependant, car cela ne me plaisait pas forcément. D'un autre côté, je pourrais peut-être m'excuser de ce qui s'est passé... Car maintenant que j'y pensais, il me semblait l'avoir vu quelque part, ce garçon, mais je n'arrivais pas à me souvenir d'où. Je l'avais peut-être déjà croisé avant... Cette impression me titillait... Réfléchissant, je me disais que peut-être je pourrais savoir si je discutais avec lui. Je regardais alors Miyuki un instant avant de courir après le jeune homme, à la grande satisfaction de ma sœur. Je partais donc dans la direction qu'avait pris le garçon, puis le cherchait du regard. Je le vis à un moment de loin, et me mis à courir à nouveau pour le rattraper, l'appelant d'un « Ohé ! » afin d'attirer son attention. Une fois à sa hauteur, je repris ma respiration, avant de lui parler.

« Cela ne te dérange pas que j'aille chercher à boire avec toi ? »

Je l'avais tutoyer, comme je le faisais souvent avec les autres élèves. J'étais quelqu'un de sociable, qui s'embarrassait rarement des suffixes de politesses, sauf avec les adultes. Et ne brisant cette distance de politesse, je pouvais essayer ainsi de paraître plus proche avec les autres. Evidemment, je m'adaptais selon la personne, mais généralement, cela fonctionnait.

« Au fait, désolé pour tout à l'heure... Ma sœur est à cheval sur le règlement, j'espère qu'elle ne t'a pas fait peur... »

J'eus un sourire d'excuse, tandis que je me grattais légèrement la joue. J'espérais que cette scène n'avait pas créé une volonté de m'éviter, moi. D'un autre côté, je me demandais s'il pensait que j'étais là à cause de ma sœur. Ce serait effectivement juste, mais je n'avais pas non plus décider d'agir dans le sens que voulais Miyuki...
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 2 Juil 2015 - 16:32

Engrenage infernal


Une chose est sûre : je l’ai échappée belle en trouvant rapidement une excuse puis en m’éclipsant avant qu’elle puisse réagir. Il ne me reste plus qu’à espérer qu’elle n’aille pas me balancer au club de basketball maintenant que je suis assez loin du binôme pour ne plus pouvoir surveiller leurs actions. Vite, je dois marcher plus vite et m’éloigner des serres autant que possible, mais sans passer devant le gymnase où je risquerais probablement de me faire voir par un membre de l’équipe sorti prendre l’air – bien qu’il soit difficilement respirable aujourd’hui – ou fumer…je vais devoir faire un petit détour. Arrivé dans un coin d’ombre après avoir rapidement parcouru quelques dizaines de mètres, je baisse ma garde, lâche mon sac et m’accoude au poteau d’un air soulagé. Est-ce que je suis sauvé maintenant ? Sérieux, ces dernières semaines j’ai rencontré que des gens lourds, entre la lycéenne pot de colle qui s’était greffée sur mon banc lors de ma pause déjeuner et maintenant cette furie qui m’a fait un spectacle en m’accusant de sécher les activités de mon club – même si elle n’a pas tout à fait tort me concernant – je ne saurais dire laquelle gagne la palme d’or de l’attitude la plus chiante.

Et puis soudainement, une voix m’interpelle, sans encore m’être retourné, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne m’est pas inconnue. Elle est plutôt masculine, ça ne peut donc pas être la folle qui m’a couru après. Pourtant la panique est bien de retour, mes jambes se mettent à trembler, est-ce quelqu’un a découvert le pot-aux-roses ? Impossible ! Je fais mine de ne pas avoir entendu et je recommence à marcher. Malheureusement, je ne supporte vraiment pas la chaleur et je ralentis quelques mètres après avoir quitté mon checkpoint avant de me mettre complètement à l'arrêt. Les bruits de pas s’intensifient, se rapprochent, ça y est…Je ne peux plus échapper à mon destin. En fait, je me sens aussi impuissant que lorsqu’une cinématique se déclenche pendant que je joue, j’ai la manette en main, mais elle n’a aucune utilité, je peux juste regarder et attendre la fin de mon supplice. Je me tourne vers mon mystérieux interlocuteur au moment où il me rattrape. Je fais un pas en arrière, surpris, c’est le garçon de tout à l’heure, mais il est tout seul a priori. Ma taille me permet de scruter les alentours sans trop de problème, l’adolescent faisant une bonne tête de moins que moi, je ne la vois pas, c’est un bon point.

Il me demande s’il peut m’accompagner pour chercher des boissons. Je commence par le regarder avec un air irrité, comme si j’avais besoin de quelqu’un pour ça. Non, comme si je voulais avoir de la compagnie. Et puis…en sachant que ce n’était qu’une feinte, me voilà dans de beaux draps, à force de rester à découvert, je risque de me faire prendre par un membre du club. Méfiant à l’égard du jeune homme, je lui adresse néanmoins un signe de tête approuvant sa requête. Très bien, nous irons aux distributeurs ensemble, mais qu’il ne compte pas sur moi pour l’aider à porter des canettes et les ramener à l’autre folle près des serres là-bas. D’ailleurs ils m’ont demandé ce que je faisais, mais eux…Ils ne m’ont pas donné de motif pour gambader dans la nature alors que c’est l’heure des activités du club. Je laisse échapper un sifflement de mécontentement à travers mes dents, si seulement j’avais eu un peu plus de culot et de temps pour sortir une réplique digne de ce nom. Nous reprenons alors la marche vers les distributeurs du lycée, on peut en trouver à quasiment tous les étages donc nous serons bientôt séparés a priori. Toujours est-il que j’ai envie d’avoir le cœur net au sujet d’une chose.

Sans que j’aie à lui poser de question ou revenir sur l’attitude de la jeune femme, il s’excuse de sa conduite. Je soupire, ce n’est pas vraiment de lui que j’attendais des explications, enfin, il a l’air assez exaspéré lui-même de son comportement, mais en vue de sa réaction, ça ne doit pas être la première fois qu’elle cherche des embrouilles aux inconnus. C’est bien ce que je pensais, il la connait bien, après tout, il vient de dire que c’est sa sœur….SA SŒUR ? Je fronce les sourcils, il a vraiment dit ça hein ? Je n’ai pas rêvé. Je m’arrête brusquement et commence à dévisager le binoclard, ça veut dire qu’il est relié par le sang à cette folle ? Qu’ils ont reçu la même éducation et tout ce qui va avec ? Les bras, la mâchoire, tout ce vous voulez, m’en tombent. Eh bien, on ne peut pas dire que je me souvienne précisément à quoi elle ressemble sachant que je n’ai pas osé établir un contact visuel avec elle…mais en tout cas dans l’attitude, ils ne se ressemblent vraiment pas. Je marmonne un petit « J’ai déjà vu pire… » avant de me passer la main droite sur le visage en signe d’ennui. Le choc passé et la nouvelle digérée, je reprends la route comme si rien n’était. Et puis, dans un élan de courage, je décide de lui demander ce qui me pèse sur le cœur depuis un petit moment.

« C-c’est elle qui t’a demandé de vérifier si j’allais bien boire et pas …traîner quelque part hein ? »

J’avais employé le pronom « elle » sans trop détailler, j’imagine que c’est clair pour lui comme pour moi que je parle de Miss_Règlement_Intérieur. Les mains dans les poches, je regarde ailleurs, n’assumant pas vraiment ce que je viens de dire. Je sais …C’est sa sœur, et en général les gens tiennent avec les membres de leur famille, c’est plutôt normal. Et moi je lui demande carrément de trahir ses intentions. Alors que longeons les murs pour nous rendre à l’entrée du lycée, j’aperçois un visage familier près de la porte d’entrée. Je me retiens de rire comme un imbécile. C’est vraiment pas ma journée hein. Vite, il faut trouver une solution avant qu’il me reconnaisse et me demande ce que je fais là. Vous l’aurez compris, il y a une des nouvelles recrues de l’équipe – bien que je ne sois pas un ancien moi-même – qui squatte l’entrée principale, il n’a pas été convoqué car il ne souhaite pas participer aux compétitions, mais je suis quasiment sûr qu’il sait qui je suis !  En essayant d’être le plus naturel possible, je m’arrête et m’agenouille.

