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 Petite Soeur, il faut que je te parle, car...

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MessageSujet: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyLun 28 Mai 2012 - 11:36


Les mains dans les poches, droit et fière, je regardais par la fenêtre le parc qui se trouvait juste derrière la véranda de la cafète. Je pensais à plein de choses. Comme d’habitude en fait dès que je suis seul et au calme sans personne à mes côtés, je réfléchis énormément. Ce jour-là, c’était à une période en particulier. J’ai revu Yuuki et ça n’allait pas. Pas que je ne veuille pas la revoir, non au contraire, je ne pense qu’à elle et ça m’énerve ! De plus Yume était arrivée, P’tite Yume, j’adore cette gamine. Avant je surveillais de loin ses faits et gestes et puis il y avait Miyu pour elle et ça allait, je pouvais continuer à faire ce que j’avais à faire et continuer à trainer dans les rues de Keimoo. Et puis le temps passa et dès le moment où Miyu a disparu, elle s’est retrouvée toute seule. Oui c’était un abandon, c’est ce que je pensais au début mais grâce à l’argent, j’ai su pourquoi. Donc, j’ai pris le flambeau. Yume est insouciante, c’est la jeunesse, mais elle n’a pas eu une vie facile et c’est justement ça qui fait que j’ai pris un soin d’elle en lui donnant quelques conseils par ci et par là dès qu’elle s’embusquait toute seule dans un guet-apens. La jeunesse… Elle est belle… Mais voilà, il était temps pour moi que tout redevienne un peu comme avant, Miyu était revenu, j’ai préféré laissé le temps passé continuant de toujours veiller sur ma petite sœur. Oui, je considère Yume ainsi, j’ai toujours voulu avoir une sœur ou un frère. Enfin de compte c’est mes amis de Tokyo qui le sont. Mais Yume c’est à part. Vraiment à part…

Je m’accroupis, je mets mes bras entre mes jambes et je réfléchis encore… Satsuki Hayashi… Comment se fait-il ? Bon ce n’est pas parce que c’est une artiste que je suis dure avec elle. En fait, j’ai fait sa connaissance par pur hasard et je n’ai pas était tendre. AHHHHHHHHHHHHHHHHHH, franchement le monde est trop petit… C’est sa meilleure amie mais elle est trop chochotte. Faut qu’elle comprenne qu’ici ce n’est pas tendre et je crois que je peux lui ouvrir les yeux. A ma manière sans douceur, c’est clair mais la vie n’est pas tendre et Yume n’est pas dans la logique de lui expliquer. Elles sont trop fusionnelles.

Je me gratte les cheveux, rien ne va. La rose bourgeonne, c’est nul. Le psy est arrivé en plus et ça, c’est incroyable ! Il a une de ses têtes ! J’ai bien envie de le faire chier tout en lui me dégoute profondément. Je hais ma mère vis-à-vis de son dernier sms, elle va venir putain de merde.
Je prends mon téléphone et compose le numéro de secours. Je tombe sur le répondeur.

"Oneesan’, comment tu vas ? Dis la vieille a décidé de faire de ma vie un cauchemar, peux-tu prendre le premier avion et venir me rejoindre car je vais péter un méchant plomb, je le sens. Rappelle-moi."

J’avais maintenant envie de quitter l’établissement. Partir en Thaïlande pour un camp d’entraînement. Et puis franchement, être loin d’ici me fera du bien. C’est décidé. Je pris le téléphone et je compose le numéro de Yume.

"Imouto, je suis à la cafète, faut que je te parle c’est sérieux. Amène-toi !"

Aucune délicatesse, elle aavait l’habitude, mais bon j’étais ainsi. J’arrive pas à être, enfin, si avec Yuuki mais, je ne sais pas pourquoi ? Je recompose le numéro de ma sœur.

