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 When I lose control... I get caught

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MessageSujet: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptyDim 9 Juin 2013 - 19:07


Et merde ! Franchement, j'crois que j'ai un peu joué avec le feu. J'ai pas envie d'avouer que j'm'en doutais, que j'l'attendais ou pire que j'le voulais mais c'est un peu ça quand même. J'suis venue ici, sachant très bien qu'il y serait aussi, mais j'croyais quoi ? Qu'avec une perruque blonde et des lentilles de contact, il me reconnaîtrait pas ?
J'sais pas si j'suis conne ou si j'l'ai fais exprès. Ce gars là... Ce militaire arrogant et fier, j'me suis rappelée de lui. Son image m'a hantée depuis l'autre fois qu'il m'a chopé dans l'Académie. Pourtant c'était pas super cool, j'ai pas pu aller au bout de mon épopée. Bah oué, j'suis allée là-bas, j'avais bien l'intention de tout exploser jusqu'au dernier meuble et surtout de choper l'adresse perso de cette larve de Myle qui m'a vendu aux flics, j'voulais lui donner une bonne raison de flipper et de porter plainte contre une Donovan. J'voulais brûler sa baraque, terroriser ses darons, mais bon voilà, l'autre justicier du dimanche m'a mit le grappin dessus et j'sais pas ce qu'est devenu Sora depuis le temps, j'l'ai pas revu, et j'ai pas envie. J'aime pas qu'on me laisse en plan...

Le monologue me revient en tête alors que je cours comme une dératée parmi les couloirs déserts et mal décorés par le Comité des élèves. Je me suis enfuie après avoir mordu le grand blond au cou, j'ai goûté de son sang, j'ai pas apprécié spécialement le goût, mais j'ai adoré cette proximité, cette terreur et cette incompréhension qu'il y'avait dans son regard. Il semblait si doux, si effrayé que c'était un délice de lui sucer la nuque avant d'y planter mes faux crocs. J'pense qu'il se souviendra de moi longtemps, le petit bridé.
Quoiqu'il en soit, après j'ai entendu du bruit, et j'ai reconnu sa voix, merde ! Cette voix, je peux pas l'oublier. Bizarrement -ou pas-, j'ai bien senti un petit sourire venir se peindre sur mes lèvres alors que je prenais déjà la direction de la sortie. Si j'avais eu le temps de croiser son regard, j'pense qu'il aurait eut le droit à un magnifique clin d’œil.

Mais pas l'temps, j'ai détalé comme un lapin devant un chasseur, une vraie merde sur ce coup là, mais j'veux pas qu'il me chope encore, j'suis pas sûre qu'il sera aussi "galant" que la dernière fois.
J'sais pas où je vais, j'connais pas cette partie de l'Académie, ça tourne dans tous les sens, le sol craque sous mes pas et franchement je galère avec mes talons, mais j'assume. La perruque blonde est tombée depuis longtemps, j'ai retrouvé mon allure féline de belle gosse. Les lentilles me brûlent les yeux mais j'ai pas le temps de les enlever là, je suis pourchassée.
J'crois qu'à un moment, il m'a frôlé le bras, il a failli me choper. J'l'ai entendu gueuler quelque chose j'crois, j'ai pas bien compris. C'est ce bâtard de Shiro qui m'a vendu ? J'vais le retrouver lui, il va pas avoir la récompense que je lui avais promise, mais plutôt une punition dont il va se rappeler lui aussi.

Merde !

Un mur devant moi.

Fais chier...

J'sais pas du tout par où je dois aller pour me barrer d'ici. En plus voilà, j'suis à pattes, tu veux que j'aille où avec ça ?!
J'fais demi-tour, sans courir, je reviens sur mes pas, j'ai le cœur qui bat à cent à l'heure, de peur de le recroiser, ou de tomber direct dans ses filets. En même temps, pourquoi je flippe moi ? Après tout, j'ai rien fais de mal, j'suis restée sage là, à part la petite mini-morsure inoffensive, j'ai rien cassé qui n'était pas déjà dans un état déplorable.
Et même si j'avais tout pété, il veut quoi lui ? Que j'casque ? Sûrement oué. S'il a une si bonne âme, bah il à qu'a racker à ma place, j'débourserais pas un DOLLAR pour ce pays de merde dans lequel j'ai rien à foutre. J'sais pas c'que j'attends pour me casser de là d'ailleurs. J'crois que ça se résume à un mot : Cameron.

J'transpire, j'ai du mal à respirer après avoir couru comme une malade like this. J'me pose un instant contre le mur et je ferme les yeux, j'ai besoin de reprendre mon souffle, de faire le point.
J'me mords la lèvre, j'sais déjà ce qui va se passer ce soir, j'vais me faire gauler, parce que j'ai envie de voir sa tronche, j'ai envie de savoir ce qu'il va me dire, ou me faire. Pourquoi ça me fait ça ? J'serais devenue maso sans m'en rendre compte ?
J'm'essuie abstraitement le front avant de reprendre ma fuite, en marchant, j'en peux plus de courir.

Mais je sais...

Il est là, je le sens. Comme s'il avait passé son temps à marcher tranquillement derrière moi alors que je tentais de fuir comme une cannibale qui traque un bon morceau de barbaque. Il m'a espionné ? Il est là depuis longtemps ? La traque, lui ça le connait...
Je m'arrête, j'ai plus besoin de faire semblant de pas savoir, je suis le genre de personne qui fait face à l'ennemi. Il veut causer, bah on va causer, y'a pas de problème, mais j'te promets pas d'être toujours attentionnée.
Je me retourne et je fixe un point sombre. J'en suis sûre à 90% qu'il est là. Après, si je me plante, bah j'aurais eu un gros moment de solitude et j'aurais perdu un temps précieux voilà, y'aura pas mort de meuf.
J'm'allume tranquillement une clope tout en recrachant la première bouffée, yeux plissés pour mieux cerner la masse qui se distingue du mur.

Tu penses approcher un jour ou tu préfères te contenter de me mater le cul pendant que je cherche la sortie de ce labyrinthe de merde ?