« J-je crois que mes lacets se sont défaits, tu peux partir devant moi, j-je te rattraperai plus tard…ha. »

L’air de rien, je tire sur la ficelle pour défaire le nœud avant que le garçon ne m’adresse un regard. Voilà pourquoi je n’aime pas mentir, les ennuis finissent toujours pas nous tomber dessus et ça se finit dans un sale engrenage. Toujours plus de mensonges et le prix devient de plus en plus fort à payer à chaque fois que l'on veut dire la vérité. Que kami-sama me vienne en aide, un signe du ciel ça serait trop demandé pour une fois ? Je ne prie déjà pas pour mes examens alors on pourrait peut-être faire quelque chose pour mes bourdes de la vie quotidienne, non ?!
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 2 Juil 2015 - 17:56

Me voilà à la pourchasse d'un jeune homme qui semblait avoir sécher son activité du club. Le gars en question avait argué que seuls les titulaires s'entraînaient, mais cette explication me semblait bancale... et Miyuki avait eu la même sensation. Finalement, elle m'avait chargé de retrouver le type. Elle voulait certainement que je fasse en sorte que l'inconnu retourne à son club. Mais est-ce que j'allais suivre ses ordres à la lettre, c'était moins sûr. Même si je comprenais le point de vue de ma sœur, je n'étais pas du genre à imposer les choses. Le convaincre, pourquoi pas, mais le forcer... Non, je ne force jamais jamais les gens.

J'avais retrouvé le jeune homme un peu plus tard, après être parti dans sa direction et un peu de recherches. Je l’interpellais alors et il se retournait une fois que j'arrivais à sa hauteur... avant de reculer d'un pas. Il semblait surpris. La raison ? De me voir certainement. Pourquoi ? ...Du fait que je l'ai suivi, peut-être ? Probablement. Mais une fois rattrapé, je lui demandais si cela ne le dérangeait pas qu'on aille au distributeur de boissons ensemble. Evidemment, ce n'était qu'une excuse, mais si je pouvais discuter avec lui... Peut-être arriverais-je à faire quelque chose, d'un sens ou de l'autre. Je voyais que cette idée déplaisait assez, mais il acquiesçait. Bon, c'était déjà cela. Nous reprîmes alors la marche. Maintenant, je n'avais plus qu'à lancer une discussion avec lui pour calmer l'atmosphère. Je commençais alors par m'excuser du comportement de ma sœur. Ce qui fit réagir le basketteur. J'avais d'ailleurs désormais remarqué sa grande taille, maintenant qu'il était bien plus proche de moi. Celui-ci me regardait étrangement. Ce qui me surpris. Est-ce que j'avais dit quelque chose d'étrange ? Je ne relevais pas cela, avant qu'il ne me réponde qu'il a déjà vu pire. Ces mots me firent légèrement rire. Oh, oui, il y avait pire. Pour avoir vécu avec elle, je sais ce qui était pire. Et dans ces cas-là, je ne chercherais même pas à rester à proximité. Non, autant se tirer une balle dans la tête à ce stade. Ma sœur était une vraie furie, mais cette désignation faisait vraiment effet dans un cas particulier... Et je n'avais plus qu'à prier pour celui qui est la cible de sa colère.

Puis, un peu après, le jeune homme me demandait si j'étais bien là pour vérifier ce qu'il allait faire. Juste pour voir s'il allait boire ou pas ? C'était gentil, encore. Ce qui faisait qu'il était proche de la vérité quand même – et me fit légèrement rire à nouveau. En même temps, après ce qu'il s'était passé, je comprenais les suspicions. C'était évident même.

« Oui, c'est bien elle, mais... elle m'a plutôt demander que je vérifie si tu retournes bien au club et si non, que je t'y convainc. »

C'était franc. Je ne l'avais même pas regardé, et j'avais indiqué la raison qui a fait que je venais avec lui. Je trouvais que c'était inutile de mentir, ni de cacher cela, à mes yeux. Non je voulais voir aussi sa réaction par rapport à ce que j'avais dit. Je voulais connaître son intention afin de pouvoir engranger sur ce sujet, tranquillement, et en discuter sans imposer de décision. Si je voyais qu'il valait mieux qu'il retourne à son club, j'essayerais de l'y convaincre, sinon... j'aviserais. Je le regardais ensuite du coin de l’œil, pour voir sa réaction.

Puis, un peu plus tard, il s'arrêtait. Ne l'ayant pas remarqué de suite, j'avais fait quelque pas avant de me retourner. Il me proposait de partir devant le temps qu'il arrange ses lacets. Juste pour des lacets ? Je trouvais cela inutile. Je pouvais patienter. Et puis, je voulais d'abord savoir si je devais vraiment le convaincre ou non de retourner à son club. Donc tant que je n'avais pas pris ma décision – ou qu'il soit retourné à son club sur sa propre décision – j'allais rester avec lui.

« Bah, je peux attendre, pour des lacets. Surtout que j'ai envie de discuter avec toi. »

Je lui souriais. J'avais encore une fois joué franc jeu, cartes sur table. Ou presque. J'avais encore un dernier atout que j'avais gardé pour moi. Une sorte de joker que j'utiliserais s'il le faut. La question restait... Est-ce que si je devais convaincre ce type, est-ce que j'y arriverais ? Je verrais au fil de la discussion. Pour le moment, j'attendais qu'il s'occupe de ses lacets. Je retirais aussi un instant mes lunettes pour m'éponger le front avec la manche de ma chemise, sueur dû à la chaleur, avant de les remettre. Qu'est-ce que je détestais ces temps extrêmes. Je préférais une météo correcte, ni trop chaud ni trop froid. Quelque chose d'agréable, quoi. Avec ce temps, il fallait s'hydrater régulièrement. Donc récupérer des boissons avant que je ne retourne voir Miyuki serait une bonne idée, en effet.

« Est-ce que je peux savoir ton nom ? Je ne vais pas te dénoncer, t'inquiète pas, je veux juste te connaître un peu plus. Moi c'est Morichi Maku. Et ma sœur, que tu as vu tout à l'heure, s'appelle Miyuki. »

Je voulais lancer une discussion et que l'on se présente ainsi, afin que ce moment soit plus sympathique. Puis je voulais le connaître aussi c'est vrai. Et puis, il y avait cette impression de l'avoir déjà vu quelque part. Sans que je ne sache d'où. En plus de cela, peut-être qu'il sera moins timide ainsi ? Car j'avais remarqué ses légers bégaiements, quand il prenait la parole. J'avais bien envie de me faire des connaissances, voire même des amis. Bon, même si je devais avouer que la situation actuelle ne s'y prêtait pas forcément... Et là, je parlais de la raison qui m'a amené à l'accompagner.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyVen 3 Juil 2015 - 0:23

Fin du cache-cache

Le garçon se met à rire, je ne comprends pas très bien pourquoi avant qu’il ne m’explique. Je suis assez surpris de la réponse que me fournit le jeune homme, mais j’en suis plutôt satisfait. Ainsi, il a décidé de jouer la carte de l’honnêteté et ne me cache même pas qu’il vient parce qu’on lui a demandé de le faire. Pendant une fraction de seconde, je me sens presque coupable de lui avoir menti, seulement pour lui hein, sa sœur…Je ne suis pas sûr d’être désolé pour quoique ce soit en vue de son attitude. Quel caractère de porc. Enfin, on peut dire que le frère rattrape plutôt bien le côté furie de sa sœur par son amabilité. Toujours est-il que je n’ai quand même pas l’intention de mettre les pieds dans le gymnase où les autres m’accueilleront sûrement avec des lancers de ballons de basketball qui n’iront pas ailleurs que sur ma tronche. Et je n’ai pas vraiment envie de me retrouver dans cette situation vous voyez ? Je suis sûr que vous comprenez…tout au fond de vous, même si vous n’avez jamais eu des partenaires de jeu aussi terribles que les racailles de l’équipe.