"Neesan', c’est à nouveau moi, en fait, si t’as l’occasion de passer par Phuket, je m’en vais par le premier avion. Entre Makino et Miyu à la villa ça va le faire. A plus Hitomi."

Je ferme à nouveau le téléphone et le mets dans ma poche. Je me relève, me retourne et je vois Yume. Tellement absorbait dans mes pensées que je ne l’ai pas entendu arriver.

Les mains dans les poches je la regarde. Un fin sourire s’étend. Mon visage change et se détend. Un visage que presque personne ont vu de moi. Je m’approche d’elle et lui met ma main sur sa tête en guise d’affection et pour la salué par la même occasion.

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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyLun 28 Mai 2012 - 16:15


Vide. Complètement vide, tout comme le regard que la jeune fille posait sur ce petit carnet violet, qui n'avait jamais été ouvert. Pourquoi l'avait-elle garder ? C'était seulement un souvenir de son frère et malgré le fait que cet objet ne lui était d'aucune utilité elle voulait le garder. Il avait une valeur sentimentale pour elle comme tous les objets que son frère avait laissé. C'était pour garder quelque chose de lui, pour se sentir plus proche de lui-même au fond c'était complètement stupide. Il était mort depuis un moment déjà mais, elle n'arrivait toujours à y croire et au fond d'elle, elle espérait qu'un jour, il reviendrait même si ça n'arriverait jamais. Elle avait bien senti son corps s'éteindre petit à petit quand elle l'avait pris dans ses bras. Elle leva ses mains vers le haut, cela avait été une sensation très désagréable ça lui donnait presque envie de vomir.



♫ Os iusti meditabitur sapientiam ♫

Ces paroles, cette chanson, ces mots qui résonnaient dans toute la pièce ne faisaient que rendre la jeune rebelle encore plus triste. Elle se forçait à l'écouter, elle se forçait à se faire du mal et à cet instant elle aurait voulu qu'on lui arrache la peau. Pourquoi se faire autant de mal ? C'est si ... stupide. Yume ne savait même pas pourquoi elle s'infligeait tout ça, elle n'était pas malheureuse maintenant, sa vie était plutôt bien.

« Tu n'es pas malheureuse, mais tu n'es pas heureuse non plus, tu n'arrives pas à te détacher du passé, tu restes immobile, tu stagnes, tu n'avances plus, tu es là comme une idiote, tu pourrais avancer mais, tu ne peux .... Non tu ne veux pas, tu veux seulement te faire du mal car, au fond t'aime bien ça »


♫ Et lingua eius loquetur indicium ♫


Ça résonnait de plus en plus fort, tellement fort, que ses oreilles allaient exploser et elle n'en pouvait plus. Elle se leva brusquement tenant toujours son carnet entre ses doigts avant de retirer violemment sa clé USB du poste. La musique s'arrêta enfin, il n'y avait que le tic-tac de l'horloge, qui gâchait le grand silence de la pièce. Pourtant, elle se répéta les paroles dans sa tête, tout doucement, pour garder cette douleur. Puis elle s'arrêta avant de dire :

« Fuir la douleur et vouloir à tout prix oublié ne conduit qu'a l'immobilisme. Ce comportement m'empêche d'aller de l'avant ... Mais pourtant je suis toujours immobile non ?»

Elle attrapa un stylo puis elle ouvrit le petit carnet avec une clé avant de s'avachir sur son bureau. Elle ouvrit le stylo avec lenteur pour finalement le refermer. Pourquoi allait-elle profaner ce blanc ? Les pages étaient d'une blancheur nuageuses et il y avait des petits numéros en bas de chaque page. Elle tata le papier, il était lisse et satiné puis il sentait la lavande, une odeur que Yume n'aimait pas.