Ma parole, c'est de l'or. Y'a pas à dire, j'fais tout en finesse. Plus féminine, tu meurs.
Mon cœur bat toujours de façon désastreuse dans ma poitrine, mais y'a autre chose qui se forme dans mon ventre. Une boule de stress. Oué, merde, j'suis sur les nerfs, j'suis nerveuse de voir sa face de GI.JOE.
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Ryosuke Saitô
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptyMer 12 Juin 2013 - 13:11

Spoiler:
Je ne sais pas ce que j'espérais de la part de Kuchiki. Mes menaces ne lui ont pas fait le moindre effet, pas même une pointe d'appréhension. Juste un air benêt. Il avait vraiment pas l'air de savoir qui est Ashita. C'est à se demander s'il fait vraiment parti du Comité des Elèves. Il est étudiant, il doit quand même tenir à rester dans l'Académie, nan ? J'avoue que là, c'est moi qui suis dans l'incompréhension totale. Serait-il loyal au point de tomber pour les autres ? Attends, on parle de Taylor Donovan là ! Qui tomberait pour un danger public pareil qui ne fait même plus partie de l'académie ?
En fait, je pense que Shiro Kuchiki est tout simplement.... Un parfait crétin. Le stéréotype même du gros bras qui a tout dans les muscles et dans l'calbut', mais rien dans le caberlot. Il ne me reste plus qu'à rattraper sa connerie. Mais vraiment... faire rentrer Donovan, je ne comprends vraiment p...

C'est quoi ce bruit ? J'entends des bruits de talons, précipités. Je me rue vers leur provenance, passant devant une salle de classe à l'intérieur de laquelle se trouve trois personnes. Dawkins, la petite citrouille enfumée, Terrada, notre Dracula d'un soir qui semble particulièrement préoccupé par le cou de la troisième personne, un jeune blond en uniforme scolaire. Sa tenue saute le plus aux yeux compte tenu de la sobriété de son costume. Pas mal l'idée. M'enfin, l'heure n'est pas à la contemplation, je remarque vite-fait que ce n'est pas le vampire qui est à l'œuvre, mais le médecin. Qui dit médecin, dit blessure, qui dit blessure dit agression, au cou qui plus est. Et la seule capable de ça, c'est l'autre Vampirella que je pourchasse. Je n'ai pas le temps de m'attarder, je suis dégoûté de l'avoir loupée à une minute près alors je me mets à courir à mon tour. J'ai encore l'impression de sentir son parfum flottant dans l'air. L'espace d'un instant, j'ai presque l'envie de fermer les yeux pour mieux en savourer sa fragrance mais.... mais qu'est-ce que que je fous bordel ????

Quelques mètres plus loin, je vois un objet familier au sol. Je m'arrête, m'accroupis, le ramasse. Il est dans un état pitoyable, mais j'arrive encore à distinguer sa matière de grande qualité. Clair, doux comme de la soie, il m'indique que je suis sur la bonne voie. Enfin, si on peut parler de bonne voie. Je ne sais pas comment je vais réagir lorsque je l'aurai attrapée, si toutefois je l'attrape. Je porte l'objet devant mon visage, le renifle. Encore et toujours le même parfum. Cette odeur va finir par me rendre dingue, il faut que j'arrête ça tout de suite. Merde ! Ca me saoule. Je finis par étirer un petit sourire parce que là, je ressemble vraiment à un chien. Quel con je suis, vraiment.  Allez, on se dépêche, ou Miss Kitty va finir par me filer entre les doigts. Je me remets en route, descends les escaliers pour accéder au rez-de-chaussée sans complètement emprunter les marches, juste à moitié, passant par dessus les rampes. Je longe un couloir, le tourne et enfin je l'aperçois. Brune attitude. J'ai toujours son bien en main, je ne sais pas vraiment pourquoi. Ou peut-être que si. Ca n'a pas d'importance. J'arrive presque à l'atteindre, je la frôle, elle m'échappe. Elle est peut-être montée sur échasses, mais elle est souple comme un chat et le couloir est obstrué de vestiaires renversés. Fais chier !!

Je pousse quelques jurons de rage, le dialecte de la région du Kansai m'échappe. Ca n'arrive quasiment jamais et je sens mes limites vaciller, comme un peu plus tôt lorsque j'avais plaqué Shiro contre la paroi des toilettes des filles, mais heureusement l'eau froide qui m'a aspergé a calmé mes ardeurs. Ici, ce n'est pas le cas. Je cours, j'ai chaud, je suis énervé et cette saloperie de parfum me monte au cerveau ! Il va falloir que je me contrôle. Ca fait des années que je ne me suis pas retrouvé dans cet état. La dernière fois, c'était en Irak. Un BlueBoy, anglais, avait un peu trop bu et s'en était pris à la personne qui ne fallait pas, et qui s'avérait être un Américain que je fréquentais. Heureusement pour moi, j'avais les témoins de mon côté et je n'ai pas été sanctionné, mais ça aurait pu. Enfin bref, j'espère ne pas avoir à nouveau à en arriver là un jour. Et encore moins ce soir, alors il faut que je réfléchisse. Je cible la direction qu'elle a prise, manque de bol, ça ne mène nulle part sinon à l'arrière du bâtiment où se situe un ancien garage à vélos d'à peine deux mètres cinquante de haut Je peux peut-être arriver avant elle en passant....par la fenêtre du premier. Quelques raccourcis plus tard - comme il est bon d'avoir la clef du château! - je me retrouve sur le toit du garage. De là, je l'aperçois, me dissimule au mieux dans la pénombre. Elle vient dans ma direction. Je ne pouvais pas espérer mieux ! Je descends vite-fait de là, retombant sur des cartons de matos de déco, entassés  ça et là avec d'autres vieux débris de décor, de vieux meubles destinés à être ramassés prochainement. J'entends ses bruits de talons, reconnaissables entre mille. Je me faufile entre planches, sacs poubelles et autres merdouilles. Elle est là, plus sexy que jamais. Elle se colle contre le mur. Je l'observe mais me sens mal à l'aise car mes idées ne sont pas claires. Là, j'ai l'allure d'un pervers et ça ne me plait guère. Je me foutrais bien sur la gueule pour le coup. Je ne compte pas l'avoir totalement par surprise, j'attends juste le bon moment.