C’est parce que je suis incapable d’avouer ma faute – en d’autres termes, leur avoir menti – et de répondre à sa requête que je ne lui adresse pas un regard et que je ne suis pas décidé à lui fournir de quoi satisfaire sa sœur, une acharnée du règlement si j’en crois ses paroles. Nous poursuivons notre route, je pensais presque pouvoir m’en sortir sans trop d’embrouilles, mais ça…C’était avant de reconnaître la tête d’un des membres du club au loin. J’ai donc cherché une excuse pour passer seul devant la porte, je pensais pouvoir prétendre être resté bloqué à l’entrée parce que je devais rendre un livre ou quelque chose comme ça pendant que l’autre garçon irait chercher les boissons, mais visiblement il ne semble pas décidé à me laisser seul. Il a peur que je m’en aille ? Que je prenne mes jambes à mon cou ? C’est sûrement ce que je ferais en temps normal, mais je sais que là, j’ai mon innocence à prouver. Enfin, à défendre plutôt étant donné que je ne suis pas vraiment innocent.

Bordel, ça craint pour moi.En plus, il me dit qu’il veut discuter avec moi, mais de quoi donc ? Même s’il a été forcé de rester avec moi et me suivre, il n’a pas l’obligation d’être courtois. Je baisse le regard en direction de mes lacets maintenant défaits, c’est étrange…Avec lui, je ne sais pas vraiment où m’en tenir. Je veux dire, d’habitude je discerne sans problème le vrai du faux, l’attitude d’une personne qui me parle parce qu’elle le doit ou celle d’un individu qui m’adresse spontanément la parole. Ce garçon, je ne sais pas vraiment dans quelle case le mettre et ça me stresse, j’ai peur que derrière ses airs de gentil, il finisse par tout balancer à sa furie de sœur. Ouais, je crains que tout soit une façade en quelque sorte, un cache-misère si j’peux me permettre. Alors qu’il m’attend avec une patience presque angélique, il lance effectivement la discussion qu’il souhaitait engager avec moi. Il commence par se présenter lui-même…ainsi que sa sœur. Je me retiens de grimacer, je me serais passé de connaître son prénom – même s’il a déjà été évoqué plus tôt – et je compte bien l’oublier aussi tôt que possible. Malgré sa promesse de ne pas me dénoncer, je reste sur mes gardes en répondant de manière très concise.

« Hisaka Rika. T-tu peux m’appeler par mon prénom si tu veux. »

Une fois de plus, je prouve mon grand attachement aux normes sociales japonaises – ironie quand tu nous tiens - qui veulent que l’on appelle les gens par leur nom de famille. Après avoir renoué mes lacets, je me rends compte que je n’ai plus d’excuse possible pour gagner du temps, il va falloir que je fasse face à mon destin, que je me jette dans la gueule du loup. Nous nous avançons vers l’entrée du bâtiment, les battements de mon cœur s’accélèrent. D’un côté, ce n’est pas comme s’il n’avait pas de soupçons à mon égard, mais il y a toujours le poids de la culpabilité d’avoir menti qui se fait sentir. Si elle n’avait pas posé ce doigt sur moi de manière aussi malpolie, si elle n’avait pas exercé toute cette pression sur moi en me parlant sur un ton agressif, peut-être que je lui aurais dit la vérité. Raah, allez, tant pis. Les mains dans les poches – encore et toujours – je baisse ma tête quand j’arrive au niveau de l’élève que je connais de vue, je fais comme si je n’existais pas. Je suis doué pour ça normalement hein ? Je sens son regard se poser sur moi, mais j’accélère le pas de manière à ce qu’il ne puisse pas très bien voir mon visage caché derrière quelques mèches de cheveux.

Je crois que j’ai laissé Maku à l’extérieur en voulant aller vite du coup. Merde, ma conduite devient de plus en plus suspecte c’est ça ? N’importe qui se poserait des questions après avoir assisté à une scène pareille, pourtant je ne me sens pas très bien à l’idée de revenir vers lui. L’air renfrogné, je me tourne lentement pour voir s’il m’a rattrapé, et là…Mon regard croise celui de la nouvelle recrue de l’équipe, je blêmis et me dissuade de regarder une nouvelle fois vers l’arrière. Tant pis, le frère de la furie finira bien par me trouver aux distributeurs, pourvu qu’il n’y ait pas un autre membre de ce foutu club qui y traîne. Je prends le couloir de droite, marche cinq mètres vers l’avant et me retrouve devant un large panel de boissons chaudes comme froides. Alors…Jus de raisin, pomme, brique de lait ? Ce n’est pas le choix qui manque ici. Au moment où je sors quelques pièces de ma poche pour vérifier si j’ai assez sur moi, j’entends des bruits de pas à proximité. Cette démarche, c’est bien lui. Je commence à la reconnaître maintenant.

« Je…je suppose que tu n’as pas besoin que je t’explique ce qu’il vient de se passer ? »

Las de mon propre mensonge, je me penche vers l’ouverture de la machine pour récupérer ma bouteille d’eau – bah ouais j’avais juste assez d’argent pour ça – avant de tourner le capuchon et boire une gorgée de boisson fraîche. Je n’étais pas particulièrement déshydraté – enfin, un peu quand même – mais ça fait toujours du bien de sentir la fraîcheur par ce temps.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyLun 6 Juil 2015 - 13:36

J'avais désormais lancé la discussion avec le jeune homme inconnu que ma sœur m'avait demandé de surveiller. Même si, comme je l'avais dit, je le ferais à ma façon. Pour le moment, autant jauger l'autre gars et voir ce que je ferais selon comment le tout se passera. En lui ayant raconté la raison qui me pousse à être avec lui, j'attendais une réaction de sa part. Cependant, je n'eus rien à me mettre sous la dent, mis à part aucun regard envers moi. Je ne savais pas trop quoi en penser. Avant de me dire que de toute façon, c'est la patience qui m'apportera des réponses. Je ne réagissais donc pas. Je m'occupais même de l'attendre tandis qu'il refaisait ses lacets. Et profitais de ce moment pour me présenter et demander son nom. J'avais envie de faire connaissance avec lui.

Il se présentais alors sous le nom de Hisaka Rika. Hisaka devait être son prénom. D'ailleurs, celui-ci me permettait de l'appeler ainsi, juste par son prénom. C'était quelque chose que j'allais faire de toute façon, ayant l'habitude de discuter avec les autres en les appelant par leur prénom. Les seuls cas où je ne le faisait pas, c'est quand la situation ne permettait pas cette possibilité de proximité. Quand il y avait du monde autour et que du coup, il y avait besoin de respect. Je me rappelais que mon père voulait que j'apprenne un peu plus à utiliser les suffixes, ce que je n'avais jamais fait depuis le collège. Je me voulais de me sentir proche aux autres, de créer une proximité, et j'utilisais du coup le tutoiement et n'usais d'aucun suffixe. Je les utilisais seulement envers les adultes et les personnes que je respectais, comme les présidents de club ou les délégués.

« D'accord. Enchanté Hisaka. Et tu peux faire pareil pour moi, je ne m'embarrasse pas de ce genre de détail. » lui répondais-je alors en souriant.

Nous nous approchions de l'entrée du bâtiment quand tout à coup, Hisaka se mit à accélérer, à ma grande surprise. Fronçant les sourcils, je le regardais avancer sans le rattraper. Si je le perdais de vue, alors j'accélérerais, et les intentions du jeune homme seraient clairs. Surtout s'il me sème. En entrant dans le bâtiment, je saluais le passant qui me répondait distraitement et regardait Hisaka. Je haussais alors un sourcil avant de continuer mon chemin. J'avais perdu de vue ce dernier. Tout en restant neutre, je me dirigeais vers le distributeur le plus proche. Et le retrouvais là-bas. Celui-ci me regardait.

« Je…je suppose que tu n’as pas besoin que je t’explique ce qu’il vient de se passer ? »

Je me stoppais et le regardais silencieusement. Je comprenais maintenant sa réaction et le fait que l'autre type était distrait. Il avait fuit le club de basket. Donc ce qu'il avait dit tout à l'heure était un mensonge. Comme je le pensais – et Miyuki aussi. Je le regardais boire sa bouteille d'eau silencieusement, laissant le silence peser sur le jeune homme. Avant que je ne prennes enfin la parole, il s'était passé quelques dizaines de secondes. Pendant lesquels je réfléchissais à quoi lui dire.

« Je pense avoir compris, en effet. »

J'eus un sourire puis je m'adossais au mur, en face du distributeur, regardant distraitement ce qu'il proposait. Je n'allais rien prendre pour le moment, mais tout à l'heure, quand je retournerais aux jardins. Peut-être qu'un jus de fruit serait pas mal... J'y réfléchirais plus tard. J'avais le jeune homme à m'occuper. Ou plutôt, à discuter avec.

