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 #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III

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MessageSujet: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 29 Juil 2013 - 4:09


C H I N O I S E R I E Event 2013



Le 05 août 2013,
Suite de Chinoiserie part II
 
Depuis quinze minutes, la cérémonie est terminée. Pourtant dans un bureau, Ethan Matthews attend le directeur. Ce dernier, après qu'Ethan soit venu lui dire son mécontentement d'avoir un club obligatoire lui a répondu : Monsieur Matthews, je n'ai guère le temps de répondre à votre humeur pour le moment. Venez au bureau n°04, après la cérémonie, et je prendrai le temps de vous répondre. Ethan s'installe donc pour attendre le directeur après y avoir été invité par la secrétaire s'y trouvant. 
Le Directeur mit quinze minutes avant d'arriver, il était accompagné de Sei Niimura. Visiblement ce dernier avait posé quelques problèmes pendant la cérémonie car le Directeur semblait fortement mécontent. Monsieur Ashita posa un dossier sur le bureau mais avant qu'il ne puisse agir la secrétaire lui dit que le Maire souhaitait le voir immédiatement. Le Directeur ordonna à Niimura de l'attendre, déclara à Matthews qu'il revenait tout de suite : il ne devait pas en avoir pour longtemps.
L'homme sortit avec la secrétaire, laissant le dossier sur la table où le nom de Bianca Even était inscrit. (Seul Sei peut s'emparer de ce dossier. Tu en auras le contenu juste après l'avoir dérobé : de toute façon, ton personnage ne pourra sans doute pas le lire tout de suite.)
Au passage, il alpagua et imposa à Tsu Rozen, membre du Comité des Elèves, de surveiller Ethan et Niimura.
Par réflexe, le professeur ferma la porte du bureau à clé en sortant. 

Il est midi, le sol se met à trembler, quelques secondes, les secousses sismiques se font sentir de gauche à droite et de plus en plus violemment. Des cris effrayés se font entendre à l’extérieur de la ville, un bruit de terreur et d'épouvante, puis un silence. Les feuilles de papier, dossiers, objets et ordinateurs se sont effondrés sur le sol. Déjà, des sirènes de Police se font entendre pour prévenir la population : il est trop tard. Une seconde secousse bien plus violente a lieu. Les armoires du bureau s'effondrent et vous êtes tous projetés sur le sol.
Vous venez de subir un tremblement de terre d'échelle 5,5 sur l'échelle de Richter et de 7 sur l’échelle de Shinto.  
En moins de dix minutes, la ville vient de prendre un nouveau visage. Si les deux premiers garçons n'ont aucune blessure, pas même un bleu, Tsu Rozen est très légèrement blessé.
 
#Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  Bureau11

Seulement, alors que vous vous remettez seulement du choc, vous vous rendez compte que vous êtes coincés dans un bureau, au bout du couloir du Rez-de-Chaussée. L'hôtel de ville est sans doute vide, la porte d'entrée a été verrouillée et d'épais barreaux bloquent l'unique fenêtre qui ne donne que sur une cour vide.



:Chekeck:  Note du PNJ :
• Il est midi et quinze minutes, vous ne serez délivrés que le 06 août 2013 vers 09h00 par les secours ou par une personne possédant les clés. 
• Rappel pour Sei :  + Tes méfaits ont fait le tour, très rapidement. Les employés de la mairie ne parlent que de ça, ainsi beaucoup d’élèves. Cela augmente la terreur et la méfiance que provoque ton personnage.
:Chekeck:  Ordre de passage
• Tsu Rozen, vu que ce dernier est blessé et doit expliquer où et pourquoi - attention, ce n'est absolument rien de grave,
• Sei, puisqu'il doit pouvoir accéder au dossier,
• Ethan.
:Chekeck:  Récompenses
#Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  Ethan-10 #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  Shiro-10
 
 Vous êtes coincés. Si vous parvenez à savoir qui a la clé de la porte et à faire venir la clé ou cette personne (avec la clé), vous serez délivré. Sinon, passez tranquillement la nuit ici : on viendra vous délivrer à 09h00. ♥ Attention vous ne pouvez pas communiquer par téléphone portable ...


#Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  Bureau10


Dernière édition par PNJ le Lun 16 Sep 2013 - 1:36, édité 6 fois
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Tsu Rozen
▼ Université - 4ième année - Comité des Elèves
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 5 Aoû 2013 - 18:57


    Être seul était ce dont j’avais besoin.
    Après les blablas un peu relous de la cérémonie, l’atmosphère semblait à la fois chahutée et palpable, comme dans un jardin d’enfants où les mères crieraient davantage que leurs propres gosses, mais avec plus de respect, de parcimonie, voire d’hypocrisie vis-à-vis des autres, car dans un parc d’enfants, les mères ne s’entendent pas toujours. Elles œuvrent comme des boucliers, des chevalières de l’espace de jeux, où chaque progéniture est la princesse à sauver. Mais à un moment, tout s’arrête, ou s’écroule. Et aujourd’hui, les parcs d’enfants ont tremblé. Croisons les doigts. Pour les boucliers, les épées en bois, carton, ou papier mâché, prions pour ces petites bêtes qui un jour seront adultes, et surtout pour qu’ils ne tombent pas de trop haut, du sommet de leur cage à écureuils. « Grandir » les fera déjà chuter. J’y pense sans y penser, je ne sais plus ce que je suis, un enfant, un truc entre deux, je ne sais pas. Mais en regardant à droite et à gauche, je comprends que j’ai perdu conscience alors qu’on me demandait de garder en vue deux gars. Pourtant, je n’ai mal nulle part. Ou presque. Je me redresse, mes paumes s’appuient dans la poussière du sol, mon majeur vient rencontrer mon arcade sourcilière et alors, j’observe qu’elle s’est fendue. J’ai dû heurter quelque chose, tombé du plafond, où de je ne sais trop où. Rien de bien grave.

    Sans les connaître, j’avais un peu peur pour eux.
    Mais pas trop non plus. Je veux dire. Quand on me demande de surveiller, je tolère tout. Finalement, je ne surveille pas. Mais ce n’est pas pour cette raison que je désire que les concernés aient un truc qui les amoche, comme, par exemple, un tremblement de terre. Alors, je me penche en avant pour laisser tomber la poussière, et je vogue sur mon presque-existant cheval blanc pour trouver les deux individus. Pourvu qu’ils puissent ne pas être coincés dans un truc dégueu ; je ne veux amputer personne aujourd’hui. La dernière personne que j’ai croisé à l’hôpital m’a déjà trop fait culpabiliser. Elora, Elle l’aura, ma conscience ultra lourde. L’endroit est presque vide, quelque trous dans les murs n’ont comblé l’espace que par quelques rayons solaires, ça et là. On entrevoit le jour et c’est tant mieux ; ma main joue sur un interrupteur qui me signale gentiment que l’électricité semble ne plus fonctionner correctement. J’aimerais marmonner, mais pour une fois, je suis un peu inquiet. Il faut que je les trouve. A quatre pattes, je me faufile sous quelques décombres, et je cherche à travers la brume quelque chose ou quelqu’un. Je ne voudrais rien regretter. J’ai eu tellement honte, pour tous les trucs récents qui me sont tombés dessus que je me vois à mon âge comme un grisou sénile. Boire à grandes gorgées sur une coin de table ou un bord de lit, faire une gueule de quinze culs, se trouver nul, moche et con puis chialer tout son saoul, dégommer les heures et pointer du doigt les vieux fantômes, pour finir par s’endormir dans sa pisse et son vomi en regrettant le mal qu’on a fait aux vivants. Trop tard ou trop tôt, je peux cocher les trois quarts de la liste.

    Je m’en veux.
    Je voudrais que le monde recule un peu, juste histoire de. Appeler Kei, savoir comment il va. Ce foutu Kuro aussi. Mes deux précieux bijoux. Je chasse ces idées. Je me dis que j’ai autre chose à faire, et que je gagnerai davantage à me bouger le cul. Je m’approche de l’entrée principale, je me souviens qu’on est ici au rez de chaussée. Et même si en réalité, je ne m’en souvenais plus du tout, l’ascenseur me le confirme. Le reflet grimaçant de sa porte métallique dessine sur mes joues quelques plaies anodines. Ma tempe vire au violet et j’ai la gueule d’un Quasimodo, mais ça va. En me retournant, j’entends un truc tomber par terre, et sur le mur d’en face se projette vaguement l’ombre de quelqu’un. Je trotte jusque-là bas. Il fait sombre, je n’ai pas bien mémorisé leurs visages, mais je crois reconnaître un des deux étudiants. J’avance jusqu’à la porte, je plisse les yeux et tourne la poignée. La porte ne s’ouvre guère.  Les fenêtres se sont pliées sur elles-mêmes. Ironie du sort. Faits comme des rats, voilà ce que nous sommes.


    - Ok. Formidable. Va falloir grimper aux murs ou utiliser la tête d’un de nous trois comme bélier pour sortir d’ici.  

    Silence

    - En forme comme quand on sort d'un séisme, ou en forme comme une fois qu'il est passé?

    Je dis « nous trois »…
    Mais nous sommes deux. Je ne sais pas où est Ethan. Mais si tout est fermé, il ne peut pas être loin.
    Je me rassure en me disant que le lieu est clos. Et je m’inquiète à nouveau quand je songe qu’il est partiellement détruit. Et pendant que je pense trop, une main se pose sur mon épaule, et révèle une autre petite douleur inconnue jusqu’à cet instant. Sei ? Ethan ?
    Je me sens bête, bête à pleurer, bête comme un âne.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 5 Aoû 2013 - 20:24

Ce qu'il est dur de se mordre la lèvre pour éviter de dévoiler aux autres qu'on a envie de sourire, voire rire. Une maîtrise de soi était nécessaire, maîtrise que possédait Sei qui jubilait en slalomant entre les élèves, les professeurs, les civils, se pavanant aux côtés de ce directeur qu'il n'aimait déjà pas. Le titre de directeur faisait de lui un ennemi définitif, il serait un peu comme une tête de turc, un homme à abattre dont le nom inscrit sur une liste ne figurait pourtant pas tout en haut. Tellement d'ennemis ...

Le bureau révélait la valeur des choses, il se mit même à penser qu'il aurait dû ouvrir la porte de celui-ci, sa chance aurait sûrement été plus présente. S'adossant contre ce qu'il considéra comme une petite bibliothèque sans grande importance, la racaille laissa ses yeux bridés examiner ce mec dont il ne connaissait rien mais dont le visage lui disait quelque chose. Il prit même le temps de fermer de fermer les yeux une demi-seconde pour se concentrer afin de retrouver son nom. Matthews. Les infos qui allaient de paire avec ce nom affluèrent dans son esprit et à nouveau ... il sourit.
Pourtant, quand Sei rouvrit les yeux, le directeur n'était plus dans la pièce, un bouseux semble avoir été placé là pour le surveiller. 1 contre 1 ? Ça promet. Un silence morbide règne et un dossier posé là comme le fruit défendu lui fait de l’œil. Vu que personne ne bouge, Sei se frotte le nez et avec une mimique de la bouche, il s'avance pour le prendre, le glisse dans son dos dans son pantalon et rabaisse son T-shirt, prêt à accueillir les critiques -physiques ?- de ses deux chers camarade. Seulement voilà, ça bouge là !