Elle bouge, passe devant moi sans me remarquer puis se retourne soudainement. Elle sait que je suis là. Intuition féminine ? Je dirais plutôt qu'elle a ce même instinct qu'ont les animaux, ce sixième sens qui les aide à faire face au danger. C'est sûrement ça qui fait d'elle ce qu'elle est. C'est un don... mais elle ne s'en sert pas correctement, la preuve, elle me tourne le dos. Elle prend la parole, j'écoute son timbre de voix, je me fiche de ses mots. Je sors silencieusement et promptement de ma cachette jusqu'à me retrouver pile derrière elle. Et là, elle le sait. J'entendrais presque son cœur battre à vive allure. Et je prends aussitôt la parole en même temps que je lui attrape le poignet fermement pour ne pas qu'elle m'échappe une fois de plus. Je sens à nouveau son parfum émanant d'elle.

- Tu as perdu ceci.


Je lève mon autre main, tenant fermement la perruque blonde. Et je ne peux m'empêcher de la remonter à nouveau vers mon nez. Même délicieuse odeur. Cible atteinte.


Dernière édition par Ryosuke Saitô le Sam 14 Sep 2013 - 14:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptyJeu 20 Juin 2013 - 14:40

Spoiler:

Je me suis légèrement plantée. Il était bel et bien là, sur ce point là ok j'ai vu juste, mais par contre il a déboulé derrière moi, ça c'est clair, j'l'ai pas vu venir. Du coup, je sais pas trop où il était, mais j'ai pas réussi à le semer, je dirais même qu'il m'a rattrapée parce que j'étais partie de la scène de crime avant qu'il ne débarque.

J'ai un petit sourire qui ne veut pas s'enlever sur le coin des lèvres, pourtant je suis pas dans une position confortable. Je sais pas trop ce qu'il va faire de moi, ce qui va se passer tout court. Je l'entends s'approcher, je sais qu'il est juste derrière moi, j'ai même cru sentir nos vêtements se frôler. J'ai un frisson qui me parcourt le corps et l'espace d'un instant, j'ai retenu mon souffle. Jusqu'à ce qu'il me parle. Mon coeur a fait un saut dans ma poitrine, aanh cette voix. Plus suave, tu meurs.
Je sens sa grande main qui vient entourer mon frêle poignet, le contact est agréable. Sa main est si chaude que j'ai presque l'impression de rougir rien qu'un instant. Il n'a pas l'intention de me laisser m'échapper pour aujourd'hui, dommage, j'aurais pas été contre une troisième chance mais faut pas abuser des bonnes choses.

- Bonsoir...

Je me retourne, doucement, ne cherchant pas à me défaire de son étreinte, ferme mais délicate. Je ne tarde pas à voir l'objet qu'il tient dans sa main libre. Ma perruque ! Merde ! C'est vrai que je l'ai faite tomber tout à l'heure, au moins elle a fait un heureux. Je glisse vers lui, cherchant à me rapprocher au maximum comme pour le déstabiliser. Cours toujours ! Ils sont entraînés aux tortures les gars là ! Héhé !

- Je n'en veux plus, tu peux la garder. Brune, c'est mieux, non ?

Sourire carnassier de ma part, je suis pas un mauvais bougre, on peut rigoler un peu, non ? Je jette un coup d’œil autour de moi, y'a pas la moindre chance que je réussisse à me carapater anyway. La seule issue est derrière lui mais entre elle et moi, y'a... cet enfoiré d'étalon qui te bouffe un 400m en 2s12, alors je change ma façon de voir les choses et je laisse tomber la fuite. A moi le théâtre !

- Pwaa, j'suis crevée moi ! J'ai mal aux jambes, un massage ne serait pas de refus...

Je passe la main dans ma nuque puis je la laisse volontairement descendre glissant sur mon épaule, et mon bras comme une plume attirée par la gravité. Je ne lâche pas son regard tandis que ma main caresse ma hanche avant de passer sur mes fesses et de filer vers l'arrière de ma cuisse droite. Je ne souris pas, mode chasseur : on. Je sais bien qu'il est pas naïf, il est habitué, une dose de charme ne lui suffira pas mais j'ai vu ce petit geste sur ma perruque. Il l'a reniflait comme un toutou. Alors soit il aime les faux cheveux, soit l'odeur lui plaisait. J'en serais pas étonnée, Chanel n°5 mon choo.

Je me mets sur la pointe des pieds, profitant du moment pour me coller à lui et je m'approche de son cou, il est grand mais en tenant mon poignet, il est sensiblement obligé de se tenir un peu plus près de moi. Je vois pas pourquoi j'aurais pas le droit de sentir son odeur alors qu'il sent la mienne.
Je laisse mon souffle chaud parcourir son cou, je ressens une sorte de mélange de déodorant masculin, d'excitation et d'odeur de peinture. Pourquoi je suis quasiment sûre que sa soirée s'est améliorée depuis que je lui ai donné une raison d'être ici ? Le beau mâle se serait contenté de prendre des photos toute la soirée comme un vieux pervers en manque de sensations fortes, bah fallait le dire que t'avais besoin d'action dans ta vie, chéri, j'serais venue plus tôt.

- Tu n'as pas peur que je te morde, toi aussi ?

Oué, ça ne m'inquiète pas de révéler ma culpabilité, de toute façon, il sait que c'est moi qui l'ait fait et puis je suis généralement assez fière de mes actes, pour les assumer complètement. Alors no soucy.
Cependant... j'ai des questions. Je me recule avec un manque d'entrain certain de son corps et je laisse tout mon poids sur ma hanche droite, prenant une pose aegyo malgré moi. Je croiserais bien les bras mais sa main me gêne. Alors je me contente de le fixer, tout en passant ma langue sur ma lèvre du haut, un peu sèche par tant de course.

- Comment t'as su ? Enfin j'veux dire, ok c'était qu'une perruque et des lentilles mais... tu m'as pas reconnu au début. Alors quoi ? Shiro m'a balancé ? J'en doute... Qui t'a mis au parfum ?

J'aimerais bien savoir ce qui s'est passé dans cette soirée de merde pour que mon planning tombe si vite à l'eau. J'ai à peine eu le temps d'emmerder l'autre Terrada et de savourer ma morsure tout à l'heure. Comment est-ce qu'il pouvait savoir où je me trouvais et c'est quoi cette attitude d'abord ? Il veut quoi ? S'il souhaite m'emmener chez les flics, va falloir me passer sur le corps, ça fait presque un an maintenant que je suis recherchée, je profite de ma liberté, alors ça va pas être si facile de me foutre dans le panier à salades.

- J'ai rien fait de mal mon adjudant chef ! dis-je avec un air taquin et malicieux. Je me rapproche à nouveau de lui. Le cuir crisse au moindre mouvement, j'ai encore mes dents pointues et mes lentilles violettes mais ça reste moi, entièrement moi. ... mais ça peut encore s'arranger ça...