♫ Beatus vir qui suffert tentationem ♫



Elle avait noirci cette blancheur en écrivant ces cinq mots, bah au moins ce carnet allait servir à quelque chose. Elle continua à écrire tout et n'importe quoi, elle notait toutes les paroles de la chanson ainsi que sa traduction. On peut dire que depuis tout à l'heure elle était complètement déconnectée du monde réel, elle ne savait même quel jour on était, ni même quelle année et heureusement :



♫ Slit the throat of reason and reality
Cut myself and scream for their insanity ♫



Son téléphone se mit à sonner, la sortant complètement de son rêve éveillé, elle écarquilla les yeux avant de décrocher :

« Imouto, je suis à la cafète, faut que je te parle c'est sérieux. Amène-toi ! »

Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais, il avait déjà raccroché, elle fronça les sourcils puis elle se leva.

« Aucune délicatesse, comme toujours ! Hm ... qu'est-ce qu'il a dit déjà ..... Que c'est important ! »

Elle se leva puis elle s'arrêta :

« Comment ça important ?! Il s'est passé quoi ?! Il avait l'air super sérieux quand même ! »
De toute façon, la seule façon d'en apprendre plus c'était d'aller le voir, elle mit un jean et un t-shirt puis elle sortit en vitesse. Elle arriva enfin à la cafétéria, elle lui fit signe de la main, le salua puis elle s'arrêta devant lui :

« Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? »


Dernière édition par Yume Sekisawa le Ven 6 Juil 2012 - 12:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyVen 6 Juil 2012 - 8:49

J'observe avec détail l'enfant qui était arrivé, l'enfant qui grandit et qui devient peu à peu une jeune fille. J'inspire profondément et je mets mes mains dans mes poches. Je recule de quelques pas et je balance tout d'un bloc.

"Je me tire d'ici!"

Quelques mots sans diplomatie, sans aucun sentiments non plus. Trop de choses avaient changé ici, ma place n'y étais plus et puis franchement sans Gin quel intérêt de continuer. A l'origine, c'est lui qui était mon phare dans cet académie que je hais tant. Oui, je hais ce lieu, rien ne me donne l'envie de l'aimer de toute façon. J'ai pas envie d'étudier, je fais le stricte minimun pour passer mes années alors que j'ai un potentiel d'enregistrement énorme. Y a trop de gens qui sont trop bizarres ici. Un condensé de Tokyo et des quatres coin du monde se trouve dans ses lieux et ils se prennent touts pour des dieux. Je les hais tous à part quelques un que je peux compter sur mes dix doigts.

Je déteste l'équipe pédagogique, tous des mous du gland et le dirlo... que pensé de lui franchement, c'est un Hitler. Je me suis tenu à carreau depuis quelques années. Mais sérieux, les rebelles ont foutu un peu trop le bordel et c'est surtout en qui j'en veux le plus. J'peux pas punir Yume à cause d'eux, ça a toujours été mon but. Seulement Miyu est revenu et je peux me décharger. Après ce long silence de mûre réflexion, je continue à déballer.

"Il y a un camps d'entraînement à Phuquet en boxe thaï et j'aimerai y participer. Etre loin de ce lieu me fera du bien. J'étouffe et je crève à petit feu Yume. Mais t'inquiète, une personne bien particulière sera là pour toi."

Comment lui dire? Sans trop la heurter violemment que Miyu était revenu et qu'elle vivait chez moi? Miyu, quelque mois d'écarts et tellement de différence mais aussi de points en commun. Cependant, je suppose qu'elle va vivre à l'académie maintenant que les chambres sont là pour les étudiants. Même ça, j'ai pas envie d'en avoir une. Le fait est que déjà au lycée, j'étais obligée de dormir dans un dortoir au début. J'ai tellement fait de grabuge qu'on m'a laissé tranquille. Franchement, le jour où la vieille a décidé de me mettre ici, j'ai vraiment décidé de la faire chier. Et comme elle continue son cinéma, je continue à faire chier mon monde. Maintenant après le psy qu'elle a fait débarquer chez moi, elle décide de venir car elle a décidé : AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.