Assez lent en général sur les réactions de secours, Sei ne traîne pourtant pas à bouger cette fois-ci et se glisse dans un trou de souris qui lui semble convenable. Son père lui avait toujours enseigné de se mettre sous une porte mais franchement ... elle est fermée, là. On peut dire merci au directeur, ce tremblement de terre pas trop soucieux aurait pu leur coûter la vie. Prochaine rencontre, il saura lui dire le fond de sa pensée si ce connard de dirlo est toujours en vie.
Mais là, ça bouge encore, Sei grince des temps, entend sans réelle distinction possibles des cris qui semblent venir de partout. Ce séisme va faire parler de lui, bien plus que les petits tremblements qu'il a connu jusque-là et qui font même pas chialer les mômes de primaire. Celui-ci ... il va sûrement tuer quelques-uns de ses concurrents. Un bon allié.

Désormais debout, silencieux comme s'il craignait d'être débusqué tel un gibier, Sei observe. Tout a été chamboulé dans ce bureau, heureusement qu'il n'y avait rien de très lourd et que le sol n'a pas craqué. Question de temps peut-être. Puis il commence à s'inspecter, réalise qu'il peut bouger tous ses membres, découvre que le dossier dans son flazar est toujours là et prie en voyant que même ses lunettes de soleil n'ont pas une égratignure. Les dieux ont votés.
Une voix le sort de sa petite fouille positive mais ne le fait guère réagir. C'est qui le survivor là aussi ? Un rival ? Sei s'approche, assez pour voir la tronche du bavard. Ah ... serait-ce que Matthews a succombé. Il doit le trouver, le fouiller ... ou pas.

~ Vu ta gueule ... je me sens encore mieux. Même pas un trou dans mon jean. Et à son tour, très peu confiant envers autrui, Sei tente d'ouvrir la porte. Bloquée, soit. Ça ne l'enchante guère de devoir rester enfermés ici avec eux et jusqu'à ... quand au juste ? Les secousses n'avaient pas été bénignes, peut-être bien que les dégâts avaient étaient importants et qu'ils allaient être oubliés là ?!

Sei sort son portable et constate qu'il n'a aucun réseau. Son visage se ferme, il est contrarié, les fenêtres sont bloquées et il aurait bien envie de pisser. Allez, un effort d'une heure pour se retenir, mais après ...

~ On aurait pu être devant le banquet pendant le tremblement de terre, mais non bien sûr, le directeur avait besoin de nous emmener ici pour apposer sa supériorité ... Quelqu'un a a bouffer ?
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 5 Aoû 2013 - 21:56

« Monsieur le Directeur, je n'ai guère le temps de répondre à vos caprices pour le moment. » Ethan s'était retenu avec une violence inouïe de ne pas lui balancer cette phrase. Autorité, hiérarchie et tout ça. Et puis, il n'avait fait aucune vague depuis qu'il était arrivé au Japon. Il n'allait pas commencer maintenant, combien même il avait de plus en plus de mal à maîtriser sa colère. Mais soit, un psy lui avait dit que c'était prévisible puisque son soucis psychologique prenait de l'ampleur après la vingtaine et se calmait seulement après les 40 ans. Mais il avait eu une éducation stricte, donc ça devrait le faire, n'est ce pas ? Hum... Oui. Alors il avait pas besoin d'être chaperonné par un mec plus jeune que lui. De toute façon, s'il voulait sortir, il sortirait avec un gringalet pareil... Ou pas. Il avait vaguement entendu un verrou se fermer. Bien que le bruit restait ténu, pour Ethan c'est le bruit de l'enfer. Il était enfermé dans une pièce qu'il jugeait trop petite avec des barreaux aux fenêtres. Pourquoi y avait des barreaux d'ailleurs ? Personne n'irait se suicider du rez de chaussé... Quoiqu'en voyant l'autre tartiflette avec ses lunettes de soleil, c'était peut être possible. Mais soit, c'était pas l'important. Il était ENFERME. Il était claustrophobe. Heureusement, ça ne durerait pas bien longtemps d'après le directeur, alors il se contenta de se fermer sa gueule et de ne rien laisser paraître.

Enfin, c'était normalement. Il sentit un tremblement dont il était toujours peu habitué. Les pertes de contrôle ce n'était absolument pas pour lui. Sauf que là... Ça bougeait plus. Beaucoup plus. Trop. Il se serait bien planqué sous le bureau comme on disait de faire, mais... C'était pas un peureux. Alors il préférait faire l'idiot en se tenant au mur malgré les hurlements de peur qu'il discernait de l'extérieur. Même pas peur ! En fait si, Ethan était complètement paniqué, mais il arrivait à garder une tête stoïque. Il ne remercierait jamais assez Kim de l'entraîner à garder son calme. Quoiqu'il l'avait jamais aidé à garder son calme alors que tout valdinguait. L'américain avait entraîné Wun pour ça. D'ailleurs, le populaire perdit son équilibre avec la grâce d'un cachalot, manquant de se faire assommer par une armoire. Heureusement, à force de pratiquer des sports de combat, il avait quelques réflexes. Mais il avait décidé de ne plus bouger. D'ailleurs même lorsque ça s'arrêta, le jeune homme resta assis, juste au cas où que ça recommence. Et il en profita pour savoir s'il n'avait rien. Tout semblait ok. Aucune blessure, aucune douleur. Il avait la chance d'un cocu des fois. Cocu... Miya... Merde. Il fouilla ses poches à la recherche de son portable. Pas de réseau. Tant pis, le jeune homme essaya quand même. Sans résultat. Il fit la même chose avec Wun, Kim, et même cet empaffé de Cameron.

D'ailleurs, elle était où Miya ? Elle était censée être dans le hall en train de l'attendre. Une boule se forma dans sa gorge. Si elle allait bien, elle serait déjà en train de frapper à la porte comme une furie. Or, ce n'était visiblement pas le cas. Et il était enfermé. Sa fiancée était sans doute gravement blessée, et il était enfermé en plus d'être claustrophobe... Il avait le droit de paniquer, là ? Non, non, non. S'il paniquait il ne trouverait pas de solution. Et s'il trouvait pas de solution... Il voulait pas savoir.

Il se sentit vite abattu, alors qu'il entendait les deux guignols. Bon déjà qu'il n'avait pas la réputation d'être aimable... Là ça allait... être explosif au vu de son état de stress. Il se releva rapidement alors qu'il était caché derrière l'armoire qui avait faillit le blesser, sautant déjà sur le bureau pour essayer de soulever relativement doucement le faux plafond. Il avait aucune envie de se prendre une plaque de plâtre sur la gueule. Et il réussit à le soulever juste un peu, jetant un coup d'oeil à l'intérieur avant de regarder les deux étudiants. Déjà lui c'était prévisible avec son 1,85m et 83kg, et puis même s'il faisait 1,45m et 35kg, il n'irait jamais dedans. Ensuite, bah... Charlotte au fraise avait beau être relativement fin... Il passerait pas non plus... Et le blond... Peut être... Il testa la solidité du truc en toquant, et ça sonnait creux. Rien de bien rassurant, et l'idée de risquer la vie des autres ne le tentait pas. Il soupira profondément d'un air blasé.

-Super...

Aussitôt examiner, aussitôt descendu se mettant un fouiller le bureau et à chercher une improbable clef. Ethan savait parfaitement que ça ne servait pas à grand chose, mais il fallait qu'il s'occupe et sa phobie allait le rendre agressif et violent s'il se contentait d'attendre tranquillement comme un brave et gentil garçon. Il se mit brièvement à lire des feuilles. Tiens, y avait rien d'intéressant dedans ? Lui qui adorait les informations... Quoique la plus importante pour le moment pour lui serait de savoir comment vont ses proches. Non, il ne devait pas penser à eux. Il devait d'abord sortir d'ici pour pouvoir faire quelque chose.
D'ailleurs... Tout le monde était sorti et ils étaient les seuls à être resté coincé comme trois glandu ? Il espérait que c'était la raison du silence de Miya. Qu'elle avait eu le temps de sortir et qu'elle était indemne. Tout comme Kim.

-Pas de réseau, pas de sortie... Je propose la tête de charlotte au fraise pour faire le bélier. Il a pas l'air d'avoir beaucoup de neurones pour garder ses lunettes de soleil à l'intérieur.

Oops... Il s'était promis de pas être agressif, mais il avait pas réussi à maîtriser le ton sarcastique et mauvais. La faute à sa phobie !
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Tsu Rozen
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMar 6 Aoû 2013 - 0:03


    «  Vu ta gueule ... je me sens encore mieux. Même pas un trou dans mon jean. »

    Vu la pêche qu’il dégageait, il ne devait pas être bien amoché non plus.
    Mon sang froid ne me quittait pas et finalement, là était ma seule source de stress. Le fait de ne pas paniquer ou de ne pas me poser de questions sur ce qu’il valait mieux que je fasse me laissait davantage perplexe. Mais très certainement moins que les gémissements et les cris qu’on entendait autour. Les murs, pourtant épais, semblaient s’amincir à la largeur d’une feuille de papier. On entendait des bribes de phrases, des résidus de craintes, des débris d’envers, de tristesse, d’angoisse, et le climat plongeait le bâtiment dans un mauvais train fantôme à tickets au rabais. Alors, j’ai fait ce que je savais faire de mieux en toute inutilité. Ironie, ironie, ma grande, ma belle, ma délicieuse amie.


    - J’comprends pas c’que tu m’chantes. J’suis comme un Dieu. Et vivant, en plus.

    Les secondes s’éternisaient. Le temps que Sei grommelle quelque chose sur son estomac vides, notre deuxième survivants se joignaient à nous. J’ai soupiré et esquissé un sourire maussade. La convivialité n’allait pas être de mise, et je savais à l’avance que j’allais devoir m’improviser comme un druide défenseur de la diplomatie et de l’amour sur Terre. Quand séisme il y a, l’amour tremble-t-il avec le sol ?

    Ethan.
    Avec toute sa bonne volonté, lui non plus ne parvenait pas à déverrouiller cette fichue porte. Mais les bruits contre les cloisons montraient bien que nous n’étions pas les seuls coincés. Peut-être Kei était-il à côté. Peut –être était –il effrayé par ces idiots qui l’avaient bizuté à nos débuts. Peut-être que son sang coulait déjà sur mes doigts. Le mien s’est glacé. Celui d’Ethan et de Sei commençait à ne faire qu’un tour. Avant même un mot, la tension se faisait sentir comme du sucre sur une crêpe.