Mon index longe la peau de son avant-bras. J'aimerais bien que mes atouts physiques servent à quelque chose pour une fois. Ça m'arrangerait là de le mettre dans mon pieu. D'un je pourrais m'en sortir en tentant de le corrompre et de deux, je profiterais d'une prouesse sexuelle dont je suis quasi sûre de me rappeler toute ma vie... rien que parce que je me serais tapée un vioque d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptySam 14 Sep 2013 - 21:08

Je sens son pouls dans ma main. De plus en plus rapide. Ce n’est pas l’essoufflement de l’après-course-poursuite. Alors, peur ou… angoisse ? Je n’ose pas penser à une troisième alternative, craignant qu’elle ne me convienne un peu trop. D’ailleurs, mon soupçon se confirme lorsque j’entends ma propre intonation de voix. Trop grave, trop sérieux, par rapport à ce que j’ai l’habitude de servir à ces messieurs-dames du quotidien. Je sais très bien qu’à partir du moment où j’ai reconnu Donovan, mon comportement a changé. Pourquoi faut-il que ce soit elle qui me pousse dans mes derniers retranchements ? Ce comportement que je fuis depuis la petite enfance, cette rage que j’endosse depuis ma naissance pour une raison qui m’est inconnue. Fureur… Toi, que j’ai maitrisée il y a si longtemps. Pourquoi réapparais-tu aujourd’hui ? Qu’attends-tu de moi ? Es-tu en train de me tester en m’envoyant ce sulfureux démon ?
Lancinante, son « Bonsoir » résonne dans ma tête tandis qu’elle se tourne vers moi, sans même chercher à se défaire de mon étreinte, trop ferme pour une poigne d’homme à l’intention d’une femme. Je n’ai pas à prendre des gants avec elle, je le sais. Je m’en méfie comme de la peste : autant que je me souvienne, les lionnes savent combattre, ce sont elles qui chassent pour nourrir leur Roi. Et Taylor Donovan était la meilleure, après Kuchiki, au club de boxe. Il est hors de question que je baisse ma garde sous prétexte qu’elle ait un joli minois et un cul à faire damner un saint. Même alors qu’elle se fait plus lascive…mais je ne tomberai pas dans le panneau. En effet, cette « torture » n’a pas d’effet sur moi.


- J’y compte bien.

La perruque est une preuve de sa présence dans cette soirée et peut être un moyen de pression. En même temps que cette pensée fuse dans mon esprit, j’ai une envie folle de jeter ce postiche très loin. Parce que je sais, à mon plus grand malheur, que je suis accro à ce parfum depuis que je l’ai senti sur elle, de très près. Et même s’il s’agit d’une senteur connue… « Chaque femme a son parfum ». Il ne sent pas pareil de l’une à l’autre, même avec similitude. Tout est-il que… si elle n’avait pas commencé son numéro pathétique, j’aurais pu ne pas soutenir son regard plus longtemps. Bien plus que toutes les simagrées qu’elle mime, dans son petit numéro de charme qui ferait tomber d’autres hommes moins aguerris, c’est dans son regard que tout se joue. Je me montre impassible, je ne souris pas non plus et tandis que je sens son minable petit souffle qui n’atteint que la surface de ma peau sans provoquer le moindre frisson, mon autre main agrippe l’accessoire blond de la dissimulation. Je l’abîme mais… c’est ou ça, ou le frêle poignet. Si elle n’était pas Taylor Donovan, cette sauvageonne m’aurait fait tomber entre ses griffes mais… Elle ouvre encore la bouche, me propose presque de me croquer. Elle me fait clairement des avances. Pitoyable. Son charme ne peut opérer, pas tant qu’elle s’amusera à jouer ce rôle pathétique de racaille féminine du haut de ses 20 ans... et quelques. Je me régalais des corps de quelques amants qu’elle portait des couches culottes. A cette pensée, j’étire un sourire en coin. Je ne cache pas que je commençais un peu à avoir chaud, autant à cause de ce regard profond que de cette horripilation que je sentais poindre peu à peu, mais à présent, je me sens plutôt amusé. Je me détends tandis qu’elle recule pour me faire passer un interrogatoire. Elle prononce le nom de Kuchiki. Ainsi, il s’est bien foutu de ma gueule. Il ne perd rien pour attendre ce con mais pour l’heure, j’ai un autre chat à fouetter. La voilà qui recommence son cinéma de femme fatale. J’hésite à lâcher la prise sur son avant-bras, mais finalement j’opte pour… le même petit jeu qu’elle.
Alors je la laisse m’approcher, l’encourageant en tirant légèrement sur son bras, jusqu’à la coller contre moi. J’étire un petit rictus, tourne la tête pour regarder la perruque que je n’avais pas lâchée.


- Cette chose m’a bien berné sur le coup, et si je ne vous avez pas flashés, Kuchiki et toi, je doute que j’aurais pu mettre ton nom sur cette jolie blonde.

Je plonge à nouveau mon regard dans celui de Donovan et je lui souris…tendrement. J’amène une dernière fois l’objet à mes narines, cachant ce sourire parfaitement faux. Mon regard est dur. J’amène la fragrance envoûtante hors de portée de mon odorat, ce qui est stupide puisque, perruque ou pas perruque, le parfum embaume l’air ambiant depuis que j’ai collé la sauvageonne contre moi.

- Je ne comprends pas grand-chose en matière de technologies, j’ai quasiment toujours vécu dans le style traditionnel, avec le minimum. Mais un étudiant en journalisme m’a expliqué les bases de l’emploi d’un téléphone portable, d’un ordinateur, d’un appareil photo. Et j’ai plutôt bonne mémoire. Ainsi, il ne m’a pas été difficile de faire un zoom sur ton visage tout en transformant le cliché en noir et blanc.

Je jette la perruque par-dessus mon épaule et agrippe fermement la fine taille de Taylor. J’accentue l’étreinte de ma main sur son poignet, elle doit sentir la différence à présent. Mon autre main remonte de sa taille jusqu’à cette nuque aguichante qu’elle exhibait tout à l’heure. Je laisse la colère refaire surface, tout en accrochant une partie de sa tignasse. Et… je tire légèrement dessus, amenant sa tête en arrière, avec une infinie douceur, contrastant ironiquement avec l’autre emprise. Exposée ainsi à moi, je profite de la vue sur sa poitrine montant et descendant, son cou blanc, ses lèvres rouge-sang. Je m’efforce de l’imaginer 20 ans plus tôt, pour ne pas fondre sur elle et la dévorer toute entière.