« Comment cela se fait que tu as fui ton club ? Est-ce qu'il y a un soucis ? Tu peux tout m'expliquer. »

J'allais peut-être, ainsi, connaître la raison de sa présence derrière cette serre. Et selon sa réponse, j'aviserais de quoi faire. La question restait toujours : allait-il être franc ? Je pense que cela se verra avec sa réponse. Du moins, je l'espérais. Je n'étais pas un détecteur de mensonge, mais qui sait... Vu le pressentiment de tout à l'heure, peut-être que je pourrais m'aider de cela pour savoir s'il dira la vérité. Car, malheureusement, je ne pouvais lui faire confiance encore. Et au vu de son mensonge, c'était un sentiment logique.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyLun 6 Juil 2015 - 19:36

Vérité


Ainsi, je suis en présence d’une personne qui méprise autant que moi les codes sociaux, c’est bon à savoir. Pas de formalité entre nous malgré le fait que nous soyons des inconnus l’un pour l’autre, au moins je n’aurais pas à entendre « senpai » en suffixe à mon nom de famille. En fait, je pense que nous aurions pu rapidement sympathiser s’il n’y avait pas eu sa sœur dans les parages, c’est dommage. J’aurais aimé ne pas avoir à raconter des bobards à ce type, il ne m’a pas l’air bien méchant aux premiers abords, mais j’ai stressé, paniqué et puis bah maintenant, je suppose qu’une relation qui ne repose pas sur la confiance mutuelle est plutôt mal partie pour être amicale. Lorsque je me rends compte que je suis pris au piège, c’est déjà trop tard pour reculer, il avait des soupçons certes, mais maintenant il a vu clair dans mon mensonge à cause de ce fichu type positionné à la porte du bâtiment. . Il en met du temps à me répondre quand même, pourtant il n’a pas vraiment l’air surpris, je me demande pourquoi est-ce qu’il reste silencieux. Gêné, je commence à regarder mes pieds. J’ai vraiment honte de ce qu’il vient de se passer. Il reprend la parole alors que j’essaie de me faire tout petit. Je suis soulagé par ses propos, il m’épargne au moins la difficulté de devoir lui avouer la vérité. Un poids se lève de mon cœur, je me sens déjà plus léger à l’idée d’être sorti de cet engrenage

Je pensais qu’il ne chercherait plus à parler avec moi maintenant qu’il connait la vérité à mon sujet. J’espérais qu’il me laisse maintenant qu’il sait que j’ai menti, et je pensais qu’il irait simplement tout raconter à sa sœur, mais je me suis visiblement trompé sur son compte. Après tout, l’excuse des boissons n’était qu’un leurre pour venir me surveiller, il l’avait avoué lui-même. Le garçon à lunettes cherche tout de même à comprendre mes actes, ce qui a pour effet de me braquer, alors comme ça c’est un type qui aime se rendre utile. Je vois, peut-être que nous n’aurions pas été aussi proches que je le pensais il y a quelques minutes. Quelque part, je me dis qu’il est quand même assez audacieux pour m’immiscer dans cette affaire, après tout…ça ne le regarde pas, mais peut-être qu’il cherche à devenir président du comité des élèves et qu’il espère avoir mon vote aux prochaines élections ? Je dois avouer que j’ai du mal à saisir ses motivations. Toujours est-il qu’il attend ma réponse, et en vue de ma position actuelle, je n’ai pas vraiment intérêt à fuir.

« En fait…je n’ai jamais voulu rejoindre le club de basket. »

C’est la première personne à qui je le dis. Pour les gens qui me connaissent un minimum, ça sonne comme une évidence que mon intégration dans l’équipe titulaire a été forcée, mais personne ne m’a jamais posé la question en pensant sûrement que les activités finiraient par me plaire et ils ne voulaient peut-être pas me démotiver d’avance…ou alors je pars carrément trop loin dans mon raisonnement et ils n’en ont rien à foutre de moi, tout simplement. Enfin, ça n’a pas vraiment d’importance en fait. Il faut que je finisse mon explication. Je prends une grande inspiration, je ne sais pas s’il va tout comprendre et si je vais bien m’exprimer, mais je vais essayer pour une fois.

« C’est le directeur qui m’a euh…inscrit d’office dans l’équipe. N-ne crois pas que je suis doué, je suis lamentable en sport. C’est pour des raisons de sociabilité, apparemment. »

Parce qu’au Japon, c’est l’esprit collectif qui prime sur l’individualisme dans le système scolaire. Depuis notre enfance, nous sommes entraînés à travailler ensemble pour nous préparer à la collaboration dans la vie active. Les travaux de groupe ont toujours été difficiles à gérer pour moi, d’une part parce que les autres ne m’ont jamais intéressé et d’autre part, ils finissaient toujours par me refiler tout le boulet. Avoir des facilités pour les études, ce n’est pas forcément aussi cool que l’on pourrait le croire. En arrivant à Keimoo, je ne m’étais inscrit que dans des clubs où je pouvais être seul, à savoir littérature et plus tard, cérémonie du thé, c’était mon petit plaisir, pouvoir savourer le silence et le calme après quinze heures au lycée. Seulement, depuis mon entrée à l’université, tout a basculé, on m’a refilé des kouhais pour que je les aide dans certaines matières et on m’a forcé à rejoindre le club de basket. Si encore j’avais pu trouver un compromis avec le capitaine pour sécher les activités avec son accord, mais non, il a préféré me faire jouer aux compétitions en plus.

« Au début, j’allais dans mon autre club, celui de littérature, mais un jour quelqu’un est euh…venu me chercher et depuis je…Enfin, j’ai dû troquer mes précieux ouvrages contre une balle. »

Je marque un temps de pause histoire de reprendre mon souffle, j’ai moins de mal à en parler que ce que je pensais. Maintenant il est au courant pour le gros de l’histoire, mais venons-en aux faits actuels. J’espère qu’il va me croire car cette fois-ci, je ne raconte pas des salades. S'il pense que je mens, ça serait la fin des haricots. Bon, stop les jeux de mots sur les légumes, la situation n'a rien qui puisse nous amener à...nous fendre la poire. C'est totalement autorisé, la poire n'est pas un légume.

« La date de la première compétition approche et le capitaine m’a embarqué dans l’équipe des titulaires. J’ai carrément pas le niveau et pourtant …ils me forcent. Les entraînements sont de plus en plus longs et rudes. »

Pour illustrer mes propos, je lui montre mon bras et tente de contracter mes muscles inexistants. Je suis un sac d’os avec un peu de peau par-dessus pour me donner une apparence humaine, aucune trace de muscle à l’horizon alors comment espérer pouvoir lancer un ballon avec aussi peu de force. Pire encore, certaines équipes – comme celle de Keimoo par exemple – utilisent clairement leur physique pour se démarquer, à deux doigts de faire siffler l’arbitre, ils se servent de leur carrure pour la jouer totalement offensif. Je secoue ma tête de droite à gauche, je ne suis pas fait pour faire du sport, j’ai beau avoir l’avantage d’être grand, ça ne suffit par pour faire du basket.

« Je n’ai pas envie de jouer. Tu vois, Maku, une équipe de basketball, c’est six personnes, personne ne peut se permettre d’être inutile sur le terrain. Mon endurance ne me permettra pas de tenir une période, je ne sais pas viser et le pire…c’est devoir se la jouer collectif. »
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyMar 7 Juil 2015 - 17:50

Finalement, j'avais eu une réponse par rapport à ce que ce garçon nommé Hisaka Rika faisait dehors alors qu'il y avait les horaires de club. Il avait visiblement fui son club... enfin, il l'avait séché et voulait éviter qu'on le retrouve. C'était la raison de sa présence derrière la serre, tout à l'heure. Nous l'avions deviné, ma sœur et moi, mais par chance pour le jeune homme, cette première n'avait pas de preuve. Il m'a fallu quand même croiser un autre inconnu qui regardait Hisaka de façon insistante ou curieuse pour le deviner... Ainsi que les mots du fuyard. Je lui avais alors demandé la raison qui l'avait poussé à sécher son entraînement.