    « Pas de réseau, pas de sortie... Je propose la tête de charlotte au fraise pour faire le bélier. Il a pas l'air d'avoir beaucoup de neurones pour garder ses lunettes de soleil à l'intérieur. »

    A l’évidence, tout s’agitait.
    Il suffit d’un instant, d’une micro-milli ridicule seconde pour qu’un chaos considérable laisse place à une arène de gladiateurs en rut. J’aurais dû m’en douter. Néanmoins, j’hésite encore à me joindre à leurs mesquineries. La virilité, pour nous êtres masculins et un peu ce que le café est au tiramisu. On n’aime pas toujours le parfum, mais c’est quand même la base. Ce qui finit par harmoniser. Et personnellement, je préfère voir mes deux bisons enragés plutôt que morts. Je ne parviens pas à imaginer, à concevoir quelle aurait été ma réaction si je m’étais retrouvé avec deux cadavres sur les bras. Deux pauvres petites bêtes froides à mettre dans un cercueil. La mort, la mort. Toutes les morts sont violentes, surtout pour ceux qui restent. Brutalement, ce corps que nous connaissons se transforme en autre chose qui n’est plus nôtre, qui nous est inaccessible. La peau acquiert une étrange transparence. Nous évitons de la toucher pour ne pas rompre le charme. En fin de compte, la mort est comme ces nettoyages de printemps ou d’automne : programmée et, surtout, purificatrice. On meurt, et tout recommence. Un cycle se termine, un autre s’ouvre. S’ils se battent, pour sûr, j’interviens. Je ne suis pas le mâle alpha, mais…
    … Mais Je ne suis plus à un coup près.


    - Les gars. Z’êtes pas sérieux là. On baisse les armes, Ethan, avisez plutôt le carreau HS au dessus de la porte.

    J’ai haussé les épaules, avant de croiser même les orteils pour que tout ne parte pas en méga baston fulgurante. Un tremblement de terre m’avait déjà suffit. De plus, je n’avais pas de sifflet sous la main pour arbitrer ni les uppercuts de l’un, ni les crochets du droit de l’autre.

    - Y’ a peut-être moyen que l’un de nous y passe, avec une super courte-échelle.

    Ne me laissez pas tomber.
    Je pense aux autres. Des corps effrayés, troublés, tendus, lacérés, ailleurs


    - Si on attend trop que vous me prouviez qui de vous a le plus d’égo, on va mourir asphyxié par la poussière.  Et j’avais commandé chinois pour ce soir…

    Je tourne à la dérision, je ne suis qu'un petit bouffon.
    Mais c'est ma manière à moi, de me manifester. De me sentir un peu plus ou un peu moins, exister.
    Tout le problème est là, dans cette impuissance à modifier le cours des choses.

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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMer 7 Aoû 2013 - 14:31

Note du PNJ :
Messieurs, vous ne pouvez pas sortir par vos propres moyens du bureau. Seuls deux personnages, des capacités de certains personnages, une Chance du Chat Noir dans ce sens et le PNJ (qui n'interviendra qu'au dernier moment, si les trois autres ne sont pas intervenus) peuvent effectuer la démarche de vous sortir. 
Rien n'empêche les tentatives infructueuses de vos personnages.

Vous devriez peut-être en ''profiter'' pour faire connaissance.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMer 7 Aoû 2013 - 17:17

Et un sourire, un. De la part de Sei, c'était rare, carrément rare même mais là ... ouais, ça valait le coup. Ce mec aux cheveux blonds, un étranger à priori mais qu'importe, avait une répartie amusante. Très peu de gens se permettaient l'ironie ou l'humour en face de lui. En général, c'était l'agressivité, la peur ou la fuite donc il se mit à sourire. +1 aurait-il pu ajouter mais il ne le fit pas.

Et le super-héros-super-viril-super-con fit son apparition. En quelques secondes à peine, Sei vit qu'il n'était pas blessée, pas du tout. Ça n'arrangeait pas ses affaires, ce n'était pas comme ça qu'il allait pouvoir le fouiller ! Se mordant légèrement la langue à l'intérieur de sa bouche, le japonais laissa ses yeux fixer sur ce mec qui se pensait meilleur que tout le monde. Mince alors, il était déjà énervé ? Contre qui, Sei ? Ou énervé parce que sa future femme n'était pas là pour soutenir la petit brebis égarée qu'il était ? Son fric n'avait aucune utilité ici, peut-être que redescendre d'un ou deux nuages ne serait pas du luxe.

~ Si la porte s'ouvre, on sait jamais ... On n'a pas tous envie d'avoir sa tronche dans le journal, Mister Bling-Bling. Tous les deux, ils ne se connaissaient pas mais les médias avaient un pouvoir relativement présent dans le monde huppé des alentours de Keimoo. Rien ne leur échappait, surtout pas un mariage de gosses de riches. Et voilà qu'en 1/2 seconde, ils se détestaient déjà. Ça promettait des discussions d'un niveau très développé, Sei n'était pas du genre à reculer devant l'affront même s'il se trouvait assez calme là. L'horreur de la situation l'avait passé depuis qu'il avait remarqué qu'il était indemne. Les autres ? Rien à foutre. Il avait pensé à son père mais il était coincé alors il se tracasserait plus tard. C'était vain de piquer sa crise maintenant, ça gênerait les autres en plus.

Heureusement -?- le petit blond s'interposa avec quelques mots bien placés. C'était vrai qu'il était inutile de se crêper le chignon ici, alors qu'ils étaient tous coincés et que l'un d'entre eux était blessé. Sei se gratta le coin de l’œil, indécis. Disons qu'il acceptait de rester calme pour le moment car il avait des choses à faire de son côté mais ça ne saurait durer.
En attendant, il toisa la fenêtre cassée au-dessus de la porte et haussa un sourcil :

~ Ce serait pas dans votre intérêt de me faire sortir par-là car si j'y arrive ... ah ah. Inutile de continuer, n'est-ce pas ? ~ De toute façon, même un haricot comme toi ne passerait pas, encore moins blessé. Mais tu peux toujours te mettre à crier "au secours" ... Personnellement, Sei ne croyait pas en une âme généreuse qui viendrait les aider. Tout le monde devait se ruer vers l'extérieur par crainte d'une nouvelle secousse. Qui prendrait le risque de venir vérifier les bureaux ? A moins d'un fouineur comme lui ...
D'ailleurs, il retourna vers son petit coin tranquille, villa dorée dans un monde de poussière et s'assit tranquillement dans les débris avant de sortir le dossier de l'arrière de son futal. Bianca Even. Il voyait même pas qui c'était mais il commençait à se dire qu'il y avait trop d'étrangers dans le coin ! Lunettes bien ajustées, il ouvrit le dossier et se mit doucement à lire ce qu'il contenait. Ça pouvait toujours servir et ça avait le don de l'occuper. Au moins, en attendant, il fermait sa gueule.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMer 7 Aoû 2013 - 19:37

Sa tronche dans le journal ? Ethan fronça les sourcils. Le journal ? Quand est ce qu'il avait été dans le journal... ? Ah oui, en Février. Pour annoncer ses fiançailles avec Miya. Ca datait ce truc. L'américain avait même pas osé lire l'article avec la tronche super aimable qu'il avait dessus. D'ailleurs, d'où elle sortait cette photo ? Il avait plutôt tendance à fuir les appareils photos. Il avait beau avoir joué les mannequins d'un jour pour faire plaisir à sa fiancée, il était clairement pas photogénique, et sourire devant l'objectif lui coûtait énormément, laissant pour résultat, le mec coincé et timide. Ce qu'il était en fait, derrière son agressivité.

-Ravie de savoir que tu ouvres autre chose que des portes...

Il était même pas énervé. Ethan se savait bling-bling... Kim le lui répétait assez souvent, et il assumait complètement. En même temps difficile de nier qu'on est pas tape à l'oeil avec une voiture de sport, et des fringues de marques, même si ça restait dans tes tons neutres.
N'empêche qu'il restait tout de même fébrile, et monsieur « je met le holà » venait de couper court à la « discussion ». Non ! Non ! Non ! Y avait que ça qui pouvait un tant soit peu le calmer : Passer ses nerfs sur les autres. Il avait voulu prendre Sei pour son punching ball, mais il semblait que la racaille avait plus de jugeote qu'il en avait l'air. Fuck ! Il avait plus qu'à faire avec. Pourtant les racaille c'était facile à allumer normalement, non ? S'il s'écoutait, il aurait grogner de frustration, au lieu de ça, il passa sa main ses cheveux d'un geste nerveux. Il ne POUVAIT PAS rester ici. Miya, Kim, ou Wun avait peut être besoin d'aide, et il était bloqué ici comme un misérable rat. Une pile électrique claustrophobe était obligé de se mettre en état de veille. En temps normal, dans sa malchance on a de la chance. Lui c'était clairement l'inverse, il aurait préféré être inconscient. Au moins, il flipperait pas, et il resterait tranquille sans chercher la merde à Charlotte au fraise.

D'ailleurs, comment ces deux là le connaissait ? Certes, on lui avait collé l'étiquette du méchant populaire. Mais comment c'était arrivé ? Il n'en savait rien. Handicapé social à vie, ce mec. Il ne se rendait même pas compte quand il envoyait chier les autres. On peut pas être intelligent partout, ceci dit...

-Ton chinois doit être écrasé pour maintenant...

Allez savoir si Ethan parlait du plat ou du propriétaire... Les deux sans doute. Devait pas y avoir grand monde qui s'en soit sortit complètement indemne. Le voilà qu'il repensait à la demoiselle au cheveux blond. Il se pinça l'arrête du nez en soupirant profondément. Il sentait poindre le mal de dos atroce avec la tension de ses muscles. Pitié, qu'il sorte d'ici rapidement. Il allait pas tenir des plombes, et il finira par s'assommer, histoire d'être tranquille.

-Mais je dois avouer que je suis d'accord avec Charlotte. A moins que t'ai le super pouvoir de te transformer en gosse de 5 ans, tu ne passes pas. Et ça se voit du premier coup d'oeil.

Et il soupira une nouvelle fois d'un air blasé. Solution, solution, où es-tu ? L'idée de défoncer la porte lui traversa l'esprit. Mais comment dire... Un, il tenait à son épaule, deux s'il y arrivait pas, il se payait une honte royale, et il préférait encore demander à la racaille de le mettre hors service dans ce cas là, c'était dire.

ET PUIS, CHARLOTTE S'ETAIT PAS INTRODUIT DANS LE BUREAU DU MAIRE ?

Bien sûr que si. Il avait entendu des murmures, et il avait beau être dans sa bubulle, il avait capté quelques brides. Quel con de ne pas y avoir pensé plus tôt.

-Hey euh...

Comment être aimable... Depuis le début, il servait à Sei le doux surnom de Charlotte au fraise, alors ça passerait sans doute moyen son idée.

-Euh... L'anti-sociale...

Il pouvait décidément pas faire mieux...

-T'as juste l'air d'un délinquant ou t'as aussi les capacités de crocheter les serrures ?