Fronçant les sourcils, je lâche brusquement sa chevelure, lui provoquant un pas en arrière mais elle ne chute pas, je la tiens bien. C’est le moment que je choisis pour lui faire une magnifique clef de bras, la poussant ainsi jusqu’au mur le plus proche. La douleur doit être forte pour la demoiselle, mais ce n’est jamais que la deuxième que je lui fais subir. Par derrière elle, je ne lui laisse aucune ouverture, aucune chance de se défaire de ma prise.

- Là a été ton erreur, Donovan ! Ton parfum ! Tu veux te venger de Keimoo ? Pourquoi faire, merde !!! Tu as déconné, tu as payé, tu dois assumer bordel !!! Pourquoi tu ne te rends pas, qu’est-ce qu’il te reste à accomplir hein ??? DIS LE MOI !

Je sais qu’elle a mal, mais je pense à Myle, ce magnifique petit ange qu’elle a envoyé à l’hosto. Je pense aux victimes de son entrée par effraction avec la complicité de cet imbécile de Kumori, je songe à tous ceux qu’elle a blessés et à tous ceux qu’elle blessera. Je ne veux pas que ça se reproduise et suis prêt à tout pour ça. Je monte le genou lentement et avec, appuie sur ses reins pour renforcer encore mon emprise. Je libère une main et fouille la poche arrière de mon treillis. J’en sors un paquet de Lucky Strike. D’un geste du pouce, je l’ouvre et glisse une cigarette entre mes lèvres. J’offre un dernier murmure à l’oreille de Donovan, tout en rangeant le paquet.

- Tu es lâche, gamine.

Je la lâche complètement et recule d’un pas. Le temps qu’elle se remette de ma prise puissante, je sors mon flingue de son étui et le braque à dix centimètres de son visage. J’enlève le cran de sureté. J’étire un sourire amusé.

- Boom.

J’appuie sur la détente.


La flamme qui en sort est jolie. Aaaah ce putain de briquet ! C’est du pur accessoire ! Je ne le sors qu’à de très rares occasions, j’ai peur de l’abîmer. Et surtout, je ne voudrais pas qu’on croit que je suis réellement armé. On ne va pas alarmer la populace hein… Tout est-il que j’amène lentement cette flamme vers ma clope. La première rasade me fait un bien fou. Petit regard vers Taylor, je lui souris. Je sors à nouveau mes Lucky, que je lui tends.


- T’en veux une ? Vas-y, sers-toi.

Et un petit clin d’œil en prime.


Autre erreur, Donovan. Tu as oublié une chose primordiale ; ne fonce jamais dans le tas sans réfléchir. Évalue toujours les potentielles forces du camp adverse.

Tu ne pourras rien tenter, tant que je serai dans les parages.
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptySam 16 Nov 2013 - 18:52

Cette discussion est pas naturelle. Y'a quelque chose qui cloche. Je me sens autant en sécurité avec lui qu'à bord du Titanic avant son naufrage. Il a cette lueur dans le regard qui me rend dingue et indécise. Je sais pas trop quoi penser. Oué, je suis déstabilisée. Génial, c'est vachement le moment.

Pourtant il me tient, il me rapproche de lui. J'ai du mal à croire que ça marche mais faut dire aussi qu'il reste un homme, et bien que je ne suis sûrement qu'une gamine à ses yeux, je sais qu'il y'a quelque chose qui nous attire indubitablement l'un à l'autre depuis l'autre fois, depuis l'effraction dans l'Académie.
Ses yeux me caressent comme s'il découvrait le corps d'une femme pour la première fois. J'ai envie de me laisser aller à cette étreinte un peu agressive, mais j'ai comme un instinct animal qui me dit de pas baisser mon attention tout de suite. Il est plus malin que moi. Il tire mes cheveux, wow doucement coco, ce sont les vrais ceux-là alors prends-en soin ! Evidemment, la suite ne se fait pas attendre.

- Woooh !

J'ai pas vraiment le temps de réagir qu'il me fout le bras dans le dos, comme si j'étais une poupée désarticulée. Je me retrouve à lécher le mur. C'est quoi cette attitude d'homme des cavernes? Il avait pas besoin d'être si violent ! Et puis c'est quoi ses questions à la con là ? Qu'est-ce que le passé vient refoutre sur le tapis ??! Il délire lui !

- Hé calme-toi ducon ! Pas la peine de m'arracher le bras. Arrête de tourner en rond comme un vieux gars qu'arrive pas à avancer ! Je suis juste venue parce que j'avais envie, c'est pas suffisant ?

Il me fait un mal de chien. Je sens son genou dans mon dos, ça me tord le visage de douleur. J'ai posé par réflexe mon autre main sur le mur pour essayer de repousser son étreinte mais il a trop de force. Vraiment.
Je peux même pas tourner la tête et je suis à deux doigts de me craquer plusieurs vertèbres pour essayer de lui parler yeux dans les yeux. Enfin il me relâche.

- Je suis lâche ? Moi ? Qui c'est qui vient de m'attaquer par derrière comme une pauvre merde ? Inverse pas les rôles !

Je me retourne à peine que je vois son flingue m'arriver juste sur la gueule. J'y crois pas une seconde. Monsieur le gentilhomme de l'Académie voudrait buter une élève ? A d'autres. J'hausse un sourcil quand il appuie sur la détente. En mon for intérieur, j'ai sûrement eu un petit pincement au cœur, mais j'ai rien montré. Il a failli me cramer les sourcils avec son joujou de geek à la con.
Je soupire en levant les yeux au ciel et m'étire pour essayer de détendre mon corps tout endolori. J'en profite pour retirer les lentilles de mes yeux, elles se sont déplacées dans la brutalité et ça me gêne vraiment. Je retire aussi ses fausses dents à la con, j'ai pu envie de rigoler là. Je caresse mon poignet avec mon autre main comme pour effacer ce souvenir désagréable de puissance masculine mal placée.
Il me tend son paquet de cigarettes, je tape dedans du revers de la main, il va s'écraser à son tour comme une pauvre merde contre le mur.