Il m'avouait alors ne jamais avoir voulu rejoindre le club de basket. Je haussais un sourcil. Je voulais le croire, et comprendre aussi la raison qui a fait qu'il l'a rejoint, mais ses précédents mensonges m'empêchaient de ne pas rester suspicieux. Qui dit que ce serait pas un mensonge élaboré ? Je le voyais prendre une inspiration tandis qu'il donnait la raison qui a fait qu'il a rejoint ce club. Le directeur l'aurait apparemment obligé de rejoindre ce club pour des raisons de sociabilisations. Croisant les bras, je réfléchissais en fixant le jeune homme. Ça, c'était une vérité. Moi-même, j'avais dû rejoindre un second club alors que seul celui de Littérature m'intéressait. Au final, j'avais rejoint un de ceux auquel participait ma sœur afin d'en apprendre plus sur ses passions. Oui, drôle de motivation, mais au moins, il y en avait un peu. Je n'étais, après tout, pas aussi curieux que ma sœur. Enfin, le souci, c'est que c'était une vérité générale... et le garçon peut très bien l'utiliser pour élaborer son mensonge. Je ne suis pas parano, mais j'évalue chaque possibilité. J'ai toujours fonctionné ainsi.

J'acquiesçais donc tandis qu'il continuait ses explications. Mais la suite me surpris. Il était dans le club de Littérature ? Ça alors, un camarade de club. J'avais une meilleure raison pour tenter de sympathiser avec lui. Enfin, s'il n'était pas un bonimenteur. S'il l'était... je l'éviterais, c'est tout. Donc pour décider de si je continuais de tenter de sympathiser avec lui, j'allais devoir essayer de deviner si ce qu'il me dit est vrai ou faux. Le souci avec les mensonges, c'est qu'à force d'y plonger, il est difficile de s'en sortir sauf si on joue le jeu jusqu'au bout. C'était quelque chose que je connaissais, l'ayant moi-même pratiqué. Donc à force de l'écouter, peut-être que je saurais s'il ment ou pas selon s'il y a incohérences ou pas.

Il reprit la parole après une petite pause pour respirer. Est-ce qu'il était tendu ? Ou n'avait-il pas l'habitude de parler autant ? C'était une bonne question. Mais il reprit ses explications, parlant d'une compétition qui approchait et vu qu'il était dans l'équipe titulaire, il devait beaucoup s'entraîner – contre son gré, visiblement. Bon, ce genre de détail peut se vérifier facilement. Je le vis ensuite contracter son bras... pour essayer de faire ressortir ses muscles ? Il semblait aussi peu musclé que moi. En tout cas, pour les basketteurs, les muscles des bras sont importants pour avoir assez de puissance afin d'envoyer le ballon vers le panier d'assez loin. Je n'osais cependant pas vérifier ses muscles en les touchant. Cela ne se faisait pas. Surtout envers un inconnu. Je n'avais plus qu'à faire confiance à ma vision – enfin, celle que m'apportait la correction de mes lunettes. Je le voyais secouer la tête avant de finir ses explications. Il arguait ne pas avoir d'endurance, et être inutile pour le club. Encore une fois, c'était difficile à vérifier. Question de confiance, encore. Mais un détail m'avait attiré l'attention. Il avait dis... six joueurs ? Au basket ? Alors qu'il est dans le club ? Je ne pu m'empêcher de rire.

« Ah ah, dis-moi, as-tu assisté à une seule séance ou un seul match de basket ? Les équipes sont constitués de cinq joueurs, même quelqu'un qui n'a aucun intérêt pour le sport comme moi le sait. »

Je lui souriais. Je ne voulais pas me moquer de lui, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. Est-ce que l'erreur était voulu ou pas, je ne sais pas, mais je ne le pensais pas. Me calmant assez rapidement, je repris mon sérieux mais en gardant un sourire. Pour le moment, je n'avais pas une véritable confiance envers lui, il y avait trop d'hésitation, mais cela ne m'empêchait pas d'être sympathique avec lui. Ou d'essayer de l'être – car bon, je venais juste de rire de ses paroles. Les mains derrière la tête, je m'occupais de lui répondre. Par rapport à ces explications. Je ne savais pas encore si je devais le croire ou non, mais j'allais faire comme si je le croyais, le temps que je détermine s'il continuait de me mentir ou non.

« Je peux comprendre. J'ai dû aussi rejoindre un club par obligation. Même si on m'a laissé le choix. Je fais aussi parti du club de Littérature, mais j'ai rejoint aussi le club de Photographie. Le choix leur semblait correcte. Après tout, il y a des activités nécessitant avoir un contact avec les autres, comme en ce moment, où ma sœur et moi allons voir d'autres clubs pour photographier leurs activités. Et j'avoue aussi que je n'aurais pas aimé rejoindre par obligation un club sportif. »

Moi, faire du sport ? Si j'avais le strict minimum grâce aux heures de sports, je n'étais pas très endurant, ni musclé, ni fort, ni... rien. Je n'étais même pas motivé lors de ces heures. Alors rejoindre un club ? C'était du suicide. Peut-être que le jeune homme était bel et bien dans ce cas. Mais pour vérifier cela, il faudrait que je trouve des camarades à lui – donc il faudrait que je connaisse sa classe aussi – et leur demander les performances de Hisaka Rika dans les matières sportives. Non, limite, je préférais laisser cela à ma sœur. Vu comment elle est, elle le ferait sans souci. Mais ce n'était pas mon genre.

« Donc... tu es parti du club de basket et t'es caché au niveau des jardins, derrière une serre, pour que personne ne te trouve... Hmm... Je peux comprendre, mais je garde des doutes. Je serais trop naïf si je me permettais de te croire ainsi. Enfin, j'imagine que tu comprends ? »

Je lui avais fait part de mes conclusions et de mon ressenti. Je jouais franc jeu, encore une fois, pour connaître sa réaction. Il m'avait menti au départ, et s'il disait désormais la vérité, alors je le verrais certainement exprimer des regrets. Il pourrait le faire aussi s'il jouait le jeu du mensonge dès le début, mais cela deviendrait compliquer. Il y a une limite aux mensonges. En tout cas, je lui adressais un regard désolé. Peut-être arrivera-t-il à me convaincre... Peut-être pas. La suite nous le dira... peut-être.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyMar 7 Juil 2015 - 20:04

Retour à la normale


Oups. J’ai vraiment dit six ? Je me rends compte que j’ai fait une énorme gaffe lorsque mon interlocuteur de me reprend en riant. Mes joues rosissent légèrement, quel idiot je fais maintenant, surtout que pour marquer le coup, le jeune homme a décidé d’enfoncer le clou dans ma fierté en se moquant légèrement de la situation. Je détourne le regard, affreusement embarrassé par mes propos. Non, je n’ai jamais assisté à un vrai match de basket, mais j’ai dû faire l’effort d’assister aux séances. Je crois que la chaleur a des effets néfastes sur moi, ou alors c’est l’accumulation de tout ce stress entre la fuite du club de basket et la tentative de mensonge. Dans les deux cas, je ne veux pas bien. Par réflexe, je me mets à gratter l’arrière de ma tête avec un petit sourire qui ne vient pas vraiment du fond du cœur. Bon sang, ce n’est pas vraiment comme ça que je vais réussir à la convaincre que je sèche parce que les activités du club sont une véritable torture pour un fainéant comme moi. Un peu renfrogné, je finis par avouer mon erreur, une vive chaleur me picorant encore les joues.

« Oui-pardon-je-me-suis-trompé.»

Dans mon élan de honte, je me suis mis à parler plutôt doucement, c’est à la limite du marmonnement vous voyez le genre ? Et puis pour que ça passe plus vite, j’ai accéléré mon rythme de parole, du coup je ne suis pas sûr qu’il m’ait bien compris. De toute manière, ce n’est pas comme si j’étais prêt à me répéter, il n’avait qu’à ouvrir bien grand ses oreilles comme on dit dans le milieu. Ma tirade concernant les raisons de mon escapade achevée, je ne pense pas avoir autre chose à lui dire, je reste donc silencieux en attendant…Je ne sais pas ? Son jugement peut-être ? Ce serait stupide, je n’ai pas à être jugé par un élève, surtout s’il ne fait pas partie du comité. Enfin bon, disons que je n’ai plus vraiment d’endroit où aller et que le laisser en plant après notre petit bout de chemin ensemble, ce ne serait pas très cool et poli de ma part. Après avoir passé ma phase de « je-regarde-le-sol-pour-éviter-de-croiser-son-regard-parce-que-ça-serait-trop-la-honte », je décide de relever la tête pour voir ce qu’il fait. Doucement mais sûrement, la tension baisse et mon sentiment de honte laisse place à ma désinvolture naturelle.