Quelqu'un pour lui donner des cours de « Savoir demander gentiment aux autres » ? Clairement, la communication c'était pas son dada. On lui avait apprit plusieurs langues mais pas la politesse. Seulement en cas de nécessité. Dans les réception, en fait. Et il était toujours aussi à l'aise qu'un pingouin en Afrique dans ces cérémonies, même s'il respirait toujours l'assurance.
Fallait voir le bon côté des choses. Ca aurait pu être pire. Si Ethan voyait que le dossier portait sur Bianca il se serait fait un plaisir de le déchirer avec un regard mauvais et meurtrier. Bianca c'était la copine de Kim. Kim c'était son meilleur pote. Par conséquent... On touche pas la petite française, et l'américain pouvait se montrer violent dès qu'il s'agissait de protéger ses proches.
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Tsu Rozen
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 12 Aoû 2013 - 20:16

    Jamais deux sans trois.
    Allaient-ils m’entrainer dans leur conflit enfantin ? J’espérais comme un gosse qui tape du pied que non. Parce que, premièrement, je n’étais pas agressif autrement que lorsqu’on touchait à mon bol de chocokipik. Deuxièmement, Kei n’aurait pas eu assez de pansements pour recouvrir toutes mes plaies de tocard avéré, et troisièmement, quelque chose me disait que mes deux presque-gentils-complices pouvaient s’entendre. Au fond. En creusant bien. Jusqu’au noyau de notre pauvre petite planète qui aujourd’hui encore, a été bien malade. Les gars, reculez-vous, et faites la paix. Vous en aurez des tonnes, des soirées d’éternité à vous baigner dans votre morve ou votre propre sang, des après-midis entiers rien qu’à vous casser la gueule si on sort d’ici, et, savez quoi ? Je ferai même l’arbitre, si vous voulez. Juré craché, croix de bois, croix de fer, je vous mens, je me perds.


    « Si la porte s'ouvre, on sait jamais ... On n'a pas tous envie d'avoir sa tronche dans le journal, Mister Bling-Bling. »

    Une pointe d’insolence.
    Avec le physique qui allait avec, une dégaine de type « mec mécontent et à demi enragé », mais sûr de lui, et donc par conséquent, vraiment en forme. J’aimais finalement bien cette sorte de chamailleries sans fondement, car lorsqu’il arrive quelque chose qu’on ne peut expliquer, on est tous un peu coupables. Plus je les observais, et plus j’ai pensé à une relation familière. On s’entend toujours mieux avec les gens qui endurent où ont enduré un conflit avec nous. Une dispute, c’est l’occasion de passer par tout en quelques minutes. Un tour du monde gratos.


    « De toute façon, même un haricot comme toi ne passerait pas, encore moins blessé. Mais tu peux toujours te mettre à crier "au secours"… »

    J’ai commencé à bien rentrer le ventre.
    Et à me contorsionner dans tous les sens. J’avais eu l’habitude pour quelques clichés chelous. Mais en fait, je ressemblais plutôt à une antilope des îles à qui on aurait amputé une jambe. Ok, Sei. Touchécouléjetedétesteunpeu. J’ai pris une corbeille à papier, je l’ai retourné rapido, et en montant dessus pour atteindre le carreau, inévitablement, mon pied est passé à travers la résille de plastique. J’ai songé à l’enlever et puis, j’ai renoncé. Ca donnait un genre. Blessure de guerre. Guère de blessures.


    « Ton chinois doit être écrasé pour maintenant... »

    J’ai fait la moue, boudeur comme un pou.
    J’ai haussé les épaules, grimaçant de l’ancienne douleur retrouvée. Bobos d’enfant.


    - J’avais l’intention de broyer du noir, pas du jaune. Comment vous dire que je suis déçu ?

    J’avais abandonné l’idée du carreau.
    Et finalement, en faisant danser comme un con la petite poubelle autour de mon mollet, je me suis vraiment senti comme une boule de papier froissé. Une page encore blanche qu’on aurait gaché, une simple rature pour se retrouver derrière un grillage de plastique et recommencer une autre vie. Notre raté, notre rature à nous trois, c’était ça ? C’était ce séisme qui sort de nulle part pour détruire, chiffonner ce que nous étions, ou ce que nous avons fait ?
    En soupirant, Je suis allé m’asseoir par-dessus le vaste sous-main empoussiéré. Mes doigts jonglaient avec les minuscules gravas de taule et de crépis.


    « T'as juste l'air d'un délinquant ou t'as aussi les capacités de crocheter les serrures ? »

    L’idée me paraissait bonne et crédible.

    -En admettant qu’elle ne se soit pas écrasée sur elle-même. Je peux essayer d’y glisser mon petit doigt, si vous voulez. Et ne faites pas de blagues nazes sur mes parties génitales. Elles sont très respectables. En fait, je pense que Seibienmaveine s’en sortira à vermeille merveille.

    Un coup de pied un peu nerveux avait propulsé ma corbeille-de-compagnie empourpré du tas d’amour qu’elle m’avait porté jusqu’alors. Le bruit fracassant de son impact sur la porte m’a directement lis la chanson « I want to break freee ♫ » dans la tête. Je m’impatientais.

    - Les mecs. Si jamais je meurs, je vous lègue ma collection de chewing gum usagés collés sous mon bureau, au comité. Pensez à tout ce caoutchouc collé sur ce bois, prémâchés par mes soins, purifié par ma salive de connard vivant, à tout cet arc en ciel de couleur, d’eau fraiche et d’amour que je ne pourrais plus cracher sur les nouveaux de l’académie.

    Et puis, lorsque je me suis tu, j’ai entendu les autres. Au-dessus, en dessous. J’entendais des cris et des gens qui ont peur. J’entendais la tension du sang froid à préserver.

    -Les gars. Y’a les autres. On entend bouger là-haut, et je pense pas que ça soit ce fichu Père noël qui se serait trompé de date, il vient quand même de loin. ‘Croyez qu’il a tremblé, lui aussi ?

    Indéniablement, je suis con.
    Mais parfois, ça m’aide à ne pas paniquer. Je me fais de petites fortifications et j’imagine des guimauves au bout. Je me dis qu’on me prend pour un fou et finalement c’est la folie que vous me donnez, qui me fait rire. Et en y pensant, je pense qu’il vaut mieux en rire que s’en foutre.

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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyLun 12 Aoû 2013 - 23:02

Ayant quitté Shiki et Saki depuis moins d’une minute maintenant, je me retrouvai devant l’Hôtel de Ville qui se trouvait plus ou moins en face du cinéma. Je marquai une pause devant, me préparant à ce que je risquais de voir à l’intérieur. Vu les dégâts qu’il y avait déjà à l’extérieur et ce à quoi j’avais assisté dans les pharmacies et dans les rues en général, je m’attendais forcément au pire. Néanmoins, il devait normalement y avoir eu moins de dégâts à l’intérieur… Pourquoi ? Parce qu’une bonne demi-heure s’était écoulée entre la fin des discours et les premières secousses. Je supposais donc que la quasi-totalité des étudiants et élèves de Keimoo – en tout cas – avaient déjà quitté les lieux avant la catastrophe. Après, il y avait des chances que je me trompe lourdement. Avec tout ce qui s’était passé ce matin et le nouveau règlement que certains n’appréciaient pas, il était possible que plus de personnes que je ne le pensais soient encore à l’intérieur. Ce fut donc avec une certaine appréhension que je fis mon grand retour au sein de l’Hôtel de Ville, au rez-de-chaussée bien entendu. Bah oui, je n’étais pas un elfe de maison ! J’étais incapable de me téléporter dans les étages supérieurs ou inférieurs d’un claquement de doigt !

Autant dire que c’était le bordel dans ce hall, ça ne ressemblait plus du tout à une pièce pour accueillir d’ailleurs… On aurait qu’un tremblement de terre avait eu lieu ! Euh… Bon OK, c’était normal en fait. Quoiqu’il en soit, atteindre le couloir ne fut pas une partie de plaisir avec tout ce qui se trouvait par terre : des débris de verre, des morceaux de murs… Plus j’avançais et plus je prenais conscience de la puissance de ces séismes et des dégâts que ceux-ci avaient provoqué. Néanmoins, à côté de ça, il n’y avait pas un chat. Le couloir du rez-de-chaussée était complètement désert et les portes semblaient toutes verrouillées. Etant venu pour voir s’il y avait des gens dans le besoin, j’actionnai la poignée de la première porte que je trouvai. Elle était fermée à clé. Je toquai et demandai :

« Y’a quelqu’un ? Répondez si vous êtes à l’intérieur ! »

…Pas de réponse. Je passai à la porte suivante et ainsi de suite. Pour info, ma voix était si dure, froide et semblait si autoritaire qu’il était possible que des personnes aient choisi volontairement de ne pas répondre. Après tout, qui – après des tremblements de terre – ouvrirait la porte à quelqu’un s’exprimant avec un ton presque menaçant ? A m’entendre, c’était un peu comme si j’étais un surveillant prêt à punir un élève parce qu’il serait coincé dans une pièce interdite… Or, je cherchais à trouver des survivants moi ! Je ne voulais pas les faire fuir ! Quel dommage que je m’y prenne aussi mal. Enfin, tant pis pour eux s’il y avait vraiment des gens coincés. Alors que je m’apprêtai à toquer une énième porte, j’entendis un drôle de bruit ? Celui-ci venait du bout du couloir. Qu’est-ce que c’était que ça ? J’aurais pu penser que quelqu’un venait de se jeter contre une porte afin de l’ouvrir – Taylor style – mais bon, je voyais mal une autre personne qu’elle suffisamment casse-cou pour le faire. De plus, le son n’avait rien d’humain. Intrigué, je passai en mode furtif et me dirigeai aussitôt vers cette porte, en sautillant sur la pointe des pieds. Arrivant alors juste derrière la porte de ce qui était le bureau n°04, je tendis l’oreille afin d’écouter ce qu’il se passait à l’intérieur. Vieux réflexe, je tenais comme d’habitude à éviter de tomber sur quelque chose que je préférerais éviter. Un peu comme tout à l’heure quand j’avais attendu avant d’interrompre Yoite et Eden dans les toilettes.

« …salive de connard vivant, à tout cet arc en ciel de couleur, d’eau fraiche et d’amour que je ne pourrais plus cracher sur les nouveaux de l’académie. »

Tsu ? Le représentant de la libre expression des Artistes au sein du Comité ? Non seulement, c’était sa voix mais en plus, il donnait toujours cette impression de venir d’une autre Planète. Pour moi, il n’y avait pas de doute possible. C’était bien lui ! Quant à savoir ce qu’il faisait dans ce bureau à balancer des trucs sur la porte, je ne voyais que deux hypothèses : il cherchait à attirer l’attention ou il venait d’améliorer le concept du chamboul’tout. Bon, il n’était pas tout seul d’après ce que j’entendais. Je ne savais pas du tout avec qui il était, mais lui avait l’air suffisamment en forme pour parler ainsi. Quant à ceux qui se trouvaient avec lui, je me demandais dans quel état d’esprit ils se trouvaient. Quoiqu’il en soit, l’entendre parler me rassura sur plusieurs points : il était en vie et d’autres aussi. Me détendant quelque peu après l’avoir écouté parlé, je posai ma main sur la poignée de la porte et tentai de l’ouvrir. Sans succès. Je toquai donc comme d’habitude mais changeai de texte :

« Ho ho ho ! Et pourtant si Tsu, c’est bien moi le Père Noël.   – marquant une pause, je décidai de mettre fin tout de suite à cette mascarade et repris avec un ton un peu plus sérieux – Bref, vous allez bien là-dedans ? Pas de blessés ? »

Non mais qu’est-ce qu’ils foutaient à l’intérieur ceux-là !? Et en plus, ils s’enfermaient… N’avaient-ils pas conscience de ce qu’il se passait à l’extérieur ou étaient-ils eux-mêmes coincés depuis l’intérieur ? Et surtout, qui était avec Tsu ?