- Fous-moi la paix.

Je suis agacée, fâchée. Limite, je boude. Oué, je suis vexée. Il m'a fait mal, alors qu'il y était pas obligé. Je ferme ma gueule parce que je sais que si je sors ça, il va me reparler de cette tafiole de Myle. Oué ben il pouvait aussi se défendre le miséreux. Moi aussi je pourrais là. D'ailleurs, pourquoi pas ?
Je me redresse et après l'avoir défié du regard, je m'avance vers lui. Un pas, un seul puisqu'il était pas vraiment loin de moi et là je lui décoche une magnifique mandale. Il aurait pu l'éviter, mais il s'est sûrement dit qu'il l'avait mérité, en bon Prince. Ou alors, c'est un looser et il l'a pas vu venir. Sa clope est tombée en même temps. Bien fait pour ta gueule.

- C'est bon ? La séance de violence gratuite est finie ou on passe au second round ? J'ai autre chose à foutre de ma soirée moi ! Bah oué, tu sais, faut que je tue deux ou trois élèves et que je brûle encore quelques chambres en bonne petite délinquante que je suis !!

J'ai les bras croisés mais je gueule comme un putois. J'ai perdu mon sang froid et j'ai juste l'impression de me faire engueuler par mon Père là. Le vieux est dans sa tombe et j'y suis pas pour rien au vu de mon comportement alors c'est pas un japonais arriviste bourré de muscles qui va me dire la marche à suivre. Je suis peut-être sur son terrain là mais il a pas non plus la main mise sur moi, jamais.

- Tu crois quoi toi ? Tu t'imagines que je vais aller en taule pour coups et blessures sur un pauvre débile qu'a pas eu les couilles de frapper une femme ? Faut pas rêver. Je plaiderais la légitime défense. Et puis merde, de toute façon, j'irais pas. Ce pays c'est de la merde, je lui dois rien. Et à toi, encore moins ! Tu crois que parce que tu m'as laissé filer l'autre fois, je devrais te dire merci à chaque fois qu'on se croise ? Tu chercherais pas plutôt à retrouver bonne conscience en m'imposant ton paquet de testostérone à la figure ?

Oué, c'est ça, je suis sûr qu'il regrette de m'avoir "laissée" partir. Bon, on était en train de discuter, j'avais pas vraiment fait encore beaucoup de dégâts et j'ai profité d'un instant d'inattention pour filer mais il a pas cherché à me rattraper et je suis sûre qu'il m'a pas vendue. Du coup maintenant, il s'en veut, il doute d'être quelqu'un de bien et je suis le seul moyen qu'il a de se racheter une conscience. Il peut toujours rêver lui !!

- Bah désolée mais je marche pas. Et là je peux savoir ce qu'on me reproche ? J'ai mordu un mec ? Oh ! Le pauvre ! Bientôt, on foutra les gens en taule parce qu'ils diront un mot de travers, faut peut-être pas tout me mettre sur le dos non plus ! J'ai sûrement rendu le jeu bien plus amusant comme ça, et vu l'ambiance de merde, c'était pas compliqué ! Maintenant excuse-moi, mais j'ai pas envie de m'éterniser.

Je décroise les bras et après un léger signe de tête qui signifie "adieu ducon" dans mon langage, je reprends ma route. Je passe à côté de lui, j'espère juste qu'il va pas m'attraper -et m'arracher- le bras une nouvelle fois. S'il me laisse pas partir, je sais pas trop à quoi va ressembler la fin de la soirée. J'ai pas envie de me tailler une bavette jusqu'à la fin de la nuit. Il a cassé mon délire, j'ai plus du tout envie de rire moi.
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Ryosuke Saitô
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptyMar 18 Mar 2014 - 12:37

En effet, je l’ai bien méritée, cette gifle. Je l’avoue, je l’attendais. Je dirais même que si Donovan n’avait pas réagi, j’en aurais été presque déçu. Je ne suis pas masochiste, loin de là, mais c’était aussi une manière de voir jusqu’où elle irait face à un type de ma carrure. Visiblement aucunement impressionnée, elle n’en a pas démordu, fidèle à elle-même et à ce sale caractère qui ne demande qu’à être maitrisé. Mais n’empêche que…Waah ! Ça fait mal ! Je ne doutais pas de sa force mais, merde, je l’ai un peu sous-estimée… Il faut dire aussi que je ne suis pas le genre d’homme à prendre des baffes à tire-larigot. Et encore moins de ceux qui s’en prennent aux femmes. Malgré sa plastique alléchante, Taylor Donovan n’a rien d’une femme. Elle est violente, vulgaire, dépourvue de grâce autant que de graisse, bref, en aucun cas mon genre. C’est pourquoi je ne m’explique pas cet effet qu’elle me provoque. C’est peut-être ça en fait, de la provocation pure et dure.
Tout est-il que, l’ambiance a complètement changé. Plus d’électricité dans l’air, plus de charmes, plus d’ambiguïté. Revoilà celle qu’elle est censée être au naturel, et j’en fais de même. Avec regret, je regarde ma clope à terre, j’en ai à peine profité. Je regarde non loin le contenant de ses sœurs et étire un petit sourire.

- Mon paquet d’clopes est tombé.

Je la laisse s’égosiller en solo sans m’en préoccuper comme si elle avait autant d’importance que les sacs poubelles avachis non loin de là. Je me penche vers mon bien, en sort légèrement une autre sèche que je glisse entre mes lèvres. Le paquet de retour dans sa poche, j’amène mon pistolet-briquet vers mon visage et protège la flamme de ma main rendue disponible. Une brise fraîche nous traverse, faisant frétiller la flammèche ainsi que mes mèches flirtant avec mes sourcils. L’arme factice se réconcilie avec son holster et enfin, je tourne mon regard vers Donovan tandis qu’elle s’apprête à prendre congé. Cette fois, je profite de ma cigarette et glisse ma main gauche dans la poche de mon treillis. Je regarde attentivement les environs dont  le toit, et y aperçois une silhouette. Puis un reflet. Petit sourire. Il semblerait que nous sommes observés. On va donc essayer d’être un peu plus prudent. Tandis que Taylor tourne les talons et s’éloigne, je jauge un peu le coin. Je n’avais pas fait attention, mais je reconnais l’endroit où nous sommes, à savoir, non loin du parking. L’heure de la fin de soirée étudiante a sonné, il est temps pour moi de passer aux choses sérieuses et j’ai le gosier un peu trop sec. Pourtant, je n’en ai pas encore terminé avec la sauvageonne. Tôt ou tard, je finirai par la dompter, elle aussi. Vu le travail à faire là-dessus, je pense que ça sera plus de l’ordre du « tard » que l’inverse. Petit haussement d’épaule et je me mets à la suivre. Au moins, sans elle dans les parages, l’event du Comité aura plus de chance de bien finir. Je n’ai plus qu’à faire en sorte qu’elle ne se pointe plus.