Je ne sais pas trop à quoi il s’attendait en me lâchant la phrase-type « Vas-y, tu peux tout le me dire » mais en tout cas, ce que je viens de lui raconter me donne l’impression qu’il continue de cogiter sur mes paroles. Bah, je ne peux pas vraiment lui en vouloir de douter de la sincérité de mes propos. Profitant du vide inhabituel des couloirs, je me laisse aller contre le distributeur, mon dos glisse lentement le long de la paroi. La friction cause quelques crissements qui me font grimacer, mais je n’en tiens pas plus rigueur que ça. Ma chute s’achève en douceur, lorsque mon fessier finit par toucher le sol frais, j’allonge alors les jambes et laisse reposer ma tête contre le support derrière moi. C’est alors que mon kouhai reprend la parole, il me dit qu’il comprend ma situation parce qu’il présente un cas similaire au mien. Sans vouloir être arrogant, ça me fait une belle jambe. Contrairement à moi, il n’a pas eu à se forcer à devenir sociable, et en plus il a pu être avec quelqu’un de familier, à savoir sa sœur. C’est quand même plus rassurant d’aller dans un club avec une personne de notre entourage, même si cette dernière s’avère être une furie.

M’enfin, apparemment il s’agit d’un camarade du club de littérature, même si c’est un bien grand mot pour désigner les autres membres. En tout cas, sa tête ne me dit pas grand-chose. D’un côté, ce n’est pas comme si je connaissais vraiment les visages des gens du club, maaais…les anciens, un peu quand même. Il est peut-être nouveau à Keimoo ? Ca expliquerait le fait qu’il se balade exclusivement avec sa sœur pour prendre des photos. Bref, de toute façon, ça ne me regarde en rien. J’aurais voulu boire encore un peu – pour passer le temps – mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et ma bouteille d’eau ne fait pas exception à la règle. Je secoue tristement l’emballage en plastique vide, j’aurais peut-être pas dû boire de grosses gorgées au début, mais bon…C’est un peu trop tard pour émettre des regrets maintenant. Pour ça comme pour ma conduite qu’il vient remettre sur le tapis. Je passe mes bras derrière la tête et ferme les paupières pour exprimer mon ennui par rapport à la situation.

« Voilà, en gros c’est ça. Quand je vous ai vu arrivé j’ai…j’ai cru que vous étiez des membres du club à ma recherche. Et puis je me suis mis à stresser quand ta sœur a commencé à crier. »

On peut dire que je suis prêt à m’en souvenir pendant longtemps, des capacités surhumaines des cordes vocales de sa chère tendre et douce sœur. Quand elle a ouvert la bouche, j’ai compris qu’il n’y avait pas que les molécules chirales – qui râlent – à Keimoo…haha, stop l’humour, décidément. En tout cas à partir de maintenant, je n’ai plus vraiment de raison de culpabiliser, j’ai dit toute la vérité, il ne me reste plus qu’à boucler l’histoire par une phrase qui résume la raison de ma présence en ce moment-même. Sans tout ce gâchis de temps et de paroles, je ne serais pas là en train de me justifier sur mes actes. Pourquoi n’auraient-ils pas pu aller embêter les gens du club de karaté tiens ? Aller dans une serre avec cette chaleur, il ne faut pas être très bien dans sa tête.

« Quand je l’ai vue, j’ai compris qu’elle irait me balancer au capitaine du club si je lui disais la vérité alors j’ai préféré…mentir. »

Le dernier mot a eu du mal à sortir, normal, ce n’est pas un terme que j’apprécie en général, mais je suppose qu’il faut appeler un chat par son nom et qu’il en va de même pour les mensonges. Toujours par terre, aussi détendu que possible, je me mets à fixer le plafond qui devient soudainement mon centre d’intérêt principal. De petites choses peuvent devenir fascinantes quand on essaie de passer le temps. Ce n’est pas comme si je pouvais sauver ma peau maintenant, n’est-ce pas ? Mon regard s’abaisse sur l’adolescent à lunettes, un air à la fois triste et désolé peut se lire sur mon visage au moment où je lui adresse ces paroles.

« En tout cas, j-je suis désolé pour ça. Je suppose que tu aurais préféré rester prendre des photos au lieu de me courir après. »

Ainsi, les excuses sont présentées, même s’il peut encore m’en vouloir en ce qui concerne mon mensonge, ce n’est plus vraiment mon problème maintenant. Il pourrait très bien partir maintenant, sa présence à mes côtés n'a plus vraiment de sens, d'autant plus qu'elle est...comment dire...risquée ? Après avoir pris une profonde inspiration, je reprends presque immédiatement la parole.

« Tu ne devrais pas rester avec moi. Si je me fais prendre en train de sécher, on pourrait croire que tu es mon complice. »

Les rumeurs vont vite dans ce campus, je l’ai appris à mes dépends lors du bal de Noël. Je suis à découvert et je ne cherche même plus vraiment à me cacher, persuadé qu'on viendra me chercher tôt ou tard - on dirait que je parle de la gestapo - alors ce n'est peut-être pas une bonne chose pour lui de rester avec moi. Après, s'il a envie de passer pour un délinquant des bacs à sable, c'est son problème.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 16 Juil 2015 - 12:55

Peut-être y étais-je allé trop fort. Cela ne me ressemblait pas de me moquer d'une erreur, car ce fut ce qu'avais fait Hisaka, il s'était trompé sur le nombre de joueurs dans une équipe de basket – et erreur qu'il avoua après – mais j'en avais rit. Peut-être que c'était amusant, mais peut-être aussi s'était-il juste trompé quand il en avait parlé. Cela arrivait à tout le monde, et ma réaction n'était pas génial, je le remarquais après coup. Je savais que je ne voulais pas me moquer de lui, mais c'était vrai que cette erreur, alors qu'il faisait parti du club de basket, m'avait bien fait réagir. Je décidais alors de sourire, avant de passer à autre chose.

Et ''autre chose'', c'était la raison qui a poussé le jeune homme à sécher son club. J'écoutais ses paroles et donnais mon avis. Hisaka s'était laissé tombé sur le sol, assis contre le distributeur. Donc me voilà à le regarder d'en haut, adosser contre le mur opposé. J'avais fini par émettre des conclusions sur ce qu'il m'avait dit, bien que je gardais des doutes, car je n'avais pas pleine confiance en lui. Mais c'était le but de l'opération, voir si je pouvais lui faire confiance ou pas et voir ce que je devrais faire. Je n'aimais pas forcer, mais s'il valait mieux qu'il retourne dans son club, alors j'essayerais de le motiver à y retourner. En tout cas, ma conclusion était bonne, et mon interlocuteur avoua avoir pris peur quand Miyuki s'était mise à lui crier dessus. J'eus un sourire d'excuse.

« Oui, normal. Et encore, elle était dans un bon jour, tu sais pas ce que c'est quand elle ne l'est pas ! »

C'était vrai, et il existait pire aussi, bien que généralement, ce n'était pas envers moi qu'elle criait. Par chance, j'arrivais à éviter de me prendre sa furie. Par contre, j'avais déjà assisté à plusieurs séances de crises, ou alors j'ai dû intervenir pour calmer ma sœur... Car il y a bien un moment où elle pétait vraiment les plombs, et sa cible risquait d'y laisser une part de lui. Enfin, tout ceci n'était que son côté strict et à cheval sur la réglementation... ou quand on touche à ses vêtements. Elle avait heureusement pas mal de bons côtés ainsi qu'un sérieux qui fait qu'elle était – heureusement – pas une élève à problème.

Le fait en plus que Hisaka croyait que sa sœur irait le dénoncer était cependant juste. Ayant un rire nerveux, je ne pu m'empêcher d'acquiescer, mais ne prononçait aucun mot, ce qui serait inutile. Je commençais à sentir qu'il disait la vérité, bien que je n'avais pas encore une confiance en lui. Je ne m'attendais cependant pas à ce qu'il s'excuse de me faire courir après lui au lieu que je sois en pleine activité de club – enfin, à photographier comme il le dit. Il avait ajouté en plus que je ne devrais pas rester ici, au risque de me faire prendre comme complice. Si ce qu'il disait était vrai, j'avais cependant un bon moyen, enfin, une bonne excuse, pour éviter cela.