Putain la vieille! Putain, j'ai vraiment envie de la buter. Je sers mes points forts, très forts. Je ne peux plus me contenir. J'prends la première chaise qui passe et je la lance au travers de la cafète avec un hurlement de rage. Je recommence de nouveau, tout sur mon passage, vole même les tables.

Mes mains sur me genoux, je respire fort et je balance de nouveau tout en me relevant et en me tournant vers Yume.

"T'inquiète Miyu est revenu."

N'empêche qu'après le camps d'entraînement, j'ai pas l'intention de revenir ici. Tous pue de l'hypocrisie qui me donne envie de gerber. Quoique, j'ai décidé d'endurcir Satsuki. J'ai de l'honneur, je me suis engagé envers moi même. Et puis y a Yuuki, j'ai pas envie que les requins de cet institut l'ennuie. Mais ça c'est mon jardin secret. Seulement, je n'ai pas envie non plus de rencontrer une certaine personne qui est ici. Je ne sais même pas à quoi elle ressemble pourtant le sms de la vieille est clair, très clair même. Saleté de génitrice : VA MOURIRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR.

Je reprends mon calme peu à peu.

"Dis à Sat' que je reviendrai, j'suis un homme d'honneur. J'vais en faire une dure à cuire"

Voilà tout était dis du moins pour le moment. Yume doit avoir plein de questions dans sa tête. Ca doit se bousculer pas mal là dedans. Je m'accroupis sur le carrelage, je pense et continue de réfléchir, comment faire ma vie un enfer? UN MARIAGE ARRANGE... Voilà, je vais sur la même route qu'Hitomi. Dix ans après son mariage, c'était à mon tour. Pour le bien du groupe parait il? ET MON CUL C'EST POUR LE BIEN DU GROUPE : VA TE FAIRE FOUTRE LA VIEILLE!!!!!!
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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyLun 9 Juil 2012 - 16:12


Elle arrive enfin dans la cafétéria puis elle se précipite vers lui d'un pas rapide, elle était assez pressée de savoir ce qu'il se passait. Le jeune homme recule de quelques pas puis il lui dit :

"Je me tire d'ici!"


Quoi ?! Elle venait tout juste d'arriver il n'allait pas partir tout de même ?! À moins qu'il fasse allusion au fait de partie du Japon ? Ha non il n'allait pas la laisser toute seule après ce qu'elle venait d'apprendre le mois dernier. Eh oui son vrai père était revenu au Japon et ça lui avait fait un choc ! Et en plus elle n'en avait toujours pas parlé à Shun, elle s'était dit qu'elle allait le lui dire un jour mais bon.« Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu pars du Japon ? »"Il y a un camps d'entraînement à Phuquet en boxe thaï et j'aimerai y participer. Etre loin de ce lieu me fera du bien. J'étouffe et je crève à petit feu Yume. Mais t'inquiète, une personne bien particulière sera là pour toi."

Elle ne peut pas s'empêcher de faire une mine déçue, elle n'a pas du tout envie qu'il parte mais, pas du tout ! C'est vrai quoi, elle l'adorait il était comme son grand-frère et le fait de le voir partir ça ne la faisait pas sauter de joie. Bon c'est vrai c'était un peu égoïste de penser comme ça, s'il ne se sentait pas bien ici il n'avait pas à se forcer à rester. Elle soupira puis elle murmura un « ok ». En tout cas, il n'avait pas l'air de très bonne humeur, il avait carrément lancé une chaise à travers la cafète dans un hurlement de rage puis il recommença de nouveau. Elle n'était pas vraiment étonnée : c'était du Shun tout craché. "T'inquiète Miyu est revenu."