Spoiler:
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMer 14 Aoû 2013 - 18:45

On apprend toujours des tas de choses en lisant le dossier d'un élève, même l'ange le plus séduisant de l'académie avait des trucs à cacher. Être tombé sur ce dossier, c'était comme avoir passé une excellente journée, avoir découvert le trésor d'une longue quête ou être riche sans jamais avoir rien foutu de sa vie. Désormais, Sei avait une raison de vouloir sortir d'ici : il devait trouver la fameuse Bianca et aller gentiment se présenter ...
Par contre, c'était quoi cette ambiance bon-enfant qui s'installait confortablement dans le bureau ? Depuis quand est-ce qu'ils étaient devenus assez sympas pour se parler comme s'il y avait possibilité qu'ils deviennent potes ? Est-ce que la lecture de son dossier lui avait prit 10 ans ? Ou alors, un bon gros morceau de gravât avait miraculeusement effleuré Matthews ? Car là, jusqu'au "Charlotte", ça allait encore -quoique ce surnom constituait à lui seul une raison de continuer d'être con- mais après ! Y avait un souci !
Sei se leva.
Le dossier fut jeté pêle-mêle dans les décombres, sa mémoire allait lui servir mais pour le moment, il y avait plus important. Et non, ce n'était pas ce gosse toujours en train de parler, de se plaindre ou de raconter des conneries qui montait en tête de liste. Il aurait pas pu être gravement blessé lui d'ailleurs ? Sa voix et ses longs discours commençaient franchement à l'agacer. D'ailleurs, il décida qu'il était de mauvaise humeur, ça y est ! Un regard suffisant envers Matthews et son ton de voix changea. Adieu la zen-attitude pour éviter les ennuis dans un lieu confiné, c'était l'heure de semer le chaos et d'en récolter les fruits.

~ Crocheter une serrure ? ... Et si t'essayais de redemander à genoux pour voir ? Il n'y avait définitivement aucune chance pour que ça arrive mais peut-être que le BG riche allait prendre le taureau par les cornes et soit essayer par lui-même -le ridicule n'a jamais tué personne- ou venir lui mettre les points sur les I. Il attendait, sage comme une image et surtout immobile. Rien ne pressait.

Pourtant quand l'alien blond balança un ovni contre la porte, Sei reporta son attention sur lui et le fusilla du regard. La tentative était désespérée et si par miracle, il survivait à l'assaut d'un Matthews en furie, il irait finir le travail avec Galère2. Ce serait nettement plus facile et ça lui servirait de défouloir.
Un nouveau monologue raisonna dans la pièce, Sei se passa une main sur le visage, se couvrant les yeux 2 secondes pour tenter de rester maître de ses émotions et oublier les affreux surnoms dont il était victime aujourd'hui. Ils le fatiguaient. Et pourtant ... pourtant, il le remercia aussitôt -dans sa tête, bien sûr- quand sa voix de chanteur oublié interpella MisterX de l'autre côté de la porte. Est-ce qu'ils allaient enfin pouvoir sortir ? Il devait y croire pour poursuivre ses petites recherches mais n'était pas spécialement motivé. Quoique ... dehors, c'était sûrement intéressant et y avait certainement des trucs à piquer. Allez, fallait qu'ils sortent là !

~ Un seul blessé pour le moment mais si tu traînes trop pour nous aider Père Noël, y aura sûrement davantage de dégâts. Non, Sei ne savait pas qui était derrière cette porte et à la voix, il pouvait déjà dire qu'il ne le connaissait pas mais il n'en n'avait rien à foutre. Le meilleur des gens ne devait-il pas ressortir quand le malheur s'abattait sur tout le monde en même temps ? Ce mec qui cherchait peut-être quelqu'un de précis était peut-être leur clef, il avait qu'à se débrouiller, c'était sûrement plus facile de l'extérieur !
En attendant, Sei en profita pour retenir le prénom de Tsu. Ça pouvait toujours servir.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyJeu 15 Aoû 2013 - 14:37

| Post pourri, pardon X_x |

Il haussa les sourcils un peu surpris... « A genou » ? Déjà qu'il avait eu du mal à s'incliner comme tout bon japonais, alors se mettre à genou ? Un sourire froid et mauvais se dessina sur son visage.

-Pourquoi ? Avec tes lunettes d'abruti tu vois pas bien ma tête ?

Chassez le naturel, et il revient au galop. Pourtant, il avait fait l'effort d'être sympa. Si Sei mettait pas un peu du sien aussi, l'atmosphère de franche camaraderies et des bisounours n'allait pas rester bien longtemps. Non, ils allaient se la jouer à la Battle Royal, sauf qu'il y a pas besoin de prof et d'un bracelet électronique pour les obliger à s'entre-tuer. Mais Ethan ne serait pas le premier à commencer les hostilités. Oh que non. Pas qu'il avait peur d'éventuelles représailles de la part du directeur (Qu'il allait d'ailleurs tuer pour avoir fermé cette putain de porte à clef) ou de Sei (Parce que franchement, il attendait que ça, en fait) mais il savait qu'il allait avoir Miya, Kim et Wun sur le coin de la gueule. La première lui assénerait sans doute une jolie baffe dans la gueule, le deuxième lui lancerait un regard « Je comprend pas » et le dernier, et le pire « Tu devrais prendre tes médocs ». Autant les subir individuellement avec du temps entre les deux, il supportait, autant les trois en même temps... Ca lui ferait naître un sentiment de culpabilité. Et ça, il a pas l'habitude.

Et Tsu qui rajoutait une couche avec une blague vaseuse...

-Si tu prends les devants pour sortir que son service trois pièces est respectable, c'est qu'il ne doit pas vraiment l'être.

Franchement, il aurait pu garder cette information pour lui. Autant, l'américain pouvait se montrer curieux, mais décidément pas sur ça... D'ailleurs, ça lui servirait à quoi ? Il aurait préféré qu'il dise « Je suis allergique aux cacahuètes... Si ça vous dit de me tuer ». Mais non, il découvrait seulement que le mec était non seulement à côté de la plaque, mais aussi crade. Déjà qu'Ethan ne supportait pas quand Wun balançait ses chaussures dans son appart sans les ranger, alors un chewing gum collé sous un bureau... Même dit de façon euh... poétique ou truc du genre, ça reste dégueulasse. Mais soit, ça avait le don de faire légèrement oublié sa claustrophobie et de ne pas péter une durite sur le gringalet ou Charlotte. Heureusement, Charlotte était sa cible puisqu'il semblait mieux supporter les coups.

Et puis... Il leva le nez vers la porte. Sauvé ? Pitié, faites que ce soit le cas. Mais pas par la personne la plus sérieuse qui existait. A mi chemin entre Géant vert et le père Noël... Ethan voulait passe partout. Celui qui peut ouvrir toutes les portes. Leur porte ! Parce que sinon, Sei aurait raison (d'ailleurs, il était d'accord avec lui un peu trop souvent à son goût). Mais, prévisible. Suffisait de mettre deux caractère explosif pour tout détruire. Et le populaire était certain qu'ils trouveraient malgré que le tremblement de terre soit passé par là.

Les traits tirés par l'anxiété en entendant le bruit au plafond, Ethan priait réellement pour ne pas que ce soit Miya ou Kim. Il deviendrait fou, si l'un deux étaient blessés par sa faute, juste parce qu'il avait joué les capricieux. Enfin, capricieux... Le directeur lui avait toujours pas trouvé de solution à son problème... Il allait vraiment le tuer. A cause de lui, il était impuissant et condamner à tourner en rond dans une pièce trop petite qui allait finir par lui faire péter un câble.

-Trouve cette putain de clef au lieu de faire de l'humour pourri !

Une voix froide, autoritaire. Néanmoins, on devinait sans peine la tension qui s'installait en lui. Bah... Il avait tenu pas mal de temps avec sa phobie, non ? Surtout que quelqu'un avait eu l'amabilité de venir à leurs secours. D'ailleurs, en y passant, c'était pas très sympa de défouler ses nerfs sur leur pseudo sauveur. Mais avec les bruits pas très rassurant, difficile de rester calme.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMar 20 Aoû 2013 - 18:55

Venir d’une autre planète ?
Tu es modeste, Shiro, moi, c’est d’un autre univers, d’une autre galaxie entière que j’aimerais venir. Et avant que tu n’arrives, le temps semblait long, nous n’avions rien à nous dire et la querelle semblait à nouveau de mise. Sei avait visiblement des règles abondantes qui lui foutaient un caractère relativement vif et incisif, et Ethan n’allait certainement pas courir dans l’étroit chemin de la résignation pour mes beaux yeux. Mais faut pas croire, les gars. Je suis peut-être homo’, grand, maigre, blond et con, mais j’assume complètement la violence justifiée. Oui, je m’interpose, si l’un de vous mord l’autre en premier. Je vous décapite même avec mes supers-pouvoirs. Jurécraché ; parole de tapette.


« Crocheter une serrure ? ... Et si t'essayais de redemander à genoux pour voir ? »

Assez.
En soupirant, j’ai jeté une sorte de regard étrange sur Sei, un peu comme un gosse qui aurait envie de vomir à force d’entendre les provocations des autres, les petits tests permanents qui durent jusqu’à ce que l’un ou l’autre tombe du fil. Mes funambules, votre numéro me lasse. Vous pouvez être au milieu d’une ville morte, mais votre personne prime sur le reste ? A quoi vous sert l’égo, quand vous êtes seul ? A combler le vide sidéral que sont vos relations ? A combler le caprice d’une reconnaissance qu’on ne vous donnera jamais ? A tasser votre culpabilité pour justifier vos choix, pour vous donner de l’assurance ? Assurance vie, mon cul. On est grillés. Des allumettes au souffre consumé, assommées, éteintes.
Et puis, tout a basculé.


« Ho ho ho ! Et pourtant si Tsu, c’est bien moi le Père Noël. »

Sacré Santa.
J’ai hésité sur le moment, entre entamer mon déhanché de la joie de vivre et taper mes deux compères en accusant le tremblement de Terre. Mais shiro pourrait le faire pour moi, avec un peu de chance. Mon oreille s’est collée contre la porte, et même si j’entendais chanceler quelque chose comme un sac de plastique contre la poignée, je n’écoutais pas ce qu’il se disait. Pourquoi ? Parce qu’en fermant les yeux, j’entendais aussi la mer, comme dans les coquillages. Où sont les coquillages quand tout s’écroule, avec l’égo ?