- Dis-moi, ‘Taylor’… Quel effet ça fait d’être à la merci de quelqu’un sans avoir la possibilité de se défendre ?

En quelques enjambées, je l'ai aisément rattrapée et me tiens désormais à la droite de la brunette, bien plus jolie sans ses artifices de Vampirella. La tête tournée vers elle, j’attends qu’elle en fasse de même. J’observe ses traits, j’aimerais y déceler une faille, et l’exploiter à fond. Je tire sur la clope et recrache naturellement la fumée sur le côté. Je ne suis pas malpoli. Même fumeuse, envoyer de la fumée au visage de Taylor serait un grand manque de respect. Et malgré toutes les horreurs qu’elle a fait subir à Myle et à toutes ses autres victimes, je la respecte comme n’importe quelle autre personne.

- Ce n’était pas de la méchanceté gratuite. Mon acte était certes réfléchi, mais en aucun cas méchant, et encore moins gratuit. J’aimerais te faire réagir, te faire réaliser la portée de tes actes. Je ne sais pas si tu les assumes tous. Perso, j’en doute fort.

Même si je n’en ai pas donné l’impression, je l’ai écoutée tout à l’heure. Sur le coup, je me suis demandé pourquoi le Japon lui devrait quoique ce soit. Ce serait plutôt l’inverse. Ce qui est sûr, c’est que lorsque la police mettra la main sur elle, elle sera jugée et purgera une peine ici. J’ai tiqué lorsqu’elle a insulté ma patrie, si noble. Et puis, je me suis dit que ce n’était là que les paroles d’une pauvre petite fille stupide, sur le coup de la colère. Elle ne réalise pas la chance qu’elle a eue de franchir le sol de l’Académie. Elle aurait pu avoir un bon cursus, lui ouvrant ainsi les portes d’un avenir certain. Malheureusement pour elle, Taylor a préféré jouer aux cons. Aujourd’hui, elle est recherchée. Elle ne pourra pas fuir indéfiniment. Ben Laden a bien été retrouvé, lui aussi. Sans lui laisser le temps de répondre, je rajoute :

- En effet, je t’ai laissée filer l’année dernière. Contrairement à ce que tu crois, je ne cherche pas la reconnaissance. Sache que je n’agis jamais pour ma personne et…

Je regarde encore une fois aux alentours tout en tirant une dernière fois sur la cigarette avant de la jeter. Angle mort, aucune fenêtre dans les environs, la ruelle dans laquelle nous nous trouvons n’est pas assez éclairée pour assouvir la curiosité de qui que ce soit. Je tends alors le bras gauche vers la jeune femme et l’amène fermement contre moi, son dos contre mon torse, sans aucune forme de brutalité. J’amène mes lèvres vers son oreille droite et termine ma phrase dans un murmure, tentant par-dessus tout de faire fi de sa fragrance envoûtante.

- … j’assume chaque décision, chaque acte, sans le moindre regret.

Y compris cette étreinte. J’en avais envie depuis le début, de la tenir contre moi. Mais je ne voulais pas qu’elle croit que c’était à cause de son pathétique numéro de séduction à deux balles que je cédais. Elle n’a pas besoin de se dandiner mais ne s’en rend pas compte. Sans faire quoique ce soit, elle peut faire ramper les hommes à ses pieds. Elle ne réalise pas du charme naturel qui réside en elle. Elle est persuadée que ses formes y sont pour quelque chose. Elles sont juste accessoires.

- Tu vaux mieux que ce que tu cherches à prouver.

Et ça, j’en suis persuadé. Je desserre mon étreinte légèrement. Elle peut s’en aller, me frapper encore si elle le souhaite, peu m’importe. Je sais qu’effectivement,  pour ce soir, Taylor Donovan n’est plus un danger pour qui que ce soit. Cependant, je me permets une petite remarque personnelle : je n’ai pas envie qu’elle s’en aille. Pas maintenant.
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MessageSujet: Re: When I lose control... I get caught   When I lose control... I get caught EmptyDim 11 Mai 2014 - 21:50

Je me sens paumée là... Pourtant je sais où je suis, où je vais mais je sais pas, d'un coup tout me parait flou comme si quelque chose en moi me dérangeait. C'est sûrement ça. Il a changé mes plans et ça me dérange. Je suis pas contre l'improvisation mais faut qu'elle aille un minimum dans mon sens et là c'est loin d'être le cas. Bon il n'a pas non plus sorti le fouet ni les menottes pour m'attacher et me livrer mais il a vraiment plombé l'ambiance...

Ou pas... A voir...

Il m'a laissé passer à côté de lui, sans chercher à me rattraper, j'ai été autant soulagée que déçue, va comprendre. Je mets ce doute sur le compte de la bêtise humaine et je poursuis mon chemin. Déstabilisée, moi j'ai pas remarqué que la fête s'achevait et qu'on risquait de croiser des gens. Je marche droit devant moi, je sais pas sur qui ou quoi je vais tomber mais je m'en fous, c'est pas ça le plus important. Ça m'arrangerait bien de retrouver Shiro pour qu'il me ramène chez moi, parce que là, à pattes, ça va faire une sacrée trotte, mais bon au pire j'embobinerais bien un idiot par là qui se chargera de cette tâche. Musclor aurait pu s'en charger s'il était pas si obsédé par la nicotine.
Bref, allez arrête de penser en boucle ou de nager dans le passé.

Avance.
Ce soir, je suis jeune et rebelle une fois de plus.
Ce soir j'agis, je réfléchis pas.
Ce soir, je suis libre.

Je me sens plus légère d'un coup, je reprends le contrôle de mes actes et de mes pensées. Je préfère ça.
Du coup, quand il revient vers moi en reprenant la parole, j'ai retrouvé mon calme. Je ne dirais pas non plus que tous les torts se remettent à zéro mais je suis prête à la discussion et aux explications. Anyway ma soirée est pseudo-foutue alors allons-y pour les papotages... J'ai du temps à perdre finalement... et il n'est pas non plus une si mauvaise compagnie.