Hum..... QUOI ?! Miyuki aoki ? Elle ? Revenue ? Hein ce n'est pas possible ! Yume ne pût s'empêcher de pousser un cri stupéfait et de le regarder avec une mine du « T'es pas sérieux ?! ». C'est vrai quoi elle s'attendait à tout sauf à ça ! Elle avait beaucoup de mal à le croire, cette fille avait disparue depuis au moins .... Quatre ans ! Comment avait-elle pu réapparaître aussi soudainement ? Elle ne savait pas vraiment quelle réaction avoir, devait-elle être contente, ou bien en colère ? Elle n'en avait aucune idée. Elle soupira puis elle se tourna vers lui.« C'est pas possible ! Elle avait disparue, même ses parents avaient disparue et personne n'a pu me dire où elle était partie. Même Jefferson le type louche n'a rien pu me dire. »

Si elle savait qu'en réalité Jefferson avait tout simplement voulu ne rien lui dire et qu'il avait préféré gardé le silence. Mais bon, ce n'était pas une raison elle aurait dû savoir, c'était son droit ! Elle s'agenouilla par terre pour réfléchir : elle ne savait plus vraiment à quoi penser maintenant
"Dis à Sat' que je reviendrai, j'suis un homme d'honneur. J'vais en faire une dure à cuire"


Comment faisait-il pour changer de sujet aussi rapidement ? Elle avait encore pleins de question à lui poser. Yume s'efforça de ne pas paraitre trop étonner puis elle lui dit :

« Ha tu l'as connais ? Et comment ça une dure à cuire ? »

Bah oui, il ne voulait quand même pas l'à faire devenir une racaille, ce serait trop bizarre ! Elle se releva puis elle se tourna vers lui. Vu qu'il allait partir il fallait mieux lui parler de son père, elle avait gardé ça trop longtemps à présent. « Ah oui j'ai une grande nouvelle moi aussi. Tu sais Hayashi c'est pas mon vrai père et le vrai et bien il est revenu avec sa soeur pour me voir. Il se sent coupable de m'avoir abandonné pendant tout ce temps et c'était lui qui m'envoyait tous ces messages pendant tout ce temps. Puis j'ai encore plein de questions à te poser tu sais, surtout sur Miyuki et puis ce n'est pas parce qu'elle est revenue que tout va rentrer dans l'ordre. »

À vrai dire Yume en voulait beaucoup à la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyMer 11 Juil 2012 - 12:34

Spoiler:

Cela faisait trois jours que Gin était rentré de Russie. Il était arrivé l’avant-veille au soir et avait passé le lendemain à régler tous les soucis administratifs de l’université. Partir sans rien dire puis revenir comme si de rien était quelques mois plus tard… ce n’était pas au goût de tout le monde. Certains voulaient même le faire redoubler. Redoubler !! Quand Gin avait entendu ce mot, il avait vu rouge. Il s’était retenu à grande peine de retourner le bureau de son conseiller aux études et de lui envoyer quelques coups dans la mâchoire, histoire de lui refaire le portrait. Au final, il s’était juste levé d’un bond, avait agrippé l’homme par la cravate, et lui avait vivement conseillé de ne pas envisager cette solution. Dans ce genre de situation, Gin n’avait même pas à jouer avec ses poings (même s’ils le démangeaient). Ces dernières années, le jeune homme comprenait de plus en plus l’influence incroyable qu’exerçait sa famille. Personne ne veut emmerder les yakuzas et Gin profitait de sa position pour trouver une alternative à la violence. Ne vous trompez pas, il a-do-re la violence, mais parfois, elle ne règle rien et a tendance à aggraver les choses.

Après son entretien mouvementé à la fin duquel Gin avait promis avec exaspération évidente de se remettre à jour en empruntant (de gré ou de force cette fois) les cours de ses camarades, le ventre de Gin cria famine et il se rendit d’un pas maussade vers la cafétéria de l’université. Il n’avait encore revu personne de ses connaissances et s’attendait à moitié à rencontrer quelqu’un dans ce lieu bondé lorsque son regard s’arrêta sur une silhouette de dos bien connue. Tout en l’observant du coin de l’œil, il passa sa commande : un ramen. Ça lui avait manqué ! Shun était au téléphone, Gin décida donc de lui faire la surprise un peu plus tard. Son estomac était du même avis : le ramen en priorité ! Il s’installa non loin de Shun qui lui tournait le dos et commença son repas.