« Ne t'inquiète pas pour ça. J'aurais plein d'autres occasions de découvrir les... joies de la photographie ? De toute façon, si je suis là, c'est que ma sœur n'a pas vraiment besoin de moi pour se débrouiller. Et je suis vraiment aussi venu chercher des rafraîchissements. Donc j'ai une bonne excuse de venir ici – et ma sœur me couvrira aussi, vu qu'elle est la raison qui fait que je suis en train de discuter avec toi. »

Je lui souriais à nouveau. Ma sœur pensait à tout. Minutieuse, comme moi. En plus, il était vrai que prendre de quoi boire, avec ce temps chaud, était une bonne idée, et légitime. Je ne craignais rien. Contrairement à mon interlocuteur. Je ne savais pas cependant quoi faire de lui. Ni quoi décider ni... savoir si je devais le croire sur parole, même si j'en avais envie. Je me mis à réfléchir, regardant le couloir. Je supposais que je ne pouvais pas faire grand chose. Mais que dire à Miyuki du coup ? Je regardais à nouveau Hisaka. Je n'avais plus qu'à poser cette question pour savoir.

« Bon... Si tu ne retournes pas au club, qu'est-ce que tu vas faire ? »
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyJeu 16 Juil 2015 - 14:53

Fuir, encore et toujours.

Je cligne rapidement des yeux lorsque mon interlocuteur me souris en m’expliquant que sa sœur était dans son état normal, voire dans un bon jour. Comme il le dit si bien, je ne sais pas de quoi elle est capable quand elle est de mauvaise humeur et ma foi, je ne veux pas le savoir. C’est quoi l’étape après cette scène ? Elle se jette sur les gens et les roue de coups jusqu’à ce qu’ils crachent le morceau ? Il faut croire que j’ai aussi eu de la chance sur un deuxième point : elle était occupée avec les activités de son club, si elle ne faisait que passer…je crois que j’aurais été cuit. J’ai presque envie d’être désolé pour lui d’avoir à supporter quelqu’un comme cette furie tous les jours et ce, depuis sa naissance, je retiens un sourire compatissant à son égard alors que j’imagine sans trop de mal toutes les situations du quotidien qui ne doivent pas être faciles à vivre quand on l’a dans les pattes. Enfin, je suppose qu’elle s’adoucit légèrement avec ses proches ou alors ils sont peut-être habitués à subir ses caprices. Dans les deux cas, je m’estime heureux d’avoir une aînée – bien qu’extravertie – qui ne saute pas à la gorge de tous ceux qui enfreignent les règles.

Une fois mes excuses présentées, il me répond qu’il n’a rien contre le fait d’être venu à ma poursuite et que sa sœur saura très bien se débrouiller sans lui. Je hausse les épaules d’un air désintéressé, je ne m’y connais vraiment pas en photographie et j’ai du mal à voir ça comme de l’art. Pour moi, il s’agit juste de capturer le moment présent pour conserver un souvenir sous forme matérielle, toutes ces histoires d’angle, luminosité et contraste me passent complètement au dessus de la tête. Je me mets à ricaner – amèrement certes – quand il évoque le fait que la furie le couvrira s’il se fait prendre à mes côtés. C’est qui cette fille au juste ? Une espèce de mafieuse qui fait pression sur le comité des élèves ? Elle n’a pas vraiment l’air d’être une lèche-botte alors je ne vois pas d’autre façon pour qu’elle puisse avoir de l’autorité sur ceux qui donnent les sanctions. En tout cas, il a l’air d’être plutôt sûr de lui et de savoir ce qu’il dit, il faut croire que c’est pas la première école où elle s’amuse à jouer au gendarme.

« Fais gaffe, je pourrais te filer l’envie de sécher ton club la prochaine fois. »

Il paraît que ma flemme et mon manque de motivation sont extrêmement contagieux, cf. trop de gens pour être cités. Maintenant que je n’ai plus rien à me reprocher, je ne vois plus de raison de ne pas rire de mon mensonge qui a failli tourner à la catastrophe. A mon sens, courir d’un bâtiment à l’autre pour prendre des photos, ce n’est pas ce qu’il y a de plus passionnant. C’est même un euphémisme, c’est carrément chiant de faire ça, et fatigant de surcroît. M’enfin chacun ses goûts. La dernière réplique du jeune homme a laissé sous-entendre qu’il était novice dans le domaine, il se lassera sûrement rapidement de passer ses journées, le visage collé à l’appareil photo à la recherche DU cliché à prendre pour qu’il soit exposé dans la salle du club. Encore avachi contre le distributeur, je ne m’attendais pas à ce qu’il me laisse un choix du moins, qu’il émette la possibilité que je ne retourne pas dans mon club. Décidément, il n’est pas comme celle qui lui sert de sœur, du moins de ce que j’en vois. Néanmoins, je n’avais pas considéré cette éventualité à partir du moment où il m’a confirmé qu’il venait de la part de sa cadette. Un peu moqueur vis-à-vis de moi-même, je réponds.

« Tu me vois faire autre chose que fuir ? »

C’est probablement la seule chose que je sais bien faire – et encore, vu comment je me suis fait rattraper à cause de mon manque d'endurance, en fait je suis juste lamentable dans tous les domaines sportifs – et qu’il me reste à faire. Je n’ai plus vraiment le choix maintenant que je suis à découvert, je ne peux pas rester avec des gens qui savent la vérité et pourraient me jeter dans la gueule du grand méchant loup à tout moment – oui Ethan Matthews, je parle de toi – alors s’il veut me laisser une chance de survie, il n’a qu’à me laisser m’échapper pour cette fois, même si je doute qu’il choisira cette option. Y-a-t-il une solution alternative ? Je n’en vois pas en tout cas. Doucement, je commence à me relever en m’appuyant contre le distributeur dans mon dos. Où aller ? Que faire ? Ce n’est pas comme si j’en avais la moindre idée. Une fois complètement redressé, je scrute les alentours à la recherche d’une poubelle. Cinq mètres, angle de 20°, pour un joueur de basketball lambda, ça serait du gâteau. La bouteille glisse le long de mes phalanges, elle s’élance dans les airs et se bat contre les forces qui s’appliquent sur elle…pour finalement atterrir à côté de sa cible.

Le bruit du plastique qui heurte le sol me rappelle à quel point je ne suis pas prêt pour cette compétition qui approche. Un mois d’entraînement, de musculation c’est tout ce à quoi j’ai eu droit. J’avoue que ma motivation me fait défaut, que je n’ai pas les nerfs nécessaires pour supporter tout ça, mais ce n’est pas comme si j’avais vraiment envie de transformer mon corps. Je suis un tronc d’arbre vide, frêle et sec, pourtant je n’ai pas de complexe concernant mon physique, c’est comme ça que je suis et que j’aime être, je crois. Je m’avance de deux pas puis me baisse pour ramasser la bouteille vide et la jeter correctement dans la poubelle cette fois-ci. Je ne me retourne pas une fois mon action réalisée. Maku - tiens, je l'appelle par son prénom maintenant - m’a demandé ce que j’avais l’intention de faire si je ne retournais pas au club de basket, mais qu’en est-il de lui ? Que va-t-il dire à sa sœur ? La situation qui lui rapporterait le plus de bénéfice serait de me ramener jusqu’à elle, mais va-t-il vraiment le faire ? Je ne le connais pas assez pour savoir de quoi il est capable, cependant…il est lié à cette furie, lui désobéir et lui mentir pour couvrir un inconnu, ce serait quand même fou, vous ne pensez pas ?