Qu'est-ce que ça peut lui foutre de savoir ce que je ressens quand je me sens dominée ? Il a envie que je me confesse ou que j'avoue mes faiblesses ? Pas mon genre guy. Autant donner un flingue à son ennemi !
Je déteste ça ! Je déteste me faire battre, je déteste ne pas avoir le dernier mot, je déteste perdre ! Je donnerais tout pour être la meilleure dans chaque domaine que je touche. Je m'en fous d'être à la ramasse à l'école parce que je ne m'y intéresse pas, mais quand je me donne à fond pour quelque chose, je veux que ça porte ses fruits. Mais j'ai la rage de la victoire. Si je me fais calmer, je recommence de plus belle, jusqu'à la victoire. Ainsi... un jour je battrai Shiro. Et puis toi aussi, beau Saitô. Peut-être pas de la façon dont tu le crois, mais un jour je t'aurais... Sois patient.

A son tour d'effectuer un monologue sans que j'en place une. J'écoute, calmement, je suis en train de réfléchir. Il voudrait que je fasse une sorte de mea-culpa de mes actes passés... Et ça reviendrait à faire quoi ? Présenter des excuses aux gens que j'ai agressé, payer des dommages et intérêts ? Aller en prison ? ...
Où est l'intérêt à tout ça ? Qui a dit que fallait pas faire ça ou ça ? Qui un jour a dicté des règles pour nous tous ? Qui s'est persuadé lui-même qu'il était capable de déterminer là où s'arrêtait le bien pour laisser place au mal ? Je n'ai pas mauvais fond... j'ai plutôt l'impression d'être née dans la merde et d'avoir forgé mon caractère pour en sortir. Je ne fais que suivre mon instinct, je ne m'impose aucune règle. C'est là mon summum de la liberté.

Plongée dans mes pensées les plus philosophiques de la soirée, je ne vois pas le coup en traître venir. Voilà qu'il recommence son manège à se coller à moi, mais cette fois, il y'a quelque chose de différent. Aucune violence, juste une douceur féline, bestiale.
Je sens son menton près de mon oreille et je ne tarde pas à ressentir la chaleur de son souffle sur ma peau. Ça m'ébranle, je le reconnais sans peine, je ne suis pas insensible aux charmes de l'étalon.
Je ne bouge pas, je ne repousse pas son étreinte, mais je ne l'accentue pas non plus.

- Je ne suis peut-être pas un modèle à suivre en termes de rédemption mais sache que je ne reste jamais longtemps torturée par ce que j'ai fais...

Je préfère qu'il ne voit pas mon visage quand je parle, j'ai envie de croire en ce qu'il dit. J'ai l'impression qu'il est la seule personne qui essaye de voir le bien en moi. Cameron a pourtant fait tout ce qu'il a pu pour me sortir du merdier dans lequel je me fourre à chaque fois mais il se rend pas compte que je cherche juste à attirer son attention. Si je suis trop sage, il se lassera de moi et se dira que je peux me débrouiller toute seule, alors il me tournera le dos... Bof, t'façon, il l'a tourné quand même, nous n'avons plus aucun lien depuis plusieurs mois déjà...

- Crois-moi, tu as la plus jolie version de taylor en face de toi, je ne serais jamais meilleure que celle que je suis en ce moment. Je ne connais que cette façon de voir les choses, et de les obtenir. Même si je ne suis que violence, rébellion, agression et substances illicites, j'aime cette vie. Tu...

Cette fois, je me retourne, j'ai besoin de voir ses yeux, de plonger mon regard dans le sien pour lui faire comprendre le volcan qui bout en moi. Cette passion pour l'interdit que j'ai envie de lui transmettre.

- Tu peux pas comprendre toi, t'es le genre de gars qui se battrait pour le bien, la justice. Tu penses pouvoir remettre tout le monde sur le droit chemin mais tu te trompes, parce que y'a des gens qui ont pas envie d'être sauvés, et j'en fais partie !

Je me rapproche de lui et pose ma main sur son torse au niveau du coeur, peut-être que je vais trop loin, et si c'est le cas, il saura me le faire comprendre.

- C'est juste là, tu le sens ? Cette adrénaline quand on se rapproche de quelque chose de dangereux ou d'incontrôlable. Cette sensation là, c'est ma drogue, je ne vis que pour elle, quitte à me mettre toujours encore plus dans la merde. En quoi c'est drôle d'être assise sur une chaise toute la journée pour obtenir un diplôme de merde qui me fera travailler toute la journée. Je veux pas de cette vie là, je veux faire tout et n'importe quoi !

Je retire ma main, il est plus vieux que moi, c'est peine perdue, son parti est prit depuis longtemps. Il ne sait sûrement même pas ce que c'est de faire un excès de vitesse, ou de voler un bonbon dans une boulangerie, alors pourquoi tout de suite lui parler de choses extraordinaire comme de donner un coup de poing en pleine gueule ou de regarder brûler quelque chose. Il ne me comprendrait pas.
Je recroise les bras, j'ai un peu froid d'un coup. Je baisse la tête.

- Laisse tomber, va.

Fais chier, il m'a déprimée à me pousser à me confier comme ça. J'ai plus envie de rien. Enfin si, j'irais bien lâcher toute cette peine au fond d'un verre, j'ai besoin de musique à fond, d'ambiance sombre et colorée en même temps, de regards suspicieux et aguichés. J'ai un gros moment de solitude.

- En bon samaritain, t'aurais pas le coeur à me déposer en plein centre de Bougu à tout hasard ?

J'ai pas envie de marcher, j'ai mal aux pieds à force d'avoir couru et sauté partout dans les dédales de ce bâtiment, ça m'a épuisé.
J'avouerais pas que j'aimerais qu'il accepte et qu'il reste même prendre un verre ou deux avec moi.
Si j'avais su que le gars était peut-être plus dangereux que moi encore, propice à l'alcoolisme et à tendances perverses, j'aurais peut-être pas joué autant avec le feu.
Mais tant pis... le mal est fait. Et rien que d'attendre sa réponse, je sens l'adrénaline grimper en force vers mon palpitant.

Putain oui bats, vas-y bats, fais-moi mal, déchire-moi la poitrine mais continue de battre...
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