Quelques minutes plus tard, une fille arriva et s’installa devant Shun. Gin fit la grimasse. Il avait presque oublié le genre de fréquentation qu’affectionnait son bras droit. Cependant, intrigué, il tendit l’oreille pour espionner leur conversation.

"Je me tire d'ici! Il y a un camp d'entraînement à Phuquet en boxe thaï et j'aimerai y participer. Etre loin de ce lieu me fera du bien. J'étouffe et je crève à petit feu Yume. Mais t'inquiète, une personne bien particulière sera là pour toi."

Ce fut à Gin de s’étouffer en avalant de travers la fin de son ramen. QUOI ? Shun prévoyait de partir ?? Qu’est-ce que c’était cette histoire ?

"Dis à Sat' que je reviendrai, j'suis un homme d'honneur. J'vais en faire une dure à cuire"

Gin posa son bol vide et se leva, en repoussant sa chaise si violemment qu’elle tomba par terre. La racaille n’y prêta aucune attention, son regard était fixé sur le dos de son bras droit. La fille (une amie de Shun ?) était en train de parler. Il ne l’écouta pas. Elle n’avait même pas essayé de le convaincre de rester, tu parles d’une amie !

Se positionnant derrière Shun, il agit vite et lui fit un hadaka-jime : une prise d’étranglement utilisée dans les arts martiaux. Gin s’arrangea pour que sa victime puisse encore respirer, mais à peine. La position devait être très inconfortable et c’était tant mieux.

- C’est quoi cette histoire de quitter le Japon ? gronda-t-il d’une voix menaçante à l’oreille de Shun. Je rentre et tu décides de partir ? Ça pue la lâcheté, Shun. Et tu sais combien je déteste les lâches… Aurais-tu fait une grooosse bêtise pendant mon absence ? Si oui, prépare toi à me supplier à genou pour que je te pardonne, mais n’espère pas prendre un avion pour quitter le pays, où que tu ailles, je te ramènerai à la maison, de force s’il le faut.

Toute son attention était dirigée vers Shun, il ignora totalement la fille qu’il venait d’interrompre. Après tout, c’était une fille. Gin ne fréquentait pas ce genre de créatures. Il ne leur parlait pas, il ne les regardait pas. Il les tabassait, parfois. C’était là le seul contact qu’elles pouvaient espérer de lui.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptyJeu 12 Juil 2012 - 7:46

Je m'attendais à la réaction de Yume, Yume, petite Yume. J'adorais cette gamine, je ne lui montrai jamais, mais c'était bel et bien le cas et puis depuis la disparition de Gin, j'avais eu pas mal de pain sur la planche. Cependant, il fallait qu'elle comprenne que m'enchaîner n'allait pas arranger les choses.

Puis à l'annonce du retour de Miyu, le choc était bel et bien là. Elle n'avait pas digéré son départ, ni son abandon non plus. Je pouvais très bien ressentir sa frustration, j'avais la même pour Gin. Puis elle lâcha ce qu'elle pensait. De suite, je lui répondis.

"Parce que Jefferson avait l'ordre de ne rien dire, Jefferson veillait sur Miyu. Que crois-tu? Je connais Miyu depuis des années, moi aussi sa disparition m'avait inquiété et j'ai mené mon enquête et je l'ai trouvé. Les yens ça sert à ça. Bref, je t'expliquerai plus tard."

J'préférais rompre directement la glace sans aucun tact d'ailleurs. J'étais assez énervé par la dernière manœuvre de ma génitrice. Puis, elle s'accroupit avec mille et une questions en tête. Sa réaction face à Sat était bien manœuvrée seulement, fallait pas m'apprendre à faire la grimace. Je la connaissais que trop bien. Me remémorant ma rencontre avec elle, je soupirais d'un coup.