« Bref, vous allez bien là-dedans ? Pas de blessés ? »

J’aime bien Shiro.
Mais je le connais peu. Je sais qu’il est au comité comme moi, qu’il est fiable. Je le sens robuste, mais pas parce qu’il fait un tas de sports à la con où on tape des gens, surtout parce qu’ il sait se défendre, et qu’il a ce côté serein qu’ont beaucoup de mecs qui pratiquent les arts martiaux. Je veux dire, le contrôle de soi, connaitre ses limites, et tout ce tas de choses chouettes que l’on sait faire quand on est un bon sportif. Ce mec est un rocher mobile. Mais quand il y a quelque chose à faire, je sais que souvent, il peut, il sait ; il fait. Je ne sais pas, en revanche, pourquoi on ne traine jamais ensemble. Surement qu’on n’a pas trop de temps. Surement qu’on est ailleurs. Mes prétextes doivent être bien mauvais, mais je n’arrive pas à trouver de raisons. Pas l’occasion ? Je ne sais pas. Mon œil s’est baladé sur les gonds de la porte, puis mes genoux se sont pliés et j’ai à nouveau fermé les yeux. Une angoisse concernant ceux que j’aime remontait, et j’avais pas envie de lâcher une galette devant les trois autres.


«  Un seul blessé pour le moment mais si tu traînes trop pour nous aider Père Noël, y aura sûrement davantage de dégâts. »

Ce n’était pas le moment, il avait raison.
Mais il n’existe véritablement jamais d’heure pour quoi que ce soit. Le temps n’est rien, ça pue, cette valeur de durée, cette mesure d’instant qui limite les gestes, les sentiments et les personnes pour qu’on puisse se repérer et avoir une sorte d’emprise sur le truc. Je sais, je m’égare, rien n’avance quand je pense. Mais je dois m’occuper l’esprit. Pour ne pas penser au corps déchiqueté de Kei sous un réverbère tombé, à son corps court-circuité qui m’aurait appelé à l’aide sans que jamais je ne puisse me rendre à son chevet et lui serrer la main ou le cœur. A Kuro qui m’en veut pour tout, à ses cigarettes qu’il écrase d’une façon particulière, à ses soixante mille regards de résignation qu’il a quand il n’obtient pas ce qu’il veut, à ma mère déjà morte et à ce néant qu’il me resterait si ces deux-là n’étaient plus.


« Trouve cette putain de clef au lieu de faire de l'humour pourri ! »

Mes yeux se sont rouverts.
Ethan commençait aussi à s’impatienter. J’étais déjà penché, et par la serrure, comme un vieux pervers qui voudrait mater sa jolie voisine, j’ai scruté Shiro de haut en bas. Ma tempe a succinctement marqué d’une trace rouge le métal froid qui bordait ce fichu trou qui nous cadenassait ici.


-Mec, t’as une vraie hotte avec toi !

Je me suis retourné vers mes deux  compagnons de cellule.

- Les gars, à trois, on peut quand même faire bouger cette merde, non ?

J’ai haussé le ton pour que Shiro entende. Pour le moment, c’était lui le héros.

- T’es un peu ma quatre-vingt-dixième merveille du monde, Chie-rot. Alors je vais te dire. C’est une racaille, un popu’ et un  homo’ qui sont enfermés un bureau. Le premier veut nous casser la gueule, l’autre lui dirait pas non, et moi j’ai commandé chinois. Personne n’est dans le coma, mais on a tous envie de faire caca, alors si tu peux nous aider à faire péter cette porte, on te fera l’amour en sortant.

Je ne me suis même pas retourné. Je ne voulais ni voir leur réaction, ni rien voir de tout ce qui pouvait se trouver dans cette pièce. Je voulais sentir les rayons du soleil sur ma peau et respirer autre chose qu’une odeur de chantier détruit.

- Shiro, tu vois quoi autour de toi ? Un truc qui peut faire bélier ? Une nana à poil ? Allez quoi, coopère !

Je me demandais, pour les autres. Je me demandais s’il y avait des morts. Je me demandais si les marques de mouchoirs se frottaient les mains en pensant aux gens éplorés qui allaient faire grimper leurs bénéfices. Je me demandais comment on pouvait penser à ces futilités quand on était soi même pas indemne.
J’ai secoué la tête.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptySam 24 Aoû 2013 - 17:03

J’étais finalement tombé sur des gens à l’intérieur de la mairie alors que je m’étais amusé à toquer sur toutes les portes du rez-de-chaussée pour voir s’il y avait quelqu’un. J’avais donc trouvé Tsu, un membre du Comité tout comme moi. Celui-ci semblait en pleine forme d’ailleurs. S’il ne l’était pas, sa voix laissait clairement entendre qu’il n’avait pas été très affecté par ces secousses sismiques. Qu’en était-il des personnes avec lui ? Je n’en avais aucune idée vu que la porte me séparait d’eux. Aucun moyen de la défoncer en apparence, le plus simple serait donc de trouver quelqu’un dans ce bâtiment qui posséderait une clé. Le hic, c’était que jusqu’à maintenant, je n’avais vu – ou plutôt entendu – qu’eux. Après avoir joué le jeu de Tsu en imitant le Père Noël, j’avais repris mon sérieux et demandé s’il y avait des blessés. Ce ne fut pas l’artiste qui me répondit mais quelqu’un d’autre.

Je n’aimais pas trop sa façon de parler qui laissait entendre qu’il ne tarderait pas à frapper quelqu’un – de précis ou pas –  s’il n’était pas libéré en vitesse. Déjà que j’étais assez tendu et que je m’étais battu contre des opportunistes à la pharmacie un peu plus tôt, je préférais éviter de m’énerver encore. Surtout qu’il ne m’avait rien fait en plus. Je décidai donc de prendre ce qui ressemblait à une menace comme un indice concernant le temps qu’ils avaient passé coincés dans cette pièce. Comme pour me confirmer mon hypothèse, une autre voix me parvint que je reconnus aussitôt : Ethan Matthews. Yep, lui il en pouvait vraiment plus. Il devait sûrement s’inquiéter pour ses amis et sa fiancée. Quant à moi, je supposais qu’il devait y avoir plein de gens à aider ne serait-ce que dans ce bâtiment qui comportait plusieurs étages. Ainsi, trois personnes – en pleine forme – de plus seraient vraiment les bienvenues !!

Il avait parlé de la clé. Je ne m’étais donc pas trompé. Mais que foutaient-ils enfermés là-dedans sérieux !? Qui avait été assez bête pour enfermer des étudiants dans un bureau ?!! Même si c’était pour qu’ils attendent, ce n’était plus des gamins ! La personne aurait largement pu laisser la porte déverrouillée et faire son aller-retour. Alors que j’étais perdu dans mes pensées, Tsu me ramena sur terre en parlant du sac en plastique que je me trimballais. Juste après, il s’était adressé à ces deux camarades coincés avec lui, parlant suffisamment fort pour que je puisse entendre, pour leur suggérer de défoncer la porte à trois. C’était comme ça que je l’avais compris en tout cas. Juste après, il repartit dans son monde. Apparemment, il nous racontait une sorte de blague. Cela y ressemblait beaucoup au début en tout cas. La fin laissait à désirer par contre. Pensait-il que mon sac était rempli d’explosifs ou s’imaginait-il vraiment que de l’extérieur je pouvais péter cette porte avec leur aide ?? Préférant ignorer sa phrase qui ne m’apportait rien d’autre que des inquiétudes – et oui, l’état de santé mental de l’artiste m’inquiétait énormément pour le coup ! – je commençai à inspecter la porte dans ses moindres recoins.

Autour de moi ? Il tenait vraiment à ce que je cherche des clés au milieu de ce bordel avec tous ce qu’il y avait par terre… Ce n’était pas parce que je faisais de la boxe que je pouvais soulever tous ces morceaux de gravats, comme si de rien n’était, dans le seul but de trouver par hasard la clé qu’ils désiraient. De plus, je n’avais pas de détecteur de clés intégré : j’étais un être humain. Néanmoins, je l’écoutai quand même et commençai à regarder un peu partout autour de moi. Certes, il y avait quelques chaises mais bon, si ça suffisait pour ouvrir cette porte, ils l’auraient ouverte depuis longtemps déjà… Je me stoppai net au moment où il parla de femme en tenue d’Eve. Puis, tout en reprenant mes recherches, je demandai tout simplement aux deux personnes coincées avec Tsu :

« Dites-moi, Tsu aurait-il pris un coup sur la tête ? – ça ne coûtait rien de demander. Il semblait si détendu après ce tremblement de terre que ça commençait limite à me faire peur. J’ajoutai alors.  –  Je comprends mieux pourquoi vous êtes si pressés de sortir de là-dedans… Sinon, vous avez essayé d’utiliser le bureau en guise de bélier ? »

Mine de rien, je racontais n’importe quoi moi aussi. Et tandis que je continuais de fouiller là où je pouvais à la recherche de clés au rez-de-chaussée, les minutes s’écoulaient. J’avais l’impression de perdre mon temps en plus ! Je n’étais peut-être pas à l’intérieur, mais je me sentais bloqué moi aussi. Parfois, j’essayai de pousser la porte avec mes mains dans l’espoir de l’ouvrir de force. Mais bon, il fallait croire que ce genre d’exploits n’était réalisable que dans les films. Il ne me restait plus qu’une solution en fait. Eux ne pouvaient le faire car ils étaient coincés, mais moi je pouvais. Je me dirigeai donc vers les escaliers qui menaient aux étages supérieurs. Normalement, je devrais obtenir un bon écho de là. Ainsi, si quelqu’un se trouvait en haut et près des escaliers, il devrait pouvoir m’entendre. Portant mes mains sur les côtés de ma bouche en guise de porte-voix, j’inspirai un grand coup avant de tenter le tout pour le tout :

« HEY !!! ICI KUCHIKI SHIRO ! ON A BESOIN D’UNE CLÉ AU REZ-DE-CHAUSSÉE !! SI QUELQU’UN M’ENTEND, QU’IL FASSE UN SIGNE !! »

Si quelqu’un se pose la question : oui, je suis désespéré. Plus trop le choix de toutes les façons. Avec trois personnes bloquées, tous les moyens sont bons pour chercher à les délivrer, non ? Surtout qu’il n’y avait pas qu’eux, j’en étais sûr. Il devait y avoir d’autres personnes ici. Certaines étaient peut-être même dans un état critique, voire pire… Quoiqu’il en soit, je n’avais pas trouvé ces clés et il nous les fallait.