« Et toi, qu’est-ce que tu vas faire ? »
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptySam 18 Juil 2015 - 12:29

Je ne pouvais m'empêcher de rire intérieurement en voyant les expressions étonnés de ceux qui ont eu le droit de se prendre une partie de la furie de ma sœur et auxquels je me suis excusé derrière, disant ensuite qu'ils n'avaient encore rien vu. A la limite, je me demandais pas si cela instaurait une sorte de peur pour mes interlocuteurs envers ma sœur. Je n'avais jamais questionné personne à ce sujet, et je n'avais pas l'intention de le faire. Quant à ceux qui ont eu le pire, soient ils étaient malchanceux, soient ils le méritaient. Et là, mes paroles ne servaient que peu. Je savais que le côté strict de Miyuki venait de notre père, mais il est vrai que je n'ai jamais su comment elle en est arrivée là. Je l'avais juste acceptée comme telle.

Je lui avais ensuite expliqué qu'être parti à sa poursuite ne me dérangeait pas vraiment, et puis cela me permettait de récupérer à boire pour ma sœur et moi, ce qui était utile au vu de la température extérieure. Et le temps d'absence ne pouvait pas inquiéter Miyuki. En guise de réponse, Hisaka me répondait de faire attention, car il pourrait me donner envie de sécher mon heure de club. D'abord surpris, j'éclatais ensuite de rire. Il croyait que sa flemmardise était contagieuse ? Bon, je supposais que cela pouvait être le cas, mais il n'y avait vraiment aucune chance que cela m'arrive. Et pourquoi ? Je donnais mes explications en répondant au jeune homme :

« Aucune chance. Je pense que ma sœur me tuerait si je séchais le club de photographie, et je suis trop passionné par la littérature pour que me vienne l'idée de ne pas y aller. »

Je lui souriais encore. Il était vraiment dommage que la confiance que je lui porte ne soit pas là, sinon je pensais pouvoir bien m'entendre avec lui. Mais dans le cas actuel, je ne savais pas vraiment quoi faire, mis à part le laisser faire ce qu'il veut faire. Car, malheureusement, je ne voyais pas comment – ni quel intérêt – je pourrais l'encourager à retourner à son club. Ainsi, quand je lui posais la question, il me répondait avec une question rhétorique. Est-ce que je le voyais faire autre chose que fuir ? Non. Je me plongeais un court instant dans mes pensées, me disant que je ne pouvais pas faire grand chose d'autre que de retourner voir Miyuki. Ces pensèrent furent coupé par le bruit d'une bouteille en plastique qui tombait par terre. Je regardais Hisaka : il était dans une position de lancé. Regardant ensuite la bouteille, je voyais que celle-ci était à côté de la poubelle. Le jeune homme s'occupait ensuite de mettre la bouteille vide correctement à la poubelle. Puis il me demandait à mon tour ce que je vais faire. Je le regardais. J'avais déjà décidé à moitié de ce que je ferais.

« Je... vais retourner aux jardins. Je trouverais une excuse. »

En gros, je couvrais celui que j'étais censé faire retourner à son club. Si Miyuki savait cela, elle me passerait un savon. Malheureusement pour elle, j'avais appris à manipuler les mots, et je pouvais mentir sans trop de soucis. Normalement, elle n'y verrais que du feu. Le souci, c'est que je ne pouvais pas, si je disais que le type m'avait semé, assurer à ce que Hisaka soit sauf après. Ou... est-ce que je dis une partie de la vérité ? Est-ce que je lui dis que j'ai essayé de le convaincre mais que je n'ai pas réussi ? Je soupirais. Dans les deux cas, si le jeune homme recroise ma sœur, il serait dans de beaux draps. Ou alors... j'essaye de convaincre Miyuki de laisser le club de basket s'occuper de son cas. Oui, je pouvais essayer cela.

Récupérant un peu d'argent de ma sacoche, je récupérais deux canettes de soda au distributeur, pour moi et pour ma sœur. Cela ferait du bien, quelque chose de frais et de sucré. J'en prenais une dans chaque main avant de regarder le jeune homme. D'abord neutre pendant un instant, je fini par sourire à nouveau.

« Je pense qu'on se reverra. Bonne soirée, Hisaka. Et ne fais pas trop de bêtise. »

Sur ces derniers mots, je parlais de sa ''fuite''. J'allais le laisser sécher son cours de club, mais il valait mieux qu'il ne s'attire pas d'autres ennuis. Levant une main en signe d'au revoir, je pris la direction opposé, retournant aux jardins. Il n'y avait plus qu'à espérer que ma sœur accepterait de ne pas s'occuper du cas du jeune homme par elle-même et qu'elle laisse le club gérer cette absence.
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MessageSujet: Re: Hide...and seek [PV Maku]   Hide...and seek [PV Maku] EmptyDim 19 Juil 2015 - 20:15

Ainsi, la cavale continue

La réponse que me fournit mon interlocuteur m’enlève le doute sur le fait que la dénommée Miyuki pourrait adopter un comportement plus doux lorsqu’elle se trouve en présence d’un membre de sa famille. Cela me fait presque sourire, d’imaginer le jeune homme qui me fait face, se faire poursuivre par sa furie de sœur au moindre écart de conduite. Bah, c’est sûrement dû à son éducation, elle a dû prendre la mauvaise personne comme modèle dans la famille. Pauvre mec, s’il est le seul normal parmi des acharnés du règlement. Il dit aimer la littérature, mais ne serait-ce pas aussi pour trouver un havre de paix qu’il se rend dans la salle du club ? N’est-ce pas le seul endroit où sa sœur ne viendra pas le fliquer – encore que si elle apprend que j’y suis, elle risque de venir me surveiller là-bas aussi pour s’assurer que je ne sèche pas aussi – et hurler sur les gens, silence oblige. Puis vient ma – pitoyable – prestation de lancer de bouteille qui n’atteint finalement pas sa destination. Quand je lui demande ce qu’il compte faire maintenant qu’il connait la vérité, il semble hésiter aux premiers abords. Pas étonnant, d’un côté il ne me fait pas confiance, mais d’un autre je suis sûr qu’il comprend ma situation.

Une excuse. Un sourire se glisse sur mes lèvres, alors il est prêt à prendre ce risque pour moi ? Décidément, nous pourrions devenir bons amis si nous nous revoyons. En tout cas, on peut dire que je lui dois une fière chandelle. Je me retourne et m’incline respectueusement, c’est le moins que je puisse faire pour le remercier. Mentir à sa sœur, c’est quelque chose à quoi je ne me risquerais pas. Je me demande si elle va avaler ses couleuvres sans discuter ou si elle va le passer au détecteur de mensonge. Après, si ça se trouve, il a trouvé son point faible et en profite pour l’amadouer. Enfin bon, ce ne sont pas vraiment mes affaires, je n’ai plus qu’à lui confier le reste. Mon côté égoïste me murmure que de toute façon, ce n’est pas moi qui subirai les conséquences de SON mensonge. Chacun son tour. Je me redresse quand il récupère sa commande au distributeur de boisson. Des sodas, du sucré, par cette chaleur ? Ca va leur donner encore plus soif, enfin ce n’est pas comme si je me préoccupais du niveau d’hydratation d’une personne qui a cherché à me nuire - au pire, elle pourrait très bien rôtir en Enfer, que ça me ferait absolument ni chaud ni froid - , mais déjà qu'une chaleur étouffante règne dehors, je n'imagine même pas comment ça se passe dans les serres.

« Pas d’inquiétude, je vais me faire plus discret qu’un fantôme. »

C’est ce que je réponds à ses salutations et son conseil de ne pas faire de bêtise. J’imagine qu’il sous-entendait par là d’éviter de croiser la route de sa sœur ou toute autre personne susceptible de me balancer au club de basket. Ainsi, il soutient ma cause, ça me fait plutôt plaisir. Il m’adresse un signe de main avant d’arriver au bout du couloir pour ensuite sortir en direction des jardins. Lentement, sa silhouette disparaît de mon champ de vision, bientôt le bruit causé par ses pas ne sera plus. Je passe ma main droite sur mon front pour essuyer la sueur causée par la chaleur. Que faire maintenant ? Rentrer et me jeter sur mon lit, serrer mon coussin contre mon torse et adopter la position fœtale pour le restant de mes jours ? Ca me semble être une bonne idée. Fini les études, les soucis et toutes les autres conneries du même genre. Je longe les murs de l’académie, le regard vide, les mains dans les poches. Est-ce que je vais encore oser me ramener chez Matthews-san après avoir séché l’entraînement à quelques jours de la première compétition ? Combien de temps vais-je devoir me cacher comme ça ? Le mystère reste entier.
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