"Euh disons que je l'ai surprise avec un appareil photo. Tu sais que je déteste ça, je l'ai détruit et après je l'ai emmené au dojo de l'académie. Mais, je te raconterai ça une autre fois aussi. Tout ce que je sais, c'est que pour le moment, elle est plus un danger potentiel pour toi. J'crois que t'es assez dans la merde pour qu'on s'en prenne à tes amis."

Seulement, malgré l'enthousiasme de Yume à me révéler sa dernière nouvelle, je fus saisi par l'arrière. QUI? QUI OSEZ ME FAIRE CA? LE LACHE!!! Une rage monta en moi d'un coup, mes yeux devint glacer, fallait que je me sorte de cette situation car la dernière personne qui affectionnait ce genre de prise était Gin! Puis j'entendis sa voix. Sa voix grondante et menaçante, en moi joie et colère se mélangeaient, seulement, seulement, c'était la colère qui allait crescendo. MAIS QUEL PUTAIN D'ENFOIRE DE MERDE!!!!

Aussi vif malgré le peu d'air, je lui enfonçais un premier coude dans l'estomac, et un deuxième coup afin qu'il lâche prise. Non mais! Pendant son absence, j'ai continué à m'entraîner. J’suis peut être son bras droit mais avant tout, je suis SPORTIF! Je me retournai rapidement, les poings serrés, je décollai ma jambe et mon pied rencontra son visage qui le fit basculer de quelques pas en arrière et dans une rage terrible j'hurlais dans la cafète .

"VA TE FAIRE ENCULER CONNARD!"

Le ton était glacial, rageur, dévastateur, limite extra-homophobe (Je rappelle que je suis 99,99% homophobe, le O,O1% est pour Gin). Purée, le con. Il est le seul gay que je tolère, mais putain de merde c'est qui, qui a fait le con, c'est lui?!? C'est qui, qui a essayé de maintenir le gang pendant son absence? C'est qui, qui se fait envoyer foutre depuis plus d'un an par tel ou tel personnes de l'institut? Même ceux qui était présent avant ne le sont plus et on récolte quoi des indigènes qui était autrefois souder et qui maintenant sont plutôt solitaires. Qui à causer à lui tout seul la dislocation du groupe.

J'étais en colère, trop en colère. Je le respectais, je lui étais d'une loyauté sans faille, je lui devais la vie et cet enfoiré de gay me juger mais qu'il aille au paradis des salopes pour sa rédemption!!! Je le pris par le col, mes poings serraient au maximum, je sentais la douleur dans mes doigts fins et délicats de pianiste virtuose en retraite. Tout ce que je ressentais remonter d'un bloc. Toute ma frustration, ma colère, ma haine de ce putain de bahut, la visite du psy, l'annonce de ma mère, le retour si inattendu de Miyu. Tout remonter et c'était sur lui que je me déchargeais. Je savais ce que j'attendais, à chaque fois que je me suis battu avec lui, il était vainqueur, je n'avais pas peur de sa raclée, je n'avais pas peur du sang qui allait couler et des blessures qu'il m'infligeraient, l'adrénaline était à forte dose, tout était à forte dose d'ailleurs. Je repris d'une voix hurlante, glaciale et pénétrante.

"QUI A FAIT LE CON? QUI MERITE D'ETRE PARDONNER? C'EST PAS MOI MAIS TOI Boss!"

Boss, je fis exprès de baisser le ton sur ce dernier mot, tellement m'a méprise était à son comble. A cet instant, il ne valait pas mieux que tous ceux qui ont quitté le navire et je finis par lancer la phrase d'un ton plus calme qui pour moi aurait été un blasphème quelques années auparavant mais que je pensais très fort en ce moment même.