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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyDim 25 Aoû 2013 - 19:40

Répondre quelque chose, c'était devenu son nouveau jeu. Entretenir cette ambiance malsaine qui commençait à s'installer dans le bureau clos. C'était pas donné à tout le monde de pouvoir rester fort dans l'adversité.  Ses deux camarades étaient impressionnants dans un sens, l'un semblant se contrôler pour ne pas tout exploser rien que pour le plaisir, et l'autre tournait le réel en dérisoire avec un humour des plus énervants. Ils avaient son respect même si ça ne signifiait pas grand chose ici. Pourtant, alors que sa répartie se glissait sur sa langue pour franchir ses lèvres et ainsi enfoncer davantage le couteau, une action bénigne pour quiconque peut-être l'interpella : un regard de trop. Sei changea son attitude, il s'énervait à son tour et ce n'était sûrement pas une bonne nouvelle pour les deux autres.
Impassible, toujours immobile dans son coin, le jeune japonais semblait réfléchir. Il savait très bien que son acte futur allait lui faire du tord mais ce n'était pas dans ses gènes de regretter quoi que ce soit. Aussi les dialogues défilèrent les uns après les autres, aucune solution ne venait sauver leur situation pratiquement devenue chiante. Sei devait penser à remercier ce cher directeur, si Tsu avait été plus gravement blessé, il aurait pu y passer à cause d'une porte fermée à clef. Et ce fut le déclic alors que des mots similaires quittaient la bouche du soi-disant Shiro. Ni une, ni deux, Sei bougea de sa "cachette" et sûrement grâce à l'imprévu de son action, il eut tout le loisir de faire ce qu'il désirait. Rapide, il se retrouva juste derrière Tsu et alors que celui-ci semblait vouloir défoncer la porte avec des idées sorties encore de nulle part, Sei se décida à lui défoncer le crâne. Sa main se posa à l'arrière de la tête du blond/blanc/etc et dans un geste qu'il maîtrisait malheureusement trop bien, Sei donna un coup de poignet vif en direction de la porte. Une tête dans une main, c'est vraiment pas lourd et pousser quelqu'un vers un obstacle quand il ne s'y attend pas, c'est aussi très facile. Le choc fit du bruit, la racaille laissa même sa main appuyée sur ce crâne comme pour espérer qu'il ait le visage tout de suite plus plat, stylé asiat' quoi! Qui sait, ça allait peut-être le faire taire. En attendant, ce qui était sûr, c'est qu'un nez malchanceux allait se mettre à saigner...

~ Tu vois bien qu'elle est solide cette porte, voyons. Et si tu t'asseyais et que tu réfléchissais à une autre solution? Son air actuel se situait entre la colère passagère et celle qui peut durer de longs instants. Le jeune japonais n'était pas à cran, il n'avait simplement pas envie de rester en compagnie d'un mec qui semblait pouvoir comprendre pourquoi est-ce qu'il se comportait de cette façon. Il ne supportait pas qu'on le juge, c'était encore pire que des menaces à ses yeux et le résultat était souvent la violence. Plus pratique, plus jouissif, plus dangereux mais plus clair!

Conscient malgré tout qu'un certain Matthews allait éventuellement se joindre à la partie en voulant peut-être prendre la défense du blessé en détresse, Sei se recula pour se mettre dos au mur, pas trop loin de la porte. Les coups bas, c'était pas son truc, il n'avait pas la réputation d'être un grand combattant. Il aimait se battre et voir du sang couler mais il mettait un temps fou à récupérer après. Oui, il était incorrigible!
C'est à ce moment-là que leur héros d'extérieur sans grande solution cria comme un bœuf dans les couloirs de la mairie. Tout ce qu'il risquait ce con, c'était de faire tomber quelques gravats qui jusque-là avaient tenu le coup. De toute façon, ce n'était pas grave qu'il lui arrive quelque chose à lui aussi, Sei n'était pas malheureux ici. Oh bien sûr, il aurait préféré passer sa journée dehors sans trop savoir quoi faire mais là, ils n'étaient pas condamnés même s'ils risquaient d'avoir vite un petit creux. Dormir aussi serait risqué avec les deux autres qui étaient sûrement en pétard maintenant mais tant pis.

~ Un peu de sang coulant sous la porte, ça pourrait peut-être alerter les secours. Faut voir mon geste comme une solution, après tout. Ne voyez pas les paroles de Sei comme une soudaine frayeur mais plutôt comme une énième pique envers ses chers compagnons. Le feeling ne passe pas avec tout le monde et là, c'était juste un petit contretemps. S'ils pouvaient tous se battre, ça ferait passer le temps un peu plus vite et si par miracle, Sei devait tomber dans l'inconscience, il n'en serait que plus heureux.
Sincèrement, le pire pouvait arriver désormais, Sei n'en n'avait plus rien à foutre. Qu'est-ce qui lui importait de toute façon? A part se remplir les poches de rumeurs, de pognons ou de bric à brac, le reste ne comptait pas. Ses études n'étaient qu'un passe-temps pour plus tard, mais ce n'était pas réellement dans ses intentions de finir par gagner légalement de l'argent un jour. Une retraite à 35 ans, c'était bien aussi. Et ses humeurs changeantes comme le temps? Il mettrait ça sur le compte du tremblement de terre qui bouleverse aussi les méninges. Il avait beau être japonais, un tel séisme restait rare, encore heureux.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyDim 1 Sep 2013 - 23:52

Ethan fut quelque peu... Surpris par le geste de Sei. Il fronça légèrement les sourcils essayant de trouver la logique de la racaille. Pourquoi c'était Tsu qui s'était pris un coup, alors que c'était clairement le populaire qui cherchait la merde ? Il avait pas réponse, et franchement pour le coup, il s'en foutait royalement. Le bon côté, c'était qu'Ethan était devenu très calme. Il avait oublié le fait qu'il était enfermé, oublié Miya, Kim et Wun. Oublié tout ce qui pouvait se passer autour. Le mauvais ? Ethan calme c'était très mauvais signe.
Il s'approcha de Tsu, examinant rapidement son nez. Ca saignait. Il était pas médecin et il préférait éviter de toucher au cas où de lui faire mal inutilement. Il prit la manche de ce dernier pour le porter à nez en soupirant, essayant de masquer sa colère.

-Penche pas la tête en arrière, surtout.

Parce que contrairement aux croyances populaire, c'était la dernière chose à faire. Ethan se releva tout aussi calme se tournant vers Sei avec un sourire froid et meurtrier, avant de s'approcher vivement de lui, le plaquant contre le mur avec tout son poids, son pouce sur la jugulaire et le reste de ses doigts de l'autre côté, appuyant fortement dessus sans pour autant l'étouffer. Juste de quoi rendre sa respiration difficile.
Approchant ses lèvres de son oreille, il parla sur un ton tout aussi froid, et pourtant on y décelait une pointe d'amusement. Néanmoins, pour le populaire, ce n'était plus le moment de faire mumuse. Mais l'idée d'éclater Charlotte aux fraise était devenu... Etrangement tentante. Quelque chose qui calmerait ses nerfs à vifs malgré son apparence sereine.

-Ecoute moi bien... J'en ai strictement rien à foutre de qui tu es, et pourquoi tu l'as fait...


Il n'avait jamais vu Sei en réception, par conséquent, Ethan déduisait qu'il n'était pas aussi riche que lui. Qu'il n'avait pas suffisamment d'argent pour avoir des relations avec la mafia russe. Et le jeune homme avait beau dire qu'il n'aimait pas travailler avec eux, ça lui donnait tout de même un sentiment de toute puissance. Il avait juste à franchir une ligne invisible pour finir meurtrier sans se salir les mains. Et ses contacts dans la politique lui donnait l'impression d'être intouchable.

-Mais refais ça devant moi, et je te jure que tu comprendras le sens du mot « acharnement »

Parce qu'Ethan ne se lassait jamais de tout détruire sur son passage. Peu importe les dommages collatéraux. Peu importe que ses proches prennent sur le coin de la figure au final. Il regrettait après coup, mais il n'avait aucun remord pour autant. Sauf qu'il savait que Sei ne se laisserait pas si facilement impressionné. Ca serait trop beau. Ou trop moche. Ethan n'attendait qu'un faux pas pour laisser libre court à ses pulsions.

-C'est clair ?

Il se prendrait un « non » en pleine face. Ou un truc dans le même style. Et il souriait d'avance. Que la flaque se transforme en bain. Que le sang coule à flot. Avec le fluide vital de Sei, mais aussi le sien. L'amour donne des ailes. La colère l'adrénaline. Si on ne savait pas la maîtriser on donnait tout sans savoir où on allait. En temps normal, Ethan était ainsi. Mais le stress, l'inquiétude et ce simple geste, avait fait montrer d'un cran ses pulsions colérique pour simplement se transformer en pulsions meurtrières. Juste anéantir. Juste briser, encore et encore... Juste... s'amuser.
Et le populaire était certain, cette simple question déclencherait tout. Parce que cette question engendrait « Ok, je t'obéis » ou un « va te faire foutre ». Il avait beau l'avoir rencontré qu'il y a quelques minutes, le jeune homme savait parfaitement que ce n'était pas le genre de la racaille de rentrer dans le rang. Et c'est était d'autant plus intéressant.
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMar 3 Sep 2013 - 20:28

Kim avait beau de pas connaître la mairie -pour y avoir mit les pieds ce matin pour la première fois et merci la récompense-, il déboula directement au rez-de-chaussée sans se perdre. Comment ne pas avoir entendu le cri alertant de Shiro ? Il n'avait croisé personne dans les couloirs mais la fondation avait prit cher, tout était sans dessous dessus. Ça faisait vraiment réfléchir. Il tomba donc nez à nez avec un jeune mec aux cheveux blancs, baraque, avec le regard dur et les sourcils froncés. Il semblait aux prises avec une porte. Comme quoi même la musculation n'aide pas dans la vie de tous les jours.

- Salut ! Moi c'est Kim, j't'ai entendu crier.. Oublions la politesse, pousse-toi j'ai les clés.

Kim avait oublié son côté prévenant et gentleman même avec les hommes. Là, il paniquait. Il ne savait pas dans quel état était Ethan ni avec qui il était, et puis il avait besoin de lui pour la suite, il fallait retrouver Miya, Bianca. Le temps le pressait et il le ressentait dans les tremblements qui accompagnaient ses doigts prostrés sur les clés.
Il prit quelques secondes pour prendre une profonde inspiration et testa les clés une par une. La deuxième fut la bonne et il ouvrit la porte à la volée.

Son regard chercha automatiquement Ethan. En toute honnêteté, il eut envie de lui sauter dans les bras tellement il était heureux et soulagé de le voir sain et sauf mais ils avaient autre chose à faire.

- Un coup de main ?

Il faisait le malin mais son cœur battait à cent à l'heure et vu la tête d'Ethan, il y avait aussi quelque chose qui tournait pas rond par ici. Il posa son regard sur les deux mecs qui étaient aussi présents sur les lieux. Il ne les connaissait pas. Leurs têtes lui rappelait vaguement le détour d'un couloir mais l'université était trop vaste pour pouvoir les définir avec plus de précisions. Il vit le regard sournois du gars reclus dans son coin là-bas mais il préféra ne pas y prêter attention. Il marcha vers Ethan et posa son bras sur son épaule. Il le sentait tendu et à bout de nerfs. Il avait rarement vu son ami dans cet état, et sur le coup, il eut l'impression de pas vraiment le connaître. Que s'était-il bien passé là-dedans avant son arrivée ?

- Hey Ethan ! Ça va ? T'as rien, c'est cool. Toi non plus apparemment ?

Il s'adressa au mec avec les cheveux roses. Il ne savait pas trop s'il allait avoir une réponse. Il semblait prêt à s'enfuir ou à sauter à la gorge de tout le monde... Indéfinissable. Il se tourna vers le dernier membre du trio infernal et se rapprocha de lui. Il semblait légèrement blessé. Il saignait du nez et plusieurs coupures lacéraient ses fringues.

- Hey toi ! Viens me donner un coup de main s'il te plaît !