"Tu n'es qu'un traître Gin, un sale enfoiré de traître! C'est aussi l'une des raisons pour laquelle, j'veux partir d'ici."

Les choses étaient dites, je ne suis pas un lâche mais l'air frais me fera du bien. J’ai besoin de remettre les choses en place. J'ai besoin de défragmenter ma vie et tous ces évènements qui me tombent dessus. L'ambiguïté de mes frustrations, sentiments. Le seul moyen était ce camp d'entraînement à Phuquet.
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MessageSujet: Re: Petite Soeur, il faut que je te parle, car...   Petite Soeur, il faut que je te parle, car... EmptySam 14 Juil 2012 - 23:09


Petite Soeur, il faut que je te parle, car... Tumblr_m5ogqinfdC1r2hgd5o2_500

« Parce que Jefferson avait l'ordre de ne rien dire, Jefferson veillait sur Miyu. Que crois-tu? Je connais Miyu depuis des années, moi aussi sa disparition m'avait inquiété et j'ai mené mon enquête et je l'ai trouvé. Les yens ça sert à ça. Bref, je t'expliquerai plus tard. »
« Ah ouais c'est vrai t'es riche ! Lui ? Veillait sur elle ? Mais c'est un gars trop bizarre ! En plus il a l'air vraiment fourbe ! »

Elle n'avait pas tort, le blondinet n'était pas du tout fiable mais, ce qu'elle ne savait pas c'est qu'il aimait beaucoup Miyuki, voir un peu trop ! Elle s'accroupit, sa tête était remplie de questions, elle apprit qu'il connaissait Satsuki. Ah bon ? Et d'où ? Il n'était pas du genre à fréquenter ce genre de filles non ?

« Euh disons que je l'ai surprise avec un appareil photo. Tu sais que je déteste ça, je l'ai détruit et après je l'ai emmené au dojo de l'académie. Mais, je te raconterai ça une autre fois aussi. Tout ce que je sais, c'est que pour le moment, elle est plus un danger potentiel pour toi. J'crois que t'es assez dans la merde pour qu'on s'en prenne à tes amis. »

« Elle doit te détester maintenant, t'as cassé son appareil.» dit*elle en soupirant car, ce n'était pas vraiment ce qui l'intéressait pour le moment. Elle se redressa vivement. « C'est pas cool Shun tu pars ! Comment-» Avait-elle enfin dit après s'être retenue mais, elle s'était fait couper car ... Un homme était arrivé derrière Shun en commençant à l'étrangler. Elle fût plus surprise qu'autre chose, elle avait voulu intervenir mais, Shun avait été plus rapide et il lui avait déjà enfoncée un coup puis un autre. Elle avait la vague impression qu'il connaissait cet homme. Le calme qui régnait dans la cafète avait tout de suite était troublé et ils faisaient un vrai boucuan. Le jeune homme hurla dans la cafète, encore, il n'avait fait que ça depuis tout à l'heure, il ne savait pas du tout se contrôler quand il était en colère ! Il hurla une nouvelle et c'était toujours aussi désagréable, Yume se demandait qui était ce gars qui attaquait les gens par derrière ! C'est vrai quoi, c'est quoi ça ?! Depuis quand on attaque les gens comme ça ?! Elle avait remarqué qu'il avait baissé le ton quand il avait dit « Boss », Boss ? C'était son boss ? Lui ?! Bon on peut qu'en ce moment même elle n'y comprenait absolument rien et elle aurait voulu avoir plus d'explication. « Tu n'es qu'un traître Gin, un sale enfoiré de traître! C'est aussi l'une des raisons pour laquelle, j'veux partir d'ici. » Alors, c'était la faute de ce gars aussi ! Bah c'est normal, s'il venait devoir en le prenant toujours par derrière ça ne devait pas toujours être drôle de vivre au Japon. Mais, bon ce n'était pas une raison ! Elle soupira. « Tu fuis ... ». Regard neutre.

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