Il s'adressait aux mecs aux cheveux blancs qui avait été présent sur les lieux avant lui. Il attendit qu'il se rapproche et il prit le bras gauche de Tsu. Il le passa sur ses épaules derrière sa nuque et attendit que Shiro l'aide à le lever. Il n'avait pas grand chose, mais il ne fallait pas sous-estimer les blessures externes. Pour être franc, il semblait sonné.

- Les secours sont dehors, allons-y ! Ethan, tu viens ?

En passant près de la porte, il remarqua tout à fait au hasard un dossier qui traînait au sol parmi des centaines de feuilles imprimées. Le nom accrocha son regard "Bianca Even". Il s'arrêta un instant mais il prit rapidement une décision. Il n'avait pas besoin de savoir ce qu'il y avait là-dedans, il n'avait pas le temps. Il donna alors juste un coup de pied léger dedans pour faire glisser les feuilles dans un endroit plus reculé, moins à la vue de n'importe qui qui passerait par là. S'il avait des questions, il les lui poserait directement.

Ils sortirent rapidement du bureau et se débrouillèrent comme ils purent pour sortir des décombres et atteindre l'entrée principale, là où les secours avait réussi à arriver. Ils laissèrent Tsu à leurs bons soins. Kim remercia chaleureusement Shiro d'une poignée de main. Peut-être se reverraient-ils un jour... dans de meilleures circonstances espérons.
Kim se retourna vers Ethan, il avait l'air complètement ailleurs, sur le qui-vive, limite prêt à exploser.

- Tu sais où est Miya ? Et Bianca ? J'ai pas encore eu le temps d'aller au café. J'ai tellement peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Mon téléphone marche toujours pas. Ethan... Hey Ethan, tu m'écoutes ? Merde vieux, mais qu'est-ce qui t'arrives ?
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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyDim 15 Sep 2013 - 19:37

" Dites-moi, Tsu aurait-il pris un coup sur la tête ? "

Ce n'est pas à la tête, Shiro. C'est au coeur.
Et sans que je ne puisse te le dire, ma tête entière vient épouser le bois amalgamé de cette porte qui se fiche littéralement de nous.


" Penche pas la tête en arrière, surtout. "

J'suis pas trop quelqu'un de violent.
Mais faut pas déconner non plus. Je veux dire, ok, j'suis un peu relou, d'accord, j'énerve un peu, peut être même que j'y prends gout, mais finalement, ce n'est pas parce que je suis plutôt gentil et sûr de moi que l'on doit me considérer comme une victime, à tout point de vue. Si je suis un juste un tordu, ça ne fais ni de moi quelqu'un de facile, ni quelqu'un idiot. Ou surement un peu, comme tout le monde, mais au moment où je vous cause, je n'ai pas envie de l'admettre. J'admire la petite compassion que l'on m'accorde, et j'en veux à Sei. tu sais quoi, connard? Tu aurais du frapper plus fort. Au moins pour me punir de ne pas pouvoir serrer Kei ou Kuro. Au moins pour me prouver qu'au moment où ils peuvent avoir besoin de moi, je n'ai pas su être là. Il y a eu un temps d'arrêt, au moment où le coup m'a été donné. Je ne sais pas pourquoi. La nervosité du petit énervé semblait présente dès le début de notre enfermement. Cette fois, je n'ai pas envie de tout énumérer. Je crache par terre comme une racaille de bas étage, et mon sang ne fait qu'un tour.

J'avais pris un chewing-gum, une heure plus tôt.
Autant vous dire tout de suite qu'il n'avait plus de goût, et que finalement, entre mes lèvres, mon front et mon nez, j'avais désormais l'impression de savoir ce que ça faisait, d'avoir ses règles et rien pour les retenir. J'ai entendu quelqu'un arriver derrière la porte, en plus de Shiro qui gueulait à tout va au secours etc. Quatre contre une planche de bois verrouillée. Sei avait peut être de la force pour faire saigner le nez des autres, mais dans son crâne, autant vous dire que quand il se penchait de droite à gauche, j'entendais le petit "glingling" du caillou qui lui servait de cerveau. Ethan quant à lui semblait rester calme, avec un je ne sais quoi de presque fascinant. encore sonné par le coup, j'entendais au loin sa voix promulguer une sorte de menace acérée qui aurait du suffire à ma revanche.


" [...]Oublions la politesse, pousse-toi j'ai les clés."

Mais savez quoi?
Je n'entends pas cette phrase.
Un bras m'entoure, me redresse. Mais je n'en veux pas.


" Les secours sont dehors, allons-y ! Ethan, tu viens ?"

Je vois Sei s'approcher à nouveau et alors, je ne me contrôle pas. Je sens mes esprits revenir un peu, et je voudrais m'exprimer. Moi aussi j'en ai ras le cul. Plein le cul, plein les couilles de cette pièce dont on connait par cœur les quatre murs bien droits et bien fixés. Alors, dans un petit élan de colère maladive, je me dégage de Kim, et j'envoie valser la chaise à côté de Sei, je renverse le bureau sur la droite et j'explose même un extincteur contre cette putain de porte qui, sous le choc, ne me renvoie qu'un nuage de mousse. J'aurais aimé que ma rage s'éteigne après ça. Mais rien à faire. La mousse s'écoule de l'entrée à la sortie de la pièce. Je vais défoncer Sei et déjà, mes chaussettes me renvoie une sensation de froideur humide. Tsu, du calme, ça ne te ressemble pas. Mais être ici non plus, et j'en ai assez moi aussi, de devoir subir des gens que je connais pas alors qu'il y en a sûrement d'autres dehors qui se déchirent sous les décombres ; des enfants morts dans leurs berceaux, des vieux écrasés par leur propres déambulateurs, des sirènes de pompiers dans tous les coins pendant que la ville crie qu'elle aussi souffre. Ni une, ni deux, je fonce sur la racaille et la saisis au col. Je me fous des trois ou quatre personnes autour. Je lui administre un sérieux coup de boule, et je m'empresse de le maintenir au mur. Juste après, je viens lui enfoncer royalement mon chewing-gum dans les cheveux. Démerde toi avec ça, bonhomme.

Après quoi? Je ne veux plus de représailles. Je sais que Sei me trouvera et qu'il m'en fera peut être en voir d'autre. Pour la première fois aujourd'hui, j'en veux vraiment à quelqu'un, et cet quelqu'un, c'est toi, Tsu. Je me retourne rapidement, mon nez goutte encore, mais je préfère dire quelques mots avant de me tirer d'ici. Je recule et hurle un truc idiot à la racaille, quelque du type :


- Je ne m'excuse pas, connard.

Et, en prenant les jambes à mon cou, je cours à perdre haleine, sans savoir où je vais ni pour qui, mais je cours parce que je suis libre, libre de pleurer, de me trouver absurde moi-même, car ici personne n'a mal. Je veux toucher les gens que je connais. Je veux sentir le contact de leur peau, vérifier qu'elle est chaude et qu'il y a un pouls. Je suis déjà à cent mètres d'eux, c'est à dire loin, et ces mots sont les derniers que je leur donne.

- Prenez soin de vous.

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MessageSujet: Re: #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III    #Bureau n°4 Hôtel de Ville ~ Chinoiserie part III  EmptyMer 18 Sep 2013 - 20:12

La réaction ne fut pas longue, Sei n'eut même pas le temps de dire "ouf". Son dos s'arqua quand il toucha violemment le mur, Matthews contre lui pour être sûr qu'il ne pourrait pas se défiler. Sa respiration si fit plus ardue sous la pression de la main du brun mais le regard de Sei restait fixe et sombre. Il ne regrettait pas son geste, il avait aimé ça même si ça avait été un coup de pute pour l'alien bavard. Il en avait rien à foutre, il n'était pas venu ici pour se faire des potes, il avait même voulu voler le maire alors que craignait-il ici? Ce musclor en colère pouvait le mettre à terre, c'était évident, mais ce ne serait pas la première fois pour le jeune japonais et comme toujours, il se relèverait. Il n'était pas spécialement rancunier et ce qui se passait aujourd'hui risquait d'être oublié demain mais pour le moment, laissant passer des soupirs bruyants pour continuer à vivre malgré leur position déplaisante, Sei était excité par cette ambiance lourde et pesante.
La remarque de Bling-Bling entra et ressortit de son cerveau comme s'il n'avait rien dit. Les menaces, c'était pour les trouillards, Sei ne se complaisait que dans les actions. oh, il ne doutait pas de la puissance de cet homme qui semblait soudainement vouloir accomplir une bonne action en vengeant le pauvre blessé délaissé mais Sei n'était pas sans ressource non plus. Il n'était pas riche, exact, mais il avait des connaissances assez spéciales dans les bas quartiers. Rien qui pouvait cependant rivaliser avec la puissance de la mafia russe mais qui pouvait malgré tout entacher une belle réputation. Attention Matthews, l'argent ne fait pas tout ...
A son ultime question, Sei esquissa un sourire. La balle était dans son camp, il choisissait presque de vivre ou de mourir. Il fut cependant sauvé par le gong alors qu'un bouseux poil de carotte ouvrait la porte. Leur sauveur, mine de rien. Ce cher Ethan ne traîna pas et détala comme un lapin devant les phares d'une voiture. Sei respira en portant sa main à sa gorge, toujours souriant. Cependant, il est temps de s'en aller, retrouver l'air libre, fuir la punition sévère qu'il se serait vu infliger sans ce tremblement de terre, aller voler des trucs peut-être. Aider les autres? ... Non, vraiment pas.

Qu'est-ce qui lui arrive au champignon là? Ça y est, il pète un câble car la porte est ouverte, il se permet d'avoir des couilles car il voit déjà la sortie de secours si ça tourne mal? Ça c'est courageux, tiens! Sei le voit arriver, ferme l'expression de son visage. Trop rapide, surprenant même alors le coup est fort, la douleur aussi. Le japonais est de nouveau plaqué au mur -histoire d'amour?- alors qu'il ferme les yeux pour accuser la sensation qui lui remonte le long des narines. Oh que c'est douloureux, son nez va sûrement saigner à lui aussi. Sa main se redresse pour vérifier ses pensées quand ... mpf, un coup bas là. Sei ouvre la bouche pour laisser passer un rire de consternation. Du chewing-gum dans les cheveux, sérieux? Collège? Maternelle là! N'empêche, ça a beau être terriblement enfantin, c'est aussi très efficace. Mais la racaille n'est pas sans ressource, il sait qu'avec des glaçons gna gna gna ... Pas de temps à perdre. Une paire de ciseaux traîne sur le sol, un 'schlic' retentit, une mèche de cheveux roses volette tristement vers sa fin. Pas de rancune en temps normal ... en temps normal! Tsu ... Tsu ... Tsu. Oh oui, fuis mon petit lapin blanc.

Sei se redresse et essuie son nez de sa manche. Lui qui avait échappé à toutes les blessures imaginables d'un tremblement de terre puissant, se retrouve blessé dans sa fierté, légèrement abandonné aussi. Il était temps d'aller constater les dégâts, de faire un détour hasardeux vers sa maison en fouillant tout ce qu'il trouverait sur son passage. Let's go!


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